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Nicolas Jarry, Djief

Extraits

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Comics Super-héros

Dawn of Titans Tome 1 : Sortis des ombres

La Crise des Ténèbres est terminée et la Ligue des Justiciers n'est plus. Une nouvelle équipe est chargée de protéger la Terre... Place aux Titans ! Il est temps pour les Teen Titans de grandir pour pouvoir prétendre être à la hauteur de l'héritage laissé par les plus grands héros, alors que le danger guette déjà et promet de semer le chaos dans les rangs récemment formés de l'équipe.

02/2024

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Philosophie

Ecrits et conférences. Tome 2, Herméneutique

La contribution de Paul Ricoeur à la théorie de l'interprétation, ou herméneutique, est considérable. II figure parmi les maîtres de cette discipline, aux côtés de Schleiermacher, Dilthey, Heidegger et Gadamer. En marge des grands livres que sont Le Conflit des interprétations et Du texte à l'action, il a rédigé divers articles et contributions qui méritent d'être découverts ou redécouverts. Ils permettent de saisir sur le vif l'avancement de sa recherche à un moment précis. Certains textes analysent la métaphore, d'autres guident le lecteur à travers les divers enjeux du "problème herméneutique", du symbole au texte, puis du texte à l'action, considérée à travers ses implications éthiques. On y découvre aussi la volonté de Ricoeur de s'interroger sur le devenir de l'herméneutique, et son souci de confronter celle-ci à la philosophie analytique. Sa contribution à l'herméneutique biblique a été décisive. Il s'est penché en philosophe sur la Bible, donc sur ce qu'elle "donne à penser. Deux études magistrales rendent compte de cet effort - sans équivalent dans la philosophie française - pour explorer les relations entre révélation et vérité d'une part, mythes du salut et raison d'autre part. Ce livre, préparé et annoté par Daniel Frey et Nicola Stricker, est le second volume de la série "Ecrits et conférences ', publiée sous les auspices du Fonds Ricoeur.

04/2010

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Policiers

Une sombre affaire

Rome, août 2012. Carla et Vito se sont connus alors qu'ils étaient à peine adolescents et se sont mariés par amour. Mais Vito est devenu un mari possessif, violent, en proie à une jalousie maladive. Carla a fini par obtenir le divorce tandis que les deux aînés, Nicola et Rosa, mènent une vie indépendante. Pour l'anniversaire de la benjamine - Mara, trois ans -, Carla a cédé au désir de l'enfant et a invité Vito, même s'il la harcèle régulièrement. Le dîner se déroule sans histoire et pourtant, après cette soirée, Vito disparaît sans laisser de trace. Alertée, la police ne sera pas la seule à enquêter sur cette disparition : les proches de Vito, un puissant clan mafieux des Pouilles, se mobilisent également, ainsi que Milena, la femme avec laquelle il entretenait depuis des années une liaison clandestine. Dans une Rome étouffante, grâce à des dialogues serrés et à une intrigue riche en rebondissements, Antonella Lattanzi nous fait découvrir peu à peu toute l'ambiguïté des relations, non seulement entre Carla et Vito, mais entre tous les autres personnages entraînés dans ce drame familial. Mêlant roman noir et analyse psychologique, créant des atmosphères qui évoquent à la fois Simenon et Hitchcock, l'auteur pose un regard acéré sur la fragilité des limites qui séparent le bien et le mal, la culpabilité et l'innocence, la vérité et le mensonge.

06/2019

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Théâtre

Trahisons. (suivi de) Hot-House. Un pour la route. Et autres pièces

Ce recueil regroupe les dernières oeuvres de Harold Pinter, dans l'ordre chronologique de leur création en France, plutôt que dans celui de leur conception. Ces neuf pièces et monologues de théâtre montrent toutes les facettes du talent de l'auteur du Gardien et du Retour : du théâtre de l'absurde et de la menace (Hot-House, datant de 1958) à la parodie machiavélique des "situations" du vaudeville (Trahisons) et, enfin, à la trilogie majeure de Autres Horizons, créée en langue française au Festival d'Avignon, 1987. Une sorte d'Alaska, inspirée par le libre Awakenings, du docteur Oliver Sacks, décrit le bref éveil d'une victime de cette étrange "maladie du sommeil" qui ravagea l'Europe des années vingt. Après la farce comico-onirique de Victoria Station, Un pour la route est une pièce-pamphlet contre la torture et l'enfermement. Cette oeuvre courte et sans concession jette un éclairage nouveau sur certaines pièces plus anciennes, telles que Hot-House ou L'Anniversaire, qui fait découvrir rétrospectivement, derrière le dramaturge Pinter, l'homme qui a lutté toute sa vie pour les droits et la dignité de l'homme. Il s'en explique d'ailleurs, en fin de volume, dans une "conversation" avec Nicholas Hern à propos de Un pour la route, au cours de laquelle il fait le point de ses options en tant qu'homme de théâtre et de citoyen de l'ère du nucléaire et des goulags de tous les bords. E.K.

05/1987

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Economie (essai)

Revue de l'OFCE N°176. ENJEUX SOCIO-ÉCONOMIQUES DE L’ACTION POUR LE CLIMAT

Enjeux socio-économiques de l'action pour le climat Introduction Meriem Hamdi-Cherif (dir), Vincent Touzé (dir), Frédéric Reynès, Paul Malliet et Gissela Landa I. LES FINANCES PUBLIQUES : Rendre acceptable la nécessaire taxation du carbone Mireille Chiroleu-Assouline La fiscalité sur l'énergie peut-elle devenir acceptable ? Jonas Anne-Braun et Tristan Guesdon Jointly tackling the climate crisis and social issues Solène Metayer, Sébastien Postic, and Louise Kessler Quelques pistes pour concilier des objectifs sociaux, économiques et écologiques Laure Baratgin et Emmanuel Combet II. PLANIFICATION ET ORGANISATION DE L'ACTION L'économie d'un accord-mondial sur le climat dans le monde "tel qu'il est" Jean-Charles Hourcade Planification écologique et changement structurel Etienne Espagne et Guilherme Magacho Optimalité, équité et prix du carbone à propos de Harold Hotelling et de sa règle en économie du climat Marion Gaspard et Antoine Missemer Les certificats de sobriété numérique comme instrument de régulation de la pollution numérique Jean-Philippe Nicolaï et Lise Peragin III. LE BESOIN D'EVALUER L'ACTION L'évaluation au service de l'action pour le climat Alain Quinet Changement climatique : passer des coûts de l'inaction aux besoins pour l'action Vivian Dépoues Investir dans des infrastructures bas-carbone en France Alexandre Tourbah, Frédéric Reynès, Meriem Hamdi-Cherif, Jinxue Hu, Gissela Landa et Paul Malliet TETE, un outil en libre accès pour estimer les emplois générés par la transition écologique Philippe Quirion

07/2022

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Littérature étrangère

Tarzan parmi les fauves

Paru en feuilleton en 1914 puis en livre en 1916, The beasts of Tarzan est le troisième tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1938. L'intrigue démarre un an après la conclusion du précédent livre (Le retour de Tarzan), Tarzan et Jane sont mariés et viennent d'avoir un fils, prénommé Jack. Tarzan a passé beaucoup de temps à construire un domaine sur les terres des Waziri en Afrique, mais il retourne dans sa propriété de Londres à la saison des pluies, en tant que lord Greystoke. Les acharnés adversaires de Tarzan, Nikolas Rokoff et Alexis Paulvitch, se sont échappés de prison et parviennent à enlever l'héritier Greystoke. Leur piège, élaboré et insidieux, mènent tout à tour Tarzan et Jane à être eux aussi kidnappés. Rokoff abandonne Tarzan sur une île déserte au large des côtes d'Afrique, en lui annonçant que le petit Jack sera laissé à une tribu cannibale pour y être élevé comme l'un des leurs, et que le destin de Jane est laissé à son imagination... Utilisant son adresse, sa force et son intelligence, Tarzan gagne la confiance de la panthère Sheeta et s'allie à une tribu de grands singes menée par leur chef Akut. Avec leur aide, il regagne le continent et entame une longue et périlleuse poursuite pour retrouver Jane et Jack...

08/2019

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Comics Super-héros

Batman Chronicles - 1987 volume 1

Après le départ de Dick Grayson, Batman se retrouve sans un Robin, jusqu'au jour où il croise la route de Jason Todd, un gamin des rues qui tente de lui voler les roues de sa Batmobile ! Après avoir défait une organisation criminelle, le Dynamique Duo est à nouveau réuni pour affronter les plus grandes menaces qui planent sur Gotham dont le Pingouin ou Gueule d'Argile.

06/2022

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Musique, danse

Offertoire. pour orgue

Après l'achat d'une résidence estivale à Pont-de-l'Arche en Normandie, le 10 juillet 1891, Massenet tisse des liens amicaux avec l'abbé Henri Hazé, alors curé de la paroisse de Sainte-Marguerite-sur-Duclair. Né le 6 janvier 1854 à Elbeuf, l'abbé Hazé est lui-même musicien, "une nature élevée, à l'esprit curieux, au coeur chaud, très incliné vers l'art, et ami du beau sous toutes ses formes". Ayant "un goût très vif de la musique religieuse" , il fait éditer en 1894 un premier recueil de pièces d'orgue où figurent notamment des pièces de d'Indy, Guilmant, Vierne ou La Tombelle. Parallèlement, Hazé en prépare un second qu'il achève peu avant sa mort, survenue le 28 février 1895, mais qui ne sera publié que trois ans plus tard par Henry Eymieux. Ce volume, dont nous n'avons trouvé aucun exemplaire dans des collections publiques est, en effet, annoncé dans la Revue musicale Sainte-Cécile du 1er juillet 1898. Les notices biographiques des auteurs confirment la datation probable du volume où se trouve l'Offertoire de Massenet : mention du décès de Georges Mac-Master, le 31 mars 1898 ; passage de Charles Tournemire en tant que titulaire de l'orgue de Saint-Nicolas-du-Chardonnet de décembre 1897 à mai 1898. Sa composition est pourtant bien antérieure puisque le manuscrit, récemment apparu lors d'une vente aux enchères à Deauville, est daté et signé "Pont-de-l'Arche /été 1894" . Ainsi, Massenet compose son Offertoire dans la foulée de l'édition du premier recueil et offre son manuscrit à l'abbé Hazé dans la perspective de la publication d'un second, comme en témoigne une lettre du 15 septembre 1896 : "Vous souvient-il d'un offertoire écrit pour le pauvre abbé Hazé ? Je retrouve le manuscrit et vous l'offre. L'offertoire va paraître chez un éditeur".

02/2020

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Economie

La grande évasion. Le vrai scandale des paradis fiscaux

Nicolas Sarkozy le répète comme pour s'en convaincre : "Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c'est terminé." Alertés par plusieurs scandales retentissants, au Liechtenstein et en Suisse, les pays membres du G20 ont lancé une offensive sans précédent contre ces territoires secrets. Mais rien n'a vraiment changé sous le soleil clément de ces oasis fiscaux. Ce livre est une plongée au coeur d'un système tout entier au service de l'évasion fiscale. Plus de 12 000 milliards de dollars continuent de dormir dans quelques soixante-dix "paradis" protégés par d'ingénieux banquiers jamais à court d'imagination pour dissimuler l'argent de leurs clients. Le secret bancaire est attaqué ? Qu'importe ! Les trusts anglo-saxons offrent les mêmes garanties d'anonymat. Cette immersion en eau trouble révèle surtout que les plus gros consommateurs des paradis fiscaux ne sont pas les particuliers mais les entreprises. En logeant leurs bénéfices dans ces territoires, les multinationales réalisent des économies d'impôts colossales tout en continuant de bénéficier des infrastructures (éducation, santé, routes...) payées par le reste de la collectivité. En France, les entreprises du CAC 40 sont deux à trois fois moins imposées sur leurs bénéfices que les petites et moyennes entreprises. Au Royaume-Uni, un tiers des 700 premières sociétés du pays ne payent tout simplement pas d'impôt. Ces pratiques, souvent légales, sont à l'origine d'une profonde iniquité. Il ne faut jamais perdre de vue que ce qui n'est pas payé par Jacques l'est forcément par Paul. Si les paradis fiscaux sont une calamité pour les pays riches, la situation vire au cauchemar pour les pays en développement. Chaque année, entre 800 et 1 000 milliards de dollars quitte illicitement le Sud pour trouver refuge au Nord. Pour chaque euro d'aide qui rentre, c'est donc dix euros qui sortent ! La bataille des paradis fiscaux est encore loin d'être gagnée. Il n'est pas nécessaire d'aligner des divisions de blindés pour la remporter. Encore faut-il la livrer.

01/2010

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Humour

On a pas fini d'en rire ! Saison 2012-2013

« Quelle saison ! Même si le printemps a été parfois difficile à distinguer de l’hiver, la saison 2012-2013, elle, aura été bien riche pour ceux qui, comme moi, préfèrent rire de l’actualité. Cette première année Hollande ne m’aura pas fait chômer. J’aurais aimé que ce soit le cas aussi pour les trois millions de sans-emplois que notre pays compte encore malgré le changement, mais comme je ne suis pas président de la République, je n’y peux pas grand-chose. J’ai bien conscience d’être un privilégié ! Ma seule façon de vous aider à lutter contre la morosité ambiante aura donc été de vous inciter à rire de ce qui parfois n’est pas toujours drôle. C’est ainsi qu’en replongeant dans mes textes classés, semaine après semaine, depuis septembre dernier, j’ai vraiment constaté que les dix mois qui viennent de s’écouler ont été particulièrement propices à vous proposer ce coup d’œil dans le rétroviseur, histoire d’en rire une dernière fois pendant l’été. Il me suffira d’évoquer ici les quelques noms de Christine Boutin, Frigide Barjot, Jérome Cahuzac, Zlatan Ibrahimovic, François Fillon et Jean François Copé, Oscar Pistorius, Florence Cassez, Nabila, David Beckham, Benoît XVI, Arnaud Montebourg, Gérard Depardieu, Spanghero ou les Daft Punk pour que, déjà quelques-uns des grands feuilletons de cette saison écoulée vous reviennent. Rassurez-vous, vous retrouverez aussi, dans ce recueil destiné à vous remonter ou miner le moral une dernière fois, quelques habitués du genre comme Bernard Tapie, Dominique Strauss-Khan, Silvio Berlusconi, les Tibéri, Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon…et bien sûr François Hollande et Jean Marc Ayrault. Avec ce livre, vous pourrez taper à droite, à gauche, au centre et aux extrêmes, sur votre voisin de plage ou de palier (pour ceux qui ne partent pas) en gardant le sourire et, je l’espère, parfois, en provoquant les rires. » Laurent Ruquier

07/2013

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Religion

Notre-Dame qui défait les noeuds. Le cadeau du pape François au monde

"Dans les désordres constatés, Marie nous aide (...) à réaliser sereinement ce qui vient de soi-même, et ce qui, objectivement, vient de l'extérieur. Elle nous aide à démêler l'écheveau afin qu'une solution soit trouvée et qu'on arrive finalement à ce que l'on appelle justement un " heureux dénouement ". Elle est en effet Marie qui défait les noeuds ! ", précise Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes. En quelques années Marie qui défait les noeuds est devenue l'une des représentations iconographiques et l'une des dévotions les plus populaires de la Mère de Dieu dans le monde. Notre-Dame qui défait les noeuds - Le cadeau du Pape François au monde retrace l'aventure extraordinaire de l'explosion de cette ferveur consacrée parla publication d'une neuvaine (28 pages) qui en France avoisine le score d'un million d'exemplaires diffusés depuis 2001. Cet enthousiasme débute en Argentine au milieu des années 1980, à l'époque troublée de la dictature militaire. Le journaliste Eduardo Mattos révèle comment une simple petite image de la Vierge Marie, après avoir franchi l'océan pour venir d'Allemagne jusqu'en Amérique du Sud, a déclenché dans ce pays un élan majeur de foi, de piété, de zèle envers Notre-Dame. D'abord par l'action du père Jorge Mario Bergoglio, Jésuite alors peu connu qui, 25 ans plus tard, deviendrait le 266e Pape, et prendrait le nom de François. Puis au Brésil, avant de s'étendre à l'ensemble du monde. Ce reportage passionnant donne aussi donne à voir l'itinéraire, l'engagement d'hommes et de femmes de foi, de personnes de tous âges et de toutes conditions qui ont déposé leurs difficultés, leurs noeuds, dans les mains de Notre-Dame, qui ont reçu des grâces et qui en témoignent. Et chacun de leurs témoignages confirme la puissance de la prière à Marie qui défait les noeuds qui rayonne aujourd'hui sur le monde entier (12 traductions de la neuvaine). Avec des prières et des clichés photographiques des personnes et des lieux.

04/2018

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Littérature étrangère

Moby-Dick ou le Cachalot

Quarto propose le chef-d'oeuvre de Melville (1819-1891) comme on ne l'a jamais lu dans l'édition française : un Moby-Dick conté par le texte et l'image. Par Melville, bien sûr, et par l'artiste américain Rockwell Kent (1882-1971) qui a réalisé en 1930, pour une édition limitée, les illustrations que nous reprenons. Un choix de somptueuses gravures, célèbres aux Etats-Unis, peu connues en France, met en valeur les personnages, les lieux, les scènes avec leur charge de poésie et de mystère. Il y a fort à parier que John Huston s'en soit inspiré en 1956 pour son adaptation au cinéma. La présentation de Philippe Jaworski invite le lecteur à lire ce texte comme une épopée du travail soutenue par trois forces majeures : l'équipage du Pequod, véritable navire-monde ; le personnage d'Achab, capitaine modelé d'après la Bible, les héros shakespeariens, Prométhée, Lucifer et Faust ; et la voix d'Ismaël, chroniqueur, metteur en scène et commentateur de la chasse quasi mystique d'Achab. Autant de pistes de réflexion qui permettent d'entrer dans l'imagination mythographique de Melville. A l'approche du bicentenaire de la naissance de Melville, notre nouvelle édition a pour ambition de montrer comment Moby-Dick n'a cessé de nourrir et d'inspirer la littérature, le cinéma et les arts graphiques. Un dossier iconographique met en miroir des extraits de Moby-Dick et une pêche de la baleine, amplement illustrée de gravures anciennes et de photographies. Un dossier critique retrace l'histoire des origines, de la composition et de la postérité du roman : de Job et Jonas à Sartre, en passant par Bradbury et Vargas Llosa jusqu'à Pierre Senges et Nicolas Cavaillès, on suivra le fascinant et redoutable monstre marin dans ses surgissements et ses représentations, les commentaires qu'il a suscités et les harponnages littéraires qu'il a inspirés.

04/2018

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Sociologie

Immigration. Ces réalités qu'on nous cache

L'immigration électrise périodiquement notre débat public. Mais son irruption sur la scène politique et médiatique se fait le plus souvent à partir de données anciennes, incomplètes ou habilement maquillées. Une méconnaissance de la réalité, entretenue par l'extrémisme d'un côté, par le politiquement correct de l'autre. Ce livre dresse le tableau de l'immigration en France depuis vingt ans. Il permet d'en finir avec le déni soigneusement orchestré par quelques démographes ayant pignon sur rue, lesquels tentent d'occulter la réalité de la vague migratoire massive qui affecte notre pays. Préfet de région et Conseiller d'Etat, Patrick Stefanini a consacré à ce problème une grande partie de sa vie professionnelle, dans les divers postes de responsabilité qu'il a occupés auprès de Robert Pandraud, Alain Juppé, Dominique de Villepin et enfin Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Il a retiré de cette expérience concrète des convictions fortes qu'il exprime ici sans détour. Il décrit l'impuissance de nos gouvernements à maîtriser l'immigration alors même que la France, affaiblie économiquement, a vu ses capacités d'accueil se restreindre et a laissé s'abîmer son modèle social. Il constate l'échec de nos efforts d'intégration en raison du chômage de masse, mais aussi du repli identitaire et de la poussée du fondamen-talisme islamique chez les nouveaux immigrants. Il formule aussi des propositions précises, à rebours des mots d'ordre simplistes des uns et de l'aveuglement des autres : contrôle des frontières extérieures de l'Europe, dépôt des demandes d'asile hors du territoire français, révision radicale de notre politique d'aide au développement, et enfin refonte des règles d'acquisition de la nationalité française. C'est désormais la cohésion de notre société qui est en jeu. Pour reprendre le contrôle de l'immigration, Patrick Stefanini appelle à faire les choix devant lesquels la France recule depuis vingt ans.

11/2020

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Monographies

Le voyage en train.. 0

" [Le train] est un artiste qui procède à la façon des maîtres. Ne lui demandez pas les détails, mais l'ensemble où est la vie. [...] En quelques heures, il vous présente toute la France, sous vos yeux se déroule la totalité du panorama, une succession rapide d'images charmantes et de surprises toujours nouvelles. " (Jules Claretie, Voyages d'un Parisien, 1865) Le train est-il un artiste comme l'affirme Jules Claretie ? Ayant considérablement bouleversé notre rapport sensible à l'espace et au temps, il a assurément été le moteur d'une transformation profonde de leurs représentations artistiques. Pour la première fois en France, l'exposition organisée par le Musée d'arts de Nantes mettra en parallèle le fulgurant développement du chemin de fer et celui d'un art moderne renonçant peu ou prou à l'idéal de fixité du monde préindustriel, du milieu de 19e siècle au milieu du 20e siècle. L'histoire ne s'arrête évidemment pas là où se clôt l'exposition, ce qu'illustreront quelques oeuvres contemporaines exposées dans le fil du parcours. L'exposition présentera la grande variété des réponses iconographiques et esthétiques apportées à cette perturbation des conceptions spatio-temporelles établies. Les oeuvres montreront, de la critique à la célébration, du refus à l'adaptation, comment les artistes ont réagi à ce nouvel environnement alors que rails, ponts, vapeur, signaux, horloges et télégraphe devenaient les emblèmes technologiques d'une circulation rapide et régulée des êtres, des marchandises et de l'information, dégagée des contraintes naturelles. L'exposition s'appuiera sur des recherches qui,depuis les ouvrages pionniers de Leo Marx et de Wolfgang Schivelbusch, ont été régulièrement actualisées, des travaux de Karen Bowie aux récentes études empreintes de culture visuelle. Citons par exemple le concept de " modernité véhiculée " introduit par Clément Chéroux, les travaux de Niklaus Manuel Güdel relisant les paysages de Ferdinand Hodler à l'aune de ses impressions ferroviaires ou les études d'Arnauld Pierre sur le paradigme signalétique dans les oeuvres de Fernand Léger et Nicolas Schöffer.

11/2022

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Science-fiction

Exsangue

Manon Bernard, Gavriel H. Feist, Eric Simard, Fred Esterel, Maximin Chabrol, Xavier Boulingue, Eric Tyran, Yann Lebecque, Hélène Goffart, Eve Mattatia, Alexis Breton, R. Senelier, Sophia Humbert, Renaud Balleyguier, Thomas Siefert, Quentin R. Guillen, Florence Vedrenne, L. Azarii, Frédéric Darriet, Fanny Sichel, Mello von Mobius, Marek Madenn, Philippe Caza, Maddy Nicolas, Jeanne Miromensil, Léon Bertal, Tess Boisnard et Nadége Carlesso se partagent le recueil Exsangue. Approchez-vous un peu plus près de leurs univers de sang... " - Tu ne comprends donc pas ! ? Cette fille ne peut pas mourir. Nous pouvons la tuer des centaines de fois, de toutes les façons possibles, et elle nous reviendra toujours et encore. " " Toute cette envie naît après tout d'un désir de consommation de l'autre, de ce qu'il est, de ce qu'il incarne. " " La quatrième pénétration s'accompagna d'un vomissement bref et puissant. Tout comme la suivante. Franck atteignait ses limites alors qu'il n'avait fait que la moitié du nécessaire pour survivre. " " Et mon expression, alors que j'admirais l'oeuvre sacrilège qu'était maintenant mon enveloppe charnelle, avait radicalement changé. " " Enfin, lorsque j'eus terminé de détailler mon environnement, l'horreur et l'abomination se révélèrent à moi... " " Le moment, furtif, revêtit son habit de douleur, un souvenir dont les stigmates gravent le corps et l'âme de celui qui les porte, le colorant chaque jour d'une teinte plus sombre, plus profonde jusqu'à en devenir indélébile. " " Je n'éprouve pas de douleur physique ou de sensation de brûlure, mais la perte de tant de sang, mêlée à la peur et la nausée, me rend de plus en plus malade. " " Je rêve d'une mort banale, aussi bénigne que la plus petite action posée par mégarde. Une mort distraite. Plus banale qu'un long épuisement vieillissant qui se clôt par une maladie fatale... " " La jeune femme, dans un effort surhumain, ferma les yeux. Des larmes perlèrent à ses paupières. Elle sentit qu'elle recouvrait le contrôle de son corps. Elle se débattit en vain, ses liens étaient solides. "

01/2021

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Critique

Le droit du poète. La justice dans l'oeuvre de Victor Hugo

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Dans une approche qui envisage toute l'oeuvre dans sa diversité (roman, poésie, dessin, discours), le livre met en perspective la pensée hugolienne de la justice à une époque-charnière, le XIXe siècle, où s'est fondée notre justice moderne en rupture avec celle de l'Ancien Régime. Les études sur la question pénale chez Victor Hugo datent des années 1960, avec les travaux de Paul Savey-Casard. Depuis une vingtaine d'années, les prises de position de l'écrivain contre la peine de mort ou sur les prisons ont suscité un certain nombre d'études (y compris chez les juristes comme Nicolas Dissaux) ou de manifestations culturelles. Sans renier l'importance des questions pénales chez l'écrivain, l'ouvrage les met en perspective dans une vision élargie. D'une part, les combats de l'écrivain sont replacés dans l'histoire de la justice et du XIXe siècle, autour de ce point de bascule radical opéré par la Révolution française. D'autre part, le corpus ne se limite pas aux récits les plus connus de Hugo, ni à ses discours, mais envisage toute l'oeuvre : théâtre, poésie et certains dessins. L'objet du livre est de corriger un certain nombre d'idées reçues et de montrer que l'auteur possédait une connaissance relativement technique du droit ; si la question de la peine de mort demeure centrale dans sa pensée, il s'est également intéressé aux questions civiles, à une pensée générale du "droit" et de la "loi" , tout en proposant une forme inédite d'autobiographie qui anticipe sur les "témoignages" du XXIe siècle.

03/2023

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Ouvrages généraux

ORMESSON (Il était une fois)...

Le village est cité pour la première fois sous le nom d'Amboile dans un cartulaire datant de 1140. Sa principale source de revenus restera l'exploitation de la vigne jusqu'au XIXe siècle. La seigneurie d'Amboile passe entre diverses mains au cours des siècles. Mais 1598 est une date importante à retenir, lorsque Louis II Picot de Santeny fait construire un château par Jean-Baptiste Androuet du Cerceau, architecte des bâtiments royaux. En 1604, le domaine échoit par succession à André Le Fèvre d'Ormesson, puis à son fils Olivier en 1640. Nommé rapporteur de la Chambre royale, ce dernier aura un rôle déterminant dans le procès de Nicolas Fouquet dont les nombreux amis viendront à Amboile : Madame de Sévigné, Madame de Lafayette, La Fontaine, Bossuet, Racine, Le Nôtre En octobre 1758, Louis XV élève le domaine en marquisat sous le titre d'Ormesson, nom donné désormais au château, à la paroisse et au village. C'est l'architecte Antoine-Matthieu Le Carpentier qui agrandit la demeure et construit la nouvelle église. Le village d'Ormesson compte une cinquantaine de familles à la veille de la Révolution dont le marquis Henri d'Ormesson, contrôleur général des Finances de Louis XVI, sera un témoin oculaire. A l'issue de la guerre de 1870, au cours de laquelle l'armée prussienne occupe le château, on ne compte plus que 96 Ormessonnais. Au XXe siècle, le village d'Ormesson se transforme progressivement en ville avec la construction, notamment, de lotissements qui attirent des ouvriers et artisans parisiens. Au fil du siècle, plusieurs personnalités se distinguent, comme Wladimir d'Ormesson, journaliste, ambassadeur auprès du Saint-Siège et en Argentine, qui apporta de nombreuses améliorations à la commune ainsi que son fils, Olivier, maire de la ville pendant 51 ans, qui fit beaucoup pour son développement social, sanitaire, culturel et sportif. N'oublions pas de citer Jean d'Ormesson, directeur général du Figaro, écrivain, Académicien, personnage haut en couleur qui rendit populaire le nom d'Ormesson hors des frontières de l'hexagone.

08/2021

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Economie (essai)

Quand l'économie nous est contée

Etienne de callataÿ et Luc Leruth ont convaincu quelques autres éminents collègues économistes de relever le pari de mettre leur discipline à l'épreuve de la littérature, et par la même occasion d'expliquer et de discuter bon nombre de notions et de concepts propres à la pensée économique la plus exigeante à travers un choix d'oeuvres de la littérature mondiale. Parmi ces conteurs sachant compter on relèvera les noms de Denis de crombrugghe, isabelle de Laminne, André de Palma, victor Ginsburgh, Georges hu ? bner, Florence Jaumotte, Danielle Meuwly, Pierre nicolas, Pierre Pestieau, Jean-Philippe Platteau, Patrick van cayseele, herman van rompuy, Luc Wathieu et serge Wibaut. Le lecteur de fiction sera parfois économiste et la résonance pourra alors porter sur une question professionnelle. c'est le propos de cet ouvrage. chaque contributeur offre une lecture économique d'une oeuvre de fiction de son choix, s'amusant de l'antériorité ou de la subtilité avec laquelle certains aspects de théories récentes sont éclairés par les personnages. ces économistes ont-ils voulu détecter dans ces écrits littéraires des apports dépassant l'intention des poètes et romanciers qui les ont rédigés ? c'est possible, et cela n'aurait rien de choquant. il s'agit là de la liberté du lecteur, miroir de celle de l'auteur. Le seul respect dû à l'écrivain est de ne pas en faire son porte-voix. L'oeuvre romanesque doit stimuler et non dicter, offrir des pistes de réflexion et non enfermer dans un carcan ou dicter une conclusion. etienne de callataÿ (université de namur, université catholique de Louvain et London school of economics) a travaillé à la Banque nationale de Belgique et au Fonds Monétaire international et est co-fondateur d'orcadia AM, une société de gestion patrimoniale. Luc Leruth (université Libre de Bruxelles) enseigne actuellement à l'iset en Géorgie après avoir enseigné à l'université d'essex et à solvay. il a travaillé au Fonds Monétaire international et est l'auteur de nombreuses publications scientifiques ainsi que de quatre romans publiés par Gallimard.

09/2021

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Actualité politique France

Xavier Bertrand, l'obstiné

Qui aurait imaginé, il y a encore cinq ans, que Xavier Bertrand pourrait être un candidat sérieux à l'élections présidentielle de 2022 ? Et pourtant ! Du conseil général de l'Aisne à son récent départ des Républicains, parcours hors norme d'un candidat aussi opiniâtre qu'atypique, qui n'a jamais hésité à lâcher ses mentors pour satisfaire son ambition. Portrait du candidat de la droite en 2022 ? Nul ne l'avait vu venir... L'assureur de mobylettes de Flavy-le-Martel (Aisne) ne payait pas de mine. Malgré un parcours hors des clous, loin de l'Ena, Xavier Bertrand a gravi un à un les échelons politiques jusqu'à être, aujourd'hui, un candidat crédible pour la présidentielle 2022. Cette success story débute en 1998, quand il est élu au conseil général de l'Aisne, contre la députée socialiste de la circonscription, à laquelle il ravit son siège quatre ans plus tard. En 2004, Jacques Chirac le choisit comme secrétaire d'Etat auprès de Philippe Douste-Blazy, avant de le nommer, en 2007, ministre de la Santé. Très vite, Xavier Bertrand comprend qu'en politique mieux vaut jouer cavalier seul et ne pas s'encombrer de poids morts. Soutien de Nicolas Sarkozy, il est nommé ministre du Travail en 2007, et prend la direction de l'UMP jusqu'en 2012. Mais dès la défaite du président sortant, il n'hésite pas à lâcher son mentor. Cinq ans plus tard, après la déroute de la droite en 2017, il quitte les Républicains. Et aujourd'hui, le " Petit Chose ", président des Hauts de France, apparaît comme le plus rassembleur des candidats potentiels à droite. Pour démasquer ce faux gentil, Ian Hamel s'est tourné vers les hommes politiques, mais aussi vers ses proches, frères du Grand-Orient et copains du Club 33 de Saint-Quentin. Ils soulignent ses qualités - intelligence, sens de la tactique, humour -, et sa capacité à résister aux coups. Parcours d'un homme avec lequel il faudra forcément compter.

09/2021

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Faits de société

La République du copinage

Copinage et réseautage sont les deux mamelles de la France. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, les coteries et les castes oligarchiques ont accentué leur mainmise sur tous les pouvoirs : nominations, décorations, placards dorés, prébendes, marchés et contrats s’octroient en fonction de l’entregent. Des conseillers occultes et intermédiaires multicartes prospèrent dans les couloirs de l’Élysée. Les amis du 9-2, du Fouquet’s et les proches de la Première Dame sont choyés. Des élus devenus avocats ou « consultants » monnaient leurs carnets d’adresses. Les élites pantouflent, les ambitieux se placent, les lobbyistes s’activent, les gourous de la com’ surfent sur la crise et les princes des médias se transforment parfois en courtisans. Dansant au-dessus du volcan d’un pays en crise, le microcosme se protège ainsi, entre révérences et connivences. Les réseaux servent surtout d’assurance aux puissants pour préserver leurs privilèges. Vincent Nouzille a enquêté pendant plusieurs années pour décrypter ces systèmes de pouvoir, leur fonctionnement et leur influence réelle. Il révèle comment ceux-ci imposent discrètement leur loi et comment la plupart transcendent les camps politiques. Mieux, ils préemptent l’avenir. Francs-maçons, énarques, diplômés d’HEC, communicants, Corses, gays ou cathos : tous tirent déjà les ficelles pour tenter de se placer dans les coulisses du pouvoir. Quel(le) que soit le (la) président(e) qui sera élu(e) en mai 2012, ils seront toujours là…Vincent Nouzille est journaliste indépendant, après avoir été notamment grand reporter à L’Express et à L’Expansion. Il est l’auteur ou le coauteur d’enquêtes de référence comme Les Parrains corses (avec Jacques Follorou, Fayard, 2004), Députés sous influences (avec Hélène Constanty, Fayard, 2006), Des secrets si bien gardés (Fayard, 2009) et Dans le secret des présidents (Fayard/LLL, 2010).Découvrez La France des réseaux, la version Web complémentaire de cette enquête, avec textes, photos, portraits et plus de 5 heures de vidéos, grâce à une offre spéciale sur www.lafrancedesreseaux.com/copinage.

10/2011

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Sciences historiques

Machines à papier. Innovation et transformations de l'industrie papetière en France, 1798-1860

La papeterie française est confrontée dans la première moitié du 19e siècle, comme de nombreuses branches industrielles, à la mécanisation. Cette mutation décisive n'est pas seulement d'ordre technique : elle s'inscrit dans une transformation générale des hommes et de leurs pratiques qui mène, vers 1860, à une nouvelle organisation économique et sociale. C'est une telle flexure majeure qui est au cœur des interrogations de cet ouvrage : comment passe-t-on d'un système technique à un autre ? De l'invention de la machine à papier par Louis Nicolas Robert en 1798 à la multiplication par cinq de la production vers 1860, la modernisation d'une branche n'a rien d'automatique ou d'aléatoire. La machine nouvelle ne s'intègre pas sans un intense effort collectif dans des entreprises profondément renouvelées ; elle ne se diffuse pas sans que soient surmontés de nombreux obstacles techniques ; cause de la mutation, elle en est aussi un effet, en un cycle auto-soutenu. Aussi la mécanisation est-elle au centre d'un processus complexe. Elle obéit à des rythmes et des logiques qui prennent racine dans un ancien régime productif dont l'héritage est contraignant. Avide de capitaux, elle mobilise des financements neufs et variés ; promotrice de nouveaux espaces productifs, elle provoque le remaniement des installations ; ancrée sur les marchés en expansion de la lecture et de la presse, elle suscite l'émergence d'entrepreneurs innovants ; ordonnatrice d'une organisation du travail renouvelée, elle implique une transformation de la composition de la main-d'œuvre. Ainsi une nouvelle géographie et une nouvelle structure des entreprises se sont mises en place, dont la papeterie a gardé des traces jusqu'à nos jours. Grâce à l'exploitation d'archives d'entreprises inédites et rares, le cycle de la mécanisation de la papeterie française, analysé ici concrètement, dans ses hésitations, ses tensions, ses réussites et ses limites, introduit à une histoire globale, technique, économique et sociale, de l'innovation.

10/1996

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Historique

Les Piliers de la Terre Tome 1 : Le rêveur de cathédrales. Edition spéciale en noir & blanc

Découvrez aussi Les Piliers de la Terre dans une somptueuse édition Noir & Blanc en grand format, agrémentée d'une nouvelle couverture originale et d'un cahier graphique inédit incluant une sélection des recherches et croquis préparatoires des auteurs. Angleterre, XIIe siècle. Dans un royaume en perdition, morcelé par la guerre et affaibli par la famine, Tom, modeste maître bâtisseur, rêve de construire un jour la plus grandiose des cathédrales... Après avoir perdu son épouse et son nouveau-né durant un hiver des plus rudes, il échappe de peu à une mort certaine grâce à la troublante Ellen. Cette jeune femme rebelle et solitaire, vivant repliée dans la forêt avec son fils Jack, deviendra sa compagne. Ensemble, ils prendront la route, bravant le froid et la misère. Pendant ce temps, le nourrisson abandonné est recueilli par une communauté de moines en proie à une véritable crise religieuse... Didier Alcante (La Bombe, XIII Mystery) et Steven Dupré (Kaamelott, aux éditions Casterman) inaugurent avec ce premier album une adaptation magistrale du célébrissime roman historique de Ken Follett, prévue pour se décliner en une série ambitieuse de six volumes ! Il n'en faudra pas moins pour se (re)plonger dans l'univers de cette saga médiévale épique consacrée aux premiers bâtisseurs de cathédrales. Une histoire aux multiples rebondissements déjà déclinée en série télévisée sous la houlette de Ridley Scott, en jeu vidéo, et même en comédie musicale ! Il ne manquait qu'au neuvième art de s'emparer de la destinée de ces personnages tant aimés du grand public : le prieur Philip, la jeune châtelaine Aliena, l'archidiacre Waleran ou encore l'infâme William... Admirateur inconditionnel de Ken Follett, Didier Alcante adapte avec passion et une redoutable efficacité cette épopée monumentale au langage de la bande dessinée, que Steven Dupré enrichit grâce à sa science de la mise en scène et sa générosité dans les détails. L'album se fonde aussi sur un travail documentaire extrêmement précis et rigoureux supervisé par le docteur en Histoire de l'Université de Namur Nicolas Ruffini-Ronzani.

10/2023

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Romance sexy

Christmas Ever After

Un Noël à Snowville pour réchauffer les coeurs... Découvrez 4 nouvelles romantiques et sexy sur le thème de Noël. Pour une nuit ou pour la vie " Une femme, passé trente ans, si elle est seule, c'est qu'elle a un problème ! " Pour éviter cette vieille rengaine qu'elle entend chaque année, Sophia a trouvé la solution parfaite : embaucher via un site les services d'un homme pour être son faux petit-ami pour Noël. Quelle est sa surprise lorsque débarque Lorenzo, un baroudeur charmeur et charismatique... tout son opposé ! Noël avec mon pire voisin Jeune institutrice, mère et divorcée, Julia essaie de se reconstruire une vie stable. Un seul hic : l'emmerdeur qui vit à côté de chez elle. Soan, ce père célibataire aussi, l'exaspère au plus haut point. Elle aimerait pouvoir l'ignorer, mais en plus d'être son voisin, c'est aussi le père d'un petit garçon qu'elle a dans sa classe. Que la guerre commence ! Mission séduction pour Noël Blanche adore Noël, mais les vacances qui s'annonçaient reposantes deviennent palpitantes lorsqu'elle découvre que Nicolas, le meilleur ami de son frère, fêtera la fin d'année dans sa famille. Blanche a un coup de coeur secret pour lui depuis des années... Que son frère a réussi à déceler ! Et surprise, il est prêt à lui filer un coup de main. Et si cette année, elle ne le laissait pas filer ? Un cadeau inattendu Le beau mec en costard-cravate qui travaille assis dans le bar n'a rien de la clientèle habituelle de Léna. Sans faire exprès, la jeune barmaid renverse un verre sur son ordinateur, le bousillant et déclenchant la colère de son propriétaire au mauvais caractère. Et comme si ce n'était pas assez, la tempête qui s'abat sur Snowville l'empêche de rejoindre son hôtel ! Se sentant coupable et n'ayant pas le choix, Léna l'invite à passer quelques jours chez elle...

11/2021

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Couple, famille

L'homoparentalité en question. Et l'enfant dans tout ça ?

L'avenir de la famille française sera-t-il " homoparental " ? À l'heure où quelques pays européens ont déjà accordé aux couples gays le droit au mariage et e n q u est l o n à l'adoption, la question fait débat en France. Sous la pression électorale, Nicolas Sarkozy songe même à équiper les candidats éventuels d'un véritable kit familial : avec le contrat d'union civile, assimilable en tout point au mariage, auquel serait assorti le statut de " beau-parent " calqué sur le modèle des familles recomposées. Si le droit à l'enfant revendiqué par les couples homosexuels se trouve bien au cœur de ces nouvelles expériences sociojuridiques, étrangement, le droit de l'enfant lui-même semble avoir été relégué aux oubliettes... Car peut-on réellement croire à la neutralité de la sexualité parentale dans la construction psychique de l'enfant ? La souffrance chroniquement observée chez les enfants adoptés, qui n'ont de cesse de retrouver la mère et le père dont ils sont nés, ne risque-t-elle pas de s'aggraver dans le cas où la famille d'accueil ne représente même plus ce modèle ? Passant au crible tous les arguments politiquement corrects en faveur de l'homoparentalité, qui tendent à favoriser les bons soins au détriment du lien naturel, Béatrice Bourges démontre également la nécessité d'une filiation parfaitement reconnaissable par les enfants à travers la possibilité de différencier sexuellement leurs parents. Réunissant les résultats d'une expertise magistrale dans les domaines psychanalytique, sociologique et juridique, dans un contexte élargi aux frontières de l'Europe, elle rétablit ainsi la vérité sur les chiffres de l'adoption, dénonce les véritables enjeux de société qui se dissimulent derrière la revendication familiale des homosexuels et fustige l'abandon de la famille traditionnelle par les responsables politiques, sacrifiée à une minorité. Un plaidoyer à la fois ferme et subtil en faveur des différences... vitales. Puisque l'on ne devient pas enfant, l'on " naît " enfant.

05/2008

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Héraldique

L'esprit de la girouette

II est un art : issu du Moyen Age qui fleurit sur nos toits et qui se joue du vent, du temps et des hommes : c'est l'art de la girouette. Du penon du chevalier qui, à l'assaut d'un mur d'enceinte s'était hissé sur le chemin de ronde et s'y était maintenu, aux oeuvres récentes d'un Gilioli ou d'un Calder, s'égrène une longue histoire que JeanFrançois et Jacques Petit et leurs équipes souhaitent vous faire découvrir. Dans un style alerte, attrayant, émaillé de pensées neuves et dé découvertes précieuses, Daniel Couturier, membre de l'Union française des experts en oeuvres d'art et spécialiste des objets qui tournent au vent, vous entraîne dans une chasse passionnante à ces petits chefsd'oeuvre qui se profilent sur notre ciel d'Europe. La diversité des thèmes retenus par les " artistes "souvent de simples forgerons ou des paysans habiles, a fait de la girouette un élément important de notre patrimoine d'art populaire. Quelques musées en ont parfois préservé certaines en France et à l'étranger, des collectionneurs en ont rassemblé. Il manquait un ouvrage précis et documenté : le voici. C'est un album de 176 pages, illustré de plus de 200 dessins au trait, en noir et blanc et en couleurs dus au talent d'Hélène Dubois-Aubin et de Nicolas Jolivot et divisé en chapitres au titre évocateur : L'aventure est dans le ciel Suivons la direction du vent Epis et toitures Histoire de la girouette Le coq, un oiseau de haute situation Quelques girouettes singulières : celles de la marine et des grandes épopées La girouette dans le monde héraldique Contes et légendes Et si on parlait d'expertise ? La girouette dans la littérature Les girouettes américaines Girouettes et modernité (qui retrace l'histoire d'une collection unique au monde, présentant 68 sculptures des artistes contemporains les plus connus).

12/2023

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Actualité et médias

La chasse au Sarko

"Cet homme est fou". "Voyou de la République". "Est-il vraiment si nul ?" "Il abaisse la France". "Une tache sur notre drapeau". Tels sont quelques-uns des propos que l'on entend en boucle dans le monde politico-médiatique depuis qu'un certain Nicolas Sarkozy a été élu président de la République. L'acharnement en politique n'est pas nouveau. Force est pourtant d'admettre que l'on n'a depuis longtemps jamais vu et entendu tant de haine concentrée sur un seul homme. Sarko, ce pelé, ce galeux d'où nous viendraient tous les maux. Ne l'a-t-on pas comparé, à gauche, à Hitler ou à Bernard Madoff ? Et à droite, à un Français qui ne serait pas de souche ? En fait, si Sarkozy suscite autant de réactions aussi allergiques et épidermiques, c'est qu'il n'a cessé de tenter, parfois avec maladresse et désordre, de réveiller une France endormie depuis près de quarante ans par des gouvernements de gauche et de droite qui n'avaient qu'un seul souci : toujours céder aux mécontents. Sarkozy sera le dernier monarque républicain. Il délégitime définitivement la fonction. Il rompt avec l'hypocrisie institutionnalisée. Désormais, pour nous autres citoyens, qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore : "Ni Dieu, ni César, ni tribun" . Sarkozy, inconsciemment ou non, a nommé les maux et nettoyé "au karcher" les mythes d'une France qui ne sait plus depuis longtemps où sont ses repères, ses valeurs et son identité. D'où sa mise à mort. Ce livre se veut feuille de température de la France et de l'Europe, avec Sarko pour thermomètre. Chacun sait : quand on a de la fièvre, on accuse d'abord celui-ci. André Bercoff, journaliste et écrivain, a vu le jour à Beyrouth. Il revient dans sa ville natale, les souvenirs et le réel l'assaillent. Le Liban paisible connaît une nouvelle fois la guerre.

04/2011

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Littérature française

Les aventures de Percival. Un conte phylogénétique

Nous connaissons l'histoire du singe assis pour l'éternité devant une machine à écrire dans l'espoir de composer, par le plus grand des hasards, une comédie de Shakespeare. Cette fable sert à donner une idée de l'improbabilité des choses, comme l'apparition de l'intelligence chez les primates. Seulement voilà : admettre cette histoire suppose d'imaginer le singe comme un pur mécanisme immortel couplé à une autre machine faite de touches et de ruban encreur. Cela revient à lui refuser la moindre intelligence, la moindre sensibilité artistique ou même le moindre embryon de jugeote. Que se passerait-il si on invitait à s'asseoir devant la machine à écrire, au lieu d'un chimpanzé imaginaire, un véritable chimpanzé doté d'un véritable cortex, et d'une conscience non moins authentique ? C'est l'expérience à laquelle s'est livré Samuel Mclntosh, jardinier. mathématicien, docteur en Probabilité & Comportement animal. Percival, ci-devant singe dactylographe, finira-t-il par écrire les oeuvres de Shakespeare ? Va-t-il pianoter en aveugle ou bien dévoyer le hasard en laissant s'exprimer son génie ? Va-t-il obéir à son destin d'animal métaphorique ou bien prendre un malin plaisir à tromper les prévisions des éthologues ? Samuel McIntosh parviendra-t-il au bout de son expérience ? La lecture de ces pages devrait nous permettre de répondre à ces questions. Cependant, rien n'est moins sûr :il existe plusieurs versions de la même fable, et elles ne concordent pas toujours. Ce livre s'inspire des travaux de Dominique Lestel, philosophe-éthologue. et d'Alain Richert, paysagiste-botaniste. Il tient compte (à sa guise) des plus récentes spéculations en matière d'éthologie, et détourne l'usage de l'éthogramme (description de comportements) afin de trouver d'autres façons de raconter les fables. Les dessins de Nicolas de Crécy sont 1à pour apporter un peu de rigueur scientifique à la fantaisie, et vice-versa.

09/2009

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Cinéma

Petit lexique intranquille de la télévision

« Un petit lexique amoureux est une occasion de dire qu’il y a aussi dans le journalisme de la naïveté, de l’utopie et de l’idéal, donc beaucoup d’affect. Dans ce métier, à vingt-cinq ans, on veut refaire le monde ; à quarante-cinq, on essaie d’en limiter les dégâts ; après on pense à autre chose, à moins que, dans le courrier du matin après une émission, on ait lu : « Merci de me donner matière à réfléchir, pas du prêt-à-penser. » Le propos est amoureux et toujours passionné. Il s’agit d’un vécu de terrain. De l’écriture du journal à la suppression de la publicité à la télé par Nicolas Sarkozy. Du grand reportage au « tout info ». Du journalisme comme moyen de rentabilité au téléspectateur devenu le consommateur d’un « produit » en boucle. Du plaisir d’accueillir un bel auteur qu’on a envie de suivre à la minuscule jouissance du scoop. De la volonté de faire réfléchir à la fabrique de l’illusion. Du grand public à la ménagère de moins de cinquante ans. Du smartphone et du web qui feraient de vous et moi un grand reporter du monde à la communication mondialisée et occidentalisée. De l’information au « temps de cerveau humain disponible » vendu à une boisson gazeuse. » Philippe LefaitParmi les diverses entrées de ce lexique, on trouvera : Audimat, dommage qu’un lexique amoureux commence par ce chancre… Infiniment, parce qu’un jour, écoutant une interview se terminer par : « Merci, Madame Bettencourt, merci beaucoup, merci infiniment… », on se demande « De quoi ? » Fortune, celle du gagnant du loto dont on choisit de faire la une alors même qu’on génocide du côté des grands lacs en Afrique.Plaisir, de la rencontre, de l’invité qui se donne. Ce jour-là, Roland Dubillard. Présentation, celle du journal, « une masturbation sans les mains ». Solitude, quand le rouge est mis et que le ventre rétrécit, encore aujourd’hui.

04/2011

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Musique, danse

Le Domaine musical. Pierre Boulez et vingt ans de création comtemporaine

Fondés en 1953 par Pierre Boulez et dirigés à partir de 1967 par Gilbert Amy, les concerts du Domaine musical ont constitué, durant leurs vingt années d'existence, un des événements marquants de l'histoire culturelle de notre pays. Cet organisme a été le centre de très vives polémiques et d'affrontements passionnés, parfois cocasses, entre tenants d'une tradition nationale liée au système tonal et partisans volontairement iconoclastes d'un mouvement international attaché à un renouvellement radical du langage musical. Soutenu presque exclusivement par le mécénat, le Domaine musical devint très vite le catalyseur des avant-gardes du moment, le lieu de rassemblement des créateurs les plus engagés dans la lutte contre les conformismes artistiques. Henri Michaux, René Char, Ionesco et les écrivains du Nouveau Roman y côtoyèrent Jacques Lacan, Max Ernst, Nicolas de Staël, Joan Miro et bien d'autres artistes et intellectuels au milieu d'un parterre d'industriels, d'hommes politiques, de femmes du monde que vint progressivement relayer un nouveau public plus jeune et moins argenté. Montrant "une direction affirmée", ces concerts révélèrent lés dons du jeune Pierre Boulez, à la fois compositeur et théoricien, organisateur et polémiste stratège, chef d'orchestre et pédagogue. Tout en révélant au public parisien les compositeurs phares du premier XX siècle (Stravinsky, Schünberg, Berg, Webem, Varèse...), le Domaine fit découvrir les nouvelles oeuvres de Messiaen et des jeunes compositeurs de la génération de Boulez (Berio, Stockhausen, Kagel, Pousseur, Boucourechliev...) puis de leurs propres élèves (Amy, Eloy...). A travers ces 460 oeuvres d'une centaine de compositeurs se dessine l'aventure de la création musicale contemporaine. L'histoire de ce foisonnement créatif est ici retracée pour la première fois dans toutes ses implications esthétiques, économiques et sociologiques. De nombreux témoignages et jugements de l'époque en restituent toute l'ambiance batailleuse, reflet d'une scène musicale agitée où se déroule une nouvelle version de l'éternelle querelle des anciens et des modernes.

09/1992