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Vie des saints

Saint Pie X

POINTS FORTS 110 ans après sa mort, une redécouverte accessible à tous du grand pape réformateur Une préface et des annexes inédites pour éclairer l'écriture et la réception d'un chef d'oeuvre biographique Le dernier témoignage littéraire et chrétien de René Bazin ARGUMENTAIRE Quels sont la vie, l'oeuvre et l'héritage du plus grand pape du début du XXe siècle ? Quelle fut sa lutte contre le modernisme ? Pourquoi fut-il l'apôtre de la communion fréquente ouverte aux plus jeunes ? Comment sut-il affronter la persécution religieuse liée à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, votée par les radicaux français en 1905 ? René Bazin ressuscite ici, d'une plume alerte, la destinée hors du commun de saint Giuseppe Melchiore Sarto (1835-1914), issu d'une humble famille vénète, son âme d'élite, son enseignement, ses réformes et ses combats, notamment pour la paix à la veille du premier conflit mondial. Préface du cardinal Robert Sarah Annexes de Wilfrid Paquiet et du général Jacques Richou AUTEUR Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L'Echo de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques. Elu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants. Via Romana a publié Contes merveilleux, Souvenirs d'enfant, Contes et paysages de province, Magnificat puis, en 2015, Fils de l'Eglise, visages de saints, et, en 2016, Petite vie de Charles de Foucauld.

08/2023

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Histoire internationale

Cocaïne andine. L'invention d'une drogue globale

Dans cette étude novatrice et solidement documentée qui relate un chapitre aussi méconnu qu'emblématique de l'histoire de la globalisation, Paul Gootenberg entreprend de retracer l'essor irrésistible de l'un des produits d'exportation les plus fascinants - et désormais illégal - de l'Amérique latine : la cocaïne, ainsi que celui de la plante andine dont elle dérive, la coca. Gootenberg retrace l'histoire de la cocaïne depuis ses origines et le succès foudroyant qu'elle connut au départ comme produit médical révolutionnaire à la fin du XIXe siècle, jusqu'à la répression qui s'est abattue sur elle dans la première moitié du XXe siècle puis sa réapparition spectaculaire comme drogue illicite après la Deuxième Guerre mondiale. Pour retracer les transformations successives de la cocaïne, il faut convoquer une foule d'individus, de produits, de disciplines et de processus divers et variés : Sigmund Freud, le Coca-Cola et Pablo Escobar font des apparitions attendues dans ces pages, incarnations de ces influences "globales" qui ont forgé l'histoire de la cocaïne depuis le commencement. Mais Gootenberg s'écarte également de l'histoire connue et nous éclaire sur le rôle joué par des acteurs andins essentiels mais demeurés jusqu'ici dans l'ombre, tel que le pharmacien péruvien qui a développé les techniques de transformation du produit à l'échelle industrielle, ou les hommes qui ont mis en place les premiers réseaux clandestins, ceux-là même dont allaient s'emparer, bien des années après, les narcotrafiquants colombiens. Cocaïne andine se révèle, au fil des pages, une lecture indispensable pour comprendre ce qui demeure l'un des problèmes les plus épineux des sociétés américaines de la fin du XXe et du début du XXIe siècle : l'épidémie de cocaïne des années 1980, et, dans son sillage, l'interminable guerre contre la drogue que continuent à mener les Etats-Unis dans les Andes.

01/2014

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Littérature française

Le voltigeur

"Je ne suis jamais retourné à Lille. Mais ce que j'ai construit ici, avec Merve, moi qui ne savais pas faire grand-chose, la maison de Varna, c'est aussi la preuve d'avoir avancé. On ne change jamais vraiment, au fond. C'est seulement les années, seulement les années qui sont passées. Tous ces gens sont loin. Je ne sais pas ce qu'ils font de leurs vies. Moi, j'ai essayé d'être heureux". Dans une paisible maison d'hôtes en Bulgarie, un homme revient sur son passé et raconte tout à celle qu'il aime. Vingt ans plus tôt, c'était Lille, l'Institut, la jeunesse, l'insouciance. C'était Witold, le voltigeur, et la bande, quatre amis à l'âme vaste comme le monde, peur de rien sauf du temps qui passe et arrondit les angles. Mais la vie finit toujours par vous rattraper. Il faudra trois ans d'errance à notre narrateur, trois ans d'errance à travers le monde - pour oublier Witold, qui le fascine au-delà du raisonnable. Pour survivre à Nina, qui a failli causer sa perte. Pour finalement trouver sa place, au détour d'une auberge et des nuits d'Istanbul, dans l'odeur de musc et le fouillis des cheveux de Merve. Des rues pavées de Lille aux grandes avenues de San Francisco, de la place Rouge aux rives de la mer Noire, tout est affaire de voltige : être assez malin pour réinventer les choses, s'autoriser un pas de côté. Une voltige intérieure qui, à vingt ans de distance, montre toute la beauté du chemin parcouru. Le voltigeur, c'est aussi le nom du soldat dans l'armée de Napoléon, celui qui cavale sans cesse sur le champ de bataille, très légèrement armé pour aller plus vite.

08/2014

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Droit

La complémentarité des sexes en droit de la famille

La réalité est que le genre humain est duel, féminin et masculin. La réciprocité est inhérente à la complémentarité de l'homme et de la femme qui découle de la distinction même des sexes. Face aux évolutions du droit faisant émerger des concepts nouveaux de "genre indifférencié" ou d'"identité de genre" fondés sur la remise en cause de la différence des sexes dans les modèles familiaux, le Centre de recherche sur le couple et l'enfant, laboratoire du CEJESCO, a organisé, à l'Université de Reims (URCA), un colloque international sur le sujet. Les travaux qui conduisirent à la loi française du 17 mai 2013 n'avaient pas alors été amorcés, mais cette journée de conférences eut lieu pendant les débats parlementaires, ce qui accroît la portée de la réflexion menée. Le défi relevé fut de penser ensemble la différence des sexes et l'égalité de chacun d'eux au regard des liens primaires d'alliance et de parenté. La question a été creusée sous différents angles : aussi bien celui de l'identité sexuée et du couple sexué, comportant une analyse de la nouvelle loi ayant ouvert le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, que celui des familles recomposées, des filiations sexuellement exclusives, des conventions de gestation pour le compte d'autrui, de l'assistance à la procréation ou, encore, de l'allaitement, de l'éloignement des père et mère du fait de l'incarcération, des droits de l'enfant et, enfin, de la résidence alternée. D'éminents spécialistes y ont contribué : Catherine Labrusse-Riou, Jean Hauser, Main Sériaux, Frédérique Granet-Lambrechts, Daniel Fasquelle, Martine Herzog-Evans, Jean-Dominique Sarcelet, Nathalie Baillon-Wirtz, Caroline André, Adélaïde Kadiyogo, ainsi que des intervenants venus d'Espagne, du Luxembourg et de Guinée : Carmen Làzaro Palau, Jordane Segura, Sekou Koita.

04/2014

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Sciences historiques

Le pouvoir municipal. De la fin du Moyen Age à 1789

L'histoire de l'exercice du pouvoir municipal, au Moyen Age et à l'époque moderne, est en plein renouvellement aujourd'hui. Ce colloque international (Rennes, 2010) a donc pour ambition de faire le point sur ce sujet, tout en ouvrant un certain nombre de pistes. Il le fait en se penchant sur la situation de villes françaises très variées, de la Bretagne à la Bourgogne, mais aussi de Dunkerque au Languedoc, depuis le XIIIe siècle jusqu'au règne de Louis XVI. Au cours des siècles, le pouvoir s'y exerce dans un cadre institutionnel diversifié, mais non sans traits communs, même s'il doit faire face à des conjonctures changeantes. On s'est attaché ici à observer comment les municipalités urbaines tentent de prendre en charges les intérêts, parfois différents, voire contradictoires, de leurs concitoyens, en lien avec d'autres autorités, aussi bien religieuses que politiques. Dans ce cadre, elles cherchent à la fois à incarner une dignité, à garantir des privilèges et à rendre des services, au quotidien et dans les moments de crise. Quatre angles d'attaque ont donc été retenus pour mieux cerner le pouvoir municipal en action: son fonctionnement tel que le révèle l'analyse des rapports entre les pouvoirs et leur mise en scène dans la ville; les fonctions multiples exercées dans l'espace urbain; la participation des citoyens à l'exercice de ce pouvoir; les conflits suscités par son exercice, qu'il s'agisse de rivalités internes ou de confrontations avec d'autres instances de pouvoir. Tout au long de l'ouvrage, court donc la question des fondements de l'ordre dans la ville. L'édition des débats qui ont eu lieu lors du colloque fait ressortir convergences et divergences entre historiens et montre tout ce que peut apporter un échange scientifique à la réflexion collective.

03/2012

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Policiers

El Bronx

Isaac Sidel, personnage emblématique de l’univers de Jerome Charyn, est revenu après une période d’absence romanesque. On l’avait connu inspecteur puis commissaire de police ; une irrésistible ascension l’a propulsé maire de New York, presque malgré lui. Il rêve de sortir les enfants des quartiers pauvres de l’engrenage de la violence et du crack pour les ramener sur les bancs de l’école grâce à « Merlin », un programme de développement éducatif.Dans l’immédiat, il doit résoudre le problème des Yankees, les joueurs de base-ball du Bronx ; ils se sont mis en grève, ce qui menace de faire exploser le quartier qui n’a pas besoin de ça. En effet, avec la pauvreté grandissante, des gangs et des flics ripoux s’y affrontent. Cette guerre sanglante est chroniquée par Angel, alias Aliocha, un gamin latino qui peint des fresques extraordinaires en hommage à ses potes tombés sur le champ de bataille. Il signe d’un « A » caractéristique, et Isaac, frappé par la beauté de ces œuvres, voudrait bien mettre la main sur lui pour en faire son joker dans son combat contre la violence et l’illettrisme. Mais même pour l’ancien commissaire, il devient de plus en plus difficile de distinguer amis et ennemis dans la jungle urbaine…Roman virtuose, kaléidoscopique, El Bronx est un conte à la noirceur teintée d’un humour souvent féroce. Il a pour cadre un quartier que l’auteur n’a cessé de radiographier au fil de ses métamorphoses. Avec ce mélange de réalisme et de merveilleux si caractéristique de son style, Charyn nous offre une vision désenchantée de l’Amérique, où les frontières entre le bien et le mal sont de plus en plus floues et où le seul salut pourrait venir de l’art et de l’éducation.

02/2012

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Théâtre

Permafrost

Permafrost : désigne un sous-sol gelé en permanence. Le vrai permafrost peut être épais de plusieurs centaines de mètres. Ni racines, ni animaux ne peuvent le pénétrer. Une voix féminine s'immisce en nous. Elle nous parle d'un monde où des gens ordinaires, employés dans la même entreprise qu'elle, cohabitent. Ils sont les angles morts de la société, des êtres dont la vie semble gelée. Ce qu'ils font de leurs mains, nul ne s'y intéresse si ce n'est quelques journalistes quand une vague de suicides frappe soudain l'entreprise. Dans ce monde, la femme est attirée par un homme - bloc minéral, silencieux, à peine humain -, un étranger venu d'une autre ville. Le jour il erre sur les routes. La nuit, dans l'immense fabrique, il surveille les machines. L'homme reste une énigme pour les autres, auxquels il préfère souvent le silence des machines. Tantôt il tente une aventure avec une jeune fille, grimpe toutes les nuits jusqu'à sa fenêtre et, à travers la vitre, joue à caresser de son ombre le corps exposé de la dormeuse. Tantôt il reste seul dans les ateliers, où il confectionne d'étranges objets mécaniques, des objets presque humains que les gens viennent admirer. Ils parlent d'oeuvres d'art. Mais l'homme, lui, n'en parle pas. Tous ces êtres dont la vie est comme figée, guettent une autre histoire. Et finalement, cette histoire advient... Permafrost nous parle de cette envie irrésistible d'aller nous asseoir au creux des autres, qui est aussi une peur. Ce serait la chronologie de cette peur et de ce désir. Ce serait aussi une histoire à deux. La mise au monde de quelque chose de plus grand que soi.

12/2010

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Droit

Les pratiques de l'industrie pharmaceutique au regard du droit de la concurrence

Confrontés à une concurrence de plus en plus importante, les laboratoires pharmaceutiques, qu'ils soient fabricants de médicaments princeps ou de génériques, se livrent aujourd'hui à une véritable guerre commerciale. Tous les outils juridiques (droits de propriété intellectuelle, droit des contrats, protection des données, etc.) sont exploités par les entreprises dans le but d'acquérir ou de conserver des parts de marché, et donc d'évincer une concurrence potentielle, et cela pour assurer le financement de la recherche et de l'innovation. Mais le médicament n'est pas une marchandise comme les autres et l'accès aux médicaments, et donc à la santé, commande une certaine maîtrise des dépenses publiques par les pouvoirs publics. Pour cela, il est notamment important que les médicaments génériques, moins chers et tout aussi sûrs que les médicaments princeps, puissent se substituer à ces derniers le plus rapidement possible sur le marché mondial. À cette fin, la Commission européenne a rendu un rapport d'enquête en juillet 2009 sur les pratiques au sein de l'industrie pharmaceutique, qui pointe du doigt un certain nombre de ces pratiques susceptibles de s'avérer contraires au droit communautaire de la concurrence et notamment à l'interdiction des ententes et abus de position dominante. Le but de cette journée d'étude, organisée conjointement par le Credimi (Centre de recherche sur 1: droit des marchés et des investissements internationaux) et la Faculté de Pharmacie (Sylvie Huichard et Agnès Tabutiaux), avec l'aide du Nile (agence conseil en affaires publiques), est de mettre en lumière en quoi certaines de ces pratiques peuvent s'avérer contraires au droit de la concurrence, ainsi que la difficulté à tracer les frontières en ce domaine entre le licite et l'illicite.

07/2010

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Histoire internationale

Les migrations assistées et forcées des Britanniques au XIXe siècle. L'identité ouvrière à l'épreuve de l'émigration

Les Sociétés d'Économie Mixte sont les témoins privilégiés de l'évolution des politiques urbaines. D'outil de l'État à leur prise en main par les collectivités locales, quel fut leur rôle d'acteur entre décentralisation et recentralisation, libéralisme et régulation économique ? Pourquoi leurs positionnements sont-ils si différents à Bordeaux, Montpellier ou Rennes ? Le champ des acteurs de la Ville s'élargit avec de nouvelles formes de partenariats public privé et d'entreprises publiques locales. Existe-t-il un " modèle européen " de fabrication de la Ville ? Fruit d'une double expérience d'homme de terrain, avec 35 années au sein des SEM, et de recherche dans le cadre d'une thèse de doctorat, cette publication de Jacques Da Rold contribue à la connaissance des SEM, acteurs de la Ville, avec un regard croisé d'expériences françaises et européennes. Les migrations de travailleurs constituent un aspect essentiel du fonctionnement des sociétés contemporaines. Dans le passé, ces migrations ont contribué à ouvrir de nouveaux territoires tout en façonnant le sentiment identitaire et le sentiment d'appartenance de leurs participants. Le thème de l'émigration est abordé ici sous deux aspects touchant l'identité de l'ouvrier britannique entre la fin du XVIIIe siècle et la première guerre mondiale : d'une part l'émigration volontaire, assistée par l'Etat britannique et différentes institutions, par laquelle l'ouvrier se mit à la recherche d'une terre d'accueil, en réponse aux mutations de la Grande-Bretagne victorienne ; d'autre part l'émigration forcée, dans laquelle l'ouvrier se vit privé par l'Etat et le système pénitentiaire de son identité. Ce projet nous permet ainsi d'analyser l'arrière-plan politique, social, économique, idéologique, psychologique de ces formes d'émigration, et ainsi d'explorer, sous différents angles, l'expérience de l'émigration ouvrière.

02/2010

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Philosophie

La conscience. Approches croisées, des classiques aux sciences cognitives

L'être humain ne se conçoit pas sans une relation plus ou moins profonde avec lui-même, où il va de la perception qu'il a de son corps, de son existence, de celle des autres, de son adhésion à telle ou telle valeur, etc. Pas d'expérience plus commune, et en même temps rien de plus complexe, de plus problématique. La notion même de conscience n'apparaît qu'au XVIIe siècle, mais ce concept tard venu n'a cessé de commander depuis une dynamique sans fin d'interrogation et de recherches plurielles. L'originalité du présent ouvrage est d'aborder la question selon les angles philosophique, mais aussi psychologique, psychanalytique, phénoménologique, psychiatrique, cognitif, religieux et spirituel : faire droit, pleinement et avec une rigueur constante, à l'hybridation interdisciplinaire du thème de la conscience constituait un défi indispensable - enfin relevé ici. L'auteur redonne vie à l'aventure : anticipation dans le contexte gréco-latin ; problématisation dans les conceptions classiques ; séisme dû à la mise en évidence de l'inconscient par la psychanalyse ; élargissement au corps et au monde par la phénoménologie ; interrogations permises par l'exploration psychiatrique du pathologique ; forte implication, enfin, dans le débat cognitif contemporain, tant il apparaît qu'une méthodologie en première personne peut renouveler les conditions et l'approche de l'objectivité empirique. La richesse du parcours rend particulièrement fécond l'examen final des traditions spirituelles, véritable retour aux sources de l'interrogation. Ce livre, par-delà une présentation efficace des repères essentiels, aidera à entrer de plain-pied dans les débats les plus actuels concernant la relation entre ce que vit le sujet en première personne, sur un mode phénoménal, interne, intime, voire spirituel, et les observations empiriques, au niveau comportemental et neuronal, de la structure de son esprit et de son cerveau, que ce rapport soit entendu comme causal, isomorphique ou co-génératif.

06/2001

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Gestion

La boîte à outils du marketing digital. 2e édition

La transformation digitale dont tout le monde parle, c'est quoi ? Le référencement naturel est-il si important qu'on le dit ? Quelle différence entre brand content et content marketing ? Quand faut-il s'exprimer sur les médias sociaux ? Qu'est-ce que l'inbound marketing ? Le growth hacking est-il une solution efficace ? Comment définir avec précision vos persona ? 60 outils indispensables pour transformer en profondeur vos pratiques marketing ou tout simplement mieux les maîtriser. Pour s'adapter aux nouvelles attentes des clients connectés, les fonctions marketing, communication et vente doivent profondément se réinventer. Cela peut parfois sembler complexe, mais passé le cap des acronymes barbares et des concepts nébuleux, de nouveaux horizons apparaissent. Liste des contributeurs : Guilhem Bertholet, CEO Invox - Content Marketing Agency @guilhem Christophe Boisson, graphiste freelance Fabrice Brianson, président fondateur de Just Amazing @ab_brianson Stéphane Couleaud, CEO Webmecanik @scouleaud Emeric Ernoult, fondateur & CEO Agorapulse @eernoult Florent Hernandez, CEO Sociallymap @Flo__Hernandez Sylvie Lachkar , Sales Education Lead, Social Selling evangelist & certified coach - SAP Sales University EMEA & MEE @sylswan Guillaume Mikowski, Directeur Général de l'agence Brainsonic @guimikowski Christian Neff, CEA Markentive @Markentive_CEO Alina Petrova, responsable de Content Marketing chez SEMrush France @AlinaSEO Sébastien Morizot, VP Digital, @sebarizot Bruno Scher, Consultant en Management de Projets digitaux @SCHERBruno21 Yann Gourvennec, Author and Entrepreneur, CEO Visionary Marketing @ygouvern Frédéric Canevet, Product Manager & Blogeur @conseilsmkg David Victor, Web Project Manager, Fondateur d'UNIKWEB @unikweb Emilie Ogez, Social Media Planner @eogez Emmanuelle Leneuf, Journaliste, Fondatrice du FlashTweet @EmmanuelleL9 Pascal Trambouze, Acteur et metteur en scène du social selling B2C @acteurvente Hervé Kabla, CEO Be Angels @HerveKabla Alban Jarry, Chief Digital Technology Officer, speaker & author @Alban_Jarry Yann Dirheimer, Marketing Manager Hootsuite @YannDirheimer Laure Canart, Directrice Marketing Cegos @LaureCan

03/2020

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Critique littéraire

Théâtre de la cruauté et récits sanglants. En France (XVIe-XVIIe siècle)

C'est ainsi : nous prenons parfois plaisir à voir et à lire les horreurs du monde. L'actuel succès des films gore témoigne de ce penchant mais la représentation du sang et de la cruauté n'a rien de nouveau. Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la France est en charpie : le terrible bain de sang des guerres de Religion a marqué les esprits et le calme relatif du règne d'Henri IV n'empêche pas la mémoire des violences passées. De nouveaux auteurs, s'adressant à de nouveaux publics, ont ainsi, en France, la liberté d'inventer d'étonnantes formes littéraires. Alexandre Hardy, le plus prolifique des auteurs dramatiques du XVIIe siècle, et de nombreux dramaturges normands mettent le crime en honneur et la rime à l'horreur sur les échafauds de théâtre : ici, on ne se cache pas hors scène pour tuer. François de Belleforest, François de Rosset, Jean-Pierre Camus publient des recueils d'" histoires tragiques " qui deviennent, et pour longtemps, de véritables best-sellers, catalogues de récits de viols, de meurtres, de nez coupés, d'yeux crevés, de cœurs mangés et de toutes sortes de catastrophes. Cette littérature qui n'a pas froid aux yeux pose aussi des questions essentielles : qu'est-ce que l'acte d'un régicide ? qui est cet Autre qu'on assassine ? Ce volume, Décaméron sanglant de romans à sensations et de pièces à frissons, réunit plus de cent " histoires tragiques " et une dizaine de tragédies particulièrement saisissantes. Elles bouleversent l'idée que l'on peut avoir du XVIIe siècle et font ressurgir une partie de notre histoire littéraire longtemps niée, aussi moderne que le théâtre de Shakespeare ou que les récits sadiens. Leurs héros, s'ils ne sont pas des saints, n'en incarnent pas moins, à leur manière, une légende non plus " dorée " mais " écarlate ".

05/2006

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Sciences historiques

Ils nous l'ont raconté

La compagnie "Les Héritiers" s'est fait l'interprète de paysans, marins-pêcheurs, mineurs, commerçants, instituteurs, artistes, sportifs, villageois ou citadins qui nous offrent leur histoire en partage. La transmission du métier, autrefois, "c'était automatique" , de gré ou de force. A l'usine, les enfants étaient embauchés avec le même métier que leurs parents. Ce que les parents faisaient, les enfants étaient capables de le faire. "Fils, petit-fils, arrière petit-fils de" . Parfois, le destin, la vie ou l'histoire se sont cependant mêlés de contrarier les vocations. Quelques-uns ont pu, ont su, choisir une voie différente, parfois en tâtonnant longtemps ou en suivant des chemins détournés. Ce thème de la transmission entre en résonance avec le parcours personnel et la recherche artistique de Jean-Claude Rousseau, metteur en scène de la compagnie. Dans ces tranches de vie, chacun peut se reconnaître, voire s'identifier, et suivre les changements survenus au cours des cinquante ou soixante dernières années. Ces récits du quotidien mettent en valeur le patrimoine humain du Nord de la France. "Au travers de spectacles, de vidéos et d'expositions, la compagnie "Les Héritiers" a réalisé une fresque authentique des années d'avant la deuxième guerre mondiale jusqu'au XXIème siècle. Elle a donné la parole à des anonymes, peu habitués à s'exprimer en public, qui sont devenus de véritables personnages. De l'Auxilois au Pays fréventin, en passant par Etaples, Lucheux, les Vertes Vallées, Beauval, Saint-Pol-sur-Ternoise et Pernes-en-Artois, des dizaines et des dizaines d'hommes et de femmes ont raconté. Les représentations ont connu un vif succès auprès des habitants de la région. Mais le théâtre est éphémère. C'est pourquoi la compagnie a choisi de publier une partie des témoignages recueillis". Agnès Van Gheluwe, Présidente de la Compagnie

09/2014

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Histoire internationale

Economie de l'Algérie coloniale 1830-1954

La violence des événements qui se sont succédés en Algérie de 1830 à 1962 et liés à la colonisation française ont conduit, le plus souvent, à ne traiter de cette histoire que sous les angles militaire et politique. Ce livre couvre le champ économique qui manquait. Il offre de longues séries statistiques qui mettent un point définitif à beaucoup de questions ayant suscité polémiques et discussions. Certes, loin d'être un champ d'investissement économique, l'Algérie, fut, pendant cinquante ans, un champ de guerre. L'objectif premier des armées d'invasion fut d'abord de conquérir des territoires. Ce trait majeur va déterminer décisivement la nature de la colonisation : elle naît terrienne et le demeurera. Au bout de 130 ans d'occupation française, l'économie coloniale demeure essentiellement agricole et exportatrice de produits agricoles. La minorité infime qui prospère ne réinvestit pas ses profits localement dans l'industrie mais accumule des fortunes qui ont fait la légende de ces quelques 6.400 très grands propriétaires colons -- à la date de 1954, occultant la situation pécuniaire ordinaire du million d'autres Européens employés et ouvriers. Si le discours apologétique ordinaire glorifie les oeuvres de la colonisation, il oublie que routes, travaux publics, ports, extraction minière, agriculture, etc., n'ont pu exister que grâce à la force de travail des Algériens, parfois mobilisés gratuitement sous forme de corvée à laquelle un Code de l'Indigénat les a soumis pendant longtemps. Ainsi a pu apparaître cette économie qui, contrairement à ce qu'affirment certains révisionnistes d'aujourd'hui, a été, en réalité, incapable ne serait-ce que de nourrir la population, et qui a abouti au bout de 130 ans à faire de l'Algérie, encore coloniale, un pays importateur, non seulement de produits industriels, mais simplement de vivres.

11/2018

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Policiers

Rêve de coquelicot

Dans une petite ville de France, on raconte qu'une nuit de pleine lune, le vicomte de La Croix blanche enferma sa jeune femme et son amant à l'intérieur du château. Ensuite il y mit le feu. Il faisait très chaud cette nuit-là et on dit que le château brûla pendant vingt-huit jours... Depuis, chaque nuit de pleine lune, aux saisons chaudes, les serpents de toute la région se rendent aux ruines de la Croix blanche. On raconte que c'est pour copuler avec la vipère rouge en qui se serait réincarnée la très aimante et très belle vicomtesse de la Croix blanche... On raconte aussi que tous ceux qui rôdent sur les terres de la Croix blanche sont immanquablement piqués à mort par la vipère rouge qui voudrait ainsi se venger de son mari assassin... On dit encore que la malédiction sera levée le jour où un homme capturera la vipère rouge, sans se faire piquer, et lui offrira une proie vivante la nuit de pleine lune suivante... Depuis, plus personne ne va plus à la Croix blanche... Enfin presque... Bernard Valais est auteur, scénariste, parolier et comédien français. Il est licencié en Anglais, titulaire du Proficiency Graduate de l'université de Cambridge et premier prix du Conservatoire d'Art Dramatique d'Angers. Il a parallèlement servi pendant vingt-cinq ans comme Personnel Navigant Commercial à la compagnie Air France, de steward à Chef de cabine principal sur le réseau Asie. Ce qui lui a permis de collaborer en tant qu'auteur à plusieurs collections au sein des éditions Hachette, notamment « Air France » et « Construire le France ». Il est titulaire de la médaille d'honneur de l'Aéronautique.

09/2014

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Religion

THERESE DE LISIEUX PAR ELLE-MEME. Tome 2, La confiance et l'amour, Tous les écrits de janvier 1895 à Pâques 1896

Le 2 janvier 1895 : Thérèse a vingt-deux ans. Voici bientôt sept ans qu'elle se trouve au carmel; la maladie du scrupule, durant tout ce temps, n'a guère cessé; ni les humiliations. 1895 : dans ces douze mois, Thérèse va écrire ce que sa prieure, mère Agnès (sa grande soeur Pauline) lui a ordonné de relater : ses souvenirs d'enfance; elle est aidée, dans cette autobiographie familiale, par sa soeur Céline qui vient d'entrer au carmel. Le texte (appelé ensuite Manuscrit A) la fait revenir sur les événements, souvent douloureux, qui ont jalonné ses premières années mais aussi sur les jours heureux. Elle insiste plutôt - et elle aime manifestement les raconter - sur le "vert paradis" de ces jours et sur les "Miséricordes du Seigneur". Dans une dernière partie, elle revient sur les années de sa vie qui viennent de se dérouler au carmel et comment, peu à peu, elle est entrée dans la voie de "la confiance et de l'amour". Elle termine, fin 1895, par deux pages bouleversantes où elle parle de l'événement spirituel majeur de cette année 1895 : le dimanche de la Trinité, 9 juin, face à la spiritualité jansénisante et morbide qui incitait à s'offrir en victime à la "Justice divine", elle a l'intuition capitale qu'il s'agit de s'offrir à Dieu comme Amour, à Dieu qui "désire être aimé" : "Offrande de moi-même à l'Amour", dit-elle pour définir l'acte posé ce jour-là. L'année 1895 est toute illuminée par le soleil de la foi et toute traversée par le "Feu de l'Amour". Thérèse est prête, désormais, à affronter l'épreuve de Pâques 1896, l'entrée dans la nuit, prête à livrer l'ultime combat qu'elle va mener jusqu'à sa mort.

08/1997

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Critique littéraire

Fortunes et infortunes de Théophile de Viau. Histoire de la critique suivie d'une bibliographie

La fortune de Thophile de Viau a subi au fil du temps de nombreuses oscillations. Cet ouvrage en retrace l'histoire, depuis les dbuts du pote jusqu' nos jours ; il permet en mme temps de comprendre les causes de fluctuations hors du commun. Tout jeune, Thophile connat un succs clatant, comparable, quoique dans un registre bien diffrent, celui de Malherbe. Mais il ne faut que quelques annes pour qu'il soit jet en prison, victime d'une perscution sans merci, et condamn au ban perptuel l'issue du premier procs proprement littraire de l'histoire. Avant que le sicle ne s'achve, il est encore la victime de Boileau, qui donne le coup de grce sa renomme et jette sur son uvre un discrdit durable. Gautier reviendra le mrite de quasiment le ressusciter, en s'insurgeant contre l'anathme qu'avait lanc le Lgislateur du Parnasse . Malheureusement, Sainte-Beuve ne s'associera pas cette tentative de rhabilitation, et ses critiques ne seront que trop entendues. Cependant, Thophile a toujours t apprci par des lecteurs de choix, tels que Hugo, Nerval, Mallarm, Swinburne, au XIXe sicle, Gourmont et Apollinaire au dbut du XXe sicle. Mais ce sont surtout ces dernires dcennies qui lui ont t favorables, et d'une manire qui parat, cette fois, irrversible : sympathie pour l'homme, intrt pour ses uvres, qui sont devenues l'objet d'une littrature critique abondante et souvent de qualit. Dsormais, Thophile touche un public de plus en plus vaste sans vraiment occuper encore la place qu'il mrite. propos de Thophile et de sa fortune, c'est--dire d'un cas particulier et bien des gards exceptionnel, l'enqute mene par Guido Saba rend compte largement de l'volution des gots littraires sur prs de quatre sicles.

07/1997

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Critique littéraire

CAHIERS ANDRE GIDE N°13 : CORRESPONDANCE ANDRE GIDE JACQUES COPEAU. Mars 1913-Octobre 1949

Le 30 janvier 1912, Copeau écrivait à Gide : «Ce mystérieux sentiment de ressemblance qui m’attira vers vous jadis, il ne nous a pas trompés. Je médite bien souvent là-dessus, et sur la nature de notre amitié dont rien ne pourra relâcher le lien.» Pourtant, après le temps de la complicité, voici le temps des épreuves et des routes divergentes. Ce second volume couvre une période nettement plus étendue que le premier. Le rythme de la correspondance n’est plus le même ; des plages de silence s’établissent, par-delà lesquelles subsiste un sentiment profond. Avec la création du théâtre du Vieux Colombier, Copeau a enfin trouvé sa voie la plus authentique, un engagement de tout son être que Gide n’approuve pas sans réticences. Surviennent la guerre, puis, pour Copeau, l’exil américain, la reprise du Vieux Colombier, le départ en Bourgogne, l’isolement altier et surtout le retour à la foi ; pour Gide, des ouvres maîtresses - Corydon, Si le grain ne meurt, Les Faux-Monnayeurs -, le voyage au Congo, le flirt avec le communisme. Si deux collaborations théâtrales, Saül et Perséphone, les réunissent, le temps n’est plus aux échanges fructueux, les distances menacent de se creuser. Cependant, les liens d’affection qui se sont affermis entre Madeleine Gide et Agnès Copeau contribuent à éviter la rupture, et l’amitié survit aux épreuves. Le 28 août 1939, Copeau peut écrire à Gide : «Je n’ai rien trouvé, tout au long de ma vie, ni qui vous vaille, ni que j’aime mieux» ; et Gide de répondre : «Votre dernière lettre m’a fait fondre le cour et venir les larmes aux yeux.» Commence alors «le bail de vieillesse» souhaité par Copeau et placé sous le signe d’une tendresse indulgente où s’expriment des sentiments vrais, épurés : la vérité du cour.

01/1989

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Histoire internationale

Histoire ecclésiastique du peuple anglais. Tome 1, Conquête et conversion

Ecrite au début du VIIIe siècle par le moine anglo-saxon Bède le Vénérable, cette Histoire est la première histoire de l'Angleterre. Le succès de ce chef-d'œuvre fut immédiat dans toute l'Europe, son manuscrit fut recopié plus de 150 fois et, depuis le XVe siècle, il a connu plus d'une vingtaine d'éditions. Son importance fut telle qu'il fut traduit en vieil anglais dès le IXe siècle, contribuant ainsi à l'unification des divers royaumes angles et saxons. Tous les historiens anglais s'en sont inspirés, comme Geoffroy de Monmouth pour son Histoire des rois de Bretagne (publiée dans la " Roue à Livres "). Plus près de nous, Yourcenar et Borgès, notamment, y ont consacré plusieurs pages. Du débarquement de César en Grande-Bretagne jusqu'en l'an 731, Bède raconte comment les Bretons, Pictes, Romains, Irlandais et enfin Anglo-Saxons ont colonisé l'île. Plus qu'une histoire nationale, c'est aussi une histoire ecclésiastique, puisque tous ces peuples furent progressivement convertis au christianisme par des missionnaires francs, romains et irlandais et que, une fois convertis, les Anglo-Saxons envoyèrent à leur tour des missionnaires évangéliser la Frise et la Germanie. Bède expose les diverses hérésies qui ont secoué l'île et montre comment les Anglo-Saxons, installés au Nord de l'Angleterre (Northumbrie), après avoir été convertis par les Irlandais, parvinrent à ramener ces derniers ainsi que les Pictes dans le giron de la papauté. Cette Histoire possède aussi une dimension théologique : par ses citations et ses parallèles bibliques, Bède veut montrer comment la Bretagne incarne, en modèle réduit, l'histoire de l'humanité toute entière, passée des ténèbres de l'impiété aux lumières de la foi.

03/1999

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Poésie

Confessions Hallucinatoires

J'ai écrit les Confessions Hallucinatoires dans un but personnel dans un premier temps. Ces écrits m'ont en effet permis d'évacuer une certaine violence et le grain de folie qui sommeillaient en moi. Le réveil fut brutal. Les textes tournent autour de mon personnage mégalomane et égocentrique. Ce qui peut expliquer que mes textes soient agaçants. Mais outre ce côté irritant, mon projet a finalement été dépassé par cette sorte de défouloir. La sincérité et, je l'espère, le côté touchant de mon personnage, ont débouché sur la volonté de décrire un être aux limites de la folie. Plus que le simple plaisir d'écrire, les Confessions Hallucinatoires tendent à vouloir approcher de la sincérité par l'exhibitionnisme outrancier. Le prologue et l'épilogue ont été écrits dans le but d'explorer le monde des possibles. Il y a le fou qui est un Pierre PARIS mort à cause d'un suicide. Ce premier aurait écrit sous l'emprise de la démence. Il y a le rationnel qui est un Pierre PARIS réfléchi aux pieds ancrés sur terre. Le rationnel aurait collecté et publié les textes du fou, les Confessions Hallucinatoires. Le rationnel et le fou s'expriment à propos de la folie et l'abordent sous des angles différents. Le prologue et l'épilogue tentent de retranscrire ce que je ressens : c'est-à-dire ce va-et-vient entre le réel et l'imaginaire. Le projet de ce recueil de textes à vocation poétique est de questionner le lecteur : où est la part d'imaginaire, où est la part de réel. Et cette interrogation, moi aussi, Pierre PARIS, je me la pose tous les jours. J'ai voulu faire partager à toi, lecteur, l'expérience inquiétante du doute.

11/2013

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Histoire internationale

Mon témoignage devant le monde

Mon témoignage devant le monde, publié pour la première fois en France en 1948 et introuvable aujourd'hui, est l'œuvre magistrale d'un des grands témoins du siècle, Jan Karski (1914-2000). Ce résistant polonais fut le premier à témoigner de l'extermination des Juifs dans les territoires polonais occupés par les nazis. Mobilisé en septembre 1939, le catholique Karski est fait prisonnier par les Soviétiques, puis remis aux mains des Allemands. En novembre 1939, il réussit à s'évader, arrive à Varsovie et rejoint la Résistance. Dès 1940, il passe en France, pour porter des microfilms au gouvernement polonais en exil à Angers. A son deuxième passage, il se fait arrêter en Slovaquie et torturer par la Gestapo. Il essaie de se suicider mais finit par s'évader de l'hôpital militaire où il est détenu. Puis il se remet au service de la Résistance, structurée en un véritable Etat secret, avec son gouvernement, son parlement et son armée. A l'été 1942, il pénètre clandestinement dans le ghetto de Varsovie puis dans le camp de concentration d'Izbica Lubelska en se faisant passer pour un garde ukrainien. C'est habité de ces effroyables visions que le messager Jan Karski quitte définitivement Varsovie en octobre 1942, traverse l'Europe en guerre, porteur d'un message trop lourd pour un homme seul : le peuple juif est en train de disparaître, exterminé par les nazis. A Londres et Washington, Karski plaide auprès d'Eden et de Roosevelt en faveur d'une action destinée à arrêter la Shoah. Mais devant son récit, la plupart de ses interlocuteurs ont une réaction comparable à celle de Felix Frankfurter, juge de la Cour suprême des Etats-Unis, lui-même juif : " Jeune homme, je ne vous dis pas que vous êtes un menteur, mais je ne vous crois pas. "

03/2010

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Philosophie

La rencontre des parallèles. Tome 2

La rencontre des parallèles est un traité de philosophie conçu comme une invitation au voyage dans les mondes de l'apparence. Il est écrit dans un langage clair de communicant pour être accessible à tous. Il s'adresse aux lycéens et étudiants, à cet âge où l'on veut se forger sa propre opinion sur tout mais à condition d'éviter les premiers pièges de l'apparence que sont le conformisme de la pensée unique et les utopies. C'est aussi un guide de voyage destiné à ceux qui sont en quête d'avoir des idées plus affirmées sur le management des entreprises ou sur la vie sociale et publique, là où il reste toujours difficile de démêler les apparences des réalités dans l'action et la communication. Dans le premier tome de ce traité, la question est analysée sous les deux angles d'approche opposée de la dénonciation de l'apparence et de l'éloge de l'apparence au travers notamment de nombreux thèmes d'actualité, regorgeant volontairement des polémiques du moment pour susciter l'intérêt d'en débattre. Dans le deuxième tome, sont exposées les théorisations de l'apparence qui replacent le tout dans les perspectives de l'histoire de la pensée archaïque, des religions, des philosophies, des sciences ainsi que des arts et des cultures des peuples du monde. Qu'est-ce que l'apparence ? Est-elle plus proche de la vérité que de l'erreur, du bien que du mal, du ludique que du tragique ? Le sujet apparaît transverse à tout mais il semble aussi répondre à des principes intemporels qui laissent à penser qu'à la fin du voyage au travers des apparences on aura fait le tour des réalités.

03/2018

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Philosophie

La rencontre des parallèles. Tome 1

La rencontre des parallèles est un traité de philosophie conçu comme une invitation au voyage dans les mondes de l'apparence. Il est écrit dans un langage clair de communicant pour être accessible à tous. Il s'adresse aux lycéens et étudiants, à cet âge où l'on veut se forger sa propre opinion sur tout mais à condition d'éviter les premiers pièges de l'apparence que sont le conformisme de la pensée unique et les utopies. C'est aussi un guide de voyage destiné à ceux qui sont en quête d'avoir des idées plus affirmées sur le management des entreprises ou sur la vie sociale et publique, là où il reste toujours difficile de démêler les apparences des réalités dans l'action et la communication. Dans le premier tome de ce traité, la question est analysée sous les deux angles d'approche opposée de la dénonciation de l'apparence et de l'éloge de l'apparence au travers notamment de nombreux thèmes d'actualité, regorgeant volontairement des polémiques du moment pour susciter l'intérêt d'en débattre. Dans le deuxième tome, sont exposées les théorisations de l'apparence qui replacent le tout dans les perspectives de l'histoire de la pensée archaïque, des religions, des philosophies, des sciences ainsi que des arts et des cultures des peuples du monde. Qu'est-ce que l'apparence ? Est-elle plus proche de la vérité que de l'erreur, du bien que du mal, du ludique que du tragique ? Le sujet apparaît transverse à tout mais il semble aussi répondre à des principes intemporels qui laissent à penser qu'à la fin du voyage au travers des apparences on aura fait le tour des réalités.

03/2018

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Humour

Dernières nouvelles de l'ours, et autres amis à poils, plumes ou écailles. 90 dessins animaliers

Serait-ce ces longues années d'observation des turpitudes, coups bas et autres bassesses de la vie politique qui ont conduit Iturria à oublier les humains et leur cynisme, pour jouer les Benjamin Rabier et nous consacrer un livre, à nous autres, les animaux ? Moi qui me faisais oublier dans quelque recoin un peu élevé de son atelier, très vite ses dessins m'ont mis la puce à l'oreille : Une vache par-ci, un mouton par là, quelques chiens, des toros (Ah, les toros ! ) et bien évidemment des ours. Comment voulez-vous que l'animal légendaire ne titille pas le crayon d'un dessinateur pyrénéen ? Dans ce débat brûlant du retour de l'ours, Michel vous dira que la Vérité possède deux anses et qu'il est possible de la saisir par l'une ou par l'autre. Ce n'est pas une dérobade : il ne fait là que citer Montaigne qui savait bien lui, que "bêtes ont vie et sentiment" et qui lorsqu'il s'amusait à des "singeries réciproques" avec sa chatte, se demandait si c'était lui qui jouait avec elle, ou elle qui jouait avec lui ? Moi je le sais bien mais je n'en dirais rien... Gardons le Mystère animal ! Mais d'où peut bien lui venir cet intérêt pour nous ? Tout s'éclaire quand vous apprenez qu'en Basque, Iturria signifie La Fontaine. Bien sûr, les fables, leur grâce insurpassable, l'ont émerveillé enfant et il continue à leur vouer un culte dans son âge mûr, d'autant qu'elles sont illustrées de mains de maîtres : Gustave Doré, Oudry, Grandville, Benjamin Rabier jusqu'à Joann Sfar, le dernier. La Fontaine donc, une presque-homonymie pareille, ça oblige... Signé : Pimiento dit Pim, le Chat d'Iturria

10/2018

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Sciences politiques

Démocratisation au Cameroun. Scènes, arènes, règles et acteurs

Au détour des années 1990, les pays d'Afrique subsaharienne ont emprunté les "chemins de la démocratie" au travers des trajectoires plurielles, et parfois entrecroisées. Au Cameroun, site d'observation de ces études, un tel processus, au demeurant erratique, a pris corps au confluent des mouvements sociaux saillants, d'une crise économique aiguë et d'un grand besoin de réformes politico-institutionnelles. Après trois décennies de période du monolithisme, la colère sociale a enclenché la crise du régime à parti unique et préparé à la réinstauration du pluralisme sociopolitique. Depuis, les partis politiques se sont multipliés, la société civile a émergé, les élections formellement concurrentielles se sont organisées et les normes régissant le jeu de la compétition politique se sont bon an mal an réajustées, plus souvent sous la pesée tutélaire des organismes internationaux. La littérature sur les mutations sociopolitiques au Cameroun existe. Celle-ci, qui advient plus de deux décennies après les vagues de démocratisation, a son identité. Loin de s'inscrire dans une perspective bilancielle, les contributions réunies dans cet ouvrage apportent des éclairages sécants au vitriol des évolutions politiques et des figures de rémanence en contexte de post-monolithisme. Pris dans le corset de contrariétés et de pesanteurs intimes, le processus démocratique s'aiguise tendanciellement aux marges de restauration monopoliste et de décompression passive. Se situant à équidistance des analyses afro-pessimistes et des lectures par trop angéliques sur les changements politiques en Afrique subsaharienne, les angles de différentes études, au-delà de leur caractère pluridisciplinaire et de leur sensibilité intrinsèque, allient argumentation théorico-empirique et raisonnement théorico-analytique. Le processus de démocratisation et ses dérivés tenus sont autopsiés sans fard, dans une perspective cognitive où les faits politiques sont analysés dans leur contexte de production, dans leur séquence de fluidité et dans leur régime d'historicité.

03/2016

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Histoire internationale

La bataille de Constantine 1836-1837

Comme autant de défis à la dépossession et à l'inégalité coloniales, bien des combats que l'on peut qualifier de " démocratiques " ont été menés dans l'Algérie sous domination française par des membres des deux communautés, ensemble ou séparément. Nés du refus des discriminations comme de l'irrépressible aspiration individuelle et collective à se faire reconnaître, à s'exprimer, à s'organiser, à s'émanciper, ils ont investi tout à la fois l'activité sociale et professionnelle, les formes diverses de l'art et de la culture, l'espace civique et politique. D'espoirs en déconvenues, d'échecs en nouvelles formes d'action, autant de mobilisations qui, conduites au nom d'un idéal républicain ouvertement bafoué pour le plus grand nombre, ou en quête d'une identité algérienne à retrouver / à construire, auront ouvert la voie à l'affirmation nationale. Sans prétendre à l'exhaustivité, ce volume rassemble une trentaine d'études, d'une focale plus ou moins resserrée, dues à des chercheurs de spécialités et de convictions diverses, représentant au moins trois générations et venus des deux rives de la Méditerranée, ou d'encore ailleurs. Ils illustrent la variété des pistes s'ouvrant dans ce vaste chantier que reste l'histoire de la colonisation et des forces qui se sont dressées contre elle. A interroger le cheminement obstiné de la revendication démocratique dans un contexte aussi oppressif, de tels travaux en appellent, chacun à sa manière, au pouvoir des idées, à l'acceptation du pluralisme et de la tolérance et au défi qu'en toutes circonstances, des hommes et des femmes savent relever pour plus de liberté. Textes réunis et présentés par Afifa Bererhi, Naget Khadda, Christian Phéline et Agnès Spiquel.

11/2016

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Cinéastes, réalisateurs

Abbas Kiarostami. L'oeuvre ouverte

Abbas Kiarostami nous a offert des films magnifiques — Où est la maison de mon ami ? , Au travers des oliviers, Close-up, Le Goût de la cerise (Palme d'or à Cannes 1997), Copie conforme... Mais il était aussi vidéaste, photographe, plasticien et poète. Cosigné par deux grands connaisseurs du cinéma et du monde culturel iraniens, cet ouvrage — le premier qui mette en évidence l'ensemble de l'oeuvre de Kiarostami — présente chacun de ses films, ses photographies, ses créations de spectacle vivant, ses poèmes, ses installations pour les plus grands musées. Ce livre explore aussi d'autres dimensions de son parcours riche et singulier, comme ses méthodes de travail, sa relation à-la politique et cette activité de pédagogue qu'il n'aura cessé d'exercer d'un bout à l'autre de la planète. Attentive à la nature et à l'enfance, imprégnée des trésors de la culture iranienne et sensible aux enjeux contemporains, l'oeuvre de Kiarostami est entièrement conçue pour le partage avec les spectateurs du monde entier — une oeuvre ouverte... Agnès Devictor est maitre de conférences en histoire du cinéma à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Laboratoire Histoire culturelle et sociale de l'art) et chercheure associée à l'UMR Monde iranien du CNRS. Auteure de trois livres sur le cinéma iranien, elle a vécu plusieurs années en Iran, où elle continue de séjourner régulièrement dans le cadre de ses travaux. Jean-Michel Frodon est critique et enseignant. Il a été responsable de la rubrique cinéma au Monde et directeur des Cahiers du cinéma. Il écrit pour les sites Slate.fr et AOC et collabore à plusieurs publications internationales. Professeur associé à Sciences Po et professeur honoraire à St Andrews University (Ecosse), il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le cinéma.

04/2021

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Second Empire

Le Second Empire. Politique, société, culture, 3e édition

Le Second Empire (1851-1870) a longtemps pâti d'une mauvaise réputation. Pendant des décennies, on n'a retenu du règne de Napoléon III que le coup d'Etat du 2 décembre 1851, l'affairisme, la "fête impériale" et le désastre de Sedan. Même si cette "légende noire" n'a plus vraiment cours, l'histoire de la France des années 1850 et 1860 reste encore pour partie méconnue. Le présent ouvrage, qui ne cherche ni à réhabiliter ni à condamner le Second Empire, a pour but de brosser le portrait d'une époque, plus encore que d'un régime, en s'efforçant de respecter sa richesse et sa diversité. Envisageant ces vingt années sous trois angles différents, il analyse l'histoire politique du régime, étudie la société française sous Napoléon III, et dresse un panorama de l'histoire culturelle de la période. La variété des thèmes abordés et la multiplicité des approches permettent ainsi de dépeindre la France de Morny et d'Haussmann, de Schneider et de Boucicaut, de Claude Bernard et de Labiche. La première édition de cet ouvrage a reçu le prix Napoléon III de la Ville de Boulogne-sur-Mer et le prix Second Empire de la Fondation Napoléon. La présente édition, revue et augmentée, intègre les recherches les plus récentes sur la période. Jean-Claude YON est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d'histoire culturelle du XIXe siècle, il est notamment l'auteur d'ouvrages sur Eugène Scribe et Jacques Offenbach. Chez Armand Colin, il a publié une Histoire culturelle de la France au XIXe siècle (2010) et dirigé le volume Les Spectacles sous le Second Empire (2010).

09/2022

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Sociologie

Décamper. Avec 1 CD audio

Partant de l'observation des lieux et des conditions de vie des réfugiés dans les camps du nord de la France depuis 2002, ce livre-disque est un espace collectif de réflexion et de création sur l'exil, qui questionne les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, de l'action humanitaire et des politiques migratoires européennes récentes. Parce qu'il fait appel à l'enquête et à l'archive, au récit et à la poésie, à l'image et à la musique, il peut se lire comme un roman, un essai ou un documentaire, se regarder comme un album de famille composé de vies réelles, d'une série de moments vécus, ou encore s'écouter comme un album de chansons. La parole est donnée aux réfugiés, bénévoles (militants, médecins, juristes, enseignants), chercheurs (anthropologues, sociologues, géographes, architectes), aux journalistes et enfin aux artistes (musiciens, photographes), qui appréhendent et explorent dans leur oeuvre, parfois avec la participation des réfugiés eux-mêmes, l'expérience de la migration. A l'heure où se pose avec acuité les questions politiques de l'amélioration des conditions de vie des réfugiés et de l'ouverture des frontières, cet ouvrage propose, à travers une réflexion globale et la description locale d'une réalité multiforme marquée par le non-droit, la surveillance et l'exclusion, de mettre en perspective les parcours de milliers de personnes vivant dans les camps, et de découvrir leur quotidien, tel qu'il s'invente dans ces lieux caractérisés par le confinement et l'insalubrité, où la misère du monde s'expose en plein jour. Cette parution bénéficie notamment du soutien de Médecins du Monde, de la Fondation Agnès B et d'Amnesty international.

11/2016

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Pères de l'Eglise

Connaissance des Pères de l'Eglise N° 168 : Les commentaires à l'évangile de Jean

Les Pères de l'Eglise sont de grands commentateurs de l'Ecriture. Ils en dégagent l'essentiel de leur théologie. L'Evangile de Jean leur apporte beaucoup. Aussi consacrons-nous un second numéro (après le no 166) à leurs commentaires en raison même de leur richesse. Si les Pères Apostoliques n'ont pas directement commenté l'Evangile de Jean, ils n'y ont pas moins trouvé les grands axes de leur théologie, tant en ce qui concerne l'Incarnation que l'eucharistie, la charité, l'unité... . , comme le montre Eleftherios Anyfantakis. En revanche, Origène et Augustin ont proposé un commentaire suivi de l'Evangile de Jean. François-Dominique Charles situe ce commentaire dans l'oeuvre d'Origène, puis centre son étude sur le commentaire origénien de Jean 4, résolument allégorique. Jean Devriendt s'attache pour sa part à un point important du commentaire augustinien de l'Evangile de Jean : celui de Jean 14, axé sur l'inhabitation trinitaire, un thème central pour la spiritualité, qui a été repris et développé par maître Eckhart dans son Commentaire de l'Evangile de Jean, comme l'explique Jean-Claude Lagarrigue. D'une autre manière, sans avoir fait de commentaire complet de l'Evangile de Jean, Grégoire de Nysse, que présente Michel van Parys, en reprend l'essentiel dans sa XVe Homélie sur le Cantique qu'il met en lien avec Jean 17 pour montrer que "la Gloire ou l'Esprit Saint, demeure sur la nature humaine de Jésus et l'humanité déifié du Sauveur la communique à tout le genre humain" , ce qui nous amène à voir qu'à partir de différents angles d'approche les Pères de l'Eglise donnent à l'Evangile de Jean une place fondamentale, en particulier pour la théologie trinitaire et la divinisation.

12/2022