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Picasso Carmen Sol y Sombra

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Histoire de France

Les femmes du Général. Ce que les Françaises lui doivent ; Celles qui ont compté dans sa vie

Ce document est inédit. Jamais il n'avait été raconté tout ce que le général de Gaulle a apporté à la cause des femmes. Et pourtant, aucun président de la République n'avait fait - et ne fera - autant que lui pour donner un nouveau statut à la femme française. Droit de vote (y compris, dans un second temps, pour les femmes musulmanes d'Algérie), loi sur la contraception (dite "loi Neuwirth"), abolition de facto de la peine de mort, nomination de la première femme ministre de la République (de confession musulmane), droit d'ouvrir un compte en banque, de signer seule un contrat de travail, etc. Ce livre raconte aussi l'histoire attachante des cinq femmes qui ont été très proches de lui et qui ont incontestablement joué un rôle déterminant dans sa sensibilisation à la condition féminine. Chacune à sa façon : Jeanne, sa mère, qui lui a transmis sa foi en Dieu et son amour de la patrie ; Yvonne, l'incontournable pilier de sa vie "sans qui rien ne se serait fait" ; Anne, "ce tout petit", sa fille pas comme les autres ; Geneviève de Gaulle-Anthonioz, dite "l'autre de Gaulle", sa nièce résistante et déportée à Ravensbrück ; et Elisabeth de Miribel, la "Jeanne d'Arc de la France Libre", qui tapa l'appel du 18 Juin et servit de Gaulle pendant toute la guerre avant d'entrer au Carmel. A partir de documents historiques et de témoignages, Gérard Bardy raconte le volontarisme du Général pour changer la condition des femmes et dresse le portrait de celles qui ont le plus compté dans la vie du grand homme.

04/2018

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Enseignement primaire

LA RUCHE AUX LIVRES CP ET CE1. Cahier de l'élève, Cycle des apprentissages fondamentaux

Un manuel simple, complet, structuré, divers, comprenant des textes variés adaptés à l'âge et aux goûts d'enfants de ce niveau (contes, récits d'aventures, BD, documents, textes classiques ou contemporains, poésies). Deux séries de Duplifiches ou un cahier de lecture silencieuse adaptés au niveau choisi : CP/CE1 niveau 1 et/ou CP/ CE1 niveau 2. Cet ensemble représente un outil complet permettant de couvrir l'enseignement de la lecture dans ses différentes composantes dans le cycle des apprentissages fondamentaux.

07/1991

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Sociologie

Ethnicity, Structured Inequality, and the State in Canada and the Federal Republic of Germany

This volume focuses on the reshaping of ethnicity in Berlin and Toronto that resulted from the economic stagnation, industrial restructuring, and return to conservative government in Canada and the Federal Republic of Germany in the 1980s. It addresses a broad range of issues crystalizing around ethnicity, inequality, and the state. It approaches these problems using such diverse methods as systems theory, questionnaires, interviews, various quantitative measures, and historical analysis. Ethnicity is discussed as it functions at the workplace, in the family, in neighborhoods, in immigrant and other organizations, and in the immigrants' relation to the state through its mediating bureaucracies.

06/1991

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Espagne

Florilège

Les membres de la Junta del Homenaje m'ont demandé d'écrire, pour l'édition du premier tome des oeuvres de Juan Vázquez de Mella, quelques lignes en guise de prélude. Les oeuvres de Mella en ont-elles vraiment besoin... ? Elles se recommandent d'elles-mêmes par leur doctrine solide, leur qualité artistique insurpassable et leur éloquence sans égale ! Leur préface devrait être un autre livre, pour analyser en profondeur toutes les idées maîtresses parsemant ces volumes, toutes les images qui les ornent, l'érudition stupéfiante qui en rehausse l'éclat et la dialectique formidable qui relie l'ensemble par des attaches d'or et d'acier. Cela ferait apparaître le profil de la figure sympathique et agréable de l'auteur que même ses ennemis (Nicolás Salmerón par exemple), non seulement respectaient, mais admiraient et aimaient. Il s'agit d'une gloire nationale, d'un héraut de notre race, d'un philosophe et orateur insigne, d'une personnalité comme il y en a eu extrêmement peu dans l'histoire de l'éloquence espagnole.

02/2024

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Beaux arts

Montparnasse du rêve. Un art de vivre art déco, 1e édition

Entre les deux guerres, Montparnasse devient un pôle artistique vers lequel converge le monde entier. Les bars, cafés et dancings, Le Sélect, La Coupole, La Closerie des Lilas, La Rotonde, Le Dôme... accueillent les artistes et un public séduit par l'incroyable esprit de liberté qui souffle ici et que symbolise l'inoubliable Kiki, reine de Montparnasse. C'est le règne d'une vie de café qui n'existe ni en Angleterre ni en Amérique. De ce côtoiement quotidien va naître le style "Montparno". Dans les ateliers et les studios d'artistes, dans les intérieurs modernes, on assiste à l'émergence d'un mode de vie nouveau, moderne et décontracté, à l'écart des conventions sociales et des goûts dominants. Montparnasse détrône Montmartre, accueille l'art moderne, attire les cubistes, les futuristes, les orphistes, les dadaïstes, les surréalistes. Hemingway côtoie Picasso et Gertrude Stein n'est pas loin. L'esprit de Montparnasse se répand rapidement et imprègne l'architecture, la décoration intérieure, le graphisme, la mode, les arts de la table, les tissus, les objets, les matériaux et les couleurs du temps. L'édition et l'illustration connaissent un âge d'or. Les prémices du féminisme, les musiques et les danses neuves importées des Amériques, l'art africain, l'apparition de l'american bar, la consommation des cocktails, les bals à thèmes du Bullier composent l'âme vivante d'un quartier effervescent. A travers de nombreux documents rares et les photographies contemporaines de France de Griessen, ce livre retrace ce bref et intense moment qui fit de Paris un aimant et un phare du monde artistique. Les amoureux de la beauté de l'Art Déco, les créateurs et le public d'aujourd'hui trouveront dans l'évocation de cet art de vivre unique une fantastique source d'inspiration.

11/2019

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Décoration

Richesses du livre pauvre

La tradition des livres enluminés est séculaire. Elle a trouvé un relais, du temps de Mallarmé puis d'Apollinaire et des surréalistes, dans les livres d'artistes, dont le destin a souvent été de rejoindre les étagères ou les coffres des bibliophiles. Le livre pauvre est certes un livre d'artistes, mais qui obéit à une double exigence : les ouvrages, qui associent le texte manuscrit d'un écrivain et l'illustration originale d'un peintre, sont tous " hors commerce " et leurs exemplaires en nombre très réduit (de deux à sept). Destiné à être montré au public le plus large, le livre pauvre est paradoxalement un livre de bibliophilie qui se refuse aux bibliophiles. Si on le qualifie de " pauvre ", c'est parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, point d'imprimeur, point de graveur ni de lithographe, point d'éditeur, point de diffuseur. II s'affranchit allégrement de toutes les barrières pour s'adonner à l'échange, à la confrontation, au métissage. René Char avait réalisé des " manuscrits enluminés " avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso, à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris son flambeau en associant une pléiade de poètes - et parfois de romanciers - à leurs " alliés substantiels ". Du côté des écrivains, les plus affirmés - Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy - tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Pierre Alechinsky, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Erré, Philippe Hélénon, Michel Nedjar, Claude Viallat, André Villers, Yuki... Le livre pauvre est un livre riche - et qui s'enrichit du regard des autres, hors des huis clos stériles. Avec lui, comme l'écrivait René Char, " toute la place est pour la beauté ".

10/2008

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Beaux arts

Dans la lumière des peintres. Une vie avec Bonnard, Matisse, Miro, Chagall...

L'aventure des Maeght est une saga qui traverse le XXe siècle, ses deux Guerres, ses révolutions politiques, intellectuelles et artistiques, de Moscou à Berlin, de Paris à New York. Aimé et Marguerite Maeght, le fils d'un cheminot du Nord tué lors des premiers combats de l'été 1914 et la fille d'une lignée d'épiciers cannois sont devenus les amis et les marchands des plus grands artistes : Bonnard, Matisse, Braque, Miro, Giacometti, Léger, Chagall, Calder... Partis de presque rien, ils ont construit la plus importante galerie d'art moderne au monde puis la première Fondation en France, à Saint-Paul-de-Vence. Cette histoire unique, Adrien Maeght, leur fils, l'a vécue au plus près, dès sa plus jeune enfance. Editeur, imprimeur d'art, il a partagé l'existence, les joies, les espoirs et les affres de ces artistes. Cette histoire, il la raconte pour la première fois. Son récit dévoile l'intimité des peintres : la rencontre improbable en 1940 avec Pierre Bonnard et l'affaire du faux testament ; les séances de pose chez Henri Matisse filmées sous la surveillance de la belle Lydia ; la folle exposition des surréalistes et l'affaire de l'eau bénite de Saint-Augustin ; les séances de travail dans l'atelier de Georges Braque à Paris, ses courses de vitesse jusqu'à Varengeville, ses balades dans la campagne normande à la recherche de l'inspiration, ses relations orageuses avec Picasso ; les coulisses de la création de la Fondation de Saint-Paul-de-Vence avec Miro, Chagall, Giacometti et Sert ; l'influence des femmes russes, Nina Kandinsky, Nadia Léger, Vava Chagall... Amour, jalousies, amitiés, rivalités artistiques, argent, conflits de succession... Dans ce livre, rien n'est laissé dans l'ombre.

06/2019

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Beaux arts

Titres. Une histoire de l'art et de la littérature modernes

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres. Si c'est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs oeuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l'histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c'est le récit d'une émulation entre le mot et l'image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Emile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l'une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l'autre voyant dans l'oeuvre d'art picturale ou littéraire une matrice politique, n'existant que dans la relation à l'espace public. Examinant aussi bien des chefs-d'oeuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs oeuvres, source de bien des inventions, se révèle être l'outil majeur qu'ils partagent : image et texte portent également des titres, et c'est un signe de la liberté de l'artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.

11/2019

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Beaux arts

Tokyo/Paris. Chefs-d'oeuvre du Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation, Edition bilingue français-anglais

Catalogue officiel de l'exposition Chefs-d'œuvre du Bridgestone Museum au musée de l'Orangerie du 4 avril au 21 août 2017.Les chefs-d'œuvre de la collection du musée Bridgestone sont issus du goût pour l'art de trois générations de la dynastie industrielle des Ishibashi. Le fondateur de l'entreprise Bridgestone, Shojiro Ishibashi (1889-1976), se singularise très tôt par sa passion pour les arts et notamment pour les arts occidentaux qu'il commence à collectionner dès la fin des années 1930. Il fait édifier un musée pour sa collection au cœur de Tokyo en 1952. Celui-ci propose au public des œuvres de la période impressionniste ainsi que des œuvres d'art moderne occidentales et japonaises. La collection a ensuite continué d'être enrichie par les nouvelles générations. La fondation Ishibashi conserve aujourd'hui plus de 2 500 œuvres.À l'occasion des travaux de l'actuel musée et en attendant la livraison de nouveaux bâtiments, les chefs-d'œuvre de la collection seront montrés lors d'une unique étape occidentale au musée de l'Orangerie au printemps et à l'été 2017. Le parcours mettra notamment à l'honneur des œuvres de l'impressionnisme jusqu'à l'abstraction occidentale et orientale d'après-guerre, de Monet, Renoir et Caillebotte à Cézanne, Matisse, Picasso, Pollock et Shiraga. L'un des pivots de l'exposition sera aussi le lien permanent établi entre les œuvres, leurs acquéreurs et l'histoire du Japon moderne afin de donner aux visiteurs de nombreux éléments de contexte. Enfin, cette exposition trouve également sa place au musée de l'Orangerie à travers un jeu de miroir où la passion privée pour l'art a su se transformer en collection ouverte à tous les publics.

04/2017

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Beaux arts

Le roman de l'Origine. Edition revue et augmentée

Le personnage central est un tableau de Courbet, le plus scandaleux de toute l'histoire de la peinture, L'Origine du Monde. Il lui en arrive, à ce tableau, des aventures ! Le plus drôle, c'est qu'elles sont vraies. Car ce livre est en même temps un roman et une enquête d'historien (ou de détective). Qui était ce diplomate turc, Khalil-Bey, qui acheta au peintre l'image libertine pour la cacher dans sa salle de bains derrière un petit voile vert ? Qui était ce baron Hatvany qui emporta en Hongrie le ventre nu caché sous un paysage de neige ? Comment le tableau a-t-il échappé aux Allemands, puis aux Russes, et a-t-il traversé clandestinement le rideau de fer pour refaire surface près de Mantes-la-Jolie dans la maison de campagne du psychanalyste Lacan ? Ce livre a été publié sous une première forme en 1996. Dix années ont passé. Les documents sur l'histoire du tableau ont afflué. Certains étaient restés inaperçus, d'autres avaient été délibérément occultés ou falsifiés. Bernard Teyssèdre a voulu mettre les informations à jour et faire le point sur les questions en suspens : Rodin avait-il vu L'Origine du Monde lorsqu'il a entrepris sa série de dessins sur le sexe de la femme ? Ce tableau a-t-il inspiré à Picasso la Grande Pisseuse et à Duchamp Etant donnés ? Est-il vrai que Magritte en ait peint une copie qu'on a longtemps fait passer pour l'original ? Cette édition nouvelle n'est donc pas une simple reprise de la précédente. Ette a été entièrement revue et considérablement augmentée de façon à fournir un "ouvrage de référence" sur le plus étonnant des tableaux.

04/2007

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019

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Beaux arts

Jacqueline Lamba. Peintre rebelle, muse de l'amour fou

Jacqueline Lamba est la jeune femme qui, une nuit de mai 1934, décide d'aller à la rencontre d'André Breton. Avec lui, elle flâne jusqu'aux premières lumières du matin dans un Paris enchanté. Quelques mois plus tard, elle devient sa femme, la mère d'Aube, unique enfant du poète. Breton dédie à Jacqueline ses oeuvres L'Amour fou, L'Air de l'eau, Fata Morgana. Muse de l'écrivain et des photographes surréalistes, Jacqueline Lamba est surtout, et tout d'abord, une artiste d'un talent remarquable et d'une exceptionnelle sensibilité. Dans sa peinture se reflètent le courage et la passion d'une femme scandaleusement belle et rebelle qui a su se révolter contre les valeurs conservatrices de la société, en vivant toute sa vie dans l'art et pour l'art. Elle a été en contact avec les plus grands artistes et intellectuels du XXe siècle : Antonin Artaud, Claude Cahun, Marcel Duchamp, Max Ernst, Frida Kahlo, Dora Maar, Picasso, Diego Rivera, Jean-Paul Sartre, Trotski et beaucoup d'autres. Elle a vécu à une époque de grande effervescence artistique, littéraire, révolutionnaire. De Paris à New York, du Mexique à la Provence, de Marseille, où elle se réfugie à la villa Air-Bel avec d'autres intellectuels de l'Amérique du nord, où elle a fait plusieurs séjours avec son deuxième mari, le sculpteur américain David Hare. Jacqueline Lamba traverse des lieux et des moments fondamentaux de l'histoire. Protagoniste du passage du surréalisme à l'expressionnisme abstrait américain, son art, comme sa vie, est avant-gardiste, lyrique, provocateur, car comme elle l'écrit dans son Manifeste de peinture, Jacqueline Lamba a toujours vécu et peint "au nom de la liberté et de l'amour" .

05/2010

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Beaux arts

Jacques Kerchache, portraits croisés

Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées (" Les Taïnos ", " Picasso-Afrique " et d'autres encore). Découverte d'une aventure, celle de la création du pavillon des Sessions et du musée du quai Branly, dont le bâtiment, réalisé par Jean Nouvel, ouvrira début 2006. Découverte d'une collection extraordinaire d'arts premiers dont de nombreuses pièces seront reproduites pour la première fois. Découverte d'un univers, sa maison, jamais photographiée, où les œuvres d'art voisinent avec les objets de curiosité dans une atmosphère de " chambre des merveilles ". Entretiens, textes et images ont été réunis par Martin Bethenod, éditeur (ancien directeur des éditions du Centre Pompidou) et journaliste (Connaissance des Arts, Vogue).

04/2003

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Littérature française

L'Irrégulière. Ou mon itinéraire Chanel

Mystérieuse pour les intimes, acharnée à effacer toute trace de son passé, de ses origines, de sa famille même, Gabrielle Chanel aura été tout au long de son existence une " irrégulière " dans une société conformiste, et peut-être ne faut-il pas chercher ailleurs le secret de sa prodigieuse réussite. Suivant l'itinéraire inverse de celui qui l'avait menée à Elle, Adrienne, roman dont la célèbre couturière était l'inspiratrice et non le modèle, Edmonde Charles-Roux a dû déblayer une vie entière de mensonges ou d'aveux subtilement travestis pour nous montrer la fillette de forains cévenols, née par hasard à Saumur, l'orpheline oubliée dans un couvent de Corrèze, la petite pensionnaire des chanoinesses de Moulins, qui n'allait pas tarder à devenir " poseuse " dans un beuglant de la garnison, où elle chantait " Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadéro ? ". " Gomeuse " à Vichy, et même donneuse d'eau, celle à qui ses nombreux amis donnaient dès vingt ans son surnom devait faire son chemin. " Irrégulière ", certes - au sens équivoque et proustien du terme - mais toujours marginale, indépendante, ambitieuse, et déjà sûre de son destin d'exception. Il n'est guère d'hommes et de femmes célèbres qui ne l'aient approchée, si bien que sa vie se confond avec l'histoire de l'entre-deux-guerres. Cocteau, Picasso, Max Jacob, Reverdy, Misia Sert, son amie de toujours, Diaghilev, Stravinski, ils apparaissent tous ici car ils furent les intimes témoins de cette aventure extraordinaire. A travers cette carrière mouvementée, Edmonde Charles-Roux raconte une femme unique, en même temps qu'elle trace la chronique de soixante-dix années du XXe siècle. Ce portrait d'une célèbre inconnue est beaucoup plus qu'un portrait : l'épopée d'un roman vécu et vécu comme un roman par son héroïne.

04/2009

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Réalistes, contemporains

Nijinski. L'ange brûlé

En sept années fulgurantes, Vaslav Nijinski est devenu un mythe. Il est à la danse ce que Picasso est à la peinture : il a ouvert les portes de l'art contemporain, brisé les règles esthétiques dans un élan de génie créatif, et provoqué par cet acte délibéré un changement irréversible. Dominique Osuch revient sur la vie de ce danseur étoile et chorégraphe russe d'origine polonaise, "proto punk" qui dans les années 1910 a attiré les personnalités artistiques les plus en vue, inspiré jusqu'à Charlie Chaplin avant de sombrer dans la folie. 19 janvier 1919, Vaslav Nijinski se meurt. Ses souvenirs viennent le hanter... Il se souvient de son enfance, de son frère handicapé Stanislas, de son père danseur qui les a abandonnés tout petits, de sa mère danseuse qui a sacrifié son art pour élever ses trois enfants. Il se souvient de ses camarades à l'Académie de Danse Impériale... et des folles nuits de Saint-Pétersbourg, de ses amours tumultueuses avec le prince Lvov, avec Diaghilev. Il se souvient de la première tournée parisienne des Ballets russes, de L'Après-midi d'un faune, sa première composition chorégraphique, de ses rencontres avec Jean Cocteau, Marcel Proust et Auguste Rodin, tous trois amoureux à leur manière de sa grâce, de sa face d'ange, de son corps d'athlète. Il se souvient de son mariage en Argentine avec la hongroise Romola de Pulszky, de la répudiation de son mentor Diaghilev, de Till l'Espiègle, sa dernière composition pendant la "Grande Guerre", et de Charlie Chaplin venu l'applaudir à Los Angeles. Il ne dansera plus jamais. Ce soir, Nijinski est entré en fusion avec Dieu, qui lui a brûlé les ailes.

06/2022

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Décoration

La splendeur des Brunhoff

Des Brunhoff, l'histoire a surtout retenu deux noms : celui de Jean, le génial créateur de Babar dans les années 1930, et celui de son fils, Laurent, qui fera du roi des éléphants un des plus célèbres personnages de la littérature enfantine. Si Jean se tenait hors du tumulte du monde, il en allait tout autrement pour les autres membres d'une famille qui a marqué son temps. Son frère Michel et son beau-frère Lucien Vogel furent à la pointe dans la presse, l'édition, la mode, la photographie ou encore l'art moderne. Ces éditeurs de génie ont créé les premières revues de mode au croisement de tous les arts : La Gazette du bon ton, Le Jardin des modes, Vogue - dont Cosette, l'épouse de Lucien, sera la première rédactrice en chef - mais aussi Vu, le mythique magazine de photoreportage, le premier à publier des photographies de camps de concentration. Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Lee Miller, Salvador Dalí, Robert Capa, Jean Cocteau et tant d'autres ont tous participé, à un moment de leur carrière, à ces revues. Innovants dans les arts, les Brunhoff furent aux avant-postes de la lutte contre le fascisme durant toute la tragédie européenne, à l'image de Marie-Claude Vogel, future Vaillant-Couturier, héroïne bouleversante de la Résistance. De la Belle Epoque jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la famille de Babar a traversé les tempêtes avec le panache des grands explorateurs de notre temps. Pour écrire la saga inouïe de cette famille de talent, Yseult Williams a eu accès à des archives familiales inédites et s'est entretenue notamment avec Marion de Brunhoff, la fille de Michel, avec Mathieu, le fils de Jean, et avec Thomas Ginsburger, le fils de Marie-Claude Vaillant-Couturier.

10/2018

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Ecrits sur l'art

Chats d'artistes

De grands artistes l'ont représenté, de Véronèse à Renoir, de Chardin à Courbet. Bondissants ou endormis, inquiétants ou ronronnants, ces félins se promènent à travers l'histoire de l'art, jouant avec les enfants, croquant des oiseaux ou se prélassant sur un sofa. Des postures de divas ? Non, car si les peintres ont aimé les chats, bien souvent ils ont su respecter la discrétion de leurs modèles qu'ils sont parfois allés jusqu'à les placer dans l'obscurité d'une cheminée ou d'une alcôve. Le chat serait donc du domaine de l'intime et c'est le lien particulier unissant des poètes de la couleur à leur félin de compagnie qui est l'objet de ce livre. Les propriétaires de chats, quels qu'ils soient, ont tous en commun un amour inconsidéré pour cette race d'animaux, à la fois énigmatique et troublante. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur la relation que Pablo Picasso, au regard magnétique, Salvador Dali, le fou génial ou encore Henri Matisse, le sage entretenaient avec leurs chats pour s'apercevoir qu'elle est source de fascination. Et lorsque l'animal devient omniprésent dans une oeuvre au point d'en faire partie intégrante - il rentre alors dans l'histoire de la peinture, comme si artiste et chat étaient presque des âmes-soeurs, des jumeaux, des frères, en un mot, de merveilleux comparses. Certes les femmes-peintres, Marie Laurencin, Suzanne Valadon n'imaginaient pas la vie sans eux. Mais leurs confrères, de Bonnard à Van Dongen, ne furent pas en reste. Noirs, roux, tigrés, persans, siamois ou de gouttière, ils se prélassèrent dans l'histoire de la peinture, tout en étant aux premières loges des mouvements artistiques. Chats d'artistes nous promène à travers une impressionnante galerie d'artistes.

09/2021

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Littérature française

Oeuvres complètes

Bien loin de la légende forgée après sa mort, Raymond Radiguet (1903-1923) n'est pas seulement l'auteur d'un des plus célèbres romans du XXe siècle, Le Diable au corps, d'un second roman non moins fascinant, Le Bal du comte d'Orgel, et d'un recueil poétique Les Joues en feu - tous publiés par Bernard Grasset. Son inventivité et sa personnalité lui ont valu l'amitié des plus grands, parmi lesquels, et le premier, Jean Cocteau, qui l'a " lancé " chez Grasset et est beaucoup intervenu dans l'écriture du Bal du comte d'Orgel, mais aussi Max Jacob, Kessel, Francis Poulenc, Satie, Stravinsky et Picasso - pour n'en citer que quelques-uns. Fréquentant les ateliers d'artistes et les bars de nuit autant que les salons parisiens, il mène une vie réglée autour de l'écriture lors de ses séjours en province. Léger autant que profond, il a su concilier ces principes apparemment contradictoires de sa personnalité. Exhaustive, cette " édition définitive " de ses Ouvres complètes montre combien prolixe a été cet écrivain mort à vingt ans, et qu'il a abordé tous les genres littéraires - poésie, théâtre, essai, conte, roman - avec la même insolence et le même talent. Edition définitive établie par Chloé Radiguet et Julien Cendres Chloé Radiguet est la nièce de Raymond Radiguet. Elle est l'autrice de Raymond Radiguet - Jean Cocteau, Fragments - Traits, Portrait (Deo Editions, 2015), et de Brassens... à la lettre (Denoël, 2006). Julien Cendres est notamment l'auteur de Femme selon Chantal Thomass (Flammarion, 2001), d'A la splendeur abandonné suivi de La Censure, conversation avec Marguerite Duras (Joëlle Losfeld, 2002), du Pays de Perche (Concept Image, 2012), et de nombreux textes parus dans divers magazines et revues littéraires. En collaboration, ils publient Raymond Radiguet, Un jeune homme sérieux dans les années folles (Robert Laffont, 2023).

10/2023

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Cinéma

La cinéphilie. Invention d'un regard, histoire d'une culture, 1944-1968

La cinéphilie fut une passion française, dévorante et exigeante. Voir des films par centaines, seul ou en bande, mais aussi en discuter, écrire, rencontrer les réalisateurs, fonder des revues, animer des ciné-clubs, se réunir, se combattre : c'est ainsi qu'à Paris, entre la Libération et 1968, les grands cinéastes du XXe siècle connurent la gloire. La cinéphilie a en effet, pour une bonne part, " fabriqué " Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Roberto Rossellini, Jean Renoir et autres cinéastes, les plaçant au rang d'auteurs et d'intellectuels qui, à l'instar d'Aragon, de Picasso ou de John Cage, ont fait la culture du XXe siècle. Mais qui étaient ces cinéphiles ? Antoine de Baecque trace ici les portraits de ces jeunes " mordus du cinéma " devenus critiques, cinéastes eux-mêmes, écrivains et journalistes : André Bazin, Eric Rohmer, Henri Langlois, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Serge Daney, notamment. Il saisit ces grandes figures dans leur vie, leurs passions et leurs combats, au-delà même du cinéma et de son histoire : ces cinéphiles, influencés par le surréalisme, l'existentialisme, la littérature, le structuralisme, posent en effet un regard différent sur les idées, les arts et les grands débats des années cinquante et soixante. Fondé sur le dépouillement d'archives privées, de trésors cinématographiques (les fonds Truffaut, Bazin, Sadoul, Langlois), et de revues fondatrices (L'Ecran français, les Cahiers du cinéma, Positif, Les Lettres françaises), cet essai reconstitue l'épaisseur des contextes intellectuels et politiques, et propose, à travers une douzaine de portraits de cinéphiles, de groupes, de revues et d'auteurs, la première synthèse sur la cinéphilie française en son âge d'or. Une manière d'ouvrir et d'illustrer, et avec quel brio, une autre histoire culturelle de notre temps.

02/2003

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Critique

Don Quichotte, du livre au mythe. Quatre siècles d'errance

Le nom de don Quichotte est connu dans le monde entier, mais un seul épisode subsiste généralement de son histoire, le combat contre les moulins à vent. Plus qu'à la somme de ses aventures, qui ne sont pas toutes marquées du sceau de la folie, l'ingénieux hidalgo semble devoir aujourd'hui sa renommée à sa maigre silhouette : fixée par Daumier, puis popularisée par Picasso, elle lui confère une apparence physique aussitôt reconnaissable. Mais en a-t-il été toujours ainsi ? De fait, les quatre siècles qui nous séparent désormais de sa naissance dessinent une trajectoire sur laquelle un retour s'imposait. Le présent essai montre comment ce personnage a acquis une audience universelle, à travers éditions et traductions, mais aussi au-delà du récit de ses exploits, grâce à des transpositions qui lui ont ouvert de nouveaux supports iconographie, théâtre, ballet, musique, cinéma, télévision. Il s'attache également à dégager les raisons qui éclairent la vitalité d'une figure ambiguë, à la fois sublime et dérisoire, qui est devenue une référence pour le roman moderne. Sterne, Dickens, Flaubert, Dostoïevski, Melville, Kafka, pour ne citer qu'eux, ont vu en Don Quichotte un texte fondateur. Ils ont contribué, chacun à sa manière, à mettre en œuvre le principe qui veut que plus le héros de roman s'applique à affronter le monde, plus celui-ci se dérobe ou se rebelle, creusant ainsi l'écart, comique ou tragique, entre le réel et sa représentation. Résumant dans son geste cette parabole épique, le Chevalier à la Triste Figure s'est détaché du livre dont il est issu. Il est devenu une figure mythique : plutôt qu'un message, un exemple qu'on est tenté de suivre, pour finir le plus souvent par s'en détourner.

03/2005

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Histoire de la BD

Dans les coulisses d'Hergé

Les aventures de Tintin ont commencé en 1929 dans un supplément destiné à la jeunesse du journal belge Le Vingtième siècle. Elles se sont terminées avec la mort d'Hergé en 1983, après la parution de vingt-trois albums, de Tintin au pays des Soviets à Tintin et les Picaros. Le travail d'Hergé fut considérable : sa documentation était très précise et aucun détail visible dans un album n'est jamais placé par hasard. Mais le lecteur les a-t-il remarqués ? Tintin entre dans un cinéma à Shanghai : en existait-il à l'époque du Lotus Bleu ? Dans quel album peut-on voir un tableau de Sisley ? Et un autre de Picasso ? De quel événement historique réel Hergé s'est-il inspiré pour créer Le Sceptre d'Ottokar ? Les caractères chinois présents dans Le Lotus Bleu ont-ils une signification ? Pourquoi la fusée du professeur Tournesol est-elle à damier rouge et blanc ? Où se trouve le vrai village de Moulinsart ? Pourquoi l'épave de La Licorne n'aurait jamais dû être retrouvée ? Vous lirez les réponses à ces questions - et à bien d'autres - dans ce volume qui a demandé une douzaine d'années de travail à son auteur et qui présente plus de huit cents illustrations en relation directe avec les vignettes mythiques des albums d'Hergé. Une incitation à lire et à relire encore les aventures de Tintin pour en découvrir, à chaque fois, de nouveaux détails. Le lecteur sera étonné d'apprendre autant d'informations en lisant des bandes dessinées dont on disait, lors de leur parution, qu'elles n'étaient destinées qu'à amuser les enfants ! La preuve du contraire éclate comme une évidence : l'oeuvre d'Hergé, si documentée, si précise et si variée, est une mine d'informations pour comprendre pratiquement tout le XXe siècle !

10/2023

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Beaux arts

Comment identifier les mouvements artistiques

La fin du XIXe siècle, puis le xxe siècle, voient émerger chez les artistes une nouvelle conscience de leur rôle, qui les conduit à se rassembler. L'art s'affirme alors comme un véritable champ d'expérimentation : techniques et modes de travail sont partagés au sein de " groupes " , appelés aussi " mouvements " ou " tendances " . Cette notion d'un travail collectif surgit dans une conception de l'art qui assigne en général un caractère individuel à l'acte créateur. Identifier ces associations entre artistes, c'est d'abord comprendre les motivations, souvent définies par un manifeste, qui sont à leur origine. Un groupe peut se fonder sur des bases très diverses : autour d'une revue (De Stijl), d'une localité (Pont-Aven), d'une technique (le collage pour Braque et Picasso), d'un thème (le futurisme) ou de pratiques (le travail en plein air et en groupe pour les impressionnistes). Si elle est le plus souvent revendiquée, cette complicité entre créateurs est parfois déterminée par la critique, qui dégage des caractéristiques communes à divers travaux. L'analyse des mouvements permet aussi d'établir le degré de proximité entre les artistes. C'est à cette approche que convie cet ouvrage. La période couverte, de l'impressionnisme à nos jours, est marquée par le foisonnement des démarches et des formes. Les questions posées par les cubistes, les informels, les minimalistes, les conceptuels ou les pointillistes côtoient celles, plus récentes, du corps, de l'identité, du genre, de la postmodernité ou du postcolonialisme. La présentation, chronologique, fournit une abondante documentation : époque d'un mouvement donné, origine de son nom, fondateurs, principaux représentants, manifestes, lieux, expositions, revues et textes contemporains, sans oublier des reproductions d'oeuvres, accompagnées de commentaires. Le lecteur dispose ainsi des repères nécessaires à une meilleure appréhension de l'art contemporain. L'ouvrage est complété par un index général et un index des artistes.

04/2018

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Photographie

Henri Cartier-Bresson et Le Monde

Le photographe français Henri Cartier-Bressonn (1908-2004) est l'un des grands artistes du XXe siècle. Il est l'inventeur d'un style -"l'instant décisif" -, mélange de vie débordante et de géométrie maîtrisée. Au début des années 1930, Henri Cartier-Bresson rapporte de ses voyages des instantanés surréalistes qui forgent sa légende. Après-guerre, il fonde l'agence Magnum et devient photojournaliste. Durant plus de cinquante ans, le journal Le Monde constitue "un instrument de travail indispensable" dont il se nourrit pour créer une œuvre sans égale. De son côté, Le Monde a plus écrit en cinquante ans sur Cartier-Bresson que sur Picasso ou sur Matisse. Cet ouvrage dévoile et analyse les liens noués entre un photographe de référence et un journal de référence, avec pour point d'orgue le reportage photographique que le maître a réalisé, en 1985, sur Le Monde. Ce fut son dernier. Les soixante-six principaux articles consacrés à Cartier-Bresson dans Le Monde, de 1955 à 2006, sont publiés dans cet ouvrage. De longs entretiens permettent de retrouver la voix forte d'Henri Cartier-Bresson - années de formation, influences, convictions esthétiques, coups de sang. Des textes critiques rendent compte de ses expositions et de ses livres. Des enquêtes mettent à jour les débats autour d'une œuvre qui oscille entre art et journalisme. L'ensemble des articles montre comment s'est forgée la statue culturelle de l'artiste. Quinze auteurs ont écrit sur Henri Cartier-Bresson, dont Michel Guerrin, qui raconte dans une longue introduction qui sont ces rédacteurs, leurs liens avec le photographe, le contexte de ces publications. L'histoire de Cartier-Bresson dans Le Monde résonne alors avec une autre histoire comment un journal réputé sans images a été le relais sans égal du développement de la photographie en France et à l'étranger.

11/2008

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Musique, danse

MIROIRS DE LA MUSIQUE. Tome 2, la musique et ses correspondances avec la littérature et les beaux-arts, XIXème-XXème siècles

Justifier l'évolution de la musique au cours du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle à la lumière de son environnement artistique et littéraire : telle est l'ambition de cette étude. Sans être assimilable à une Histoire de la musique au sens classique du terme pas plus qu'à une Histoire de l'art ou de la littérature, ce livre propose, par le biais d'un cheminement à travers les grands courants esthétiques qui ont marqué la période 1800-1950, une réflexion sur les correspondances possibles entre la technique ou l'esthétique des compositeurs et celle des peintres, des architectes ou des écrivains d'une époque donnée. Quelles affinités entre l'art d'un Delacroix et celui d'un Berlioz ? Quelles analogies entre l'inspiration de Goya et celle de Beethoven, entre l'univers de Nerval et celui de Schumann ? Quels rapprochements établir entre Rodin et César Franck, entre Klimt et Mahler ou plus près de nous entre Stravinsky et Picasso, Kandinsky et Schoenberg ou encore Duchamp et Varèse ? Ce sont, parmi beaucoup d'autres, quelques-uns des jeux de miroirs éclairants qu'offre ce livre riche d'aperçus nouveaux. Romantisme, réalisme, impressionnisme, symbolisme, expressionnisme, japonisme, futurisme, cubisme, néoclassicisme, exotisme, primitivisme, surréalisme constituent les étapes marquantes de ce panorama musico-culturel. Jalonné de nombreux tableaux synthétiques, cet ouvrage tente de répondre au désir grandissant du public d'élargir son champ de vision de l'art à l'ensemble de ses expressions. Rappel : Miroirs de la musique tome I (XVe-XVIIIe siècles) François Sabatier est professeur d'Art et civilisation et d'Histoire de la musique au Conservatoire supérieur de Lyon. Rédacteur en chef de la revue L'Orgue, il a collaboré à plusieurs ouvrages dont le Guide de la musique d'orgue et le Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

04/1998

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 4, journal 1955

"L'absurde conformisme qui consiste à mépriser l'Académie et pour lequel ma candidature représente une déchéance. L'Académie est un cérémonial et le monde moderne se dessèche par disparition de cérémonial. Nos grands premiers scandales de théâtre étaient un cérémonial. Les scandales de ce genre ne se produisent plus." Le 3 mars 1955, Jean Cocteau est élu à l'Académie française par 17 voix contre 11 à Carcopino. Cette élection bouscule bien des convenances. Deux mois plus tôt, Cocteau était également élu au fauteuil de Colette à l'Académie royale de Belgique. Est-il à ce point épris de gloire ? Non, précise-t-il. S'il est désenchanté, c'est qu'il a soif de reconnaissance, qu'il cherche la justice ou plus exactement la justesse, le nombre, l'équilibre. S'il s'en plaint, c'est qu'il souffre. C'est assez récurrent chez lui. On couronne l'homme public sans avoir lu le poète. Il faudrait donc lire ce journal comme une tentative de réhabilitation. En attendant, Cocteau voyage. II est à Bruxelles, à Saint-Moritz, à Rome, où il inaugure l'exposition "100 Cocteau" et visite le Vatican. En France, il séjourne à la villa Santo Sospir du cap Ferrat, rencontre Picasso à Cannes, se rend au festival du cinéma, assiste à des corridas à Nîmes et à Céret, et au Grand Prix automobile de Monaco. Il trouve encore le temps d'échanger des propos ou de correspondre avec Mauriac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot, Sartre, Genet, Buffet, de lire Montaigne, de dénoncer le complot surréaliste et la fausse gauche tapie à la NRF. A la faveur de sa récente élection à l'Académie française, Jean Cocteau est amené à cette conclusion ironique : "Maintenant j'en suis certain, le monde est une énorme blague".

11/2005

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Beaux arts

André Derain, le titan foudroyé

André Derain (1880-1954) est l'une des figures les plus fascinantes et les plus méconnues de l'histoire de l'art moderne. A Collioure, en 1905, il déclenche avec Matisse la première révolution picturale du XXe siècle : le fauvisme. A Londres, où Vollard l'envoie rivaliser avec Monet, il découvre l'art nègre qu'il fait connaître à Montmartre. Eternel insatisfait, Derain participe avec Braque et Picasso à l'invention du cubisme. En 1910, il décide de partir "à la recherche des secrets perdus de la peinture". Sa démarche préfigure le retour au classicisme de l'entre-deux-guerres. Après les épreuves de la Grande Guerre qu'il subit stoïquement, il connaît la gloire. Sacré "plus grand peintre français vivant", Derain devient à Paris l'un des princes des Années folles. Géant mélancolique, il mène grand train au volant de ses Bugatti, entouré de ses conquêtes féminines. Débonnaire et dédaigneux, gamin et grave, jouisseur et mystique, Derain avance masqué dans la vie, dévoré par le doute. En 1935, après la mort de son marchand Paul Guillaume, il se retranche dans sa maison de Chambourcy où il peint encore quelques-uns des plus beaux tableaux de son temps. Après 1945, l'homme comme son oeuvre sont décriés. Sa vie personnelle devient un enfer. Il meurt presque oublié. Ce récit alerte, accompagné d'une riche iconographie, conduit le lecteur à se poser en même temps que l'artiste les problèmes esthétiques rencontrés par les tenants de l'art moderne. Rigoureusement documenté, bénéficiant d'archives et de témoignages inédits, Derain, le Titan foudroyé est l'ouvrage de référence qu'on attandait depuis longtemps. Il permet de redécouvrir l'un des artistes les plus audacieus et les plus controversés de son époque.

09/2015

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Littérature française

Nouveau nouveau recueil. Tome 2

1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Egypte et les Egyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets "hors sac". Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 "Eppur, si mu ove !". Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Ecrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up ! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur "La Table". Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un "portrait complet" de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Ecrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. "La Belle Lurette". Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de "La Rage de l'Expression". Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. "Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite". Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.

02/1992

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Histoire de l'art

L'Almanach du Blaue Reiter

En juin 1911, Kandinsky écrivait à Franz Marc : "J'ai un nouveau projet. Une sorte d'almanach avec des reproductions et des articles... et une chronique. Un lien avec le passé ainsi qu'une lueur éclairant l'avenir doivent faire vivre ce miroir... Nous mettrons une oeuvre égyptienne à côté d'un petit Zeh (nom de deux enfants doués pour le dessin), une oeuvre chinoise à côté d'un Douanier Rousseau, un dessin populaire à côté d'un Picasso et ainsi de suite. Peu à peu nous attirerons des écrivains et des musiciens." Publié à Munich en 1912, peu après que se soit tenue à la Galerie Tannhauser l'Exposition du Blaue Reiter, l'Almanach est le plus stimulant exemple du renouveau des formes esthétiques dans le domaine des arts, de la littérature, de la musique, de la scénographie, à la veille du premier conflit mondial, au moment où toutes les formes de la création s'engagent vers une remise en question dont dépendra toute la vie artistique de notre temps. Illustrés de près de 150 reproductions où sont confrontées des oeuvres de domaines et d'époques les plus différents, les textes de Kandinsky, de Marc et de leurs amis, (Macke, Bourliouk, Schoenberg, Allard, Sabaneev, etc.) constituent, comme ils le souhaitaient, les signes de "la nouvelle renaissance intérieure", les signes d'une "nouvelle époque du spirituel". Grâce à cet ouvrage "prophétique", ainsi que le dit Klaus Lankheit que sa particulière connaissance de l'histoire du Blaue Reiter qualifiait mieux que quiconque pour en être le présentateur, "cette aspiration à une synthèse de la culture, la vieille idée du Romantisme allemand — l'oeuvre d'art totale — était entrée dans une phase nouvelle de sa réalisation". Cette traduction de l'Almanach du Blaue Reiter reproduit fidèlement tous les articles et illustrations de l'original munichois.

05/2021

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Verre, dinanderie, céramique

Vassil Ivanoff, peintre, céramiste et sculpteur. (1897-1973)

Né en Bulgarie en 1897, Vassil Ivanoff poursuit des études d'arts plastiques et de décoration théâtrale en Bulgarie avant de s'installer en France en 1922 et exerce, jusqu'en 1945 des métiers divers : peintre en bâtiment, artiste peintre, décorateur, peintre sur tissus et photographe d'art. Il se consacre tardivement à la poterie, à l'âge de 50 ans, choisit d'en faire son métier et s'installe à La Borne en 1946 pour se consacrer au travail du grès et à celui de l'argile brute. La qualité de ses émaux sang de boeuf contribue à sa réputation et le place dans la grande tradition des céramistes de ce centre de poterie. Ses pièces sont variées : plats usuels, plaques gravées, vases anthropomorphes, poteries érotiques, compositions abstraites... Ses influences sont diverses : Lipchitz, Zadkine, Picasso ou Brancusi, mais aussi les statuettes archaïques mésopotamiennes ou la céramique précolombienne. Il réalise en 1963 aux Pays-Bas des pièces monumentales qui connaissent un succès retentissant ? Artiste solitaire, à la fois rude et sensible, il expose rarement mais est une figure marquante du xxe siècle et est considéré comme le premier expressionniste de la céramique. Ses sculptures, inclassables, résultat d'assemblages de pièces tournées et découpées, témoignent par leur caractère monumental de l'évolution vers une céramique plastique. Vassil Ivanoff est à l'origine du renouveau de la céramique moderne, et notamment de celui du grès qui atteint son apogée dans les années 1970. Cet ouvrage est publié dans le cadre du cinquantenaire de la galerie Anne-Sophie Duval qui célèbre le travail de Vassil Ivanoff en exposant un large corpus de son oeuvre à travers un ensemble exceptionnel de céramiques (vases, sculptures, coupes, plaques), ainsi que quelques peintures sur toile

10/2022