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Véronique Robert-Chovin

Extraits

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Ethnologie

Ethnologie. Concepts et aires culturelles

Le monde a changé, l'ethnologie aussi. Son objet s'est profondément modifié : les sociétés réputées " traditionnelles " - qu'il s'agisse des sociétés de l'ailleurs, autrefois appelées primitives ou exotiques, ou bien des paysanneries d'Europe - ont été saisies par la modernité. Dès lors, le contraste n'est plus aussi net avec un monde occidental lui-même éclaté, traversé par les revendications identitaires, travaillé par l'implantation en son sein de multiples diasporas, et mis à la question par son propre " progrès ". Le brouillage du partage entre " eux " et " nous " confronte la discipline à de nombreux défis. Un quart de siècle après le classique Eléments d'ethnologie, dirigé par Robert Cresswell (Armand Colin, 1975), le présent ouvrage dresse l'état des lieux d'une discipline désormais plus diverse, plus ouverte et moins soumise aux dogmes des écoles de pensée. Au travers des travaux et axes de recherche les plus récents, il revisite les grandes notions classiques (parenté, pouvoir, rituel, etc.), comme les plus contemporaines (art, écologie, anthropologie cognitive) et retrace l'évolution des concepts relatifs aux principales aires géographiques. Au-delà des thèmes fondateurs sont prises en compte les formes actuelles des manifestations sociales ou culturelles, tout comme les contradictions et les réticences du terrain lorsque d'anciens " indigènes ", revendiquant un droit de regard sur leur histoire et sur les études dont ils étaient autrefois l'objet, utilisent le savoir ethnologique pour fonder leurs revendications. A la fois porteur d'héritage et soucieux de répondre aux exigences d'une meilleure compréhension du contemporain, cet ouvrage constituera une référence indispensable pour les étudiants, qui y trouveront des pistes de réflexion pour choisir leur sujet de recherches et leur terrain d'étude. Synthèse précieuse pour tous ceux qu'intéresse l'évolution de nos sociétés, il contribuera à faire partager le regard des ethnologues sur le monde.

10/2001

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Musique, danse

Bowie, les livres qui ont change sa vie

" Cet ouvrage n'est pas consacré à l'histoire de David Bowie. Il en existe déjà beaucoup sur le sujet. Il s'agit plutôt d'un regard sur les outils dont il a usé pour diriger sa vie, ainsi que d'une piqûre de rappel d'une théorie peu en vogue mais que j'ai toujours appréciée : la lecture rend meilleur. " David Bowie, ou David Robert Jones, de son vrai nom, était un lecteur compulsif qui ne se déplaçait jamais sans sa bibliothèque portative. Trois ans avant sa mort, en 2013, dans le cadre de la mémorable exposition qui lui a été consacrée à Londres au Victoria & Albert Museum, il a offert au public une liste des cent livres l'ayant le plus influencé. Dans Bowie, les livres qui ont changé sa vie, John O'Connell a choisi de passer individuellement en revue chacun de ces ouvrages en examinant leur impact sur la vie et l'oeuvre de la star. Dans un premier temps, les titres semblent se succéder comme autant de pièces d'un puzzle insoluble : que viennent donc faire 1984 ou Sur la route à côté des Chants de Maldoror ou de L'Amant de Lady Chatterley ? Fiction, essais, revues de bandes dessinées et autres magazines satiriques... Occultisme, spiritualité, psychologie et histoire de l'art... Le moins que l'on puisse dire, c'est que la liste et les domaines qu'elle englobe sont éclectiques ! Au fil des pages, l'auteur nous abreuve d'indices révélateurs et d'une mine d'anecdotes qui permettent, à défaut de reconstituer le portrait exhaustif d'un artiste complexe et transformiste, de s'en faire une vision un peu plus définie. Un éclairage passionnant sur un esprit curieux, qui a su se nourrir de ses diverses passions pour construire une carrière et une oeuvre devenues cultes.

11/2020

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

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Religion

Dictionnaire du judaisme français depuis 1944

Le Dictionnaire du judaïsme français depuis 1944 rassemble 360 articles, renvoyant aux plus importantes questions, moments et figures du judaïsme français, appréhendé comme un fait social total, relevant de l'histoire, la sociologie, les sciences politiques, la vie économique et intellectuelle, le culturel et le religieux. D'Adoption par Pierre Lévy-Soussan et Algérie par Valérie Assan à Yeshiva par Yeshaya Dalsace et Yiddish par Gilles Rozier, les 170 auteurs, juifs ou non font le point sur les notions et événements les plus significatifs autour desquelles le judaïsme français s'est développé, dans toutes les sphères de l'activité et de la création humaine, pendant les 70 dernières années. La présentation des personnes vivantes est faite à partir de leurs oeuvres pour rendre compte de la trace écrite qu'ils laisseront, plus que de leur biographie. A quelques exceptions près pour les figures les plus marquantes tels Elie Wiesel, Simone Veil, Claude Lanzman, Serge Klarsfeld ou Robert Badinter... Une grande place est réservée aux essais essentiels et à la littérature, qu'elle soit française ou non, à raison de leur effet sur le judaïsme français et de leur retentissement dans la conscience de nos concitoyens. L'image dominante en France présente le judaïsme et les juifs sous les marqueurs réducteurs du communautaire, de l'orthodoxie, de la mémoire de la Shoah, des résurgences de l'antisémitisme et de l'attachement à l'Etat d'Israël ; notre volonté est de compléter cette figure tronquée, par les richesses et les promesses inscrites dans le mouvement des idées, le politique, le culturel, les lettres et les arts, sans omettre les nouveaux chemins de la pensée et de la pratique juives. Le Dictionnaire embrasse largement les convictions et les conduites des juifs de tous les courants pour refléter la réalité du judaïsme français dans sa diversité.

11/2013

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Critique littéraire

Les tragiques grecs.. Volume 1, Eschyle, Sophocle

" Il n'est pas de saison théâtrale sans de nouvelles mises en scène de Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide. Il n'est pas de festival de théâtre qui ne programme une ou plusieurs tragédies grecques. C'est dire l'actualité de ce théâtre qui, depuis vingt-cinq siècles, ne cesse de bouleverser les spectateurs, de les émouvoir, de les faire réfléchir, bref de provoquer cette fameuse catharsis dont Aristote avait fait l'essence même de la tragédie. À quoi est dû cet impact, ce choc émotionnel qui se renouvelle à chaque rencontre ? Sans doute au caractère profondément humain de ces pièces qui nous parlent de la grandeur et de la misère de l'homme, de ses passions, de ses aspirations, de ses peurs en des termes qui n'ont pas vieilli. Antigone affrontant Créon, Médée guerroyant contre Jason, Phèdre en proie au charme d'Hippolyte, Œdipe face à son destin : voilà des situations dans lesquelles chacun se reconnaît, et à chaque génération. C'est pourquoi chaque génération se les approprie à nouveau. Les auteurs tragiques grecs ont su créer des mythes qui sont au-delà de l'histoire : éternels. " ROBERT KOPP. Cette nouvelle édition en deux volumes des Tragiques grecs a été préparée par Bernard Deforge, doyen de la faculté des lettres et de sciences humaines de Caen, et François Jouan, professeur émérite de langue et littérature grecques de l'université de Paris-X, avec le concours de Louis Bardollet, professeur agrégé de l'Université, et Jules Villemonteix, maître de conférences à l'université de Poitiers. Ce premier volume contient, outre une introduction générale, toutes les pièces (et fragments) connus de Eschyle et de Sophocle. Le volume deux est consacré à Euripide ; chaque volume est complété par un Index mythologique, historique et topographique.

09/2001

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Critique littéraire

Les écrivains français sous l'Occupation 1940-1944. Pages arrachées et brûlots mortels

Jean Cayrol s'insurge quand la France arrache brusquement de l'Histoire les pages qui ne lui conviennent plus. Et quand certains écrivains mettent leur plume au service de la collaboration avec l'ennemi, quelques exégètes laudateurs s'accordent à les exonérer en vénérant le style. En exaltant le talent ils passent sous silence l'engagement politique dévoyé et l'écrit indigne. Ainsi de Jacques Chardonne, son écriture concise et raffinée des études délicates de l'âme, efface ses appels aux SS anges de la guerre venus du ciel pour nous sauver... Marcel Jouhandeau voit dans les Allemands d'Adolf Hitler des hommes libres quand on m'avait promis des esclaves, dit-il. Accablé par la chute de Paris, Jean Giraudoux entend tomber Babylone, Ninive, Byzance, pas la République. Tandis que Drieu La Rochelle, fasciné, confie : J'adorais les Allemands qui m'arrivaient dans le dos. Dans le même temps, des écrivains résistent, combattent et meurent pour avoir rédigé des brûlots, ces écrits chargés d'explosifs qui naviguent entre les censures. Ces appels à la rébellion, ces feuilles de chou, évoluent en journaux et deviennent la presse clandestine. Ainsi, Jacques Decour et Marc Bloch sont fusillés par les Allemands avant même d'avoir vu la parution des Lettres françaises et de l'Etrange défaite, qu'ils avaient rédigées dans l'ombre. Parachuté sur la France par l'aviation anglaise, le poème d'Aragon La rose et le réséda, évoque deux noms de fleurs, dualité qui devient unité dans le mot France. Ce coeur qui haïssait la guerre, voilà qu'il bat pour le combat et la bataille, clame Robert Desnos dont les écrits, selon Céline, ne valent pas douze balles. A la fin du poème de Paul Eluard, le mot Liberté vient naturellement sous ma plume, dit-il.

06/2014

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Poésie

La poésie à l'âge baroque (1598-1660)

Pendant trop longtemps, le XVIIe siècle a passé pour celui du classicisme, défini comme le règne de l'ordre et de l'harmonie. C'était oublier qu'il a été traversé de bout en bout par un contre-courant privilégiant l'exubérance et l'asymétrie. Ce contrepoint, le baroque, ce sont les historiens d'art qui ont su le reconnaître, bien avant les littéraires. Pourtant, aucune époque de la littérature française n'a été plus riche en poètes que celle de Henri IV et de Louis XIII. Cette anthologie rassemble plus d'une centaine d'auteurs, d'inspiration très diverse. Si la religion tient encore une place certaine dans beaucoup de ces poèmes, d'autres sont d'inspiration franchement libertine. Libertinage de la pensée autant que des mœurs, leur trait commun étant l'irrévérence et le refus de l'autorité quelle qu'elle soit. Quant à l'antiquité gréco-latine, elle est certes omniprésente encore, la mythologie constituant un inépuisable réservoir d'images et de sujets ; mais la modernité de la vie quotidienne ne cesse de faire irruption dans ce monde poétique souvent plus comique que sublime, les sentiments personnels faisant éclater le carcan des conventions. Les romantiques ne s'y sont pas trompés, qui, les premiers, ont redécouvert ceux que Gautier appelait les grotesques : c'est à l'âge baroque que le poète commence à dire " je ". Ainsi, d'Agrippa d'Aubigné à La Fontaine, de la fin des guerres de Religion et de l'avènement de Henri IV jusqu'au début du règne personnel de Louis XIV, le lecteur découvrira, en suivant les différentes générations de poètes qui se succèdent, tout le foisonnement des vers signés par Théophile de Viau, Saint-Amant, Bensserade, Maynard, Honoré d'Urfé, Mathurin Régnier, Racan, Malherbe et beaucoup d'autres. Robert Kopp.

04/2005

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Histoire de France

L'AN MIL ET LA PAIX DE DIEU. La France chrétienne et féodale 980-1060

Les années 980-1060 passent pour le moment où la " féodalité " a connu en France son expression la plus parfaite, où le dénuement, la barbarie, la violence et le désordre ont été à leur paroxysme. Désespérés, les gens de ce temps auraient alors cru dur comme fer à l'imminence de la fin du monde, et ce n'est qu'en lançant le mouvement de la paix de Dieu que l'Église aurait redonné confiance au peuple et obligé la chevalerie à limiter son agressivité. Une véritable mythologie nationale est venue plus tard se mêler à l'histoire, envahissant jusqu'à l'œuvre des plus grands chercheurs. Une lecture attentive des sources et des raisonnements oblige pourtant à en rabattre : aucun des " dossiers de l'an mil " ne révèle - à la fin du Xe siècle et dans la première moitié du XIe - une peur panique de la fin des temps ni même une crise sociale. C'est nous, les modernes, qui projetons nos propres inquiétudes sur le haut Moyen Age ! Les multiples textes exhumés ou réexaminés ici (chroniques, chartes, décrets de conciles, récits de miracles) prennent en défaut une tradition historienne somme toute récente et permettent de bâtir à nouveaux frais un captivant récit de l'époque des trois premiers rois capétiens (Hugues Capet, Robert le Pieux, Henri Ier). On n'en saisit que mieux, au fil des pages, l'étrangeté d'une société adonnée à la vengeance et en même temps régulée par les tractations et les procédures de paix ; d'une religion férue de châtiments miraculeux et qui prône des pratiques aussi surprenantes que le jugement du fer ardent ou l'épreuve de l'hostie. Loin de s'opposer dramatiquement, le christianisme et la féodalité s'interpénètrent de façon quasi inextricable.

11/1999

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 39, Septembre 2004 : D'une Cacanie l'autre

La zoologie enseigne que la sommation d'individus diminués peut parfaitement donner un total génial. (Robert Musil, L'Homme sans qualités) Le " couple " formé par Ulrich et Arnheim est plus complémentaire qu'antithétique : ils sont les deux faces d'une même monnaie, celle dont la valeur repose sur l'inaction et l'action, la passivité et l'activité réunies par une même passion de l'analyse et de la critique. Arnheim a prophétisé " la fusion de l'Ame et de l'Économie ". (Michel Host) Aucun des lieux où Musil fait évoluer ses héros ne semble le fruit du hasard : en étudiant de plus près la topographie du roman, je me rends compte que chacun d'eux constitue une partie intégrante de la vie subie, ou décidée, par Ulrich, Agathe, Clarisse, Walter ou Diotime. (Béatrice Commengé) L'Autriche-Hongrie est un Empire de comédie qui ne subsiste que grâce à un effort permanent d'autopersuasion de ses habitants. [...] L'Autriche-Hongrie (à la façon de la France post-gaullienne de la fin du siècle) se contente de survivre à sa propre disparition. (Jean Levi) Le roman est précisément le genre littéraire qui peut renverser les barrières de la fausse respectabilité, de la pudeur imposée et du carcan d'une pseudo-langue idoine et de l'" historiquement correct ". (Denis Wetterwald) On peut préférer à tout, chez Milan Kundera, l'auteur de L'Immortalité, cette tentative pour rendre au roman non seulement sa qualité, mais aussi ce qui lui a été dérobé, la figure d'un homme (encore) unique. (Pascal Dethurens) Le capitalisme consommationniste n'a pas besoin d'adultes, il hait les adultes, trop incontrôlables, trop libres-penseurs, trop divers, il lui faut une humanité de treize ans d'âge mental maxi. (Dominique Noguez)

09/2004

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Littérature française

Le festival n'aura pas lieu

Lucien Fabas est envoyé en reportage en 1952 sur le tournage de Mogambo, au Kenya, où il côtoie John Ford, Clark Gable, Ava Gardner et Grace Kelly. Il y rencontre la soeur d'Ava Gardner, Bappie, avec laquelle s'ébauche une liaison qui durera toute leur vie... On retrouve Fabas à partir de 1954, secrétaire général du Festival de Cannes. Il tente d'amadouer les terribles chroniqueuses hollywoodiennes qui boycottent le Festival, puis assiste à Madrid à une rixe entre les toreros vedettes Ordonez et Dominguin pour les beaux yeux d'Ava Gardner. Nouvel épisode romanesque : l'édition 1968 du Festival, troublée et finalement annulée en raison de la révolte des jeunes cinéastes menés par Truffaut et Godard. Passent Louis Malle, Lelouch, Polanski, Welles, Fritz Lang, la Begum... Fabas tente de sauver l'entreprise, en vain, et finit par aller se reposer dans sa propriété en Suisse, où de Gaulle, cousin de Madame Fabas, vient se ressourcer avant de regagner Paris et d'affronter la crise de 1968. La relation intermittente et compliquée avec Bappie se poursuit, tandis que Fabas chasse avec constance les films et les stars dont il doit alimenter le festival ressuscité. En 1972 vient le temps des honneurs, puis celui du retrait. Le roman s'achève à Londres, où vit Bappie, sur l'amorce d'un nouveau départ dans la vie. Un roman à la fois mythologique et mélancolique sur le Festival de Cannes, par l'homme qui en fut le Délégué Général durant 24 ans et le Président durant 12 ans. Gilles Jacob a savamment tissé des morceaux de bravoure purement romanesques et des épisodes inspirés par la vie de son prédécesseur Robert Fabre Le Bret, auquel il prête certains de ses propres sentiments nostalgiques.

04/2015

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Histoire de France

Ces français qui ont collaboré avec le IIIe Reich

La poignée de mains de Montoire, le 24 octobre 1940, entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier du IIIe Reich Adolf Hitler, est le symbole d'une collaboration qui s'annonce entre un pays vaincu et son vainqueur. Dans son discours aux Français du 30 octobre 1940, le chef de l'Etat français emploie lui-même le terme de collaboration : "J'ai rencontré, jeudi dernier, le chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espoirs [... ]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe [... ]. Cette collaboration doit être sincère". Par ce discours, les bases d'un rapprochement politique entre les deux pays sont bien jetées. Dès lors, certains pousseront très loin leur collaborationnisme avec les nazis, au point d'avoir du sang sur les mains. Ce livre trace le portrait des plus significatifs d'entre eux : hauts ou modestes fonctionnaires, militaires (Raoul Dagostini, Joseph Darnand, René Bousquet...), responsables politiques et économiques (Jacques Doriot, Philippe Henriot dit le "Goebbels" français...), artistes, écrivains, journalistes (Robert Brasillach, Ferdinand Céline, Alphonse de Châteaubriant, Lucien Rebatet...), et voyous (Henri Lafont, André Francis dit "Gueule-Tordue" , Maurice Solnlen...) se mettent, pour beaucoup, au service de l'occupant. Un ouvrage passionnant qui s'intéresse aux individualités afin de comprendre comment ces hommes ont glissé, basculé dans la collaboration. Un travail d'enquête minutieux, s'appuyant sur de nombreux documents d'archives. Surnommé "le détective de l'histoire" , Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de gendarmerie, diplômé de l'université en droit, criminologie et théologie, a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le dernier, La Franc-maçonnerie au coeur de la République, de 1870 à nos jours, réédité aux éditions De Borée en 2016.

01/2017

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Sciences politiques

Les nouveaux pouvoirs

Les détenteurs du pouvoir ne sont plus ceux qu'ils étaient. Au fil des dix dernières années, avec la mondialisation, les lieux où le pouvoir se concentre se sont déplacés, multipliés, éparpillés. Notez la nuance : on s'intéresse aux pouvoirs au pluriel, et non plus au Pouvoir au singulier et avec majuscule. Mieux : au lendemain de ce printemps 2003 où la première puissance du monde est intervenue militairement au Moyen-Orient sans l'aval des Nations Unies, la nouvelle politique sécuritaire du monde industriel radicalise cette volatilité des pouvoirs. De puissants cabinets d'avocats, des sociétés de lobbying multinationales, des financiers des médias, des ONG, quelques organisations internationales ou l'administration américaine elle-même les accaparent avec d'autant plus de fluidité et de rapidité que chacun place le souci sécuritaire au rang des priorités internationales. Aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, les règles qui encadrent notre monde dépendent autant de nos parlementaires, que de quelques cabinets juridiques basés à Londres ; les guerres qui le secouent prennent autant leurs origines dans les incompréhensions au conseil de sécurité de l'ONU que dans les discrètes ententes entre George W Bush et Robert Murdoch. Nos réactions face au terrorisme sont autant influencées par notre éducation que par la nature des liens de la chaîne Al-Jazirah avec l'émirat du Qatar ; nos ressources énergétiques sont autant assurées par la compagnie pétrolière BP, capable d'influencer le tracé des frontières de la mer Caspienne, que par les ministres de l'Energie de l'Union Européenne. Avec la description de ces phénomènes et des affaires inédites qui les relient, c'est une nouvelle carte des pouvoirs que dessine ce livre. Où l'on pénètre les quartiers les moins éclairés du village planétaire pour entrevoir la physionomie de nos lendemains, et y découvrir, peut-être, des raisons d'espérer.

05/2003

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Histoire de France

Survivre et mourir en musique dans les camps nazis

Des premiers camps punitifs du IIIe Reich jusqu’aux usines de mort de Treblinka ou Birkenau en passant par les camps de prisonniers de guerre, ce livre tente un état des lieux des activités musicales dans l’univers concentrationnaire. Dès le début, les principales utilisations et détournements de la musique sont présents : elle rythme la répression, la propagande et accompagne les travaux forcés. Dans les camps d’extermination, ceux de l’Aktion Reinhard (Belsec, Sobibór et Treblinka) et celui d’Auschwitz-Birkenau, les notes de musique s’élevaient dans les airs en même temps que la fumée des fours crématoires, quand elles n’étaient là pour cacher le bruit des exécutions sommaires. C’est dans cette partie que l’auteur a choisi de parler de Theresienstadt, le « camp des musiciens », camp de transit et antichambre de Birkenau dont la création figure en bonne place dans le protocole de la conférence de Wansee qui organisa l’extermination des populations juives d’Europe. En parallèle aux camps de concentration pour civils, l'auteur se penche également sur les musiques composées dans les camps de prisonniers de guerre. Si Olivier Messiaen est sans nul doute le musicien le plus célèbre de tous les camps de prisonniers (il a composé son Quatuor pour la fin du temps au Stalag de Görlitz), nombre de compositeurs, chefs d’orchestres ou instrumentistes furent également captifs dans les Stalag et Oflag allemands. Pour mener à bien ce travail et le confronter à la mémoire encore alerte des survivants, l’auteur a rencontré d’anciens déportés, notamment Robert Fertil, (Neuengamme), Anise Postel-Vinay (Ravensbrück) ainsi que deux musiciens, tous deux violonistes : Haïm Lipsky (Auschwitz I) et Violette Jacquet-Silberstein (orchestre des femmes de Birkenau). Parfois clandestine mais le plus souvent « officielle », la musique fit partie intégrante du système concentrationnaire.

05/2011

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Beaux arts

Les Lesage, un siècle d'architecture et d'aménagement. De Paris au Grand Paris

A travers trois générations, les Lesage (Victor, Robert, Pierre) ont contribué à façonner le paysage parisien et francilien. Leurs carrières témoignent d'une attention à toutes les échelles d'intervention (de la devanture de magasin aux plans d'urbanisme), mais aussi à toutes les dimensions de l'aménagement parisien : des immeubles post-haussmanniens à la ZAC Paris Rive gauche en passant par des immeubles phares comme ceux de la Mutualité ou de l'actuel Barrio-Latino, des lotissements aux grands ensembles, mais aussi les reconstructions d'après-guerre dans le nord de Paris. Cette importante contribution se caractérise notamment par un refus de toute ostentation, ce qui n'empêche pas une qualité de la construction et la recherche d'un équilibre entre le beau, le vrai et l'utile. Ce siècle d'engagement familial au service de l'architecture et de la ville est exemplaire à bien des égards et méritait d'être relaté et évalué, d'autant que l'agence Lesage est souvent associée à de grands architectes des années 1930 comme Jean-Claude Dondelle ou encore Charles Miltgen qui signe de nombreux projets. La présente publication propose donc d'analyser les principaux projets de cette dynastie d'architectes bretons, en mettant l'accent sur le souci constant de chacun de répondre aux problématiques spécifiques du moment (logement, résorption de l'habitat insalubre, monumentalisation des entrées, équilibre du territoire, etc.). On cherchera ainsi à inscrire les travaux des Lesage dans le contexte historique spécifique de l'Ile-de-France, plus particulièrement dans l'histoire des lotissements et des plans d'urbanisme que les trois générations ont établis. Cette dimension urbaine, à laquelle est naturellement associée celle des espaces libres et des jardins, constitue le fil rouge de l'ouvrage.

12/2015

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Critique littéraire

Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle. Essais

En 1946, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez. Des amis, Arthur Adamov et Marthe Robert entre autres, s'entremettent pour lui trouver un hébergement en milieu médical, proche de Paris. Une jeune interne en psychiatrie, Paule Thévenin, âgée de vingt-trois ans, rend visite au docteur Delmas qui a une maison de santé à lvry et avait soigné Roger Gilbert-Lecomte et la fille de Joyce. Il accepte de loger Artaud dans un bâtiment à l'écart où il pourra écrire en toute liberté. Artaud, qui a l'habitude de dicter ses textes une fois rédigés, demande à Paule Thévenin de les taper à la machine. Il lui dicte différents textes, dont le célèbre Van Gogh le suicidé de la société. Artaud meurt en 1948. Après diverses difficultés de mise en route les éditions Gallimard confient l'édition des Ouvres complètes à Paule Thévenin, seule capable de déchiffrer l'énorme somme des manuscrits et d'en établir une copie conforme à la lettre et à l'esprit de l'auteur du Pèse-nerfs. C'est le début de l'une des plus étonnantes aventures de l'édition contemporaine : Paule Thévenin y consacrera sa vie, son énergie, son talent de scribe et d'exégète en publiant, à ce jour, une trentaine de volumes, des premiers poèmes aux Cahiers de Rodez et aux Cahiers du retour à Paris. A l'édifice, énorme et flamboyant, des textes, s'ajoutera, en 1986, l'ensemble des Dessins et Portraits, qu'elle présentera en collaboration avec Jacques Derrida. Le présent livre rassemble les écrits de Paule Thévenin consacrés à Artaud, préfaces, commentaires de textes, élucidations, recherches généalogiques, entretiens, récits anecdotiques. Travaux incessants, exercices de fidélité esthétique autant que de l'admiration familière, ces essais ont accompagné le travail de l'édition des Ouvres complètes comme témoin, comme une lumière.

02/1993

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Littérature française

Julien Green. Journal intégral, 1919-1940

Ouvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, l'évocation de sa vie amoureuse et certains portraits littéraires dans lesquels il livrait une opinion sans fard sur quelques-uns de ses pairs. Jugeant impubliable de son vivant cette "confession qui rétablissait la vérité" et où l'on saurait "tout" de lui, selon sa formule, Julien Green s'est cependant toujours montré favorable à l'idée que cet ensemble soit exhumé le moment venu par ses héritiers, leur laissant le choix d'en décider en fonction des instructions qu'il leur avait laissées. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à cette édition conçue à partir des manuscrits originaux par Guillaume Fau, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond. Entre préoccupations métaphysiques et notations relatives à son travail de créateur, le grand romancier catholique, porté par une exaltation incessante de la jeunesse et de la beauté, livre ici, avec une sincérité sans détour et de la façon souvent la plus crue, le récit de ses rencontres et aventures homosexuelles, de ses rapports avec des amants de passage comme avec son compagnon de l'époque, Robert de Saint Jean. Julien Green n'ignorait pas que ces pages restées longtemps confidentielles pourraient surprendre, voire scandaliser, le jour où elles seraient révélées. Mais il tenait les exigences de la chair pour indissociables de celles de l'esprit : une conviction qu'il ne cesse d'illustrer à travers cette magnifique célébration du désir et de la passion. Son "journal complet", comme il le qualifiait, offre ainsi une approche plus authentique de sa vie comme de l'ensemble de son oeuvre.

09/2019

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Economie

Penser la longue durée. Contribution à une histoire de la mondialisation, suivi de Le rapport international est toujours dominant

Depuis les années 1980, le phénomène de la mondialisation a été tellement commenté qu'il semble impossible qu'une vision nouvelle puisse se faire jour. C'est pourtant ce défi que François Fourquet a brillamment relevé dans cet ouvrage posthume, présentant les outils d'analyse des étapes de l'unification du monde. Empruntant aussi bien aux économistes et aux philosophes qu'aux historiens ou aux psychanalystes, il y révèle une pensée originale permettant de remettre en perspective le moment actuel de la mondialisation par rapport à l'évolution du monde sur la longue durée. A la suite des thèses de Fernand Braudel sur l'économie monde, François Fourquet analyse l'évolution de 1'" écomonde ". Il se démarque ainsi radicalement des économistes qui voient le monde comme une agrégation de nations : s'inspirant de Marcel Mauss, il le considère comme un phénomène social total, dont les nations ne sont que des parties, échouant souvent à maîtriser des flux qui les traversent. Fourquet montre enfin que si les hommes " accumulent la richesse et la puissance pour eux-mémes ou pour leur nation, c'est le monde qui s'enrichit et devient puissant, dense, unifié et mondialisé. L'humanité semble poursuivre un but commun à travers ses divisions et ses guerres : son unification, la mondialisation du monde ". D'où sa conclusion optimiste sur l'unification du monde, avec le triomphe possible de la " religion de la démocratie et des droits de l'homme ". Outre la préface de Christian Chavagneux, qui montre l'importance de la " méthode Fourquet ", cet essai est utilement complété par un article de l'auteur, " Le rapport international est toujours dominant ", adressé à l'économiste Robert Boyer, et par la réponse de celui-ci : un échange illustrant superbement la passion du dialogue avec ses pairs qui animait François Fourquet.

04/2018

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Science-fiction

Créatures. Anthologie des Imaginales 2018

Golem aux multiples visages (L'Homme d'argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu'il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l'anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu'une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d'ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d'Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s'interroger au final sur ce qui définit l'humain - et donne sens à nos vies. Partenaire de longue date des Imaginales, Mnémos publie chaque année l'anthologie officielle du festival des mondes imaginaires d'Epinal. Anthologiste, directrice de collection, rédactrice en chef de la revue Galaxies de 1996 à 2007 (ce qui lui a valu le Grand Prix de l'imaginaire en 2000), Stéphanie Nicot compte parmi les meilleurs spécialistes des littératures de l'imaginaire. Elle assure depuis sa création, en 2002 à Epinal, la direction artistique du festival Imaginales. Les auteurs : Claire & Robert BELMAS, Fabien CERUTTI, Jean-Laurent DEL SOCORRO, Jean-Claude DUNYACH, Estelle FAYE, Fabien FERNANDEZ, Olivier GECHTER, Anthelme HAUCHECORNE, Gabriel KATZ, Helene LARBAIGT, Patrick MORAN, Adrien TOMAS, Jean-Louis TRUDEL, Elisabeth VONARBURG.

06/2018

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Critique littéraire

Romans abandonnés. Edition revue et augmentée

Ce volume d'essais romanesques de Stendhal propose aux amoureux de son oeuvre des textes peu connus et qui sont tous des ébauches inachevées et datant des longues années d'ennui de l'exil consulaire. Ces manuscrits nous permettent de le surprendre en plein travail ; ils confirment que sa création se fait en deux temps qui ne s'accordent pas trop bien : d'abord les personnages, la définition des caractères, puis viennent, ou ne viennent pas, les événements du récit, la trame de l'histoire. Alors, ici, que de personnages sans aventures et sans destin dont l'histoire tourne court, mais dont le lecteur pourra admirer le grand nombre, l'originalité et la diversité. Il y a Dominique lui-même qui sous le nom de Roizand eût été l'amant de l'ambassadrice de France à Rome. Il y a une empoisonneuse redoutable surgie de La Gazette des Tribunaux, il y a force bourgeois aussi épais qu'il convient ; le Chevalier de Saint-Ismier, une sorte de Mousquetaire aussi mal vu de Richelieu que le héros de Dumas ; il y a des personnages relevant de la tradition picaresque à laquelle Stendhal est fidèle : ainsi F Ebreo, le marchand vivandier juif qui vit comme il peut de son petit commerce au milieu des armées en guerre, don Pardo le moine mendiant des Etats pontificaux, ou un jeune Robert Macaire original et propre à Stendhal, il se nomme, A-Imagination et il promet d'être capable de tout. Il y a enfin Féder, le vrai héros du recueil, mauvais peintre égaré d'abord dans le réalisme absolu (il ne fait que des portraits de bourgeois dans leur uniforme de la garde nationale), puis, soutenu par la charmante Valentine, il est peut-être voué à découvrir enfin l'art de peindre en même temps que le bonheur d'aimer.

06/2018

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Poésie

Voyages avec Rimbaud, Kipling, Baffo. Coffret en 3 volumes : Lettres d'Afrique ; Poèmes ; Sonnets érotiques

Dans les dernières années de sa vie, entre 1991 à 1994, Hugo Pratt choisit d'accompagner d'aquarelles des textes rares d'Arthur Rimbaud, Rudyard Kipling et Giorgio Baffo. Ces recueils, devenus depuis introuvables, sont rassemblés pour la première fois dans un coffret et accompagnés de préfaces inédites d'un des meilleurs connaisseurs d'Hugo Pratt, Dominique Petitfaux. L'oeuvre de Pratt permet de le deviner, les livres occupèrent une place prépondérante dans sa vie. De sa découverte précoce d'écrivains comme Robert Louis Stevenson et Homère, jusqu'à ses ultimes lectures, souvent très érudites, le célèbre dessinateur n'a eu de cesse tout au long de sa vie de constituer une bibliothèque irradiante, à la mesure de son insatiable curiosité. Au moment de sa mort, cette bibliothèque rassemblait plus de vingt mille ouvrages et avait envahi toutes les pièces de sa maison. Mais pourquoi, dans le vaste inventaire de ses livres de prédilection, Hugo Pratt a-t-il privilégié des lettres d'Afrique de Rimbaud, des poésies militaires de Kipling et des sonnets érotiques de Baffo, poète vénitien du dix-huitième siècle ? Comme le souligne dans ses préfaces Dominique Petitfaux, le choix inattendu de ces textes en dit beaucoup des goûts littéraires de Pratt mais révèle aussi l'attirance du créateur de Corto Maltese pour des écrivains dont les destins font écho au sien. L'Ethiopie de Rimbaud et son appel de l'ailleurs, l'enfance coloniale de Kipling et sa culture militaire, la Venise de Baffo et son goût immodéré des femmes... En choisissant des auteurs à la façon d'un portrait chinois, Hugo Pratt nous offre, à la croisée de la littérature et de l'art, l'une de ses dernières et plus intimes invitations au voyage.

11/2018

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Histoire de France

Le général de Gaulle et le Québec

Le "Vive le Québec libre ! " lancé le 24 juillet 1967 par le général de Gaulle du haut du balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal a retenti à travers le monde à la manière d'un coup de tonnerre. Ce point d'orgue de son voyage dans la Belle Province vient de loin. Il n'est ni l'effet d'un coup de chaud ni la confirmation que la vieillesse est un naufrage. Comme les archives de la Présidence de la République en apportent la démonstration, il est un acte mûri, le point d'aboutissement d'un processus engagé depuis 1960 après l'enclenchement de la "Révolution tranquille" au Québec et l'installation d'une Délégation générale du Québec à Paris, munie au surplus de toutes les prérogatives diplomatiques. C'est aussi le rappel fort d'un principe gaullien par excellence : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La politique québécoise de la France ne s'éteint pas avec le départ du général de Gaulle. Le fondateur de la Ve République a jeté les bases d'une coopération dynamique entre la France et le Québec. Par-delà les vicissitudes politiques des deux côtés de l'Atlantique, celle-ci s'est poursuivie et approfondie au fil des décennies. Elle s'est par ailleurs révélée un agent actif de la francophonie. Les contributions réunies dans cet ouvrage éclairent ces diverses problématiques et soulignent la profondeur du lien entre la France et le Québec. Avec la participation d'Eric Anceau, Michel Anfrol, Patrice Bachand, Mme Line Beauchamp, Louise Beaudoin, Eric Bédard, Jean-Paul Bled, Guy Bouthiller, Oliver Dard, Jacques Godfrain, Catherine Lanneau, Maxime Laporte, Denis Monière, Gaël Nofri, Gilbert Pilleul, Philippe de Saint-Robert, Pierre-André Wiltzer.

11/2018

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Littérature française

Ames frères

Premier livre d'une auteure funambule, Ames Frères se lit d'un trait, sans reprendre son souffle. On y traverse les épreuves d'une vie à perdre haleine, qui, follement émouvante, oscille entre le tragi-comique, de la même façon qu'on ne saurait dire s'il s'agit d'un roman ou d'un témoignage. Kidnappée dès son plus jeune âge, sauvée par Robert Broussard, qui devient sa figure de référence avant d'être le flic préféré des français, élevée par un père fou et tyrannique qui se croit de plein droit l'homme le plus riche du monde, et une mère que sa beauté oblige à vivre au-delà des autres, Laure se retrouve dès l'âge de ses quatre ans à la tête d'une fratrie qu'elle décide de sauver d'un monde adulte en lequel elle ne croit plus. La narratrice, ses petits frères sous le bras, nous attrape par la main pour nous emmener taper les murs de sa vie. On pleure, on rit. On valdingue du discernement à la folie. On est balloté entre tendresse et froide lucidité. On retient son souffle entre profondeur et légèreté. On chancèle entre les millards et la misère. On rend l'âme entre humanité et inhumanité. Une épopée démarrée sur les chapeaux des roues de la voiture qui l'enlève, et qui à chaque nouveau virage, relate une vie extra-ordinaire. Une écriture vivante, sensible, spontanée, à l'oeil aiguisé qui tombe les masques des préjugés, du regard porté sur l'autre, de la société, des exclus. Un hymne à la vie, à la liberté, à ceux qui ne renoncent pas, dont on sort bouleversé, le coeur et le regard à l'envers de la gifle que l'on prend. Un chant d'amour dans lequel on comprend que Laure puise sa grande force. En fait, une nécessité.

10/2015

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Histoire internationale

Arménie. Au coeur de la mémoire

Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, 600 notables arméniens sont arrêtés et jetés sur les routes de la déportation. Commence alors le premier génocide du XXe siècle. 1, 5 million d'Arméniens périssent, principalement sur leurs terres historiques d'Anatolie Orientale. Parmi ceux qui survécurent, certains gagneront l'éphémère Ire République d'Arménie. Lâchée politiquement, cernée militairement, étranglée économiquement, elle deviendra finalement une des républiques de l'Union Soviétique. D'autres Arméniens gagneront, dès 1921, des rivages plus cléments. Débarqués à Marseille, ils constitueront une main-d'oeuvre docile dans la France d'après-guerre. Et lorsqu'éclatera la Seconde Guerre Mondiale, la plupart d'entre eux n'hésiteront pas à combattre l'occupant, armes à la main, que ce soit en France, dans les rangs de l'Armée Rouge ou ailleurs. C'est alors qu'après une longue période de silence, des cris s'élèvent à Erevan le 24 avril 1965 : " Nos terres ! Justice ! Résolvez la question arménienne !" Cinquante ans après l'apocalypse, les habitants de la capitale arménienne commencent le combat pour la reconnaissance du génocide par les Etats et par l'héritière de l'Empire ottoman : la Turquie. Un siècle plus tard, l'auteur, d'origine arménienne, se plonge dans le passé de l'Arménie et de ces souvenirs douloureux. Un essai qui permet de comprendre l'histoire et la mémoire de ce pays, alors que le débat autour de la mémoire du génocide a fait couler beaucoup d'encre en France. Hélène Kosséian, coauteur du documentaire Arménie. La Renaissance réalisé par Robert Kéchichian, elle a publié son premier livre aux côtés de d'Arsène Tchakarian en 2012 aux éditions du Rocher : Les commandos de l'affiche rouge.

03/2015

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Romans historiques

Raison souveraine

1615. Anne d'Autriche, infante d'Espagne, quitte son pays natal pour lier son destin à celui de Louis XIII. Ses espoirs seront vite anéantis : tenue à l'écart des affaires de l'Etat par son époux et sa belle-mère, tous deux jaloux de leurs prérogatives, elle découvre par ailleurs le peu d'attirance du roi pour le beau sexe. Sa vie devient un enfer. Une entrevue galante, à la nuit tombée, avec le séduisant duc de Buckingham fait scandale dans les cours européennes et déchaîne la fureur d'un souverain humilié. Le cardinal de Richelieu, qui gouverne la France d'une poigne de fer, espionne désormais la reine sans relâche, alors que la duchesse de Chevreuse multiplie les intrigues autour d'elle, provoquant de graves crises qui ébranlent le trône. Parvenir à embrasser les intérêts de la France et se sentir enfin reine, tel sera l'enjeu douloureux d'Anne d'Autriche jusqu'à la naissance de son fils, le futur Roi-Soleil. Du jardin d'Amiens à la conjuration de Chalais, du siège de La Rochelle à la journée des Dupes, Karin Hann met en scène les années tourmentées du règne de Louis XIII, où les ambitions s'affrontent tandis que la famille royale se déchire. Dans ce chaos à la fois intime et politique dominé par les passions, la raison saura-t-elle être souveraine ? Karin Hann, doctorante en lettres, est membre du Grand Prix du roman historique et l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012) et Les Venins de la Cour (2013) aux Editions du Rocher. Elle est aussi membre du jury du prix Marcel Pagnol et auteur de Marcel Pagnol, Un autre regard (2014) aux Editions du Rocher.

03/2015

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Ouvrages généraux

La gastronomie. L'invention d'une culture française 2022

La grande histoire de la gastronomie française depuis les premiers traités de cuisine du Moyen Age à son classement à l'UNESCO - Un numéro exceptionnel qui mêle des articles de référence publiés dans L'Histoire depuis sa création en 1978, notamment les fameuses chroniques de Platine, alias Jean-Louis Flandrin, et les contributions nouvelles des plus grands historiens - Un entretien avec le chef étoilé Yannick Alléno - Des recettes françaises commentées et revisitées par le chef - Des articles pour tout comprendre sur le goût des épices au Moyen Age, les banquets-spectacles de la Renaissance, la nouvelle cuisine des Lumières et le triomphe mondial de la cuisine française - Un repas imaginaire entre Carême, Escoffier et Robuchon Le Mook Comment le " modèle français " de la gastronomie est-il devenu une référence au point d'être classé au patrimoine culturel de l'UNESCO ? Des premiers livres de recettes au Moyen Age à la " nouvelle cuisine " des années 1970, en passant par l'avènement du restaurant au xviiie siècle, ce numéro retrace la spécificité de la table à la française à l'aide d'un dialogue inédit entre historiens et praticiens. Avec notamment Yannick Alléno, chef étoilé du Pavillon Ledoyen à Paris Antoine de Baecque, auteur de la France gastronome (Payot, 2019). Jean-Louis Flandrin, alias Platine, mort en 2001 Bruno Laurioux, président du conseil scientifique de l'Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation Pascal Ory de l'Académie française Jean-Robert Pitte, géographe et président de la Mission pour le Patrimoine alimentaire français Patrick Rambourg, ancien cusinier devenu un des plus grands spécialistes de l'histoire de la gastronomie Marie-Pierre Rey, qui a récemment publié Carême. Le premier des chefs (Flammarion) Jean-Claude Ribaut, chroniqueur culinaire au Monde Anthony Rowley, mort en 2011 et grand historien de la gastronomie

10/2022

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Poésie

Hélène en Egypte

H. D. (Hilda Doolittle, 1886-1961) est une des figures les plus fasci-nantes de la poésie américaine. Adoubée en tant qu' "Imagiste" au début du XXe siècle sous son pseudonyme par Ezra Pound, elle sut trouver sa propre voie, en une époque tourmentée. Hélène en Egypte est le dernier poème de H. D. , celui du bilan d'une destinée singulière, aux épisodes dramatiques aboutissant à une sorte de "joie ardente" , celle de la consumation de soi au brasier de l'amour, destruction et régénérescence permanentes à laquelle l'oeuvre en chantier ininterrompu permet d'accéder. Ce poème tient de la tragédie antique où les protagonistes prennent successivement la parole. H. D. se regarde écrire ce que sa vie lui a donné à vivre - des êtres fabuleux à croiser et à sonder, des actes à entendre en leurs résonances intimes, des symboles - images, mots, sons permettant d'établir la communication entre les êtres et les actes, entre affect et entendement -, correspondances à établir afin que la clarté advienne. Outre la fréquentation de poètes et d'écrivains majeurs de son temps (Pound, D. H. Lawrence, W. C. Williams), H. D. s'est nourrie de la lecture des Anciens (Euripide, Théocrite). Hélène en Egypte, poème du lyrisme magique, est conçu comme un dialogue avec ce qui dans les profondeurs de soi aura permis l'accomplissement ultime : celle qui énonce le chant est le double de celle qui se confronte aux personnages qui ont été au centre de gravité de sa destinée. Les parties chantées alternent en continu avec la narration : le poème devient une chambre d'échos où les voix se répondent. Cette éditions comprend un copieux extrait du Livre de H. D. , par Robert Duncan et H. D. ainsi que Eléments d'une biographie spectrale, par Auxemery, traducteur et préfacier de cet ensemble.

04/2022

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Non classé

Bien vivre sa retraite DVD. Et si la vie commençait à 60 ans ...

Vivement la retraite ! dit-on volontiers tant qu'on en est éloigné... Mais le jour venu, ce n'est pas toujours évident de négocier les bouleversements qu'entraîne cette nouvelle étape de la vie : au niveau du couple, des finances, des relations de la santé etc... Pour beaucoup, l'entrée en retraite est une petite mort, une mise au placard, une condamnation à l'inutilité. Mais c'est aussi le rappel qu'on entre dans le 3e âge... que la vieillesse se profile avec ses handicaps... l'automne a beau être une belle saison, elle annonce l'hiver prochain... Après la réalisation de plusieurs DVD sur l'éducation, la vie affective des jeunes, la vie de couple, les célibataires, Denis Sonet, éducateur et formateur au Cler Amour et Famille se devait d'apporter à cette nouvelle tranche d'âge des éléments positifs de réflexion... La retraite est une étape de la vie, elle n'est pas la salle d'attente de la mort. Ce DVD aidera retraités et seniors à donner un sens à leur nouvelle vie. Ils se doivent de retraiter leur vie. Qu'elle devienne le temps de la tendresse, de la maturité, de la sagesse, de l'émerveillement et celui d'une recherche de l'essentiel. Un DVD qui se veut aussi concret et pratique, Denis Sonet n'ayant pas hésité à faire appel à la compétence reconnue d'un expert de la médiation familiale et d'une sexologue appréciée. Sommaire 1. Etat des lieux 22mn 2. Quel sens donner à la vieillesse ? 31mn 3. La gestion de la retraite 28mn 4. La gestion des conflits par JC Robert 36mn 5. Les difficultés liées à la retraite 23mn 6. La vie sexuelle après 50 ans par Catherine Solano 33mn 7. Spiritualité et retraite 20mn

09/2014

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Ouvrages généraux

Le brassard. Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi. Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi

Le football des années 1920 a un nom : celui d'Alexandre Villaplane, un gamin des quartiers populaires d'Alger que l' "amateurisme marron" , le faux amateurisme, a happé et conduit vers la gloire en métropole. Shooteur de classe, inventeur de gestes techniques audacieux, le jeune joueur régale le public français, qui se masse bientôt dans les stades pour le voir évoluer avec les plus grands clubs du moment, puis dans l'équipe de France dont, en 1930, il devient capitaine lors de la première Coupe du monde de l'histoire. Après cette consécration vient la dérive d'un homme seul et avide d'argent vers les bas-fonds et les trafics minables. Puis la chute et l'ignominie lorsque, pendant l'Occupation, il rejoint la Gestapo française de la rue Lauriston. Devenu allemand, il achève son parcours comme officier nazi, traître et tortionnaire de ses anciens compatriotes. Il sera exécuté à la Libération. Alexandre Villaplane est la légende noire du football français. Luc Briand est magistrat. Il a publié La Revanche de la guillotine, l'affaire Carrein, chez Plein Jour en 2018, largement salué dans la presse : "La force du récit implacable de Luc Briand [... ] Un livre beau et triste". J. Dupuis, L'Express "Excellent conteur" D. Simonot, Le Canard enchaîné "C'est un petit livre passionnant". F. Johannes, Le Monde "On ne lâche pas un instant l'histoire [... ] l'auteur, Luc Briand, qui est aussi juge, a fait un grand livre". P. Robert-Diard, Le Monde "Une enquête dérangeante et captivante". J. Béglé, Le Point "Luc Briand maintient la tension d'un bout à l'autre". L. Lemire, Livres Hebdo Entretiens dans Le Parisien, 20 minutes, Affaires sensibles / France Inter, RTL...

08/2022