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Philippe Mouchel

Extraits

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Policiers

Karukéra Gang

- C'est ce que je redoutais, remarqua le commissaire Boissalé. J'aurais préféré avoir affaire à de la petite délinquance plutôt que de devoir affronter la mafia colombienne ! - Cette fois-ci nous ne le laisserons plus filer, rajouta Ajoupa. Le lendemain à l'aube, Boissalé fut alerté pour venir en urgence au domicile des Lepelletier. Il y avait eu mort d'homme pendant la nuit. Sur le sol, dans une énorme flaque de sang, déjà assaillie par les mouches et les crabes de terre, gisait le corps de Philibert Lepelletier. L'arrière du crane presque chauve révélait une méchante entaille verticale. Non loin sur le gazon un photographe de la gendarmerie était en train de prendre des photos d'un coutelas flambant neuf, taché d'un filet de sang à son extrémité. Partant d'un meurtre camouflé en suicide à la Cité Europe de Calais, les deux policiers Bernard Kowalski et Geneviève Friand vont suivre la trace de dangereux criminels et se retrouver en Guadeloupe associés à leurs homologues Anténor Boissalé et José Ajoupa pour une enquête des plus risquées... Le Karukéra Gang, comme titrent les journaux, sème d'ores et déjà la peur et la mort sur la Basse-Terre. Une folle course à la poursuite d'un mafieux colombien va ainsi s'engager et vas mener les policiers dans une enquête aux multiples ramifications de Karukera à Madinina...

03/2018

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Littérature française

Une histoires d'hommes

Août 1944, le débarquement des Américains est proche. Après la fusillade des membres de leur groupe sur le Mont Mouchet, Jacques Lanzmann, âgé de 17 ans, et Bisson, son ami, s'enfuient. Ils quittent le maquis de la Margeride commandé par Yvan, le père de Jacques. Commence alors un véritable périple pour leur survie. Des camps de transit au maquis des FFI, les deux hommes en devenir devront braver tous les dangers jusqu'à la Libération. Une histoire d'hommes, ce n'est pas seulement un récit de guerre, des souvenirs de résistants. C'est une histoire d'amitié, d'engagement, d'honneur. C'est celle de Jacques Lanzmann qui devient un homme en 1944. Mais être un homme, qu'est-ce? C'est la question que pose ce jeune homme confronté à la violence de la guerre, à son identité juive qu'il doit cacher, à ses désirs. Plongé dans une réflexion d'une sensibilité rare sur sa condition, Jacques Lanzmann pense à la vie, la mort, l'amour. Il est perdu entre l'envie de vivre, d'aimer et l'oubli de soi pour la patrie. Un récit terriblement émouvant qui trouve sa force dans cette réflexion existentielle d'un jeune résistant juif. Douceur de l'enfance et lucidité de l'entrée dans l'âge adulte se mêlent dans ces pages écrites dans une langue simple et sans artifices.

10/2006

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Romans policiers

Rue de la grande muette

Quand un militaire rechigne se rendre en mission à Mayotte, il doit y avoir une bonne raison. Et c'est d'autant plus intrigant s'il écourte son séjour pour venir arpenter les allées du bois de Vincennes et fréquenter l'hôtel du Bois galant. Et encore plus curieux si, depuis son retour, toutes ses connaissances tombent comme des mouches... En acceptant cette nouvelle enquête, Ethon Blimiec se laisse embarquer dans une drôle d'histoire. La petite sirène qu'il a l'habitude d'entendre quand il se trouve en danger n'a cependant pas sonné une seule fois. Il aurait également dû se méfier de tant d'argent proposé pour si peu de travail... Mais voilà : quand on est un détective privé, avec une belle enseigne parisienne, on n'a pas d'autre choix que de turbiner, et rien ne se refuse. Fort du succès des enquêtes du commissaire Merle, Michel Benoit convie le public à un nouveau rendez-vous... avec un détective privé, Ethos Blimiec, un professionnel pittoresque, à une époque - pas si lointaine - où les policiers travaillaient sans Internet, sans téléphone portable et sans cours aux analyses ADN. Au fil des investigations, Ethon deviendra un intime du lecteur, une sorte d'ami de la famille, que l'on a autant plaisir que hâte à retrouver.

06/2021

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Littérature française

Divagations sur la fin des temps

« Les astres, à commencer par la Terre, qui règlent en dernier ressort notre destin, sont depuis peu sujets à de bizarres tremblements. Venus des profondeurs de l’espace, météores et comètes se rapprochent dangereusement de notre planète. Des vagues scélérates, hautes comme des tours et qui tuent, parcourent les océans. D’un noir d’encre, des nuages prédateurs traversent nos cieux. Des puits sans fond se forment dans la croûte terrestre : on y entend la rumeur des abîmes. Partout, la foudre se déchaîne. Les éléments s’affolent. La flore évolue vers le pire, libérant autour de nous des poisons fatidiques. Certains animaux, par de curieuses métamorphoses, prennent la voie du gigantisme : où s’arrêteront-ils ? L’homme à son tour est touché par cet inexplicable dérèglement de la nature. Ses sens le trahissent. Sa vision est altérée par les corps flottants, encore appelés mouches volantes ; son ouïe subit l’assaut des acouphènes, bruits imaginaires à rendre fou. La peau la plus douce paraît hérissée d’aiguilles à qui perd le toucher. Le goût et l’odorat se dépravent sous l’effet d’un mal inconnu : ils font humer l’ordure où ne sont que des roses. On pressent une hystérie collective. Les savants nous rassurent à bon compte. La foule, elle, voit venir la fin des temps. »J. D.

09/2010

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Littérature française

Des mondes nouveaux [EDITION EN GROS CARACTERES

Salviani tomba à genoux et baisa la botte de la jeune princesse. Celle-ci empoigna le bandit et le jeta à la porte avec une force qui la surprit elle-même. Elle le regarda s'enfuir sur le chemin en traînant la patte. La pensée que cet homme allait peut-être mourir par sa faute lui revint, elle la chassa et s'occupa du paysan qui la dévorait d'un regard admiratif. Vous êtes si belle, ne cessait-il de répéter. Peu à peu, la jeune fille se détendit. Un sourire passa même sur ses lèvres, qui transforma aussitôt l'émerveillement en dévotion. Connaîtrai-je un jour le bonheur de souffrir pour elle ? se demanda-t-il. Il tâtait ses poignets endoloris sans la quitter des yeux. On entendait le bruissement des mouches qui, n'ayant plus de sang frais à boire, avaient repris leur ronde sous le plafond. Paris 1852. Charlotte de Grignan, princesse de Malte, fille d'un noble désargenté, Del Dongo en cheveux et jupons, cavalière et tireuse émérite, épouse Félix de Saint-Victor, chevalier d'industrie, conseiller des frères Pereire et futur député. De cette alliance contre nature va naître une épopée impériale version Napoléon III, roman d'aventures échevelé qui file à toute allure, servi comme toujours chez Bruno Tessarech par une écriture d'une exceptionnelle fluidité.

02/2003

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Récits de voyage

Poétique du village. Rencontres en Margeride

Les voyages les plus étonnants ne sont pas toujours les plus lointains. Visiter Sainte Eulalie en compagnie de Martin de la Soudière est une expérience insolite et poétique. Attentif aux paysages et aux usages, l’ethnologue se fait en même temps chroniqueur des histoires de lieux et des histoires de vies. Celles des grandes heures et des grandes peurs d’hier, dans la forêt du Mont Mouchet, où l’ultime refuge d’un groupe de maquisards pendant la Deuxième Guerre mondiale côtoie l’endroit où fut tuée, deux siècles auparavant, la bête du Gévaudan. Et celles des territoires et personnages d’aujourd’hui ; un couple étrange dans une ferme isolée, la figure marginale, attachante et familière d’un journalier sans famille ni passé, du moins jusqu’à ce que l’auteur ne s’en mêle, l’univers chaleureux d’Emma, ses pensionnaires, ses livres, ses grandes tablées et ses récits. Au rythme des saisons, au détour d’une route, au gré des rencontres et des conversations, Martin de la Soudière nous fait partager avec bonheur ses curiosités, sa géographie rêveuse et son goût, qui remonte à l’enfance, pour le charme secret des contrées modestes qui ne sont pas des coins perdus. Chemin faisant, il réfléchit à la façon dont, ici à Sainte Eulalie comme en n’importe quel bout du monde, un lieu prend forme.

10/2010

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Primaire parascolaire

Lézards. Cycles 2 et 3, Niveau de lecture 3

 Enfin des ouvrages documentaires pour se perfectionner en lecture !- Une collection d’ouvrages organisée en 5 niveaux de lecture pour faciliter les progrès des élèves et les accompagner tout au long de leurs apprentissages.- Des ouvrages documentaires très illustrés et attractifs pour donner à chacun l’envie de lire tout en découvrant le monde d’aujourd’hui."Les lézards appartiennent à la famille des reptiles. Ils rassemblent toutes sortes d’animaux rigolos. Le caméléon, dont la langue gluante saisit les mouches au vol ; le moloch, si agile dans le désert ; ou encore le basilic à plumes, capable de courir sur l’eau… Apprends à reconnaître ces drôles de bêtes !"Les ouvrages des niveaux 3 à 5 comprennent de plus en plus de mots (de 1200 à 2000). La lecture devient plus complexe sur le fond, le niveau de langue est plus élevé. Les documents deviennent très variés (dessins, photographies, schémas, encadrés, cartes et graphiques) et sont introduits de manière progressive.Tous les ouvrages comprennent un lexique pour faciliter la compréhension des mots et des expressions difficiles.Téléchargez le complément pédagogique !Les auteurs : Marc DANIEL et Marie REBIERRE, professeurs des écoles.En téléchargement gratuit sur notre site Internet.Il contient :- Une fiche enseignant qui présente les objectifs pédagogiques de la lecture de chaque ouvrage et propose des pistes d’exploitation en interdisciplinarité.- Une fiche de lecture à photocopier pour les élèves. 

06/2010

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Loisirs et jeux

Saccage ce carnet !!! Créer, c'est détruire

"Détruire pour créer", telle est la devise de l'auteur qui propose sur 224 pages toute une série de défis créatifs à relever qui titillent l'imagination, stimulent l'intellect et les zygomatiques et apaisent les tensions quotidiennes ! Ca peut être des consignes assez "simples" comme : remplis cette page de cercles, colorie cette page en entier, trace des lignes sur cette page, remplis cette page quand tu es vraiment en colère, colle ici une page de journal et entoure les mots que tu préfères, dessine de la main gauche... Mais aussi et surtout des instructions totalement délirantes, comme : amène ton journal avec toi sous la douche, frotte de la saleté sur cette page, dors avec ton journal et décris cette expérience, mâche cette page, etc. Trace des lignes lorsque tu es en bus, dans le train et en marchant, balance ton crayon ou une balle recouverte de peinture sur cette cible (dessinée sur la page), trouve le moyen d'intégrer ce journal à ta tenue d'aujourd'hui, colle ici des mouches mortes... C'est un livre à remplir et à s'approprier où l'on laisse totalement libre court à son imagination car l'essentiel n'est pas de faire mot pour mot ce qui est dit sur le journal, mais de l'interpréter à sa manière.

01/2015

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Beaux arts

Eduardo Arroyo. Dans le respect des traditions

A l'occasion de son exposition "Dans le respect des traditions", à la Fondation Maeght, ce livre-catalogue présente un grand nombre de peintures, dessins, sculptures ainsi que des photographies d'archives et un choix de ses écrits introuvables ou inédits. Il est accompagné d'une présentation d'Adrien Maeght et de trois essais de Fabienne Di Rocco, Olivier Kaeppelin et Daniel Rondeau. Dans cet ouvrage, Eduardo Arroyo se révèle, plus que jamais, un artiste et un écrivain. Héritier de Francis Picabia, il joue avec la pensée, les formes, les images, les fictions qu'il compose. Il interroge la grande Histoire comme l'histoire de l'art, la politique comme l'esthétique. Son oeuvre nous emporte dans des narrations paradoxales et aventureuses. Auteur de scénographies et de décors, notamment pour son ami le dramaturge Klaus Michael Griiber, il crée également sur la toile de véritables scènes picturales où nous côtoyons James Joyce, Ferdinand Hodler, Winston Churchill, Van Gogh aussi bien que des espions, des essaims de mouches, des boxeurs ainsi qu'un vieux picador traversant les paysages d'Espagne. Observateur ironique des sociétés et des hommes, il démontre dans cette exposition et ce catalogue, suivant les mots de Walter Benjamin que "l'oeuvre d'art est, par essence, antihistorique. L'artiste dépend de lui seul. Il ne promet rien d'autre aux siècles à venir que ses propres oeuvres".

06/2017

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Littérature française

Les palmiers sanglants

La République de SanFeliz est, en 2045, l'Etat le plus prospère d'Afrique centrale. Le chômage y est inexistant, sa population est éduquée, et la démocratie fait son oeuvre... Un havre de paix au coeur du bassin du Congo. Soudain, huit meurtres rituels viennent remettre en cause la quiétude d'une nation. Opposant historique au pays de l'Oncle Sam, le président Kwamè n'a d'autre choix que de faire appel à la police new-yorkaise - le NYPD -, pour l'aider à élucider une affaire qui risque de faire basculer sa patrie dans la guerre civile. L'enquêteur désigné n'est autre que le lieutenant Ellington, le meilleur flic de New York. Fils d'un immigré sénégalais, Ellington accepte une mission qui, pense-t-il, sera l'occasion de renouer avec ses racines ancestrales. Au coeur de l'Afrique centrale, démarre alors une enquête épineuse, qui vire brutalement au cauchemar lorsqu'apparaissent les premières tensions ethniques. Les têtes tombent comme des mouches. Devant l'implication manifeste de l'ONU, l'hôte de la Maison Blanche décide de prendre les choses en mains. A leur tour, la CIA, le FBI, la NSA et le NCIS entrent donc en piste ! Sous pression, et bouc émissaire idéal, Ellington se lance dans une course judiciaire ultime, au péril de sa vie et de celle qu'il aime...

11/2017

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Critique littéraire

Le fil d'or

Depuis sa rencontre, en 1952, avec Gérard Philipe qui le fait entrer au TNP (Théâtre national populaire) de jean Vilar, Georges Wilson est devenu une des figures de légende de la scène française. Pendant un demi-siècle, il a joué tous les grands rôles du répertoire et a été l'interprète des plus célèbres dramaturges contemporains : Sartre, Claudel, Anouilh, Brecht, Beckett... En 1963, il succède à Jean Vilar à la tête du TNP et révèle au public français les nouveaux auteurs du théâtre anglais : John Osborne, Edward Bond... avant de prendre, en 1978, la direction artistique du Théâtre de l'œuvre. Au cinéma, il tourne entre autres avec Francesco Rosi, Luchino Visconti, Nino Manfredi, Marcel Carné, Claude Sautet, Claude Pinoteau... Georges Wilson raconte ici les innombrables péripéties d'une carrière hors normes, évoque son métier d'acteur et de directeur de troupe, livre ses réflexions sur l'art de la mise en scène et l'évolution du théâtre contemporain, le tout avec son franc-parler habituel et un sens aigu de la dérision. Il parle avec humour, tendresse et émotion de celles et ceux qui ont le plus compté dans son itinéraire : Gérard Philipe, Jean Vilar, Maria Casarès, Arletty, Suzanne Fion, Raymond Devos, Jacques Dufilho... Autant de rencontres et d'amitiés forgées par ce lien essentiel entre acteurs qu'il appelle " le fil d'or ".

05/2007

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Littérature française

La Violette et l'Olivier. Troisième période

Le 5 août 1689, la foudre tomba sur le petit village canadien de Lachine : mille cinq cents Iroquois s'y livrèrent à des atrocités. Il fallut toute l'habilité de Louis-Hector de CALLIERE pour réussir à pacifier le pays en faisant signer aux nations indiennes " la grande paix de Montréal " le 4 août 1701. Le 12 janvier 1700, Marguerite BOURGEOYS, devenue soeur Marguerite du Saint-Sacrement, était morte en odeur de sainteté. Avec la mort de Charles II d'Espagne et la désignation de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme son successeur, la guerre reprit en Europe avec la formation d'une " grande alliance " contre la France. Jusqu'en 1704, cette dernière conserva l'avantage mais ensuite le duc de MARLBOROUCH et le prince Eugène infligèrent des " coups de boutoir " aux armées françaises, ce qui conduisit le roi à demander la paix. Les " coalisés " exigèrent du souverain qu'il aille détrôner Philippe V en Espagne. Louis XIV adressa alors un appel solennel à son peuple pour tenter un ultime effort. Il fut entendu et la résistance française à Malplaquet, suivie de la victoire de Denain, sauvèrent le royaume de l'invasion. Les LA ROCHEFOUCAULD de MAGNY disparurent du Haut-Beaujolais, le château fut vendu à un neveu du maréchal de VAUBAN. En quatre ans, Louis XIV perdit tous ses héritiers légitimes. Il ne restait plus que le petit Louis d'Anjou, futur Louis XV. Le 1er septembre 1715, la gangrène eut raison du roi très chrétien. Il avait été un grand monarque, à son décès, pourtant, guerres et misère avaient terni l'éclat de sa gloire, il était devenu très impopulaire. Un an plus tard, le 31 octobre 1716, ce fut au tour de Violette de trépasser, des suites d'une mauvaise bronchite. Elle fut enterrée, à sa demande, à l'abbaye de LA PEENE, à côté de son mari défunt. " La Violette et l'Olivier " furent ainsi réunis pour l'éternité.

05/2020

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Beaux arts

Eloge du corps. Arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie

Si l'histoire de la collection de Josette et Jean-Claude Weill commence par la peinture, leur quête passionnée de formes nouvelles les conduit rapidement à embrasser l'infinie diversité des arts premiers. Mûrie, au fil des décennies, sous le regard enthousiaste de leur fils Jean-Pierre, leur collection compte aujourd'hui plus de 120 oeuvres de tout premier ordre, issues des arts d'Afrique, d'Océanie et des Amériques. Plusieurs grands ensembles se dessinent, reflétant l'inclination de la famille Weill pour les formes audacieuses et expressionnistes : statues dogon et tellem alliant formes géométriques et surfaces texturées, mais également figures de pouvoir kongo parées de leur charge magique. La collection fait en outre la part belle aux arts expressifs originaires du Nigeria, du Cameroun et de Mélanésie. Parmi les oeuvres les plus classiques se trouvent des pièces iconiques - telles que la statue bena lulua ayant appartenu à Jacques Kerchache, la figure de reliquaire fang d'Edward Robinson ou encore le puissant bouchon de flûte biwat de la collection Lemaire -, qui témoignent tant de la sûreté du goût des Weill que du regard affûté qu'ils ont su porter sur ces arts venus d'ailleurs. Microcosme dans la collection, un important groupe d'ivoires d'un très grand raffinement constitue le tiers des oeuvres rassemblées. Le présent ouvrage sera l'occasion de dévoiler cette collection parisienne nimbée de mystère, aussi remarquable que confidentielle. Editeur de la publication, Charles-Wesley Hourdé (expert et chercheur indépendant) a désiré mettre en lumière la richesse et la diversité de cet ensemble exceptionnel. Il s'est ainsi entouré d'auteurs prestigieux, dont les notices accompagneront chacun des objets. Parmi eux figurent notamment Viviane Baeke (Africa Museum, Tervuren), Philippe Dagen (historien et critique d'art), Jean-Paul Colleyn (anthropologue), Bertrand Goy (auteur spécialiste de la Côte d'Ivoire), Hélène Joubert (musée du quai Branly - Jacques Chirac), Hélène Leloup (historienne de l'art et antiquaire), Sean Mooney (The Rock Foundation, Houston) et Philippe Peltier (anciennement musée du quai Branly - Jacques Chirac).

09/2019

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Sciences historiques

Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482). Tome 6, Charles le Téméraire (1467-1477)

Ainsi que le dit Brantôme : " Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ". Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne ; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860). La présente réédition se base sur l'édition de 1860. On a réuni en un seul volume le T6 et la première partie du T7 de l'édition originale.

06/2019

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Vins, alcools, boissons

Des vins, des hommes et des émotions. Souvenirs d'un amateur de grands crus

Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères de la dive bouteille. Le vin n'existe que si on le nomme. La langue des mots fait vivre l'or rouge, blanc ou rosé. Tout au long de trente années passées de restaurants menés par de valeureux chefs aux vignobles de l'Hexagone et aux caves voutées où le jus de la treille murit dans la pénombre, Nicolas de Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s'est forgé une vaste culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners, des rencontres. Avec des personnalités issues de l'univers des nobles flacons, propriétaires et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène Borie, qui lui ont transmis l'art de bien déguster et la vérité des crus d'exception. Il y a au fil de ces pages quelqu'un pour vous initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Eric Beaumard, Olivier Poussier, Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs comme François Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens. Plus on comprend le secret du verre, plus on s'approche de la sève, plus le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. Ancien journaliste de spectacles à Paris Match, Nicolas de Rabaudy s'est orienté dans les années 80 vers la chronique de restaurants et de vins. Il a donné des articles au Figaro, au Journal du Dimanche, et depuis 2009, il collabore au site slate. fr fondé par Jean-Marie Colombani, ancien PDG du Monde. Auteur fécond, il a publié une vingtaine de livres sur l'univers des chefs étoiles, des grands restaurants et des vins de rêve qu'il suit pour Bettane Desseauve Médias. Ce dernier ouvrage très personnel rassemble ses souvenirs de gastronome oenophile.

01/2013

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Régionalisme

Lyon 1312. Rattacher la ville au Royaume ?

Annexion, rattachement ou réunion ?? Le bon terme n'est pas facile à trouver, tant le processus qui a conduit les Lyonnais à devenir de bons et fidèles sujets du roi de France a été long et tortueux. Les mots latins du droit (permutatio, annexio, superioritas, imperium, potestas, auctoritas...) employés par les médiévaux eux-mêmes accentuent encore cette difficulté. Une chose est sûre ? : jusqu'au début du XIVe siècle, la ville relève sans aucun doute possible de l'Empire - séquelle des lointains partages qui ont divisé l'empire de Charlemagne. Mais, depuis saint Louis, les Capétiens ont mis à profit les querelles incessantes qui opposent l'archevêque et les bourgeois de Lyon pour intervenir dans les affaires de la ville. C'est sous Philippe le Bel (1285-1314) que la mainmise se fait plus pesante. En 1307, les "? Philippines ? " fondent la souveraineté du roi sur Lyon ? ; en 1310, l'armée royale vient à bout des velléités de résistance de l'archevêque ? ; à partir de 1313, Lyon est le siège d'une sénéchaussée royale nouvellement créée. Tout s'est joué en quelques années. Philippe le Bel et ses conseillers ont montré leur opiniâtreté. Quand la mauvaise foi et la duplicité n'ont pas suffi, ils n'ont pas reculé devant l'usage de la force. A la mort du "? Roi de fer ? ", les Lyonnais sont français. C'est pour mieux comprendre l'entrée de Lyon dans le royaume de France qu'une vingtaine d'historiens ont joint leurs efforts. Il leur a paru nécessaire, en effet, de reprendre la réflexion sur la situation particulière de Lyon à partir du IXe siècle et de la conduire jusqu'au début de l'époque moderne, quand la ville accueille les rois de France sur le chemin des guerres d'Italie. Grâce à leurs contributions, c'est l'histoire toute spéciale d'une ville-frontière, entre France et Empire, qui se trouve éclairée d'un nouveau jour.

07/2020

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Philosophie

LES CAHIERS DE LA MEDIOLOGIE N° 4 POUVOIRS DU PAPIER

Ouverture : Pierre-Marc de Biasi, Le papier, fragile support de l'essentiel - L'énigme des deux origines Marc Guillaume, Le luxe de la lenteur Jacques Derrida - Marc Guillaume - Daniel Bougnoux, Le papier ou moi, vous savez... (Nouvelles spéculations sur un luxe des pauvres) (entretien) Odon Vallet, Le papier, du papyrus à la paperasse Le papier-mémoire : François Dupuigrenet Desroussilles, La galaxie Tsaï-Loun Claire Bustarret, L'énigme de l'Extra Strong Monique Zerdoun, Les papiers anciens à l'Institut de recherche et d'histoire des textes Astrid-Christiane Brandt, Le papier des XIXe et XXe siècles menacé Raphaël Larrère, Usages et représentations de la forêt (entretien) Karine Douplitzky, Le papier, à quel prix ? - Visite d'usines...Daniel Ingwiller, Les vieux savoirs de l'imprimerie (entretien)Pierre-Marc de Biasi - Eleonore Kissel, Pour une éthique du papier (entretien)Michel Melot, Des kilomètres de papier Catherine Gaillard, Conserver pour transmettre Simone Breton-Gravereau, La restauration des papiers Le papier-croyance : Jean-Claude Trichet - Marc Guillaume, Du billet à l'e-cash (entretien)Daniel Bougnoux, Croire au papier Jean-Louis Clément - Patrick Imbard - Monique Sicard, Faux papiers, faux papier (entretien) Marie-Laure Prévost, Ecrit sur une page blanche. Les écrivains et leurs papiers Philippe Thureau-Dangin, De si mauvais papiers Marc Le Bot, Ecritures de papier Serge Tisseron, Sensorialités Le papier-pouvoir : Françoise Gaillard, Pulp story ou Balzac médiologue Catherine Bertho-Lavenir, Du papier et des lettres Claudine Dardy, L'identité-papier François Cusset, Papier-substance contre papier-passage Le papier-art : Carol Gurdin, Faire 1 papier sur le papier Frederic Mora, Papier contre toile Kichinevski, Guide pratique de l'artiste sur papier Louise Merzeau, Papiers sensibles Jean-Claude Correia - Philippe Rappard, De l'art... les plis Ernest Pignon-Ernest, Transmettre l'éphémère Kiosque : Monique Sicard, Catherine Bertho-Lavenir, Thierry Dufrêne, Jacques Lecarme, Daniel Bougnoux, Louise Merzeau, Karine Douplitzky, Henri Gay, Nathalie Heinich, Odon Vallet, François Soulages, Frédéric Londeix, Serge Tisseron, Régis Debray, Jean-Luc Parant. Anthologie : Le papier, de Liu Phien à Mathieu Bénézet

07/1998

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Benoît XVI

Joseph Ratzinger-Benoît XVI et la culture française

Ce colloque international porte sur la relation entre le pape émérite et la culture française. Au cours d'un voyage apostolique à Lourdes (2008), Benoît XVI a affirmé avoir eu "un contact très profond, très personnel et enrichissant avec la grande culture théologique et philosophique de la France" La tâche d'un colloque autour de la relation entre le pape émérite et la culture française relève dès lors d'une réflexion - jamais tentée auparavant de manière systématique - sur les raisons pour lesquelles le premier considère "décisive" la seconde, tant pour son parcours personnel de vie et d'études que pour l'essence de l'Occident. D'un côté, il s'agira de retracer les étapes d'une longue fréquentation qui débute officiellement à l'Institut Catholique de Paris lors du premier Congrès international augustinien (1954), se prolonge par les conférences au Parlement Européen de Strasbourg (1979), à Lyon et à Notre-Dame de Paris (1983), celles en tant que membre de l'Académie des science morales et politique (1995 et 1997) et à la Sorbonne (1999), pour se conclure avec le voyage apostolique en 2008. D'un autre côté, cette Journée permettra de faire émerger l'ensemble des figures et des mouvements de la "culture humaniste" française qui, selon Ratzinger/Benoit XVI, l'ont influencé le plus ou avec qui il a dû instaurer une confrontation critique. En effet, il a été en contact avec tous les ordres de rationalité : théologique (H. De Lubac, J. Daniélou, Y. Congar), philosophique (E. Gilson, E. Mounier, J. Sartre), scientifique (A. Comte, Teilhard de Chardin, Jacques Monod) et esthétique (les écrivains Bernanos, Mauriac, Péguy, Claudel). Sous la direction de : Philippe Cappelle-Dumont - Michele Cutino et les interventions de : Christian Schaller - Sébastien Milazzo - Davide De Caprio - Christian Gouyaud - Michel Deneken - Gabriel Flynn - Vincenzo Arborea - Michel Deneken - Philippe Vallin - Santiago Sanz Sánchez - Dominique Millet-Gerard - Jean-Robert Armogathe

11/2022

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Ecrits sur l'art

Pierrette Bloch. Textes critiques et entretiens

L'oeuvre de Pierrette Bloch a commencé à être connue du grand public au début des années 2000 par des expositions au Centre Pompidou, à Vevey (Suisse) à la galerie Karsten Greve (Paris/Cologne). Sa carrière d'artiste démarre pourtant au début des années 1950 et se poursuivra dans une discrétion choisie, en passant par des techniques diverses - le collage, le textile, les crins, des signes graphiques proches d'une écriture pour trouver dans des séries de ponctuations noires sur fond blanc ou blanches sur fond noir (qu'elle désignait elle-même ironiquement comme des "pois") le "langage" auquel elle a été identifiée. Cet ouvrage prend appui sur une sélection des textes critiques qui ont été consacrés aux oeuvres de Pierrette Bloch tout au long de son parcours. La multiplicité des regards, dans l'instant même où apparaissent ces oeuvres - donc sans le recul et le savoir que donne l'histoire une fois nie - permet de superposer et recomposer tous ces moments d'échange entre une artiste et ses premiers critiques, son premier public. De l'acteur et mime Etienne Decroux à Philippe Dagen en passant par Philippe Piguet, Daniel Abadie, Elisabeth Amblard et beaucoup d'autres, c'est toute une autre histoire qui se dévide, à l'écart des divers courants artistiques qui ont occupé la scène des années 1950 à aujourd'hui. Histoire qui fut celle de nombreuses femmes artistes tenues dans l'ombre mais aussi celle d'un chemin que Pierrette Bloch avait choisi de parcourir à son rythme, et avec la seule exigence de rester au plus près de ce qu'elle pensait nécessaire de faire. En complément des textes critiques viennent quelques entretiens accordés par Pierrette Bloch pour des films, des catalogues d'expositions ou pour des émissions radio avec des producteurs tels Alain Veinstein et Laure Adler. Ce livre forme un ensemble inédit à ce jour rassemblant une soixantaine de textes accompagnés d'un index des noms ainsi que d'une bibliographie générale.

06/2021

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Littérature française

Tombé du ciel

Alors que Mathieu Deslandes joue aux Playmobils avec son fils, l'un d'entre eux tombe du haut d'une tour, et James lui demande si c'est bien ainsi que son grand-père est mort. S'en suit une foule d'interrogations auxquelles Mathieu, orphelin de père très jeune, n'a pas forcément de réponse. C'est l'occasion rêvée de poser toutes les questions qu'il n'a jamais osé formuler. A travers son enquête, il rassemble les morceaux de la vie de Philippe, couvreur au faux-air de Patrick Dewaere, tombé du ciel lors d'un chantier à 30 ans, que l'auteur confondra longtemps avec Jésus, "Notre-Père qui es aux cieux" . Tirant le fil de l'histoire familiale, il reconstitue son enfance dans le Loiret d'après-guerre, un monde encore rural où la présence militaire américaine côtoie les travaux des champs, les blousons noirs et les foyers catholiques. Un monde taiseux, où le travail est dur, les vacances à la mer une véritable folie, mais où l'on entrevoit l'espoir d'une vie meilleure. Au milieu de cela, Philippe est un touche-à-tout qui détonne, sportif émérite, comédien, magicien, chanteur à la voix de basse, un coeur simple qui devient couvreur pour le calme et la beauté que procure ce métier, celui des "mecs libres" forcément un peu casse-cous. En chemin, Mathieu Deslandes s'interroge sur l'héritage et sur l'hérédité, car lui a passé son enfance à éviter de grimper aux arbres pour éviter d'effrayer sa mère, à fuir tout danger et toutes bagarres, prudence excessive qu'il craint de transmettre à son fils. Mais aussi sur les libertés du statut d'orphelin, qui lui ont peut-être permis d'être "un garçon qui lit dans un milieu ou on joue au foot et où l'on boit du pastis" . Et, découvrant un père parfois différent des images qu'il avait pu forger, il contrecarre les silences qu'impose le temps.

10/2023

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Histoire antique

Démosthène, Sur les forfaitures de l'ambassade. Pack en 2 volumes : Volume 1, Introduction texte et traduction ; Volume 2, Commentaires et annexes

Démosthène est célèbre pour le combat acharné qu'il a mené contre Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre en mettant son talent d'orateur hors pair au service d'Athènes et des autres cités grecques afin de défendre leur liberté menacée par les ambitions macédoniennes. L'un des traits les plus marquants de ce combat concerne la rivalité qui oppose pendant plus de quinze ans Démosthène à Eschine et qui tire son origine de l'affaire dite de " l'ambassade infidèle ". Le plaidoyer Sur les forfaitures de l'ambassade, qui date de 343 avant notre ère, est l'une des compositions les plus connues de Démosthène et suscitait dans l'antiquité la plus grande admiration. Toutefois, l'orateur ayant échoué à faire condamner Eschine, qu'il accuse de s'être vendu à Philippe, ce discours n'a pas intéressé les savants autant que le fameux plaidoyer Sur la couronne prononcé treize ans plus tard, véritable triomphe symbolique pour Démosthène et sa politique alors même que les rois de Macédoine l'ont déjà emporté définitivement sur le terrain. Il était donc temps de consacrer à ce chef-d'oeuvre de l'art oratoire grec une nouvelle édition critique. Le texte grec a fait l'objet d'une révision systématique à partir des meilleurs manuscrits et s'accompagne d'un apparat critique synthétique et d'une traduction inédite, aussi précise qu'élégante. L'introduction et le commentaire rendent compte du contexte historique, de la composition complexe de l'oeuvre, du style inimitable de Démosthène et de tous les faits de langue utiles à la compréhension détaillée du discours. S'adressant à un large public, cette nouvelle édition bilingue répond non seulement aux besoins des spécialistes, qui trouveront dans le volume toutes les ressources savantes dont ils peuvent avoir besoin, mais aussi de quiconque s'intéresse à la rhétorique grecque classique et au combat légendaire de Démosthène contre les conquêtes macédoniennes.

10/2023

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BD tout public

Un portrait de moitié claire

Ce livre est inspiré et nourri par un conte de Philippe Dorin, Moitié Claire qui évoque symboliquement le développement de la sexualité d'une petite fille. Claire a environ 35 ans et comme beaucoup de femmes aujourd'hui, elle ne se fond pas dans le reflet sociétal du modèle féminin. Ses compagnons sont partis les uns après les autres, elle vit seule, et le manque affectif est au centre de sa vie. Partant de ce présent difficile, son portrait part explorer son identité intérieure et secrète. Il se dessine, au fur et à mesure, en scènes successives : les souvenirs d'enfance heureuse ou elle exprime une sexualité libre et innocente, l'abandon, les paroles maladroites de sa mère, ses rivales, les rêves amoureux que fait Claire dans sa misère affective, la souffrance de se sentir différente. Ces scènes la présentent suivant la structure du Conte de Philippe Dorin, en plusieurs parties : L'ambivalence... "Est-ce un jardin ou un parc ?" Le choix et l'interdit... "Ta mère te l'a toujours défendu" Le déchirement entre deux choses... "Haut la hache ! Coupé en deux parties égales" Ainsi, dans le portrait de Claire adulte, flotte et danse l'ombre de Claire enfant. Le récit, en forme de monologue, s'écoule au fil de ses pensées, sans volonté chronologique, la réalité de Claire et son imaginaire sont indissociables. Les images se concentrent sur Claire, elles explorent son corps, s'approchent de sa peau, regardent l'intime, pénètrent en elle, cherchent à voir l'impossible secret. On suit Claire dans sa maison, dans ses longues promenades, dans les paysages mentaux de sa solitude. Un portrait de moitié Claire s'inscrit dans la continuité d'autres livres de Pierre Duba comme Sans l'ombre d'un doute et Racines, tout en s'aventurant dans des paysages plus intimistes sur le questionnement de l'identité, de la femme et de sa sexualité.

03/2012

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Histoire de France

La bataille de Bouvines. Histoire et légendes

La bataille de Bouvines, remportée le 27 juillet 1214 par Philippe Auguste, près de Lille, sur un empereur allemand, un comte de Flandre et d'autres coalisés, que finançait tous le roi d'Angleterre, a été l'un des événements les plus célébrés de l'histoire de France. Du XIIIe au XXe siècle, elle a été considérée comme un succès décisif, obtenu au terme de combats difficiles qui avaient mis à l'épreuve le roi, sa chevalerie et ses communes. Philippe Auguste n'avait-il pas mordu la poussière et failli être tué ? Vainqueur avec l'aide de Dieu, après une grosse frayeur, il avait pu ensuite traîner en charrette, jusqu'à Paris, le comte de Flandre prisonnier, blessé, exposé aux quolibets ("te voilà ferré, Ferran !"). Bouvines couronnait ainsi l'un des règnes les plus constructifs de notre histoire, et son "souvenir", mêlant l'histoire aux légendes, pouvait à la fois galvaniser la France dans ses guerres nationales et alimenter le débat politique sur la royauté, la noblesse, l'armée populaire. Sur l'ampleur de la bataille de Bouvines comme sur la possibilité d'en connaître exactement le déroulement, Voltaire et Michelet avaient déjà exprimé des doutes. Un essai fameux et suggestif de Georges Duby les a repris en 1973. Dominique Barthélemy approfondit et réoriente la critique historique, au terme d'enquêtes serrées sur les chevaliers présents à la bataille et sur l'élaboration et la réécriture des récits de Bouvines. Il commence par raconter la bataille en l'inscrivant dans son contexte féodal, et en suggérant qu'elle a été dramatisée à dessein par la propagande capétienne. Il entraîne ensuite son lecteur, avec vivacité, dans un tourbillon de récits sélectifs et d'affabulations médiévales et modernes dont il tente à chaque fois de lui expliquer les enjeux. Est-ce que pour autant tout est faux dans ce chapitre de la traditionnelle histoire de France, et celle-ci n'est-elle qu'un "roman national" ? C'est ce que l'on n'est pas forcément obligé d'en conclure.

04/2018

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Economie

John Law. Le magicien de la dette

Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L'économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d'Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l'Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d'or et d'argent par du papier ! Séduit, le Régent laisse carte blanche à l'Ecossais : création d'une banque - une première en France -, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L'économie se redresse, la confiance revient, les taux d'intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le " Système " est né. Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C'est le règne de l'argent fou. Le système va s'effondrer en quelques mois. L'avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c'est qu'une monnaie qui n'est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l'endettement public. C'est pour ne pas l'avoir compris que la zone euro est aujourd'hui en danger. Economiste et haut fonctionnaire, Bertrand Martinot a été conseiller à la présidence de la République en 2007-2008. Il est l'auteur de plusieurs essais économiques, dont Chômage : inverser la courbe (Les Belles Lettres, 2013), récompensé en 2014 par le prix Turgot du meilleur livre d'économie financière et par le prix Edouard Bonnefous de l'Académie des sciences morales et politiques.

09/2015

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Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

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Art contemporain

Surprise ! Le premier jour du reste de ma vie

Album commémoratif et programmatique de l'atelier atypique, prolifique et résolument pop "images dans le milieu" IDM sous la direction de Jean-François octave des années 1980 à aujourd'hui à l'école d'ARTS de Mons : 3 expositions programmées ! Placé sous le signe de la surprise permanente, et sous la direction de son chef d'atelier Jean-François octave depuis 33 ans, iMaGes Dans Le MiLieu connu dans le milieu belge de l'art public sous le sigle iDM passe ces jours prochains le relais à équipe renouvelée et formée dans son giron atypique mêlant dessin, peinture, sculpture, textile, scénographie, interventions urbaines et street art, photo, vidéo, performances et installations dans un esprit résolument pop mais engagé et responsable. L'occasion donc de faire le point sur cet atelier d'art contemporain transdisciplinaire, pas tout à fait comme les autres, sous la forme d'un abécédaire de 336 pages qui donne la parole à chacun de ses intervenants et donne à voir ses productions hétérogènes au fil des ans, puis à l'occasion de trois expositions aux abattoirs de Mons (BaM), au BPS22, au Mac's Musée des arts contemporains Grand-hornu et d'une soirée à l'iseLP. Mais aussi, au-delà de cette dimension commémorative et festive, l'occasion de réfléchir à ce que peut être et doit être une école d'art forcément transdisciplinaire ancrée dans la vie et dans la ville. Avec des contributions de xavier canonne, nancy casielles, Jeannine Dath, Philippe ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-olivier rollin, aldo Guillaume turin, xavier roland, Daniel vander Gucht, christophe veys, etc. Expositions : -Anciens Abattoirs de Mons / BAM (Mons) : 17/10/20 - 31/01/21. -BPS22 (Charleroi) : 21/11/20 - 03/01/21 -Mac's - Musée des arts contemporains Grand-hornu : (avec La cambre - sculpture) : 30/01/21 - 28/02/21 + un événement à l'ISELP en mars 2021.

03/2021

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Sciences historiques

Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482). Tome 7, Marie de Bourgogne (1477-1482)

Ainsi que le dit Brantôme : " Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ". Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne ; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860). La présente réédition se base sur l'édition de 1860. On a réuni en un seul volume la deuxième partie du T7 et le T8 de l'édition originale.

06/2019

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Littérature française

Soljenitsyne en Vendée. 30 ans après...

Le 25 septembre 1993, il y a trente ans ! Deux siècles après la Révolution et la Terreur, l'ancienne province du Bas-Poitou commémorait le bicentenaire du soulèvement de 1793 pour défendre ses libertés. Une blessure mal refermée confessera Aragon. Une histoire, qu'enfant, Alexandre Soljenitsyne avait lue au point de vouloir traverser un jour la Vendée pour mieux la comprendre... Il a réalisé ce vou en inaugurant le Mémorial des Lucs-sur-Boulogne où l'un des pires massacres des guerres de Vendée a été perpétré. C'est ce voyage que nous évoquons dans ce livre, pour en comprendre le sens et en tirer les leçons. Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou, revient sur cet événement exceptionnel en compagnie de son ami diplomate, Dominique Souchet. Deux témoignages très émouvants. Hervé Louboutin, journaliste à l'époque et Benoît Castillon du Perron, grand lecteur de Soljenitsyne, complètent et ponctuent l'explication. Les vitraux de l'église des Lucs-sur-Boulogne appor- tent enfin une note criante de vérité à cette évocation poignante, porteuse d'espérance. AUTEUR Benoît Castillon du Perron, fils de la grande historienne Marguerite Castillon du Perron et familier de l'oeuvre de Soljenitsyne revient sur l'oeuvre et la vie de l'auteur de L'archipel du goulag. Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou et Président du Conseil général de la Vendée à l'époque nous explique ensuite comment il a accueilli durant quatre jours Soljenitsyne et son épouse dans sa maison familiale proches des Herbiers. Dominique Souchet, diplomate, à l'origine de la venue de l'écrivain russe, raconte les rouages de l'invitation envoyée aux Etats-Unis au dissident soviétique et les pourparlers qui suivirent pour le convaincre de venir en Vendée. Hervé Louboutin, journaliste devenu éditeur, qui couvrit l'événement in situ revient sur ces journées exceptionnelles qui marquèrent pour toujours l'histoire de la Vendée.

10/2023

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XVIIe - XVIIIe siècle

Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile

Peintre majeur de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, Antoine Coypel (Paris, 1661-1722) connut une brillante carrière officielle de peintre d'histoire sous les règnes de Louis XIV et la régence du duc d'Orléans. Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture, peintre ordinaire du duc d'Orléans en 1685, il participe à la plupart des chantiers royaux et connaît la consécration à la fin de sa vie en recevant la charge de directeur de l'Académie royale en 1714, suivie du titre envié de Premier peintre du roi de 1716 à sa mort. Le musée des Beaux-Arts de Tours possède deux tableaux illustrant la grande manière d'Antoine Coypel, reprenant les coloris chauds des peintres vénitiens, l'expression des passions de Le Brun et le souffle de Rubens. Ces deux épisodes de l'Iliade, La Colère d'Achille et Les Adieux d'Hector et Andromaque furent exécutés vers 1711 pour le duc Philippe d'Orléans, qui demeura le protecteur et ami de l'artiste jusqu'à sa disparition. La célébrité de ces oeuvres est attestée par leur tissage en tapisserie à la manufacture des Gobelins entre 1718 et 1725. Nombre de gravures contribuèrent également à leur diffusion et à leur succès. La renommée d'Antoine Coypel est également étroitement liée à la galerie d'Enée au Palais-Royal, qu'il orna pour Philippe d'Orléans entre 1701-1705 et 1715-1717, rivalisant avec la galerie des glaces de Versailles. Ce décor monumental, disparu (à l'exception de six tableaux aujourd'hui conservés au Louvre et au musée Fabre de Montpellier), est connu grâce aux dessins et esquisses préparatoires ainsi qu'aux gravures réalisées du vivant et après la mort de l'artiste. L'ouvrage réserve ainsi une place de choix à cet ensemble de gravures spectaculaires et rassemble également des oeuvres du XIXe siècle permettant d'évoquer la postérité iconographique et stylistique des deux tableaux de Coypel.

01/2022