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Amédée Pichot

Extraits

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Esotérisme

Sudameris et le Coffre des Secrets

4e de couverture de Sudameris : La révélation du Saint Graal en Amérique Il existe un plan sud-américain pour la révélation du Saint Graal, dont la stratégie unit lascience et l'esprit. Fresia Castro, journaliste et titulaire d'une maitrise en arts, joue ici unrôle clé. Il y a vingt-cinq ans, elle s'est lancée dans un voyage personnel au cours duquel lequotidien est devenu extraordinaire pour toujours. Son voyage a commencé au Chili, s'estpoursuivi en France et a culminé avec la découverte du Saint Graal et la révélation desSept Documents en Amérique du Sud. Dans ces documents sont contenues les clés desvérités qui expliquent notre pérégrination terrestre. Tous les événements de cette histoire sont vrais, et sont racontés par l'auteur de laméthode Cyclopea pour l'activation de la glande pinéale (Le Ciel est ouvert). Dans ce livre, Fresia Castro nous surprend avec l'apprentissage et les aventures qui l'ont amenée àconnaître une instruction essentielle au début d'un processus merveilleux pourl'humanité. A l'aube, avant le temps terrestre, un grand projet est né aux confins de l'univers. Sonobjectif était de faire en sorte que l'humanité, qui habiterait finalement la Terre, atteigneson Ascension finale et retrouve son héritage afin d'éviter l'échec, comme cela s'estproduit en de précédentes occasions. Les chances de succès étaient plus grandes, mais lesrisques aussi, car les forces de la lumière et des ténèbres s'étaient renforcées et, à unmoment donné, les premières étaient sur le point d'être supplantées par la dominationdes ténèbres. Cependant, les stratégies étaient préparées et les guerriers de la lumièreétaient en place, prêts à obéir. Qui était l'ennemi ? La polarité divisée dans chaque êtrehumain et le champ atomique de basse fréquence qu'il habite. Mais il y avait quelqu'und'autre, qui, par orgueil ignorant, désirait et cherchait pour lui-même le Graal, la coupe de l'immortalité et le pouvoir ultime de domination dans la prison de la matière.

09/2021

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Sciences politiques

La Politique du Paraguay

Le Paraguay est un Etat d'Amérique du Sud, indépendant depuis le 14 mai 1811. Il était auparavant une colonie espagnole. Les premières années d'indépendance du Paraguay sont marquées par la montée en puissance dès 1810, de José Gaspar Rodríguez de Francia, futur Dictateur (selon une référence romaine), élu pour cinq ans (1814), puis désigné comme Dictateur à vie (Perpetuo). Son obsession sera d'abord l'élimination de toute trace de la Couronne d'Espagne, puis des prétentions de Buenos Aires. Cette dernière enverra une petite armée commandée par le général Belgrano, qui sera vaincu aussi bien par les militaires dont l'allégeance était variable (Gamarra était loyaliste à l'Espagne, Yegros penchait pour Buenos Aires) que par la population qui rejeta l'invasion étrangère. Francia laissera planer l'équivoque sur ses positions de 1810 à 1811, éliminant ses opposants en s'appuyant sur le peuple d'abord de l'Intérieur (par opposition à la Capitale Asuncion), puis une grande partie des militaires de grades inférieurs et la population de la Capitale. Après la mort de Francia après un an de flottement, sa politique fut amendée par son successeur, Carlos Antonio López, autre civil qui parvint au pouvoir par une capacité de manoeuvre discrète. Exerçant un pouvoir toujours absolu mais consenti par le peuple, il ouvrit le pays aux techniques nouvelles (appel à des ingénieurs étrangers, envoi de boursiers en Europe, construction d'un chemin de fer, de chantiers navals, etc.), sans pour autant céder un pouce sur l'indépendance du pays, bien qu'il ait tenté d'établir des relations normales avec ses voisins et au-delà, en dépit de la pression de l'Argentine, du Brésil, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, qui se faisait plus forte. Il cédera le pouvoir à son fils, Francisco Solano López, qu'il avait préparé dans ce but (voyage en Europe, médiation diplomatique entre factions argentines, commandement militaire, etc.), mais qui, nommé aussi commandant en chef, était fasciné par la chose militaire et ne cachait pas son admiration pour Napoléon Ier...

05/2021

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Notions

L'enracinement. Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain

" L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. " Ce texte a été rédigé entre janvier et avril 1943, alors que Simone Weil était engagée en tant que résistante dans la France libre à Londres. Le général de Gaulle lui avait demandé un rapport afin de prévoir l'avenir de la France après la guerre, car il souhaitait l'établissement d'une nouvelle Déclaration des droits de l'Homme pour la Libération. Simone Weil mourut le 26 août 1943 et ne put achever son écriture. Née en 1909, Simone Weil fut élève de l'Ecole normale supérieure, disciple du philosophe " Alain " , et agrégée de philosophie en 1931. D'abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s'engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium de Londres, âgée seulement de 34 ans. Son oeuvre est considérée comme l'une des plus marquantes du XXe siècle.

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Ecrits sur l'art

Vers l'Orient, géographies d'un désir

Dans le sillage de L'Orientalisme d'Edward Saïd, les études postcoloniales ont mis en évidence la couche de "? pittoresque ? " contenue dans les images des peintres occidentaux de l'Orient, au point que certaines d'entre elles pourraient s'assimiler à des images d'Epinal. Selon cette perspective, l'Europe aurait considéré la Méditerranée et le Proche-Orient à l'aune de sa propre fascination, à la fois quête des origines, appel de l'ailleurs, fantasme de sensualité et déprédation symbolique. Cela posé, quelles sont les conséquences d'un tel dessillement sur l'art et sur l'histoire de l'art ?? Par épisodes tirés d'une vie de recherche sur l'art des XIXe et XXe siècles, Christine Peltre retrace l'histoire savante et subjective d'un "? décadrage ? " de l'Orient. En un peu plus d'une douzaine d'étapes, elle nous guide à travers certains de ces hauts lieux de l'"? ailleurs ? " que nous connaissons souvent par les images de nos musées - Athènes, Istanbul, Izmir, Smyrne, Alger, Marrakech, Tunis... - et dans ces villes d'Europe de l'Ouest - Marseille, Barcelone, Madrid - où universitaires et institutions culturelles s'efforcent d'écrire à frais nouveaux, l'histoire du pourtour méditerranéen. Elle-même amenée à s'y rendre pour prendre part à des colloques, l'auteure, au fil d'échanges avec des collègues étrangers, de rencontres avec des artistes et de déambulations urbaines, met à l'épreuve de la réalité le cadre académique de ses réflexions et son regard "? orienté? ". Délicat exercice de décentrement, qui consiste moins à laisser le réel d'aujourd'hui dompter les fantasmes d'hier qu'à concilier la rigueur scientifique, la probité de l'observation et "? cette voix lancinante qui s'élève vers l'inaccessible ? " et qui continue de résonner aux oreilles du voyageur. Dans un dialogue sensible avec les grands témoins de "? notre ? " Orient - Delacroix, Gautier, Hugo, Fromentin, Flaubert, Loti... - et les recherches artistiques et universitaires actuelles, Christine Peltre combine essai érudit, récit de voyage et autobiographie intellectuelle.

10/2021

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Autres régimes

Comment j'ai perdu 50 kg sans faire de régime

Un guide pour en finir avec la quête du poids idéal, se réconcilier avec son corps... loin des régimes, privations et frustrations ! Le but de Marine Rolland, ou Mimi comme la surnomment ses nombreux adeptes, est que, à travers ce livre, les femmes, toutes les femmes (car même si les hommes sont concernés, il s'agit d'une problématique généralement féminine), en finissent avec l'obsession des régimes et de la quête du poids idéal. Que toutes les femmes qui vivent sous un contrôle alimentaire permanent arrêtent de se malmener, de passer leur temps à se peser, à se juger, à complexer, à se comparer et à évaluer tout ce qu'elles déposent dans leur assiette. Mimi souhaiterait que son récit les amène à s'interroger et à leur faire prendre conscience que les régimes, les privations et les frustrations, loin d'être des solutions à leurs problèmes de poids, ne font au contraire que les enfoncer dans une spirale destructrice et délétère. C'est son histoire que Mimi, avec la sincérité et la pudeur qu'on lui connaît, nous raconte dans ce livre. Un récit des années de guerre contre elle-même pour quelques kilos en trop. Des années passées autour d'une quête idéale, obsessionnelle et illusoire de la minceur, qui l'ont amenée, entre kilos perdus et repris, entre privations et compensations, à un état d'obésité au début de sa vie d'adulte. Après bien des échappées, des erreurs d'aiguillage et de fausses promesses, elle a pu enfin faire la paix avec elle-même, avec son corps et avec son assiette. Mais il lui aura fallu du temps, un changement de regard et des prises de conscience salutaires avant de pouvoir renaître. Dans une deuxième partie, Mimi partage avec nous son guide de recettes plaisir. Empanadas au poulet, crumble de cabillaud aux courgettes, burgers végétariens, brioche au mascarpone... Découvrez 70 recettes adaptées aux saisons, avec les astuces et coups de coeur de Mimi, à savourer sans restrictions ni culpabilité !

09/2023

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Musique, danse

Le visage du Christ dans la musique des XIXe et XXe siècle

Dans un premier volume consacré à la musique baroque (paru en 1992), Jean-François Labie s'interrogeait sur les liens exista entre la musique et le contenu spirituel des œuvres majeures du répertoire religieux. Pratiquant une lecture théologique de musique, il mettait en évidence la façon dont les grands compositeurs de l'époque (Monteverdi, Bach, Haendel...) avaient célébré le visa du Christ. C'est une démarche semblable qu'il adopte ici, à ceci près que les temps ayant changé, les questions auxquelles se confrontent les musiciens ne sont plus du même ordre. Alors que, aux siècles précédents, les différends théologiques qui séparaient catholique et réformés se retrouvaient dans la musique, l'époque moderne apporte d'autres clivages : la marque imprimée par le christianisme sur les consciences individuelles aussi bien que sur les travaux et les jours de la société se fait moins profonde ; dans un monde qui se sécularise, la religion est amenée à jouer d'autres rôles. Jean-François Labie a choisi quelques compositeurs, étudiant leur œuvre et le message, affirmé ou diffus, qu'elle contient Beethoven et Schubert inaugurent le siècle en un double manifeste l'autonomie de l'artiste qui choisit le langage dans lequel s'exprimeront sa foi et sa prière. La pluralité des approches ainsi fondé on verra Liszt (qui va jusqu'à prendre les ordres mineurs) marque profondément l'évolution de la musique et de la religion de son temps ; un siècle plus tard, Messiaen fait œuvre de théologien. 1 Wagner s'attaque à Parsifal... Britten, en net retrait vis-à-vis d l'institution ecclésiastique, égrène dans une multitude d'œuvres des métaphores christiques aisément repérables. Une réflexion religieuse profonde se confronte inévitablement à la mort (différents traitements du Requiem sont présentés ici : Verdi e Berlioz, Fauré, Saint-Saëns et Duruflé, Brahms...) ; l'ouvrage s'achève sur l'évocation de l'Apocalypse par le compositeur contemporain.

03/2005

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Littérature comparée

Libertés & contraintes. Cultures, arts, sociétés

Les notions de "liberté" et de "contrainte" sont avant tout présentes dans le champ du Droit. C'est dire si elles sont consubstantielles à l'organisation des sociétés. Mais la vie imaginative, la création littéraire, artistique et tout ce qui ressortit à la culture font aussi partie intégrante des sociétés ; c'est cette seconde orientation qu'investit le présent ouvrage collectif par le truchement de l'examen, croisant les approches de façon interdisciplinaire et interséculaire, de la tension entre ces deux pôles. Sa première partie, Sociétés, scrute des enjeux politiques, sociaux, culturels et artistiques de cette dichotomie à partir d'objets d'étude aussi variés que, entre autres, la traduction au XVIIIe siècle par l'abbé Prévost d'une compilation anglaise de récits de voyages, la direction des arts sous Napoléon, un cas d'errance gouvernementale lors des confinements liés à la pandémie de Covid-19 de 2020 ou encore l'appréhension transhistorique de l'apprentissage de la musique par les personnes aveugles. La deuxième partie de ce livre est consacrée aux rapports que l'écriture peut entretenir avec la censure ou les normes en vigueur, que les écrivains s'en jouent, s'en affranchissent ou les transforment en création augmentée. De Mirabeau et Sade à l'auteur israélien contemporain Tomer Gardi en passant par Francesco Gritti, le romancier et pamphlétaire vénitien de la fin du XVIIIe siècle, chacun trouve sa voie en la matière d'une façon spécifique ; mais tous ont en commun d'y parvenir au nom de la liberté de pensée. La troisième, enfin, Contraintes et émancipation des formes, est souvent amenée à aborder les dynamiques positives qu'engendre la contrainte. Si le champ de la littérature continue à y être exploré par le biais d'un chapitre sur Georges Perec ou d'un autre sur Jacques Réda, celui de la musique réapparaît à travers, par exemple, la démarche dodécaphonique de Rodolfo Halffter, compositeur exilé au Mexique à la suite de la Guerre Civile espagnole.

01/2024

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Littérature française

Et toi, comment vas-tu ?

Au chevet de sa mère mourante, Viviane observe avec tendresse ce corps aimé qui, au fil des jours, s'éteint. Le moment est encore aux caresses esquissées, à quelques mots échangés, à des airs de piano joués dans le couloir. Durant cinq jours, dans cette atmosphère particulière, dense et sereine qu'est une chambre d'hôpital, Viviane repense à la vie de sa mère, Marianne, à celle de Réjeanne, sa grand-mère, puis à des moments anodins ou marquants de sa propre vie. Ces différents récits dans lesquels se lit en filigrane l'histoire, souvent ignorée, du Québec depuis la fin du XIXe siècle, s'entrecroisent et s'enrichissent mutuellement, dessinant une matrilignée discrète et forte. A eux se mêle l'histoire d'Anne qui, au XVIIe siècle, alors qu'elle n'est encore qu'une toute jeune fille, décide de prendre sa vie en mains et de quitter la France pour venir au Québec, fonder tout à la fois sa propre famille et construire un pays. Cette fille de roi, lointaine aïeule, devient ainsi la figure fantasmée de la première d'entre elles, comme l'origine de cette lignée de femmes. Dans ce roman à la sensibilité aiguisée et se gardant de tout pathos, Lise Gauvin dresse un portrait touchant des liens profonds unissant plusieurs générations de femmes, révélant avec pudeur des personnages aux destinées et personnalités complexes et bienveillantes. Ainsi, comme un cadeau, les derniers mots de Marianne mourante adressés à sa fille : Et toi, comment vas-tu ? "Ma mère a toujours été très soucieuse de son apparence. Elle agençait ses vêtements avec un sens esthétique sûr, hérité de ses talents de peintre. Je l'avais amenée en promenade au jardin et avais pris une photo d'elle entourée des feuillages de l'automne. La qualité de la lumière, le décor automnal, les contrastes de couleur avaient transformé cet instantané en un portrait particulièrement réussi. J'étais partie rassurée pour ce court voyage. Nous nous reverrions dans un avenir prochain". L. G.

04/2022

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 3, Chant IV, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "cest celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J-C, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des ouvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'oeuvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles.

01/1981

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Allemand apprentissage

Modernité du mythe et violence de l'altérité. La Toison d'or de Franz Grillparzer

L'ambition de cet ouvrage consacré à La Toison d'or de Franz Grillparzer est de remettre au goût du jour en France un auteur dramatique de première importance pour le monde de langue allemande, mais dont cette oeuvre en particulier a été plutôt ignorée jusqu'à la dernière décennie. Ce sont en effet des questions politiques extérieures à l'Europe - crises de régime au Moyen-Orient et en Afrique par exemple - qui font l'actualité soudaine de cette trilogie en soulevant des questions d'ordre culturel, éthique et tout simplement humain : quel statut accorder par exemple aux réfugiés ? Comment aborder leur culture différente, mais qui ne l'est peut-être finalement pas autant qu'on le croirait ? Au-delà de ce problème strictement conjoncturel, la trilogie de Grillparzer soulève également d'autres interrogations quant à la pérennité du modèle théâtral antique par exemple, qui pendant plusieurs siècles a servi de référence aux cultures européennes : La Toison d'or est-elle une simple reprise d'un modèle désormais dépassé ou Grillparzer utilise-t-il l'archétype de la trilogie pour engager un dialogue avec cet étalon culturel ? S'agit-il, au-delà, d'une réflexion, d'un miroir tendu à ses contemporains sur l'avenir de l'Etat habsbourgeois à un moment de profonds bouleversements en Europe, après la Révolution française et les guerres napoléoniennes et le début des revendications nationales qui déboucheront sur le "printemps des peuples" ? En quoi traiter le mythe de Médée, dont la fortune théâtrale n'est plus à rappeler, mais qui gagne en actualité dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, peut-il poser la question qui hante alors les lettres allemandes : le classicisme weimarien peut-il être dépassé ou bien n'y a-t-il plus de place que pour des épigones ? Ce sont là les questionnements les plus notables de l'oeuvre que met en lumière ce recueil en offrant une présentation à la fois contextuelle et analytique de la trilogie.

10/2016

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Littérature étrangère

La toison d'or

Pourquoi Jason, petit-fils d'Eole, le Dieu du vent, a-t-il quitté, avec trente compagnons, sa Grèce natale pour aller au fond de la mer Noire voler la Toison d'or ? Que représentait la Toison d'or ? Et pourquoi Médée, princesse de Tauride, a-t-elle accepté de trahir ses voeux de prêtresse et tous les siens pour lui livrer la Toison ? Celui qui raconte cette histoire, de mille ans plus ancienne que l'histoire d'Hélène et de la guerre de Troie, est un poète anglais aussi subtil que le vieil Ulysse. Il vit depuis si longtemps au coeur des mythes grecs qu'il communique au lecteur sa flamme et sa foi. C'est pour l'amour de la Blanche Déesse, mère de toutes choses, que Jason accomplit, avec ses Argonautes, ce long périple, qui est sans doute le premier voyage vers l'Orient dont les hommes d'Occident aient gardé le souvenir confus. Récifs, tempêtes, escales dans les calmes golfes ou dans les eaux ennemies, fuites et batailles, ruses et triomphes, l'immense aventure se détaille en cent épisodes dont chacun révèle un fragment d'univers. Ce mythe du passé a pour caution la réalité du présent, car on peut suivre le périple de Jason sur une carte, et calculer la juste position des étoiles qui ont guidé les navigateurs de la légende. Dans le ciel d'aujourd'hui, entre le Centaure, qui fut le maître de Jason, et le Grand Chien, jadis consacré à la Blanche Déesse, la Constellation des Argonautes a vu apparaître une étoile nouvelle, signe de victoire et de miséricorde : les ombres du berger et des chiens ne viendront plus, des profondeurs de l'Enfer, boire le sang des victimes que Jason sacrifie... Embarquez-vous donc avec les Argonautes. la quête de la Toison d'or, ici neuve et brûlante, est la plus ancienne, la plus mystérieuse aventure de l'Humanité.

09/2010

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Généralités médicales

La médecine, autrement ! Pour une éthique de la subjectivité médicale

La médecine et la subjectivité - celle du malade, mais aussi celle du soignant - ne forment pas le couple parfait dont on pourrait rêver. On se dispute, on se chamaille, on tempête, on s'accuse. Parfois même, on refuse le dialogue. Alors évidemment, entre ces deux là, le fossé se creuse. La médecine flirte avec l'objectivité des sciences dures à l'allure sérieuse et rassurante, et par vengeance ou par dépit, la subjectivité se console en se tournant vers des thérapies parallèles. Mais alors que cette guerre froide fait rage, il faut tout de même continuer à soigner des patients impatients, réclamant à la fois une attention sans faille pour leurs souffrances, mais aussi le secours efficace d'une médecine de pointe. Au-delà de courtes analyses théoriques qui visent d'abord à préciser les termes en présence, médecine et subjectivité, nous avons fait le choix de privilégier l'examen de pratiques professionnelles et de recherches de terrain. A chaque auteur contribuant à cet ouvrage, nous avons posé la même question : "Pouvez-vous nous montrer en quoi votre pratique ou votre recherche vous autorise à défendre la thèse qu'une "bonne médecine" est amenée à réintégrer dans son approche la subjectivité, du patient comme du professionnel de santé?" . Le titre que nous avons choisi : "La médecine, autrement ! Pour une éthique de la subjectivité médicale" tente de rendre compte de ce contexte relationnel entre la médecine et la subjectivité. Le clinicien sait bien que sa pratique est essentiellement singulière, chaque patient étant particulier, unique en son genre et qu'il s'agit là précisément de l'essence même de l'éthique médicale. Doit-on pour autant basculer dans une médecine à la carte où chaque patient pourrait revendiquer sa différence et son droit à un traitement particulier ? Qu'adviendrait-il alors de la prétention scientifique de la médecine ? Construire une éthique de la subjectivité médicale consistera précisément à affronter ces questions en analysant les différentes facettes qui les constituent, en en montrant la complexité et les valeurs en jeu, et en suggérant quelques pistes possibles.

01/2011

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Bijouterie, horlogerie

Parure. Un langage universel

"C'est un fait bien connu que les objets de parure dans toutes les sociétés sont des signes et relèvent donc de la sémiologie. La parure est la première forme d'art et un marqueur d'humanité, puisque seuls les humains se parent. Il n'y a pas de société sans parures. Les systèmes de signes, cependant, ne sont pas tous humains. De nombreuses études ont été consacrées par les archéologues, les anthropologues, les ethnologues au symbolisme de la parure, à sa valeur dans les rituels, les croyances, les échanges, les alliances dans le cadre de cultures diverses depuis les origines de l'humanité. L'approche que j'adopte ici s'écarte de ce chemin bien balisé. Bien que les motivations du collectionneur soient très différentes de celles du chercheur, peut-être même incompatibles, ma formation universitaire m'a amenée à réfléchir sur la parure avec des outils qui sont ceux de la linguistique, ma spécialité. N'étant ni archéologue ni paléontologue mais linguiste, j'ai ainsi l'ambition de mettre en évidence une "grammaire" des parures pouvant recevoir par métaphore le même traitement que les langues. Les langues parlées dans le Monde sont diverses mais comportent néanmoins des caractéristiques universelles qui fondent l'unicité du langage humain. De la même façon les parures, tout au long de l'histoire de l'humanité et dans toutes les cultures, possèdent des caractères distinctifs qui permettent de les identifier et de les différencier. Mais en même temps on retrouve, à la fois dans la sélection des matières premières et dans les formes privilégiées ainsi que dans les agencements, des traits universels. C'est cette tension entre la diversité et l'unicité que je me propose d'illustrer à travers un choix d'objets de parure provenant de toutes les parties du Monde, depuis le Paléolithique jusqu'à nos jours. A l'exception toutefois des bijoux du monde occidental moderne et contemporain Cet ouvrage est consacré à l'examen des matières premières, des formes, des motifs et des agencements des parures. S'y ajoute la question des points d'application sur le corps".

10/2023

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Sociologie

Confiance et violence. Essai sur une configuration particulière de la modernité

Cet ouvrage est une exploration de la modernité occidentale hors de nos cartographies habituelles. Sans pareil, il déroutera d’aucuns, comme peuvent dérouter Masse et Puissance d’Élias Canetti ou Création littéraire et connaissance d’Hermann Broch. Pour traiter son sujet, en effet, il ne recourt pas à une méthodologie propre à une discipline établie, mais à une technique descriptive. De vastes survols alternent avec une concentration sur des détails, afin de compenser ce que la vue d’ensemble a inévitablement de trop schématique. Les approches sociologiques ou historiographiques, autant que les développements empruntés aux philosophies politique et morale, alternent avec des analyses philologiques et le traitement de matériaux extraits de la littérature, de la poésie et du théâtre. Il n’en fallait pas moins pour aborder de front le paradoxe essentiel de la modernité : celui des rapports que nos sociétés contemporaines nouent entre confiance et violence. Trois questions sont tramées. Premièrement : comment en est-on arrivé à cette spécificité de la modernité, européenne et transatlantique, issue des crises des XVIe et XVIIe siècles, qui la distingue apparemment de toutes les autres configurations culturelles, à savoir son besoin spécifique de légitimer le recours à la violence ? Deuxièmement : comment cette modernité parvient-elle à concilier ce besoin de légitimation et la confiance qu’elle nourrit d’aller vers un avenir où la violence serait la plus réduite possible, avec la violence effective qu’elle exerce ? Troisièmement : pourquoi les excès de violence du XXe siècle, s’ils ont certes gravement entamé la confiance que la modernité a en elle-même, ne l’ont, pour le moment, pas amenée à se détourner de sa voie spécifique ? Cette étude sur la confiance au fondement de tout pacte social, sur la violence corporelle, ou encore les rapports entre pouvoir et violence, est de ces travaux qui changent notre éclairage, ils braquent en quelque sorte les projecteurs sur un terrain connu mais d’une façon nouvelle, et veulent ainsi faire ressortir des zones restées dans l’obscurité, modifiant et les ombres portées et plus en profondeur nos perspectives communes. Elle ne concurrence pas d’autres regards sur la modernité, elle les complète. À condition que l’on en accepte le dépaysement premier.

10/2011

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Littérature française

Des hauts et des bas

Dans ce recueil, l'auteur propose vingt-sept nouvelles qui évoquent des travers souvent peu reluisants de l'âme humaine. Il suffit qu'un ressort casse et tout bascule. Outre des nouvelles qui parlent de jalousie, de colère, de difficultés financières, on y découvre aussi des histoires douces-amères qui évoquent le deuil, la déception, l'ennui. "Tristement excellent ! Trois vies en une !", a noté le comité de lecture à propos d'une de ces nouvelles. Enfant timide, épouse trompée, collègue sans-gêne, couple fusionnel, chien complice, chat négligé, benjamin complexé, veuve rencontrant l'amour, femme curieuse, commerçant sympathique, cuisinier exigeant ou encore vieillard désorienté. Ils font partie de ceux que l'on rencontre chaque jour et que l'on ne remarque plus. Ils vivent des émotions fortes, passent de la confiance à la suspicion ou de l'abattement à l'espoir. Parfois leurs rêves se concrétisent. Parfois leurs projets échouent, mais ils persévèrent malgré les embûches. Quelquefois, il leur arrive aussi de capituler. Des nouvelles sans rapport entre elles si ce n'est qu'elles offrent toutes un cocktail de comportements humains. Comme toujours, l'écriture est soignée, sensible, délicate. Les descriptions sont imagées. Les phrases sont courtes. Le rythme est soutenu, Le lecteur est parfois entraîné aux confins du fantastique et du merveilleux. "Très subtil et quelle originalité ! Et ce mélange de personnes et de styles réunis par hasard autour d'une même passion qui les conduit à l'extrême et pour cause ! Quelle chute !", a écrit Noëlle Fargier au sujet de "La folie de Marguerite". "Quel texte savoureux qui m'a vraiment réjouie. Une jolie vengeance bien amenée et on peut le comprendre : trop c'est trop à la fin. Tout en douceur, sans violence ni agressivité mais une glissante manière de "remettre quelqu'un à sa place". "Vengeance est un plat qui se mange froid"...Ici, c'est vraiment le cas et la chute nous ramène à la relativité de toutes choses ici-bas. En plus, c'est très imagé, c'est comme si la scène se déroulait sous nos yeux amusés. Bravissimo.", a écrit quant à elle Rolande Quivron à propos du "Parfum de Claudette".

09/2018

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Biographies

Lumière

Valérie Faidherbe est médecin. Dans son ouvrage « Lumière »,  elle témoigne de rencontres  qui l’ont profondément touchée  avec certains de ses patients, avec ceux dont on ne parle pas à la télévision ni dans les journaux, mais qui sont là tout autour de nous, dont nous faisons partie. Avec les vrais gens.

  L’auteur évoque aussi son cheminement personnel et professionnel, dans une société qu’elle a vu évoluer, et dont l’apparente rationalisation masque une déshumanisation toujours plus aveugle et implacable.

Face à ce constat, face aux difficultés de vivre et à la montée de la souffrance, ce livre est un message d’espoir, un plaidoyer pour l’humain, un cri pour tous ceux qui désespèrent. Pour une place, une dignité données à tous. Pour que chacun de nous ose son chemin propre, ose  aller vers la lumière. 

Ce livre allume la lumière sur des rencontres authentiques, sur le monde d’aujourd’hui : il propose d’aller, malgré la tentation de la noirceur, vers la lumière de l’espoir et de notre humanité.

 


 

«  Une radiographie, une chronique de notre époque » 

«  Téléchargé et lu d’une traite ! Inspirant et lumineux »

«  Ce livre est une petite merveille ! Je l’ai téléchargé sur kindle, lu une partie de la nuit, et je vais l’offrir ici et là autour de moi tant il est ressourçant ! »

«  Ce livre est plein de lumière ! Merci ! »

«  J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai vécu ces écrits. J’aime ce discours à deux voix, ces deux parcours qui n’en font qu’un, cette découverte d’ « une »  poussée par la découverte du multiple. J’aime ces temps de poésie, ces petits intermèdes qui permettent de souffler, de rythmer calmement. Que c’est beau !»

« Poussé par les mots enchanteurs de mon épouse, j’ai commencé à le lire, moi aussi….Je n’ai pas pu arrêter ! Même déçu qu’il ait une fin ! Ces textes sont évocateurs, pleins de sens, vivants »

« La narration du cheminement parallèle est parfaitement amenée, et donne un relief à l’histoire racontée. Livre dévoré ce dimanche, plein de sensibilité et d’humour, très attachant. C’est très beau »

12/2022

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Critique littéraire

Tragédies. Tome 6, 2e partie, Les Bacchantes, Edition bilingue français-grec ancien

"Dionysos, devenu dieu, comme Penthée refusait d'accepter ses mystères, rendit folles les soeurs de sa mère et les força à écarteler le corps de Penthée", tel est le résumé donné par Aristophane le grammairien d'une des pièces, avec Médée, les plus belles et les plus cruelles du répertoire antique. La scène se déroule à Thèbes, ville d'où, selon le mythe, serait originaire le dieu de l'extase et des mystères. Au soir de sa vie, Euripide livre au spectateur une réflexion profonde et complexe sur le théâtre lui-même, puisque Dionysos est le dieu de la tragédie et sur la religion : malheur à qui ne croit pas au dieu, il sera mis en charpie. Quelle est la leçon à tirer de ce mythe ? Est-ce la raison que les prêtres et leurs corréligionaires assassinent en la personne de Penthée ? Ou bien faut-il voir la punition d'un mécréant, et peut-être l'angoisse d'un homme vieillissant, et bien souvent accusé d'impiété ? Au lecteur de choisir face à ce chef-d'oeuvre de la littérature grecque et qui constitue en outre pour nous un précieux témoignage concernant les cultes dionysiaques.Notre édition des ouvres complètes d'Euripide a choisi d'isoler cette pièce en la présentant dans un volume à part. La notice introductive replace le texte dans l'ensemble de l'ouvre du poète en la situant lors du séjour d'Euripide en Macédoine, chez le tyran Archélaos. Le poète serait alors âgé de plus de 70 ans. La question de la religion, complexe pour celui que l'on surnomme volontiers le "Voltaire grec" est étudiée en détail, de même que les liens avec les autres poètes ayant raconté l'histoire de Dionysos, notamment Eschyle, auteur de deux tétralogies dionysiaques, aujourd'hui perdues, l'une sur Lycurgue et l'autre sur Penthée. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée brièvement, tandis que des notes accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi des fragments attribués aux Bacchantes ainsi que des fragments papyrologiques. Tome VI. 2ème partie.

01/1993

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Généralités médicales

Les maladies dans l'art antique

C'est avec un regard d'esthète et d'historien qu'on examine habituellement l'iconographie de l'Antiquité. Or cette immense documentation, qu'elle se veuille œuvre d'art (statuaire, terre cuite, peinture, gravure, etc.) ou bien objet de la vie quotidienne (monnaies, ex-voto, bibelots, etc.), nous fournit aussi, parfois à son insu, des informations précieuses sur les maladies, les blessures et les infirmités d'autrefois et sur la façon dont elles étaient perçues et vécues. Il fallait un regard de médecin maîtrisant les savoirs modernes et une approche d'historien pour reconnaître et interpréter le contenu pathologique des représentations antiques du corps humain. L'originalité de cet ouvrage, résultat de trente ans de recherches, réside dans l'examen médico-historique systématique d'un corpus couvrant près d'un millénaire et concernant les mondes grec, étrusque et romain ainsi que certains peuples périphériques (notamment les Gaulois, les Scythes et les Parthes). Le texte, scientifiquement rigoureux, est accessible au lecteur cultivé ne disposant pas de connaissances particulières en médecine ou en archéologie. Ainsi, grâce à la méthode de l'" iconodiagnostic ", l'histoire de l'art est éclairée par le savoir médical actuel, et l'histoire de la médecine se trouve enrichie par des renseignements nouveaux sur les pathocénoses antiques. Mirko D. Grmek et Danielle Gourevitch, directeurs d'études à l'Ecole pratique des hautes études, enseignent l'histoire de la médecine. Ils ont écrit ensemble plusieurs études sur l'Antiquité. Dans ce domaine, Grmek, médecin, a publié notamment Les Maladies à l'aube de la civilisation occidentale et Le Chaudron de Médée et Gourevitch, philologue, Le Triangle hippocratique et Le Mal d'être femme, La Femme et la médecine à Rome. PENSER LA MEDECINE. Si elle emprunte l'essentiel de son savoir aux sciences et aux techniques, la médecine se nourrit aussi du commerce des hommes, participe à l'élaboration des idées philosophiques et se trouve engagée dans les choix éthiques fondamentaux. Dans cette perspective, la collection Penser la médecine se propose de promouvoir des ouvrages originaux alliant l'étude des sources historiques à l'analyse sociologique et à la réflexion épistémologique.

11/1998

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 1, Chants 1 et 2, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "c'est celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant JC, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande ouvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'ouvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles. Les tomes I et II sont assortis de cartes, tandis que le tome II contient un complément d'introduction. Le tome III est en outre enrichi d'un Index nominum et d'un Index vocabulorum, et de notabilia varia.

01/1975

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Critique littéraire

Pierre Corneille, le héros et le roi. Stratégies d'héroïsation dans le théâtre cornélien

Ce livre veut montrer comment, en reconsidérant le théâtre de la violence tyrannique issu du XVIe siècle et le théâtre amoureux de la douceur pastorale, Corneille donne naissance à la figure du Héros qui fait l'originalité de son théâtre. Dans le cadre d'une dramaturgie dynamique à tendance épique, qui ouvre volontiers ses dénouements sur l'avenir historique, Corneille invente, pour la comédie puis pour la tragédie, un théâtre "politique", porteur d'un modèle de société qui lui sert de canevas et qui, sans âtre polémique ni "engagé" au sens moderne issu des lumières, agit de façon performative sur son public. D'où sa réputation (que soutient, tout en faisant masque, son magnifique génie rhétorique). Chez lui, la machine de l'Etat bien conçu ajuste l'un à l'autre un Héros coupable mais conquérant et un Prince libéré de ses passions, qui sait le mettre à son service par la promesse de son amnistie et d'un amour récompensé. Tel est, pour l'auteur du livre, le principe politique de la dramaturgie cornélienne, qui donne sens aux catastrophes tragiques de Médée répudiée ou de Suréna assassiné, comme aux dénouements heureux du Cid, d'Horace, de Cinna ou d'Agésilas. De la Querelle du Cid sur l'immoralité de son dénouement à la petite polémique sur le "sens" de Surina, dans les années 1990, la reconnaissance de sa pertinence structurelle ne semble cependant pas s'imposer aux "doctes". Est-ce parce qu'il ne relève pas du pur formalisme technique mais d'un imaginaire, sur lequel l'auteur normand ne s'explique guère ? Quoi qu'il en soit, l'univers cornélien exhibe dés les comédies ce lien héroïque négocié entre passions amoureuses et réalisme social, tandis que la suite des tragédies de la gémellité (Rodogune, Héraclius, Nicomède, Pertharite, etc.) propose, sur les bases du dédoublement des caractères politiques entre le Héros et le Roi, une version originale du théâtre de l'identité, différente de celle d'un Rotrou ou d'un Thomas Corneille. La carrière louis-quatorzienne du dramaturge reste également, en dépit d'un nouvel air du temps, profondément fidèle à cette problématique.

10/2010

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Policiers

Kirnoya la noire

Depuis des mois, la fin du monde est le sujet de conversation préféré. L'on s'interroge… l'on s'inquiète… L'idée m'est alors venue d'écrire quelques lignes sur une fin éventuelle, la fin des temps. Ceci me rappelle une histoire vraie que je m'en vais vous conter : j'avais huit ans, je dormais dans une chambre toute rose comme une bonbonnière. La maison de mes parents était posée à l'orée d'une forêt magnifique. Un matin, je m'éveille assise dans mon lit, mes avant-bras posés sur mes genoux, mes mains arrondies comme si elles emprisonnaient quelque chose. Maman entre dans la chambre : "Debout elaine, le déjeuner est prêt ! - Maman, j'avais cueilli un bouquet de fleurs pour offrir à ma maîtresse et je ne les ai plus !" Souriante, Maman me rassure : "Tu as rêvé ma chérie, allons vite !" J'avais effectivement rêvé mais ce rêve était si réel qu'il m'a amenée à la réflexion... "Maman, j'avais vraiment ce bouquet entre les mains, il était !! s'il n'est plus c'est parce que je suis éveillée ? - Bien sûr ! - Mais alors peut-être que le Bon Dieu dort en ce moment et que nous sommes son rêve… je suis dans son rêve mais je n'existe pas réellement ? lorsqu'Il va se réveiller, je n'existerai plus ? - Tu as trop d'imagination, ce n'est qu'un rêve et tu es bien là !" Pourtant ce rêve m'a poursuivie et me poursuit encore, c'est ce qui a fait que, très jeune, je me suis sentie attirée par tout « l'irrationnel ». Je cherchais l'explication de l'inexplicable ! J'ai étudié toutes les religions, anciennes et modernes, j'ai suivi ma religion avec ferveur et passion jusqu'à ce qu'elle ne m'apporte plus ce que j'attendais d'elle : la réalité ! Je sentais des mystères derrière les paraboles et j'ai voulu savoir, mais que sais-je en vérité après des années de recherche ? Pourtant j'ai gardé ma religion et mon amour pour le Divin... La philosophie m'a attirée. N'était-ce pas la porte qui menait vers d'autres réalités ? Je n'étais pourtant pas satisfaite. Il me manquait quelque chose mais je ne savais pas quoi lorsque j'ai rencontré l'ésotérisme. Pour autant Kirnoya la Noire est une pure fiction, j'ai joué à mixer des faits réels, la peste noire, les attentats, les viols avec les faits de mon imagination. Je tiens à dire que je ne suis ni voyante extralucide ni médium, et lorsque je ferme mes yeux, je ne vois que du noir ! ter : j'avais huit ans, je dormais dans une chambre toute rose comme une bonbonnière. La maison de mes parents était posée à l'orée d'une forêt magnifique. Un matin, je m'éveille assise dans mon lit, mes avant-bras posés sur mes genoux, mes mains arrondies comme si elles emprisonnaient quelque chose. Maman entre dans la chambre : "Debout elaine, le déjeuner est prêt ! - Maman, j'avais cueilli un bouquet de fleurs pour offrir à ma maîtresse et je ne les ai plus !" Souriante, Maman me rassure : "Tu as rêvé ma chérie, allons vite !" J'avais effectivement rêvé mais ce rêve était si réel qu'il m'a amenée à la réflexion... "Maman, j'avais vraiment ce bouquet entre les mains, il était !! s'il n'est plus c'est parce que je suis éveillée ? - Bien sûr ! - Mais alors peut-être que le Bon Dieu dort en ce moment et que nous sommes son rêve… je suis dans son rêve mais je n'existe pas réellement ? lorsqu'Il va se réveiller, je n'existerai plus ? - Tu as trop d'imagination, ce n'est qu'un rêve et tu es bien là !" Pourtant ce rêve m'a poursuivie et me poursuit encore, c'est ce qui a fait que, très jeune, je me suis sentie attirée par tout « l'irrationnel ». Je cherchais l'explication de l'inexplicable ! J'ai étudié toutes les religions, anciennes et modernes, j'ai suivi ma religion avec ferveur et passion jusqu'à ce qu'elle ne m'apporte plus ce que j'attendais d'elle : la réalité ! Je sentais des mystères derrière les paraboles et j'ai voulu savoir, mais que sais-je en vérité après des années de recherche ? Pourtant j'ai gardé ma religion et mon amour pour le Divin... La philosophie m'a attirée. N'était-ce pas la porte qui menait vers d'autres réalités ? Je n'étais pourtant pas satisfaite. Il me manquait quelque chose mais je ne savais pas quoi lorsque j'ai rencontré l'ésotérisme. Pour autant Kirnoya la Noire est une pure fiction, j'ai joué à mixer des faits réels, la peste noire, les attentats, les viols avec les faits de mon imagination. Je tiens à dire que je ne suis ni voyante extralucide ni médium, et lorsque je ferme mes yeux, je ne vois que du noir !

09/2012

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Musique, danse

Le passage des frontières. Ecrits sur la musique

Les Ecrits sur la musique de Kaija Saariaho rassemblent pour la première fois l’intégralité des articles, textes de circonstance et notices d’œuvres rédigés par la compositrice depuis le début de sa carrière. En couvrant trente années de recherche et de création musicales, ces textes apportent non seulement un nouveau regard sur la musique de Saariaho, mais également sur la création musicale des années 1980 à nos jours et sur l’évolution de la « musique spectrale » dans la lignée de Tristan Murail et Gérard Grisey. Il s’agit en outre, et là repose sans doute son intérêt majeur, d’un des très rares livres dévoilant le parcours d’une femme compositrice dans le monde de la musique contemporaine. D’un point de vue formel, le livre se compose de trois parties. Cœur de l’ouvrage, la première partie se subdivise en quatre chapitres (Le passage des frontières, Les spectres de l’Ircam, Entre sensible et intelligible et Composer au quotidien) et donne à lire dans un ordre chronologique strict l’ensemble des articles rédigés par Saariaho entre 1980 et 2008. On y découvre successivement les désirs et les motivations d’une jeune compositrice finlandaise, son exil en Allemagne puis en France, son émancipation et ses premiers succès, l’importance de l’Ircam dans le développement de son langage musical, ses différentes prises de position esthétiques, et finalement un regard rétrospectif porté sur son parcours, sa Finlande natale, sa pratique au quotidien et le rôle du compositeur aujourd’hui. Les deuxième et troisième parties consistent respectivement en un Journal des œuvres regroupant toutes les notices de concert rédigées par Saariaho et un ensemble de sources (chronologie, origines des textes, catalogue des œuvres, discographie complète et bibliographie). Ce livre est à la fois un outil incontournable pour le musicologue, mais également un guide pour l’écoute pouvant s’adresser à un lectorat plus large. La nature double des textes qu’il comprend rejoint le même horizon de réception, mêlant articles sur les techniques de composition et propos autobiographiques. Le parcours international de Kaija Saariaho l’ayant amenée à écrire dans plusieurs langues (français, finnois, anglais et allemand), notons enfin que la majeure partie de ces textes demeurent inédits en langue française et que ce livre est donc aussi le fruit d’un vaste travail de traduction.

06/2013

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Sciences politiques

Lettres contre la guerre

Peu après les attentats du 11 septembre 2001, la journaliste italienne Oriana Fallaci publie un article puis un livre intitulés La Rage et l'orgueil, dans lequel cette grande figure progressiste italienne s'en prend au monde musulman dans son ensemble. Les musulmans y sont comparés à de « nouveaux croisés » et les imams à des « guides spirituels du terrorisme » dont les mosquées « grouillent jusqu'à la nausée de terroristes ou d'aspirants terroristes ». Effondré par les outrances d'une femme dont la carrière de brillante intervieweuse l'avait amenée à dialoguer avec le Shah d'Iran, Willy Brandt, Lech Wa??sa, le colonel Kadhafi, Yasser Arafat, Indira Gandhi, à se débarrasser de son voile devant l'ayatollah Khomeini ou encore à faire admettre à Kissinger que la guerre du Vietnam s'était avérée « inutile », Tiziano Terzani s'attelle à la rédaction d'une réponse, qui va prendre la forme de lettres adressées à son petit-fils Novalis. Ces Lettres contre la guerre sont d'abord l'oeuvre d'un Occidental qui a passé près de la moitié de sa vie en Orient, sans jamais y perdre ses racines ni son cartésianisme. Mieux que quiconque en Europe, il a senti la nécessité du dialogue Nord-Sud et Est-Ouest, et l'absurdité non seulement de la guerre dite « contre le terrorisme » mais aussi de toutes les guerres menées sous les prétextes de « modernité » ou de « civilisation », et qui ne sont souvent que les cache-nez de l'avidité des hommes et de leur soif de pouvoir. Fidèle à sa méthode de grand baroudeur du journalisme, c'est depuis le Pakistan et l'Afghanistan que Terzani écrit la plus grande partie de ces lettres. Là, il comprend « le drame du monde musulman dans sa confrontation avec la modernité, le rôle de l'islam en tant qu'idéologie anti-mondialisation ». Ce texte est visionnaire à plus d'un titre. Au détour de chaque phrase, on y décèle les erreurs qui furent celles de l'Occident dans son rapport au monde musulman et plus largement à toutes les autres cultures, avant et après le 11 septembre 2001. Lettres contre la guerre, d'où émanent à la fois une colère sourde et un pacifisme de combat, est une contribution essentielle au débat géopolitique mondial et une pierre cruciale sur la voie de la paix des nations. Sa lecture, près de quinze ans après sa rédaction, n'a jamais été aussi nécessaire.

11/2015

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Poésie

Attendu que

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Béatrice Machet Titre original : WHEREAS ATTENDU QUE est une réponse, point par point, mot après mot, à la résolution du Congrès d'avril 2009 qui formulait les excuses du gouvernement américain aux Indiens, qualifiée bien crânement de "réconciliation historique" mais passée inaperçue... et restée lettre morte. Layli Long Soldier interroge ici jusqu'à l'inanité même de la notion d'excuses : s'il est primordial que l'Etat fédéral reconnaisse ses actes envers les tribus indiennes, la "réparation" ne dépend pas, n'a jamais dépendu de lui, les Indiens n'ont pas besoin de réconciliation, ils sont peuples souverains, ont lutté et continuent de lutter pour leurs droits. D'ailleurs, ces excuses sont adressées en anglais et il n'existe pas de mot en langue indienne pour "excuse" ou "désolé" , dit l'auteure... Et c'est bien la question de la langue qui est soulevée tout au long du livre : comment écrire dans la langue de l'occupant, parce que sa langue propre a été interdite, que de ce fait, "pauvre en langue" , ne lui reste plus qu'à "secouer la morte" . Comment vivre aujourd'hui, de tout son être, en tant qu'Indienne, femme, mère - comment "les mots précis [de la résolution] enclenchent les vitesses du poème en marche" . Le livre est construit en deux parties. D'abord les "préoccupations" , qui sont celles de Layli Long Soldier dans sa "langagitude" , poèmes du quotidien qui impliquent tout du corps, traversé par la terre, la lumière, où elle dit l'enfance, l'amour, la maternité ou l'absence, l'Histoire au présent d'un peuple colonisé. Dans la seconde partie, Layli Long Soldier, calquant la résolution officielle, énonce ses propres déclarations préliminaires (toutes introduites par "ATTENDU QUE" , citant et commentant régulièrement le texte original) et ses "résolutions" (le texte est ici intégralement repris mais de façon complètement détournée). Il en ressort une véritable dénonciation du texte de loi, ou précisément, comme le dit Layli Long Soldier, un "acte juridique à la première personne" . De façon incisive, littéralement frappante, la langue anglaise se retourne ainsi contre ce qu'elle représente par la force subversive de la poésie : "Attendu que met la table. La nappe. Les salières et les assiettes. [... ] je suis amenée à répondre, attendu que, j'ai appris à exister et ce sans votre formalité, salières, assiettes, nappe".

10/2020

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Santé, diététique, beauté

MEDITATIONS FONDAMENTALES ET AVANCEES POUR TRANSFORMER LES EMOTIONS NEGATIVES. Fusion des cinq éléments, 2ème édition 1991

La Fusion des Cinq Eléments constitue le premier niveau de méditation de la méthode taoïste, connue sous le nom de " Fusion des Cinq Energies de l'Univers ". Elle est le début de l'Alchimie Interne, un processus scientifique par lequel vous pouvez obtenir le contrôle de vos énergies intérieures, pour qu'ainsi une liaison puisse s'établir avec l'énorme Energie Universelle au-dessus du corps. Cette énergie est utile pour vous auto-guérir, pour poursuivre votre vie quotidienne, pour atteindre des buts spirituels. La méditation de la Fusion est le premier pas pour apprendre à contrôler la génération et l'écoulement des énergies émotionnelle, spirituelle et physique à l'intérieur de votre corps. La pratique vous apprend comment localiser et dissoudre les énergies négatives cachées dans votre corps. En utilisant la théorie taoïste des cinq éléments, vous réalisez une liaison entre les cinq organes sensoriels - yeux, langue, bouche, nez, oreilles - et les cinq émotions principales - colère, haine, inquiétude, tristesse et peur. L'émotion négative peut être contrôlée une fois qu'elle est identifiée avec l'organe qui l'emmagasine. Pas à pas, la méditation de la Fusion vous montre comment les émotions négatives sont éloignées des organes. Les émotions négatives ne sont ni supprimées, ni exprimées. Leur énergie négative est amenée à des endroits précis du corps, où elle est facilement neutralisée, purifiée et transformée en l'énergie positive originelle. Le grand secret de la cristallisation et du stockage de votre énergie positive originelle dans une perle est révélé pour la première fois dans la Formule alchimique de la Fusion. Cette perle est l'essence de votre énergie vitale, ou Chi. Elle est importante pour nourrir le corps physique, et plus tard le corps énergétique, l'âme. Dans la pratique plus avancée de la Fusion, votre corps énergétique devient très contrôlable et sa force peut être équilibrée, renforcée et développée pour se relier à l'essence de l'Energie Terrestre et de l'Energie des Etoiles. La pratique de la Fusion des Cinq Eléments est le premier pas essentiel vers un développement émotionnel et spirituel complet. A travers ce travail utile, étape par étape, le Maître Mantak Chia vous fait devenir une personne équilibrée émotionnellement, contrôlée et forte, tout en vous offrant la clé d'une existence immortelle.

01/1991

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Littérature anglo-saxonne

Les filles de la passion

Militante de l'IRA, emprisonnée pour meurtre et à son douzième jour de grève de la faim, Maggy s'interroge sur ce qui l'a amenée à commettre un attentat au nom d'une cause. Le manque de nourriture provoque des hallucinations - culinaires- et fait surgir des fragments de son existence : son enfance passée au Couvent des Filles de la Passion avec ses amies Rosheen et Dizzy, leurs vies coupées du monde, faites de restrictions qui pourtant ne les empêchera pas de rencontrer des hommes violents dès son plus jeune âge. Dés son retour en Irlande, après des études aux Etats-Unis, elle retrouve Rosheen mariée avec Sean, un membre de l'IRA qui la bat et qu'elle tente de quitter et Dizzy, qui organise des réunions clandestines dans l'appartement qu'elles partagent. Diz- zy, aux origines anglaises, dont l'élan patriotique est presque plus prononcé que celui des Irlandais eux-mêmes. Maggy est d'abord indifférente à cette effervescence politique mais son affection pour Dizzy (qu'elle avoue n'avoir pas toujours été platonique) et la recherche d'un sens à sa vie la poussent à s'engager dans les rangs de l'IRA. Lorsque Dizzy décide de commettre un attentat à la place de Sean, repéré par les forces britanniques, Maggy prend sa place. Dans sa cellule, elle ne sait plus très bien de quoi elle est coupable. Le bien et le mal se mélangent dans son esprit et il devient très difficile pour elle de distinguer les raisons qui l'ont poussée à commettre un crime. O'Faolain dresse un portrait subtil des tensions et enjeux provoqués par le conflit en Irlande en ex- plorant les sentiments et les émotions qui poussent à s'engager dans la lutte armée et le doute qui finit par s'immiscer : la violence peut-elle servir une cause ? Ce texte féministe, aussi singulier soit-il, résonne avec la radicalité qui traverse aujourd'hui notre société. Il s'inscrit par ailleurs dans la mouvance des auteurs et autrices irlandaises tels que Nuala O'Faolain (Prix Fémina étranger 2006), Roddy Doyle (Booker Prize), Edna O'Brian ou Claire Keegan, mais aussi dans le nouvel appétit des français pour la littérature irlandaise comme le montre les succès de Sally Rooney, Mag- gie O'Farrel, Emma Donughue ou Eimar McBride.

04/2023

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Récits de mer

Journal du citoyen Conseil, commandant La Pique. (1793-1801)

La frégate Fleur de Lys, lancée à Rochefort quelques années après sa grande soeur Hermione, connaîtra les méandres de la Charente, la rade d'Aix, effectuera des missions de reconnaissance le long des pertuis avant que n'éclatent les grands bouleversements de la Révolution. C'est là qu'elle changera de nom en devenant La Pique et scellera ainsi son destin à l'Histoire. Partant en avril 1794 pour les "isles du Vent", elle connaîtra son premier combat naval au large de la Guadeloupe en janvier de l'année suivante. Captive comme son capitaine, amenée en Angleterre, réparée pour servir à la flotte ennemie, elle prendra le nom de HMS Pique. Son capitaine, prisonnier pendant presque une année à Portsmouth, libéré, échangé, ne tardera pas à repartir vers la Guadeloupe, nommé chef de la force armée de l'île de Saint-Martin. En 1800, il est mis à la retraite, n'ayant pas été compris dans la réforme et la réorganisation de la Marine. Alors, pourquoi après tant de services rendus à la République, ce capitaine, servant au Commerce, nommé sur les vaisseaux de la République par la Convention Nationale, peut-il être oublié des hommes ? Il est certes difficilement identifiable par les chercheurs, son nom ayant été changé. De Daniel de Monconseil, il est passé à Demonconseil, puis à citoyen Conseil tout court, à l'époque du "tutoiement obligatoire". Quant à la frégate, son destin sera définitivement scellé sur les côtes françaises en juin 1798. La HMS Pique livrera un ultime combat contre la frégate La Seine et finira près de la côte, au lieu du Grouin du Cou, au large de La Tranche-sur-Mer. Attaquée, démâtée, échouée, brûlée et coulée... puis oubliée ! Sa renaissance, comme un pied-de-nez à l'histoire, sera le fruit de la découverte de son ancre par le club d'archéologie sous-marine local. Remontée du fond des eaux, nettoyée, elle est aujourd'hui honorée tout près de la plage de la Tranche. Depuis peu, à une courte distance, un canon miraculé de La Seine fait aussi face à la mer. Le capitaine Conseil n'a laissé ni journal de bord ni mémoires. C'est à partir de documents originaux inédits que l'auteur a retracé sa vie, d'homme, de marin, de serviteur de la République, et de celle de son navire, dans ce Journal.

06/2021

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Pédagogie

Penser et agir l'orientation au 21e siècle. De l'élève au citoyen engagé

Depuis plusieurs années, notre société est en plein bouleversement, dû, notamment, aux progrès technologiques, à l'évolution des modes d'organisation du travail, à la mondialisation de l'économie, à l'explosion démographique, mais également à cause des crises majeures qui touchent notre écosystème, telles que le réchauffement climatique, la pollution, la diminution de la biodiversité ou encore l'accroissement des inégalités socio-économiques entre individus. Dam ce cadre, nos vies et donc nos formations et nos carrières, se retrouvent dans une position que l'on pourrait qualifier d'instable, obligeant les individus à s'autoréguler et à construire eux-mêmes leurs propres projets personnels et professionnels. Ce monde inconstant et imprévisible, "liquide" pour reprendre le terme de Bauman, entraîne la nécessité de revoir nos actions d'aide à l'orientation en nous centrant, non plus sur le simple appariement individu/emploi, mais sur la construction de la personne, tout au long des, vie, au sein des réalités multiples qu'elle côtoie et dans lesquelles elle sera amenée à vivre. Nos actions d'aide à l'orientation, qu'elles se destinent aux plus jeunes, au sein de l'Ecole, ou aux adultes, déjà engages dans un métier ou en quête d'un avenir professionnel, doivent donc s'adapter à une grande variété de contextes tout en aidant les personnes à devenir acteurs et actrices de leur propre projet de vie qui donnera, selon Guichard un sens et une perspective à leur existence. Cet ouvrage présente, à travers un ensemble de textes scientifiques, les enjeux de l'Orientation en ce début de XXIe siècle : dans leur perspective sociétale, ils sont particulièrement réfléchis à travers le concept de Life Design qui cherche à rendre acteur l'Individu de notre monde post-moderne dans sa construction personnelle et professionnelle. L'Ecole, pensée comme un système qui permet de développer l'autonomie des élèves dans le cadre d'une oritentation tout au long de la vie, est examinée sous le prisme de l'Approche Orientante qui veut aider chaque jeune à mieux se connaître, à mieux appréhender le monde qui l'entoure et à construire progressivement un projet personnel et professionnel cohérent. Le Life Design et l'Approche orientante proposent un cadre de réflexion général de l'orientation au XXIe siècle, ainsi que des pistes et des méthodes d'intervention d'accompagnement destinées aux jeunes et aux adultes, dans et en dehors de l'Ecole, et visant à répondre aux défis sociétaux actuels et futurs.

02/2019

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Littérature française

Un jour, Aliénor m'a dit

Deux femmes, deux époques, une rencontre... Quand les parcours d'Aurélia - une femme d'aujourd'hui - et d'Aliénor d'Aquitaine se télescopent, c'est une belle histoire de solidarité féminine qui se noue au-delà du temps. Un roman de développement personnel qui explore le Féminin sacré, pour reprendre le pouvoir sur sa vie et prendre sa place de femme en toute légitimité. Aurélia, 38 ans, grande passionnée d'histoire du Moyen-âge, est journaliste reporter d'investigation pour la société de production de son mari. Entre son boulot prenant, son couple qui bat de l'aile, et ses enfants en bas âge qu'elle n'a pas le temps de voir, Aurélia est dépassée par ce quotidien stressant, en marge d'elle-même et incapable de se poser pour envisager une autre vie... Mais un étrange concours de circonstances va changer le cours de son existence. Envoyée en mission à Bordeaux pour enquêter sur les pratiques douteuses d'une société high-tech, elle se retrouve confrontée avec violence au pdg de cette société qui menace la sécurité de ses enfants si elle insiste trop. Encore sous le choc, Aurélia se réfugie alors aux toilettes pour déverser sa rage quand elle se retrouve nez à nez avec... Aliénor d'Aquitaine ! Son héroïne historique en personne, celle dont elle se passionne pour le parcours depuis toujours... Aliénor lui confie qu'elle est assignée à résidence depuis quinze ans par son propre époux Henri II, alors Roi d'Angleterre, pour avoir tenté de remonter leur fils contre lui. Depuis sa captivité, elle s'amuse, au cours de grandes méditations, à défier l'espace-temps à la recherche d'une solution pour pacifier les liens avec son époux. Elle passe ainsi avec aisance de l'an de grâce 1185 à l'année 2019, persuadée d'avoir été amenée à Aurélia pour de bonnes raisons. De confidences en révélations, les deux femmes vont apprendre chacune à mieux se connaître en confrontant leurs parcours respectifs, jusqu'à sceller un pacte : Aliénor initie Aurélia aux fondements du Féminin sacré (qu'elle tient de son oncle Raymond d'Aquitaine) pour l'aider à redevenir maîtresse de sa vie, en échange de quelques conseils pour changer son rapport au Roi et recouvrer sa liberté. Petit à petit, Aurélia se réapproprie son pouvoir personnel et sa parfaite autonomie, retrouve des rapports plus harmonieux et s'autorise enfin à être qui elle est pour mener une vie en accord avec ses désirs profonds.

06/2019

ActuaLitté

Esthétique

Libre cours. A l'épreuve de l'oisiveté

Par son originalité et la simplicité apparente de son style alerte Marion Milner occupe une place à part dans le panthéon de la pensée psychanalytique. Sa réflexion sur la créativité dans la séance comme à l'extérieur de ce cadre sont une source constante de renouvellement pour la réflexion. Sa perspective s'inscrit dans le sillon tracé par Winnicott : il s'agit pour elle de souligner les mouvements susceptibles de favoriser l'authenticité d'un sujet - en s'affranchissant de la pression que peuvent exercer sur lui ceux qu'il aime ou qu'il redoute. Dans ce livre, la réflexion emprunte le chemin de l'analyse des états d'âme qui accompagnent les variations du quotidien dans les situations les moins bien balisées. C'est ainsi que l'auteur est amenée à poser la question de la vacance : que faire de son temps libre ? Si l'on a des certitudes sur le monde, une telle interrogation disparait. Mais si l'on est moins affirmatif, plus conscient de l'identité des autres que de la sienne propre, le problème devient réel. Le risque de vivre par raccroc, à la remorque de l'autre, de ses désirs et de son bien être, s'accroit. En l'occurrence, malgré leur émancipation, la question reste cruciale pour bien des femmes. Faisant recours à une méthode tient de l'enquête, de la psychanalyse et de l'observation de soi, l'auteur, qui a mené constamment une double activité de peintre et de psychanalyste, s'efforce de recenser et d'analyser les mouvements intimes de la vie quotidienne pour parvenir à cerner ce qui nous rend créatif et peut arracher notre pensée aux ornières du conformisme, de la routine et de la complaisance. Pour y parvenir, Marion Milner part de l'analyse de son journal intime. Elle en reprend les notations cursives pour en souligner certains aspects imprévus et profonds. Au demeurant, lorsque certaines de ses pensées sont consacrées aux jours les plus noirs de la décennie précédant la seconde guerre mondiale, elles offrent une ressaisie remarquable de l'écho intérieur de la montée des fascismes en Europe. Libre cours rappelle alors les plus belles pages du Monde d'hier de Stefan Zweig. A ce titre, comme le souhaite l'auteur, le livre permet "à toute personne ordinaire de prendre conscience de certains des processus à l'oeuvre à l'intérieur d'elle-même". Et de ce qu'il en advient en temps de crise.

07/2023