Recherche

Toussaint Kid, Luisa Russo, Kid Toussaint

Extraits

ActuaLitté

Thèmes photo

The Big Book of Breasts. Volume 2, Edition français-anglais-allemand

The Big Book of Breasts was an immediate best seller when it debuted in 2006. Its 396 pages introduced readers to the top naturally bountiful nude models of the 1950s, '60s and '70s, amazingly mammiferous beauties including Joan Brinkman, Virginia Bell, Roberta Pedon, Mary Waters, Margaret Middleton, Keli Stewart and many more. The one and only complaint was that there was no biographical information on these curvaceous cuties, no lists of their magazines and films to give readers a more intimate connection. We listened, and The Bigger Book of Breasts answers ! Not only are there more pages with all new photos of your favorite big breast models of the '50s through '70s, there are also personal profiles for each and every one. Which model married comedian Richard Pryor ? Who inspired Russ Meyer's first film ? Where are those free Mary Waters loops ? And yes, Roberta Pedon is alive and well ! Further updating the "Bigger" theme, we added the 12 most incredible, natural, and provocative breast models of today, gathered from across the world by Berlin-based photographer, Bernd Daktari Lorenz. Nadine Jansen, Milena Velba, Luna Amor, Valory Irene, Miosotis Claribel and the incredible Hitomi Tanaka prove breasts are bigger than ever, and bigger is beautiful, for both breasts and books. Wrap it up with stunning photos of our original cover girl Kelly Madison and The Bigger Book of Breasts is a bigger treat for all.

10/2023

ActuaLitté

Histoire du cinéma

Camp ! 20 ans d'outrances dans le cinéma anglo-saxon (1960-1980) Volume 1, Horreur et exploitation

Qu'est-ce que le camp ? "Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour pénétrer la sphère comportementale. C'est le reflet de Narcisse dans le miroir de la Méchante Reine de Blanche-Neige". Camp ! volume 1 n'est pas à proprement parler un essai, mais plutôt le récit d'un genre cinématographique, un récit débordant d'humour et d'amour pour le cinéma. Un roman dont les héros s'appellent Joan Crawford, Vincent Price, Norma Desmond, Paul Morrissey, Baby Jane, Andy Milligan, ou encore Doris Wishman, cinéaste à nulle autre pareille, mère d'une oeuvre qui lui valut d'être comparée à Ed Wood ou Jean-Luc Godard. Une curieuse odyssée où l'on croise des hommes en porte-jarretelles, des femmes qui tuent à coups de seins, des poupées ridées, des stars déchues, des espionnes aux corps bioniques. Le filtre Camp agit dès lors comme un révélateur, qui nous permet de relire le cinéma anglo-saxon sous un jour nouveau. Camp ! est un livre-somme, dont la publication s'étalera sur trois volumes. Dans ce premier opus, Pascal Françaix s'intéresse au mélodrame gériatrique (" hagsploitation"), au cinéma d'épouvante (dont les productions de la Hammer) et au cinéma d'exploitation (de Russ Meyer à la drugsploitation).

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Piano et Balalaïka

"Méphisto-Valse" de Liszt a provoqué une rencontre. Lors d'un petit concert amical, David, professeur de piano, fait la connaissance de Vladimir, Russe, prince, mécène, animé d'une foi ardente, tout en voyant en chacun la réincarnation d'un grand personnage du passé. "Vous êtes Franz Liszt en personne", affirme-t-il à David. Pour le jeune pianiste, qui vit au vingt et unième siècle et ne se berce pas d'illusions, la vie n'est qu'un parcours du combattant entre les dédales de l'administration, les réalités matérielles, la santé de son épouse, et la musique est pour lui une force qui le soutient, l'empêche de perdre espoir. Vladimir balaie tous les scrupules, toutes les hésitations, il a décidé que David était Franz Liszt, il le deviendra. Celui qu'il appelle son ami se retrouve propulsé au centre d'une galerie de personnages hétéroclites, où se côtoient une comtesse, un marabout africain, un champion d'échecs, un sénateur, une crémière, un motard, un joueur de balalaïka... Est-ce un conte de fées ? De nos jours, les miracles doivent être déclarés aux impôts ! La vie bascule à la suite d'un attentat, et se faire aider matériellement devient pour la loi synonyme d'escroquerie. Le prince n'est pas invulnérable et le rêve se fragilise. Mais il reste une amitié qui doit résister aux on-dit, aux événements, aux problèmes de compte en banque et aussi à la fierté de chacun... "Mon ami, jouez-moi Méphisto-Valse". Il y a là une histoire d'amour, mais d'amour de la musique...

10/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Japon et Russie : l'histoire d'un conflit de frontière aux Iles Kouriles

Au 18e siècle, la Russie était déjà considérée comme un pays hostile par les Japonais. Au 19e siècle, le Japon signa un accord sur la délimitation de leur frontière commune. Cependant, en Asie, dès le début du 20e siècle, le Japon est entré en compétition avec la Russie. Après la capitulation du Japon (15 août 1945), l'armée russe occupa les " Territoires du Nord " : quatre îles les plus au sud des îles Kouriles, et elle en expulsa les habitants japonais. Le Japon considère cette occupation comme illégale car elle concerne un territoire national intégré sans violence depuis longtemps. De plus cette annexion fût réalisée après la date du cessez-le-feu. Le Japon a signé en 1951 un accord de paix avec 49 pays, mais la Russie a refusé de le signer car Okinawa était occupé par des bases américaines et le reste du Japon était encore sous administration américaine. Aujourd'hui encore il y a conflit entre les deux pays au sujet de ces " Territoires du Nord " que chacun considère maintenant comme un territoire national. Il faut donc se trouver dans une position morale et économique forte puis négocier habilement. La réalité est plus importante que l'idée. La situation change tout le temps. Si c'est l'intérêt de chaque pays, les négociations avancent. Le Japon doit donc en connaître toutes les subtilités. Comment le Japon va-t-il pouvoir se sortir de cette impasse et enfin signer un traité de paix avec la Russie ? Cet ouvrage donne aussi la parole aux Japonais, réfugiés des Territoires du Nord, dont l'opinion et les sentiments, jusqu'à aujourd'hui, n'ont pas été publiés hors du Japon.

07/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Koba

Dans son vingtième roman, Robert Littell met en scène pour la première fois un enfant comme héros et narrateur. Le jeune Léon est à la fois intellectuellement précoce et d'une candeur désarmante ; ses rencontres avec un péremptoire vieillard dont il ignore l'identité seront surprenantes et instructives pour l'un comme pour l'autre. La Maison du quai est un vaste immeuble à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que le jeune Léon Rozental. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire, et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du NKVD dans les pièces secrètes du bâtiment. Lors d'une expédition souterraine, il découvre un passage menant à une immense salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont l'appartement est protégé par plusieurs gardiens jouant aux échecs. Koba est un officier soviétique haut placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline... Dans ces conciliabules entre un jeune garçon naïf et un tyran paranoïaque, Robert Littell fait un portrait ambigu du dictateur soviétique, montrant son côté humain et en même temps une inconscience totale par rapport aux souffrances qu'il a infligées au peuple russe des décennies durant. Le charme et la spontanéité du jeune Léon en font un personnage irrésistible — et qui n'est pas sans rappeler Holden Caulfield, à qui il avoue s'identifier — pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.

05/2019

ActuaLitté

Policiers

L'Evangile du bourreau

Pavel Egorovitch Khvatkine, " honnête " professeur de droit, vit confortablement dans le Moscou du début des années quatre-vingt : une Mercedes, un bel appartement dans le centre et tous les avantages qu'il a pu garder de son emploi précédent. Or, au cours d'une soirée particulièrement arrosée, surgit un homme se prétendant " gardien des fourneaux de l'enfer " et qui vient lui demander des comptes sur sa carrière passée. Par bribes, au gré des soûleries et des cauchemars de Pavel, réapparaît alors son passé. Haut responsable des sections spéciales du KGB entre la fin des années quarante et le milieu des années cinquante, Pavel, comprenant déjà que la discrétion était la condition de son salut, s'évertua à ne pas apparaître en première ligne dans certaines affaires, quitte à voir ses subordonnés promus à sa place dans la hiérarchie et vers la mort. Car, au centre du livre, se trouve un des épisodes les plus noirs de la fin de la période stalinienne, la montée de la répression sanglante contre les intellectuels juifs et, plus particulièrement, le célèbre " complot des blouses blanches ". Ecrit par deux écrivains russes d'origine juive, ce roman est d'abord une étonnante peinture du système répressif soviétique et de ses méthodes, parfaitement intégrée dans un suspense policier. C'est aussi un récit hallucinant de l'atmosphère de cette époque de basculement au plus fort de la terreur stalinienne. C'est surtout une épopée passionnante, écrite dans une langue surprenante faite de russe classique et d'argot des bas-fonds, un de ces livres qui parviennent à vous faire éclater de rire en plein milieu de l'horreur absolue.

04/2000

ActuaLitté

Sciences politiques

La guerre des dieux. Géopolitique de la spiritualité

Et si au lieu de la démocratie, les printemps arabes ouvraient la voie à des régimes islamistes ? Le fait religieux est au coeur des grandes problématiques de notre siècle et oriente les décisions politiques. Il conditionne les choix et le devenir de millions d'hommes et de femmes. La chute du mur de Berlin avait suscité l'espoir d'un monde nouveau. Après les attentats du 11 Septembre, c'est maintenant au nom du religieux que les combats sont menés. Ainsi le Tea Party ou la droite religieuse donnent le ton de la campagne présidentielle aux Etats-Unis; l'Europe, au nom de ses racines chrétiennes, s'interroge sur son identité; dans un contexte de montée de l'extrême droite et des populismes, le débat sur le port de la burqa ou sur les prières de rue pose la question de l'immigration et de la place de l'islam en France et en Occident ; les clivages sunnites/chiites s'expriment dans les rapports entre l'Iran et ses voisins, dans le leadership du Proche-Orient ; l'Afrique est devenue terre de prosélytisme et d'influence politique, en témoigne l'action des évangélistes au Soudan ; l'Eglise orthodoxe russe apparaît comme une puissance au service du pouvoir; la société israélienne se déchire entre religieux et laïcs ; dans le monde indo-asiatique, les tensions régionales ou intérieures sont justifiées par la religion comme en Inde, au Tibet ou au Cachemire. Un livre qui suggère les nouveaux défis et enjeux auxquels seront confrontés citoyens et dirigeants de tous les Etats. Des analyses percutantes, un point de vue précurseur.

11/2011

ActuaLitté

Littérature française

Parlez-moi d'amour. Une Française dans la terreur stalinienne

PARLEZ-MOI D'AMOUR raconte un amour fou qui a conduit jusqu'en URSS Anne-Marie, jeune pianiste de Montparnasse, sur la trace du sculpteur soviétique quelle avait épousé en 1932 à Paris. Juif, Rabi se sentit menacé par la montée de l'hitlérisme en Europe et rentra se réfugier - croyait- il - dans sa patrie. Par naïveté, Anne-Marie adopte sa nationalité et le rejoint en juin 1937, au pa- roxysme des exactions staliniennes. Abandonnée, piégée par son "passeport rouge" , elle ne pourra pas repartir... Ainsi commence ce récit authentique dans lequel le destin d'une femme se trouve dramatiquement mêlé à la guerre, à la famine et à la censure d'un régime liberticide. Anne-Marie connaîtra aussi l'extraordinaire générosité de l'âme russe qui la marquera à vie. Aujourd'hui centenaire, désormais installée à Belle-Ile dans sa maison familiale, elle continue de transmettre sa passion. Ce témoignage exceptionnel par son authenticité et par les personnages cultivés, excentriques, raffinés ou ambigus qu'il met en scène, trouve aussi sa force et son originalité dans le croisement avec la plume pudique de Lucile, la petite-fille d'Anne-Marie. Façonnée par cet héritage, Lucile se laissera entraîner corps et âme en Russie où elle séjournera sous Gorbatchev. Ce travail de mé-moire met en lumière le destin d'une lignée de femmes animées par la même flamme. Loué par la critique à sa sortie en 2004, ce récit dans lequel rien n'est indifférent, est enrichi dans sa nouvelle édition de photos, dessins et annexes inédites - recueillies et traduites par Lucile Gubler - comme les écrits d'Irina Ehrenbourg ou les entretiens avec Sviatoslav Prokofiev.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Images des Russes et des Français dans la Grande Guerre

Marseille, avril 1916, des troupes venues de Russie s'apprêtent à débarquer pour combattre aux côtés de la France, engagée dans le plus grand conflit de son histoire. L'arrivée triomphale des brigades russes, leur vie quotidienne et leur engagement, des camps de l'Aube aux tranchées de la Marne et du Chemin des Dames, sont largement couverts par les opérateurs de la Section photographique de l'armée. Ces photos constituent un témoignage rare et précieux de cette alliance, jusqu'à la dislocation de ce corps expéditionnaire après les mutineries de La Courtine en 1917, et les cérémonies consacrées à la "Légion d'Honneur russe" en 1918. Arkhangelsk, octobre 1919, les derniers membres d'une mission militaire au parcours extraordinaire s'apprêtent à embarquer pour la France, après avoir participé au conflit qui oppose la Russie demeurée fidèle au tsar à la Russie bolchevique. Les opérateurs de l'armée ont suivi les troupes alliées qui luttaient aux côtés des troupes blanches, à partir de Vladivostok, et tout au long du Transsibérien, témoignant de la vie et des paysages traversés. Cet ouvrage est né de la volonté de rendre accessibles des clichés exceptionnels, témoignages d'une mémoire commune à la Russie et à la France dans une période riche de moments tragiques comme d'actes d'héroïsme. Grâce à un patient travail de conservation et de documentation, l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) publie une centaine de photographies issues de ses collections - la plupart inédites - et invite à un passionnant voyage à travers la Russie du début du XXe siècle.

05/2011

ActuaLitté

Littérature française

L’Insoumis

Jean Brytel né d'un père chrétien et d'une mère berbère marocaine est un arabisant de haut niveau qui effectue dans un certain nombre de pays arabes des missions pour une société pétrolière et en qualité d'honorable correspondant. Il rencontre à Mascate en Oman une jeune femme organisatrice de concerts qu'il épousera quelques mois plus tard. Elu maire de la commune Saint-Denis-les-Deux-Clochers où vit la famille de son épouse, il est confronté à des appels à la prière par haut-parleur installé sur une mosquée voisine. Il s'empressera de l'enlever mais s'attirera les foudres de l'imam. La propagation de l'islam en France le pousse à adhérer à un nouveau parti politique le Parti français de la république unifié ou PFRU dont le programme est consacré à la défense des principes et des valeurs de la France dans le respect de la démocratie, de la laïcité et des lois républicaines. A priori le candidat président du PFRU Igor Jablin, d'origine russe, a de sérieuses chances d'être élu président de la République mais il est battu d'une courte tête par une jeune femme Manon Briaud, diplômée de l'ENA, baptisée Pandore, dont le compagnon Lucien Dumont est un homme d‘affaires riche, influent mais intrigant et corrompu. De lourdes preuves sur ses relations douteuses notamment dans la fabrication de drogues de synthèse et de trafics de stupéfiants surtout en Turquie sont apportées par Brytel au comité de direction du PFRU. Quelle décision va prendre Jablin pour obtenir l'annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection de madame Briaud alias Pandore ?

02/2022

ActuaLitté

Russie

Sandormokh. Le livre noir d'un lieu de mémoire

Sandormokh. Ce charnier abrite, dans une forêt perdue de Carélie, 236 fosses où ont été retrouvés les restes des fusillés de la Grande Terreur. Ce site est devenu l'un des principaux lieux de mémoire et de recueillement en souvenir des victimes des purges staliniennes de 1937-1938, au cours desquelles près de 800 000 personnes ont été abattues d'une balle dans la nuque dans le plus grand secret. Le charnier de Sandormokh est situé non loin de Medvejegorsk, ville tristement célèbre pour avoir abrité le Quartier général de l'OGPU, puis du NKVD. Il a été mis au jour en 1997 par lrina Flige, louri Dmitriev et Veniamine loffé. Tous trois ont lutté au sein de l'association Memorial contre une réécriture de l'histoire de la Grande Terreur, qui est aujourd'hui toujours aussi vicace au sein du discours officiel russe. Leurs recherches sont un acte de résistance civile. Le livre d'lrina Flige retrace fidèlement les circonstances d'une véritable enquête, à la fois dans les archives et sur les lieux des exécutions, pour retrouver un chaînon manquant de l'histoire de son pays. Il rétablit un chantier historique nécessaire, où sont intriqués toutes les strates d'une "mémorialisation" conflictuelle, mettant en jeu les familles des victimes, les associations nationales (polonaises, ukrainiennes, etc.) et le pouvoir en place. Construit comme une aventure intellectuelle, cet ouvrage a été écrit à l'intersection de plusieurs genres : le lecteur y trouvera des éléments de recherche historique, d'analyse culturelle, de témoignages racontés et de journalisme. C'est ce qui en fait un document unique parmi les ouvrages consacrés aux répressions staliniennes.

02/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 15, Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine

Alexis de Tocqueville, député sous la Monarchie de Juillet, voulut créer un nouveau parti libéral, échappant aux individualités jalouses de Thiers et de Guizot ; son principal associé dans ce dessein fut Francisque de Corcelle, député de l'Orne. Les lettres de cette période permettent de retracer l'histoire de leurs tentatives. La Seconde République ouvrit un plus large champ à leur collaboration. Au lendemain de la restauration de l'Etat pontifical par les troupes françaises, Tocqueville était ministre des Affaires étrangères et Corcelle ambassadeur à Rome. Mais celui-ci, petit-gendre de Lafayette, ancien carbonaro devenu fervent catholique, de caractère entier d'ailleurs, s'entendit mal avec son chef. Tocqueville voulait imposer des réformes libérales au Saint-Siège, tandis que Corcelle s'était laissé subjuguer par la personnalité de Pie IX. Leur correspondance, parfois fort aigre, constitue un document unique sur les rapports difficiles de Paris et de Rome, état de choses dont héritera le Second Empire. L'opposition sans faille à ce régime réconcilia les deux amis. Mais leur dialogue pendant cette période n'atteint pas la noblesse émouvante de celui de l'auteur de la Démocratie et de Madame Swetchine. A cette grande dame russe convertie au catholicisme et véritable mère de l'Eglise pour les catholiques libéraux, Tocqueville fait part de ses craintes pour l'avenir de la liberté humaine et de ses doutes métaphysiques douloureux avec une sincérité qui, chez lui, n'offre pas d'autre exemple. Pierre Gibert présente de façon très vivante ces deux correspondances et en éclaire les aspects par des notes sobres et précises sur la vie religieuse et politique du temps.

02/1983

ActuaLitté

Poésie

Inscriptions. Précédé de Cà et là

Inscriptions suivi de Ca et là est constitué de deux livres majeurs de Reznikoff, inédits en français, séparés par une période de 18 ans sans aucune publication (Ca et là, 1941, Inscriptions, 1959), et tous deux édités à compte d'auteur - le succès du poète ne sera que tardif. Le livre propose certains des textes les plus emblématiques du poète (dont le fameux Kaddish) et constitue une parfaite introduction à la méthode objectiviste, faite de précision, de concision et d'intensité. Le poète objectiviste, Reznikoff nous dit, s'efforce de voir les choses objectivement - non pas symboliquement, allégoriquement ou subjectivement - et de regarder sincèrement dans un poème, en n'utilisant que les mots nécessaires. Ca et là, écrit pendant la Guerre, est dédié à la mémoire de la mère du poète récemment morte, une Russe qui avait fui les pogroms du tsar et émigré aux Etats-Unis. Reznikoff y affirme, avec d'autant plus de force en raison du contexte historique et de ce deuil personnel, son rapport à la tradition et à l'identité de ses contemporains. Inscriptions est le premier livre post-holocauste publié par Reznikoff. Cet ensemble d'une cinquantaine de poèmes, comme en écho au ton " biblique " du précédent recueil, est constitué de fragments urbains et diasporiques. Toute la maturité poétique de Reznikoff est dans ce livre, qui atteint l'économie de langage et la charge émotive de ses célèbres Holocaust et Testimony. Ces deux livres se répondent, se prolongent, et portent en eux les thématiques essentielles de l'oeuvre de Reznikoff. Ils constituent un sommet de la poésie objectiviste.

05/2018

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Les 25 plus belles histoires de Noël

Un recueil regroupant nos 25 plus belles histoires de Noël par les plus grands auteurs de notre catalogue : des contes classiques et des histoires modernes, des poèmes et chansons de Noël... et toujours les héros de Gallimard Jeunesse". La magie de Noël" de Clement C. Moore et Anita Lobel "Noël russe", illustré par Nathalie Novi"Le Noël de Salsifi" de Ken Brown"Petit Papa Noël" de Raymont Vincy et Jean-François Martin"Un message pour le père Noël" de Hiawyn Oram et Tony Ross"Noël à La Nouvelle-Orléans" de Jean Jourdan, Anna et Elena Balbussq"Pénélope, demain, c'est Noël ! " d'Anne Gutman et Georg Hallensleben"Benjamin, le Père Noël du jardin" d'Antoon Krings"Les anges dans nos campagnes""La nuit du berger" de Michael Morpurgo et Quentin Blake"Une surprise pour Noël" de Kate Banks et Georg Hallensleben"Le sac à disparaître" de Rosemary Wells "Il est né le divin enfant", illustré par Aurélie Guillerey"Melrose et Croc" d'Emma Chichester Clark"La neige tombe" de Jean Richepin et Aurélie Guillerey"Le prince amoureux" de Michael Morpurgo et Emma Chichester Clark "Mon beau sapin", illustré par Pierre-Marie Valat"J'ai d'mandé au Père Noël" de Jean Naty-Boyer et Muriel Kerba"Le sapin de Noël de Trotro" de Bénédicte Guettier"Le merveilleux Noël des Rois et Reines" d'Alex Sanders"Noël Jazz" de Noël Colombier et Martin Jarrie"Le sapin de monsieur Jacobi" de Robert Barry"Noël" de Théophile Gautier et Aurélie Guillerey"Monsieur Bout-de-Bois" de Julia Donaldson et Axel Scheffler"Une fleur m'a dit" de Mannick et Charlotte Labaronne

10/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

Contes russes et ukrainiens

Ils se désolaient, mais c'était au moins ensemble ; quand tout à coup tomba sur eux la catastrophe la plus inattendue: le pane se mit en route pour Moscou, en emmenant avec lui Ivan Zolotarenko. Celui-ci eut beau lui demander de ne pas y aller, le pane était tellement cruel, impitoyable, qu'il aurait fallu seulement s'incliner bien bas sans rien obtenir. - Adieu, les enfants ! dit Ivan en quittant sa famille, adieu mes clairs faucons ! Honorez votre mère, vivez en bonne entente entre vous, n'offensez personne. Adieu mes enfants chéris ! Et toi, chère femme, ne garde pas un mauvais souvenir de moi, malheureux que je suis, qui t'ai plongée dans un abîme, et qui maintenant t'abandonne. Je serai châtié pour faire couler tes larmes ! Olessia ne pleure pas, reste immobile, blanche comme un linge, sans détourner les yeux d'Ivan, sans se dégager de ses bras. Le pane se met à crier : - Plus vite, plus vite ! Ivan serra Olessia une dernière fois contre son cœur et partit en courant. Alors Olessia se ressaisit : il n'est plus là, il est déjà loin... seul un tourbillon de poussière marque sa trace. - Mes enfants, s'écria-t-elle, mes enfants ! Maintenant nous n'avons plus un seul défenseur, personne pour nous aider ; nous restons seuls au monde ! Cet ouvrage rassemble un choix de contes russes écrits par Alexandre Afanassiev, ainsi que le recueil des contes ukrainiens de Marko Vovtchok, traduits en russe par Ivan Tourguéniev et présentés ici en français pour la première fois. Ces derniers peignent la vie difficile, voire insupportable, d'Ukrainiens soumis à la toute puissance des propriétaires polonais.

11/1999

ActuaLitté

Actualité et médias

Le régiment immortel. La guerre sacrée de Poutine

Depuis quelques années, la Russie orchestre des célébrations de plus en plus grandioses de la "Grande Victoire" de la Seconde Guerre mondiale. Une fois par an, d'interminables cortèges défilent au son de chants patriotiques, un peu partout dans le pays mais aussi à travers le monde. On y brandit des photos de vétérans et on y croise le portrait de Staline. Ces cortèges s'appellent le Régiment Immortel. Pourquoi ces célébrations monumentales, alors que la guerre est terminée depuis plus de soixante-dix ans ? Après la chute de l'URSS, la Russie était devenue une puissance régionale pauvre et mal aimée de ses voisins. Le génie de Poutine a été d'utiliser la victoire contre le nazisme pour rendre aux Russes la fierté de leur passé soviétique, en occultant ses côtés sombres. Le peuple russe, qui a gagné la guerre contre le Mal, devient naturellement l'incarnation du Bien. La conscience nationale ainsi sacralisée, il n'est pas difficile de convaincre le peuple que tous les agissements du régime, quels qu'ils soient (agressions contre l'Ukraine et la Géorgie, abolition de la liberté d'expression et de réunion, assassinats politiques), sont légitimes : le Régiment Immortel ne doit-il pas rester prêt à défendre la Patrie et à écraser ses ennemis ? Fruit d'une vie entière d'observations et de recherches, ce livre nous alerte sur la folie ultra-nationaliste d'un pays qui embrigade ses enfants et militarise la société. L'auteure opère pour ce faire un retour limpide sur la longue histoire messianique de la Russie, racontée avec la rigueur de l'historienne et l'acuité du témoin.

05/2019

ActuaLitté

Sociologie

Commentaires sur la société du spectacle. Suivi de Préface à la quatrième édition italienne de "La société du spectacle"

"J'ai du reste ajouté en leur temps d'autres observations touchant les plus remarquables nouveautés que le cours ultérieur du même processus devait faire apparaître. En 1979, à l'occasion d'une préface destinée à une nouvelle traduction italienne, j'ai traité des transformations effectives dans la nature même de la production industrielle, comme dans les techniques de gouvernement, que commençait à autoriser l'emploi de la force spectaculaire. En 1988, les Commentaires sur la société du spectacle ont nettement établi que la précédente "division mondiale des tâches spectaculaires", entre les règnes rivaux du "spectaculaire concentré" et du "spectaculaire diffus", avait désormais pris fin au profit de leur fusion dans la forme commune du "spectaculaire intégré". C'est cette volonté de modernisation et d'unification du spectacle, liée à tous les autres aspects de la simplification de la société, qui a conduit en 1989 la bureaucratie russe à se convertir soudain, comme un seul homme, à la présente idéologie de la démocratie : c'est-à-dire la liberté dictatoriale du Marché, tempérée par la reconnaissance des Droits de l'homme spectateur. En 1991, les premiers effets de la modernisation ont paru avec la dissolution complète de la Russie. Là s'exprime, plus franchement encore qu'en Occident, le résultat désastreux de l'évolution générale de l'économie. Le désordre n'en est que la conséquence. Partout se posera la même redoutable question, celle qui hante le monde depuis deux siècles : comment faire travailler les pauvres, là où l'illusion a déçu, et où la force s'est défaite ?" Avertissement pour la troisième édition française de La Société du Spectacle

09/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

L'aventure des mots de la ville

Ce gros livre n'est pas tant un dictionnaire qu'un guide de voyage, une invitation à de multiples cheminements dans les villes et dans les mots, dans le temps, les langues, les sociétés. Il est constitué de 264 articles écrits par 160 auteurs, qui étudient les mots à l'aide desquels on parle aujourd'hui des villes dans sept langues européennes - l'allemand, l'anglais, l'espagnol, le français, l'italien, le portugais et le russe - et en arabe, langue d'un monde dont les interactions avec l'Europe ont toujours été intenses. Des variantes américaines de ces lexiques sont aussi abordées. Nous racontons dans ce livre les aventures des mots cité et città, plana et square, prospect et boulevard, funduq et jardim, banlieue et suburb... Ils voyagent dans le temps en changeant de sens sans changer d'aspect, et ces changements font partie de l'histoire sociale des villes, qu'ils permettent d'observer de faon originale. Ils voyagent aussi dans l'espace, parfois d'une langue à l'autre, ils font des allers et des retours. Les recherches érudites qui permettent de reconstituer ces histoires sont pleines de découvertes surprenantes, parfois désopilantes : ceux qui utilisent les mots, et ainsi les recréent sans cesse, se jouent des héritages, des concepts, des étymologies. N'attendez pas ici une étude des jargons de spécialistes. Ce qui nous intéresse, c'est la façon dont sont effectivement utilisés les mots de tous les jours. Ceux qui permettent aux gens - de Rio ou du Caire, de Londres ou de Naples, de Paris ou de Marseille - de parler dans leur ville et de leur ville - pour la dire, mais aussi pour la changer.

09/2010

ActuaLitté

Récits de voyage

Portage

" Pendant le voyage en bateau de la mer Blanche au lac Ladoga, j'ai pris des notes, j'ai écrit mes pensées et mes rêves, le parcours, les rencontres avec les gens, la nourriture, les odeurs et les noms des plantes, les couleurs des nuages et les directions du vent ainsi que des bribes d'histoire lues pendant l'hiver. En un mot, j'ai jeté sur le papier le moment qui passait" Le monastère de Kiji et son église de bois aux vingt-deux coupoles argentées ; les innombrables lacs du Nord sous le soleil laiteux des nuits blanches ; un village revenu à la vie après avoir été l'une des " zones " du Goulag ; une liqueur de canneberge et un gâteau de poisson partagés dans une fête villageoise... Voici quelques-unes des images évoquées au fil des notes de voyage de Mariusz Wilk dans le Nord russe. L'écrivain-voyageur sillonne les îles Solovki, ce " microcosme de l'ex-Empire soviétique ", et trace son chemin à travers la Carélie. Il remonte en voilier le canal de la mer Blanche (Belomorkanal), construit sur l'ordre de Staline pour relier la mer Blanche à la mer Baltique, au prix de la vie de dizaines de milliers de forçats. Iconoclaste, provocateur, exilé volontaire en Russie et avide de décrire ce qu'il voit dans sa langue âpre et rude, Mariusz Wilk envisage le voyage comme un sentier qu'il faut inventer, au gré des rencontres et des détours inspirés par la beauté de la nature sauvage. Nul ne sait comme lui nous insuffler sa passion des grands espaces.

05/2010

ActuaLitté

Littérature française

Scènes de ma vie privée. roman

Le roman de la femme quittée est un topos de la littérature française, plus rares sont les romans de l'homme quitté dans sa vieillesse par une femme jeune. "Le bonheur ancien m'étouffe. Il me chasse du présent, m'interdit l'avenir" : Lucien, un romancier français de mère turque, âgé de 68 ans, est dans un état de douleur hébétée depuis qu'il a été abandonné par sa femme Zoé, éditrice romancière d'origine italienne de 33 ans. La tristesse brouille la chronologie du passé. En chapitres brefs, Lucien reconstitue la ronde de sa petite "bande de Saint-Germain des Prés" , composée de trois amis sexagénaires en couple avec de jeunes trentenaires qui se trouvent être toutes écrivaines : l'ami de jeunesse Bob, chanteur célèbre, partage la vie de la jeune russe Natacha ; les deux éditeurs de Lucien, Eric et Guillaume, vivent respectivement avec Gwendoline, slovaque d'origine congolaise et Maria, grecque. La solitude, l'abandon, la mort qui rôde, l'écriture pour survivre, les jeux de l'amour et du hasard, les combinaisons et combinatoires possibles entre écrivain(e)s et éditeurs/trices, la folie des prix littéraires, le caractère incestueux du petit monde des lettres parisien : autant de thèmes abordés ici sur un registre tour à tour désespéré et comique par un Besson à la dévastation tonique, particulièrement en verve dans l'autodérision et le lâcher-prise, et qui garde intact son sens de la formule ("l'italienne a été mon ambulance avant d'être mon corbillard" ... "la vieillesse est une adolescence sans avenir" ... "la passion : comédie pas intelligente qui tourne mal" ...)

10/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

L'Impératrice et l'Abbé. Un duel littéraire inédit entre Catherine II et l'Abbée Chappe d'Auteroche

La Russie est-elle un pays d'Europe ? Ou un pays barbare que l'Europe doit écarter ? Le roi Louis XV penche pour la première formule et, pour le démontrer, envoie en Russie en 1761 un savant, membre de l'Académie des sciences, l'abbé Chappe d'Auteroche. Le récit de l'abbé, au terme d'un voyage qui le conduit jusqu'en Sibérie, est publié en 1767. C'est la première relation de ce type sur la Russie, plus poussée, mieux fondée que le livre que publiera Custine en 1839. Récit ravageur, violemment hostile à tout ce qui est russe, et qui connaît un grand succès, mais sera depuis lors ignoré. Catherine II, montée sur le trône en 1762, est passionnément attachée à la culture française, à l'esprit français, aux philosophes et savants français, ses amis. C'est la pensée française qu'elle prétend importer en Russie. Pourtant, le livre de l'abbé, surtout par le succès qu'il rencontre, provoque sa fureur. Et la conduit à une démarche inédite pour un chef d'Etat qui ne se contente pas de régner, mais gouverne activement un immense empire : elle répond elle-même. Sa réponse, l'Antidote, publiée en 1770, ouvrage de près de 500 pages où elle attaque et contredit l'abbé ligne à ligne, est une œuvre étonnante. Polémique, mais aussi exposé de sa propre conception de la Russie et critique de l'esprit français, arrogant, méprisant, convaincu de sa supériorité. La confrontation des deux ouvrages, que l'ample préface complète et éclaire, contribue à la connaissance contemporaine de la Russie et de son histoire au moment où celle-ci s'impose à l'Europe.

11/2003

ActuaLitté

Récits de montagne

Alpinistes de Mao

Ils s'appelaient Xu Djin et Liu Lianman, n'avaient jamais vu de montagnes auparavant et encore moins pratiqué l'alpinisme de quelque façon que ce soit. En 1960, le Parti communiste chinois les élève au grade de " désignés volontaires " et leur commande ainsi qu'aux camarades qui les accompagnent de conquérir le Qomolangma, tel que les gens du cru désignent l'Everest depuis toujours. Mission supplémentaire, ils sont tenus de déposer sur le toit du monde (8 849 mètres) un buste de Mao Zedong en un geste symbolique supposé souligner la conquête définitive du Tibet. Le climat de propagande est tel que l'opinion du pays tout entier néglige que la plus haute montagne de la planète a été vaincue une première fois sept ans plus tôt depuis le versant népalais par Edmund Hillary et Tensing Norgay. Au terme d'une enquête approfondie, Cédric Gras qui a fréquenté ces confins à plusieurs reprises, restitue, sur fond de famine paysanne et de répression à grande échelle, cette ascension nimbée de mystère et de mensonges. Ces spécialistes improvisés côtoient la mort qui sans cesse menace, et les corps bien réels de Sandy Irvine et George Mallory, disparus en 1924. Malgré leur dévouement et leur obstination, Xu Djin et Liu Lianman n'en finiront pas moins dans un camp de rééducation de la Révolution culturelle avant d'emporter dans leurs tombes les secrets himalayens du régime chinois. Avec le savoir-faire qu'on lui connaît, grâce à toute une série de documents inédits, en mandarin en en russe, Cédric Gras a reconstitué le destin hors-norme de ces prolétaires que rien ne prédestinait au vertige des cimes.

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Les hommes de Poutine. Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest

"Un exposé exceptionnel sur Poutine et ses copains criminels... [Un] livre à lire absolument". The Sunday Times "Les livres sur la Russie moderne abondent... Belton les a tous dépassés. Son livre tant attendu est le meilleur et le plus important". The Times Le récit effrayant et révélateur de la renaissance du KGB, de la montée au pouvoir de Poutine et de la façon dont l'argent noir russe subvertit le monde. Catherine Belton, ancienne correspondante à Moscou et journaliste d'investigation, révèle l'histoire inédite de la manière dont Vladimir Poutine et son entourage d'anciens du KGB ont pris le pouvoir en Russie. A travers des entretiens exclusifs avec des acteurs clés repentis, Belton raconte comment cette ligue d'oligarques a mené sa saisie incessante d'entreprises privées ; pris le contrôle de l'économie ; siphonné des milliards ; brouillé les frontières entre le crime organisé, le système judiciaire et le pouvoir politique ; enfermé les opposants puis utilisé leurs richesses et leurs réseaux pour étendre son influence en Occident. Dans une histoire qui va de Moscou à Londres, en passant par la Suisse et l'Amérique de Trump, Les hommes de Poutine est le récit captivant et terrifiant de la perte de l'espoir né après la fin de l'empire soviétique d'une nouvelle Russie, avec des conséquences dramatiques pour ses habitants et, aujourd'hui, pour le monde. "Un récit intrépide et fascinant... Se lit parfois comme un roman de John le Carré... Anatomie révolutionnaire et méticuleusement étudiée du régime de Poutine, le livre de Belton met en lumière les menaces pernicieuses que l'argent et l'influence russes font désormais peser sur l'Occident". The Guardian

07/2022

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt

Un recueil de récits et nouvelles pour partie inédits où Leïla Sebbar nomadise avec Isabelle, son héroïne, sa muse, Isabelle Eberhardt. La jeune Russe devenue Isabelle l'Algérien connaît l'arabe, se convertit à l'Islam, se marie avec le spahi Slimène, chevauche dans le désert, fréquente les lieux des hommes - la mosquée, le café maure, parfois le bordel - et disparaît à vingt-sept ans dans la crue d'un oued... Isabelle relie les deux rives de la Méditerranée, les deux versants de l'identité croisée de Leïla Sebbar qui ne parle pas la langue de [son] père ? ; elle la révèle à elle-même au fil de ses livres, elle lui redonne son Algérie perdue. Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, c'est toute une histoire, comme un roman sans fin que décrypte une troisième lettrée, Manon Paillot. Leïla Sebbar, née outre-mer d'un père algérien et d'une mère française, vit en France depuis l'âge de vingt ans. Elle y est arrivée en 1961 pour suivre ses études de lettres à Aix-en-Provence puis à Paris, où elle a été professeure de français, productrice à France Culture et critique littéraire. Parallèlement, elle a construit une oeuvre de romancière, de nouvelliste, d'essayiste et d'éditrice. Derniers livres parus, aux éditions Bleu autour ? : Dans la chambre (nouvelles, 2019), L'Algérie en héritage (collectif codirigé avec Martine Mathieu-Job, 2020) et Lettre à mon père (2021), dernier volet de sa trilogie autobiographique ? ; les deux premiers, Je ne parle pas la langue de mon père et L'arabe comme un chant secret, sont réunis dans un recueil préfacé par Marie-Hélène Lafon.

09/2021

ActuaLitté

Art du XXe siècle

Vladimir Baranoff-Rossiné

Vladimir Baranoff-Rossiné, artiste ukraino-russe, est une figure éminemment représentative de ce qu'aura été l'artiste au XXème siècle. Né en 1889 en Ukraine à Kherson dans une famille juive, il développe un oeuvre à la fois de musicien, peintre et sculpteur d'avant-garde (cubo-futuriste, cubiste, orphiste, abstrait, biomorphiste et synesthésiste). Il meurt en janvier 1944 à Auschwitz. C'est sans aucun doute Picasso qui résume à lui seul de manière exemplaire la complexion, tout à fait nouvelle par rapport à l'histoire européenne passée de l'art, du créateur à partir de 1910 : ayant rejeté quatre siècles d'académisme renaissant, ayant fait table rase des codes conventionnels de la représentation, l'artiste du XXème siècle se trouva condamné à la quête inlassable de procédés et de modes d'appréhension de la nature ou du monde qui soient toujours nouveaux. Il se fait Protée, comme l'a souligné André Malraux à propos de Picasso précisément. Lorsque l'on considère l'ensemble de l'oeuvre de Baranoff-Rossiné, on est frappé par son caractère protéiforme. Les périodes les plus variées se succèdent, quelquefois se chevauchent, chaque fois si différentes dans leur style qu'il est impossible de parler de "transition" ou d' "évolution" . Alchimiste de la peinture, expérimentateur infatigable, Vladimir Baranoff-Rossiné n'a cessé de créer, d'inventer, de trouver des formules originales. Créateur de son temps, il ne s'est jamais borné à une formule, il a tenu constamment son génie inventif en éveil, et s'il a laissé plus de cinq cents huiles, dessins, aquarelles, gouaches, mais son activité ne s'est pas arrêtée là.

09/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

La lanterne magique de Molotov. Voyage à travers l'histoire de la Russie

Du temps où elle vivait à Moscou, Rachel Polonsky a habité dans une résidence qui, sous les tsars puis les Soviets, était réservée aux plus éminents serviteurs de l'Etat. Bien avant elle, Viatcheslav Molotov, bras droit de Staline, avait vécu entre ces murs. S'aventurant dans l'ancien appartement de l'apparatchik, Rachel Polonsky y découvre sa bibliothèque. Celle-ci révèle un bibliophile fervent. Molotov avait lu tous les classiques et possédait de nombreuses éditions originales, pour certaines dédicacées par des écrivains qu'il a plus tard envoyés au goulag. Chaque livre trouvé par Rachel Polonsky sur les étagères devient une invitation à un voyage à travers la Russie et son histoire. Elle part ainsi à la recherche des endroits associés aux écrivains présents dans la bibliothèque mais aussi aux membres de l'élite qui ont vécu dans l'immeuble de Molotov. Commencé comme une pérégrination sur les traces de Pouchkine dans les rues autour du Kremlin, entre les églises, et les vestiges laissés par les familles aristocratiques, son voyage l'amène ensuite dans les villages de datchas, sur les rives du Don et en Sibérie, depuis le cercle arctique jusqu'à l'Extrême-Orient. De Taganrog à Arkhangelsk, entre Chalamov et Dostoïevski, Rachel Polonsky rencontre dans ces pages le passé d'un pays ravagé par les guerres, les famines, les génocides et le totalitarisme, mais finalement sauvé par ses écrivains. Invitation au voyage immobile, ode à l'âme russe, célébration de la littérature, La lanterne magique de Molotov recèle la poésie de ces livres dont on ne sort jamais tout à fait.

09/2012

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Histoires secrètes du couple franco-allemand

Où va le couple franco-allemand ? Et qui comprend encore cette relation, tant souhaitée par de Gaulle et Adenauer, née de l'idée que la paix en Europe passait par une réconciliation obligatoire et une entente quotidienne. Cela n'est plus aussi vrai. Merkel s'en va et laisse ce couple au point mort, un pays dépendant de ses exportations automobiles, accro au gaz Russe et qui s'accroche au parapluie militaire américain. Histoires secrètes et brèves histoires... De l'origine de l'Euro fort hérité du banquier d'Hitler, à la timidité diplomatique de l'Allemagne dans la crise ukrainienne, François Bayle nous rappelle les moments forts de l'histoire de ce couple pour mieux comprendre le présent. L'auteur casse le mythe de l'Allemagne forte et tente de décrypter le complexe français vis-à-vis de son infernal voisin. Pourquoi ce silence de la France sur le Dieselgate ? Qui est cette CDU qui truste les institutions européennes, laisse monter les courants populistes et qui a tenté de court-circuiter Merkel pour exclure la Grèce de l'Europe tout en rêvant de bloquer le plan de relance européen Covid-19 ? Grâce à des interviews exclusives de parlementaires, diplomates et militaires européens, il nous livre de nombreuses anecdotes inédites et nous plonge dans les coulisses du G20. Alors que Macron s'apprête à prendre la présidence de l'Europe, réussira-t-il à tenir ce couple avec l'improbable successeur de Merkel ? François Bayle, journaliste, écrivain, communicant, est depuis dix ans installé à Bruxelles où il assiste des entreprises et personnalités françaises dans leur démarche européenne.

09/2021

ActuaLitté

Critique

Vladimir Nabokov

Le succès de Lolita (1955) a parfois occulté l'immense oeuvre littéraire, polymorphe et multilingue de Vladimir Nabokov. Au-delà des dix-sept romans qu'il a composés entre 1926 et 1974, il s'est également essayé à tous les genres littéraires : la poésie, le théâtre, l'essai, la critique littéraire. En exposant l'itinéraire exceptionnel de cet écrivain né à Saint-Pétersbourg en 1899, forcé deux fois à l'exil, naturalisé américain en 1945, puis regagnant l'Europe en 1959, où il publia les grands romans que sont Feu pâle (1962) et Ada (1969), ce Cahier de L'Herne propose de dresser un portrait plus juste et complet de cette oeuvre multiple. La publication de nombreux inédits de Nabokov rend ainsi compte de cette diversité : un extrait de la pièce de théâtre en vers La Tragédie de Mr. Morn ; un poème consacré à Superman ; des essais rédigés en russe et en anglais entre 1921 et 1945 sur différents sujets littéraires, artistiques et politiques ; des notes sur ses rêves nocturnes qui montrent son intérêt soutenu pour la dynamique du subconscient au-delà de sa critique acerbe de Freud ; des notes préparatoires pour ses oeuvres qui nous permettent d'explorer son laboratoire littéraire... On y retrouve aussi une correspondance de grande valeur, dont une lettre intime à sa gouvernante suisse ou encore un échange avec le premier traducteur français de Lolita. Les différents axes du Cahier permettent d'explorer la grande richesse de la carrière et de l'oeuvre de Nabokov, ainsi que sa résonance contemporaine : ses trajectoires translinguistiques et transculturelles, ses affinités personnelles et culturelles, l'analyse de sa création romanesque ou encore la postérité de son oeuvre.

10/2023

ActuaLitté

Orthodoxie

Ascètes au milieu du monde

Ce livre peut être considéré comme l'équivalent grec du livre à succès du Père Tikhon Chevkounov, Saints de tous les jours, dont le titre russe pourrait être traduit aussi par "Saints qui ne sont pas au calendrier" ou "Saints qui ne sont pas officiellement saints". Il s'agit en effet, rédigées ou rassemblées par le Hiéromoine Euthyme (l'un des spirituels du Mont Athos les plus connus actuellement) de quarante-trois Vies de chrétiens qui, en vivant au sein du monde, ont mené une existence sainte, au même titre que les saints moines auxquels jusqu'à présent cette collection "Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle" a surtout rendu hommage. Ils sont de toutes conditions : hommes ou femmes, jeunes ou vieux, célibataires ou mariés, clercs ou - en très grande majorité - laïcs, exerçant des professions diverses. Ils ont vécu dans le monde grec - y compris celui de la Cappadoce chrétienne - depuis le début du XXe siècle jusqu'à ces dernières années. La plupart d'entre eux sont donc nos contemporains. Leur vie, qui fait place à une ascèse étonnamment rigoureuse, est remplie de prière et de vie liturgique, et rayonne aussi dans leur milieu social par l'amour qu'elle diffuse, non seulement en de bonnes paroles ou de bons sentiments, mais aussi en une aide concrète, généreuse jusqu'au sacrifice complet de soi, apportée au prochain dans ses diverses difficultés. Ces personnalités sont très différentes, mais sont unies par "un même esprit et un même coeur". Elles témoignent que non seulement une vie spirituelle approfondie peut être menée de manière constante au milieu du monde, mais que l'idéal de la sainteté peut y être atteint.

06/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Alexandre Soljénitsyne

Voici la biographie la plus complète à ce jour du grand écrivain russe. Né en 1918, orphelin de père, élevé dans la pauvreté, Alexandre Soljénitsyne fit de brillantes études de mathématiques, physique, histoire, littérature et philosophie. Décoré de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline, et condamné à huit ans de camp de travail. Après quatre autres années de relégation, il est réhabilité en 1957. En 1962, Khrouchtchev autorise la publication d'"Une journée d'Ivan Denissovitch", mais à partir de 1965, toutes ses oeuvres sont interdites en Union soviétique. Passées clandestinement à l'Ouest, elles sont aussitôt traduites dans plusieurs langues étrangères : "le Premier Cercle", "le Pavillon des cancéreux", de nombreuses nouvelles, enfin l'"Archipel du Goulag", qui lui vaut d'être arrêté en 1974, puis déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljénitsyne a vécu vingt ans aux Etats-Unis où il a poursuivi la rédaction de sa gigantesque fresque historique commencée en 1936 : "la Roue rouge". Il a regagné en mai 1994 sa patrie, où il est mort (à Moscou) en 2008. Lioudmila Saraskina a eu accès aux archives personnelles de Soljénitsyne, qui lui a également accordé de nombreux entretiens. Il en résulte une biographie passionnante, qui ne manque ni d'action ni de rebondissements haletants et se lit comme le grand roman du combat littéraire et moral contre l'ordre totalitaire. Chaque épisode fourmille de détails qui introduisent le lecteur dans l'univers de celui qui restera comme le géant des lettres russes de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010