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Mon selfie journal à gratter. Le plus fun des journaux intimes !

Extraits

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Littérature française

L'ENCRE DU SALUT. Journal amoureux

Le charmeur continue à dégager du charme - son métier, sa vocation. Il opère, en virtuose. La patte de l'écrivain vous caresse la nuque... On en vient à Mai 68, vitupérant, très sympa. Exactement en sens inverse des ambitions mutinées. Document rare. Des formules qui me plaisent bien. Le copain milord en Ferrari venu de Londres se faire reluire avec des émeutes promises dans la tradition des révolutions à la française, avec du sang. Qui ne trouve que des palabres et des excitations louches. " Il restait sur son dépit d'incurable fils à papa frustré d'émotions révolutionnaires. " Puis la grande manif Malraux, dur-de-mèche, les grossiums du gaullisme montés en ligne aux Champs-Elysées qui chantent la Marseillaise : " Et c'était un peu moins bien qu'à distance car, pour un regard froid, cela ressemblait pas mal, aussi bien, à une troupe d'ivrognes un peu partis et s'époumonant au sortir d'un banquet. " Claude DUNETON.

08/1997

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Littérature étrangère

Bailler devant Dieu. Journal, 1999-2010

Pendant longtemps Uriarte a été critique littéraire. A le lire, il n'éprouva jamais la tentation du roman. Mais dans son journal, Uriarte écrit sans prétention, bien qu'avec le souci de l'exactitude du trait, le roman de son époque, de son monde, de son entourage. Le lecteur partage son amitié pour son chat Borges, devine ses ricanements étouffés quand il conte une absurdité, s'amuse avec lui des ridicules des milieux littéraires, jubile de la justesse de ses considérations sur les grands auteurs, prend plaisir à le suivre sur la plage de Benidorm, comprend sa colère quand il sort de chez un coiffeur incompétent. Il y a aussi, parfois, du Woody Allen en Uriarte. D'ailleurs, il est né à New York. L'Espagne se réjouissait de compter Uriarte dans le petit nombre de ses écrivains profonds et légers, lucides et élégants. La France, grâce à cette excellente traduction des Diarios due à Carlos Pardo, vient de le naturaliser.

10/2019

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Religion

Une vie bouleversée. Journal (1941-1943)

De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingt-sept ans tient un journal. Le résultat : un document extraordinaire, tant par la qualité littéraire que par la foi qui émane. Un e foi indéfectible en l'homme alors qu'il accomplit ses plus noirs méfaits. Car si ces années de guerre voient l'extermination des Juifs en Europe, elles sont pour Etty des années de développement personnel et de libération spirituelle. Celle qui note, en 1942, " Je sais déjà tout. Et pourtant je considère cette vie belle et riche de sens. A chaque instant. ", trouve sa morale propre et la justification de son existence dans l'affirmation d'un altruisme absolu. Parti le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork, d'où elle envoie d'admirables lettres à ses amis d'Amsterdam, Etty Hillesum meurt à Auschwitz le 30 novembre de la même année.

04/1995

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Littérature française

Sous vide. Journal d'une anosmie

A Paris, suite à une agression, un artiste-peintre perd l'odorat (anosmie) et le goût (agueusie). Cette privation des sens va affecter son quotidien et son processus créatif. Sous vide est le journal de bord de ses 14 premiers mois à la recherche de sensations perdues. Tour à tour dramatique, de par la situation, mais souvent drôle, grâce à la verve du narrateur, le récit fait appel aux souvenirs gustatifs et charnels de l'auteur. Bréviaire du goût et de notre rapport à l'alimentation et aux odeurs plutôt que récit clinique, Sous vide se clôt alors que l'espérance renaît chez le narrateur. Un épilogue nous indique qu'il a recouvré, deux années plus tard, 80% du goût et 15% de l'odorat.

02/2009

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Littérature française

Journal rond et autres récits singuliers

Un Journal rond, rond comme les courbes de la féminité, rond comme le ventre qui porte la vie et s'épanouit de semaines en semaines depuis la bonne nouvelle tellement attendue. Avec aussi les histoires du vieux chat et ses trois maîtresses, dont Myriam, la fille aux souliers blancs ; d'Eva, l'enfant porteuse des espoirs de ses parents, de Flore qui, à trente ans, décide de sortir de la grisaille d'un quotidien sans passions ; de Solange, quinquagénaire heureuse dans une vie qui peut basculer quand un amour de jeunesse ressurgit, et enfin, un règlement de compte familial dans un huis clos à rebondissements. Six histoires de femmes à travers les étapes de l'existence, avec toutes, les joies, les peurs, les espoirs, et, enfin, la sagesse et la liberté, célébrant une femme dans sa richesse et dans sa complexité. Ancienne journaliste parisienne, Virginie Vétil est maintenant cadre dans le privé à Barcelone. Auteure de "La vie éclatée d'Erwann Landerneau" et "Un dîner pour cinq" .

09/2020

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BD tout public

Virginia Hill. Journal d'une affranchie

Etats-Unis. La pègre de 1930 à 1950. Prostitution, racket, drogue, Las Vegas, Hollywood. C'est dans ce milieu que Virginia Hill, petite prostituée de Chicago, réussira à avoir son rond de serviette à La table de la mafia de Chicago. Sa fidélité envers le milieu est totale. Ambassadrice de charme, Virginia se sert de son corps comme d'un outil de travail ou de plaisir, et facilitera la mise en place du trafic de drogue du Mexique à la Chine en passant par la Corse. Virginia est une mafieuse, une affranchie. Elle se veut libérée du monde des hommes. Du moins aime-t-elle à le croire. En avance sur son temps, elle le paiera cher.

02/2018

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Poches Littérature internation

Jardins et routes. Journal 1939-1940

Jardins et Routes succède à Feu et Sang. Le héros de la Grande Guerre achève de rédiger Sur les falaises de marbre, parabole sur le triomphe de la barbarie, puis il part pour la "drôle de guerre", où les deux adversaires se figent dans une étonnante immobilité. Lui-même ne s'illustrera qu'en sauvant un blessé. Dans sa hutte de roseaux, de l'autre côté du Rhin, il observe les lignes françaises par un hiver glacial et s'immerge dans les grands rythmes de la nature, en attendant le déclenchement de l'Apocalypse. Ce sera l'offensive foudroyante de juin 1940 ; cheminant à marches forcées derrière les blindés victorieux, il n'en verra rien, sinon les images sinistres qui jalonnent la déroute française. Secourable aux prisonniers encore sous le choc, il s'interroge sur l'esprit du paysage et sur ceux qui lui ont donné forme, ces anciens vainqueurs qu'a balayés "l'étrange défaite".

01/2014

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Réalistes, contemporains

Journal inquiet d'Istanbul Tome 1

L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire. En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames.

08/2022

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Cinéma

Sélection officielle. Journal, notes et voyages

Un événement : jamais, dans l'histoire du Festival de Cannes, qui soufflera l'année prochaine ses 70 bougies, l'homme qui préside à la Sélection officielle n'avait ainsi tenu son Journal sur un an en vue d'une publication. L'incipit des Confessions de Rousseau s'appliquerait parfaitement au défi que s'est lancé Frémaux : "Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme, ce sera moi." De la clôture de Cannes 2015 à celle de Cannes 2016, Frémaux se montre dans toute la "vérité de sa nature", celle d'un homme qui aime aimer, dans toute la diversité de ses passions. Sur Cannes d'abord, on vit tout de l'intérieur, au jour le jour : les équipes, le fonctionnement interne, la nomination du jury, le choix de l'affiche, les relations avec des responsables politiques , les chaînes de télévision partenaires, les critiques et les médias, mais surtout avec les artistes dans le monde entier (scénaristes, réalisateurs, acteurs), les producteurs, les agents, les festivals concurrents à l'étranger, jusqu'à l'élection, à partir de 1 800 films visionnés, de ceux qui feront la "Sélection officielle". Idem pour le Festival Lumière de Lyon, aux destinées duquel préside le même homme, qui nourrit pour sa ville de coeur et de refuge une passion communicative. Mais au delà des cinéphiles qui trouveront là un des plus grand livres d'hommage au septième art et à la communauté de ceux qui vivent dans son culte (les portraits qui émaillent le texte sont étincelants), ce qui emportera les lecteurs de ce Journal, c'est à la fois l'extraordinaire variété des curiosités et la puissance d'un style, qui font de ce texte une vraie oeuvre littéraire de mémorialiste. Cyclisme et judo où il excelle ; football, littérature, musique rock (ah, ce culte de Springsteen, le "Boss" !), photographie, gastronomie et oenologie qui le passionnent ; amitiés qu'il cultive ; famille et jardins secrets qu'il ménage : cet homme fait partie de ces rares individus auxquels un don d'ubiquité permet de tout faire, tout le temps, en tous lieux, comme si les jours et les nuits leur octroyaient plus d'heures qu'au commun des mortels. On comprend mieux, en lisant cette Sélection officielle, qu'il n'est de passion du cinéma que nourrie par toutes les autres, et que le septième art n'est peut-être apprécié à son meilleur niveau que par ceux qui ont été nourris par les six premiers...

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Vie chrétienne

Bullet Journal. Pour une année bénie !

Pour chaque semaine, le lecteur trouvera - Un encart spécial verset avec lequel prier toute la semaine. - Un encart spécial dimanche pour noter les éléments retenus lors du culte/de la messe. - Une To Do List de la semaine. - Le déroulé de la semaine en colonne. Pour chaque mois, le lecteur trouvera : - Un enseignement d'un grand-frère ou d'une grande-soeur dans la foi sur les questions qui jalonnent l'existence d'une fille de Dieu - Une double page invitant à noter les réflexions suscitées par la lecture - Une To Do List pour le mois - Différentes activités : un bocal de gratitude pour noter les grâces reçues, des emplacements pour coller des photos, une roue à colorier pour mesurer la qualité de son temps ... Le premier Bullet Journal chrétien (catholique et évangélique) à destination des jeunes femmes : un agenda et carnet de note illustré à personnaliser pour progresser dans sa vie spirituelle et quotidienne.

10/2023

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Littérature française

Alors, heureuse ?. Journal d'une quadra

40 ans le plus bel âge ? Une décennie qui secoue les certitudes en tout cas. Je vous offre une tranche de vie. La mienne. Peut-être aussi la vôtre ? Finement découpée en 34 chroniques d'humeur et d'humour sur le quotidien d'une femme, mère de deux enfants et fraîchement divorcée. Les rêves, le sport, les corvées, les amours, les désillusions et les espoirs. Tout est là. Alors, heureuse ? A vous de le découvrir !

10/2023

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Critique littéraire

L'âme charnelle. Journal 1953-1978

Le journal commence en 1953 au moment où Guy Dupré entre chez Plon, l'éditeur de Barrès et de Bernanos, et publie son premier roman Les fiancées sont froides, qui lui vaudra une consécration littéraire immédiate : Mauriac, Albert Béguin, André Breton, entre autres, salueront l'arrivée de ce jeune écrivain. Il a comme amis Jean Cassou, Julien Green, Julien Gracq, Raymond Abellio et madame Simone (l'actrice Pauline Benda qui fut le dernier amour d'Alain-Fournier), croise Marguerite Yourcenar et rencontre Sunsiaré de Larcône. Le récit de ces jours se déploie en une langue incisive agrémentée de lectures et de propos rapportés. Guy Dupré relate également avec franchise et sans fard ses aventures féminines. Le livre s'articule en fragments journaliers, autant de portraits et d'impressions qui en peu de mots cernent l'essentiel. Souvent sans concessions, parfois caustiques et crues, ces impressions livrent la face cachée d'un écrivain, ses regards décapants sur la femme, la comédie du monde et la souffrance intime. Le journal s'interrompt en 1965 et reprend en 1974 pour se clore en 1978. Ce n'est qu'en 1980 que Guy Dupré publiera un nouveau roman, Le Grand Coucher. Ce journal comble les années de silence qui n'en constituent pas moins la genèse de l'oeuvre à venir.

08/2010

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Histoire de France

Ils partiront dans l'ivresse. Journal

Le récit incontournable d'une résistante, figure iconique de la lutte contre l'occupant nazi. Mai 1943 - février 1944 : neuf mois de la vie d'une résistante exemplaire, enceinte d'un second enfant, qui aide quatorze personnes à s'évader, passe les douanes en contrebande, ravitaille les clandestins en faux papiers et les collabos en confiture au cyanure. Voici le journal d'un combat pour la liberté, qui est aussi une affaire de vie ou de mort. Lucie Aubrac (1912-2007), agrégée d'histoire, fut une des grandes figures de la Résistance et n'a eu de cesse tout au long de sa vie de militer en faveur de la paix. " D'écoles en collèges et en universités, elle allait apprendre aux plus jeunes qu'il n'est d'impossible que ce qu'on n'a pas tenté de surmonter. " Le Nouvel Observateur

06/2020

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Littérature française

Mystères. Journal (février 2018-juin 2019)

L'auteur, qui a déjà publié entre autres, son autobiographie "Montgérheux, Enfance paysanne", ne se ménage pas dans ce nouveau livre. Il s'y met totalement et impudiquement à nu et s'expose sans concession, ni retenue. Il recense, jour après jour, les nombreuses coïncidences qui le parasitent, le submergent et qu'il ne parvient pas à expliquer jusqu'au moment où il réussit à dénouer tous ces mystères !

08/2020

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Littérature française

Journal d'une saison sans mémoire

Ce nouveau livre de Silvia Baron Supervielle est à la fois un prolongement de son dernier ouvrage et un départ vers d'autres territoires. Le passage d'une langue à une autre, l'Argentine, la figure maternelle e la religion sont quelques-uns des thèmes creusés et approfondis par l'auteur de livre en livre. Mais ici, la poétesse et essayiste s'astreint à une contrainte formelle très forte, celle du journal, et surtout elle s'oblige à exclure de son champ d'écriture tout ce qui relève du passé. Cette contrainte de l'écriture au présent est bien plus qu'un jeu intellectuel ou un exercice de style, car elle pousse Silvia Baron Supervielle à s'interroger sur le rôle que joue le passé dans notre quotidien - donc dans notre présent - et dans toutes nos constructions mentales. Bannir le passé de toutes ses réflexions, observations et émotions permet à l'auteur d'avancer dans une sorte d'urgence du " maintenant " qui produit de très beaux moments d'écriture. Son travail littéraire, ses traductions, ses lectures de Gracq, Barthes, Borges (entre autres), ses voyages en Bretagne ou encore ses promenades dans Paris forment la grille de ce présent que l'auteur s'impose. La nature de Dieu, la volonté de se perdre pour vivre autrement et les blessures de l'amour sont d'autres questions abordées dans un texte souvent méditatif, toujours cohérent, sensible et émouvant. Journal d'une saison sans mémoire est un texte riche et dense, d'une grande poésie. Silvia Baron Supervielle poursuit ici son oeuvre avec beaucoup de bonheur.

10/2009

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Littérature française

Journal ironique d'une rivalité amoureuse

Ce journal est tenu par un homme encore jeune, coursier de son état, en concurrence avec son ami Vasco pour séduire Cymbeline, la fille qui habite au-dessus de chez lui. Séducteur maladroit et exagérément imaginatif, il fait de cette rivalité un prétexte pour satisfaire son penchant à l'ironie et son goût de la dérision souriante. Il a pour confidents de ses humeurs monsieur Tho, un cordonnier vietnamien qui parle à peine français, Djahid, un jeune " sans papiers " coursier le plus rapide de Paris, un vieux lion du zoo de Vincennes et un chat errant. Mélange d'humour et de mélancolie existentielle, ce livre donne au monde un air poétique, un peu désabusé, à mi-chemin entre le sentiment d'irréalité illustré par un Fernando Pessoa et la fausse ingénuité d'un Robert Walser.

10/2009

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Histoire internationale

Voyages en Suisse. Journal 1833-1873

L'écrivain danois Hans Christian Andersen (1805-1875) ne fut pas uniquement l'auteur génial des Contes. Son impressionnante production comprend en effet également des drames, des romans, des poèmes ainsi que des récits de voyages dont plusieurs ont été publiés par ses soins en Espagne, en Suède et au Portugal. Or il était passionné par la Suisse où il s'est rendu de nombreuses fois. Il a consigné dans le Journal qu'il tint toute sa vie ses impressions, ses rencontres, ses émotions en face de paysages superbes qu'il aimait. Mme Merete Gerlach-Nielsen a eu l'idée de choisir et de rassembler les textes, M. Gérard Bolla, ancien directeur général adjoint de l'UNESCO, a procédé à l'introduction des différents récits de voyage et recueilli les illustrations d'époque. Quant à M. Régis Boyer, professeur émérite à la Sorbonne, il a traduit les textes originaux. Le résultat est saisissant. on y découvre une Suisse insolite et déjà prestigieuse. C'est également un reportage édifiant sur la manière de voyager à cette époque et l'écrivain nous y apparaît comme un homme attachant, dépeint sous un jour inattendu. Ainsi constitué, ce livre publié à l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Andersen est une première en français.

03/2005

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Littérature française

Cargo. Journal d'une traversée océaniques

" A le sentir trembler on a l'impression qu'il rabote laborieusement sa route sur la surface irrégulière de l'Océan. " Voilà le personnage central de ce roman : un cargo très ordinaire en route vers Valparaiso. Ici décrit comme une réalité organique, il est le lieu clos où vont se côtoyer des solitudes en transit. Les souvenirs, les expériences singulières s'échangent au sein d'un rituel quotidien rythmé par les escales, l'errance dans des ports, leur cortège de paumés et de putains. Et puis la traversée s'achève. Le port. Mais était-ce bien le but du voyage ? " Quitter le bateau, c'est retourner dans le froid, s'occuper à nouveau d'affaires, d'amour, se tourmenter... " Ce roman n'est pas un livre de voyage mais le récit d'une expérience, celle de la mer, la proximité des hommes entre eux et ce huis clos qui unit ceux que la mer désire...

02/2005

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Poches Littérature internation

Nanny, journal d'une baby sitter

" J'adore les enfants ! J'adore leurs petites mains et leurs petits souliers, les sandwiches au beurre de cacahuètes et avoir du beurre de cacahuètes dans mes cheveux [...], avoir du sable dons mon sac, les comptines niaises [...], le lait de soja, les doudous et le barrage de questions auxquelles nul ne saurait répondre - c'est vrai, au fait, pourquoi le ciel est bleu ? " Etudiante à New York, Nanny est engagée chez les X pour s'occuper de leur fils Grayer. Mais elle n'imagine pas ce qui l'attend. Mme X est une bourgeoise radine, suractive et névrosée - option maniaco-dépressive - et Mr X préfère passer son temps au travail ou avec sa maîtresse : un beau couple de tortionnaires modernes... Au beau milieu de cette guerre psychologique, décrite avec humour et réalisme, Nanny atteindra-t-elle les objectifs qu'elle s'est fixés donner à Grayer les rudiments d'amour que ses parents ont été incapables de lui prodiguer... et, surtout, survivre ! ?

01/2004

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Actualité et médias

C'est arrivé hier. Journal 1999

" Ce volume est le cinquième d'une série entamée par Le journal d'une Parisienne, qui essaie de restituer chaque année ce qu'a été l'air du temps, ce qui nous a émus, agacés, troublés, amusés, indignés, bref l'écume des jours, tragédies et frivolités mêlées. Eltsine out, Poutine up, par exemple ; mais aussi la putain de Clinton et la putain de la République... Comme disait Paul Valéry : je n'y peux rien, tout m'intéresse. 1999 a été une année particulière où se sont mêlés les grandes tensions - soixante-dix-huit jours de guerre au Kosovo -, un phénomène toujours troublant, l'éclipse du soleil, et une excitation croissante mêlée d'appréhension : l'attente de la fin du monde. N'est venue des cieux que la tonitruante colère du vent. Assez pour que ceux qui l'ont éprouvée se souviennent pour toujours de cette année bizarre... 1999 ? Au revoir et merci ! "

10/2002

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Philosophie

Aveuglantes lumières. Journal en clair-obscur

"Genre : carnet de bord (2006, année Mozart). Leitmotiv : où en sommes-nous par rapport aux Lumières ? Tête de Turc : Voltaire. Trajet : de la rue Jean-Jacques-Rousseau jusqu'à Saint-Florent-le-Vieil, en passant par l'Opéra, Le Caire, Nancy, Jérusalem, le Quai Branly, le malheur arabe, le billet de dix euros, le foot, les unijambistes, les casques bleus, etc. But : mieux s'orienter dans le noir, ou un peu moins mal".

11/2006

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Littérature française

Julien Green. Journal intégral, 1919-1940

Ouvre monumentale qui couvre soixante-dix ans de la vie de l'écrivain, le Journal de Julien Green n'avait pourtant jamais été publié dans sa version intégrale et définitive. L'auteur en avait délibérément écarté les pages les plus intimes, l'évocation de sa vie amoureuse et certains portraits littéraires dans lesquels il livrait une opinion sans fard sur quelques-uns de ses pairs. Jugeant impubliable de son vivant cette "confession qui rétablissait la vérité" et où l'on saurait "tout" de lui, selon sa formule, Julien Green s'est cependant toujours montré favorable à l'idée que cet ensemble soit exhumé le moment venu par ses héritiers, leur laissant le choix d'en décider en fonction des instructions qu'il leur avait laissées. C'est chose faite aujourd'hui, grâce à cette édition conçue à partir des manuscrits originaux par Guillaume Fau, Alexandre de Vitry et Tristan de Lafond. Entre préoccupations métaphysiques et notations relatives à son travail de créateur, le grand romancier catholique, porté par une exaltation incessante de la jeunesse et de la beauté, livre ici, avec une sincérité sans détour et de la façon souvent la plus crue, le récit de ses rencontres et aventures homosexuelles, de ses rapports avec des amants de passage comme avec son compagnon de l'époque, Robert de Saint Jean. Julien Green n'ignorait pas que ces pages restées longtemps confidentielles pourraient surprendre, voire scandaliser, le jour où elles seraient révélées. Mais il tenait les exigences de la chair pour indissociables de celles de l'esprit : une conviction qu'il ne cesse d'illustrer à travers cette magnifique célébration du désir et de la passion. Son "journal complet", comme il le qualifiait, offre ainsi une approche plus authentique de sa vie comme de l'ensemble de son oeuvre.

09/2019

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Critique littéraire

Journal intégral 1953-1986. Edition collector

Publié pour la première fois dans sa version intégrale, le Journal de Matthieu Galey, amputé lors de sa parution de ses passages les plus sulfureux, traverse, de 1953 à 1986, plus de trente années de vie littéraire, mondaine et politique. Observateur passionné et désenchanté d'une comédie parisienne qu'il est amené à beaucoup fréquenter, par curiosité autant que par nécessité professionnelle, Matthieu Galey, journaliste et écrivain, a tenu en secret ce journal savoureux, dans lequel il est aussi beaucoup question de ses amours homosexuelles. Chaque soir il relatait dans le même temps ses échanges et ses rencontres avec les personnalités du Tout-Paris. Membre du comité de lecture des éditions Grasset à partir de 1962, Galey fut aussi le témoin privilégié des combinaisons qui gouvernaient en secret la composition des jurys des grands prix, en particulier du Goncourt, et le choix de leurs lauréats. Le regard acéré et la plume incisive, il se fait le démystificateur de la faune littéraire, de ses jeux, de ses rites, de ses moeurs, et chaque dîner ou cocktail qu'il relate devient une scène de genre, un moment de comédie humaine souvent irrésistible. L'ironie et la férocité avec lesquelles il manie l'art du portrait l'imposent aujourd'hui comme un maître du genre, disciple en cela de Francois Mauriac dont il écrit : "J'aime cette morsure de chaque phrase. Quel appétit pour déchirer ! " Aux approches de la cinquantaine, Matthieu Galey se découvrit atteint d'une maladie alors incurable qui l'emporta à l'âge de 52 ans et fit de lui quasiment le chroniqueur de sa propre disparition, aussi lucide vis-à-vis de lui-même qu'il le fut envers ses contemporains.

04/2019

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Philosophie

Parcours. Journal d'une vie intellectuelle

Après un livre plutôt austère sur Héraclite, l'auteur revient à la libre expression de soi ("C'est moy que je peins") où "expression de soi" ne signifie pas oubli des autres, qu'il s'agisse de ses proches, de ses amis (plusieurs fois présents par leurs lettres), de philosophes ("Rencontre de Pascal", "Hegel et le mal") ou d'hommes politiques ("Macron et la Crimée"). Reste que bien des chapitres ont un accent personnel, chapitres qu'une émotion inspire : nostalgie ("Au lycée d'Evreux"), fierté ("Mon sujet de fierté"), humiliation ("Le vélo"), résignation ("Vieillir"), tout cela à l'ombre des préoccupations métaphysiques fondamentales ("La Nature comme Tout et source de vie", et "Vers la Nature infinie").

03/2018

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Littérature française

L'autofictif ultraconfidentiel. Journal 2007-2017

Il y a dix ans, Eric Chevillard entreprit d'écrire chaque jour trois courts textes et de les publier. A l'issue de la première année, cela devint un livre. Une décennie plus tard, il est l'auteur de cet opus, imposant comme un Evangile, à ceci près qu'il est souvent drôle, parfois insolent, toujours spirituel, et qu'il témoigne de l'inventivité d'un écrivain tellement exceptionnel qu'il convenait autant de le relire que de le relier.

01/2018

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BD tout public

Horizontale. Journal d'une grossesse allongée

Faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Quand vous êtes contrainte de rester alitée toute la durée de votre grossesse, c'est la règle numéro 1. La règle numéro 2 et la règle numéro 3 aussi d'ailleurs !

07/2018

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Littérature française

Journal d'Eugène Delacroix (1823-1850)

Eugène Delacroix, grand génie de la peinture française et universelle, révèle ses talents extraordinaires d'écrivain à travers ce Journal, ces nombreuses notes et correspondances, réédités aujourd'hui avec une fidélité absolue aux textes originels. Quelque temps après la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux expédié par la gouvernante du maître, Jenny Le Guillou. "Quelle surprise de découvrir cahiers et agendas tout remplis de l'écriture de son illustre ami. D'autant que le bruit s'était répandu au moment des funérailles, que Delacroix avait ordonné à sa gouvernante de les brûler devant lui, alors qu'il était déjà alité". Ce Journal est un monument unique. Les artistes, chez nous, sont d'ordinaire exclusivement artistes, c'est-à-dire artisans, et quand ils se mêlent d'écrire, un Fromentin par exemple fait figure d'un écrivain doublé d'un peintre amateur. Il en va tout autrement de Delacroix, grand artiste, grand écrivain, ou mieux, grand homme dont le génie éclate dans toutes ses manifestations, qu'il peigne ou qu'il écrive comme chez les grands Italiens de la Renaissance. Il s'est d'ailleurs toujours élevé contre ce qu'il appelait la "limitation des genres". Toutes sa vie, il a adoré écrire, pour lui d'abord, pour les autres ensuite, comme le montre son abondante correspondance qui, le jour où elle sera réunie, constituera le pendant et le complément du Journal.

07/2018

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Science-fiction

Journal d'une métamorphe. Confessions interdites

Camille est une fille exceptionnelle. La nature, joueuse, l'a affublée d'un handicap inhabituel : c'est une métamorphe. Au moindre contact physique, elle se transforme en la personne touchée. Impossible à contrôler, ces métamorphoses ne peuvent être admises dans notre société moderne où le fantastique n'a sa place qu'à la télévision. De péripéties en rebondissements, Camille cherche à construire sa vie. Alors que son originalité génétique l'isole du monde, son destin la conduit à faire des rencontres encore plus étonnantes. L'auteur conduit délicatement le lecteur dans la découverte de personnages et de situations aussi originales que fantastiques. S'attachant aux sentiments et aux émotions de l'héroïne, il offre une critique des valeurs de notre société moderne à travers ce récit improbable que l'on rêverait possible, parfois. Étrangement proche du traitement réservé, dans notre société, à ceux qui sont différents, l'auteur semble raconter une histoire qui pourrait être vécue par bien des personnes.

11/2016

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Histoire de France

Journal d'une bourgeoise 1914-1918

"C'est une évocation si sincère et si vibrante de ces années abominables de l'occupation, qu'en parcourant les pages, j'avais l'impression parfois, jusqu'à l'illusion, de vivre encore sous le joug de l'ennemi", écrit le grand historien Henri Pirenne à Marguerite Giron après avoir lu le Journal d'une bourgeoise, l'un des rares journaux écrits par une femme à l'époque en Belgique. Destinés à ses fils, mobilisés dans la lutte contre l'envahisseur "s'ils reviennent", ces cahiers où elle consigne au jour le jour ses angoisses et ses espoirs, les deuils et les naissances et tous les événements qui émaillent le quotidien de son entourage, ne sont en effet pas une simple chronique familiale. C'est aussi et surtout un témoignage passionnant sur une période sombre de l'histoire, traversé par un leitmotiv : "les civils tiennent". Marguerite y évoque la vie difficile des Belges, soumis à une censure pesante, harcelés par une bureaucratie tatillonne qui prétend tout contrôler, victimes de vexations et de réquisitions en tout genre, sinon d'une répression féroce ; l'esprit frondeur de ses compatriotes qui narguent l'occupant ou lui résistent ouvertement lors des mises sous séquestre des usines ou de l'instauration brutale du travail obligatoire ; la misère noire des plus pauvres qu'elle découvre lors de ses activités caritatives ; la cupidité des profiteurs de guerre ; la révolte des fonctionnaires et des magistrats ou encore la politique de flamandisation menée par les Allemands. En dépit des difficultés à obtenir des informations fiables par la presse clandestine ou internationale, les courriers qui échappaient à la censure ou les amis et relations qui revenaient de l'étranger, elle suit de près aussi les rebondissements politico-diplomatiques de cette époque troublée en Belgique comme à l'étranger et, bien sûr, les nouvelles militaires. "Nous menons", écrit-elle un jour de 1916, "une vie exposée et précaire dans un temps furieusement intéressant". Le lecteur ne pourra que partager cet avis.

06/2015

ActuaLitté

Syrie

Journal d'une assiégée. Douma, Syrie

Militante des droits humains, opposante au régime d'Assad, Samira al-Khalil est l'une des quatre de Douma : deux femmes (Razan Zaitouneh et Samira), deux hommes (Wael Hamada et Nazim al-Hammadi), enlevés en décembre 2013 et disparus depuis. Figure emblématique du soulèvement démocratique de 2011, elle travaillait au Centre de documentation des violations en Syrie et avait créé avec Razan Zaitouneh deux lieux d'accueil pour les femmes de Douma, en banlieue de Damas. Ce journal reconstitué après sa disparition à partir de notes prises au jour le jour relate le quotidien de la ville sous le siège : les privations, les destructions, mais aussi la détresse et le courage de celles et ceux qui continuent d'agir pour la liberté et la justice, malgré la trahison de la communauté internationale.

02/2022