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Sara Rosenberg

Extraits

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XIXe siècle

Les misères des enfants trouvés. Tome 1

La saga de la rentrée, un feuilleton en quatre épisodes haletants ! TOME 1 Sologne - 1845. Le petit peuple trime du matin jusqu'au soir, tentant de faire naître quelque chose des terres marécageuses ingrates, l'estomac et les mains chaque jour plus vides. Les riches, blasés et impitoyables, galopent à travers champs, sur les fidèles destriers lors de prolifiques parties de chasse, et rivalisent de bêtise et d'orgueil lors d'exubérantes réceptions. Sans jamais oublier d'encaisser les loyers et fermages de leurs chers paysans. Mais dans ce "meilleur des mondes" campagnard, quelques grincements souterrains agitent soudainement la tranquillité des nantis. "Bête-Puante" , le braconnier qui distribue sa chasse aux miséreux, est partout et semble tout savoir... "Bamboche" , le forçat, s'est échappé et rode dans la forêt. Et que fait Martin, l'énigmatique valet qui semble si bien connaître le roi ? Beaucadet, le gendarme, ne pense qu'à mettre la main sur tous ces criminels... Sur les traces de son enquête, à mesure qu'il tente de démêler les fils de ces mystères, nous remontons peu à peu le temps, alors que ces anciens enfants orphelins brulaient les planches du cirque de l'homme-poisson, Léonidas Requin... A la croisée du vaudeville, de la tragicomédie à la française et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée !

09/2023

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Critique littéraire

L'Année Stendhalienne N° 13/2014 : Racine et Shakespeare

Marie Parmentier, Introduction - Michel Guerin, De quoi Shakespeare est-il le nom ? - Gaëlle Loisel, Stendhal au carrefour des débats romantiques européens : généalogies de Racine et Shakespeare - Laure Leveque, Racine et Shakespeare ou le Contre Racine de Stendhal - Béatrice Didier, Viva la liberta ! Mozart et la querelle du romantisme - François Vanoosthuyse, Situation de Racine et Shakespeare - Olivier Bara, Racine et Shakespeare, manifeste pour la jeunesse - Sylvain Ledda, Racine et Shakespeare : des spectacles dans un fauteuil - Xavier Bourdenet, Divergence générique et complémentarités génétiques : De l'Amour et Racine et Shakespeare (1821-1823) - Nicolas Diassinous, Enjeux de l'alexandrin dans la conception stendhalienne de l'illusion théâtrale - Etienne Beaulieu, Régimes d'historicité romantiques dans Racine et Shakespeare - Henri Scepi, Stendhal et le rire comme expérience - Maurizio Melai, De la politique au théâtre: un coup de pistolet nécessaire ? - Yves Ansel, Racine et Shakespeare, pamphlets tout à fait démodés ? VARIA : Michel Arrous, Stendhal néoclassique ou les « pouvoirs de la sculpture » - Sascha Lüthy : Méprise en miroir : Armance - Nicolas Allard, Anges et démons dans Le Coffre et le revenant - Claire Deslauriers, A propos des etc, etc de Stendhal - Jean-Jacques Labia, Le vert et le rose : Stendhal lecteur d'Auguste Lafontaine - René Bourgeois, Un grand commis de l'État : Edouard Mounier / NOTES ET DOCUMENTS : Jacques Houbert, Le Certificat du Général Michaud : un document controversé. Trois lettres inédites de Stendhal. Troisième supplément à la Correspondance générale de Stendhal.Contribution à l'histoire du stendhalisme 3. - Andrea Schellino, Fabrice del Dongo et le nebieu d'Asti CHRONIQUE : Philippe Berthier / CARNET CRITIQUE : Laure Leveque, Philippe Berthier, Yves Ansel, Hélène de Jacquelot, Jean-Jacques Labia, Béatrice Didier, François Pichot

11/2014

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Littérature étrangère

Les aventures de Huckleberry Finn. (Le camarade de Tom Sawyer)

Vous avez pas encore lu un livre intitulé Les Aventures de Tom Sawyer, vous savez pas qui je suis mais c'est pas un souci. C'est un dénommé Mark Twain qui l'a écrit et en gros, il a dit la vérité. Y a bien sûr des petites choses qu'il a exagérées, mais pour l'essentiel, il a pas raconté de craques. Mais c'est pas bien important. Mis à part tante Polly, ou alors la veuve, ou peut-être même Mary, j'ai encore jamais rencontré de gens qui, à un moment ou à un autre, mentent pas. Et tout ce qu'y a à savoir sur tante Polly - je veux dire la tante de Tom - la veuve Douglas et aussi Mary, c'est dans ce livre-là qu'on le trouve - un livre qui, pour l'essentiel, ment pas. Même s'il pousse un peu le bouchon, comme j'ai déjà dit. Les Aventures de Huckleberry Finn, publié en 1884, décrit les tribulations de deux amis descendant le Mississippi. Huck fuit autant son père, homme violent, que tous ceux qui veulent le sauver de sa condition de vagabond. Jim est un esclave fugitif. Ce texte majeur de la littérature américaine, qui mêle le réalisme au burlesque et met en scène des personnages hauts en couleur, fit scandale par ses propos abolitionnistes. Aujourd'hui, le récit de cette fuite sur le fleuve demeure l'une des plus belles allégories de la liberté. Ce texte est présenté dans une nouvelle traduction intégrale réalisée par Freddy Michalski et est illustrées de gravures de Sarah d'Haeyer.

09/2009

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Cinéma

Tropique du Splendid . Essai sur la France des Bronzés

Depuis ''Hara-kiri'', nous savons que l'humour est une machine de guerre. Celle du Splendid aura fait son nid dans tous les salons à grands coups de VHS usées jusqu'à la corde, de rediffusions télés annuelles et de bons mots répétés tels des mantras, des mots de passe, dans les bouches de toute une génération de France et de Navarre. De cette machine-là, il était grand temps d'en démonter les rouages, d'en déplier la carte, d'en exposer le plan et d'en dénoncer toutes les petites trahisons qui font secrètement depuis maintenant quarante ans nos grands malheurs. C'est ce que fait pour la première fois ce petit livre. Structurant son enquête par l'exploration successive de quatre grandes stations psycho-géographiques - le chantier, le caveau, l'arène et le congrès -, il raconte l'ascension de cette petite troupe issue de la bourgeoisie de Neuilly-sur-Seine qui se sera dès l'origine pensée comme une entreprise. Avant-garde d'une véritable révolution conservatrice de l'humour issue du coeur même des terribles années 80 et dont nous subissons encore les effets comme les avatars, le Splendid n'aura eu de cesse de prospérer en faisant des classes moyennes ses complices et des pauvres comme de tous les exclus la cible de leurs moqueries. Avec lui, jamais la zone grise de l'humour, ce tropique introuvable qui rend le rire méchant tout en prétendant l'absoudre par avance de toute critique, n'aura poussé si loin ses limites. C'est ce que tente de démolir pour la première fois ce petit livre.

01/2019

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Histoire de l'art

Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art

"Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des oeuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées - agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique -, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "

07/2021

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Littérature étrangère

The big sky Tome 3 : Dans un si beau pays

Après La Captive aux yeux clairs et La Route de l'Ouest (Actes Sud, 2014), voici le troisième tome de la saga The Big Sky d'Alfred Bertram Guthrie. Quelque temps après avoir quitté brutalement le convoi qu'il avait guidé sur la route de l'Oregon, Dick Summers retrouve la liberté solitaire des grands espaces du Missouri et quelques-uns de ses compagnons du passé. Avec Teal Eye, le fils de celle-ci, Nocansee et Higgins, il tente de créer une petite communauté paisible et frugale au sein d'une nature sauvage et dangereuse. Que restera-t-il de ce pays de castors et de bisons alors que l'avancée de l'homme blanc avide d'or et de sang se fait chaque jour plus pressante ? "C'est certainement le livre le plus âpre de l'auteur de La Captive aux yeux clairs. Il l'écrit à quatre-vingts ans, le fait sortir un an plus tard, ce qui explique la conviction rageuse, désolée et lyrique du ton. Dans un si beau pays est à la fois un manifeste et un testament, comme si Guthrie qui clôt ici une trilogie, le cycle de Boone Caudill et de Dick Summers, voulait à la fois lancer un cri d'alarme et profiter malgré tout de son constat violent et radical pour célébrer la beauté du paradis perdu, célébrer cette vie dans la nature, la lumière du ciel à l'aube, le scintillement d'une rivière. Nous partageons les épreuves de ces hommes, mais aussi leurs moments de bonheur, la satisfaction de trouver enfin de quoi manger. " (Extrait de la postface de Bertrand Tavernier)

11/2015

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Mondes fantastiques

Vampyria Tome 2 : La cour des miracles. Edition collector

EDITION COLLECTOR " GRAND SIECLE " : revêtue d'une toile de lin au toucher unique, cette somptueuse édition limitée comporte une nouvelle vampyrique inédite écrite par Victor Dixen. " A la Cour des Miracles, les rêves les plus merveilleux prennent vie... les cauchemars les plus effroyables aussi. " Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche a la faveur de Louis XIV l'Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l'Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète oeuvrant au démantèlement de l'empire du Roy des Ténèbres. Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d'abominations. Louis charge ses meilleures lames de capturer cette rivale insaisissable et de s'approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que le Roy des Ténèbres la capture ? A travers ce nouveau tome de la saga Vampyria, Victor Dixen s'empare de la figure du vampire et entraîne les lecteurs dans une aventure fantastique et frissonnante, menée tambour battant. Une plongée palpitante dans les ombres d'un Grand Siècle éternel. Une épopée de fantasy baroque aux confins du temps. ___________________ A propos de Vampyria : " Victor Dixen transforme le Roi-Soleil en un vampire immortel. Une réussite ! " Le Figaro " Sur un rythme fracassant, Vampyria est une lecture fascinante et envoûtante ! " France Info " Une uchronie baroque et captivante, redoutablement efficace, à dévorer. " RTL " On vibre avec Jeanne et on n'a qu'une envie, tourner les pages, encore et encore. " 20 minutes

10/2023

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XIXe siècle

Rose de Diarbékir. Une passion arménienne

Rose de Diarbékir, c'est une histoire de femmes, de courage, de résistance, une page de l'histoire du peuple arménien, doublée d'une lettre d'amour pour la France. Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois. 1893. Dans la belle cité de Diarbékir (sud-est de l'Empire ottoman) vit la famille Hagopian, selon les traditions séculaires de leur culture. Rose, la cadette, fière et déterminée, aspire à une vie choisie, sans mariage arrangé. Elle a vu partir avec envie ses trois frères pour l'Europe. Elle, a la passion de la langue française et du théâtre. Mais de plus en plus des actes de violence visent les chrétiens, et la communauté arménienne en particulier. Ils sont le fait de pillards kurdes, présents dans cette partie orientale d'un empire gouverné par un sultan qui ferme les yeux sur leurs exactions, quand ses troupes n'y participent pas elles-mêmes... Partie pour Constantinople, Rose voit son destin basculer grâce à sa rencontre avec Sarah Bernhardt, en tournée pour la pièce Ruy Blas. Si proche de son rêve de scène mais si douloureusement loin des siens, la jeune fille ne peut que se révolter des violences, pillages, assassinats qui touchent sa communauté. Aussi entre-t-elle en résistance tandis que sa famille s'exile sur la seule terre d'accueil possible alors : la France, Marseille puis Paris. Entremêlant personnages de fiction et figures historiques, ce roman rend hommage aux personnalités (l'ambassadeur Paul Cambon, Jean Jaurès, Georges Clemenceau...) qui, avant le génocide de 1915, se mobilisèrent en faveur du peuple arménien.

09/2023

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Beaux arts

Les frères Morozov. Collectionneurs et mécènes

Les étrangers n'en croyaient pas leurs yeux lorsque, à l'Ermitage ou au musée Pouchkine, ils découvraient des murs entiers couverts de chefs-d'oeuvre de Renoir, Cézanne, Van Gogh, Gauguin, Bonnard, Matisse, Picasso... Quelques visiteurs avisés ou simplement curieux se demandaient pourquoi et comment un régime prônant l'art prolétarien" avait pu amasser et conserver autant de manifestations de l'art bourgeois"... Après la mort de Staline, l'étau idéologique se desserrant, on découvrit que dans la Russie d'avant avaient existé de grands collectionneurs, comme Sergueï Chtchoukine et les frères Morozov. Ces petits-fils de serfs avaient fait fortune dans le textile avant la Révolution et étaient partis à la conquête du "nouveau monde" artistique dans le Paris de l'époque. Dépensant sans compter pour leurs collections, ils réunirent très vite un ensemble exceptionnel d'oeuvres impressionnistes, postimpressionnistes, modernes. Nationalisées, ces collections furent heureusement mises à l'abri — ne disait-on pas que bolcheviks et anarchistes se faisaient des bottes dans des toiles de Rembrandt ! Pour finir, les tableaux furent envoyés dans les deux plus grands musées du pays mais ne furent exposés qu'à partir des années 1960, sans que jamais ne soit mentionné le nom de leurs anciens propriétaires. Natalia Semenova, déjà biographe de Sergueï Chtchoukine, fait oeuvre pionnière en ressuscitant ici la saga de ces incroyables collectionneurs et mécènes qu'auront été les frères Morozov. Leur redonner leur juste place parmi les acteurs majeurs de la culture du début du siècle dernier n'est rien moins qu'une indispensable contribution à l'histoire de la peinture moderne, française et russe.

01/2021

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Littérature étrangère

La prophétie d'Abouna

Abouna ("Notre père" en arabe) est le nom par lequel les prêtres chrétiens sont désignés en Orient. Il s'agit ici du directeur de l'école dans laquelle Mohamed, le jeune Kurde syrien, est éduqué et apprend le français. Prenant l'enfant sous son aile, Abouna l'incite à persévérer et forge ainsi la prophétie qui le guidera toute sa vie. Septembre 1978. Mohamed débarque à Roissy, la tête remplie des romans de Balzac et d'un immense espoir : conquérir la capitale et ses lettres. Ainsi commence la saga tragi-comique de celui qui, désormais, se fera appeler "Momo", par discrétion et pour attirer plus aisément les filles. La prophétie d'Abouna est l'histoire de la découverte de Paris, de ses habitants et de leurs coutumes parfois étranges. Le Paris des étudiants étrangers vivant dans la capitale : vies rythmées par les études et les petits boulots, les espoirs et les craintes, les joies et les échecs, vies ignorées par les Parisiens eux-mêmes. C'est également le chemin sinueux menant des rives de la Seine aux neiges de la Laponie. C'est enfin la présence mystérieuse, tout au long du récit, de celui qui lui donne son nom : Abouna, toujours vêtu de la longue robe noire propre aux prêtres orientaux. Apparition parfois non attendue, rassurante et espérée, qui guidera "Momo" vers son destin d'écrivain. Récit sans fard des premières années parisiennes de Fawaz Hussain, récit de la découverte du lieu de tous tes espoirs mais aussi des désillusions, La prophétie d'Abouna reste empreinte de tout l'optimisme et de la naïveté de ce jeune kurde syrien, déjà francophone et pourtant encore si "rural".

11/2013

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Romans historiques

Saudade

Follement amoureux de son pays, Dom Pedro II, empereur humaniste, a une mission : transformer Rio de Janeiro en une capitale étincelante et le Brésil du XIXe siècle en l'une des nations les plus puissantes du monde. S'inspirant des idées généreuses des Lumières, il bouscule l'ordre établi, ouvre les frontières à la modernité, encourage le développement des arts et des sciences et accompagne l'essor des chemins de fer, de l'industrie, de la photographie alors que le peuple lutte pour sa survie, sa liberté et la fin de l'esclavage. Dans ce roman foisonnant se croisent les destins de personnages hauts en couleur : Zumbi, un homme autrefois injustement condamné, qui garde l'espoir que sa fille, Marina, après dix ans passés en prison, viendra le retrouver ; Rosa, une ancienne prostituée au grand coeur ; Filomena, fille d'un fazendeiro réactionnaire et raciste et d'une esclave Minas ; Raimundo, maton dans la lugubre prison du Calabouço et mélomane à ses heures ; l'énigmatique Madame de Barrai, issue à la fois du peuple et de la noblesse, del Bahia et de Paris, mariée et amante impossible de Dom Pedro II... Amours contrariées, soubresauts de l'histoire, assassinats, révoltes, espoirs, luttes fratricides, traite négrière, mais aussi musique populaire, poésie, délices gastronomiques, sensualité et coups de théâtre ponctuent cette saga brésilienne. Et lorsque se calment la fureur et les larmes, affleure la saudade, ce sentiment si particulier teinté de langueur et de nostalgie. Saudade est le huitième volet de la Suite brésilienne de Jean-Paul Delfino, une fresque commencée en 2005 avec Corcovado et qui couvre une période de près de trois siècles.

05/2014

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Poches Littérature internation

Le siècle des grandes aventures Tome 2 : Les Dandys de Manningham

Tandis que Les Ingénieurs du bout du monde partait à la découverte des innovations techniques du début du siècle, Les Dandys de Manningham pénètre dans le monde des beaux-arts, un monde lui-même également influencé par l'idée que le XXe siècle serait le grand siècle de la paix. Les Dandys de Manningham s'articule autour du destin de Sverre, le troisième fils de pêcheur norvégien qui s'est enfui en Angleterre à l'issue de ses études en génie civil, dans le premier volume de la saga. Avec son jeune amant, lord Albert Manningham, il quitte d'abord Dresde pour le Wiltshire natal d'Albert, dans le sud du pays. Après le décès prématuré de son père, Albert hérite du titre de comte de Manningham. Alors que les milieux homosexuels de Londres sont encore touchés par les poursuites à l'encontre d'Oscar Wilde, Sverre et Albert sympathisent avec les artistes bohèmes londoniens, notamment le Bloomsbury Group. Encouragé par son entourage, le talent artistique de Sverre s'épanouit. Mais personne ne semble prévoir les gros nuages menaçants qui obscurcissent déjà l'horizon. Le monde candide d'art et de beauté des deux amants ne tarde pas à basculer dans le chaos de la Grande Guerre. On retrouve dans Les Dandys de Manningham le goût exquis de Jan Guillou pour la reconstitution historique. C'est avec une grande habileté et beaucoup de finesse qu'il dresse le portrait d'une époque passionnante et décisive de notre histoire, n'hésitant pas au passage à nuancer considérablement le rôle héroïque joué par l'Angleterre pendant la Première Guerre mondiale...

10/2014

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Romans historiques

Ces messieurs de Saint-Malo Tome 2 : Le Temps des Carbec

Après les fièvres du règne de Louis XIV, où se sont enrichis et illustrés Ces Messieurs de Saint-Malo, le régent s'est installé et John Law a crée la grande Compagnie de Indes. Le temps de Carbec est venu. Mère, fils et fille vont se lancer à l'assaut des grandes affaires, de l'administration, de l'armée et des beaux mariages. On les verra à Paris et à Venise, en Guinée et à Saint-Domingue, à Pondichéry avec Dupleix, à Versailles avec le cardinal Fleury, à Nantes devenu le premier port du royaume grâce à la traite négrière et à ses manufactures. Ils n'en resteront pas moins d'éternels Malouins, face à la mer qui demeure la condition et la fierté de leur vie. Beaucoup plus qu'une saga familiale, Le Temps des Carbec, c'est le roman puissant et profond d'une époque traversée d'idées nouvelles, d'une société effervescente où la bourgeoisie, avide d'honneurs et d'argent, affronte la noblesse, s'installe au parlement et dans les bureaux du roi. Le Temps des Carbec, c'est aussi un passionnant roman d'aventures, animé par des comploteurs et des négriers, des séducteurs et des banquiers, des capitaines et des diplomates - et toute une galerie de femmes dont le charme, la force et l'audace, ont une résonance curieusement moderne. On retrouvera ici le style coloré, l'invention et le rebondissement imprévu des situations, plus encore, la permanence et l'ampleur de l'Histoire qui avaient signé, dans une mise en scène spectaculaire, la réussite de Ces Messieurs de Saint-Malo.

11/1993

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Littérature érotique et sentim

Doutes Tome 1 : La part des anges

Le monde peut bien tourner autour d'elle, Yaëlle s'en moque. Pourtant, à vingt ans, une jeune fille en fleur devrait s'étourdir dans la ronde des sentiments. Elle devrait vivre et se perdre dans ces tumultes intimes que seules les femmes connaissent. Elle devrait donner corps à ses amours rêvés. Landry est un play-boy, collectionneur d'histoires, taxidermiste des coeurs. Un esprit frappeur. Ils se rencontrent. La douce lumière du printemps angevin inonde les vignes, le renouveau de la vie écrase la morte-saison. Cette année, le vin sera bon. Tout comme lui, Yaëlle aura besoin de vieillir. De prendre de la maturité. D'associer saveurs et épices, parfums et force, de donner une nouvelle couleur à sa robe, et d'enivrer, d'étourdir Landry... Landry devra boire au calice de sa beauté, de son amour démesuré et il devra contrôler l'incendie qu'il a provoqué dans le corps et l'âme de Yaëlle. Pourtant, tout les séparent. Alors, ils se feront mal, ils s'écorcheront vifs aux barbelés de leurs tourments, se perdront coeurs et âmes dans la lie écarlate de leurs amours incandescents et nieront l'essentiel. Souhaitons qu'il leur restera à consommer la part des anges flottant quelque part entre ciel et terre... Il est des histoires qui nécessitent plusieurs tomes. Celle-ci en est une. Parfois crue, parfois poétique, parfois déroutante, Zéa Marshall offre à ses lecteurs, une fresque angevine, digne de ces histoires qui ont marqué plusieurs générations de spectateurs. Pionnière de la collection Romance Addict, femme d'expérience et de talent, notre auteure avec sa saga " Doutes ", vous emportera dans une douce ivresse des sens.

11/2020

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Littérature érotique et sentim

Attractive Disaster

Les objectifs de Sarah dans la vie ? Réussir sa vie professionnelle, être indépendante, libre et ne jamais rien devoir à personne. Et jusque là, elle s'en sortait pas trop mal. Elle est heureuse. Ou du moins, elle l'était. Elle n'avait juste pas prévu qu'en devenant amie avec sa super collègue Camille, son grand frère Mat allait chambouler ses certitudes. Un conseil : n'embrassez jamais, au grand jamais, votre patron ! Même si ce type ressemble à un dieu grec, un de ces rugbymans qui posent dans un calendrier sur lequel vous bavez à chaque fois un peu plus en tournant les pages. Surtout, retenez-vous ! C'est dangereux. Encore plus si ce type est aussi le frère de votre meilleure amie. Double raison pour ne pas craquer ! Ne fantasmez pas sur ses biceps qui vous narguent et son petit accent français à tomber. Soyez forte ! Vous pouvez le faire ! Il y a des situations qu'il vaut mieux éviter et croyez-moi sur parole, celle-ci en fait partie. Pour cause, je suis dans la panade la plus totale depuis que j'ai craqué lors d'un coucher de soleil, sur les hauteurs de Montréal. Nous avons dérapé lui et moi. Mettons ça sur le compte du changement d'environnement hein ? Il aime les femmes, les aventures sans lendemain ou qui durent une semaine grand maximum, c'est bien connu. Je ne vais certainement pas tout envoyer bouler pour une nuit de sexe magique avec lui ! Il y a des fantasmes qui sont faits pour rester ce qu'ils sont, lointains, risqués et inabordables.

01/2020

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Romans de terroir

Les trois fleurs

Voilà près d'un siècle que la famille Ogier, des paysans aisés, estimés et respectés, cultive la vigne et les arbres fruitiers. Depuis le décès du patriarche Joannès, c'est au tour de ses fils, Fleury et Eloi, de faire prospérer le domaine des Terres-Hautes. Mais, en 1918, le monde a changé. La grande hécatombe a vidé les campagnes de ses forces vives et les filles sont devenues des femmes avant l'heure. Pétries par les valeurs, les idées et l'amour que leur a transmis leur grand-père, les trois enfants de Fleury se débattent face aux vicissitudes de l'existence. Florine, l'aînée, jeune veuve de guerre, s'occupe désormais seule de l'exploitation sur le coteau. Tonia, originale et sensible, enseigne la littérature à Lyon dans un cours privé et s'amourache d'un séducteur sans vergogne. Quant à Rosie, la cadette, elle attend son premier poste d'institutrice en Ardèche. Si les deux dernières s'enracinent ailleurs, Florine se tue au travail sur les terres qu'elle a exigées en partage. Peut-être pour oublier qu'elle ne s'accorde plus le droit d'être heureuse... Amours contrariées, rivalités, conflits familiaux, formidables espoirs... Alors que les filles forgent leur destin, l'avenir des Terres-Hautes se joue avec les héritiers mâles. Sous une plume pleine d'admiration et de tendresse, Suzanne de Arriba nous offre ici une saga familiale dont elle a le secret. Elle nous fait partager les quêtes de ses héros dans ce qu'elles ont de plus noble et de plus désespéré. Une magnifique aventure humaine, chargée d'émotion et de vérité, au cœur du XXe siècle.

03/2013

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Critique littéraire

Italo Svevo ou l'Antivie

Protagoniste incontournable de la modernité, lu et traduit dans le monde entier, Ettore Schmitz, en art Italo Svevo (1861-1928), demeure un inconnu. Il est vrai que l'homme pratiquait tous les paradoxes. Cosmopolite, né à Trieste, sujet de l'Empire pendant les trois quarts de son existence, "il préféra écrire mal en italien, ce qu'il aurait pu bien écrire en allemand", selon le mot perfide de son antagoniste, le poète Umberto Saba. Commerçant avisé, industriel prospère dans l'usine de vernis de sa belle-famille, il "entra à la Trappe" et s'éloigna de la littérature pendant un quart de siècle. Juif converti au catholicisme lors de son mariage, il resta agnostique et réclama vainement des obsèques "sans prêtre ni rabbin". Epoux et père irréprochable, il rêvait de couper les femmes en morceaux et de manger leurs bottines. Foncièrement apolitique, il accueillit sans enthousiasme l'embrasement de 1914. Italien de cour et de conviction, il comprit tôt que les troubles de l'après-guerre conduiraient à l'ère des fascismes. Très méfiant à l'égard de la psychanalyse, il a écrit pourtant le premier roman psychanalytique avec La conscience de Zéno (1923). Découvert par les élites européennes, grâce à l'amitié de Joyce et de Larbaud, il eut à peine le temps de savourer cette reconnaissance tardive, et s'éteignit en laissant inachevé son dernier chef-d'ouvre, les Confessions d'un vieillard. Bref, Svevo reste largement une énigme. Un homme qui a fait de son ouvre le siège de sa vie, mais dont "l'anti-vie", qu'il voulait faire oublier, est encore plus révélatrice.

04/2013

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Policiers

San-Antonio Tome 11

« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire » (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par « Bouquins » dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 11 contient : Certaines l’aiment chauve Concerto pour porte-jarretelles • Sucette Boulevard • Remets ton slip, gondolier ! Chérie, passe-moi des microbes • Une banane dans l’oreille • Hue, Dada !

03/2013

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BD tout public

Dans la peau de Tintin

Tintin est une peau, une armure, une carapace. Hergé le conçut ainsi, d'abord pour conquérir la jeune femme qu'il aimait, ensuite pour obtenir la reconnaissance sociale dont il avait besoin. Il s'investit si bien dans cette saga qu'elle peut se lire aujourd'hui comme une autobiographie cachée de son créateur. On y retrouve ses peurs, ses blessures secrètes, ses aspirations les plus nobles comme ses désirs les moins avouables. Tout cela forme le terreau sur lequel il bâtit une oeuvre complexe, comique, riche en rebondissements et présentée sous une enveloppe enfantine, à la manière des contes de fées du XVIIIe siècle. A la suite d'Hergé, le lecteur est invité à entrer dans la peau de Tintin, pour se sentir plus fort, pour vaincre les peurs de son enfance. La peau de Tintin se fait alors corps collectif et le petit reporter acquiert le statut d'un mythe. Ce mythe nouveau permet à ceux qui y participent de se reconnaître entre eux comme des frères unys et de solidifier leur rapport au monde contemporain, un rapport souvent fondé sur l'inquiétude et le défi. Enfin, ce volume s'attache à éclaircir une situation paradoxale : qu'arrive-t-il lorsque les ayants droit se sentent eux-mêmes exclus de la peau de Tintin, qu'ils ne comprennent ni la force ni la spécificité de ce mythe, perpétué hors de leur contrôle ? Le danger est grand qu'ils cherchent à réduire le personnage d'Hergé au statut d'une marque commerciale, de façon à regagner le contrôle d'un produit dont ils se veulent les propriétaires exclusifs et jaloux.

09/2010

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Littérature étrangère

Istanbul était un conte

Istanbul était un conte. Saga familiale, livre-fleuve, déambulation intime et roman-monde, Istanbul était un conte est tout cela à la fois. Issu d'une famille juive séfarade arrivée à Istanbul au moment de la Reconquista, l'écrivain plonge dans la mémoire de sa ville natale comme s'il ouvrait une malle aux trésors. Les objets, les tableaux et les photographies sépia s'animent, et c'est la vie quotidienne de trois générations de Juifs stambouliotes au cours du XXe siècle qui prend forme. II faut accepter de se perdre dans les ruelles étroites de la ville, sur les rives du Bosphore et dans les méandres des histoires familiales : au gré des errances du narrateur, dévoilant à travers mille récits et anecdotes les secrets de chacun de ses quarante-sept personnages (qu'il inventorie dans un lexique en début d'ouvrage), le charme agit. Istanbul est un conte, comme le sont les aventures, réelles ou rêvées, de ses habitants. D'une histoire à l'autre, se dessine le portrait d'une ville-monde, mais aussi son évolution vers la modernité. La ville cosmopolite et accueillante pour les communautés étrangères change au fil des ans, tandis que retentissent jusque dans le coeur des foyers les tragédies du siècle. Puissamment nostalgique, le livre de Mario Levi tente, et ce n'est pas son moindre attrait, de sauver un monde englouti, un monde de commerçants parlant encore le yiddish et le ladino, un monde où cohabitaient toutes les traditions et toutes les religions. Istanbul était un conte est le chant d'amour de l'écrivain à sa ville, en même temps qu'une formidable invitation au voyage.

01/2011

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BD tout public

Omaha, danseuse féline Tome 1

Omaha est une charmante danseuse. Plus exactement, elle est une charmante stripteaseuse. Venue de l'Amérique profonde, elle trouve un succès certain à Mipple City, une métropole de la région des Grands Lacs, au sud de Chicago. Elle y trouve surtout l'amour en la personne de Chuck, un dessinateur publicitaire un tantinet désinvolte. Succès des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, Omaha - The Cat Dancer est le reflet d'une certaine vie fleurant bon les lendemains de révolution sexuelle. Une époque où l'amour libre séduisait encore une importante frange de la jeunesse... et faisait fantasmer l'autre. A la manière des séries télévisées telles que Friands ou Sex and the City, Omaha nous entraîne dans une saga humaine de 1000 pages dans laquelle la charmante chatonne et son gentil minou se confrontent tour à tour au moralisme, au succès, au pouvoir, à la peur... mais cherchent malgré les contraintes à vivre leur amour, un amour pur, libre, dénué de honte. Omaha est la grande oeuvre de Reed Waller et une bonne part de sa vie d'artiste. Son dessin zoomorphique colle parfaitement au personnage comme celui de Walt Disney collait à Mickey. Kate Worley, qui fut la compagne de Reed, apporta au personnage une consistance humaine grâce à un scénario travaillé qui se développe sur près de vingt ans et qui aurait pu durer bien plus si le destin en avait décidé autrement. Il est touchant de constater comme les aventures de Omaha et Chuck semblent reprendre celles de leurs auteurs Kate et Reed. C'est sans doute ce qui rend cette série si plaisante, si humaine.

09/2009

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Histoire de France

Yvonne de Gaulle

Les Français aimaient bien celle qu'ils avaient nommée "Tante Yvonne". Restée presque inconnue jusqu'en 1958, elle fut pendant dix ans, aux côtés du général de Gaulle, la première " Première dame " de la Vème République. Dans la mémoire collective, elle est restée cette femme qui n'appréciait guère les feux de la rampe, mais qui ne manquait jamais à ses devoirs officiels. Vêtue de petits tailleurs sombres et de chapeaux étranges, ne ratant pas une messe, elle n'était jamais plus heureuse qu'à Colombey, où elle se réappropriait le grand homme. Ce portrait stéréotypé d'Yvonne de Gaulle mérite d'être revisité. Quelle vie passionnante que celle de cette jeune bourgeoise de Calais, issue d'une famille élégante et avant-gardiste! Dotée d'une force de caractère presque aussi surprenante que celle de son mari, elle s'adapte aux coups du sort sans faillir: mère d'une enfant handicapée qu'elle élève jour après jour, projetée dans les tourbillons de la Seconde Guerre mondiale, puis présidente d'une Fondation qu'elle crée de toutes pièces, Yvonne de Gaulle est sur tous les fronts. D'un calme olympien lors des attentats qui visent son mari, sûre d'elle lorsqu'elle convainc le Général de lâcher du lest sur la contraception, cette femme finit par étonner. Le livre fourmille de révélations et de découvertes issues d'archives négligées, correspondances privées, centaines de lettres de la Fondation Anne de Gaulle... Documentée, précise, sensible et nuancée, cette imposante biographie donne enfin à Yvonne de Gaulle la place qui lui revient dans la saga gaullienne : l'une des toutes premières.

05/2010

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Littérature française (poches)

Michel Mohrt Coffret 3 Volumes : La Campagne d'Italie. Deux Indiennes à Paris. Les Nomades

La campagne d'Italie Frédérique Bon se serra contre son cavalier. Ils dansaient le Tango chinois. - Je me doute de ce que l'on vous a raconté, dit Frédérique Bon. Eh bien ! l'on vous a menti. - Qu'est-ce que l'on m'a raconté ? - Quoi que ce soit, l'on vous a menti. Venez boire, nous avons besoin de boire un peu. Quand elle eut conduit Talbot au buffet, Frédérique Bon s'excusa - Je vais voir si ma petite fille dort. J'ai une petite fille de neuf ans : Etiennette, c'est son nom. Elle sera très belle. Elle l'est déjà et elle le sait. Vous la connaîtrez. Deux Indiennes à Paris Deux jeunes Américaines, Sarah et Jessica, viennent à Paris pour y apprendre le bonheur. Un Français va de l'une à l'autre. Avec l'une d'elles, il vit un amour ardent. Mais en fin de compte, qu'aura-t-il su de ces deux femmes qu'il croit avoir bien connues ? Que sait-on des êtres que l'on a le plus aimés ? Les Nomades Après la Seconde Guerre mondiale, l'écrivain français Pierre Talbot choisit l'exil en Amérique pour rompre avec une existence et un pays qu'il juge décevants. Personnage des années incertaines d'après-guerre, Pierre rencontre Franci, jeune Hongroise, devenue américaine après avoir fui les nazis, puis les Russes. Tandis qu'elle reconstruit sa vie dans ce nouveau pays, Pierre est déchiré entre l'attrait qu'il éprouve pour New York et l'Amérique et son désir de fuir sans cesse, de rester un nomade.

04/2004

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Histoire de France

Les combattants du 18 juin. Tome 4, Le cessez-le-feu

L'abondance et la qualité de la documentation _ officielle et privée _ retrouvée par Roger Bruge ont permis à l'auteur des Combattants du 18 juin d'ajouter un nouveau volume à son extraordinaire "saga" du soldat de 39-40 dont le succès est toujours aussi vif depuis la parution, en 1973, de Faites sauter la ligne Maginot ! Dans ce nouveau livre, Le cessez-le-feu, quatrième tome des Combattants du 18 juin, l'auteur entre dans la phase terminale du drame vécu par les combattants qui, selon le mot de l'un d'entre eux, vont être "rendus" par certains de leurs généraux et envoyés en captivité, sans jamais avoir été informés des pourparlers au cours desquels les Allemands décidèrent de leur sort. Les derniers combats livrés par les légionnaires du 11e Etranger, les tirailleurs du 9e Marocains et surtout par les coloniaux des 6e et 3e DIC sont aussi âpres et sanglants qu'au mois de mai et Roger Bruge les fait revivre d'une plume sobre, sans effets littéraires, s'appuyant toujours sur des documents et des témoignages irréfutables. Il décrit ensuite pour la première fois les conditions dans lesquelles les 68. 000 hommes du groupement Dubuisson, encerclés au sud de Toul, ont fait l'objet d'une capitulation sans conditions. Dans le même style à la fois vivant et sans concessions, il raconte la réddition de la 1ere DIC et celle des débris du 21e corps et du corps colonial encerclés sur la colline de Sion chère à Maurice Barrès. Un travail considérable dont tous les spécialistes s'accordent à reconnaître la qualité et le caractère unique.

10/1998

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Musique, danse

Un homme et ses chansons. L'intégrale

Pour la première fois, Charles Aznavour publie en intégralité le texte de ses chansons (celles dont il a écrit les paroles et une partie de celles dont il a composé la musique), chansons dont on retrouvera ici les plus célèbres comme les plus méconnues.La Mamma, Sa jeunesse, Comme ils disent, Les Comédiens, La Bohème, For me formidable, Le Feutre taupé, J’aime Paris au mois de mai, Que c’est triste Venise, Trousse-chemise, La plus belle pour aller danser, Retiens la nuit, Après l’amour, Mes emmerdes, La Marche des anges, Je hais les dimanches, Mé qué mé qué, Tu t’laisses aller, J’m’voyais déjà, Et bâiller et dormir, etc.Bon nombre d’entre elles ont fait le tour du monde : ainsi Comme ils disent, devenue What makes a man ; de même que La Mamma chantée par Ray Charles. Hier encore reste un standard sous le titre de Yesterday when I was young ; Que c’est triste Venise est désormais un succès international, en devenant Com’e triste Venezia et Venecia sin ti ; Les Plaisirs démodés dont la version anglaise est The old fashioned way a été enregistrée par Fred Astaire.En 1993, Charles Aznavour a réalisé un disque en duo avec Frank Sinatra, avec sa chanson You make me feel so young. Charles Aznavour a également écrit de nombreuses chansons et musiques de films, et tourné en tant que comédien dans Un taxi pour Tobrouk, Tirez sur le pianiste, Le Passage du Rhin, Le Rat d’Amérique, Le Tambour… ainsi que dans de nombreux téléfilms.Edition établie par Pierre Saka.

01/2004

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Littérature française

Le carnaval des vents d'Islande

Port de Gravelines, 1898. Après six mois forcés à terre, à la suite du décès de sa mère, le jeune Pierre Blondeel embarque une nouvelle fois sur la Louise-et-Gabrielle. Au loin, l’Islande et ses eaux poissonneuses. Pour le jeune homme, la pêche à la morue est aussi mythique que vitale : elle fait vivre l’économie locale de Dunkerque et de ses environs. Surtout, en Islande se trouve la délicieuse Soley, aux cheveux roux pâle, qu’il compte bien épouser malgré les frontières de langue, de culture et de distance. Mais une tempête, un naufrage, un autre homme aussi, seront autant de périls qu’il devra affronter. Années 2000, Dunkerque. Raphaël Nemours, parisien pur souche, débarque dans le Nord pour suivre un stage de journalisme, enquêtant notamment sur des pollutions illégales. Accompagné de son amie Agathe, originaire de la région, il va découvrir l’une des plus solides traditions de la ville : le carnaval. Hymne à Jean Bart, déguisements rituels, bière qui coule à flots, rires francs et, bien sûr, le parlé ch’ti… La rencontre avec Antoine, un vieux monsieur charmant, mémoire vivante de Dunkerque, va entraîner Raphaël dans l’histoire de ce Nord méconnu. Antoine, en effet, est le descendant direct des pêcheurs à la morue d’Islande. Passionné par ce passé très riche, volontaire et curieux, Raphaël découvrira peut-être ce qui, vraiment, l’attendait à Dunkerque… Dans ce roman où s’entrelacent deux récits et deux époques, c’est toute une région qui se met à vivre sous nos yeux, avec chaleur, pour dessiner une véritable saga familiale.

05/2011

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Littérature française

Genève 2050

2050 : le Village-monde bouillonne, l'histoire s'accélère, l'état écologique de la planète empire, une guerre de civilisation menace. Terrorisme, crises économiques, pandémies, convulsions des religions, mort des idéologies, désespérances sociales parsèment la saga chaotique de ce siècle malmené. La Suisse vivote, claudiquant sans projet collectif, dans le court terme frileux d'un destin vieillissant. Genève encaisse et s'ennuie. Une énième dépression la jette dans une ébullition sans précédent. La population genevoise, lasse, rêve de grand large et d'autre chose. Une terrible bavure policière met le feu aux poudres. Tout s'embrase, au terme de trois jours de folie, dans une confusion extrême, une vague de fond emporte les vieilles institutions cantonales, les remplaçant par le statut d'" Etat associé " à la Suisse. S'érige alors une République libre de Genève, idéaliste, une Cité-Etat plus fraternelle, moins matérialiste, une République des philosophes, sorte de nouvelle Athènes. Le " Printemps de Genève " ouvre alors la voie à une Utopie en marche, un méga-Mai 68 lémanique, brouillon, lyrique, généreux mais contradictoire. Bien vite tout dérapera dans l'enlisement, dans le cauchemar du rêve assassiné. Fiction ? Prémonition ? Satire ? En tout cas, une réflexion iconoclaste sur les dérives d'un monde post-moderne, sur l'état d'une Suisse en panne, sur l'identité rebelle de Genève. Un hymne roboratif mais lucide à l'introuvable Utopie, à l'indispensable et vénérable Philosophie. Un cri d'amour et de révolte envers Genève. Une lettre ouverte aux Genevois pour plus d'activisme et de sève, plus de rêve et de joie. Un livre à la fois glas et tocsin, sombre et optimiste, désabusé et néanmoins germinatif.

09/2006

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Romans historiques

La malédiction des Trencavel Tome 4 : L'agneau cathare

1191 : Voici que s'installe pour cinq ans la paix d'Albi, mise en place par Raimon V, comte de Toulouse et son gendre Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers. Dans l'épanouissement de ses quarante ans, Adélaïs souhaite profiter de cet apaisement pour régner sagement sur son peuple aux côtés de Roger, pour éduquer son fils Raimon-Roger dans les meilleurs principes de la chevalerie et de la foi catholique afin d'en faire un grand prince. Mais c'est sans compter sur la vengeance de la " sorcière " de Béziers... Comment se manifestera la malédiction des Trencavel ? Sera-t-elle fatale à ce couple qui avait mis si longtemps à s'unir ? Passera-t-elle sur la tête de leur enfant en le privant de la protection de sa mère et de l'Eglise romaine ? Cet agneau sans défense sera-t-il embarqué dans l'aventure rebelle des Cathares ? Qui finalement portera le poids tragique d'anciennes paroles toujours vibrantes de haine ? Au-delà des péripéties contrastées - entre joies et peines - qui traversent ce roman mouvementé, c'est une fois de plus le personnage d'Adélaïs qui retient l'attention. A travers ses interrogations sur l'amour, sur l'éducation et jusque dans sa souffrance de mère, la comtesse de Toulouse ne cesse de susciter à la fois notre admiration et notre compassion. Dans ce quatrième volume de la saga des Trencavel, le lecteur aura tout plaisir à retrouver le style souple et vivant de Bernard Mahoux. Il appréciera l'alliance de modernité de ton et de respect de l'Histoire qui fait le succès de cette épopée.

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Développement durable-Ecologie

Fournier, face à l'avenir

Dessinateur virulent à Hara-Kiri, puis à Charlie Hebdo, Pierre Fournier est, comme nombre de ses contemporains, fortement imprégné par l'esprit de Mai 1968. Porté par l'enthousiasme contestataire, il choisit de délaisser peu à peu le dessin pour avertir ses lecteurs de la menace qui pèse sur l'avenir, menace encore largement méconnue : " Pendant qu'on nous amuse avec des guerres et des révolutions qui s'engendrent les unes les autres en répétant toujours la même chose, l'homme est en train, à force d'exploitation technologique incontrôlée, de rendre la Terre inhabitable, non seulement pour lui, mais pour toutes les formes de vie supérieure qui s'étaient jusqu'alors accommodées de sa présence. " Dès lors, en polémiste inspiré et en styliste hors pair, il va devenir l'un des précurseurs de l'écologie et le porte-parole hebdomadaire de ce mouvement naissant, tâche qui accaparera tout son temps. En novembre 1972, il fonde le premier journal écologique français, La Gueule ouverte. A partir de ses articles, il rêve également d'écrire " un ou deux livres " afin d'en proposer une " synthèse philosophique et politique ". Ces livres ne verront jamais le jour ; il ne le sait pas mais, à trente-cinq ans, il lui reste trois mois à vivre. Cet ouvrage retrace l'aventure personnelle et collective d'un dessinateur corrosif devenu visionnaire, d'un citoyen ordinaire — employé à la Caisse des dépôts et consignations — devenu l'écologiste le plus lu et le plus inspirant de France avant que l'écologie politicienne ne supplante l'écologie révolutionnaire, laquelle semble avoir traversé une grande hibernation, jusqu'à nos jours.

05/2019