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Spiritisme

Le spiritisme

"Le spiritisme : grand livre illustré" . Tout est dit. Ce livre exceptionnel, prophétique, publié dans le fonds littéraire international Memoria Books, enrichi d'illustrations, rassemble les trois oeuvres essentielles d'Allan Kardec : Qu'est-ce que le spiritisme ? , Le livre des Esprits et Le livre des Médiums. Dans la première oeuvre, Kardec présente une introduction indispensable au monde de l'invisible. Dans Le livre des Esprits, texte stupéfiant et majeur de l'auteur, qui est un des ouvrages les plus lus au monde, se trouvent 1019 questions dont les réponses sont faites par les Esprits supérieurs, allant de "? Qu'est-ce que Dieu ??? " à "? Les esprits sont-ils égaux ?? ". Des thèmes comme la création, le principe vital, le monde des Esprits, l'incarnation, la vie spirite, l'émancipation de l'âme, l'intervention des Esprits dans le monde corporel, Adam, les lois morales, les lois divines et naturelles, sont abordés en profondeur. Enfin, dans la dernière partie, à savoir Le livre des Médiums, Kardec aide le lecteur à développer ses capacités innées, comme celle de la médiumnité, et démontre que ces facultés sommeillent simplement en nous. Les trois livres réunis en ce volume exceptionnel sont reliés par un fil conducteur tissé par de nombreuses illustrations, réalisées par Yoann Laurent-Rouault, maître diplômé des Beaux-Arts de Rennes. Une bibliographie de Kardec est présentée en préambule. Cet ouvrage extrêmement complet est désormais le livre de référence du spiritisme en langue française. Allan Kardec, philosophe et pédagogue français, a fondé la philosophie spirite ou spiritisme. Il est généralement surnommé le "codificateur du spiritisme" . Son oeuvre, lue à travers le monde, dans laquelle certains trouvent un corollaire à la Bible, influence aujourd'hui fortement la culture et la vie publique brésilienne.

05/2022

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Monographies

Perahim. 1914-2008. De l'avant-garde à l'épanouissement, de Bucarest à Paris

Jules Perahim (1914-2008) représente l'une des figures les plus marquantes de l'avant-garde roumaine des années 1930. Il se fait connaître autant par sa collaboration aux revues non conformistes, d'esprit dada et surréaliste, Unu (dont le principal contributeur est Victor Brauner) et Alge (fondée entre autres avec le poète Gherasim Luca), que par ses expositions personnelles et ses dessins virulents publiés dans des revues de contestation sociale et politique. En 1938, en route pour Paris, il s'arrête à Prague, y rencontre les milieux de l'avant-garde tchèque, qui lui organisent une exposition personnelle, mais l'avancée des nazis en Europe centrale l'empêche de continuer son voyage. Après la Seconde Guerre mondiale, ses convictions profondes d'un changement nécessaire de la société roumaine se voient ébranlées avec le temps par un climat hostile à la création libre. Pendant des années, il se consacre donc uniquement aux arts décoratifs, à la scénographie et à l'illustration de livres tout en pratiquant pour sa "? nécessité intérieure ? " un art "? pour le tiroir ? ". A la fin des années 1960, marquées par l'ascension du national communisme, Perahim quitte la Roumanie, refait sa vie et s'établit à Paris. Sa création prend alors son envol dans la continuité des rêves qu'il avait abandonnés. Il devient le peintre épanoui et prolifique d'une oeuvre poétique et énigmatique, d'une imagination foisonnante pleine de fantaisie et d'humour. Cet ouvrage, faisant la part belle aux peintures et aux dessins de l'artiste, s'articule autour de ces deux moments forts de création dans la carrière de l'artiste ? : le temps de l'avant-garde à Bucarest, durant les années 1930, puis, à partir des années 1960, le renouveau des années parisiennes qui correspondent au plein accomplissement de son art.

06/2021

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Théâtre - Essais

Double Jeu N° 18/2022 : Exils : Mettre en scene les phénomènes migratoires en Europe depuis 2000

Depuis le début des années 2000 et surtout depuis la crise humanitaire de 2015, les questions migratoires mobilisent l'attention des médias dans lesquels reviennent régulièrement les traversées meurtrières de la Méditerranée et de la Manche, ou les arrivées chaotiques dans des pays européens assez peu préparés à un tel accueil. Ces expériences donnent lieu à une littérature ou des formes artistiques "exiliques". On assiste ainsi, depuis les années 2000, à une production importante, à l'échelle européenne, de films et de pièces de théâtre, qui se sont confrontés à l'écriture cinématographique et théâtrale du fait de société qu'est l'immigration. Arts engagés par excellence, le cinéma et le théâtre accompagnent ainsi ces parcours de migrants, donnant un visage plus humain à des millions de voyageurs anonymes. Comment le cinéma et le théâtre contemporains européens appréhendent-ils la question migratoire et celle de l'exil par rapport à la littérature, par rapport à d'autres cinématographies et écoles théâtrales dans lesquelles sont ancrés historiquement ces motifs ? Comment articuler le geste documentaire, qui permet d'investir "l'ici et maintenant" du réel, avec la part fictionnelle et esthétique du cinéma et du théâtre au risque du romanesque ? Théâtre et cinéma donnent un visage humain à l'exil mais pas seulement ; ils doivent nourrir aussi l'analyse politique. Comment les artistes interpellent-ils les citoyens sur ces situations tragiques dont les dépêches factuelles et innombrables tendent à dissoudre la gravité? Comment les mises en scène proposées peuvent-elles responsabiliser les spectateurs, au-delà du temps de la représentation ? Comment, enfin, s'articulent le regard poétique d'un côté et le propos politique de l'autre ? Numéro dirigé par Yann Calvet et Marie Cleren. Avec les contributions de Delphine Edy, Anne Schneider, Julia Wahl, Delphe Kifouani, Guglielmo Scafirimuto, Léa de Truchis, Virginie Brinker, Camille Cellier, Sophie Lacombe et Laura Lahaye Vantroyen.

02/2023

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Sciences historiques

Empreintes. Patrimoine écrit, témoin de l'histoire

Quel peut être le point commun entre des oeuvres aussi diverses que la Guerre des Gaules, les Fables de Lafontaine, l'Evangéliaire d'Averbode et les aventures de Sibylline ? A première vue, aucun. Pourtant, ces oeuvres ont toutes marqué leur époque, à leur propre échelle et dans des domaines divers. Elles constituent toutes également une trace de notre Histoire, témoins d'un certain passé, d'un autre temps. Elles ont également pour point commun d'être parvenues jusqu'à nous. L'écrit reste, mais il vit. Il est créé, relu, validé ; il est modifié, corrigé, transformé. Il se transmet, voyage, circule. Officiellement, souvent ; sous le manteau, parfois. Quelquefois même, il est interdit, censuré. On le cache, on le brûle. Mais trop tard : il a été lu. Il peut donc être recopié et reprendre sa route. A travers l'espace, comme à travers le temps. Siècle après siècle, l'Homme a conservé ces traces écrites de son passé, pour constituer une histoire, se forger une mémoire et transmettre savoirs, croyances et idées à ses successeurs. Pour interroger le rapport de l'Homme à l'écrit, l'exposition "Empreintes" aborde huit facettes de l'écrit illustrées par une centaine d'oeuvres, de l'Antiquité à nos ¡ours. Comment l'homme a-t-il conservé la mémoire de sa propre histoire ? Quels sont ces savoirs et ces oeuvres qui ont franchi les siècles et ceux dont la transmission a été interdite ? Comment l'homme a-t-il mis par écrit son état de la connaissance du monde, au fil de ses explorations, de ses expériences ? Les oeuvres présentées proviennent essentiellement des collections des Bibliothèques de l'Université. Elles sont accompagnées d'autres exemples prêtés par l'Université de Gand, le Musée des Beaux-Arts de Liège / La Boverie, le Musée Wittert et le CEDOPAL.

04/2018

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Poésie

Danse-Combat

Anna Serra explore la totalité de son être par l'écriture, se transfigure, approfondit la sensualité du corps-univers, laissant émerger les questions. Le poème Danse-Combat est né d'une lutte à tous niveaux : le corps et sa maladie, le corps et son milieu, le corps au milieu des corps en lutte et le corps repoussant son propre enfermement. Le texte accueille les questions de la poète sur la violence : la refuser ? lui obéir ? la refouler ? la transfigurer ? Danse-Combat est arrivé comme une main vitale pour clarifier l'être. Le poème répond par la danse relancée, nouvelle sous chaque lune et marquée par le mythe du démembrement avant l'arrivée de l'éclat. C'est l'histoire d'Osiris, d'Orphée ou du Christ et l'allusion aux récits initiatiques de descente aux enfers, où peut se trouver la perle, qui arrivent en filigrane de cette danse du verbe sanguin qui se donne à la nature, à son secret de régénération. Inspiré de la pratique des danses guerrières présentes dans la plupart des sociétés humaines, le texte a permis à Anna Serra de creuser cette sagesse propre aux arts du combat. Verbe vital pour faire circuler l'énergie de la révolte. Faire circuler par la danse-combat du verbe. Révolte aux côtés des combats partout dans le monde, s'affirmant dans sa propre maison. Ce poème est l'expérience d'un entrelac aux forces de la nature. Il en fait ressentir la violence comme inhérente au désir qui enracine et fait de celle-ci un cadeau par la maîtrise magique du cri lunaire. Anna Serra n'a pas fait le choix de la poésie et sa vie lui ressemble tant son oeuvre est sa vie.

09/2023

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Littérature française

L'initiation des Temps Liés. Claïe, tu ne te souviens pas ?!

Claïe, jeune femme divorcée, se retrouve seule avec elle-même. Un soir, tenaillée de douleurs, elle les perçoit comme des "bulles d'âmes" , ce qui l'amène à rejoindre un groupe, via les réseaux sociaux, discutant du magnétisme et de la géobiologie. Elle retrouve alors ses pairs et s'y épanouit, puis commence à tisser des liens avec un certain D'Mon, médium. Ils se trouvent des points communs inouïs jusqu'au jour où les messages de D'Mon deviennent comme une torture télépathique pour l'héroïne : elle se retrouve dépossédée de ses "petits moi" et défragmentée de sa matière... Un récit fantastique, ésotérique, sans cadres ni chapitres, car le temps n'est pas le maître. Quoique... Le surnaturel se mêle au réel, plongeant Claïe dans la peur, l'incertitude et la sorcellerie du quotidien. C'est une rencontre, une mise à nu comme une petite mort, des dons et des pouvoirs surprenants qui ressurgissent de l'inconscient. Détruite par ce pervers narcissique, Claïe cherche à regagner sa lumière, son identité et sa confiance. C'est un jeu de duo, tranchant et dur, à travers le récit de la jeune femme qui poétise, malgré tout, devant des instants de rêveries réelles. Née en 1971 à Dijon, Claire Bernard a suivi des cours aux Beaux-Arts de Mâcon pour continuer en histoire de l'art. Pendant 10 ans, dans l'Ain, elle gère son "Atelier Chloé" en tant que professeure de dessin-peinture et y expose ses créations. L'imaginaire étant pour elle un moyen d'ouvrir des portes de mémoires, sa curiosité l'amène à étudier les sciences cognitives, l'ésotérisme, la métaphysique, la philosophie et les pratiques bouddhistes et taoïstes... Par le biais de son métier d'accompagnante éducative et sociale, elle aime apprendre de l'autre.

03/2023

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Linguistique

Dénominations et écritures des couleurs. Regards croisés dans les pays du Sud

Comment les langues africaines, amérindiennes, arabe traduisent-elles la perception des couleurs ? L'usage de la couleur accompagne l'évolution des sociétés dans de multiples domaines. Il permet de codifier les messages, de représenter les identités religieuses, nationales, individuelles et collectives, de conditionner les comportements. Mais comment nommer et décrire une couleur ? Faute de mieux, les dictionnaires en sont souvent réduits à utiliser des référents dans le réel. Dès lors, une approche culturaliste est nécessaire pour cerner comment la perception des couleurs se construit au-delà de la physiologie et des interactions entre matière et lumière. Comment les langues africaines, amérindiennes, arabe traduisent-elles la perception des couleurs ? Cet ouvrage étudie l'influence de la couleur dans des contextes interculturels locaux, nationaux et internationaux. Il fait entrer dans l'intimité de systèmes de pensée, offre de nombreuses clés de compréhension de processus linguistiques tout en ouvrant des pistes peu explorées jusque-là. Il dessine l'image de langues vivantes douées d'un potentiel d'inventivité infini où la part d'interprétation symbolique et culturelle occupent une place essentielle pour dire la couleur. Sylvie Grand'Eury-Buron est maîtresse de conférences émérite en sciences du langage à l'Université de Lorraine et membre associé au laboratoire Ecritures. Ses travaux portent principalement sur l'aménagement linguistique plurilingue en Afrique centrale. Manuel Valentin est maître de conférences en histoire de l'art et anthropologie, responsable scientifique des collections d'anthropologie culturelle au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) et membre de l'unité mixte de recherche Patrimoines locaux, environnement et globalisation (Paloc - MNHN, Institut de recherche pour le développement). Ses recherches portent principalement sur la couleur dans les arts africains et sur les objets matériels en tant que porteurs de pratiques culturelles et d'expressions identitaires.

12/2023

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BD tout public

L'Afrique en partage

Parallèlement aux ouvrages accompagnant ses expositions, le musée Dapper a publié, pendant plus de dix ans, des romans adultes et jeunesse ainsi que des livres illustrés pour enfants. Avec L'Afrique en partage, un album collectif de bande dessinée édité sous la direction de Christophe Cassiau-Haurie, l'un des meilleurs spécialistes en ce domaine, Dapper renoue avec la fiction tout public. L'édition de ce livre est liée à l'exposition Formes et Paroles comprenant deux sections, bande dessinée et arts plastiques. Cette manifestation, qui a lieu à Gorée (Sénégal) du 21 novembre 2014 au 29 mars 2015, est organisée dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie. Dapper a également la volonté, à l'heure où le neuvième art africain va fêter son centenaire, de contribuer à mieux faire connaître quelques-uns de ses meilleurs représentants. En coéditant L'Afrique en partage avec l'Atelier Fons, les éditions Dapper souhaitent rendre ce livre accessible au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Comprenant une étude de Christophe Cassiau-Haurie riche d'informations sur l'histoire de la BD africaine, L'Afrique en partage reflète les orientations communes aux cinq talentueux auteurs regroupés dans cet ouvrage. Chacun a bâti une intrigue originale avec un style et des dessins qui lui sont propres. Mais tous les bédéistes ont, d'une façon ou d'une autre, mis en scène leur société avec ses problèmes et ses questionnements. Les artistes de L'Afrique en partage ont du souffle, du savoir-faire. Ils alternent l'ironie, l'émotion, la critique pour témoigner, donner à réfléchir. L'intérêt que suscitent ces drôles d'histoires est une preuve de réussite car le lecteur est séduit, touché.

11/2014

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Littérature érotique et sentim

Small Changes Tome 2 : Surpasser ses peurs

Une romance toute en douceur entre Jude, un pianiste déprimé et Faron, un tatoueur à la recherche d'une seconde chance. Il y a huit mois, Jude Lucen a fui Boston, son compagnon, sa carrière et sa chambre d'hôpital après une tentative de suicide. De retour à Philadelphie, il a l'impression d'être le dernier des ratés. Le piano a toujours été sa passion et son unique refuge. Sans ça, il n'a rien. Enfin, rien hormis un coup de foudre ridicule pour l'homme le plus magnifique que Jude ait jamais rencontré. Faron Locklear est venu à Philly en quête d'un nouveau départ et s'est jeté à corps perdu dans son travail de tatoueur au salon Small Change. Il a seulement croisé Jude à quelques reprises. Pourtant, quelque chose dans le regard brisé de cet homme aux cheveux roux l'attire inexplicablement. Faron est époustouflé par le talent de Jude. Mais il ne s'attendait absolument pas à ce que leur premier baiser soit aussi électrique. Il ne s'attendait pas non plus à ce que les besoins de Jude au lit fassent écho à ses désirs les plus enfouis. Entre Jude et Faron, l'alchimie est immédiate et intense. Mais Jude sait depuis longtemps qu'il ne peut pas être la personne dont les autres ont besoin. Quand l'opportunité de relancer sa carrière à Boston se présente, Jude pense être obligé de choisir entre la musique et Faron. Mais ce n'est qu'en prenant des risques énormes et en osant enfin se sentir digne d'être aimé tel qu'il est, que Jude sera capable de conjuguer les deux. #MM #SlowBurn #Musique #Maladie Chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

10/2020

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Littérature française (poches)

L'incident

Elle n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser. Tout pilote connaît la consigne : après chaque vol, il faut remplir le livre de bord. Remplir le livre de bord, telle est donc, en bonne logique, la dernière phrase d'un roman qu'on découvre étonnamment semblable à un numéro de voltige aérienne, avec préparation au sol, envol, figures et atterrissage en finesse. Un art de l'arabesque que Christian Gailly cultive avec une virtuosité croissante. Cela commence par un sac à main arraché près de la place Vendôme, un jour de canicule. Un... vol inaugural, en quelque sorte. On apprend ultérieurement l'identité de la victime : Marguerite Muir, quarante ans. Un peu plus tard encore, on découvre celle-ci dentiste. On sait aussi qu'elle possède un brevet de pilote, depuis que Georges Palet, cinquante-huit ans, a retrouvé ses papiers, jetés sur le parking de l'hypermarché Continent, à L'Hayles-Roses, Val de Marne. Autre information : celui qui raconte est un familier de Marguerite et pratique lui-même le pilotage. Mais sur ce chapitre, on n'en saura jamais davantage. On nous révèle incidemment que Georges Palet se trouve assigné à résidence et privé de droits civiques. Des histoires avec des femmes. Peut-être même un meurtre. Autre détail, qui ne sera dévoilé qu'à l'approche de la fin, la vedette masculine du roman de Christian Gailly se passionne pour les avions de combat et ne rate aucun film de guerre... Jean-Claude Lebrun

10/2009

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BD tout public

Jeremiah l'Intégrale Tome 2 : Tomes 4 à 6. Les yeux de fer rouge ; Un cobaye pour l'éternité ; La secte

Né le 17 juillet 1938, Hermann est autodidacte. A Bruxelles, il prend ses premiers cours de dessin, dans une de ces académies des Beaux-arts qui fleurissaient alors. Mais le directeur de celle-ci le décourage bientôt.: "Raconter des histoires par le dessin ? Mon pauvre ami, ce n'est pas un métier !". Il apprend donc d'abord celui d'ébéniste, mais son diplôme ne lui servira qu'une quinzaine de jours : il n'apprécie guère la vie de l'atelier, et l'univers étriqué et mesquin de ce milieu. A 17 ans, fasciné par le rêve américain, il part vivre au Canada. II s'intéresse au jazz, à la musique classique, aux livres, à la peinture, au cinéma. Quatre ans plus tard, de retour en Belgique, il devient dessinateur architecte et décorateur d'intérieur. Il illustre en 1964 un Oncle Paul pour Spirou ("Livreuse d'avions"). Son beau-frère, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial des Editions Dupuis, remarque son talent de dessinateur et lui propose de collaborer au magazine scout Plein-feu qu'il dirige à cette époque. Ce récit complet parodiant la BD d'aventures le fait remarquer et engager au studio Greg. Son premier projet de bande dessinée est rejeté par Goscinny et le magazine Pilote. Ensuite viendront Bernard Prince et Comanche chez Tintin, sur des scénarios de Greg, Jugurtha de Vernal, puis Nic avec Morphée dans Spirou. En 1977, il décide de s'occuper lui-même des scénarios : la série Jeremiah débute, suivie, en 1982, des Tours de Bois-Maury. En 1991, quand il publie missié Vandisandi dans Aire Libre, son premier one shot, il apprécie énormément la liberté qu'offre une histoire complète et décide d'orienter sa carrière vers ce style de création qui satisfait pleinement ses désirs d'auteur.

09/2012

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Sociologie

Mobilités d'Afrique en Europe. Récits et figures de l'aventure

Tandis que s'érige et se renforce la "forteresse Europe", aux avant-postes d'une guerre aux migrations, de nombreux récits - fictions, documents ou témoignages - émanent de l'Afrique subsaharienne, du Maghreb et d'Europe, voire d'Amérique du Nord, qui donnent à lire les conséquences tragiques de cette édification. Ils rendent compte également des multiples formes de mobilités par lesquelles les migrants d'Afrique persistent à résister à ce processus de clôture et d'exclusion. C'est ce pan de littérature contemporaine que le présent ouvrage tente d'analyser, en partant d'un ample corpus. Les oeuvres écrites de part et d'autre de la Méditerranée révèlent, tout en contribuant à les façonner, les représentations des migrants, de leurs dangereux périples, des sociétés qu'ils quittent, traversent ou rencontrent. Ainsi, des chemins d'eau ou de sable aux jungles froides de l'Europe, les figures d'aventurières et d'aventuriers, victimes ou héros, de "brûleurs de frontières", d'irréguliers, de "clandestins", de sans-papiers qui souvent se voudraient simples voyageurs, interrogent la fabrication actuelle des identités. Mais au-delà de ce questionnement, au-delà même de la dénonciation des drames humains et de la déploration des victimes, ces récits, quand ils déjouent les discours désincarnés des pouvoirs, mettent en crise les murailles assassines, réelles et symboliques, qui cloisonnent aujourd'hui les humanités et déterminent pour chacune des régimes différenciés de circulation. En parlant des impasses qui font quitter le lieu d'origine et de celles qui enferment à l'arrivée, en décrivant l'expérience des migrants illégalisés, écrivains et autres témoins contribuent à l'effort des arts et de la littérature pour redessiner les perspectives d'un monde commun.

06/2012

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Musique, danse

Un compositeur aux commandes de la Radio. Essai autobiographique

Henry Barraud (1900-1997) est une personnalité remarquable à double titre ; compositeur, il fut aussi pendant près de quarante ans l'une des figures emblématiques de la Radio : directeur de la Musique à la Libération, puis de la Chaîne nationale, ancêtre de France Culture, dont il devint l'une des voix familières avec son émission Regards sur la musique. A plus de quatre-vingts ans, il se retourne sur le siècle qu'il a traversé et retrace son parcours : il raconte son enfance et sa jeunesse dans une famille de la bourgeoisie bordelaise apparentée à François Mauriac, la découverte de sa vocation musicale puis le début de sa carrière à Paris, son emploi à la Sacem fournissant un exemple des professions ouvertes aux compositeurs qui ne peuvent vivre de leur plume. Sous le Front populaire, il travaille pour la direction des Beaux-Arts avant d'organiser les manifestations musicales de l'Exposition universelle de 1937 puis d'intégrer en 1938 la Radio d'Etat. A la Libération, il y déploie une haute ambition culturelle, veillant aux destinées de l'Orchestre national (qu'il accompagne aux Etats-Unis en 1948 dans une tournée pleine d'imprévus) et initiant notamment des séries de grands entretiens avec des écrivains (Gide, Claudel, Mauriac, Léautaud...) ou des peintres (Dali, Matisse, Miro...). Pour autant, il ne cesse de composer (Numance, Le Mystère des Saints Innocents, La Farce de Maître Pathelin) et livre un précieux témoignage du regard porté par un créateur sur son oeuvre. Au-delà du récit original de cette double carrière, cet Essai autobiographique apporte une contribution exceptionnelle à l'histoire de la musique et à celle de la Radio française et aussi, plus large-ment, à l'histoire culturelle du XXe siècle.

11/2010

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Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

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Littérature étrangère

Les aventures de Chu Liuxiang Tome 2 : Aventures dans le désert de Gobi

Rénovateur du roman d'arts martiaux (Wuxia xiaoshuo), ce talent éclectique commence sa carrière à Taiwan au début des années 1960. La série des "Chu Liuxiang", qu'il entreprend en 1967-1968, lui apportera une popularité universelle. Le style de Gu Long est marqué par la formation classique de son auteur, son interprétation personnelle du bouddhisme chan ainsi que des influences occidentales allant du roman gothique anglais au cartoon. Son univers imaginaire se caractérise par sa gaîté, sa légèreté bondissante, la luminosité d'une écriture visuelle aux couleurs transparentes et la volonté délibérée de sortir de tous les cadres littéraires connus. C'est en compagnie de deux vieux amis que Chu Littxiang émerge du vent et de la poussière du terrible désert du Taklamakan. Hu Tiehua, le Papillon de fer, toujours en proie aux vapeurs du vin et Ji Bingyan, " ce bon vieux coq mort " qui est devenu un riche marchand un peu paranoiaque. Ensemble ils vont se retrouver sous la tente multicolore du roi de l'oasis de Qiuci (Koutcha) et faire connaissance avec les populations tokhariennes qui habitaient les oasis du Gobi plus de mille ans avant l'arrivée des Ouighours. Mais cette fois-ci les méthodes de légèreté et les techniques de combat de Chu Liuxiang ne lui seront que d'un faible secours. Contre la terrible Guanyin de pierre, reine des fleurs et des mirages, il va devoir recourir à une arme encore plus redoutable : la psychologie. Une Seule Goutte de Sang Sur La Plaine Centrale a lui aussi fort à faire avec la petite fille en rouge qui l'admire tant. Et Hei Zhenzhu la Perle noire ne peut les aider. Il vient de changer de sexe.

12/2010

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Cinéma

Les images de l'eau dans le cinéma français des années 20

Pendant un peu plus de dix ans, de la fin de la Première Guerre mondiale à l'arrivée du film sonore, le cinéma français s'est passionné pour le motif de l'eau, qu'il a saisi et mis en scène sous toutes formes, et dans tous ses états. Des trublions de l'avant-garde aux promoteurs d'un cinéma populaire, de la fiction au documentaire, du court au long métrage, des réalisateurs aux critiques, presque tous ceux qu'intéressait le dernier né des arts ont vu dans les formes infinies de l'eau, dans la diversité de ses manifestations, un puissant vecteur d'imaginaire, apte à susciter des représentations nouvelles, des drames inédits, des réflexions audacieuses sur le dispositif cinématographique lui-même. Cette vision d'un accord presque parfait entre le cinéma et l'élément aquatique, relayée jusqu'à nous par des commentateurs parfois peu soucieux d'en faire véritablement la critique, a transformé ce syntagme, " les images de l'eau dans le cinéma français des années 20 ", en un cliché que généralement on évite de convoquer ou, pire, que l'on reconduit tel quel sans autre forme de procès. L'ambition de ce livre, et l'hypothèse de laquelle il se soutient, est précisément de prendre ce cliché au pied de la lettre, en le mettant à l'épreuve des images - parfois célèbres, parfois complètement oubliées - qui le constituent. Cheminant entre les films et les discours qu'ils suscitent tout au long des années 20, on se proposera ainsi d'éclairer les raisons historiques de cet engouement pour les images de l'eau, d'inventorier les paysages qu'elles génèrent. Et de montrer surtout comment les cinéastes en ont incessamment mobilisé les ressources plastiques afin de démontrer, mais plus encore de penser, pour eux-mêmes, les puissances du cinéma comme art visuel.

02/2010

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Histoire et Philosophiesophie

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH. Alice Stewart and the secrets of radiation

THE WOMAN WHO KNEW TOO MUCH tells the engaging life story of the epidemiologist whose discoveries about radiation risk have revolutionized medical practice and challenged international nuclear safety standards. For more than forty years, Dr. Alice Stewart has warned that tow-dose radiation is far more dangerous than has been acknowledged. Although an outstanding scientist with more than 400 peer-reviewed papers to her name, her controversial work has only recently begun to receive significant attention, because it lies at the center of a political storm. In the 1950s when doctors would routinely x-ray pregnant women, she began research at Oxford that led to the discovery that fetal x-rays doubted a child's risk of developing cancer. When she was in her seventies, she again astounded the scientific world by showing that the U.S. nuclear weapons industry was far more dangerous than commonly believed, a finding that embroiled her in an international controversy over radiation risk. In recent years, she has become one of a handful of independent scientists whose work is a lodestone to the antinuclear movement. In 1990, the New York Times called her "perhaps the Energy Department's most influential and feared scientific critic." The Woman Who Knew Too Much traces Dr. Stewart's life and career from her early childhood in Sheffield and medical education at Cambridge to her research positions at Oxford and the University of Birmingham, where she still maintains an office. The book joins a growing number of biographies of pioneering women scientists such as Barbara McClintock, Rosalind Franklin, and Lise Meitner and will find a wide range of appreciative readers, including those interested in the history of science and technology and of the history of women in science and medicine. Activists and policymakers will also find the story of Alice Stewart compelling reading.

02/2000

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Histoire internationale

Laurent le Magnifique

Prince modèle de la Renaissance, Laurent le Magnifique donne le ton à l'Europe civilisée de la fin du XVe siècle. Homme politique, il dispose à Florence de tous les pouvoirs sous l'apparence d'institutions républicaines habilement vidées de leur contenu. Banquier, il impose sa volonté aux souverains du monde en utilisant l'arme de l'argent par l'intermédiaire d'une société financière à développement multinational. Protecteur des arts et des lettres, il encourage la magnifique floraison de l'Humanisme et de la Renaissance qui font de l'Italie le moteur de l'Occident à l'aube des temps modernes. Cette réussite est obtenue à travers des drames, les révoltes sociales de la misère et de l'ambition qui ont permis aux ancêtres de Laurent de bâtir leur fortune. Lui-même forge sa toute-puissance dans la répression de la sanglante conjuration des Pazzi. Mais le succès politique a pour corollaire la ruine financière : la crise frappe de plein fouet la banque Médicis. Laurent déploie alors son génie d'homme d'Etat. Il établit la paix dans une Italie déchirée par la cupidité des princes, le népotisme des papes et les intrigues des dynasties étrangères dont il réussit à éviter l'intervention. Mais Laurent est aussi un merveilleux poète. Ses œuvres d'une extrême variété révèlent un tempérament amoureux, une fraîcheur d'âme, une angoisse de l'être qui aujourd'hui encore nous touchent profondément. Unissant la quête du bonheur platonicien et les exigences chrétiennes, il reflète le génie d'un temps qui sut mettre en images, sous le pinceau de Ghirlandaio et de Botticelli, la douceur et le charme des heures les plus fragiles de la vie.

11/1997

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Beaux arts

Comment regarder les jardins, potagers et labyrinthes

Territoire des dieux, paysage sacré durant la Grèce antique, mais encore tentative de s'approcher de son modèle parfait, inégalable, le Paradis, le jardin cache sous ses frondaisons toute sorte de références que ce guide des arts propose de décrypter. Il est aussi le reflet des rapports que l'homme entretient avec la nature. De l'Egypte antique à l'hortus conclusus médiéval, il lui résiste, s'entoure de hauts murs, sinscrivant comme un lieu protégé, séparé du chaos extérieur. Quand il se fait plus vaste, voire immense, la main de l'homme y intervient plus nettement : aux végétaux taillés, à l'agencement rigoureux des parterres, au tracé symétrique des allées, s'ajoutent des fontaines, bassins, statues, et tous proclament la victoire de l'homme sur la nature, parfois aussi la toute-puissance dun souverain, comme à Versailles. L'Angleterre libérale du XVIIIe siècle inventera le jardin paysager : les murs en sont abolis, il s'intègre à la nature environnante, devenue aimable. A la fin du siècle, les villes se dotent de jardins publics, où chacun peut se distraire. L'iconographie du jardin "parle" , par le biais des divers éléments qui le constituent. S'y trouvent superposés différents niveaux de significations, parfois très complexes, où l'architecture et le style d'une époque se mêlent à des données religieuses, philosophiques, littéraires, politiques. L'ouvrage définit dans un premier temps, de façon chronologique, de l'Antiquité au XIXe siècle, les types de jardin puis il décline les éléments constitutifs du jardin dans lhistoire (treillages, parterres, serres, etc). Une dernière partie examine les niveaux de lecture symbolique et littéraires, manières de vivre le jardin, représentations porteuses de messages, mythologies, etc. L'ensemble est complété par deux index et une bibliographie.

08/2020

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Religion

Jusqu'où ira François ? Divorcés-remariés, réforme du Vatican, anticapitalisme... Ses défis, ses ennemis

Un livre sur le pape François qui n'est pas une hagiographie et qui est différent des autres livres. Sur les vingt-cinq livres aujourd'hui publiés sur ou autour du pape François, aucun ne prend du recul sur sa vraie personnalité, anticonformiste mais autoritaire et autocratique, ni sur son programme qui risque de menacer l'unité de l'Eglise. C'est donc le premier livre qui dit vraiment ce qui se passe dans les coulisses de ce jeune pontificat. Un livre qui aborde ce pontificat de façon totalement inédite et originale. La force du livre est d'analyser ce pontificat non de façon linéaire et chronologique mais problématique dans la rupture et la continuité avec Benoît XVI : En quoi François est un "antipape" même s'il joue son rôle ? Quelles sont la vraie portée et les limites de sa réforme ? En quoi Benoît XVI a d'une certaine manière "raté" sa succession et pourquoi a-t-il vraiment démissionné ? En quoi François qui n'était pas le candidat de Benoît XVI, exerce une rupture avec lui alors qu'officiellement il y a continuité ? En quoi François peut-il déclencher une réconciliation de l'Eglise avec le monde, notamment sur les questions de sexualité, et contribuer à une certaine renaissance de l'Eglise catholique ?Un livre clair et limpide, percutant, écrit par un journaliste parmi les plus reconnus sur le sujet. Jean-Marie Guénois a passé dix ans à Rome. Il est sur le plan international le "vaticaniste" français et francophone le plus reconnu. Il est un des très rares journalistes à avoir prévu la probable élection du cardinal Bergoglio. Sa forte notoriété dans ce secteur d'information devrait contribuer à faire de cet essai un livre vraiment remarqué cet automne.

09/2014

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Cinéma

L'Avant-Garde au cinéma

De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma, et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle " avant-garde ", le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée, pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie. Ce livre entend reprendre la question de " l'avant-garde au cinéma " en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production. Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir l'" avant-garde nouvelle " s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952). Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de " finir " et de " revenir " dans des antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques.

06/2005

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Religion

Dictionnaire du judaisme français depuis 1944

Le Dictionnaire du judaïsme français depuis 1944 rassemble 360 articles, renvoyant aux plus importantes questions, moments et figures du judaïsme français, appréhendé comme un fait social total, relevant de l'histoire, la sociologie, les sciences politiques, la vie économique et intellectuelle, le culturel et le religieux. D'Adoption par Pierre Lévy-Soussan et Algérie par Valérie Assan à Yeshiva par Yeshaya Dalsace et Yiddish par Gilles Rozier, les 170 auteurs, juifs ou non font le point sur les notions et événements les plus significatifs autour desquelles le judaïsme français s'est développé, dans toutes les sphères de l'activité et de la création humaine, pendant les 70 dernières années. La présentation des personnes vivantes est faite à partir de leurs oeuvres pour rendre compte de la trace écrite qu'ils laisseront, plus que de leur biographie. A quelques exceptions près pour les figures les plus marquantes tels Elie Wiesel, Simone Veil, Claude Lanzman, Serge Klarsfeld ou Robert Badinter... Une grande place est réservée aux essais essentiels et à la littérature, qu'elle soit française ou non, à raison de leur effet sur le judaïsme français et de leur retentissement dans la conscience de nos concitoyens. L'image dominante en France présente le judaïsme et les juifs sous les marqueurs réducteurs du communautaire, de l'orthodoxie, de la mémoire de la Shoah, des résurgences de l'antisémitisme et de l'attachement à l'Etat d'Israël ; notre volonté est de compléter cette figure tronquée, par les richesses et les promesses inscrites dans le mouvement des idées, le politique, le culturel, les lettres et les arts, sans omettre les nouveaux chemins de la pensée et de la pratique juives. Le Dictionnaire embrasse largement les convictions et les conduites des juifs de tous les courants pour refléter la réalité du judaïsme français dans sa diversité.

11/2013

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Littérature étrangère

Masterclass et autres nouvelles suedoises

« Que connaissons-nous de la littérature suédoise ? De grands classiques : August Strindberg, Selma Lagerlöf, Stig Dagerman. Quelques auteurs célèbres du xxe siècle : le romancier Pär Lagerkvist, l’auteur de théâtre Lars Norén, le poète Tomas Tranströmer… Pour les contemporains, on est plus embarrassé : la littérature suédoise est vivante, dynamique, foisonnante, de nouveaux noms surgissent sans cesse – comment s’y repérer ? Le présent volume se propose de combler quelques-unes de ces lacunes, en présentant au lecteur français dix-sept auteurs qui sont nos contemporains, qui tous, sauf un seul, vivent et écrivent à l’heure qu’il est. Presque tous sont (encore) inconnus en France, jamais traduits. La plupart d’entre eux relèvent de la même génération. L’écriture de chacun d’entre eux est montrée à travers un genre aussi séduisant que difficile : la nouvelle. Il en résulte un formidable tableau kaléidoscopique, une polyphonie où se mêlent les dix-sept voix, tantôt formant un choeur, tantôt s’individualisant, donnant un ensemble d’une grande cohérence et d’une grande beauté. » Elena BalzamoDix-sept voix suédoises contemporaines, dix-sept voix jeunes, fortes et complémentaires. Certains, comme Jonas Hassen Khemiri, ont déjà été publiés en France. On retrouve aussi la plume envoûtante de Sara Stridsberg qui nous offre une nouvelle magistrale, sombre et exaltée. Mais aussi des auteurs encore inconnus et qui gagneraient à l’être comme Oline Stig, Mirja Unge, Jens Liljestrand, Jonas Karlsson, Ninni Holmqvist, Mats Kempe, Mare Kandre, Claudia Marcks, Peter Törnqvist, Hans Gunnarsson, Jerker Virdborg, Cecilia Davidsson, Tony Samuelsson ou Torbjörn Elensky. Dix-sept univers variés et d’une grande richesse qui dressent pour nous un portrait de la diversité de la Suède, comme de sa littérature.

03/2011

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Romans historiques

Le Condottière

On l'appelle le Condottiere. Il vit au bord du lac de Côme, non loin de Dongo, où a rêvé le Fabrice de Stendhal et où, en 1945, Mussolini a été abattu par les partisans. Il règne depuis le siège de ses sociétés, à Parme, sur un empire. Il possède journaux et télévision, maisons d'édition et de haute couture. Il préside des défilés de mannequins et finance des équipes de football. Le Condottiere est un homme puissant qui séduit et intrigue. Il aime le pouvoir, l'argent, les femmes, les arts. Dans la Villa Bardi, sa somptueuse résidence qui domine le lac de Côme, il reçoit l'Europe qui compte. Artistes, banquiers, jolies femmes, ministres, journalistes se retrouvent dans la Fondation du Futur qu'il a créée. A Paris, il s'apprête à racheter l'Universel et l'agence H and H, cet hebdomadaire et cette agence de publicité dont Max gallo a décrit le rôle dans La Fontaine des Innocents et Les rois sans visage. On le courtise et on l'interviewe avec égards. Mais on découvre un matin, dans les eaux glacées et noires du lac de Côme, le corps d'une jeune femme, Ariane, et les soupçons se portent sur le Condottiere. Une journaliste venue de Paris, Joan Finchett, et un juge de Parme, Roberto Cocci, enquêtent. Max Gallo brosse un portrait impitoyable du Condottiere et de son entourage, en même temps qu'il campe ces personnalités passionnées que sont Ariane - une Victime -, Joan Finchett et le juge Cocci, décidés à faire connaître la vérité et à garder les " mains propres ". Après La Fontaine des Innocents et Les Rois sans visage, Le Condottiere est de ces romans de dévoilement d'une vérité aussi fascinante qu'inquiétante, celle de la réalité socio-politique d'aujourd'hui et des hommes et femmes de cette fin de siècle.

11/2009

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Musique, danse

Tchaikovski au miroir de ses écrits

Tchaikovski fut sa vie durant un infatigable épistolier ainsi qu'en témoigne sa surabondante correspondance riche de plus de cinq mille lettres répertoriées, le plus souvent fort circonstanciées. On y découvre une mine de renseignements passionnants tant sur lui-même et sa manière de composer, que sur ses confrères, ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, littéraires et musicales. L'immensité de cet héritage épistolaire, que sont venus étayer des extraits de ses journaux personnels ainsi que certains de ses articles musicaux parus dans la presse de l'époque, imposait une sélection judicieuse, organisée ici selon une approche thématique. L'enfant s'y manifeste à partir de lettres et poèmes écrits directement en français, témoignage touchant de l'imprégnation de notre culture dès son plus jeune âge avant de laisser place à l'homme privé, au compositeur, au critique, au professeur ou à l'amateur d'art et de lettres. Ces écrits révèlent l'étendue de la culture de Tchaikovski, sa curiosité inlassable, son goût des voyages, son besoin de s'exprimer sur les sujets les plus profonds, son étonnante attention à ses correspondants, son extrême lucidité sur lui-même et sur les autres, sa facilité aussi à parler de lui à l'occasion de moments cruciaux ou simplement anecdotiques de son existence. Il en ressort un autoportrait sans fard, dépourvu de complaisance, d'une personnalité très riche, autrement complexe et intéressante que l'image excessivement sentimentale que l'on s'est souvent complu à donner de lui. André Lischke qui a assuré le choix, la présentation et la traduction de ces écrits est l'auteur d'une importante monographie consacrée à Tchaikovski, saluée unanimement par la critique et couronnée par quatre grands prix (Académie Charles Cros, Académie de Beaux-Arts " prix Kastner-Boursault ", Prix des Muses, Prix de la critique musicale).

09/1996

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Histoire de France

Un Prince de la Renaissance. François Ier et son royaume

La postérité a brouillé l'image de François Ier. A l'époque des guerres de Religion, le règne du " roi chevalier " est célèbré comme un âge d'or, celui d'une floraison artistique illustrée par les merveilles de Chambord, de Fontainebleau et de tant d'autres châteaux ; temps heureux de la Renaissance où la cour royale, éblouissante par son éclat, attirait les peintres et les architectes les plus célèbres d'Italie. Mais depuis l'avènement des Bourbons, et surtout au XIXe siècle, le " grand roy François " sera comme diminué par mille défauts - capricieux, sensuel, licencieux, dominé par les femmes... C'est cette image plurielle que l'ouvrage de Robert J. Knecht éclaire, enrichit, renouvelle. Il reconstitue le décor et les couleurs, les travaux et les jours de ce long règne de tumulte et de gloire. Il restitue à François Ier sa véritable stature, sa vision d'une monarchie héroïque, son génie de la représentation et son grand dessein politique : unir le royaume autour de la majesté du trône, encourager le savoir, inspirer les arts par la générosité et par le mécénat. Cet ouvrage interroge aussi les fondements de la puissance monarchique dont il révèle la grandeur et les faiblesses. Il montre l'exiguïté de l'administration royale et la fragilité financière de la couronne ; il décrit l'hostilité des institutions traditionnelles aux velléités centralisatrices du pouvoir ; il découvre toute la difficulté du " roi très chrétien " à identifier la dissidence religieuse et à en mesurer les périls ; il analyse enfin les erreurs du prince, militaires et diplomatiques, qui devaient tant éprouver la France. Ce livre magistral redonne vie et lumière à ce grand règne que l'ombre de Versailles à longtemps terni.

05/1998

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Philosophie

Elévations sur les mystères. Méditations et autres textes

Ses contemporains virent en Bossuet (1627-1704) une figure tout droit sortie des temps héroïques de l'Eglise, capable de conjuguer action politique, direction spirituelle, développement de la pensée et culture des arts et lettres. Si le XVIIIe siècle put se sentir écrasé par son autorité et sa stature tant morale que spirituelle, le XIXe puisa chez lui une certaine idée de la grandeur française, dont il demeure une des incarnations les plus emblématiques. Ce volume rassemble des oeuvres majeures, indisponibles depuis le XIXe siècle, de celui qui fut non seulement un grand écrivain, mais aussi un homme de grande influence auprès du pouvoir monarchique. Les Elévations sur les mystères et les Méditations sur l'Evangile manifestent une sensibilité frémissante. Dans ce commentaire de la Bible qui sollicite à chaque page le coeur et l'intelligence, l'érudition est d'autant mieux présente qu'elle reste imperceptible, entièrement coulée dans la maturité d'un vieil homme au sommet de son art. Le Carême de Saint-Germain témoigne du génie oratoire de Bossuet à travers un cycle complet de sermons prononcés devant la cour de Louis XIV. L'éloquence sacrée y revêt une signification politique évidente. Le souci de rappeler aux rois leurs devoirs se lit encore dans les Lettres à Louis XIV et les Sentences pour Mgr le Dauphin, destinées à Monseigneur dont Bossuet était le précepteur. L'Exposition de la doctrine catholique illustre la manière originale dont il s'adressa aux protestants, précurseur en cela d'un dialogue religieux fondé sur la connaissance mutuelle. Enfin, les Poésies, composées à la fin de sa vie, laissent apparaître un Bossuet intime, très différent de l'éclat coutumier de sa phrase et de ses concepts.

02/2017

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Histoire internationale

Histoire de Munich

De Munich, on connaît d'abord la Kunststadt, la ville d'art, riche de palais et de musées, riche surtout d'une histoire tumultueuse qui remonte à sa fondation, en 1158. Les Wittelsbach y installent leur capitale au XIIIe siècle et y règnent jusqu'en 1918. Fidèles catholiques dans un empire majoritairement protestant, ils imposent leur ville comme la " Rome allemande ", un joyau de l'art baroque. De règne en règne, Munich embellit au gré du mécénat des princes qui la gouvernent, jusqu'à Louis Ier, au XIXe siècle, qui entend la transformer en " oeuvre d'art ". Ville des artistes, Munich accueille tout un milieu cosmopolite et bohème, composé de Kandinsky, Wedekind ou Thomas Mann, qui fait de la cité bavaroise la rivale artistique de Berlin jusqu'en 1914. Mais Munich, c'est aussi la Bierstadt, la ville de la bière, accueillante et conviviale, celle où l'on vient du monde entier pour célébrer l'Oktoberfest. Capitale, certes, mais de la Bavière, Munich n'échappe pas à un certain provincialisme qui la rattrape au xxe siècle. Et si elle retrouve un rôle de premier plan dans l'entre-deux-guerres, c'est au titre de capitale du mouvement nazi : Munich, la ville du putsch raté de 1923, de l'exposition d'art dégénéré de 1937 et des accords tristement fameux de 1938... Sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, les Munichois parviennent à reconstruire une métropole prospère grâce à l'industrie de pointe, soucieuse de préserver son patrimoine sans renoncer aux audaces architecturales, oscillant entre tradition et avant-garde. Dans cet ouvrage richement illustré, Jean-Paul Bled retrace avec brio le destin contrasté de Munich, symbole des pages les plus lumineuses et les plus sombres de l'histoire allemande.

11/2009

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Jardinage

André Le Nôtre. Biographie

André Le Nôtre ? Un nom connu de tous, associé à un siècle, le XVIIe, à un roi, Louis XIV, à un art, celui des jardins. Même si la légende est belle, ce petit-fils de jardinier du roi et fils de dessinateur des jardins de Sa Majesté n'a jamais été cet homme que l'on dit parti de rien, bêche et chapeau à la main. Héritier de deux charges royales et d'une clientèle prestigieuse, Le Nôtre développe ses talents en se frottant aux esprits cultivés de son temps avant de devenir contrôleur général des Bâtiments, Arts et Manufactures de Louis XIV. Protégé des Guise et des Orléans-Longueville, proche des milieux précieux et scientifiques, formé par Vouet, influencé par ses rencontres avec Poussin et le Bernin, Le Nôtre sert soixante-cinq années durant plusieurs générations de monarques et de particuliers. Gaston d'Orléans, les Condé, Guillaume III d'Orange mais aussi Fouquet ou l'ensemble du clan Colbert : rebelles au pouvoir royal, ennemis de Louis XIV ministres et courtisans, tous font appel à lui. Son intelligence hors du commun, sa force de travail surprenante et son équipe de praticiens, liée à sa famille depuis des décennies, lui permettent de conquérir le plus exigeant : Louis XIV. Sa passion pour la grandeur et son obsession pour le naturel marquèrent profondément l'ensemble de ses réalisations, renouvelant de manière féconde l'art des jardins. Connaisseur de l'antique et collectionneur acharné de modernes, il a enrichi notre patrimoine national en léguant au roi les chefs-d'oeuvre de sa collection. Le Nôtre, qui cultivait les paradoxes, réussit le tour de force d'acquérir "de la gloire et de l'honneur" tout en demeurant simple et libre. Dans cette biographie richement documentée, Patricia Bouchenot-Déchin nous retrace avec brio l'extraordinaire histoire d'un homme qui inspira le monde entier.

08/2013

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Musique, danse

La Musique dans l'Allemagne romantique

L'Allemagne a donné au patrimoine musical un legs inestimable, et l'époque romantique se distingue par une floraison éblouissante. Brigitte François-Sappey propose ici une synthèse qui place la musique au cœur du mouvement romantique, en croisant musique et civilisation. Les écueils historiques sont nombreux dans un tel sujet, tant le concept d'" âme allemande " célébré par les romantiques a été récupéré et utilisé à des fins douteuses. Une étude fine des thèmes dominant le romantisme germanique, qui n'exclut pas l'aspiration à l'identité nationale, fait la part de l'idéologie et des œuvres auxquelles ce souffle a donné vie. L'auteur ne néglige pas de présenter le répertoire sous ses différentes rubriques (la musique de piano, de chambre, d'orchestre, le lied, l'opéra et la musique sacrée). Mis à l'honneur, les compositeurs les plus illustres (Weber, Spohr, Schumann, Mendelssohn, Liszt, Wagner et Brahms) sont entourés d'une pléiade de musiciens qui, pour avoir moins marqué la postérité, n'en ont pas moins joué un rôle essentiel, témoignant de la vitalité du cadre culturel dans lequel ils évoluent. L'esprit de l'ouvrage est donc de brosser le tableau d'une phase de la civilisation, celle issue de Goethe et de Beethoven, où, portée par les penseurs, la musique accède au sommet du monde des arts et des lettres. Soutenue par la bourgeoisie progressiste, la musique est dorénavant inséparable de la philosophie de F. Schlegel, Schopenhauer ou Nietzsche, de la peinture de Friedrich ou de l'architecture de Schinkel. Cette culture allemande une et multiple est cernée dans une vaste partie introductive et les liens qu'elle entretient avec la musique innervent l'ensemble de cet essai magistral.

01/2009