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Russie

Le grand-duc Nicolas, tsar ou régent ? Le généralissime russe de 1914 face à son neveu et à la révolution

Le grand-duc Nicolas Nicolaievitch (1856-1929) méritait une biographie française à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale. Héritier d'une lignée prestigieuse, son père avait été un héros de la guerre russo-ottomane de 1877, et lui-même était l'oncle et mentor en cavalerie de Nicolas II. En 1914-1915, il était à la tête de l'armée russe.

Grand admirateur de la France, il entretenait des relations étroites avec le président Poincaré et le général Joffre. Grâce à lui, l'armée russe a envahi la Prusse orientale et la Galicie en 1914, évitant une catastrophe majeure pour la France. Sa puissante influence l'a amené à obtenir la première Constitution russe du tsar en 1905.

Bien qu'il ait mis en garde le tsar contre Raspoutine, c'est lui qui l'avait introduit. Les échecs militaires de 1915 lui ont coûté son rôle, mais sa popularité persistait. Malgré l'envie du tsar, il a été déployé dans le Caucase où il a vaincu les forces turques avec équité. Bien que pressenti pour être "Nicolas III", il a choisi l'exil en Crimée pour éviter les bolcheviks.

Plus tard, il a trouvé refuge en Italie grâce au roi, avant de s'établir en France où il a guidé l'émigration russe. Avec le soutien de figures russes éminentes, il est décédé en portant le poids de la détresse de son peuple. Sa tombe a été initialement placée à Cannes avant d'être transférée à Moscou en 2015. Salué comme un héros national, le grand-duc Nicolas a reçu un hommage d'Ivan Bounine, lauréat du prix Nobel de littérature en 1933.

12/2018

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Cinéma

Mémoires d'un enfant du cinéma. Les années Première

Marc Esposito raconte ses "années Première", de 1976 à 1986, soit les dix premières années mythiques du célèbre magazine de cinéma. Une cavalcade pleine de vie, d'éclats de rire, de passion, au coeur d'une décennie flamboyante. Il a grandi avec l'amour du cinéma chevillé au corps et voilà plus de 40 ans qu'il travaille "dans le cinéma', d'abord comme journaliste, puis comme cinéaste. La période la plus intense, la plus animée de sa vie est celle qu'il a vécue à la tête de Première, qu'il a porté vers le succès quand il était âgé d'à peine 30 ans. Ce magazine, pionnier du genre, qui s'adressait à un public de fans jeunes, curieux, passionnés, libres de tout esprit de chapelle et de tout préjugé, a bouleversé le monde de la cinéphilie. Marc Esposito raconte cette fougueuse aventure, unique en son genre, et toutes les rencontres, toutes les amitiés, tous les élans amoureux, qui l'ont marquée. La plupart des stars de l'époque se bousculent dans les pages de ce livre, au faîte de leur gloire, dans l'éclat de leur jeunesse, incroyablement vivantes et vraies. Des villas du Festival de Cannes aux plateaux de tournage, on découvrira Depardieu, Dewaere, Adjani, Deneuve, Romy Schneider, Ventura, Montand, Belmondo, et les plus grands cinéastes de cette époque : Sautet, Blier, Pialat... Tous apparaissent ici comme on ne les a jamais vus. Marc Esposito a toujours porté un regard singulier sur le cinéma, aussi rétif aux diktats de la bien-pensante cinéphile qu'à ceux du box-office. Ce livre audacieux et rock'n'roll, tour à tour drôle et touchant, participe du même esprit.

05/2019

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Littérature française

Déposer les larmes

" Déposer les larmes ", plus qu'un titre, plus qu'un roman, un cri, certes étouffé mais tout droit sorti du coeur de Lou Malaval. Dans cet ouvrage, elle raconte la détresse dans laquelle elle, son mari, ses enfants, sa famille ont été plongés à la suite d'une décision de leur fille ainée à fuir la maison sous l'emprise d'une dangereuse manipulatrice. Mais elle ne veut pas que ce cri reste un cri aux abois, mais qu'il soit un appel, qu'il trouve un écho, une résonnance et puisse servir d'alarme à tous les parents dans la même situation que celle qu'ils ont connue. Lou Malaval est une maman dont l'extrême souffrance qu'elle a endurée a fait d'elle un auteur, un écrivain...sa solution, sa thérapie fut de déposer ses larmes sur le papier qui au fur et à mesure les a séchées. En revanche, elle tient à ce que ses confidences ne soient pas de vaines lamentations mais un vrai témoignage des épreuves qu'un jeune adulte peut faire subir à son entourage. La maltraitance est hélas plurilatérale. Ni exclusive, ni sexiste, ni spécifique, elle peut, un jour ou l'autre, concerner tout le monde, parents comme enfants. Le bruit que fait le déchirement de son âme ne peut qu'être entendu. Lou trouvera peut-être l'apaisement... Le talent littéraire n'est pas toujours de faire rêver ou de tromper la réalité en nous en éloignant mais au contraire la dévoiler sans la trahir, ni la falsifier. Lou Malaval fait partie désormais de ces auteurs qui interpellent, alertent et rendent utiles leurs propres expériences.

09/2018

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Sciences

Servitudes virtuelles

Nous ne vivons plus dans les fers. Pourtant, nous le constatons, nous ne sommes pas vraiment libres ; nous nous prenons de plus en plus souvent aux rets du numérique dont nous devenons captifs. Les flux de données - textes, images, sons - qui attestent, trahissent, influencent nos vies affectives, personnelles et professionnelles, sont manipulés à notre insu par les techniques de l'intelligence artificielle. Il en résulte une évolution majeure de la condition humaine, qui rend nécessaire et urgente une réflexion sur les conséquences politiques, sociales et même morales des technologies de l'information et de la communication. Cet essai vif, original et engagé vise à faire le point sur ces questions. Passant au crible la vulgate "éthique" usuelle, Jean-Gabriel Ganascia en dévoile les limites. Car, pour louables que nous apparaissent les principes invoqués, les avis rendus par les comités de régulation n'aboutissent le plus souvent qu'à des recommandations vaines qui nous laissent impuissants face au monde qui se fait jour sous nos yeux ; pire, elles font souvent écho à des craintes caduques, tout en éludant les risques patents. Nous invitant à ne pas nous reposer sur des doctrines morales convenues, l'auteur nous offre un marteau pour heurter les principes éthiques qui les fondent, les écouter résonner et entendre leur plénitude, ou leur éventuelle vacuité. Jean-Gabriel Ganascia est professeur à Sorbonne Université, où il mène des recherches sur l'intelligence artificielle au LIP6. Il a présidé le Comité d'éthique du CNRS et a déjà publié divers ouvrages au Seuil, dont le précurseur L'Ame machine (1990) et Le Mythe de la Singularité (2017), qui a connu un réel succès et reçu le prix Roberval.

03/2022

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Ouvrages généraux

Genèse du Kurdistan. Les Kurdes dans l'Orient mamelouk et mongol (1250-1340)

Au mitan du XIIIe siècle la dynastie ayyoubide quittait le pouvoir en Egypte et bientôt en Syrie. Le sultanat de Saladin avait été caractérisé par une forte présence kurde à la fois au sein des armées du royaume et dans les plus hautes fonctions civiles politiques et judiciaires. Sa chute au profit d'un groupe de militaires turcs d'origine servile, les Mamelouks, entraîna la marginalisation progressive des émirs et des notables kurdes. L'influence des Kurdes au sein de l'Etat mamelouk naissant fut bien réelle, mais au fur et à mesure qu'elle s'éteignait, elle se muait en une faible capacité de nuisance menant à de vaines conjurations. Les Kurdes n'eurent plus qu'une place politique périphérique dans l'Egypte et la Syrie du début du XIVe siècle. Que devenait alors la asabiyya kurde ("l'esprit de corps") qui avait soutenu la dynastie ayyoubide ? La phase historique qui s'ouvrait marquait les débuts d'une reconfiguration de la place des Kurdes au Levant ainsi qu'aux marges des Empires, au Kurdistan. L'ouvrage a donc pour ambition l'étude du processus pluriel de construction d'un territoire des Kurdes entre Anatolie et plateau iranien. Des tribus belliqueuses ancraient leur histoire dans les montagnes de ce lieu-refuge. Elles y établissaient l'ordre intra et intertribal, matrice de leur autonomie. Les grands Etats du Moyen-Orient (Mamelouks et Ilkhanides mongols), quant à eux, entérinaient cet édifice et contribuaient de manière décisive aux transformations spatiales, par le pouvoir de nommer les lieux et de coopter les hommes. La convergence paradoxale de leurs politiques impériales rivales s'impose comme le facteur crucial d'une autochtonisation des Kurdes.

03/2021

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XIXe siècle

Le cri d'une mère

Khérima, une quarteronne, alors qu'elle n'était qu'une jeune adolescente, fut achetée par le riche propriétaire d'une plantation de coton. Elle en devint très vite amoureuse et de cet amour impossible naquit un petit garçon, qui lui fut arraché le jour même de sa naissance. Quelques années plus tard, cet enfant fut vendu à un diplomate pour distraire ses petites jumelles. Il connut une vie paisible et fit des études de sciences politiques à l'université de Cincinnati. Le cri du coeur d'une mère est le cri le plus fort, le plus puissant des cris qui puissent exister. Khérima mit toutes les chances de son côté pour retrouver cet enfant et à force de volonté, de courage et de sacrifices parvint à retrouver sa trace. Il est alors un jeune homme de 24 ans promis à un bel avenir. Il travaillera d'arrache-pied sur ce projet de loi pour l'abolition de l'esclavage de ses frères de couleur, et après de nombreuses années d'efforts, il y parvient. La loi du 27 avril 1848 donne la liberté à des millions de gens qui ont tout fait pour mériter cette liberté qui leur était si chère. Aujourd'hui, il existe une autre forme d'esclavage, on estime que plus de 200 millions, d'enfants et des millions d'adultes sont exploités dans le monde entier, soit pour rembourser une dette ou pour permettre à leurs parents de survivre. Ces enfants travaillent dans les mines, ou sont employés dans les champs, de cannes à sucre. La question de l'esclavage n'est pas résolue.

01/2022

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Romans policiers

Marche à côté de moi

Cela fait dix ans maintenant que j'ai quitté le centre de rééducation. J'ai compris que je ne marcherai plus. Ca ne se fait pas d'un claquement de doigts ! D'ailleurs ma femme m'en a voulu. Elle m'a reproché de jeter l'éponge en jetant les cannes. Je n'en pouvais plus. Des années de séances de kiné pour quel résultat ? Quelques mètres difficilement effectués. Je hais mon fauteuil mais je l'ai accepté. Il m'offre l'autonomie. L'autonomie d'aller partout ou presque. C'est l'une des leçons que j'ai apprises : pouvoir être autonome est le plus important. Je n'ai besoin de personne pour les tâches essentielles. Je conduis, je travaille et j'ai toute ma tête, enfin presque. Marche à côté de moi est l'histoire d'une rédemption teintée de résilience. Le destin de Patrick Mas a progressivement dérapé et l'animateur de France Bleu Roussillon s'est retrouvé sous le joug d'une incapacité à marcher. A peine venait-il de se relever d'une leucémie qui engageait son pronostic vital que le fauteuil roulant est entré dans sa vie par effraction. Nietzsche écrivait : " Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante ". Le lecteur prend un plaisir fou à s'émouvoir, à rire, à pleurer à la lecture de ce récit aux émanations humoristiques des textes de Jean Teulé ou autres scénarios de Woody Allen. Patrick Mas touche profondément le coeur du lecteur parce qu'il raconte aussi comment son handicap le ramène à l'essentiel : l'amour.

04/2023

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Esotérisme

Cathares

Ils rejetaient les dogmes et les sacrements de l'Eglise romaine, ils prônaient le retour à la pureté évangélique... " Ils ", ce sont les cathares, les " purs ", ou " albigeois ". Ayant su cristalliser autour de lui les nombreuses poussées et interrogations spirituelles de son temps, en proie à une angoisse existentielle et à une volonté d'approfondissement intellectuel de la foi, le catharisme apparut au Me siècle, paradoxalement sur cette voluptueuse terre languedocienne des comtes de Toulouse où s'épanouissaient l'amour courtois, l'art du " bien vivre " et la science des troubadours. Dualisme radical, puisé aux " hérésies " antiques et médiévales, le mouvement cathare développa une doctrine aux valeurs fortes et à l'éthique ascétique, dont l'expansion religieuse, intellectuelle, sociale et territoriale fut d'une telle ampleur qu'elle devint rapidement une rivale sérieuse au regard de l'Eglise de Rome et un élément dangereux pour l'unité de la Chrétienté. Après une phase pacifique de vaines prédications, la reconquête du peuple par la persuasion spirituelle, Rome opta finalement pour la force, déclenchant ainsi sur le " Pays cathare " une reconquête sanglante aux allures de " guerre sainte ". Le terme de ce drame interchrétien fut la reddition de Montségur (1244), puis de Quéribus (1255), et le rattachement du Languedoc au royaume de France. Ni catharophile, ni catharophobe, ce B. A-BA des cathares offre une synthèse aussi exhaustive et précise que possible sur le sujet. Le lecteur y trouvera les origines du catharisme, la doctrine et la société cathares, la reconquête pacifique, puis guerrière, et, enfin, l'agonie et la fin du mouvement cathare. Une chronologie, une bibliographie et des annexes viennent utilement compléter ce volume.

06/2002

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Antiquité

L'Aigle et le lion tome 3. L’envol de l’aigle

216 av. J. -C. : lors de la bataille de Cannes, une des plus grandes de l'Antiquité, Hannibal écrase l'armée romaine. Mais Rome résiste et la guerre s'éternise en Italie. Elle est ponctuée par des combats acharnés, dont le spectaculaire siège de Syracuse, qui, ralliée à Carthage, tient tête aux Romains grâce aux prouesses du génial Archimède. En Espagne, les frères Scipion l'emportent lentement sur les troupes carthaginoises commandées par les frères d'Hannibal. La mort au combat des deux généraux romains remet tout en cause. Rome confie alors la lourde charge de prendre leur suite au jeune Publius Scipion : c'est le début d'un destin exceptionnel qui va le hisser à la hauteur de son irréductible adversaire, Hannibal. Au terme de treize années d'un conflit qui embrase progressivement tout le bassin méditerranéen, Carthage, vaincue sur son propre territoire par Scipion, doit rappeler Hannibal pour conduire la lutte. Que retrouve celui-ci dans sa cité, sur laquelle règnent des adversaires qui l'ont ignoré alors qu'il menait en Italie une campagne difficile et souvent brillante ? Quels destins se nouent pour Manara, son amour de jeunesse, et Sophonisbe, née de leurs amours d'une nuit ? Et quelles pensées agitent Scipion (futur Scipion l'Africain) et Hannibal, qu'une mutuelle estime rapproche, à la veille de leur confrontation finale ? Troisième volet de la tétralogie historique L'Aigle et le Lion, l'envol de l'aigle conte les années qui ont vu le destin de la deuxième guerre punique basculer en faveur de Rome (218-202), nouant ainsi le sort du monde occidental.

01/2022

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Histoire ancienne

Carthage. Histoire d'une métropole méditerranéenne

"Quel champ de bataille nous laissons là aux Carthaginois et aux Romains", s'exclame Pyrrhus au moment de quitter l'Italie en 275 av J-C. Effectivement, la Méditerranée occidentale va être le centre de l'affrontement, décliné en trois actes, entre Carthage et Rome. Mais les guerres puniques apparaissent surtout comme l'aboutissement logique des deux siècles qui voient s'affirmer la prééminence des deux grandes puissances, au détriment des forces grecques déclinantes. Carthage est très tôt menacée par des prétentions d'ordre impérialiste, qu'elles émanent d'Athènes ou d'Alexandre le Grand. Dès la fin du IVe s av J-C, la cité africaine accélère sa politique de profondes réformes pour y faire face. Au siècle suivant, la coexistence qui prévaut jusqu'alors entre Carthage et Rome ne résiste pas au glissement des conquêtes romaines vers le sud de l'Italie et à l'enjeu sicilien. Le danger ouvre la voie à une alliance politique et militaire avec la sphère grecque. Et c'est aux Barcides, Amilcar puis Hannibal, qu'échoit la tentative de convertir l'aide logistique grecque en une véritable alliance politique et militaire contre l'Urbs. De par ses engagements spectaculaires, notamment les batailles de Cannes et Zama, l'étendue de ses théâtres d'opération, les innovations militaires, l'envergure personnelle de ses principaux protagonistes et ses conséquences durables, les guerres puniques marquent un tournant majeur dans l'histoire antique du pourtour méditerranéen. En les réinsérant dans l'histoire de la cité du Ve au IIe siècle av J-C, Khaled Melliti donne à comprendre la vitalité comme les errements d'une puissance unique et fascinante.

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Sciences historiques

La ville des bourgeois. Elites et société urbaine à Bâle dans la deuxième moitié du XIXe siècle

La compréhension du monde urbain résulte à la fois des formes spatiales et des manières de vivre le ville. Vanne de Recherches Associee au CNRS, Cultures, Arts et Sociefet des Mlles européennes, associe des historiens, des historiens de l'Art et des architectes. Elle se propose de promouvoir du Moyen Age à nos jours les recherches d'histoire urbaine européenne et de les publier dans la collection VILLES Le présent ouvrage recouvre une double histoire, celle de la ville de Bâle à l'époque de sa plus grande mutation et celle de son élite bourgeoise. Sans négliger l'économie qui fonde l'hégémonie sociale de la bourgeoisie, l'auteur souligne comment les codes symboliques et les pratiques non économiques ont joué un rôle déterminant dans l'enchevêtrement des liens familiaux et sociaux au sein de l'élite urbaine "praticienne". En se fondant sur l'exemple d'un banquier, Rudolph Brüderlin, nouveau venu au sein de la bourgeoisie, l'auteur analyse la manière dont les conditions économiques, les structures symboliques et les représentations contribuent à l'émergence d'un "grand bourgeois". L'étude des nombreux discours tenus par les bourgeois de Bâle, en particulier lors des mises en scène destinées à montrer l'histoire officielle de la ville, révèle des traits opposés aux clichés traditionnellement attachés au statut de bourgeois. La fascination pour les seigneurs nobles et pour la guerre, y compris dans sa dimension sanguinaire, l'emporte, et de beaucoup, sur les valeurs du libéralisme et de l'Etat de droit.

09/1998

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Droit

Le Brevet Européen à Effet Unitaire

La globalisation de l'économie génère des contraintes et des dé-fis à gérer pour la PME Innovante, notamment la complexification de la protection et la défense des Droits de Propriété Intellectuelle. Contrairement aux grandes entreprises disposant des moyens logistiques, humains et financiers lui permettant de s'adapter aux contraintes de l'internationalisation des échanges, les PME Inno-vantes disposent généralement des moyens plus limités. Le "paquet brevet" , fruit d'un processus législatif européen de quatre décennies voit le jour à la suite des règlements UE N°1257/20121 et N° 1260/20122 entrés en vigueur le 20/01/2013, ainsi que de l'accord sur la Juridiction Unifiée des Brevets signé le 19 février 2013. Ce paquet comprend un système de protection par "brevet européen à effet unitaire" , un régime linguistique, ainsi qu'un "système européen unifié de règlement des litiges" en matière de brevets. Face à une demande pressante de solutions de protection adaptées aux PME Innovantes, le "paquet brevet" serait-il une réponse adéquate ? Quelles sont les conséquences de l'effet unitaire d'un brevet européen sur la défense des droits d'une PME Innovante ? Quel est le chemin critique de protection par rapport aux voies préexistantes que sont : les voies nationales, le brevet européen classique, le Patent Coopération Treaty (PCT) ? Enfin et dans ce contexte, quels modes de résolution de conflits privilégier parmi ceux que sont le procès, la médiation, l'arbitrage, et quels paramètres pourraient guider ce choix ? Cette série de questions pertinentes trouvent des réponses dans cet ouvrage au travers d'une analyse détaillée illustrée par des études de cas et des scénarios, offrant ainsi aux dirigeants de PME ou responsables propriété intellectuelle, des éléments d'aide à la prise de décisions. L'ouvrage s'adresse à toute PME Innovante orientée vers l'export et par conséquent, concernée par la protection internationale par le brevet.

01/2014

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Critique littéraire

Iliade. Tome 1, Chants 1 à 6, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

09/1998

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Religion

Jésus vu par un musulman

"Mon rôle est avant tout, chaque fois que j'ai l'occasion de rencontrer un croyant - qu'il s'agisse de mon frère chrétien, de mon frère judaïste, de mon frère bouddhiste, ou de mon frère des religions traditionnelles - de me mettre à son écoute. Il est temps, je crois, d'oublier nos divergences pour découvrir ce que nous avons de commun et essayer de bâtir, à partir de là, ce qui pourrait être la société religieuse de demain." "Mais attention! Il ne s'agit pas, dans mon esprit, de syncrétisme ou d'une sorte de vague mélange, qui serait d'ailleurs inopérant. Chacun doit rester pleinement lui-même et accéder à Dieu en suivant sa propre voie, porteuse d'énergies spirituelles spécifiques [ ... ]. Les hommes de Dieu ne devraient-ils pas s'entendre et se soutenir, au lieu de perdre leur temps et leur énergie en de vaines querelles qui, de toute façon, ne seront jamais résolues ?" "Il n'y a, dit-on, qu'un seul sommet en haut de la montagne, mais les chemins pour y parvenir peuvent être variés." Ces grands principes d'Amadou Hampâté Bâ ont guidé la rédaction du présent ouvrage, qui reproduit d'abord une conférence donnée à Niamey, en 1975, devant la "Commission épiscopale des relations avec l'Islam". L'auteur y rappelle - on ne le sait pas toujours - la place éminente occupée par " Jésus fils de Marie " dans la révélation coranique et dans la vénération des musulmans. Puis le texte d'une deuxième conférence établit un parallèle étonnant entre le Pater chrétien et la Fatiha musulmane. Enfin, en postface, des propos d'Hampâté Bâ sur le dialogue religieux illustrent l'enseignement de cet homme imprégné de tolérance, convaincu de l'importance du respect mutuel et de l'écoute d'autrui. Un ouvrage de fraternité, aujourd'hui plus que jamais nécessaire.

06/1996

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Religion

Entretiens de Lin-tsi

Première traduction mondiale d'un recueil d'entretiens et de sermons de l'un des plus célèbres maîtres du Tch'an (Zen) vers la fin de son âge d'or en Chine, à l'époque des T'ang. Lin-tsi (prononciation japonaise : Rinzai) disciple de Houang-po, est le fondateur de la branche la plus radicale de l'école ; celle qui devait mettre en pratique l'usage des koung-an (japonais : Koan). Cette école fleurit encore aujourd'hui au Japon où elle compte beaucoup de monastères. Dans un style direct, inimitable et très vert, qu'à su rendre en français le grand sinologue Paul Demiéville, nous avons enfin dans son expression la plus forte, son accent le plus humain et sa portée la plus large, la révélation complète d'un enseignement spirituel absolument unique en son genre. Il apprend à nous délivrer de la lettre et à chercher la vérité en nous-même en dégageant l'homme vrai, l'homme vivant des vaines spéculations et des recherches érudites. " Simplifiez-vous, détendez-vous, lâchez prise ", voilà les thèmes essentiels de cette doctrine sans système qui allait se propager comme une traînée de poudre dans tout l'Extrême-Orient... et tant séduire aujourd'hui un Occident fatigué par des siècles de ratiocinations. Par ses nombreux commentaires, M. Paul Demiéville nous fournit, de surcroît, des détails inédits sur le Tch'an, cette forme du bouddhisme qui nous en présence avec ce dont nous n'avons plus la moindre idée ! Le vécu, dans son expression immédiate, ou quelque chose de tel, que le penser, entièrement libéré de toute détermination, ne peut plus être du ressort d'aucune philosophie, ni d'aucune théologie. En somme, une praxis dans son fondement le plus naturel et le plus absolu.

05/2004

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Animaux, nature

Crin-Blanc ou L'invention de la Camargue. L'oeuvre de Denys Colomb de Daunant

Denys Colomb de Daunant (Nîmes 1922-2006) est un écrivain, poète, photographe, cinéaste et manadier connu pour être l'inspirateur et le coscénariste du film Crin-Blanc (1952) réalisé par Albert Lamorisse. En immortalisant Crin-Blanc, il donna à la Camargue son identité : celle d'un territoire de nature sauvage où des troupeaux de petits chevaux blancs vivent en liberté dans d'immenses étendues salées. Mais l'image de Crin-Blanc va plus loin encore : elle incarne pour des millions de cavaliers de loisir la figure du cheval-ami, qui marque la mutation de l'équitation au tournant des années 1960. Ce passage du cheval-outil, employé dans les champs, le transport ou la guerre, au cheval-ami, compagnon unique de chevauchées fabuleuses, est symbolisé par le succès immense du film Crin-Blanc dans le monde entier, après sa reconnaissance par le Festival de Cannes en 1953 (Grand Prix du court métrage, prix Jean-Vigo), considéré par le New York Times en 2007 comme l'un des meilleurs films pour enfants de tous les temps. Crin-Blanc fut tourné à Cacharel, le mas de Denys Colomb de Daunant, au milieu des étangs de Camargue, avec ses chevaux et ses gardians. Premier à créer un hôtel pour cavaliers dans cette terre mythique, Denys Colomb de Daunant déplorait que le cheval de club soit enfermé dans le cadre du manège et voulait rendre aux cavaliers la possibilité de galoper en pleine nature. Grâce aux archives familiales, et en particulier à l'important fonds photographique laissé par Denys Colomb de Daunant, le livre retrace le parcours de ce personnage original et libre, et nous montre à quel point son héritage est déterminant dans la fabrication de la Camargue comme terre de liberté.

07/2016

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 1 : Toscane

" C'est un beau roman c'est une belle histoire... ", avec de l'émotion, de la douleur, de la mélancolie, de la tristesse de l'humour et une immense joie de vivre. " Un verre de rosé très clair très frais " est l'histoire de rencontres improbables, de destins inattendus et d'une intense amitié où se mêlent les sentiments les plus vrais avec des personnages des plus fragiles aux plus forts. Toscane et Vincent, avec autour d'eux Céline, Sylvie, Sébastien, Mathilde, François, Henri, Julien, Sofia di Fa, Thomas, Alexandre le Doyen, sans oublier petit Louis, nous entraînent dans une romance amicale élégante avec larmes et sourires. Le hasard des rencontres succède aux rendez-vous manqués et la valse hésitation s'accompagne de non-dit, de vérités douloureuses et parfois heureuses... Ecrit comme un scénario en quatre volumes, Un verre de rosé très clair très frais nous emmène de la Romieu, à Toulouse en passant par Paris, Londres, Taormine, Lavernose, Baqueira, Cannes, Cormeilles et Hendaye. Rythmées par des dialogues riches en humour et sensibilité, les scènes nous conduisent crescendo sur le chemin de l'amitié où parfois l'amour s'invite au grès " des choses de la vie ". Aude ERMET est née à Toulouse dans les années soixante. C'est dans cette ville qu'elle a grandi, obtenu son baccalauréat, et suivi des études en sciences politiques. Les deux ans passés à Paris pour suivre un enseignement journalistique lui ont permis d'intégrer Sud Radio après des stages à TF1 et à France Inter. Riche de différentes expériences dans la communication et dans la publicité elle a eu le plaisir d'organiser la venue de nombreux auteurs pour présenter leurs derniers romans, recueils, essais...

10/2020

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Poésie

Les élégies

Né à Cannes en 1940, Emmanuel Hocquard a créé la maison d'édition Orange Export, avec Raquel en 1973. Cette structure disparaît en 1986. Il a également dirigé le département de littérature contemporaine à l'A. R. C. (Musée d'Art Moderne de la ville de Paris) de 1977 à 1991, puis fondé en 1989 " Un bureau sur l'Atlantique ", une association destinée à favoriser une meilleure connaissance de la poésie américaine contemporaine. Emmanuel Hocquard est en France le tenant le plus représentatif de ce que l'on peut définir comme la " modernité négative ". Se réclamant des objectivistes américains (Charles Reznikoff ou George Oppen), il s'attache en effet à rompre avec le lyrisme pour privilégier des formes minimalistes et descriptives. Le poète selon Emmanuel Hocquard est un " guetteur involontaire de notre quotidien, et qui en retient ce qu'il veut en retenir. Il s'agit alors de parvenir à une sorte d'écriture tabulaire, de l'ordre de la photographie, d'où serait exclu tout attirail métaphorique, c'est-à-dire toute pseudo-profondeur, et qui néanmoins s'imposerait au regard, à l'oreille et à la sensibilité même comme " poétique ", à cause de son agencement, sa grammaire et sa focale. " Les sept élégies rassemblées dans ce volume de Poésie/Gallimard ont été écrites de 1969 à 1989. Durant ces vingt années, elles ont accompagné et ponctué le travail d'écriture d'Emmanuel Hocquard, en prose comme en vers. Les élégies n'ont évidemment pas pour fonction d'éclairer le lecteur sur un passé individuel mais, au contraire, de le faire assister à un arrachement du biographique, c'est-à-dire du culturel, et de ce qui nourrit, au départ, tout écriture lyrique : le narcissisme, les états d'âme, la douleur, l'amour, les souvenirs, les soupirs et les regrets.

02/2016

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Littérature française

Série noire

Pour une fois, c'est le roman qui inspire le fait divers. Ce livre retrace l'histoire du premier grand kidnapping français qui agita le pays en 1960 avant de découvrir qu'il était calqué mot pour mot sur un roman américain de la Série noire ! Un jeune ouvrier, séducteur invétéré, revenu de la guerre d'Algérie et reconverti dans la vente d'électrophones, se jette dans les nuits parisiennes. Il rencontre une jeune reine de beauté danoise qui découvre Paris en traînant aux terrasses de Saint-Germain-des-Prés. Tout bascule lorsqu'un escroc de 39 ans, antisocial viscéral, met la main sur un livre de la Série noire qui le révèle à lui-même. Au gré des rencontres, des voyages entre Copenhague et la Côte d'Azur, ces trois personnages que rien ne destinait à réunir, se retrouvent au coeur de l'affaire la plus retentissante du début des années 1960. S'appuyant sur une enquête approfondie et des documents judiciaires inédits, le livre se déploie comme un roman policier qui peu à peu se déplace sur une autre scène, où la littérature et le cinéma deviennent les vrais protagonistes de l'histoire. On y croise Antonioni au festival de Cannes, Anna Karina, Françoise Sagan, Kenneth Anger, Jean-Jacques Pauvert, Simenon, Histoire d'O et les tournages de Clouzot et de Truffaut. On découvre l'envers du décor de certaines scènes de films. On rencontre le monde des artistes de music-hall, des concours de beauté. On assiste à l'avènement de la puissance des médias. Une investigation palpitante sur les puissances de la fiction et les frontières de plus en plus floues entre la réalité et ses images.

08/2018

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Littérature française

Judoka

Qu'est ce qui détermine un caractère, une inclination, un destin ? Peu et beaucoup de choses à la fois. Eventuellement, un lieu géographique ou un milieu social. Peut-être la fréquentation d'un mentor ou l'emprise d'une passion. Une éducation, de toute évidence. Né il y a soixante ans de parents optimistes, persuadés du bon fonctionnement des institutions républicaines et installés par choix aux Minguettes, en banlieue lyonnaise ; d'emblée confronté à la diversité des origines et des statuts dans un environnement sans contrainte, Thierry Frémaux se penche avec curiosité sur le chemin parcouru. "Je ne serais pas arrivé là, si... " En remontant le cours de sa vie, le directeur de l'Institut Lumière et Délégué général du Festival de Cannes, familier de la planète cinéma dans son ensemble, de ses institutions comme de ses stars, constate, non sans surprise, que c'est sans doute la pratique du judo qui a déterminé avec le plus d'efficience et de constance ses goûts et sa personnalité. Un exercice qu'il pratiqua avec ardeur et assiduité (jusqu'à devenir ceinture noire ! ), mais qui, surtout - pour paraphraser la célèbre confidence d'Albert Camus à propos du football -, lui a apporté ce qu'il sait "de plus sûr à propos de la morale et des obligations des hommes" . De l'enfance au judo, du judo au cinéma qui nourrit aussi grandement ce récit réjouissant et passionnant, Thierry Frémaux reconstitue l'ossature d'une vie à l'aune d'un art empreint de sagesse. Celui qui lui a offert les bases d'un savoir-vivre ensemble où le respect de l'autre, le contrôle de soi, la modestie et le courage jouent le rôle le plus important.

02/2021

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Littérature française

L'évanouie

Les voix de trois personnages constituent ce roman. S'élevant tour à tour, elles vont peut-être donner les clefs de trois destinées anonymes. La première est celle d'un homme, qui va s'apercevoir de la disparition de sa mère. Convaincu qu'elle se fait soigner à l'hôpital où il l'a conduite, jusqu'à la porte seulement, il est retourné à ses travaux qui portent sur un auteur latin inconnu, prédécesseur selon lui de Freud et de toute la psychologie moderne. Non seulement sa mère a disparu, mais elle a soigneusement organisé ce départ pour l'inconnu : elle s'est évanouie. La deuxième voix est celle de cette femme. Pour des raisons qu'elle ne donne pas, elle est venue habiter loin de son fils, dans un hôtel modeste. Elle se veut seule. Mais la solitude est-elle possible ? Dans le square où elle se rend chaque fois que sa maladie lui en laisse les forces, et pendant que son fils se livre à de vaines recherches, elle rencontre un vieil homme. Entre eux se nouent, presque sans paroles, des rapports si étroits et si confiants qu'elle accepte d'aller vivre, ou plutôt mourir, chez lui. Le vieil homme parle aussi. Alors qu'il croyait ne plus se soucier que de lui-même, le voici qui se consacre à cette amie rencontrée par hasard, obéissant à un sentiment dont il ne comprend la nature qu'au dernier instant. Reste le fils. Il apprend la mort de sa mère le jour même où il s'aperçoit que ses travaux n'ont aucune valeur. Héritier surpris du vieil homme, il va s'installer dans l'appartement où sa mère est morte, pour y répéter sans doute les gestes d'un homme qu'il n'a pas connu.

10/1985

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Critique littéraire

Iliade. Tome 3, Chants 13 à 18, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

05/1998

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Sciences historiques

Nos cousins d'Auvergne

Vous les avez reconnus bien sûr, leurs visages sont familiers : Jean Ferrat, Claire Chazal, Robert Sabatier, Patrick Poivre d'Arvor et le buste d'Alexandre Vialatte sur la place de la gare àAmbert. Ils sont entourés du nom de quelques-uns de nos plus célèbres comédiens, artistes, cinéastes, écrivains ou éditeurs.Vous connaissez les racines auvergnates de certains d'entre eux ou de leurs parents nés dans la région Auvergne ; pour d'autres, ce sera une découverte. Ils viennent de Thiers ou d' Ambert, de Riom-ès-Montagnes ou de Vichy, de Pionsat, Saugues ou Issoire et bien d'autres lieux. Ils plongent leurs racines parmi les paysans, les marchands et les artisans des Combrailles, des monts du Forez ou du Livradois, de la vallée de l'Allier ou de la Dore, de la plaine de la Limagne, des Montagnes d'Auvergne ou du Cantal. Ils sont tous nos cousins, vos cousins proches ou éloignés. Leurs patronymes et ceux de leurs ancêtres sont les vôtres. Leurs parents ou grands-parents ont dû souvent migrer, quitter les lieux où avaient toujours vécu leurs familles. Grâce aux efforts de deux ou trois générations, grâce à l'école et aussi à leur talent personnel, ces fils ou petit-fils de paysans sont entrés dans des écoles prestigieuses, ont atteint la notoriété. On les retrouve à l'Académie française ou couronnés au Festival de Cannes. Leur nom honore la culture française. L'histoire de leur famille, de leur ascension sociale, c'est notre histoire à tous. Alors, venez les découvrir ou les redécouvrir, venez plonger dans leurs racines, rechercher quelques liens avec les vôtres. Une manière originale de découvrir l'Auvergne et ses talents.

12/2014

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Biographies

Le jongleur

"Prénom ? Roman, Romain, Romouchka, Emile. Nom de famille ? Kacew, de Kacew, Gari, Gary, Ajar, Sinibaldi, Bogat. Lieu de naissance : Wilno, Koursk, Moscou, steppes russes, en 1914, en mai, en décembre, dans l'après-midi... " Difficile de mettre de l'ordre dans la biographie hors norme de Romain Gary, unique auteur à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt (pour Les Racines du Ciel et La Vie devant soi), diplomate, scénariste, pilote de guerre, voyageur. Homme célèbre qui s'est suicidé en 1980 après une carrière littéraire fulgurante. Mystificateur. Enfin, illusionniste qui jonglait avec les faits et les inventions, avec ses histoires et celles qu'il entendait, créateur infatigable de son opus magnum : sa propre biographie. Seule Agata Tuszy ska, l'autrice de Wiera Gran l'Accusée et de La Fiancée de Bruno Schulz pouvait relever ce défi ! Elle se met en scène, enquête pour chercher la vérité, tente de dévoiler les nombreux portraits de son personnage et engage avec lui un dialogue tout en essayant de résoudre les mystères de l'identité juive de l'auteur de La Promesse de l'aube - et de la sienne. Elle évoque sa mère dominatrice et fascinante, Nina Owczy ska, leur séjour de plusieurs années à Varsovie dans les années 1920, la route pour Nice, les deux mariages tempétueux de l'écrivain (dont celui avec la star de Hollywood Jean Seberg), sa carrière artistique et celle de diplomate. Elle raconte sa faiblesse pour les pseudonymes, les destins parallèles et le jeu. Dans Le Jongleur, Agata Tuszy ska peint un portrait unique de Romain Gary, et montre comment son personnage va au-delà des limites de la pirouette artistique et des responsabilités humaines. Jongler devient ainsi la métaphore de l'art. Traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski

08/2023

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Latin - Littérature

De la nature des choses. (De rerum natura), Edition

"De natura rerum", chef-d'oeuvre en six livres de la poésie scientifique, s'insère dans la tradition de la poésie philosophique grecque, de Parménide à Empédocle. Il vise, selon Lucrèce lui-même, à renouveler les fondements de la pensée d'Epicure et à délivrer les hommes des vaines peurs des dieux et de la mort. Après une invocation à Vénus, l'auteur consacre un premier livre à exposer une grande loi de l'univers : à l'origine de toutes choses existent les atomes et rien ne se crée, rien ne se perd. Le livre II, qui se termine par une allusion à la pluralité infinie des mondes, nous décrit la naissance des êtres animés à partir des êtres inanimés. Les livres III et IV traitent de l'homme, corps et âme analysés dans leur essence et leur mécanisme. Sa place dans le monde et ses rapports avec l'univers font l'objet des livres V et VI. Lucrèce nous donne ici un tableau grandiose de la civilisation humaine et des différentes étapes que l'homme a du parcourir jusqu'à ce moment où, accédant à la vie morale, celui-ci se propose la sagesse comme but suprême de l'existence. "De la nature des choses" se termine sur la description de la peste d'Athènes. Doué d'un sens poétique incomparable, Lucrèce sait animer les passages les plus abstraits de son oeuvre. Sa poésie s'élève et prend tous les tons suivant la marche de son enthousiasme : lyrique, épique, satirique ou élégiaque, lui conférant une grandeur dont on reste encore aujourd'hui confondu. Le texte est précédé d'une étude de l'oeuvre et suivi d'une biographie de Lucrèce.

09/2023

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Romans historiques

Face à l'île du Levant. Suivi de Retour à Bormes

1856, La guerre de Crimée vient de se terminer. Le traité de Paris impose à la Russie de limiter la présence de sa flotte aux détroits de l'Europe méridionale. La santé de sa mère Alexandra Féodorovna sert de prétexte au nouveau tsar, Alexandre II, pour ancrer des bateaux dans la rade de Villefranche, à proximité de Nice. Fuyant les brumes d'Albion, des aristocrates anglais ont déjà fait de la Riviera leur villégiature hivernale. Le raz de marée russe va déverser fastes, richesses et donner lieu à des fêtes somptueuses et inoubliables. La beauté de la comtesse Alexandrovna Draguilev, dame d'honneur de l'impératrice, séduit le baron écossais Stuart Campbell. Bravant interdits et convenances, elle lui sacrifie sa condition. De cette union illégitime naît Ivan Alexandre... A la même période, Ange Casalta, fils d'un chevrier, devenu, par son mariage et son sens des affaires, un riche et orgueilleux armateur toulonnais, acquiert la Jonquière, une bastide au bord de la mer, près de Bormes, face à l'île du Levant. Sa fille Laetizia, belle adolescente indocile, fait la rencontre d'Ivan sur la plage. Les deux jeunes gens, héros de ce roman, s'éprennent follement l'un de l'autre, mais le destin très vite les sépare... A travers la jeunesse tragique et bouleversante d'Ivan et Laetizia, Annie Bruel nous plonge dans l'histoire de la Provence et du comté de Nice, dans la société brillante de la Côte d'Azur, mêlée à la rude condition des pêcheurs et des paysans. De Nice à Toulon en passant par Cannes et aussi le Paris de la Commune, les amours d'Ivan et Laetizia, s'oubliant, se retrouvant et se perdant, nous entraînent à un rythme haletant.

06/2010

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Histoire internationale

Ahmed Sékou Touré (1922-1984) Président de la Guinée de 1958 à 1984. Tome 5, Mai 1962-Mars 1969

Le diplomate français André Lewin, qui était au début des années 70 porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a négocié, comme envoyé spécial des Nations Unies, la normalisation des relations diplomatiques entre la Guinée et la France, intervenue le 14 juillet 1975. Il a ensuite été ambassadeur de France à Conakry jusqu'en 1979, et n'a cessé depuis lors de s'intéresser à ce pays. Il entretenait des relations confiantes et même amicales avec Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée de 1958 à 1984. Il lui a consacré une thèse de doctorat d'histoire, soutenue en 2008 à l'Université d'Aix-en-Provence. Le tome 5 de cette biographie décrit les événements qui se déroulent de mai 1962 à mars 1969. Il commence avec l'intronisation, en présence de Sékou Touré, de l'archevêque de Conakry Mgr Tchidimbo, qui sera ultérieurement arrêté et condamné aux travaux forcés à perpétuité pour " participation au complot de la Ve colonne ". Avec la France du général de Gaulle, on assiste en 1963 à la signature d'accords bilatéraux, et en 1965 à une rupture des relations diplomatiques qui durera dix ans, en dépit de quelques vaines tentatives de réconciliation. On voit également Sékou Touré célébrer les femmes, radicaliser la Révolution, réprimer sévèrement divers complots dont celui des militaires, contribuer à la chute de l'abbé Fulbert Youlou, président du Congo-Brazzaville, déplorer la chute de son ami le président ghanéen Nkrumah, ne pas parvenir à se réconcilier avec le président ivoirien Houphouët-Boigny, mais aussi concrétiser l'un de ses rêves : la naissance de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA) dont le Guinéen Diallo Telli devient le premier secrétaire général.

03/2010

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 4, journal 1955

"L'absurde conformisme qui consiste à mépriser l'Académie et pour lequel ma candidature représente une déchéance. L'Académie est un cérémonial et le monde moderne se dessèche par disparition de cérémonial. Nos grands premiers scandales de théâtre étaient un cérémonial. Les scandales de ce genre ne se produisent plus." Le 3 mars 1955, Jean Cocteau est élu à l'Académie française par 17 voix contre 11 à Carcopino. Cette élection bouscule bien des convenances. Deux mois plus tôt, Cocteau était également élu au fauteuil de Colette à l'Académie royale de Belgique. Est-il à ce point épris de gloire ? Non, précise-t-il. S'il est désenchanté, c'est qu'il a soif de reconnaissance, qu'il cherche la justice ou plus exactement la justesse, le nombre, l'équilibre. S'il s'en plaint, c'est qu'il souffre. C'est assez récurrent chez lui. On couronne l'homme public sans avoir lu le poète. Il faudrait donc lire ce journal comme une tentative de réhabilitation. En attendant, Cocteau voyage. II est à Bruxelles, à Saint-Moritz, à Rome, où il inaugure l'exposition "100 Cocteau" et visite le Vatican. En France, il séjourne à la villa Santo Sospir du cap Ferrat, rencontre Picasso à Cannes, se rend au festival du cinéma, assiste à des corridas à Nîmes et à Céret, et au Grand Prix automobile de Monaco. Il trouve encore le temps d'échanger des propos ou de correspondre avec Mauriac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot, Sartre, Genet, Buffet, de lire Montaigne, de dénoncer le complot surréaliste et la fausse gauche tapie à la NRF. A la faveur de sa récente élection à l'Académie française, Jean Cocteau est amené à cette conclusion ironique : "Maintenant j'en suis certain, le monde est une énorme blague".

11/2005

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Poésie

EMOTIONS D'ART Poèmes, photographies et trois tableaux dont un de Louis-Charles Pinet de Gaulade

Gisèle Sans s'intéresse à tous les arts, car pour elle l'artiste, avec le moyen d'expression qu'il a choisi, poursuit le même dessein : s'approcher de la perfection, au moins la sienne. Dans ce cinquième livre, Emotions d'Art, elle emprunte sous nos yeux le chemin difficile, secret, et mystérieux qui mène à l'inspiration et peut-être à la création artistique, en nous faisant vivre toute l'exaltation émotionnelle, l'exigence sans concession aucune, la fragilité de cette quête, et aussi parfois l'épanouissement personnel. Jean Aron écrit dans la préface de ce recueil : Une sensibilité à fleur de blessures, un enthousiasme en " gerbe d'étincelles ", des couleurs se mariant avec tous les arcs en ciel du monde et, malgré les déferlements inconsidérés de l'homme, une espérance cachée derrière chaque mot, une obsession à se défaire de tout enfermement, une élévation vers le plus haut de nous-mêmes... Les photographies de Gisèle Sans ponctuent ses poèmes. Parmi elles, celles des oeuvres de trois artistes : Gisèle Alfieri Peintre du Pays d'Aix, elle fait des expositions annuelles au Moulin Cézanne, Le Tholonet. Elle se sent très proche de la Poésie. Michel Métaireau Peintre épris de liberté, il est depuis 1975 très attaché à l'île de Porquerolles qui a suivi, au fil de ses expositions, son évolution. Louis-Charles Pinet de Gaulade Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il se fixe en 1946 en Languedoc. Peintre, il a trouvé avec le Lissé-Orné un second mode d'expression. Il avait fondé la Maison d'Art du Simourgh, accueillant de nombreux artistes, à La Franqui, où il devint l'ami de Henry de Monfreid. Nombreuses expositions : Bruxelles, Paris, Cannes, Rabat, Téhéran, New York, Stockholm ... Il a décoré la chapelle Le Longeron en Bretagne, ainsi que la chapelle pré-romane de Fitou dans les Corbières.

03/2006

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Critique littéraire

Iliade. Tome 2, Chants 7 à 12, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

01/1999