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Gabrielle

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Littérature étrangère

Chrysis. Portrait de l'Amour

Paris, 1925. Gabrielle "Chrysis" Jungbluth, âgée de 18 ans, entre à L'Atelier de Peinture des Élèves Femmes de L'École des Beaux-Arts, pour travailler sous la direction de Jacques Ferdinand Humbert, qui fut le professeur de George Braque. Exigeant, colérique, cassant, Humbert, âgé de 83 ans, règne depuis un quart de siècle sur la seule école de peinture ouverte aux femmes. Mais malgré toute son expérience, il va vite se rendre compte que Chrysis n'est pas une élève comme les autres. Précoce, volontaire, passionnée et douée d'un véritable talent, cet esprit libre et rebelle bouscule son milieu privilégié et un monde de l'art où les hommes jouissent de tous les privilèges. Elle ne tardera pas à se perdre dans les plaisirs désinvoltes et à devenir l'une des grandes figures de la vie nocturne et émancipée du Montparnasse des années folles. C'est là qu'elle va rencontrer Bogey Lambert, un cow-boy américain sorti de la légion étrangère, avec qui elle va vivre une folle histoire d'amour. Dans un préambule émouvant, Jim Fergus nous raconte une histoire personnelle très forte liée à l'une des oeuvres de Chrysis Jungbluth, peintre tombée à tort dans l'oubli. C'est cette histoire qui l'a mené à s'intéresser à la vie de cette artiste. Après de longs mois d'enquête, il a réuni un bon nombre d'éléments biographiques qui lui ont permis de romancer le destin bouleversant de cette héroïne passionnée et passionnante, à une époque unique de l'Histoire du XXe siècle, où tout semblait permis.

05/2013

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Littérature française

Le carnaval des vents d'Islande

Port de Gravelines, 1898. Après six mois forcés à terre, à la suite du décès de sa mère, le jeune Pierre Blondeel embarque une nouvelle fois sur la Louise-et-Gabrielle. Au loin, l’Islande et ses eaux poissonneuses. Pour le jeune homme, la pêche à la morue est aussi mythique que vitale : elle fait vivre l’économie locale de Dunkerque et de ses environs. Surtout, en Islande se trouve la délicieuse Soley, aux cheveux roux pâle, qu’il compte bien épouser malgré les frontières de langue, de culture et de distance. Mais une tempête, un naufrage, un autre homme aussi, seront autant de périls qu’il devra affronter. Années 2000, Dunkerque. Raphaël Nemours, parisien pur souche, débarque dans le Nord pour suivre un stage de journalisme, enquêtant notamment sur des pollutions illégales. Accompagné de son amie Agathe, originaire de la région, il va découvrir l’une des plus solides traditions de la ville : le carnaval. Hymne à Jean Bart, déguisements rituels, bière qui coule à flots, rires francs et, bien sûr, le parlé ch’ti… La rencontre avec Antoine, un vieux monsieur charmant, mémoire vivante de Dunkerque, va entraîner Raphaël dans l’histoire de ce Nord méconnu. Antoine, en effet, est le descendant direct des pêcheurs à la morue d’Islande. Passionné par ce passé très riche, volontaire et curieux, Raphaël découvrira peut-être ce qui, vraiment, l’attendait à Dunkerque… Dans ce roman où s’entrelacent deux récits et deux époques, c’est toute une région qui se met à vivre sous nos yeux, avec chaleur, pour dessiner une véritable saga familiale.

05/2011

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Economie française

Les français et l'argent. 6 nouvelles questions d'économie contemporaine

Voici une synthèse magistrale sur les pratiques sociales des Français qui bouscule bien des idées reçues. Le contexte ? Les Français sont plus pessimistes que les autres Européens. Pourquoi ? A cause manifestement de leur défiance vis-à-vis des institutions et de la société. Le résultat ? Leur bonheur privé , dépend, plus qu'ailleurs, de leur richesse personnelle. Les différents contributeurs de ce livre s'interrogent sur le rapport de l'argent et des Français, sur leur générosité envers les oeuvres caritatives et sur leur rapport à l'impôt. Ils élargissent aussi le champ de l'analyse de nos comportements en décrivant la manière dont les couples se coordonnent pour gérer leur passage à la retraite. Ils décryptent le monde très particulier du football, illustré par le montant des transferts de joueurs qui atteint chaque saison des nouveaux records, et constatent l'éclatement du monde du travail dont la polarisation des emplois est l'expression la plus visible. Au-delà de l'approche strictement économique, ce tableau ambitieux des nouvelles recherches en cours aide à mieux comprendre la société française et le monde qui l'entoure. Cette édition rassemble les contributions de : Yann Algan, Luc Arrondel, Elizabeth Beasley, Richard Duhautois, Gabrielle Fack, Nicolas Jacquemet, Camille Landais, Stéphane Luchini, Antoine Malézieux, Nicolas Moreau, Alix Myczkowski, Ariell Reshef, Claudia Senik, Elena Stancanelli et Farid Toubal. Economiques : la collection du Cepremap (Centre pour la recherche économique et ses applications) qui permet de faire connaître au grand public les travaux les plus avancés de la recherche économique contemporaine. Déjà parus : 27 questions d'économie contemporaine, 2008. 16 nouvelles questions d'économie contemporaine, 2010. 5 crises - 11 nouvelles questions d'économie contemporaine.

03/2021

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Critique

Italique: Poésie italienne de la Renaissance, volume XXV (2022)

Sommaire : M. Danzi, "In memoriam Thierry Barbier-Mueller" - RICEZIONE DEI CLASSICI - S. D'Amico, "Introduzione" ; J. Balsamo, "Trois notes sur les traductions (volgarizzamenti) en vers au Cinquecento" ; J. Nassichuk, "Virgilio Zavarise poète humaniste véronais et traducteur des chants I et VII de l'Iliade" ; A. Rolet, "La traduction comme art de l'offrande poétique : les "couronnes" épigrammatiques de Giovanni Battista Pio tirées de l'Anthologie de Planude" ; N. Magnani, "Ritmo giambico e ritmo trocaico nella Poetica (e nelle Rime) di Giovan Giorgio Trissino" ; F. Davoli, "L'endecasillabo sciolto come metro traduttivo del corpus Theocriteum nel Cinquecento" ; G. Bovi, "La traduzione di Ludovico Dolce dell'Epitalamio di Peleo e Tetide di Catullo" ; S. Giazzon, ""Il poema è di chi traduce, non di chi Compone" : l'estensione del dominio della traduzione. Note su Lodovico Dolce traduttore di Virgilio e Ovidio" ; M. Savoretti, "L'Orazio satirico di Lodovico Dolce" ; P. Cosentino, "Tradurre "per ischerzo" : sull'Eneide del Caro nella storia dei volgarizzamenti virgiliani" - VARIA - G. Parenti, "I Poeti latini del Cinquecento. Esperienze di un commento" ; B. Tanzi Imbri, "Soldati e atleti nell'immaginario di corte : le canzoni di Gabriello Chiabrera sul calcio fiorentino" ; E. Olivadese, "Per una descrizione delle Rime tripartite di Girolamo Gualdo (1569)" ; M. Scandola, "Al di là dell'orrore. Il tempo del 're giusto' nella tragedia Semiramis di Muzio Manfredi (1593)" ; J. Balsamo, "Tavole delle annate di Italique" .

03/2023

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Essais biographiques

Mary Reynolds. Artiste surréaliste et amante de Marcel Duchamp

Jeune Américaine expatriée en France, Mary Louise Reynolds (1891-1950), entraînée dans le cercle des surréalistes, devient une artiste reconnue à la pointe de l'avant-garde et s'engage dans la Résistance en 1941. Veuve de guerre, la belle Mary débarque dans le Paris des années folles qui swingue au son du jazz et ferraille autour de Dada et du surréalisme. Du Dôme à Saint-Germain-des-Près, du Jockey à l'emblématique Boeuf sur le toit, Mary règne sur les nuits de la capitale et se lie avec Henri-Pierre Roché, Constantin Brancusi, Man Ray, Peggy Guggenheim, Jean Cocteau, André Breton et, surtout, le séduisant Marcel Duchamp dont elle s'éprend. Friande d'esthétisme, l'époque la conduit à la reliure d'art et ses réalisations, recherchées par une clientèle exigeante, rivalisent d'audace et d'humour. Alors que la France est à la merci des nazis, Mary entre dès mars 1941 dans la Résistance aux côtés de Gabrièle Picabia. Mais le réseau est donné : Mary échappe de peu à la Gestapo et, après une folle épopée, regagne clandestinement les Etats-Unis. Rentrée à Paris après-guerre, elle dirige une revue d'art, avant de s'éteindre, frappée par la maladie, veillée par Duchamp. Christine Oddo nous restitue dans un style alerte et limpide cette histoire d'amour et d'art.

09/2021

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Littérature francophone

Éros. Saga RolePlay Tome 1

La vie de Gabrielle bascule lorsqu'elle rencontre Maxence. L'alchimie s'installe dès le premier regard. Ce séduisant parisien la fait vibrer de mille façons. A ses côtés, elle se sent belle, désirée. Le plaisir n'est plus une quête, mais une découverte qui s'apprivoise et s'assume. Le lien indicible qui unit les deux amants va progressivement les mener à s'adonner aux jeux de rôles. Lors de ces rendez-vous secrets, le jeune couple rejoue ses débuts dans des contextes où audace et adrénaline sont de mise. La passion, l'Eros, prend le dessus et les entraîne vers une relation dévorante, proche de l'addiction. Seront-ils prêts à accepter ce ravissement à l'autre ? Eros est le premier tome d'une trilogie écrite par Gabarelle Corentin, une jeune autrice de la région de Verviers (Belgique) travaillant en autoédition. C'est une romance dramatique mariant érotisme, psychologie et suspens. Il est difficile de cataloguer cette oeuvre dans un genre précis, car elle ne répond pas aux exigences des maisons d'édition spécialisées en la matière. En effet, la romance érotique est un genre littéraire aux codes assez restrictifs. Gabarelle a voulu garder une certaine liberté d'expression en abordant des sujets, comme les plaisirs solitaires féminins ou l'infidélité, souvent éclipsés par les besoins masculins dans les best-sellers d'aujourd'hui. Dans ce roman, la sexualité de la femme est mise en avant de façon assumée et naturelle. Eros est l'histoire d'une rencontre charnelle fondée sur le respect où consentement et considération ont une place prépondérante. Gabrielle - le personnage principal - goûte à ce qu'elle appelle une "jouissance non assistée" (premier orgasme qu'un homme lui procure). Elle se sent en confiance, belle, désirée et n'hésite pas à jouer de ses charmes. Le plaisir n'est pas une quête, mais une découverte qui s'apprivoise et s'assume. Le pouvoir d'attraction est le seul maître d'un jeu animé par la séduction, le désir, l'amour et l'irrésistible attirance entre deux amants. Ces derniers vont rapidement être emportés par "l'éros" , la passion. Soucieuse de donner une dimension réaliste à son histoire, l'autrice aborde la relation passionnelle sous un autre angle en rappelant qu'elle peut faire naître l'obsession, la jalousie et nous entraîner vers l'irrationnel. Plusieurs références à la mythologie grecque sont faites tout au long du récit, en parallèle à une analyse psychologique des personnages. Il existe plusieurs termes pour qualifier l'amour en grec ancien et certains seront abordés tout au long de la trilogie, entre autres Storgê qui représente l'amour de la famille, comme celui qu'une mère peut porter à son enfant ainsi que Philia qui désigne "l'amour raisonnable" . Eros, quant à lui, incarne la passion. Dans la mythologie grecque, il est le dieu de l'amour et de la puissance créatrice. Il fait naître la concupiscence et le plaisir charnel. Freud voyait Eros comme une pulsion de vie qui habite chaque être humain. Il l'opposait à Thanatos, le dieu de la mort, qui représente la pulsion de destruction. Ces deux pulsions sont, selon lui, indissociables. Eros nous lie amoureusement les uns aux autres. Thanatos, de son côté, nous pousse à rompre ce lien pour que notre "moi" reste tout-puissant. La passion fait naître une forme de ravissement à l'autre, mais notre "moi" nous dicte de garder le dessus. C'est une sorte de conflit intérieur. Les Grecs considéraient la passion comme un danger, car c'est un amour qui peut vous faire perdre le contrôle, basculer dans l'irrationalité. C'est exactement ce qui se passe dans ce roman, Eros était donc une évidence.

03/2022

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Histoire de France

Les maîtresses du roi. De Henri IV à Louis XIV

Volontiers qualifiées de "favorites", de "presque reines" et même parfois de "sultanes", les maîtresses des rois de France sont parmi les femmes les plus célèbres de l'Ancien Régime. Si, depuis le début du XIXe siècle, nombre de biographies et de romans historiques leur furent consacrés, elles rencontrent un accueil plus mitigé auprès des chercheurs. Flavie Leroux vise dans cet ouvrage à dépasser l'anecdote et la "petite histoire", pour proposer une perspective plus large rendre compte du rôle central que les maîtresses ont pu tenir dans la construction de leur propre parcours, dans le devenir de certaines familles et dans le fonctionnement institutionnel de la monarchie. L'enjeu est d'étudier le phénomène de la faveur au féminin en général à l'aide de sources largement inédites. A cet effet, est considérée une période charnière dans l'histoire de France : les règnes de Henri IV (1589-1610) et de Louis XIV (1643-1715), qui marquent l'avènement et l'expansion de la monarchie dite absolue. On retrouvera des figures fameuses, telles Gabrielle d'Estrées, Mme de Montespan ou Mme de Maintenon, mais aussi des maîtresses moins connues, comme Jacqueline de Bueil, Charlotte des Essarts ou encore Marie-Angélique de Fontanges. L'étude ne s'arrête cependant pas aux femmes qui entretiennent une liaison avec le roi. Leurs enfants, leurs parents, les individus et les communautés qu'elles protègent sont également au coeur de la réflexion. Au-delà du portrait factuel, politique, tapageur ou moral, la maîtresse et les siens sont considérés dans leur réalité sociale. Filles, soeurs, tantes, mères, parfois épouses ou veuves, mais aussi dames nobles, femmes d'affaires et protectrices : autant de visages qui montrent la capacité d'action de ces femmes et leur influence dans le devenir de leurs proches, tout en éclairant le fonctionnement du pouvoir royal.

06/2020

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XXe siècle

La guerre les avait jetés là

Paris, 1942. Quand la Comédie Française était très occupée " La nuit est tombée progressivement. La lumière se fait tout à coup, inondant le couloir. Résonnent les voix joyeuses de comédiens costumés en Marquis et en Arlequin qui se hâtent de rejoindre les coulisses. Puis un régisseur chargé de rameuter son monde crie : - En scène ! Plus que cinq minutes. En scène ! Dans quelques instants, après les coups de brigadier, naîtra sur le plateau une vie, le temps qui sépare un lever et un baisser de rideau. Gabrielle s'éloigne, poussant devant elle le chariot des costumes serrés dans leur housse. " Paris, hiver 1942. Les bannières colorées qui affichent le symbole nazi claquent dans le vent et se déplient sur les façades du Louvre ou des grands hôtels. En ces temps troublés d'occupation allemande, la Comédie Française fait salle comble : le public se presse pour applaudir Marie Bell, la plus grande comédienne de son temps. Phèdre, Roxane, Chimène, Cléopâtre, Esther, Dona Prouhèze... on ne compte plus les rôles prestigieux de cette fantasque reine du théâtre. Autour d'elle, précipités par des événements qu'ils ne maîtrisent pas, avec conscience ou aveuglement, les plus grands esprits de l'époque s'affrontent : Cocteau, Guitry, Arletty, Céline, Sartre, Camus, les Renaud-Barrault, Colette, ou encore Paul Claudel. Fraîchement arrivé dans la capitale, un jeune auteur dramatique rêve, lui, de percer à tout prix. Cependant, une fois le rideau baissé, un choix s'impose : fermer les yeux sur la révoltante compromission, voire collaborer ? Ou, au contraire, entrer en résistance, et sauver ceux qui doivent l'être, telle la jeune Juliette Gréco qui fuit la Gestapo ? Etre ensemble et rester soi-même, tous y parviendront-ils ? Fresque magistrale, ce roman fait revivre les heures sombres comme glorieuses de personnages authentiques, qui brillèrent par leur courage ou leurs lâchetés. Tout est vrai, ou presque.

02/2023

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Littérature française

L'Irrégulière. Ou mon itinéraire Chanel

Mystérieuse pour les intimes, acharnée à effacer toute trace de son passé, de ses origines, de sa famille même, Gabrielle Chanel aura été tout au long de son existence une " irrégulière " dans une société conformiste, et peut-être ne faut-il pas chercher ailleurs le secret de sa prodigieuse réussite. Suivant l'itinéraire inverse de celui qui l'avait menée à Elle, Adrienne, roman dont la célèbre couturière était l'inspiratrice et non le modèle, Edmonde Charles-Roux a dû déblayer une vie entière de mensonges ou d'aveux subtilement travestis pour nous montrer la fillette de forains cévenols, née par hasard à Saumur, l'orpheline oubliée dans un couvent de Corrèze, la petite pensionnaire des chanoinesses de Moulins, qui n'allait pas tarder à devenir " poseuse " dans un beuglant de la garnison, où elle chantait " Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadéro ? ". " Gomeuse " à Vichy, et même donneuse d'eau, celle à qui ses nombreux amis donnaient dès vingt ans son surnom devait faire son chemin. " Irrégulière ", certes - au sens équivoque et proustien du terme - mais toujours marginale, indépendante, ambitieuse, et déjà sûre de son destin d'exception. Il n'est guère d'hommes et de femmes célèbres qui ne l'aient approchée, si bien que sa vie se confond avec l'histoire de l'entre-deux-guerres. Cocteau, Picasso, Max Jacob, Reverdy, Misia Sert, son amie de toujours, Diaghilev, Stravinski, ils apparaissent tous ici car ils furent les intimes témoins de cette aventure extraordinaire. A travers cette carrière mouvementée, Edmonde Charles-Roux raconte une femme unique, en même temps qu'elle trace la chronique de soixante-dix années du XXe siècle. Ce portrait d'une célèbre inconnue est beaucoup plus qu'un portrait : l'épopée d'un roman vécu et vécu comme un roman par son héroïne.

04/2009

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Critique Poésie

«Transparence du regard adéquat». Mélanges en l'honneur de Bertrand Marchal

Pour décrire la lecture, et même la lecture de textes poétiques ardus, Mallarmé parlait d'une "transparence du regard adéquat" . Cette transparence, nombreux sont ceux qui l'ont ressentie en entendant Bertrand Marchal lire les textes de Mallarmé. Ses cours, ses éditions et ses essais ont rendu transparent ce qui pouvait paraître hermétique. Cette intelligence des textes, mise au service des étudiants, des chercheurs et de tous les amateurs de littérature, est le don qu'il a fait à ses élèves et à ses lecteurs - une communauté présente dans le monde entier. Ce volume entend le remercier et rendre hommage à son oeuvre d'éditeur et de critique. Le mot de "lecture" est celui que Bertrand Marchal a choisi pour le titre de son premier ouvrage publié, Lecture de Mallarmé, marquant par sa modestie et son honnêteté intellectuelle. Puisse son exemple être suivi par ce recueil d'articles en offrant des lectures respectueuses de la lettre et de l'esprit, des lectures qui, loin de faire valoir le critique, l'effacent au profit des oeuvres. Avec les contributions de : Joseph Acquisto - Sophie Basch - Philippe Beck - Ramla Bédoui - Barbara Bohac - Eric Bordas - Régine Borderie - Michel Brix - Gabrielle Chamarat - Dominique Combe - Antoine Compagnon - Benoît de Cornulier - Michel Deguy - Béatrice Didier - Pascal Durand - Romain Enriquez - Aurélie Foglia - Georges Forestier - Yann Frémy - André Guyaux - Jean-Marc Hovasse - Jean-Nicolas Illouz - Romain Jalabert - Michel Jarrety - Filip Kekus - Juliette Kirscher - Kensuke Kumagai - Patrick Labarthe - Sylvain Ledda - Frank Lestringant - Dominique Millet-Gérard - Yumi Murakami - Michel Murat - Steve Murphy - Florence Naugrette - Roger Pearson - Nathalie Preiss - Eléonore Reverzy - Thierry Roger - Henri Scepi - Andrea Schellino - Thomas Schlesser - Julien Schuh - Evanghélia Stead - Jean-Luc Steinmetz - Jérôme Thélot - Alain Vaillant - Hélène Védrine - Vincent Vivès - Seth Whidden - Fériel Younsi.

01/2023

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Contes et nouvelles

Vengeances de femmes

Patrick Gofman, qui affecte de passer pour un misogyne éclairé, ne déteste pas en rajouter en allant puiser, dans l'Histoire, les faits divers, la mythologie, la littérature, ses propres aventures, des historiettes (comme on disait au Grand Siècle) où la femme n'a pas été - et n'est toujours pas... - la meilleure amie de l'homme. Elles peuvent s'appeler Némésis, Diane, Médée, Lucrèce. Ou, plus prosaïquement, Henriette, Gabrielle, Pepita, Clémentine. Elles peuvent être passées à la postérité. Ou n'avoir eu qu'un instant de "gloire" en page intérieure d'un journal local. Mais ce sont des caractères. Des sales caractères, mais des caractères. Vengeances de femmes est une anthologie. Une fleur. Une sélection des meilleures, c'est-à-dire des pires vengeances de femmes. 50 vacheries choisies dans l'Histoire, la mythologie, les faits divers et la littérature. 50 recettes pour accommoder le connard au sang. L'idée ? Elle traîne depuis longtemps dans les magazines. Mais elle appartient d'origine à une femme, Dominique R. , journaleuse et maman, qui l'a donnée à un homme, Patrick Gofman, pour son bien, sûrement. Auparavant, elle l'avait envoyé gifler un banquier, à Neuilly. Le financier fit trois tours dans ses mocassins en croco, articula les excuses exigées, puis il dit au savetier en rangers, d'un air de pitié : "Ne croyez donc pas toujours les femmes sur parole, mon ami". Vous l'avez compris : ce misogyne impénitent est, en fait, un grand admirateur des femmes. Et Marc Laudelout, animateur du Bulletin célinien n'a pas tort qui écrit : "Le talent de Gofman consist[e] à conter ces historiettes, où l'ironie le dispute à la cruauté, sur un ton parfaitement désinvolte".

10/2021

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Théâtre

La vie, je l'agrandis avec mon stylo. L'engagement : écrits de jeunes et réflexions

" Jeunesse " et " engagement ", deux mots que l'imaginaire collectif a longtemps associés : le jeune âge comme berceau de la révolte. Depuis la prétendue fin de l'histoire, ces deux notions se fuiraient, se tourneraient le dos ? Le Théâtre du Pélican, dirigé par le metteur en scène Jean-Claude Gal à Clermont-Ferrand, a souhaité organiser cette confrontation de concepts par le détour du théâtre et de l'écriture. Ainsi, un vaste chantier concernant quatre cents enfants, adolescents et jeunes adultes a été mis en place entre 2009 et 2012, accueillant en résidence cinq auteurs de théâtre pour animer des ateliers d'accompagnement à l'écriture et écrire un texte théâtral personnel sur les thèmes liés à l'engagement : Michel Azama, Jean-Pierre Cannet, Françoise du Chaxel, Lise Martin et Dominique Richard. Dans La vie, je l'agrandis avec mon stylo, sous la direction du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon, un florilège des productions de ces jeunes a été sélectionné, au côté d'extraits des pièces produites par les auteurs et de leurs consignes d'écriture. L'auteure de bande dessinée Gabrielle Piquet a également suivi ces travaux : on retrouvera ainsi son reportage graphique dans le concret des ateliers, ne s'interdisant pas d'effectuer des embardées dans l'imaginaire. Et pour redonner des couleurs au vocable " collectif ", penseurs, écrivains, poètes, metteurs en scène, psychologue et enseignants réfléchissent à l'émancipation possible de cette jeunesse par la pratique et la rencontre artistiques : Edgar Morin, Claude Ber, Gérard Noiret, Michel Séonnet, Christian Duchange, Geneviève Lefaure, Christine Leprince et Isabelle Galtier. A la fois report d'expérience humaine, artistique et pédagogique et boîte à outils théoriques et pratiques, cet ouvrage vise le double geste politique et poétique du partenariat et de la découverte.

05/2012

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Littérature française

Dénouer les mots

Comment se fait-il que Frédérique Montagné, des années après la mort de Gabrielle, sa tante sourde, se sente soudain appelée à écrire un roman sur elle ? Pourquoi consacre-t-elle une année entière à rassembler photos, documents, souvenirs ? Comment expliquer ces signes, coïncidences, rêves, douleurs, qui font irruption dans son quotidien alors qu'elle a commencé à écrire ? C'est qu'elle se met à reconstituer une longue vie qui a duré de 1910 à 1989. Il n'est pas innocent de faire revivre par les mots une personne chère qui est devenue sourde à l'âge de deux ans. Ne va-t-on pas la trahir, la modeler selon nos propres désirs, elle qui avait une parole limitée ? Et ne portons-nous pas tous, en nous, une part de surdité, d'aveuglement et de mal à dire ? Face aux épisodes qui se succèdent : enfance, apprentissages, amours, deuils, guerres, comment imaginer avec justesse le monde intérieur de cette personne et de celles qui l'entourent ? "Un caillou, un jour, est tombé dans l'eau, dit Frédérique, et je ne pourrai jamais le retrouver. Mais je vois les cercles mouvants qu'il a dessinés à la surface. Ils emmènent mon imaginaire vers des espaces inexplorés". Voilà un récit passionnant qui montre en quelque sorte la naissance d'un roman. Il tente de tirer à la lumière ce qui est caché dans l'ombre de nos vies et pourrait nous emmener inconsolés vers la mort, si nous n'y prenions pas garde. Il porte sur la réalité un regard qui la transforme en l'interprétant. Lorsque la parole se dénoue, elle peut témoigner de nos passages et valoir devant les générations futures.

10/2011

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Littérature française (poches)

La treizième heure. Mémoires, 4

Quatrième volume des mémoires de la duchesse de Gramont, La Treizième Heure a paru pour la première fois aux éditions Grasset en 1935. Après avoir raconté son enfance dans Au temps des équipages (Cahiers Rouges, 2017), ses débuts dans la vie d'adulte dans Les Marronniers en fleurs (Cahiers Rouges, 2018) et la Grande Guerre dans Clair de lune et taxi (Cahier Rouges, 2019), elle consacre ce quatrième volume aux années 1920 et au début des années 1930. Ce livre est l'herbier de luxe d'une société qui tente d'oublier le traumatisme de la guerre en menant un train de vie fastueux. Les grands bourgeois du XVIe arrondissement achètent des Rolls-Royce toujours plus longues, vivent dans des hôtels particuliers toujours plus grands et offrent des diamants toujours plus gros à leurs maîtresses. C'est aussi l'époque où les femmes se passionnent pour la couture : toutes admirent une jeune créatrice dont le nom deviendra célèbre, Gabrielle Chanel. Le luxe et la fête prennent fin avec la crise de 1929 : la IIIe République est contestée, le président de la République, Paul Doumer, est assassiné ; à l'étranger, Hitler, Staline et Mussolini menacent la paix et la démocratie. Fresque d'un monde crépusculaire, ces mémoires sont enfin un recueil de souvenirs littéraires de premier plan. Elisabeth de Gramont a connu les plus grands écrivains : Gide, Malraux, Valéry et bien d'autres. Les voici vivants devant nous, sous la plume vive et mordante d'Elisabeth de Gramont. Ce dernier volet de la tétralogie gramontienne éclate du talent et de la lucidité ironique de la plus grande mémorialiste de sa génération. " La France est le pays où le plaisir est organisé, alors les nations aux changes élevés, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Espagne, Angleterre, Egypte et Indes anglais y déversent leurs nationaux avides qui viennent renforcer le bataillon local. "

01/2020

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Notions

La naissance de la psychanalyse .... à Montréal

Si la psychanalyse est née en 1896, dans les lettres de Sigmund Freud à Wilhelm Fliess, la psychanalyse québécoise, elle, est née dans les années 1940. La réédition de ce troisième numéro de la revue Frayages, publié en 1987, lui permet de retrouver le fil de sa propre enfance, de son roman familial, de ses conflits et de ses refoulements, ce qui lui donne peut-être la chance de se remettre en question et de renaître. Composé d'entretiens et de courts essais, ce texte précieux, devenu presque introuvable, passionnera quiconque s'intéresse à l'histoire sociale, religieuse, intellectuelle, littéraire et artistique du Québec et à la nécessité, pour chaque époque, pour chaque génération, de préserver le feu sacré malgré les différents visages du pouvoir. Un livre à considérer parmi les classiques de la pensée québécoise - puisqu'elle existe. "Dans chaque cas, dans chaque cure, toute la psychanalyse est à réinventer". François Péraldi "Le patient au service de la psychanalyse, alors que ce devrait être l'inverse, c'est grave du point de vue thérapeutique". Michel Dansereau " La naissance de la psychanalyse... à Montréal fait partie des cinq livres que je sauverais si ma maison, ma bibliothèque, passaient au feu. Je me suis identifié à cette bande d'esprits libres et marginaux, prêtres, philosophes, psychiatres, psychologues, peintres automatistes, poètes exploréens - ma gang de BMX non conformiste - qui ont fondé la psychanalyse québécoise avant d'en être exclus par son institutionnalisation". Nicolas Lévesque, dans sa préface au présent ouvrage Avec des textes de Jean Bossé, Gabrielle Clerk, Bruno Cormier, Michel Dansereau, Josette Garon, Mireille Lafortune, Yvan Lamonde, Claude Lévesque, André Lussier, Jacques Mauger, Lise Monette, François Péraldi et Jean-Yves Roy.

01/2023

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Catéchèse

Mon cahier de catéchèse. Tome 2

Maria Montessori et la catéchèse du Bon Berger : Au début du XXe siècle, Maria Montessori, l'une des premières femmes médecins d'Italie, a mis au point une méthode d'enseignement d'une efficacité exceptionnelle, adaptée à tous les enfants et respectueuse de leur rythme d'apprentissage. Une facette souvent méconnue de sa pédagogie concerne le développement spirituel des enfants. Une théologienne érudite, Sofia Cavalletti, et sa fidèle collaboratrice montessorienne, Gianna Gobbi, ont repris les travaux de Maria et, guidées par leur observation des enfants, ont bâti une catéchèse qui porte le nom de catéchèse du Bon Berger. La catéchèse proposée dans ce cahier s'en inspire. Le développement spirituel de l'enfant : Ce second cahier, dans la lignée du premier, suit les temps liturgiques de l'année et propose des idées d'activités, de célébrations et de méditations que vous pourrez mettre en place très simplement chez vous. Vous poursuivrez ainsi la création d'un environnement favorable au développement spirituel de votre enfant, en famille.

09/2022

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Romans historiques

Le mandarin blanc

Rome, 1702. Le pape confie au père lazariste Teodorico Pedrini la plus extraordinaire des missions. Compositeur, claveciniste de renom, il doit se rendre en Chine afin d'oeuvrer à la conversion du Fils du Ciel. Le Mandarin blanc est le roman de cette aventure qui mènera Pedrini, à travers océans et continents, jusque dans l'Empire du Milieu. De Saint-Malo aux rivages du Pérou, de Mexico à Manille et Macao, son voyage durera sept années faites de découvertes et d'exotisme, d'amours et d'amitiés, de grâces musicales et d'interrogations brûlantes sur Dieu et sur le monde. Hanté par les souvenirs de la noble Gabriella Braschi dont la fin tragique l'a fait entrer dans les ordres, de la libre métisse Maria del Carmen pour laquelle il a éprouvé une violente passion en Amérique latine, Pedrini arrive à Pékin en 1711. La Chine et ses mystères s'offrent à lui. Il y plongera pour devenir le Mandarin blanc, musicien de la cour, ami de l'empereur Kangxi et, en pleine Querelle des Rites, l'adversaire des jésuites. Honneurs et complots, concerts à la Cité interdite et persécutions des chrétiens : Pedrini trouvera-t-il enfin la paix dans le Tao que lui révélera Yao Niang, sa compagne secrète ? Fresque à la Dumas, au rythme étourdissant, Le Mandarin blanc raconte une autre rencontre entre l'Occident et l'Asie, et constitue une formidable parabole sur la liberté.

03/1999

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Littérature française

La tentation d'Ibiza

Pour Benoît, largué par son dernier amour et en rupture avec son milieu, La tentation d Ibiza est tout autant une dérobade que l'appel d'une terre " chaude " vouée au plaisir depuis l'Antiquité. L'Ibiza d'aujourd'hui n'est pas en reste puisqu'au milieu des effluves de menthe poivrée et d'acacia en fleur, se côtoient les VIP (Nina Hagen ou le roi d'Espagne qui, dans sa jeunesse, fréquentait Chez Lola) et les marginaux qui ont décidé de vivre à leur diapason jusqu'à l'épuisement des sens. Benoît, flanqué d'un cicérone accort, traverse, plus en voyeur qu'en " consommateur ", night-clubs et " afters " comme cet Angelo où, sur un escalier, des garçons pomponnés, bodybuildés s'offrent comme dans un comice agricole. Au Christo, hanté par les adeptes des nuits fauves, la formule de Xénophon est de rigueur " (Ici) courent les bêtes sauvages... ", car dans ce monde percent en fait les valeurs de la Grande Homosexualité vécue par Platon ou le poète Pindare : bravoure dont s'honora La Légion de Thèbes, et fidélité ainsi que le démontra Montaigne pleurant La Boétie. Si Benoît vit trois idylles successives, cette Tentation, au-delà du roman sur la planète gay, est un guide jusqu'alors inédit d'un pays où se croisent, hauts en couleur, Néfertitine l'exubérante, Cameron " effusion vivante des arômes du Sud ", Gabriella personnage d'Almodovar, l'incontournable marquis de Meilleros, sous l'œil impavide de saint Chiriac (!) (Pierre G. Bréant)

05/2004

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Livres-jeux

Cherche et trouve Extraordinaire

Un nouveau cherche et trouve à emporter partout pour jouer seul ou à plusieurs ! 16 illustrations riches en détails, colorées, pleines d'humour et surtout extraordinaire. Avec plus de 500 objets à trouver !

05/2023

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Thrillers

Les Somnambules

Trois amis d'enfance. Un crime partagé. Jusqu'où iront-ils pour préserver ce secret ? La Via Appia, à l'aube, déserte. Massimo Caccia descend vers Rome comme tous les matins lorsqu'il est percuté par une Range Rover qui le dépasse en trombe avant de disparaître. Premier avertissement. Deux jours plus tard, c'est la fille de Gabriele Leonetti, son ami d'enfance, qui est enlevée. Deuxième avertissement. Quant à Dario Damiani, le troisième ami, aujourd'hui ministre, sa fête d'anniversaire est brusquement interrompue par les services de sécurité à la suite d'un étrange incident. Troisième avertissement. Advient alors ce qu'ils redoutaient tous les trois depuis toujours. Ils avaient cru s'en être sortis, mais vingt-cinq ans plus tard, la nuit terrible de l'été de leurs 18 ans revient les hanter. Et lorsque la vérité de leur crime resté impuni risque d'éclater, c'est l'amitié d'autrefois qui éclate elle aussi. Ce sont désormais des hommes qui ont une position sociale, une réputation et une famille à défendre. Pour sauver leur présent, ils sont prêts à tout, même à l'impensable. Fuite en avant fatale, destins croisés et retournements : dans ce nouveau thriller lancé à cent à l'heure dans les rues de Rome, Gilda Piersanti démonte l'engrenage d'une violence irréversible et dévoile le retour des manipulations de jeunesse qui enfoncent ses protagonistes dans une spirale noircie par la trahison, le ressentiment et même la haine.

04/2022

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Religion

Mère Pia Gullini. Une figure prophétique du monachisme italien du XXe siècle

Mère Pia, jeune italienne ardente dont personne ne pouvait imaginer qu'elle entrerait dans un monastère, a été conduite - selon les dispositions de Dieu - à la Trappe de Laval (France). Formée à la vie monastique trappiste, elle s'y engage de tout son être. Après neuf ans, rappelée par ses supérieurs en Italie, on l'envoie aider la communauté de Grottaferrata. Son intégration dans la communauté sera marquée par la pauvreté et les humiliations, puis par les soucis constants avec la charge d'abbesse, spécialement dans l'angoisse et la misère entraînée par la Seconde Guerre mondiale, mais aussi par la grâce de conduire des âmes saintes au sommet du don de soi, comme la bienheureuse Maria Gabriella. Destituée de manière injuste, elle est exilée en Suisse dans l'abbaye de La Fille-Dieu. Durant huit années, le Seigneur achèvera son oeuvre en elle par le silence et la solitude mais aussi par une intense vie de prière avec des grâces mystiques. Elle revient en Italie gravement malade et, hospitalisée, meurt sans voir sa communauté et le lieu où elle sera enterrée. La communauté de Vitorchiano et les maisons qu'elle a fondées ont pu accueillir et faire fructifier l'héritage de Mère Pia semé dans cette terre. Son secret évangélique consistait essentiellement en l'amour de Dieu et du prochain manifesté dans l'amour de l'Eglise et de l'Ordre par un élan missionnaire. Elle avait l'ardent désir de peupler le monde de monastères pour incarner l'appel au plus grand amour.

06/2019

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Contes et nouvelles

Nouvelles énigmatiques. Trois nouvelles

L'énigmatique noyade... : L'été touche à sa fin et les joyeuses baignades à Biarritz s'achèvent par mort d'homme. Après une interpellation infondée, les coupables seront vite démasqués par la démonstration du mobile : une fortune colossale, le prix du vaccin HIV. Aidée par son père et un commandant de Gendarmerie, Gabrielle, étudiante en médecine, se retrouvera à la tête de ce patrimoine mobilier. Epousera-t-elle le beau commandant ? Le suicide de Dédé : Dédé s'est suicidé ! Ce drame bouleverse un paisible village de la Creuse. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ? Une enquête policière est rapidement diligentée. Si les rouages de l'instruction judiciaire sont décrits avec rigueur, l'humour n'est jamais absent, ni les sentiments qui sont évoqués par petites touches émouvantes : la tendresse éplorée d'une fiancée, l'affection fraternelle parfois mise à mal, le respect filial, l'amour maternel lucide. Au-delà d'un fait divers local c'est bientôt la menace d'un crime à l'échelle planétaire qui se devine tandis que planent les rapaces au-dessus du village. L'auteur tire les ficelles d'un récit subtilement articulé. Non sans compassion pour Boris, son anti-héros, il nous entraîne dans le parcours erratique de ce dernier, rongé par le remords, la crainte de la justice puis le désespoir. Le rideau tombera brusquement. Kat ou les missions d'une chatte : Bien curieux animal que cette petite chatte anthropomorphisée, née de l'imagination fertile de l'auteur. Trouvaille - c'est son nom - charmante, espiègle et futée, un peu loubarde, nous entraîne dans ses tribulations dont rapidement elle perdra le contrôle. Blessée, terrifiée, la chatte sera instrumentalisée par des criminels français et ukrainiens. Suspense et humour animent ce conte drolatique d'où la note de tendresse n'est pas absente. Trouvaille va-t-elle rencontrer l'affection à laquelle son petit coeur de chatte aspire ? Michel Petit, Maître en Droit nous présente ici son troisième livre.

01/2022

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Littérature française

Paris en miettes

Un essai ludique et déjanté sur la présence de Paris dans les romans de grands auteurs québécois. Un regard grinçant et amusé sur le malaise culturel que les Québécois éprouvent à l'égard de la grande culture française. Des romanciers québécois ont parfois pris le risque (mais c'est de plus en plus rare) d'emmener leurs personnages à Paris pour qu'ils essaient (désir, velléité, épreuve ? ) d'y vivre, sinon une vie parisienne, une vie ailleurs, leur imaginant une existence dans la vieille ville de Voltaire, de Vian. Yan Hamel, lisant ces romans que signèrent Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Jacques Poulin, Michel Tremblay, Gail Scott, Jacques Godbout, Victor-Lévy Beaulieu, la Manitobaine Gabrielle Roy et l'Acadienne France Daigle, n'a pu que constater les tristes inappétences de ces émigrés romanesques, un certain malaise, un mal-être nourri d'un sourd et profond sentiment de servitude culturelle. Car les deux solitudes ne sont pas toujours celles qu'on pense, et le Canayen, le pas sortable, le forestier, pour paraphraser Gaston Miron, ne peut s'empêcher de se sentir dépaysé, gauche, empêché, quand il débarque à Paris, cette mère perverse et narcissique. Le choc culturel n'en est que plus grand et pernicieux, parce que nous portons en nous un amour inné pour la France et que nous nous berçons de l'illusion d'une " langue partagée ", qui se révèle au contraire le plus implacable de tous les instruments de division. Ce livre est un essai ludique, car au milieu d'une pénétrante analyse des textes coule un filon poétique qui joue de toutes les tonalités et de tous les accents, allant du joual à l'argot, et qui creuse tout l'inavouable du malaise qui nous gagne infailliblement quand nous foulons les trottoirs de la Ville Lumière. Devant ce constat, Yan Hamel s'emporte et se fait, en héraut tocard, le ramasse-miettes de ces agapes ratées.

03/2023

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Décoration

Coco Chanel

Elle a tout inventé : les tailleurs gansés, les accessoires qui deviennent bijoux, les tenues liberté pour des femmes irrévérencieuses, des parfums très parisiens qui ont conquis le monde, et surtout une mode, un style : le sien. Mais, un soir de 1971, l'une des indomptables du siècle tire sa révérence. Coco Chanel s'éteint seule dans sa chambre du Ritz. Ce monstre sacré, tellement inscrit dans son époque qu'on a parlé des " années Chanel ", a connu une existence tourmentée. Issue d'une famille de forains sans le sou, orpheline à douze ans, élevée sévèrement par des religieuses dans un couvent de Corrèze, rien ne prédisposait la jeune Gabrielle Chanel à devenir l'égérie des " années folles ". Rien n'annonçait que la couturière aux doigts d'or allait enflammer Deauville, Biarritz et Paris, révolutionner la silhouette des femmes, séduire l'intelligentsia de son temps, envoûter Cocteau, Colette, Picasso, Diaghilev, Stravinsky, ni même vivre des passions tumultueuses avec un cousin du Roi d'Angleterre, un neveu du tsar ou un poète surréaliste. Royale et généreuse, impétueuse et colérique, la petite auvergnate devenue étoile de la mode, ne manqua pas non plus d'accrocs dans la trame de sa vie : des drames sentimentaux à répétition, la surprenante fermeture de sa maison de couture à l'aube de la guerre puis son tout aussi inattendu retour à la mode à l'âge de soixante et onze ans, un caractère que ses admirateurs disaient " affirmé " mais les mauvaises langues " infernal "... c'est tout cela Coco Chanel. Un personnage hors du commun dont les revers passionnent autant que les succès, dont le nom est devenu tout un symbole. Riche de la consultation de sources inédites et d'entretiens avec d'importants témoins ayant connu Coco Chanel, Henry Gidel écrit, dans cette Grande Biographie, le roman vrai d'une femme qui a parcouru avec éclat les trois quarts du XXe siècle.

01/2006

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Littérature française

Ana et le temps d'aimer

Après une guerre interminable et meurtrière, la France relève la tête et Paris redevient la capitale des arts et des lettres. Si elle vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, écrivains Américains fuyant la prohibition, tel Ernest Hemingway, le photographe Man Ray, le peintre Japonais, Tsuguharu Foujita, et tant d'autres artistes venant de l'Est. Léo Paillet, célèbre couturier du Tout Paris, et Ana, sa compagne, les côtoient à La Closerie des Lilas, au Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale où ils tentent, ensemble, de faire naître un monde nouveau. En août 1923, Léo et Ana, native de la Terre de feu, embarquent à Bordeaux pour l'Amérique du Sud, rejoindre Ushuaia célébrer leur mariage. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s'avère animée : intrigues, rites du passage de l'Equateur, couples qui s'aiment ou se déchirent. Lors de la première escale, le couple découvre Dakar et la beauté de l'île de Gorée, autrefois sinistre lieu de rassemblement d'esclaves africains en partance pour l'Amérique. Mais la magie du lac Rose, adoucit ces cruels souvenirs. A leur retour d'Ushuaia, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d'un suppléant indélicat. A l'instar de Gabrielle Chanel, Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la force à fuir, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie future. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire. Par le plus grand des hasards, elle y retrouve un jeune Basque rencontré sur le bateau, qu'elle pourrait aimer si le souvenir récurrent de Léo ne la poursuivait pas. De rebondissement en rebondissement, le destin d'Ana va basculer vers l'inattendu, et la surprise finale n'en sera que plus étonnante.

09/2018

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Critique littéraire

D'Annunzio le magnifique

On a du mal à concevoir aujourd'hui que Gabriele D'Annunzio (1863-1938) fut l'écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce, Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français - de Remy de Gourmont jusqu'à Cocteau, Morand, Yourcenar - trois générations d'intellectuels l'ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l'oublier par la suite. Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d'un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l'exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu'il fut. D'Annunzio n'a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu'aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d'un froc de bure. Il fut, du début à la fin, un poète de l'action, composé de tous ces éléments divers, un barde que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l'inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l'aventure, précurseur des Lawrence d'Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui.

02/2018

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Littérature française

La carte postale

C'était en janvier 2003. Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. L'Opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J'ai mené l'enquête, avec l'aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi. Avec l'aide d'un détective privé, d'un criminologue, j'ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j'ai remué ciel et terre. Et j'y suis arrivée. Cette enquête m'a menée cent ans en arrière. J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre. J'ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J'ai dû m'imprégner de l'histoire de mes ancêtres, comme je l'avais fait avec ma soeur Claire pour mon livre précédent, Gabriële. Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot "Juif" dans une vie laïque.

08/2021

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Beaux arts

Van Gogh et l'expressionnisme

La peinture de Vincent Van Gogh (1853-1890), l'un des grands peintres de la lumière et de la campagne provençales, devint à sa mort le modèle de l'art moderne international, et ce jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. C'est en Allemagne que Van Gogh fut le plus admiré : Ernst Ludwig Kirchner et les autres artistes du groupe Die Brücke étaient fascinés par sa technique, sa manière vigoureuse et ses couleurs fortement contrastées, autant que par l'aura dynamique de sa palette flamboyante. Wassily Kandinsky et les artistes du Blaue Reiter admiraient Van Gogh pour son rejet de la réalité visible et pour avoir pénétré l'essence de la nature. Les Autrichiens Schiele et Kokoschka, quant à eux, étaient particulièrement impressionnés par l'expression pleine de sentiment de l'art de Van Gogh et par l'intériorité psychologique de ses portraits. La spécialiste de l'expressionnisme Jill Lloyd a sélectionné d'importants tableaux de Van Gogh et un choix significatif d'œuvres expressionnistes pour décrire l'influence durable du peintre hollandais sur l'art allemand et autrichien du début du XXe siècle. Avec des œuvres de Lovis Corinth, Otto Dix, Richard Gerstl, Erich Heckel, Alexej von Jawlensky, Wassily Kandinsky, Ernst Ludwig Kirchner, Paul Klee, Gustav Klimt, Oskar Kokoschka, Ludwig Meidner, Gabriele Münter, Emil Nolde, Max Pechstein, Egon Schiele, Karl Schmidt-Rottluff. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition " Van Gogh et l'expressionnisme " au Van Gogh Museum d'Amsterdam, puis à la Neue Galerie de New York.

11/2006

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Contes et nouvelles

La Belle et la Bête. Edition de luxe

Découvrez l'histoire la plus romantique jamais écrite ! Les contes de La Belle et la Bête que vous vous apprêtez à lire sont des interprétations personnelles de deux autrices du fameux mythe d'Eros et de Psyché. Dans cette édition, Victoria Queen a rassemblé pour vous les illustrations les plus romantiques et envoutantes qui soient. Alors, que vous soyez une Belle ou une Bête, Victoria Queen vous promet que l'amour vous attend entre ces pages. Immortalisé dans l'imaginaire collectif grâce à Disney, redécouvrez ce chef-d'oeuvre de la littérature francaise, dans une prestigieuse édition totalement illustrée.

04/2023

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Histoire littéraire

Cultures du secret à l'époque moderne. Raisons, espaces, paradoxes, fabriques

La réflexion interdisciplinaire sur les raisons, espaces privilégiés et paradoxes du secret à l'époque moderne interroge les pratiques sociales corrélées, révélant une dynamique propre du secret, les relations complexes entre privé et public ainsi que des normes et enjeux de pouvoir sous-jacents.

05/2023