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Une pensée pour la lune

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Littérature étrangère

Une machine comme moi

Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s'y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d'intelligence artificielle fulgurantes. C'est ainsi que Charlie fait l'acquisition d'un "Adam" , un androïde doté de l'intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l'Angleterre après l'assassinat du Premier ministre et la possibilité d'une sortie de l'Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde - notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois. Dans ce roman subtil et subversif, à l'humour noir et à la pertinence redoutable, Ian McEwan explore le danger de créer ce que l'on ne peut contrôler, et pose une question mélancolique : Si nous construisions une machine qui puisse lire dans nos coeurs, pourrions-nous vraiment espérer qu'elle aime ce qu'elle y trouve ?

01/2020

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Actualité et médias

Pandémies, une production industrielle

L'élevage industriel est devenu une source majeure des pandémies. Sous son règne, toute nouvelle souche virulente trouve maintenant des conditions écologiques optimales pour se répandre à travers la planète. Mais au lieu d'attaquer le problème à sa source en réduisant l'industrie de l'élevage, les Etats ajoutent du grain au moulin à microbes : la " biosécurité " ne met ni les animaux ni les humains hors de danger, mais accroît au contraire les menaces en renforçant encore l'industrialisation de l'élevage. Les criminels sont récompensés ! Le système sert les intérêts des multinationales au détriment des petits producteurs et paysans - et de notre santé. Cette enquête rigoureuse et riche d'informations nouvelles révèle les dangers sanitaires que fait peser sur la société la viande industrielle. Elle montre aussi que des solutions existent, qui supposent une politique agricole différente, et une modification de nos habitudes alimentaires. Lucile Leclair est journaliste. Elle a travaillé à la revue Projet et à La Voix du Nord et enseigne à l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) à Lille. Dans la même collection, elle a co-écrit avec Gaspard d'Allens Les Néo-Paysans (Seuil, 2016).

10/2020

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Littérature étrangère

Une vie de chien

M. Collopy, vieil Irlandais bavard et frondeur, élève deux orphelins, Manus et Finbar, entre des libations de whisky et de palabres. Manus se révèle une extraordinaire hommes d'affaires, il donne des cours de funambulisme par correspondance, fonde une florissante et douteuse Académie, Finbar est son témoin et son chroniqueur. M. Collopy, affligé de rhumatismes, suit un étrange traitement préconisé par Manus et, comme seul un miracle peut le guérir, ils partent tous en pèlerinage à Rome. La Ville éternelle leur réserve plus d'une surprise. Toutes ces péripéties contées avec ironie et naïveté, les dialogues pittoresques donnent un charme très particulier à ce roman.

04/1972

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Littérature étrangère

Une neige toute fraîche

Il arrive que les nouvelles d'un romancier soient écrites comme en marge de ses romans ; elles les prolongent et les préfigurent. Dans ce recueil où William Humphrey a rassemblé ses premiers essais dans l'art de la narration, et qui fut, sous le titre The Last Husband, sa première ouvre publiée, il est tentant de déceler les thèmes des romans à venir. Certains de ces thèmes seront peu exploités par la suite, notamment ceux du Fauve et du Dernier mari, le monde artificiel de la création artistique ou de la vie new-yorkaise, que l'auteur abandonnera vite pour créer son univers si personnel de petites gens de la Nouvelle-Angleterre et du Texas. On n'aura pas de peine à reconnaître, dans les adolescents d'Une neige toute fraîche ou de La cartouche, de jeunes frères du Theron de L'adieu du chasseur et du narrateur de Plus loin du ciel - voire du jeune suicidé d'Otages du destin. Ces nouvelles sont des ouvres accomplies dans leur brièveté. Chacune d'elles, quelle que soit son ampleur, crée au moyen de touches précises et vivantes un petit monde autonome que dominent parfois la méchanceté ou l'ennui, mais plus souvent la compassion et la fidélité nostalgique à un passé sur le point de disparaître ou déjà disparu. Compassion, chez Humphrey, ne signifie pas attendrissement, mais reconnaissance lucide d'une fatalité qui frappe les plus démunies de ses créatures. On verra aussi que l'auteur est un des grands narrateurs de l'Amérique d'aujourd'hui.

03/1988

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Littérature française

Une histoire très ordinaire

Jeune Mexicaine de Puebla, Catalina appartient à une famille nombreuse et très modeste. Dans les années 1930, elle rencontre un général de la Révolution de 1910, quadragénaire ambitieux et séduisant. Il l'enlève plus qu'il ne l'épouse, et elle devient sa femme officielle. Mais, bien que toujours séduite par la forte personnalité du général Andrés Ascencio, Catalina ne tarde pas à s'apercevoir, avec frayeur, des moyens dont usent les politiciens héritiers de la Révolution pour affermir leur pouvoir politique et financier : la corruption et l'assassinat. Par ailleurs, elle accepte presque tout : les nombreux enfants que le général a d'autres femmes et que, souvent, il lui confie ; le meurtre des syndicalistes, ouvriers ou paysans, qui s'opposent à lui, ou celui de la femme qui lui résiste ; l'immense fortune qu'il amasse, et dont elle bénéficie. Jusqu'au jour où le général fait abattre le jeune musicien aux idées généreuses en qui elle a trouvé le véritable amour. Dès lors, la jeune femme jetée aux lions dans une société close et limitée aux devoirs conjugaux et maternels, la femme gardée, retrouvera d'un coup la nature qui était la sienne autrefois et qu'une vie facile avait quelque peu étouffée. Et, dépassant en ruse et en intelligence son seigneur et maître, elle connaîtra enfin l'irremplaçable plaisir de ne vivre que pour soi et par soi...

12/1989

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Littérature étrangère

Une saison à Hakkari

Naufrage, naufragé. Mot clés qui reviennent sans cesse dans ce récit. C'est en effet dans un village perdu dans des montagnes neigeuses, inaccessibles, qu'a échoué le narrateur, parmi des hommes dont il ne comprend ni la langue, ni les moeurs, ni la raison d'être. Pour ces paysans, ces enfants qui ne parlent que leur langue - le kurde -, le fait que cet étranger soit venu vivre avec eux est certes inexplicable. Mais l'étranger lui-même s'interroge sur sa présence dans un lieu qui ne l'attendait pas : «Je suis un pauvre voyageur qui a perdu son chemin. Je suis victime d'un accident. Ici, je joue à l'instituteur. Un enseignant qui n'a rien à enseigner. Quelqu'un qui essaie de connaître les autres et de se connaître lui-même. Quelqu'un qui essaie de se rappeler sa langue, son nom, les endroits où il a vécu et la langue des gens au milieu desquels il a vécu. Mais surtout, de se rappeler son moi...» Une saison à Hakkâri est une saison en enfer, glaciale, dans un isolement quasi métaphysique, malgré les raison concrètes qui ont amené un jeune intellectuel, venu des grandes villes, à se transformer en instituteur d'un village sans école. Au-delà d'un combat contre l'analphabétisme, la misère, les épidémies, l'indifférence, la routine, l'étranger cherche à communiquer avec les autres, mais surtout avec lui-même, dans le naufrage intérieur qu'il traverse : «J'ai passé la main sur mon visage, comme si je voulais me reconnaître...»

11/1989

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Littérature étrangère

Une existence tranquille. Récit

Monsieur K, invité comme écrivain en résidence, part avec sa femme en Californie. Ils laissent au Japon leurs trois enfants : Mâ, étudiante en littérature française, son frère cadet Ô, qui prépare ses examens d'entrée à l'Université, et leur aîné, Eoyore, gigantesque handicapé mental, fragile, imprévisible, cependant compositeur de musique.Le roman est la chronique, rapportée par Mâ, de toute la vie de cette famille, essentiellement centrée autour de ses liens avec Eoyore. Mais c'est surtout la chronique des jours passés en l'absence des parents, depuis l'événement le plus anodin jusqu'au drame, en passant par la découverte initiatique du «regard des autres» posé sur Eoyore, et sur l'épreuve du mal, subtilement opposé à l'innocence. Tout cela constitue cette «existence tranquille» que Mâ aura passée durant huit mois, et dont elle fait ici le récit léger, humoristique et tendre.

01/1995

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Littérature étrangère

Une saison de solitude

Le jeune Sami Baran a dû fuir le régime militaire turc. Réfugié en Suède depuis neuf ans, il est hospitalisé suite à un accident de voiture, visiblement dû à ses troubles psychiques. Apprenant qu'un autre Turc est soigné dans le service pour une tumeur au cerveau, il se rend dans la chambre du malade et comprend qu'il se trouve au chevet d'un ancien haut responsable turc — son tortionnaire en quelque sorte. A Ankara, Sami était un jeune homme peu politisé, passionné de cinéma et de jazz. Un jour, en filmant un spectacle de danse, il tombe amoureux d'une jeune étudiante, Filiz. Mais quelque temps après leur mariage, tout bascule en quelques secondes lorsque le couple en voiture n'entend pas les sommations d'une patrouille militaire : une mitraillette tue Filiz sur le coup. Sami est arrêté et torturé. En échange de sa liberté, on lui demande d'accepter la version officielle selon laquelle Filiz était une dangereuse militante. Lui-même serait déclaré officiellement dis-paru. Sami refuse, parvient à fuir le pays pour s'exiler en Suède... Une saison de solitude est un roman puissant et âpre. La narration, alternativement à la troisième et à la première personne, distille habile-ment le trouble et questionne le réel. Le livre interroge aussi bien le passé récent de la Turquie que la vie des réfugiés politiques. La confrontation entre victime et bourreau soulève des questions d'ordre moral comme la justice, la vengeance ou le pardon.

06/2009

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Littérature étrangère

Tristano meurt. Une vie

Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du vingtième siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil... Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie, avec ses tragédies et ses simulacres, jusqu'à l'irruption du dernier avatar tyrannique, le dingodingue télévisuel. Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquiétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possibilité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?, B. C.

09/2004

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Littérature française

Souvenirs d'une promesse

A la mort du père de Martha, il lui laisse une boîte avec de vieilles lettres jaunies par le temps. Elles sont adressées à une mystérieuse femme dont Martha n'a jamais entendu parler. Etaient-ils amants ? Et pourquoi son père avait-il loué en secret une petite maison au bord de la mer ? A un tournant douloureux de sa vie, Martha décide de s'installer quelques temps dans cette station balnéaire afin d'en découvrir plus sur la vie de son père. Progressivement, elle réalise qu'elle ignore tout de sa véritable histoire et qu'il lui a menti pendant des années. Cette quête de vérité révèle un drame qui s'est joué sur cette plage dans les années 40. Rien n'a préparé la jeune femme à ce qu'elle va découvrir. Une tragédie qui, des générations plus tard, bouleversera le destin d'une famille...

11/2018

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Littérature française

Souvenirs d'une baladine

Tout commence à Alger, à la fin des années cinquante, avec la naissance d'un amour fou entre la narratrice et un acteur-metteur en scène renommé, André Reybaz, leur mariage, leur vie à Paris où l'on croise Jean-Pierre Léaud enfant, Claude Nougaro à ses débuts, le grand Camus et tant d'autres. Dans le même temps que naissent les Centres Dramatiques décentralisés chers à son époux, Eva vient à "l'art dramatique insensiblement, par imprégnation lente" . Mais c'est après avoir assisté aux répétitions des Possédés, adaptés et mis en scène par Camus, qu'elle pourra dire que "l'impalpable mystère du théâtre m'avait frôlée". Frôlé seulement, car la jeune fille devenue femme refuse de se donner corps et âme au théâtre, comme le souhaite cet homme tant aimé qui fait de son épouse "son actrice, son oeuvre" et qui ne vit que "pour le théâtre dans la peau d'Eva" . Eva Reybaz-Debione est une conteuse, elle sait rendre avec vivacité, sensualité et enthousiasme les joies pures d'un samedi à la campagne ou d'une journée à la mer, les coulisses et la scène, l'extraordinaire effervescence d'une première, la manière dont se font et se défont les choses, les êtres, les amours. Un hymne au théâtre, à ceux qui le portent et à la vie.

06/2015

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Sociologie

Une société si vivante

"La France. Nous allons y passer environ 700 000 heures chacun, y respirons 15 000 litres d'air par jour, y laissons deux enfants après 4000 à 6000 étreintes. Nous y travaillons peu ou prou 70 000 heures après avoir fait, de plus en plus souvent, 30 000 heures d'études. Nous y perdons nos parents vers 63 ans quand depuis 10 ans déjà nos petits-enfants viennent pour les vacances. Plus de 4 milliards d'humains se sont connectés sur Internet depuis 10 ans. 6 milliards de téléphones portables ont été vendus sur la planète. C'est cette Humanité en train de faire terre commune qui est passionnante et explosive. Car ce monde est vivant, créatif, changeant tellement vite que souvent on n'y comprend plus rien et qu'on se croit perdu. Mais il y a un fil, de nouveaux liens. Cherchons." Jean Viard

05/2018

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Livres 3 ans et +

Une histoire d'amour

L'aventure hilarante et romanesque de deux gants qui, un jour, tombèrent follement amoureux... " Georges était maître-nageur, Josette pratiquait la natation synchronisée. Un coup de foudre à la piscine. Des joies, des chagrins, des bouderies et des câlins... ... Et la vie qui passe. C'est l'histoire de Georges et Josette, une histoire d'amour comme il en existe tant."

11/2017

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Littérature française (poches)

Une femme de ménage

Après Constance, c'était devenu invivable, chez moi. J'ai donc engagé une femme de ménage, mais elle ne prenait pas au sérieux la poussière. Quand elle m'a demandé de l'héberger, j'ai hésité, mais je ne détestais pas l'idée d'avoir une femme à demeure. La cohabitation a créé des liens, entre nous. Puis Constance est revenue, j'ai pris peur. J'ai décidé de m'enfuir. J'ai emmené avec moi ma femme de ménage. C'est elle qui a voulu.

08/2003

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Beaux arts

Une Histoire des images

Au fil de chapitres courts ponctués d'anecdotes éclairantes, l'artiste nous livre sa vision de l'histoire des images. Analysant aussi bien un tableau de Poussin qu'un portrait de Van Gogh en passant par un film de Scorsese ou un bas-relief antique, il bouscule les conventions et nous montre que la perspective linéaire n'est pas la seule représentante de la réalité, que la photographie est l'enfant de la peinture, comment Le Caravage a inventé l'éclairage hollywoodien ou pourquoi l'atelier de Van Eyck ressemblait probablement aux studios de la MGM ! Des grottes aux écrans d'ordinateur, David Hockney, avec la collaboration du critique d'art Martin Gayford, explore les moyens et les raisons qui ont présidé à la création des images au fil des millénaires. Que montrent les images ? Des mensonges ou la réalité ? Les photographies restituent-elles le monde tel que nous le percevons ? Qu'a changé l'apparition de la photographie en 1839 ? Exposant un large éventail d'images, par le rapprochement entre le photogramme d'un dessin animée de Walt Disney et une estampe japonaise, la scène d'un film d'Eisenstein et une peinture de Vélasquez, les auteurs effacent les frontières entre la culture traditionnelle et le divertissement populaire, et établissent des passerelles inattendues entre la mise en scène de cinéma et les tableaux, la photo et le dessin.

06/2017

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Policiers

Une femme d'enfer

Frank Dillon, petit vendeur au porte-à-porte, n'arrive plus à joindre les deux bouts et donne le change en maquillant ses bons de commande. un jour, il sonne chez une vieille acariâtre qui, en guise de paiement, lui propose sa nièce mona touché par la jeune fille, Frank lui promet de l'aider. mais il est bientôt arrêté pour détournement de fonds. Premier pas vers la chute...

10/2013

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Littérature française

Cent treize vies + une

1344. Le froid a ceci de regrettable, il n'épargne personne, surtout pas les ventres creux. Manger... Un bout de pain, juste un bout de pain. Rares sont les passants, ils sont pressés, emmitouflés dans leurs capes au tissu épais. Elles sont deux, deux ventres creux en quête de pain. Louis est boulanger, un honnête travailleur. Le pain, c'est son quotidien... La vie a la mémoire tenace. Elle se fige parfois autour d'une miche de pain dérobée. Elle la sert et la ressert jusqu'à l'indigestion. Louis n'imaginait pas que, dans la chaleur de son four, c'est son purgatoire qu'il faisait dorer... Les livres nous apprennent l'histoire, celle des autres, celle de l'humanité. Histoire, humanité, hommes, méritent-ils un "H" majuscule ? Ce roman invite à pousser différentes portes, du Moyen Age à nos jours. Une traversée, siècle après siècle, durant laquelle une poignée de personnages tente de dénouer la même problématique qui se joue dans différents contextes, rôles, positions sociales... A leur image, l'humanité semble prisonnière de récurrences, ce qui pose l'inévitable question de l'évolution du coeur de l'homme. Vengeance et violence marchent souvent côte à côte. Jeux de pouvoir, exclusion, chosification des êtres vivants, les suivent de près...

06/2020

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Littérature française

Journal d'une groupie

Internée à Paris suite à un profond traumatisme psychique. Ragote fait la connaissance de Hadda Ou Ali, une patiente marocaine qui lui confie une fibule judéo-berbère pour la remettre à sa mère, vivant au Maroc. Dans sa recherche de la légataire du mystérieux bijou, I-Iadda fait la connaissance de Salwa, une couturière de renom et se découvre ainsi un talent de mannequin idéal pour promouvoir le caftan marocain de parle monde. S'en suit un long périple qui la mène d'Essaouira à Montréal. en passant par Paris. Poitiers, Vienne. Tunis. le Caire ou encore Bagdad. Le voyage s'avère une thérapie efficace contre le mal qui la ronge depuis la disparition d'Eric, l'homme qu'elle aimait : la musique du virtuose Said Chraibi lui insufflera une seconde vie.

03/2019

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Critique littéraire

Oriana, une femme libre

Oriana Fallaci : une des plus grandes journalistes du XXe siècle. Sans aucun doute, celle qui a généré le plus de polémiques, de controverses et de conflits grâce, ou à cause, de sa vision personnelle, libre, sans compromis. Retracer sa vie signifie retracer l'histoire du siècle, de la Seconde Guerre Mondiale à l'attentat des Twin Towers. Encore enfant, Oriana s’engage dans la Résistance aux côtés de son père, qui sera incarcéré et torturé. Pendant toute sa vie, elle sera accompagnée par la haine du fascisme, des régimes totalitaires et des liberticides. Elle va débuter sa carrière de journaliste pour payer ses études, gagnant tout de suite la confiance et l'admiration de ses collègues hommes, à une époque où le journalisme féminin était presque inexistant. Elle crée un style d'interview original et abrasif, dans lequel elle se concentre sur les émotions ou les contradictions de ses interlocuteurs plus que sur leurs mots, devenant ainsi le pire cauchemar des acteurs et réalisateurs de l’époque, puis, lorsque le monde du spectacle ne la satisfait plus, des grandes figures de la politique internationale, de Khomeyni à Kadhafi, d’Indira Ghandi à Kissinger. Première Italienne à couvrir le conflit du Vietnam, elle parcourra le monde au gré des événements les plus brûlants et racontera les aventures humaines les plus enthousiasmantes, telles que la conquête de l’espace. Cristina de Stefano nous raconte cette carrière incroyable, mais aussi la vie et les amours (souvent des échecs) de cette femme libre au caractère indomptable, qui cachait pourtant une immense douceur.

02/2015

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Philosophie

WALTER BENJAMIN. Une biographie

Né en 1892 à Berlin et mort en 1940 à la frontière franco-espagnole (Port-Bou), Walter Benjamin a toujours erré " aux confins des doctrines qui se combattent, dans les lisières entre histoire, sociologie, esthétique et théologie " (H. Bianciotti). Ami de Scholem et de Brecht, accueilli par G. Bataille et P. Missac à Paris, dont il voulait écrire l'histoire comme " capitale du XIXe siècle ", qualifié de " rabbin marxiste " et de " matérialiste messianique " à cause de son approche nouvelle de l'expérience historique, il reste encore à découvrir. Essais sur son œuvre et traductions de ses écrits se multiplient. Mais il manquait une biographie qui retraçât l'histoire de cette vie mouvementée et introduisit à l'évolution de sa pensée, depuis ses études sur la tragédie et le théâtre baroque jusqu'aux questions touchant " l'œuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique ", " la photographie ", la littérature, l'architecture des villes (les " passages " de Paris), et surtout le langage, la mystique et la philosophie de l'histoire.

04/1988

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Théâtre

Une abeille d'Armenie

Le pays, je ne suis jamais allé dans le pays. J'ai vu des photos, des films, et mon oncle m'a ramené une boîte en bois avec des paillettes. Et j'aimais l'odeur qu'il y avait à l'intérieur, une odeur forte, enivrante, une odeur de salive, c'était l'odeur du pays. Comme une parole qui avait séché dans cette boîte... Avec Une abeille d'Arménie Lancelot Hamelin réalise le complexe exercice d'évoquer le génocide arménien auprès du jeune public avec délicatesse et justesse.

01/2017

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Paramédical

EHPAD, une honte française

'Vieillir devrait être synonyme d'indépendance, de repos bien mérité, de croisières ou de voyages organisés. Malheureusement, la réalité est tout autre : perte d'autonomie, maladie, misère financière et affective. A cette dure réalité s'ajoute fréquemment la maltraitante. A domicile puis en EHPAD, j'ai découvert qu'elle est bien trop souvent de mise. C'est ce quotidien que je souhaite raconter, là où les bonnes volontés ne suffisent pas face à un Etat et à une administration qui leur tournent le dos et refusent de relever le défi considérable qu'est le bien vieillir aujourd'hui en France. Avec EHPAD, une honte française, je dévoile les secrets et les mensonges de la prise en charge des personnes âgées, dans des lieux où souvent les mots humanité et dignité sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et du profit."

01/2019

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Littérature française

Une si charmante voisine

Philippe et Rachel viennent de se rencontrer et roucoulent en formant des projets d'avenir.

09/2018

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Policiers

Une patience d'ange

En promenant son chien dans la lande, près du cercle de pierres de Nine Sisters Henge, une vieille dame découvre le cadavre d'un jeune homme, poignardé. A quelques pas de là, la police trouve un deuxième corps, celui d'une jeune femme tuée d'un coup violent à la tête. Les deux victimes se connaissaient-elles ?Y a-t-il un lien entre les deux crimes ? Pour la première fois, Lynley et Havers enquêtent séparément. Le huitième comte d'Asherton et l'inspectrice la plus moche de Scotland Yard vont devoir démêler les fils d'une histoire terriblement complexe, qui les mène à de surprenantes découvertes. Loin, très loin des contrées sauvages et romantiques du Derbyshire...

04/2010

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Théâtre

Anatomie d'une absence

C'est une douleur liquide qui s'insinue partout et dissout la structure interne des êtres. C'est un malheur qui vous tarit, une peine sans horizon et qui occupe la vie entière.

11/2016

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BD tout public

Une vie de moche

Guylaine a la particularité d'être née moche. Elle adapte ses comportements pour trouver des moyens d'échapper 3 cette malédiction et s'arranger avec la réalité. Avec le temps, les disgrâces s'atténuent. Ce récit résolument féministe prône l'acceptation de soi.

10/2019

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Romans de terroir

Une si longue haine

Charlotte s'était juré de ne jamais revenir à Sarlat. Mais comment refuser un dernier adieu à Louise, celle qui l'a élevée comme une mère ? Cela fait vingt-huit ans que Charlotte tente d'oublier le drame qui l'a obligée à fuir. Et s'il était temps, enfin, d'affronter le passé ? Charlotte, la quarantaine, partage sa vie entre sa fille de douze ans dont elle assure la garde partagée depuis son divorce et la librairie qu'elle possède à Arles. Un jour, elle reçoit une lettre de sa tante Louise... Le ton est désespéré. Louise, en phase terminale d'une longue maladie, souhaite revoir Charlotte une ultime fois. Pour Charlotte, qui n'a pas revu sa famille depuis vingt-huit ans, le dilemme est cruel. Elle décide pourtant d'entreprendre ce voyage à Sarlat, car elle doit tout à sa chère Louise qui a été pour elle une seconde mère. Mais à l'idée de revoir son père, son frère et sa belle-mère, elle a l'impression de se précipiter dans un traquenard. Car plus encore que ses proches, c'est son passé, son histoire, le drame de son adolescence qu'elle devra affronter. Haine, amour, jalousie vont jalonner son retour aux sources. Se remet-on jamais d'un traumatisme de l'enfance ?

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Développement durable-Ecologie

Il était une bergère

Peut-on vivre d'un élevage à taille humaine ? Que nous dit le métier d'éleveur de notre relation au monde animal ? Quel est l'impact des modes d'attribution des subventions et de la politique des quotas ? Comment résister à l'industrialisation de l'agriculture ? Alors que la pratique même de l'élevage est aujourd'hui contestée, Stéphanie Maubé, éleveuse militante qui défend une agriculture à hauteur d'homme pour une alimentation de qualité, apporte sa contribution au débat. Son histoire est hors du commun. Parisienne née sur l'île de la Cité, elle menait carrière dans l'audiovisuel et le graphisme jusqu'à sa rencontre avec un éleveur de moutons dans le Cotentin. Une révolution ! A trente ans, elle décide d'une reconversion radicale. Aujourd'hui, elle produit des agneaux de grande qualité, valorisés dans la filière haut de gamme d'une poignée de restaurateurs et de bouchers. Mais rien n'est facile pour cette néopaysanne. Afin d'équilibrer financièrement son exploitation, il lui faudrait trois cents brebis. Elle en a cent. Elle compense par des activités annexes : production de plantes aromatiques et création d'une marque collective pour valoriser la laine normande. Journaliste et écrivain, Yves Deloison l'a suivie dans son travail quotidien, dans ses questionnements, dans ses échanges avec d'autres agriculteurs et des personnalités telles que Jocelyne Porcher, spécialiste de la relation de travail avec les animaux, ou Stéphane Travert, ancien ministre de l'Agriculture et député de la Manche. Il fait émerger la parole iconoclaste d'une bergère se battant contre vents et marées pour l'avenir d'un métier qui reste en accord avec ses valeurs.

02/2020

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Policiers

Une mort comme rivière

2010... Francis a maintenant la jeune trentaine. Grâce à son esprit fertile et à sa passion pour le cinéma, il est devenu un scénariste très en demande. Cette profession lui convient bien, car il préfère nettement imaginer la vie de personnages fictifs plutôt que de repenser à la sienne. Le décès de sa tante Lucie l'oblige cependant à renouer avec son passé quand, de retour à Saint-Clo pour assister aux funérailles, Francis découvre, en lisant des carnets rédigés par sa tante, le lourd secret qui est à l'origine des malheurs de sa famille. Et, pour la première fois de son existence, il se prend à croire à la possibilité d'exorciser pour de bon les horreurs de son passé. Or, pendant qu'il cherche la façon de réaliser son plan sans alerter quiconque, voilà que la petite ville est secouée par une mort suspecte et que la police s'intéresse à lui. Francis est inquiet : doit-il recommencer à douter de ses perceptions ? Pourtant, depuis les terribles événements qui ont marqué son arrivée à Montréal, en 1995, il a réussi à contrôler sa " maladie ", non ?

04/2013

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Littérature française

Villaubin, une enfance berrichonne

Villaubin est un hameau niché au milieu de la campagne berrichonne, mais ce pourrait être n'importe quel village du pays en cette période qu'on désigne par " les 30 glorieuses ". Après des années de contraintes et de privations résultant du conflit mondial, la France rurale s'éveille au modernisme et aspire au confort, en ignorant qu'elle va y perdre ce qui avait fait jusqu'alors sa cohésion et son unité : la nécessaire solidarité entre villageois, obligés de se serrer les coudes et de vivre dans un minimum de fraternité. Le " chacun pour soi, et sans les autres " n'était pas encore à l'ordre du jour. Dans cet ouvrage, l'auteur retrace son enfance des années 50 et 60 dans ce tout petit hameau d'une cinquantaine d'âmes. Il y grandit entre des paysans et de simples ouvriers qui lui apprennent le respect du travail et de la personne humaine. Il décrit la révolution des campagnes, et aussi la révolution des consciences et des moeurs en rendant un hommage indirect à plusieurs personnages qui sont restés chers à son coeur, ceux-là qui lui ont appris la vie : son père, sa mère, sa grand-mère, le curé de la paroisse. Education, artisanat, travail, religion, ressources naturelles, jeux et fêtes, tous les aspects de l'existence sont évoqués ici. Mais ce qui fait l'intérêt de cet ouvrage, c'est la manière dont un enfant a reçu, de la part des " grandes personnes ", cet héritage culturel qu'il portera toute sa vie, et qui orientera définitivement sa destinée. La Nature, son grand amour, en constitue bien sûr l'un des principaux personnages.

12/2019