Recherche

Rashid Ahmed

Extraits

ActuaLitté

Afrique sub-saharienne

La conquête de l'Ethiopie. Histoire d'un djihad au XVIe siècle

L'histoire médiévale et moderne de l'Ethiopie et de sa région a longtemps été écrite en prenant pour source et pour cadre la tradition scripturaire des moines orthodoxes : celle d'un royaume chrétien dont les origines légendaires remonteraient au roi Salomon et à la reine de Saba. En plaçant au coeur de l'analyse le Futuh al-Habasha, un manuscrit du XVIe ? siècle rédigé par un auteur musulman surnommé Arab Faqih ("? le Juriste arabe ? "), cet ouvrage propose un profond changement de perspective. Le Futuh al-Habasha est le récit épique du début de la conquête du royaume chrétien, au cours des années 1530, par les armées du sultanat du Barr Sa'd ad-Din placées sous la conduite de l'imam Ahmad. Le texte explique l'ordonnancement des troupes, retrace les différentes batailles et relate ainsi comment l'essentiel des territoires chrétiens est provisoirement passé sous domination islamique au cours de cette guerre qui donne corps au projet d'une " grande Ethiopie musulmane ". Exceptionnel à plus d'un titre, ce document permet d'appréhender l'organisation du sultanat et donne à voir, au-delà d'un conflit auxquels participent aussi bien un contingent portugais que des combattants venus d'Afrique du Nord et d'Arabie, les interactions entre sociétés chrétiennes et musulmanes ainsi que les éléments d'une culture partagée. En cela, il permet d'interroger, dans la longue durée, les dynamiques religieuses, commerciales, politiques dans la Corne de l'Afrique. Préface de Bertrand Hirsch

02/2023

ActuaLitté

Livre de poche jeunesse

Kéraban-le-Têtu

"Kéraban le Têtu" est un roman de Jules Verne publié en 1883. Cette oeuvre fait partie de la série des "Voyages extraordinaires" de l'auteur et se distingue par son mélange d'aventure, de comédie et de satire sociale. L'histoire tourne autour de Kéraban, un riche marchand d'Istanbul connu pour sa tête dure et son refus obstiné de payer les taxes sur les ponts. Lorsque les autorités ottomanes imposent une nouvelle taxe, Kéraban refuse de l'acquitter et décide plutôt de faire un long détour autour du Bosphore pour éviter de payer. Accompagné de son neveu Bruno et de son fidèle serviteur Ahmet, Kéraban entreprend un voyage épique à travers la Turquie, rencontrant une série de personnages hauts en couleur et vivant des aventures rocambolesques tout au long du chemin. Le roman est parsemé de situations comiques et d'événements imprévus, faisant de chaque étape du voyage de Kéraban une expérience mémorable. Au-delà de son aspect divertissant, "Kéraban le Têtu" offre également une satire subtile de la bureaucratie et de la corruption gouvernementale, ainsi qu'une réflexion sur l'obstination humaine et les conséquences de nos actions. Avec son humour enlevé, ses personnages mémorables et son exploration des tensions entre tradition et modernité, "Kéraban le Têtu" reste l'un des romans les plus appréciés de Jules Verne et un exemple classique de son talent pour mêler aventure et critique sociale.

08/1992

ActuaLitté

Sciences politiques

Algérie, procès d'un système militaire. L'armée appartient-elle au peuple, ou est-ce le peuple qui appartient à l'armée ?

"L'armée appartient-elle au peuple ou est-ce le peuple qui appartient à l'armée ? " Comment l'Algérie qui a défié la puissance coloniale française a-t-elle pu sombrer dans le chaos des années 1990 ? Pour répondre à cette question, il faut remonter le temps pour situer la dérive : celle de la primauté du militaire sur le politique et la confiscation de l'indépendance par l'armée des frontières. Le coup d'Etat contre le GPRA, durant l'été 1962, ouvre une série de violences dont a été victime la volonté populaire et la véritable légitimité historique. L'armée des frontières, qui prendra le pouvoir, étouffe alors la vie politique, fait taire les divergences, écarte les récalcitrants et élimine les opposants. C'est ainsi que les véritables héros de la Révolution algérienne seront emprisonnés, exilés ou assassinés. Leurs noms seront bannis de l'histoire officielle, laquelle sera dédiée à la gloire des nouveaux maîtres d'Alger. Mais la société évolue et les contradictions feront éclater le vernis qui cachait la triste réalité algérienne. Le modèle socio-économique et politique n'arrivait plus à contenir les aspirations des masses à plus d'égalité, de liberté et de bien-être social et implosera en octobre 1988. La révolte du peuple sera détournée à des fins de luttes de clans et de recomposition du régime, au prix de répression et de privation. Le noyau dur du système, l'armée, fera sombrer le pays dans le chaos et la guerre civile. C'est désarmé et résigné que le peuple assiste le 29 juin 1992 à l'exécution en direct, sur la télévision, du président Mohamed Boudiaf, l'un des pères de la révolution algérienne. Cet assassinat politique finira par enlever tout crédit à l'armée qui prétendait sauver le pays du projet moyenâgeux des islamistes et plongera le pays dans l'épisode le plus sombre de son histoire contemporaine. Après une décennie de guerre civile s'ensuivront les 20 ans de malédiction de Bouteflika dont la fin de règne inaugure une nouvelle confrontation entre le peuple et l'armée, incarnée par Ahmed Gaïd Salah, un rôle difficile à tenir pour "un héritier par défaut" du "Système".

01/2020

ActuaLitté

Policiers

Nos fantastiques années fric

En rupture de ban avec sa famille, Noria Ghozali rêvait de faire du théâtre. Elle se retrouve plongée dans la réalité du quotidien : enquêtrice dans le XIXe arrondissement. La police de proximité. Et puis un jour, son premier meurtre. Une femme, tuée par balle, est découverte sur le parking du Zénith à la Villette. Elle est bientôt identifiée : il s'agit d'une certaine Fatima Rashed, plus connue sous le nom de Katryn, call-girl de luxe appartenant au réseau très fermé de Mado, dont les clients sont d'importants visiteurs étrangers - industriels, militaires, politiciens - et leurs homologues français. Parmi eux, un flic nommé Fernandez. Un flic très spécial, chargé de la protection personnelle de François Bornand, " l'homme du président ". Proche de Mitterrand, conseiller privé et créateur de la cellule antiterroriste de l'Elysée, Bornand manœuvre en coulisses en toute illégalité, mais avec une habileté consommée. Jusqu'au jour où échoue une vente de missiles qu'il a secrètement conclue avec l'Iran malgré l'embargo, en échange d'une libération d'otages. Le 747 cargo transportant les armes explose en plein vol au-dessus de la Turquie. C'est le début de la fin pour Bornand qui ne manque pas d'ennemis, mais pour coincer un homme pareil, il faut bâtir un solide édifice auquel Noria va apporter sa contribution... Dominique Manotti poursuit la chronique des " années fric " qu'elle avait entamée dans sa trilogie du commissaire Daquin. Elle passe au crible la corruption des sphères politiques sous le premier septennat de François Mitterrand. D'une manière qui n'est pas sans rappeler celle d'Ellroy, elle mêle l'histoire récente et la destinée romanesque de ses personnages, dans ce roman rythmé, au style dépouillé, implacable réquisitoire contre la cupidité des hommes de pouvoir.

05/2002

ActuaLitté

Religion

L'imam Mâlik. Sa vie et son époque, ses opinions et son fiqh

Au cours de son développement intellectuel, le monde musulman sut répondre efficacement aux diverses questions d'ordre social et juridique pour établir sa civilisation sur de saines bases. Différentes écoles naquirent, dont des savants en droit furent à l'origine. Mâlik Ibn Anas fut l'un d'eux, il fut le fondateur de l'Ecole Malikite, l'une des quatre grandes écoles juridiques les plus répandues dans le monde musulman. Ce livre retrace tout d'abord sa vie : Les études approfondies qu'il a menées depuis son enfance, ses enseignements en matière de hadith et de fiqh, ses relations avec les califes en particulier Hâroûn ar-Rachid qui le consultaient régulièrement. Il présente également ses opinions sur sa conception de la foi et de la religion, et sur des questions politiques. Enfin, il expose de manière détaillée son fiqh, les sources sur lesquelles il s'appuyait. Il montre que Mâlik a basé sa méthode de jurisprudence sur l'ijti-hâd (l'effort d'interprétation) pour statuer de toute question qui n'était pas traitée par le Coran, la Sounna ou les récits traditionnels, tout en prenant en compte l'intérêt général des gens. Il passa alors maître en fiqh d'interprétation. L'intérêt général, que l'on appelle aussi intérêt public, fut chez lui un critère fixe qui dirigea ses avis, à partir du moment où aucun texte religieux ni aucun récit communément accepté ne prévoyaient le cas. Par la suite, ses élèves développèrent sa science et répandirent sa doctrine, de son vivant, jusqu'en Egypte et au Maghreb arabe. Aujourd'hui, l'Ecole malikite est prépondérante en Afrique du Nord, en Afrique de l'Ouest, Egypten Soudan, et dans la partie Ouest de la péninsule Arabique.

09/2017

ActuaLitté

Penser l'écologie

Propos N° 1 : Une république vivante, une république du vivant

Au moment où s'ébauchent les grandes redéfinitions et recompositions politiques et où se prépare la bataille décisive de l'élection présidentielle, la revue PROPOS pour une République écologique est une contribution collective à la recherche d'horizons et de repères nouveaux, en lien avec les mutations du monde. Advenu par crises successives, l'Anthropocène signe l'obsolescence du modèle de développement occidental et invite à la réinvention de la gauche et de l'écologie politique comme des institutions. Inspirés par les principes porteurs d'émancipation humaine qui ont fondé nos systèmes politiques, sociaux et démocratiques, ces textes cherchent à éclairer la nouvelle relation de solidarité que l'humain doit établir avec son milieu pour garantir la pérennité d'une planète vivable, et donc sa survie, au travers de ce que serait une République écologique. Les expertes, universitaires, élues éminentes qui ont participé au premier cycle de séminaires (Esther Benbassa, Rachid Benzine, Nathalie Blanc, Valérie Cabanes, Amélie Canonne, Damien Deville, Guillaume Gontard, Violaine Huston, Caroline Izambert, Rémi Lefebvre, Claire Lejeune, Philippe Meirieu) et à la réflexion parlent d'une révolution d'un genre nouveau qui a déjà commencé et s'interrogent sur les conditions incertaines de son débouché. Ce recueil invite à revisiter les valeurs d'universalité, de liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, de bien public ou d'intérêt général et à remettre dans le débat public les concepts de nation, de propriété, de citoyenneté, de santé, d'éducation ou de territoires à l'aune du respect du vivant. Ce premier numéro traite prioritairement des questions de société, les suivants seront le fruit de nouveaux cycles de séminaires, où le régalien (institutions, justice, éducation, sécurité, fiscalité, défense) et l'économie seront au coeur des débats.

01/2022

ActuaLitté

Littérature française

La Suite des Mille et Une Nuits. Contes arabes

Dès sa parution en 1788, La Suite des Mille et Une Nuits de Cazotte a connu un grand succès en Europe (multiples rééditions, traductions en anglais, en allemand, en russe) qui s'est progressivement tari au cours du x1x' siècle, à mesure que d'autres éditions de contes arabes détournaient l'attention d'une adaptation, certes d'une fidélité relative, mais d'un intérêt et d'une qualité réels. Ce recueil méritait une édition complète et critique qui, non seulement mette les textes en valeur, mais souligne aussi la complexité et l'ampleur des questions qu'ils soulèvent. Une partie des contes qu'il contient est en effet adaptée de schémas narratifs authentiquement orientaux reconnus par les spécialistes comme appartenant au fonds des " Nuits " et répertoriés comme tels. Ils offrent au lecteur une image qui vient enrichir la vision de la pratique conteuse orientale. Mais une autre partie a été imaginée ou adaptée d'autres sources par Cazotte, auteur doté d'une longue et riche expérience dans le domaine des récits merveilleux. Le recueil fait se succéder des tonalités étonnamment contrastées qui vont du comique burlesque des situations, dans lesquelles la source orientale place le calife Haroun al-Raschid, à l'évocation d'un monde supraterrestre où des génies révoltés s'entredéchirent, en passant par des contes facétieux qui mettent en scène l'idiot du folklore ou des héros truculents et rabelaisiens. Mais l'intérêt de ce recueil tient aussi au fait qu'il offre un exemple privilégié de la complexité des relations interculturelles qui peuvent s'établir quand un auteur français de la fin du XVIIIe siècle, catholique convaincu, aidé d'un informateur syrien, prêtre de la congrégation de Saint-Basile, adapte des récits venus du monde islamique ou crée des textes qu'il replace dans ce contexte.

11/2012

ActuaLitté

Religion

Un choc de religions. La longue guerre de l'islam et de la chrétienté 622-2007

Il y a ces grands noms qui surgissent du passé : bataille de Poitiers, croisades, prise de Constantinople, guerre d'Algérie, et tant d'autres épisodes. Il y a ce conflit armé qui a commencé en l'année 632 et qui, de décennie en décennie et jusqu'à nos jours, a été marqué par des événements dont la presse mondiale, si elle avait existé, aurait fait pendant des jours sa première page. Il n'y a pas d'année, pas de mois, pas de semaine peut-être sans que du sang soit versé par des chrétiens ou par des musulmans. Ne vaut-il pas la peine de le rappeler, de montrer à nos contemporains que les événements qui occupent l'actualité, qui les bouleversent, s'inscrivent dans une longue série de 1375 ans d'événements tout aussi spectaculaires ; que de plus petits faits dont on ne parle guère qu'un jour ou deux ont eu, tous les jours, leurs équivalents pendant 1375 ans ? Déclarée et ouverte, génératrice de grandes batailles, de villes enlevées à l'ennemi, de provinces conquises, de pays occupés, de populations exterminées, ou larvée et sournoise, la guerre entre l'islam et la chrétienté, malgré cette amitié que l'on évoque encore et qui fut souvent réelle, malgré ces relations entre Byzance et le califat de Cordoue ou entre Charlemagne et Harun al-Rachid, malgré ces traités d'alliance comme celui de François Ier et de Soliman le Magnifique, malgré de longues périodes de trêves sur tel ou tel front alors qu'on se battait ailleurs, malgré tout ce que chrétiens et musulmans se sont mutuellement apporté, ont échangé, malgré l'admiration qu'ils ont pu avoir les uns pour les autres, cette guerre est une réalité. Elle n'a jamais vraiment pris fin.

04/2007

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

Prison N°5

Ce livre est le fruit d'un travail créatif et déterminé, transformant un emprisonnement de près de trois ans en une résistance. C'est l'histoire de Zehra Dogan, une jeune femme kurde, journaliste et artiste, condamnée pour un dessin et une information qu'elle a relayés, puis jetée dans la prison n°5 de Diyarbakir, dans l'est de la Turquie. Découvrir le passé de ce lieu sinistrement surnomée la "geôle d'Amed", inscrit dans l'histoire du pays comme haut lieu de persécutions, mais aussi de résistances, c'est apprendre à connaître la lutte du peuple kurde depuis des décennies. Ces planches, sorties de sa geôle clandestinement, ont vu le jour malgré les privations et le manque de matériel, en défiant les murs et les interdictions. Comment la prison - malgré les efforts pour isoler, pour briser ces femmes et ces hommes pris en otage, malgré les pratiques humiliantes et violentes, malgré les oppressions et les tortures - peut devenir, grâce à la solidarité et le travail collectif, un lieu formateur ? Les pensées qui ne peuvent être prisonnières, trouvent leur chemin, se glissant par chaque interstice, chaque fissure des murs gris, traversant chaque petite lucarne scellée de barreaux, entourée de barbelés, pour atteindre l'extérieur, telles des branches de terre. Ainsi, elles sont arrivées jusqu'à nous...

03/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les poèmes érotiques ou Ghazels, en calque rythmique et avec rime à la persane

Les poèmes érotiques ou Ghazels de Chems Ed Din Mohammed Hâfiz en calque rythmique et avec rime à la persane : accompagnés d'une introduction et de notes d'après le commentaire du Soudi / par Arthur Guy,... Date de l'édition originale : 1927 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

La route des clameurs

"Un matin, mon papa a fait apparaître un grand tableau vierge qu'il avait soigneusement caché dans la maison. Il connaît sa maison plus que quiconque au monde, mon papa. Il a donc sorti son tableau avec des pinceaux et des boîtes de peinture. Il s'est installé dans la rue, devant notre maison. Il s'est mis à crayonner, à peindre. Il avait presque les yeux fermés. Les gens qui passaient s'arrêtaient pour le regarder comme on regarde un animal sauvage au zoo, qui tourne en rond dans sa cage en fer, qui rugit en vain sa colère. Même moi qui suis son fils, je ne comprends rien à ce qu'il était en train de dessiner. Il a travaillé toute une journée ainsi. C'est à la nuit tombante que j'ai vu enfin surgir de ses pinceaux un vieux cochon..." On est au Mali, dans un sanglant bouillon d'intolérance, sous la férule des islamistes conduits par le calife Mabu Maba dit Fieffé Ranson Kattar Ibn Ahmad Almorbidonne, et aux prises avec la férocité des gamins imams. Un artiste peintre, par ailleurs ancien condisciple du faux calife, est pris dans les nasses de l'obscurantisme. On détruit sa famille, on détruit son atelier, ses tableaux et ses sculptures partent en fumée. Seule lui reste encore sa tête pleine d'ironie pour tenir tête aux envahisseurs, inoubliable figure de notre époque plombée de fanatismes, père à la fierté frêle et ulcérée, artiste à l'humour ravageur, homme à la dignité désemparée et exemplaire... C'est un enfant qui raconte.

09/2014

ActuaLitté

Droit international public

Le droit public après les bombes. Projets de réformes constitutionnelles et législatives pour une Syrie démocratique

A l'heure où les bombes pleuvent sur l'Ukraine, elles se sont tues sur la Syrie. Mais un autre danger guette cette dernière : celui du silence. Pour briser ce silence, cet ouvrage discute le droit public syrien de manière critique. Depuis 2011, la répression du régime ne fait pas seulement taire les voix des opposants ; elle a également muselé la doctrine juridique et cadenassé le débat sur l'avenir constitutionnel syrien. Fruit de la solidarité entre l'ULB et les exilés syriens, ce livre résiste à la confiscation du droit public par le régime. Porteur d'espoir, il dresse un état des lieux des principales institutions relevant du droit public et il dessine les contours d'un programme de réformes constitutionnelles et légales, en vue de préparer la future transition démocratique syrienne. Ahmad Kodmani est docteur en droit de l'Université d'Angers. Après un bref passage par le barreau de Damas, il a poursuivi une carrière scientifique à l'université d'Angers, puis entre 2016 et 2018 au sein du Centre de droit public et social de l'Université libre de Bruxelles. Salim Sendiane est docteur en droit de l'Université Paris V Descartes. Entre 2018 et 2020, il a été chercheur postdoctorant au Centre de droit public et social de l'Université libre de Bruxelles. Actuellement, il est chercheur au Centre Harmoon pour l'étude contemporaine (Paris). Avec la collaboration de Khaled Al-Bitar et de Bassel Al-Masri. Préface de Anne-Emmanuelle Bourgaux et Julien Pieret.

06/2023

ActuaLitté

Autres langues

Dictionnaire général français-pashto

Le pashto est la langue des pashtounes qui sont au nombre de plus de 50 millions de par le monde. Dans les pays francophones, l'étude du pashto n'est plus limitée aux milieux académiques depuis quelques décennies et nombre de journalistes, d'étudiants, de travailleurs humanitaires et d'agents gouvernementaux se sont mis à l'apprendre. Par ailleurs, les Afghans qui vivent dans les pays francophones et ceux qui, en Afghanistan et au Pakistan, veulent apprendre le français sont de plus en plus nombreux. Aussi le besoin d'outils de référence est-il grandissant. Après avoir publié le Dictionnaire général pashto-français de Wardag Akbar en 2015, l'Asiathèque a donc décidé de poursuivre sa démarche en publiant ce Dictionnaire général français-pashto du même auteur. Est en préparation un manuel de français à l'intention des pashtophones. En ciblant un double public (francophone et pashtophone), Wardag Akbar a sélectionné plus de 41 000 mots. Chaque mot est suivi de ses caractéristiques grammaticales et les verbes sont précédés d'un numéro qui renvoie au tableau des conjugaisons fi gurant dans l'ouvrage. Les pluriels irréguliers des noms et des adjectifs sont donnés entre parenthèses. Wardag Akbar, se consacre depuis de longues années à faire progresser dans les communautés francophones et pashtophones la connaissance de leurs langues respectives. Il a bénéfi cié dans sa préparation du dictionnaire de l'aide de Matteo De Chiara, maître de conférences au département de pashto de l'Inalco, et des conseils d'Ahmad Wali Achakzai, qui travaille sur les versions en ligne de dictionnaires plurilingues et monolingues.

08/2020

ActuaLitté

Islam

Le Dieu immédiat. Le concept de vérité dans le Dar'ta'arud al-'aql wa-l-naql d'Ibn Taymiyya

C'est en islamologue confirmé, son premier métier, que le frère Adrien Candiard livre ici ses travaux savants sur le théologien musulman ibn Taymiyya (1263-1328), revendiqué comme l'une de ses sources par l'islamisme contemporain. Cette étude magistrale et novatrice sur un auteur très cité et peu lu plonge dans les débats d'hier pour éclairer les enjeux d'aujourd'hui. Est-il un autre auteur médiéval si influent et paradoxalement si méconnu ? Figure de l'islam au tournant du xive siècle, Taqî ad-Dîn Ahmad ibn Taymiyya est devenu l'une des références de l'islamisme contemporain. Mais quelle fut réellement sa pensée ? Et quelle peut être sa vraie actualité ? C'est en islamologue que le frère dominicain Adrien Candiard entreprend ici un déchiffrage inédit de l'oeuvre d'Ibn Taymiyya, de son traité majeur, Le rejet de la contradiction entre la raison et la tradition, de sa conception de la vérité. Il s'attache également à analyser et élucider les questions disputées à son sujet. Qu'en est-il vraiment du rejet de la théologie rationnelle, de la philosophie spéculative, de la spiritualité soufie qu'on lui attribue ? Des polémiques contre Al-Ghazali, Ibn Arabi, Averroès qu'on lui prête ? Des maux de l'islam actuel, dont on dit qu'il est la cause ? Et surtout, quelle est sa vision de Dieu ? Par-delà les appropriations postérieures, cet ouvrage à la fois érudit, passionnant et novateur fait revivre la pensée de cet auteur majeur et controversé, afin que les débats d'hier éclairent le monde d'aujourd'hui.

05/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Nouvelles du Soudan

Soudan Indépendant depuis 1956, le Soudan moderne est l'un des pays les plus vastes du continent africain. Etymologiquement, son nom dérive de l'expression arabe Bilâd as-Sûdân, " le pays des Noirs ", qui désignait l'ensemble de l'Afrique saharienne à l'époque médiévale. Depuis au moins deux décennies, la diversité culturelle et religieuse (il est l'héritier des civilisations pharaonique, chrétienne et musulmane), mais aussi la dictature, la guerre civile et ses conséquences comme la misère et le sort des déplacés, se reflètent dans la production littéraire. Les auteurs des six nouvelles rassemblées ici sont d'origine arabe, nubienne, sudiste ou darfouri. Tous écrivent en arabe, mais mettent en scène des personnages venus des quatre coins du pays, avec leurs coutumes et leurs caractéristiques. Les faits évoqués sont souvent graves, mais l'habileté et l'élégance des auteurs, l'humour et le Style onirique de certains. qui n'est pas sans rappeler le réalisme magique sud-américain, les transforment en petits bijoux, témoins à la fois d'une dure réalité et d'une littérature qui ne demande qu'à être découverte.

10/2009

ActuaLitté

Biographies

La Dernière Amitié de Rainer Maria Rilke. Suivi des lettres à Nimet Eloui Bey et de Les derniers mois de Rainer Maria Rilke

Dans les premiers jours de septembre 1926, à l'hôtel Savoy de Lausanne, Rilke fait la connaissance de Nimet Eloui Bey. Son père, Achmed-Khaïri Pacha, a été premier chambellan du sultan d'Egypte Hussein Kamal. Sa haute stature et son élégance naturelle attirent sur elle tous les regards. Mais plus encore, ce qui la rend fascinante, c'est la terrible lucidité et l'inquiétude spirituelle qu'on sent en elle. La présence de Nimet Eloui Bey illuminera les derniers mois de Rilke. "Tout à la fin de septembre, raconte sa dernière secrétaire, une amie, dont il disait qu'elle était la femme la plus belle du monde, était montée de Lausanne le voir dans sa tour. Il avait tenu à cueillir lui-même des roses de son jardin pour en mettre partout dans "sa" maison". Il s'égratigna sur une épine et sa santé se dégrada subitement. Rilke mourut de leucémie trois mois plus tard, le 29 décembre 1926. "Edmond Jaloux, écrivait Yanette Delétang-Tardif en 1952, a pénétré l'oeuvre de Rilke et son envoûtante présence avec une telle divination, l'accueil de cette oeuvre en France a été pour lui une mission si sacrée, leurs noms sont tellement unis dans l'âme de tous les vrais rilkéens, que l'on ne peut rien dire qui ajoutât un seul trait à la ferveur de cette rencontre". Le texte d'Edmond Jaloux, paru en 1949 (l'année même de sa mort), est suivi de la correspondance entre Rilke et Nimet Eloui Bey ainsi que du très précis témoignage de la dernière secrétaire de Rilke, Génia Tchernosvitow, sur les derniers mois de Rilke.

03/2023

ActuaLitté

Géographie

Développement du sport et dynamique des territoires. Expériences internationales comparées

Le développement du sport, en tant que phénomène mondialisé qui touche l'Europe depuis plus d'un siècle, et plus récemment l'Afrique ou l'Amérique du Sud, notamment dans leurs aires culturelles les plus reculées, dispose de capacités d'entraînement économique, social et politique considérables pour les territoires. Dans sa propension, déjà démontrée, à participer de l'extinction des jeux traditionnels, de contribuer au partage capitaliste mondialisé des ressources humaines et naturelles sans compter ses dérives (violences, dopage...) ou son empreinte environnementale, ce développement du sport comporte néanmoins autant de risques que de bénéfices attendus pour les sociétés. Ce livre, réalisé dans le cadre d'une collaboration internationale entre chercheurs à ce sujet, souhaite éclairer un certain nombre de questions que pose cette mise en tension du sport dans les mécanismes de développement à travers le monde. Cet ouvrage fait plus précisément suite à la 8e Biennale de l'AFRAPS organisée sur ce thème en avril 2018 à Rabat (Maroc) par l'Institut Royal de Formation des Cadres de la Jeunesse et des sports au Centre national des sports Moulay Rachid sous la responsabilité de Abderrazak EL AKARI et André SUCHET et d'une équipe d'organisation composée d'enseignants-chercheurs, d'étudiants et du personnel de soutien attaché au centre. Les modèles sportifs de réussite économique, sociale et culturelle à travers le monde sont interrogés dans ce livre qui propose une trentaine de contributions autour des questions de politiques publiques, de décentralisation, de management des organisations sportives, de développement et de coopération en Europe, en Afrique, en Amérique du sud ou encore en Asie. Le caractère protéiforme du sport, qui dépasse sa vocation olympique et strictement compétitive, nous invite effectivement à ne plus le considérer comme un secteur particulier du monde contemporain, mais au contraire, comme un élément indissociable des enjeux majeurs des trajectoires territoriales : développement humain, production de biens et de services, aménagement, communication, tourisme, éducation...

05/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les Mille et une nuits. Coffret en 2 volumes

"On raconte qu'une nuit Haroun Al-Rachid s'étant couché entre deux belles adolescentes qu'il aimait également, dont l'une était de Médine et l'autre de Koufa, ne voulut pas exprimer sa préférence, quant à la terminaison finale, spécialement à l'une au détriment de l'autre. Le prix devait donc revenir à celle qui le mériterait le mieux. Aussi l'esclave de Médine commença par lui prendre les mains et se mit à les caresser gentiment, tandis que celle de Koufa, couchée un peu plus bas, lui massait les pieds et en profitait pour glisser sa main jusqu'à la marchandise du haut et la soupeser de temps en temps. Sous l'influence de ce soupèsement délicat, la marchandise se mit soudain à augmenter de poids considérablement. Alors l'esclave de Koufa se hâta de s'en emparer et de la cacher dans le creux de ses mains ; mais l'esclave de Médine lui dit : "Je vois que tu gardes le capital pour toi seule, et tu ne songes même pas à m'abandonner les intérêts !" Elle repoussa sa rivale et s'empara du capital à son tour en le serrant soigneusement dans ses deux mains. Alors l'esclave ainsi frustrée, qui était fort versée dans la connaissance des traditions du Prophète, dit : C'est moi qui dois avoir droit au capital, en vertu de ces paroles du Prophète : "Celui qui fait revivre une terre morte en devient le seul propriétaire !"" Mais l'esclave de Médine, qui ne lâchait pas la marchandise, n'était pas moins versée dans la Sunna que sa rivale et lui répondit "Le capital m'appartient en vertu de ces paroles du Prophète : "Le gibier appartient, non point à celui qui le lève, mais à celui qui le prend !" Lorsque le Khalifat eut entendu ces citations, il les trouva si justes qu'il satisfit également les deux adolescentes cette nuit-là." Extrait de la 376e nuit.

05/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le livre des Mille et une Nuits. Tome 1

"On raconte qu'une nuit Haroun Al-Rachid s'étant couché entre deux belles adolescentes qu'il aimait également, dont l'une était de Médine et l'autre de Koufa, ne voulut pas exprimer sa préférence, quant à la terminaison finale, spécialement à l'une au détriment de l'autre. Le prix devait donc revenir à celle qui le mériterait le mieux. Aussi l'esclave de Médine commença par lui prendre les mains et se mit à les caresser gentiment, tandis que celle de Koufa, couchée un peu plus bas, lui massait les pieds et en profitait pour glisser sa main jusqu'à la marchandise du haut et la soupeser de temps en temps. Sous l'influence de ce soupèsement délicat, la marchandise se mit soudain à augmenter de poids considérablement. Alors l'esclave de Koufa se hâta de s'en emparer et de la cacher dans le creux de ses mains ; mais l'esclave de Médine lui dit : "Je vois que tu gardes le capital pour toi seule, et tu ne songes même pas à m'abandonner les intérêts !" Elle repoussa sa rivale et s'empara du capital à son tour en le serrant soigneusement dans ses deux mains. Alors l'esclave ainsi frustrée, qui était fort versée dans la connaissance des traditions du Prophète, dit : C'est moi qui dois avoir droit au capital, en vertu de ces paroles du Prophète : "Celui qui fait revivre une terre morte en devient le seul propriétaire !"" Mais l'esclave de Médine, qui ne lâchait pas la marchandise, n'était pas moins versée dans la Sunna que sa rivale et lui répondit "Le capital m'appartient en vertu de ces paroles du Prophète : "Le gibier appartient, non point à celui qui le lève, mais à celui qui le prend !"" Lorsque le Khalifat eut entendu ces citations, il les trouva si justes qu'il satisfit également les deux adolescentes cette nuit-là." Extrait de la 376e nuit

03/2013

ActuaLitté

Littérature française

Une légion d'anges

Lamoricière, 12 mai 1956. À l'heure du couvre-feu, Lancelot est agressé par un inconnu, lui-même à la solde de la gendarmerie locale. Protégé par "une légion d'anges", Lancelot le Prophète échappe à la mort. Il sera trépané dans une annexe de l'hôpital Mustapha à Alger. Son coup manqué, l'agresseur, Tahar Khallil, se voit refuser par les gendarmes le prix du meurtre : 15 000 francs qui devaient lui permettre d'acheter les faveurs d'une prostituée, Maria. Apprenant que sa victime, peut-être fraîchement convertie à l'Islam, bénéficie de sympathies jusque dans le maquis algérien, Khallil tente de se réfugier dans le lupanar que dirige à Tlemcen sa mère, Mme Jamila. Ne pouvant fournir les 15 000 francs promis à Maria, il est chassé de cet asile et voué à une peur parfois proche de la panique. De son côté, Lancelot apprend qu'Antar, naguère son disciple, aujourd'hui à la tête du maquis tlemcénien, a l'intention de le venger. Malgré sa récente trépanation, il se portera au secours de son meurtrier, négligeant Cécile, son ex-fiancée, laquelle, en proie aux démons de la dépression, risque de sombrer dans la folie. Il négligera également Rachid l'Apôtre, poursuivi par la rage meurtrière de "son ami, son frère" : Laurent Schwartzkopf. Sera-t-il capable pour autant d'arracher Tahar Khallil à la poursuite des "j'noun armés de poignards et de grenades, nés de l'incantation des sorcières" ? Dans ce roman, plus concret, plus directement autobiographique que les précédents, Jean-Pierre Millecam porte jusqu'à des sommets mystiques le dessein qui soutenait la vaste fresque inaugurée avec Sous dix couches de ténèbres et poursuivie avec Et je vis un cheval pâle et Un vol de chimères. Sa trame profonde repose sur la Rédemption vécue à travers une illumination qui peut paraître aussi bien chrétienne qu'islamique - à moins qu'elle ne soit tout simplement humaine.

09/1980

ActuaLitté

Littérature française

Daniel ou la fosse aux lionceaux

Certes, l'auteur avoue qu'il est raciste. Il aime les Noirs, les Maghrébins, les Juifs. Certains d'entre eux ont incarné l'ami, l'alter ego qu'il a poursuivi toute sa vie et dont la présence a dessiné les contours de son être profond. Cet individu, il le nomme l'Autre. Cet Autre, dont la langue, les moeurs, la philosophie n'étaient pas les siennes : cet Autre, c'était finalement lui. Il semble alors que tous deux étaient nés ensemble, dans les parois d'un cocon unique, quel que fût l'écart qui les séparait : écart du temps ou de l'espace. Siècles ou continents. Ainsi la Quête de l'Autre commençait dès leur naissance, et probablement avant cette date. La plume, dans la plupart des livres de cet auteur, désigne J-P. par la troisième personne. J-P. c'est alors Lui. Du coup, comme par compensation, l'alter ego devient Moi, Je. Arabo-Maghrébin, c'est Rachid, Salah Eddine Nejm' el arab, Abdel. S'il est Noir, c'est Boujemâa, Khallil. Arabo-Berbère, c'est Zohair, celui qui a le plus hanté l'auteur dans le cours de sa vie et dans l'épopée courue par sa plume. Il manquait à cette galerie de la Quête, un jeune Juif. C'est ce Daniel, qui s'avance, sur le théâtre d'un quartier très parisien, accompagné de son alter, Jamal, à travers les péripéties ourdies par Foskifo et Beur de Cacao, deux voyous, peut-être deux séraphins, sous la houlette d'un prêtre né du côté des Sargasses, le P. La Camomille. Là, J-P. n'intervient plus, l'épopée tourne à l'opéra bouffe – un opéra bouffe qui ne cesse d'affronter certains problèmes de l'époque actuelle. Le ton de la Quête vient donc à changer, la langue peut-être aussi. C'est ce livre optimiste envers et contre tout, des alter ego, que l'on te propose aujourd'hui, lecteur.

07/2017

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

L'irrigation avec des eaux usées et la santé. Evaluer et atténuer les risques dans les pays à faible revenu

Dans la plupart des pays en développement, les systèmes de traitement des eaux usées sont très peu étendus ou sont peu efficaces, ce qui engendre une pollution de l'eau à vaste échelle et l'utilisation d'eau de mauvaise qualité pour l'irrigation des cultures, notamment à proximité des centres urbains. Cela pose de grands risques pour la santé publique, en particulier lorsque la production est consommée crue. L'irrigation avec des eaux usées et la santé aborde ce sérieux problème d'un point de vue pratique et réaliste, en traitant des enjeux de l'évaluation des risques pour la santé et de leur atténuation dans le contexte des pays en développement. Le livre est donc un complément utile d'autres ouvrages consacrés au thème des eaux usées qui mettent l'accent sur les options de traitement haut de gamme et sur l'utilisation des eaux usées. Ce livre fait avancer le débat en couvrant également la réalité, répandue, de l'utilisation des eaux usées non traitées, des eaux grises et des excrétas. Il présente des méthodes d'avant-garde d'évaluation quantitative des risques de même que des solutions peu coûteuses pour la réduction des risques pour la santé, depuis le traitement jusqu'aux mesures adoptées sur la ferme et hors de la ferme, qui vont dans le sens de l'approche à barrières multiples préconisée dans les lignes directrices relatives à l'utilisation sans risque des eaux usées en agriculture publiées par l'Organisation mondiale de la santé en 2006. Les 38 auteurs et coauteurs sont des experts internationaux clés dans le domaine de l'irrigation au moyen d'eaux usées, à savoir des agronomes, ingénieurs, spécialistes des sciences sociales et chercheurs en santé publique d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie. Les chapitres présentent des expériences vécues un peu partout dans les pays en développement, notamment des études de cas portant sur l'Afrique subsaharienne, l'Asie, le Mexique et le Moyen-Orient. Le livre traite également d'options en matière de récupération des ressources et de gouvernance des eaux usées en établissant ainsi un lien clair entre agriculture, santé et assainissement qui est souvent le chaînon manquant des débats actuels sur la question de faire des eaux usées un atout.

01/2012

ActuaLitté

Bali

Bali Lombok. Borobudur, Prambanan et les volcans de Java, Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Découvrez les rizières en terrasses majestueuses autour d'Ubud, arpentez le sommet du Mont Batur, ou encore les volcans à Java, lézardez sur les belles plages de sable blanc de Lombok, et n'oubliez pas de faire des clins d'oeil aux poissons clown à Amed, Tulamben ou encore aux Iles Gili... Dans Le Routard Bali, Lombok mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la région à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (assister à la cérémonie du coucher de soleil sur les plages de Kuta et de Legian, se faire masser sur la plage de Kuta face aux vagues ou dans un spa élégant à ubud...), des visites (découvrir Prambanan et surtout Borobudur au petit matin : un souvenir à vie ! Se perdre dans le marché coloré de Yogyakarta...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 45 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Bali hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

04/2023

ActuaLitté

Bali

Bali, Lombok. Borobudur, Prambanan et les volcans de Java + Plongées, Edition 2024-2025

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Découvrez les rizières en terrasses majestueuses autour d'Ubud, arpentez le sommet du Mont Batur, ou encore les volcans à Java, lézardez sur les belles plages de sable blanc de Lombok, et n'oubliez pas de faire des clins d'oeil aux poissons clown à Amed, Tulamben ou encore aux Iles Gili... Dans Le Routard Bali, Lombok mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la région à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (assister à la cérémonie du coucher de soleil sur les plages de Kuta et de Legian, se faire masser sur la plage de Kuta face aux vagues ou dans un spa élégant à ubud...), des visites (découvrir Prambanan et surtout Borobudur au petit matin : un souvenir à vie ! Se perdre dans le marché coloré de Yogyakarta...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 45 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Bali hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

04/2024

ActuaLitté

Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

ActuaLitté

Terrorisme

Le clandestin de Daech

Tout le monde connaît Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud, acteurs des tueries du 13 novembre 2015. Derrière ces djihadistes, il y a une ombre énigmatique : celle d'Oussama Atar. Cet homme né à Bruxelles était le responsable des opérations extérieures de l'Etat islamique. Il est considéré aujourd'hui comme le principal coordinateur des attentats de Paris, mais aussi de Bruxelles. Arrêté en Irak en 2005, condamné dans ce pays pour terrorisme, il a été libéré en 2012 sur insistance des autorités belges, qui pensaient l'utiliser comme infiltrant dans les milieux djihadistes de la capitale européenne. Peu après son retour en Belgique, Oussama Atar est reparti pour la Syrie où il a gravi discrètement, sous le nom de guerre d'Abou Ahmad, les échelons de l'organisation terroriste. Comment un gamin de Laeken est-il devenu djihadiste en Irak, prisonnier des Américains et des Irakiens puis rapatrié sur l'intervention pressante de services secrets et de la société belges, avant de devenir, dans l'ombre, l'émir des terroristes européens de Daech et de piloter à ce titre les attentats les plus sanglants que l'Europe ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale ? C'est ce que ce livre permet de comprendre, en rassemblant les pièces jusqu'ici inconnues ou dispersées d'un puzzle extraordinaire et d'une affaire d'Etat. Christophe Lamfalussy est grand reporter à La Libre Belgique, en charge des questions internationales et des affaires de terrorisme. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, et co-auteur de Molenbeek sur Djihad (Grasset, 2017). Georges Dallemagne est médecin, ancien directeur des opérations de Médecins Sans Frontières, député parlement fédéral belge où il s'est spécialisé dans les questions de sécurité. Tous les deux se sont rendus à de nombreuses reprises en Irak et en Syrie.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

Ce que c'est qu'une existence

Roman choral, Ce que c'est qu'une existence raconte cette mystérieuse évidence d'être au monde ensemble au même instant et de vivre des vies différentes. Plusieurs histoires sont reliées, d'une façon ou d'une autre, par la romancière, elle-même personnage de son propre livre. On suit différentes existences sur une seule et même journée, dans plusieurs lieux (un appartement, un avion, une chambre d'hôpital, un cargo sur la mer de Marmara, un taxi au sud de l'Europe, des villes turques...). Mais tout part d'un carrefour à Paris. Un père, déjà âgé, observe le quartier depuis sa fenêtre. Son fils, Tom, est sur un bateau en Méditerranée. Dorris fuit son histoire amoureuse avec Tom. Stan erre dans la ville, après avoir accompagné sa femme Magda à l'hôpital. Ahmad, qui vient de Syrie, s'installe chaque matin sur un carton à ce même carrefour. Et d'autres personnages encore, la gardienne de l'immeuble du père, le fils de la gardienne, une hôtesse de l'air dans l'avion que prend Dorris, une infirmière auprès de Magda, Anna et Steven, un couple de jeunes voisins qui se disputent, jusqu'à des homards furieux qu'on les plonge dans l'aquarium d'un restaurant. On suit, avec émotion, humour et empathie, comment chacun à son échelle se débrouille avec l'existence. Comment toutes ces vies se croisent, se frôlent, s'ignorent, se cherchent ou se fuient. On y parle d'amour, de l'affection père-fils, d'exil, de guerre, de prison, de la possibilité des réconciliations, des étés. Et de l'épidémie, qui s'est invitée de force dans l'histoire, puisqu'elle change le monde autour de nous. Ici ou là, se glissent des confidences intimes, des secrets douloureux. Tandis que le roman écrit les vies en train de se faire et se défaire.

08/2021

ActuaLitté

Actualité et médias

Foccart parle. Tome 1, Entretiens avec Philippe Gaillard

Foccart... Vous avez bien dit Foccart ? Tout à trac, un jour de novembre 1992, Béchir Ben Yahmed, le patron du groupe de presse Jeune Afrique, coupe le fil d'une conversation. " Feriez-vous un livre d'entretiens avec Jacques Foccart ? me demande-t-il. - Toutes affaires cessantes. Quel journaliste laisserait passer une telle occasion ? Mais croyez-vous que... ? - Si je vous le demande, c'est que j'ai son accord. - Son accord ? Pour parler ? Vraiment ? - Ecoutez, il ne voulait pas parler. Il a toujours refusé d'écrire ses Mémoires. Les rares interviews de lui qui ont été publiées n'ont d'intérêt que pour les exégètes de la langue de bois. S'il accepte aujourd'hui, c'est parce que, tout bien réfléchi, il admet que son témoignage pour l'histoire s'inscrit dans la continuité de son existence d'homme d'action. " Jacques Foccart avait posé deux conditions : ces entretiens seraient réalisés dans le secret absolu ; ils ne seraient pas publiés de son vivant. La première a été respectée. La seconde a été levée, je ne peux pas dire quand, progressivement, parce qu'elle n'avait, somme toute, pas de raison profonde, et que, je crois bien, l'inquiétude de celui qui ouvrait sa mémoire, par rapport aux réactions que susciterait la publication, s'est estompée et s'est colorée de curiosité. Il me revenait donc de faire parler un muet. Je n'ai pas eu besoin de devenir orthophoniste. Le muet avait décidé de sortir de son mutisme ; c'était nécessaire et suffisant. Deux entretiens, me semble-t-il, trois peut-être, ont suffi pour qu'il baisse la garde et qu'il prenne plaisir à raconter. Ph. G.

07/1998

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Un esclave entre deux empires. Une histoire transimpériale du Maghreb

Florence, fin juin 1887, un dénommé Husayn rend l'âme. C'est le point d'orgue d'une trajectoire hors du commun d'un ancien esclave, né dans le Caucase, affranchi et devenu général de l'Empire ottoman ; l'achèvement d'une vie à circuler entre les empires bordant la Méditerranée. Tout a commencé quelques décennies plus tôt. Husayn est vendu sur un marché d'Anatolie comme esclave, avant de l'être de nouveau à Istanbul, puis à Tunis. Là, il est éduqué et promu jusqu'à atteindre le rang de dignitaire de l'Empire ottoman avant que la colonisation de la Tunisie par la France en 1881 ne le contraigne à l'exil, en Italie. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, car sa mort en Toscane provoque une série de conflits autour de sa succession qui mettent aux prises le sultan ottoman, ses vizirs, des fonctionnaires français, des juristes européens et des membres de communautés musulmanes et juives sur les deux rives de la Méditerranée. Mobilisant des sources françaises, tunisiennes, italiennes, britanniques et ottomanes, Un esclave entre deux empires revient sur les pas de Husayn pour révéler les dimensions transimpériales de l'histoire de l'Afrique du Nord entre la seconde moitié du XIXe siècle et les années 1920. A travers ce destin singulier, ce livre montre en effet que l'histoire contemporaine du Maghreb ne saurait être lue au seul prisme de l'histoire coloniale française, mais qu'elle doit être appréhendée d'après l'histoire des sociétés maghrébines et au croisement de multiples puissances méditerranéennes. Professeur à Sciences-Po Paris, M'hamed Oualdi est spécialiste de l'histoire du Maghreb moderne et contemporain (XVIe-début du XXIe siècle). Il a publié en français Esclaves et maîtres (Publications de la Sorbonne, 2011) et dirige un programme de recherches européen (ERC) sur les fins d'esclavages au Maghreb.

03/2023

ActuaLitté

Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023