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Histoire des religions

Religion, science. Un avenir commun ?

Les domaines de la religion et de la science apparaissent aujourd'hui comme totalement oppose?s et il semble impossible de trouver un point de convergence entre ces deux po?les si e?loigne?s l'un de l'autre. Et pourtant, une critique raisonne?e des religions et les nouvelles approches de plusieurs secteurs de recherche scientifique, offrent la possibilite? de voir peu a? peu se combler l'apparent abime se?parant la religion et la science. Selon la the?orie de Darwin et des ne?odarwiniens, l'homme est la pointe de l'e?volution. Mais, aussi bien diffe?rentes mystiques que la biologie laissent ouverte la voie d'une possible e?volution de l'homme qui, dans un avenir proche ou lointain, pourrait acque?rir des aptitudes intellectuelles, spirituelles et physiques accrues, le rendant capable d'instaurer une socie?te? harmonieuse et d'explorer les sphe?res de l'esprit. Les domaines de la religion et de la science apparaissent aujourd'hui comme totalement oppose?s et il semble impossible de trouver un point de convergence entre ces deux po?les si e?loigne?s l'un de l'autre. Et pourtant, une critique raisonne?e des religions et les nouvelles approches de plusieurs secteurs de recherche scientifique, offrent la possibilite? de voir peu a? peu se combler l'apparent abime se?parant la religion et la science. Selon la the?orie de Darwin et des ne?odarwiniens, l'homme est la pointe de l'e?volution. Mais, aussi bien diffe?rentes mystiques que la biologie laissent ouverte la voie d'une possible e?volution de l'homme qui, dans un avenir proche ou lointain, pourrait acque?rir des aptitudes intellectuelles, spirituelles et physiques accrues, le rendant capable d'instaurer une socie?te? harmonieuse et d'explorer les sphe?res de l'esprit.

11/2023

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Critique littéraire

Recueil de médecine vétérinaire. Edition bilingue français-latin

Ce volume est le premier consacré à la médecine vétérinaire romaine dans la CUF. Il s'agit d'un traité d'hippiatrie, un manuel pour soigner les équidés malades, et plus particulièrement les chevaux de course, bien qu'on trouve çà et là également mention des mules. En effet, la valeur de ces animaux et le prestige attaché à leur possession justifiaient le recours à des soins de qualité. Le recueil présente les traitements regroupés par maladies, et c'est l'occasion de connaître la pathologie des chevaux de l'Empire romain : blessures occasionnées par la course, coliques, fièvre, maladies épidémiques... On les soignait principalement grâce à des remèdes pharmaceutiques dont les compositions sont détaillées : potions à base de plantes, liniments, pilules, pastilles, collyres oculaires... Il était aussi parfois nécessaire de recourir à la chirurgie : opérations du pied, paracentèse, soin des plaies... , et à la cautérisation. L'hippiatrie a avec la médecine contemporaine gréco-romaine une parenté qui se lit dans les principes d'analyse semblables, et parfois dans les thérapies identiques. On ne sait pas grand chose sur l'auteur de ce traité, qui a rassemblé une tradition multiséculaire pour éditer ce manuel, dédié à de grands propriétaires de haras ayant sans doute vécu au IVe siècle ap. J. -C. Une grande partie de l'oeuvre est constituée d'élégantes traductions de textes hippiatriques grecs dont nous avons souvent perdu les originaux. C'est la première édition complète de ce texte latin, toute la fin ayant récemment été redécouverte dans un manuscrit passé jusqu'alors inaperçu. C'est également la première traduction française. L'édition propose des notes philologiques sur l'établissement du texte, mais aussi les explications vétérinaires des termes techniques de l'anatomie et de la pathologie équine, qui permettent d'apprécier à sa juste mesure la haute compétence des vétérinaires antiques.

10/2019

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Histoire antique

Carthage et son histoire

Peu de spectacles donnent au même degré que les ruines de Carthage l'impression de l'oubli qui recouvre les grandeurs du passé. Nulle part le Delenda Carthago ne vous saisit comme une aussi poignante réalité. Les Romains se sont acquittés en conscience de leur oeuvre, et la civilisation a achevé ce que le fer des vainqueurs avait épargné. Les pierres de Carthage, après avoir été réemployées dans la ville romaine, ont servi et servent encore tous les jours à édifier les maisons de Tunis ; les marbres de ses colonnes ornent les cathédrales de l'Italie et celles du midi de la France. Du promontoire d'où l'on découvre au loin la baie de Tunis et la belle ligne des montagnes qui la ferment du côté du sud, le regard se promène sur des mouvements de terrain dans lesquels un oeil exercé peut seul reconnaître l'emplacement de l'ancienne Carthage. Pas même de ruines. Assez loin, du côté de Tunis, brillent au soleil deux flaques d'eau que l'on appelle les ports de Carthage et qui en formaient sans doute l'arrière-port. Les trous des grandes citernes, le cirque et l'amphithéâtre, tous deux d'époque romaine, et le long alignement des aqueducs qui fuient dans la direction de Zaghouan, voilà tout ce qui reste de Carthage. Non loin de la mer, se dresse sur la colline que l'on croit avoir été Byrsa, au milieu d'un terrain acheté par la France, la basilique de Saint-Louis, où ont été recueillies successivement les antiquités trouvées à Carthage, et qui en a été le premier musée et le seul, jusqu'au moment où René de La Blanchère eut aménagé le palais de la Manouba pour y réunir les résultats des fouilles de la direction des Antiquités en Tunisie.

06/2022

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Ethnologie

Penser le corps au Maghreb

Ce livre traite du corps socialisé, que l'on habite et qui vous habite. Le corps que l'on regarde, que l'on danse, que l'on promène, que l'on photographie. que l'on écrit, que l'on touche, que l'on domine. Le corps vécu y est décrit dans ses expressions quotidiennes : selon la doctrine musulmane et les proverbes ou dictons populaires, à travers le culte du Saint et la spiritualité du Cheikh, par la transe et la communication avec l'au-delà, dans la déambulation de l'espace public, au hammam comme lieu de parole et d'expression du plaisir corporel, sous le hijab et le corps voilé et stratégiquement protégé du regard de l'homme. Le corps dominé est évoqué lors des illégitimes flâneries de femmes dans la rue. Mais c'est aussi le corps violenté. Violence symbolique par l'assignation d'une identité sociale au corps biologique. Violence physique du contrôle familial de la virginité, de l'excision et de l'amputation du désir, de la sexualité annexée et du corps féminin stigmatisé par le corps masculin. Le corps représenté est traité au prisme des arts qui en proposent une lecture critique et sublimée, voire transgressive : la danse contemporaine comme rejet des codes identitaires nationaux, la photographie comme témoin des transformations du corps social colonisé et des patrimoines à réhabiliter, le cinéma comme mise en images du corps intériorisé, la littérature et la poésie comme expressions du corps transfiguré. Puisant ses exemples dans des sociétés du Maghreb (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie), cet ouvrage s'interroge particulièrement sur la rencontre et sur la cohabitation souvent inégalitaires entre les corps masculin et féminin.

09/2012

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Beaux arts

Van Gogh

Voici LA grande biographie de Van Gogh, complète, magistrale et définitive, qui, malgré la somme de livres et de films qui lui sont consacrés, se lit avec un plaisir tout neuf. On y retrouve la figure fascinante du peintre maudit à l'oreille coupée, la vie d'écorché vif d'un génie solitaire et incompris, qui mourra à 37 ans d'une balle dans la poitrine. Mais pas seulement, et pas tout de suite : c'est là l'une des grandes qualités du livre. Contrairement à Pialat, par exemple, qui se focalisait sur les derniers mois de la vie du peintre, Naifeh et Smith commencent par le commencement. Sans céder pour autant à l'illusion rétrospective (où l'enfance expliquerait tout), ils nous montrent qui était Vincent avant d'être Van Gogh : le mythe (et le carcan) familial, les années de pensionnat vécues comme un rejet insupportable, la passion et la rivalité envers Theo, la première confrontation au monde de l'art, dans l'atelier de son oncle et la constitution d'un musée imaginaire, l'exil à Londres, la tentation mystique... La fin du livre a fait "scoop" lors de sa parution, les auteurs remettant en cause la thèse du suicide de l'artiste. Après dix ans de recherches, en un tissage exemplaire de la narration et des citations, des événements et de la psychologie, du contexte historique et d'analyse de tableaux, les auteurs nous ouvrent les clés de la constitution d'une personnalité et d'une oeuvre. Quelques grands thèmes prennent tout leur sens : l'abandon, la solitude, l'échec, la recherche éternelle d'une famille, d'une appartenance par Van Gogh, tandis que la disgrâce des siens s'installe et se creuse, les figures du voyageur, du semeur, du fils prodigue... Les images, d'ailleurs, se superposent à la lecture et l'on garde en tête comme un portrait du peintre pour chaque époque : le gamin revêche, tignasse rousse, souliers défaits et filet de pêche à la main ; le jeune commis élégant et chapeauté, un carton d'estampe sous le bras ; le fou malade, amaigri, asocial de la fin... Jamais bavard, d'une rigueur et d'une précision absolues, à juste distance du sujet (ni empathie excessive ni froide objectivité), c'est là le formidable récit d'un destin génial et tragique.

10/2013

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Histoire de France

Pabert. Journal d’un officier-brasseur dans la France occupée de la Grande Guerre

Un siècle après l'invasion allemande de huit départements du nord et du village d'Etreux, un témoignage raconte jour après jour le huis-clos brutal de l'occupation d'un village de l'Aisne durant la Grande Guerre. Albert Denisse, brasseur à Etreux et ancien officier, séparé de sa famille qui a fui, se souvient de la première invasion de 1870 et décrit sans concession sa Grande Guerre et les batailles quotidiennes que livre la population pour survivre. Son témoignage n'épargne personne, pas même son auteur. Cette société, soumise à une épreuve inédite et longue, résiste, plie, s'accommode ou s'associe à l'occupant. Dénonciation, acte de défiance, espérance, arrestation, viol, bombardement, ressentiment, fraternité improbable, mort, déportation, prise d'otage, amour coupable, enfant maudit, peur, privation, condamnation à la prison, au fouet, à la famine ou la mort, bonheur inattendu, abatage du bétail, folie… Pabert est témoin et acteur de ce terrible huit-clos de l'Histoire. Il livre un témoignage de première main sur la guerre fratricide que se livrent les brasseurs du Nord pour continuer à exercer leur activité sous l'occupation ou sur l'héroïsme des familles qui cachent des soldats et jette un éclairage cru sur les condamnés du Grand et Petit Verly, de Prisches, de Macquigny… ou des fusillés d'Iron… Lui-même otage, puis évacué, prend soin de noter certains faits dans un code sténographique qui laisse à penser à certains historiens que Pabert aurait pu être un espion au service de la France… Ce récit inédit et brut n'a jamais été retouché. Il méconnaît la guerre des Poilus et reste éloigné du roman patriotique. Un père de famille pris dans la tourmente décrit le quotidien incertain de la Grande Guerre vécu par les civils et l'occupant. A Etreux, les hommes valides sont partis ou se cachent. C'est une société déconstruite tenue par les femmes dont la force et l'action marquent le récit. Les soldats allemands vivent avec la population, l'oppriment, la châtient, partagent ses souffrances et la protègent parfois. C'est un autre regard sur 14-18. Albert Denisse a écrit au jour le jour, sans filtre ni effet de style, pour que ses enfants sachent ce que plus de deux millions d'Occupés ont vécu quatre années durant. Son témoignage unique se lit comme un roman.

09/2020

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Littérature française

Les Rougon-Macquart Tome 7 : Germinal ; L'Oeuvre

Les Rougon-Macquart", vaste fresque de 20 romans, raconte l'histoire d'une famille imaginaire, vivant en France sous le Second Empire (1851-1870). Cette oeuvre porte comme sous titre "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, rappelant ainsi les ambitions de Zola : " Les Rougon-Macquart personnifieront l'époque, l'empire lui-même". Ce sera l'oeuvre principale de sa vie. Emile Zola va confronter deux familles qui apportent chacune leur caractère, leur secret, leur hérédité. Le but est d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille sur cinq générations depuis l'ancêtre Adélaïde Fouquet née en 1768. Il veut aussi dépeindre cette société du Second Empire de la façon la plus exhaustive possible, en n'oubliant aucune des composantes de cette société et en faisant une large place aux grandes transformations qui se produisirent à cette époque (urbanisme parisien, grands magasins, développement du chemin de fer, apparition du syndicalisme moderne, etc.) Cet ensemble de romans marque le triomphe du mouvement littéraire appelé naturalisme, don t Zola est avec Edmond et Jules de Goncourt, puis Guy De Maupassant, le principal représentant. Les romans peuvent se lire de manière indépendante, mais, pour une meilleure compréhension de la chronologie, il est préférable de les lire dans l'ordre de parution. D'une manière générale, La Fortune des Rougon est le roman d'ouverture qui annonce les principaux personnages de l'ensemble et Le Docteur Pascal en est le bilan final. Certains romans apparaissent comme des "suites" : La Conquête de Plassans débouche sur La Faute de l'Abbé Mouret ; Pot-Bouille se prolonge par Au Bonheur des Dames ; L'Argent prolonge La Curée et la terre se continue par La Débâcle. Résumé Tome 7 : "Germinal" 13ème roman, décrit la lutte des classes et la révolte sociale. C'est un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités. Dans le calendrier républicain, Germinal correspond au début du printemps et à la renaissance de la nature. Zola établit un parallèle avec l'éveil de la conscience ouvrière. Personnage principal : le jeune Etienne Lantier. "L'Oeuvre" 14ème roman nous entraine dans le monde des arts et des artistes à travers le portrait d'un peintre maudit, Claude Lantier dont le personnage évoque Paul Cézanne, grand ami de Zola.

10/2020

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Poésie

Persécuté, persécuteur. Poèmes

Publié peu avant la rupture définitive d'avec Breton et le surréalisme, rédigé pour sa majeure partie durant la " triste et noire " année 1931, persécuté persécuteur, livre de crises, introduit comme nul autre à la poésie d'Aragon. S'il a plus tard condamné certains excès de voix, dont celui du trop fameux " Front rouge ", il a lui-même admis l'importance de son livre au travers des textes décisifs que sont " Lycanthropie contemporaine " ou " Tant pis pour moi " - aux titres particulièrement révélateurs. Ecrire comme on se déchire, comme on lacérerait sa cadence, comme pour se refuser à sa propre virtuosité ; écrire en " mettant le pied à la gorge de sa propre chanson ", comme le fit peu de temps avant Maïakovski ; écrire pour injurier, au hasard la chance quelquefois ; écrire pour que la langue aussi se déchire ; écrire pour ne pas se tuer, tel est le projet du poète, premier persécuteur parce que premier persécuté. " Celui qui écrit est nu. On lui voit ses plaies, ses cicatrices, sa force et sa faiblesse, son sexe et son âme ", écrira bien plus tard Aragon, dans Blanche ou l'oubli. Et les mots de 1967 s'accordent parfaitement au livre maudit de 1931, au temps des cerises aigres, des lâchages divers, de la mort d'un père et de l'Exposition coloniale. Les poèmes forment aujourd'hui un journal, tant au sens intime que public du terme : premier balbutiement de l'hymne amoureux à Elsa, persécuté persécuteur introduit aussi à la poésie de la ville, et même au drame familial d'Aragon, bien avant la fameuse confidence du Mentir-vrai. Mais on peut y suivre aussi le battement morose de l'actualité, de l'inauguration d'un théâtre à une nomination de ministre, d'une réception officielle à un enterrement. La circonstance et le lyrisme se mêlent, inventant même l'emploi, promis à certaine fortune, du mot " crève-cœur " au détour d'un vers... Aragon commente, bien plus tard, ce livre méconnu : " Prendre en main ce qui était proclamé le pire pour en faire le meilleur... Vous me direz que j'étais fou, eh bien, oui, j'étais fou, au point d'être fier de ma folie. Comprenez-vous ça ? " Il est temps, peut-être, de comprendre. O. B.

11/1998

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Poésie

Spoèmes. Le sport, la vie, la poésie

Un recueil qui se veut accessible, drôle et enthousiaste, léger et poétique. Olivier Hervé nous propose d'aborder la vie par l'angle du "sport" sur le ton de l'humour, de la joie, de l'hommage, de l'ironie. Les vertus et les limites du sport, la place des femmes, le sexisme, le sensible, le sportif professionnel ou amateur, les victoires, les défaites, la triche, l'équipement, la pression du résultat, les enjeux, le jeu et la quête du "Je" , la conscience de l'effort, l'individualisme, les joies du collectif sont autant d'entrées envisagées parmi d'autres. Le sport dans ses excès, le sport dans sa magie, ses géographies. Des émotions, des folies et des victoires en Spoèmes. Le sport est une formidable machine à fantasme, une magnifique porte d'entrée sur la vie sous toutes ses formes. Miroir de l'âme et des coeurs vieillissants, adjuvant de souvenirs et catalyseur de passions, l'exercice physique engage autant le corps que l'esprit, l'instinct que la raison. On y investit son être dès lors qu'on entre en compétition, parfois, on n'y joue pas moins que sa vie. Les blessures, l'aventure, le corps, la mémoire, l'enfance, le désir sont abordés entre autres états humains dans ce recueil. Le sport est aussi une machine à produire du rêve et des illusions, à recycler les élans de l'adulte qui tente de renouer avec l'innocence des premières fois, qui tente de retrouver son corps pour se sentir vivant. Il y est aussi question des lieux du sport, paysages ou infrastructures, temples laïcs des émotions sportives, et de ceux qui font l'événement. Mais pas de poète maudit ici, juste des héros exaltés ou fatigués sur les bas-côtés athlétiques. Dans Spoèmes, de nombreuses disciplines sont évoquées : foot, cyclisme, hockey, patinage, ski, curling, bûcheronnage sportif, pétanque, hippisme, saut en hauteur, sports de combat, F1, moto, natation, plongeon, ultra-trail, escalade, escrime, course à pied, triathlon, boxe, échecs, baseball, tir à l'arc, calcul mental et bonus sur les Ultras, insupportables supporters. Les poèmes et fragments s'organisent autour d'une légèreté toute sportive, évoquant l'enthousiasme, la nostalgie, la mélancolie et la joie. Ce recueil est accessible, drôle et enthousiaste, léger mais sérieux.

06/2023

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Poésie

Seul en son bois, dressé noir. Suivi de A travers nous qui s'ébroue et de Et du temps jusqu'aux épaules

La ruine lente, les craquements, les pourritures. Ce qu'elles abritent de vent et d'eau croupie, parfois de lumière aussi. Le temps oeuvre et dilapide, mine lentement. L'âge déconcerte aussi les arbres. Ils vivent, croissent, puis soudain penchent, lentement s'écroulent, démantelés de l'intérieur, fissurés par les années, ou bien tranchés, abattus franc, dans la hâte des scies, des haches. Peu de formes du vivant, si l'on y songe, incarnent aussi éloquemment les âges successifs de la vie : jeunes pousses, adolescents graciles, sujets de pleine maturité, ancêtres chenus. Ce sont ces derniers surtout qui habitent ce recueil de Mary-Laure Zoss. On parlerait ici imprudemment de métaphore, ou plutôt légèrement. On ne sait plus trop comment circule ici la voix, ni l'image, dans quel sens. Ce serait plutôt comme un même murmure entremêlé, celui des vieux fûts qui dialoguent encore avec le ciel, de la vie en nous plus ou moins accordée à ses destins - une heure, un lieu -, du verbe qui croît ou s'exténue. Forêt de la langue, "clairières en soi" issues de coupes claires où s'élèvera la sève, la nouvelle, vastes houppiers aperçus dans le lointain, minces ramures effleurant la phrase, copeaux, sciure de nos présences à même la terre qui nous est échue. savoir ainsi, sans rompre le fil, être à même de s'aliter dans sa propre dépouille, accompagner d'un seul tenant la mue ; n'ayant rien à envier à ceux-là qui se prêtent sans gémir à la chute ; retraits sous leur émiettement - seuls visibles désormais, les passereaux travaillant à fouir les résidus ligneux, fatiguant la terre et le faisceau pourrissant des nervures ; quelle voix pour tirer de l'oubli - brusquement leur ombre par de mauvais chemins déversée, enchevêtrée aux cloisons d'herbe, aux haies d'orties - ce qu'ils déploient d'une durée où reprendre haleine ; quelle voix pour s'essayer à plus lente prosodie Mary-Laure Zoss a publié son premier recueil en 2007 Le noir du ciel aux éditions Empreintes, couronné par le Prix de poésie C. F. Ramuz. Suivent, entre autres, Entre chien et loup jetés puis Où va se terrer la lumière, et Une sylabe, battant de bois, chez Cheyne. Aux éditions Fario elle a publié, avec des oeuvres de Jean-Gilles Badaire : ceux-là qu'on maudit, en 2016.

06/2022

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Poches Littérature internation

Hors-la-loi. La douce empoisonneuse ; La forêt des renards perdus ; Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison

La douce empoisonneuse : Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d'événements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis... La forêt des renards pendus : "Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe. Rafael Juntunen les caressa. Sa main était moite, son coeur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Un matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait". Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards. Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la "civilisation". Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société... Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison : L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l'ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jyllänketo ne trouve d'abord rien qui justifie la suspicion des autorités... avant de s'étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers... Que cachent L'Etang aux Rennes et sa mystérieuse propriétaire ?

10/2015

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Littérature française

Evangile des égarés

L'Evangile des égarés est un texte sur la survie en trois parties, celle de Flora, la narratrice. Ces trois actes se passeront sous la forme de trois rencontres. Trois expériences, aussi vitales que différentes. La première rencontre est avec la figure de Fritz Zorn, écrivain héroïque et injustement oublié d'un seul livre culte, Mars, paru en 1976. A travers sa vie si singulière, Zorn offre à Flora sa révolte et sa colère. La deuxième rencontre a lieu avec les patients d'une clinique psychiatrique où Flora est internée parmi ceux qu'elle nomme les égarés. Grâce à eux , elle renoue avec l'humanité et la fraternité à travers une série de portraits où se donne à voir ce que peut être la solidarité humaine face aux violences du monde extérieur. La dernière de ces expériences et de ces rencontres est celle avec son fils, Vladimir (17 ans), du moins l'homme qu'il devient : c'est un adolescent qui s'oppose à la dématérialisation du monde d'aujourd'hui en permanence connecté. Par lui, et un événement tragique, reviendra à Flora la capacité d'aimer et de vivre. Ce livre raconte une renaissance singulière et humaine parce qu'elle passe par un renversement des valeurs de notre époque. En s'attachant aux maudits, aux laissés-pour-compte où à une jeunesse qui refuse aujourd'hui ce monde à bout de souffle, l'auteur montre que reprendre vie consiste avant tout à ne pas s'y soumettre. Le style est riche d'images poétiques ou violentes. Le parallèle avec le roman culte de Fritz Zorn est très enrichissant, car Georgina Tacou a mené une véritable enquête pour mieux connaître la vie privée de cet écrivain discret dont on connait peu de choses.

01/2020

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Cinéma

Marlon. Mon amour, ma déchirure

Une seule femme a bien connu Marlon Brando. Ils se sont aimés et déchirés, pour la première fois elle raconte... Tarita est née à Bora Bora, fille du paradis de la Polynésie. Ils se rencontrent en 1960 lors du tournage des Révoltés du Bounty : Marlon Brando ? Je ne savais pas qui c'était... On disait qu'il était très connu, là-bas, en Amérique, mais moi son nom ne me disait rien... Marlon a trente-six ans et déjà un passé de star pour avoir joué dans Un tramway nommé Désir, L'Équipée sauvage, Jules César, Sur les quais, Le Bal des maudits. Tarita, elle, n'a que dix-neuf ans et elle ne sait pas que leur existence va basculer pour toujours. Marié déjà deux fois, il va divorcer pour elle. Mi-ange, mi-démon, Marlon est tourmenté, souvent triste, secret, parfois violent. Pourtant leur destin est scellé, elle ne cessera jamais de l'aimer. Jamais. Ils auront deux enfants ensemble : un fils, Teihotu, et une fille, Cheyenne, qui connaîtra un destin tragique. Marlon lui avait interdit de dire Je t'aime tout au long de leur vie, mais à la mort de Cheyenne, c'est lui qui avouera : Je n'ai jamais cessé d'aimer Tarita ! Et quand elle lui a expliqué, le jour de ses soixante-dix-neuf ans, qu'elle voulait écrire leur histoire pour essayer de la comprendre, il lui a répondu : C'est bien, Tarita. Écris ton livre. Ce livre nous révèle le portrait inédit d'un immense acteur brisé par son propre succès ; le choc de deux mondes - la folie d'Hollywood et le regret d'un paradis perdu - ; et le cheminement d'un amour impossible... mais absolu. Un livre fort, très surprenant, et totalement bouleversant. Un document exceptionnel.

01/2005

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Histoire internationale

Naples, 1343. Aux origines médiévales d'un système criminel

En 1343, un navire génois, empli de vivres, est intercepté dans le port de Naples par une population affamée agissant sous la conduite de membres de familles nobles. Le capitaine est sauvagement assassiné et la cargaison du navire est détournée. En 2005, dans la province de Naples, trois jeunes hommes menottés sont tués d'un coup de revolver dans la tête devant les portes d'un collège. Quels sont les liens entre ces deux faits divers, l'un et l'autre tristement banals rapportés à leur époque (dans un cas une révolte de la faim, dans l'autre un crime de la Camorra) ? Y en a-t-il même au-delà de leur localisation - mais n'est-ce déjà pas beaucoup quand le lieu en question, Naples, est connu pour être celui du crime organisé et de l'épanouissement d'un système clientéliste mafieux ? Amedeo Feniello invite le lecteur à revisiter l'épisode de 1343 comme étant révélateur de l'identité même de la ville, de la conception d'une "nation napolitaine" spécifique dont les origines sont à rechercher au XIIe siècle, lors de l'annexion de Naples par les Normands. L'intégration au royaume normand de Sicile s'est faite en effet au prix de la concession de larges pans du pouvoir souverain aux cinquante-sept grandes familles napolitaines, créant ainsi une structure politique divisée en parcelles rattachées à un territoire et marquées par une solidarité et un honneur propres. Cette appropriation clanique de la ville, devenue structure mentale, est liée à la vie la plus profonde de cette cité, à son imaginaire le plus archaïque, à sa part maudite, qui s'exprime aujourd'hui comme hier, en 2005 comme en 1343...

05/2019

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Contes et nouvelles

Impressions. Recueil de textes et bribes de vie

Les étoiles Elle serrait les dents et regardait les étoiles danser dans l'obscurité qui semblait sortir tout droit de son être. Elle restait debout, les pieds nus enfouis dans l'herbe fraîche. Avec sa chemise de nuit claire elle était le reflet sur la terre de cette étoile dans le ciel. Elle se regardait dans ce miroir gigantesque sans début et sans fin. Sa vie entière était faite de miroirs : Certains étaient indifférents, sans tain et la prenaient au dépourvu ; certains étaient brisés et leurs éclats renvoyaient au centuple les peurs qui, derrière elle s'animaient. D'autres encore étaient recouverts d'un gigantesque drap blanc poussiéreux et durci par le temps, qu'aucune main ne touche plus à force d'être maudits. Elle avait aussi quelques miroirs de poche sertis de pierres précieuses qui la rendait belle de temps en temps, des miroirs déformants qui souvent l'effrayaient. Au milieu de sa chambre trônait l'immense miroir ancien taché du poids des souvenirs qu'une corniche baroque enlaçait jalousement. Cet immense miroir, héritage de sa grand-mère et de sa mère avant elle, lui renvoyait chaque matin en guise de réconfort les images de son passé et du passé de ses aïeules. Il était le témoin muet des grimaces et des danses enfantines, des tenues trop grandes empruntées à sa mère pour lui ressembler, des premiers fards maladroitement appliqués sur sa peau diaphane, des premières larmes d'amour et des chagrins immenses. De ses joies et de ses peines il était le compagnon inerte comme il fut le réceptacle des émotions de celles qui le possédèrent avant elle. Parfois elle voulait le traverser pour découvrir ses secrets mais se résignait aussitôt, consciente qu'elle se blesserait pour les atteindre. Il était le reflet de son âme, la protection contre un présent capricieux et un futur fallacieux.

02/2022

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Sociologie

Revue française de sociologie N° 62-3

Depuis plus d'une decennie, le ministère des Affaires étrangères a été enjoint de féminiser les sommets de la diplomatie française. Il n'y parvient pourtant pas. Romain Lecler et Yann Goltrant étudient les raisons de cet échec. Quelles sont nos représentations de l'épidémie de Covid-19 ? Marion Maudet et Alexis Spire identifient deux rapports distincts à l'épidémie : un rapport personnel, qui appréhende les effets de la maladie à l'échelle de l'espace domestique et un rapport politique, qui problématise l'épidémie à l'échelle de la société. Comment les stades de football articulent-ils intérêts économiques et exigences sécuritaires dans l'organisation des matchs ? A partir de l'analyse de l'organisation d'un match de coupe d'Europe marqué par de violents incidents à l'Olympique lyonnais, Ludovic Lestrelin et Bastien Soulé montrent les contraintes auxquelles les personnels des clubs sont confrontés pour maintenir des objectifs de croissance de recettes tout en gérant le risque de hooliganisme. Quelles significations accorder à la manière dont les individus répondent sur leur date de mariage ou de Pacs dans les enquêtes ? En utilisant un indicateur de spontanéité des réponses à cette question dans l'enquête Ined-Insee "Etude des parcours individuels et conjugaux" , Wilfried Rault et Arnaud Régnier-Lollier explorent les significations sociales données à cet évènement de la vie. La Revue française de sociologie a 60 ans. Ce numéro revient sur les années décisives de sa création, à travers deux textes publiés dans les années 1960, signés respectivement par Jean Stoetzel et Edgar Morin, deux figures centrales du lancement de la Revue, et une sélection d'archives commentée par Michel Dubois présentant les enjeux de la Revue à cette époque.

07/2022

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Terreur

Le Dieu enchaîné

Après la sanglante fusillade du cirque de Cicero, le village de Saint-Ferdinand s'efforce de retrouver un quotidien normal. Mais pour de nombreux habitants, ce massacre a été le coup de grâce, et des familles entières ont fui ces lieux maudits. En effet, ceux qui connaissent la vérité savent que ce n'est qu'une question de temps avant que le cycle mortel ne recommence... Venus McKenzie, elle, est décidée à rester, quel qu'en soit le prix.
Peu à peu, elle s'enfonce plus loin dans l'enfer des secrets de Saint-Ferdinand, espérant vaincre les forces obscures qui ont bouleversé sa vie et celle des siens... " Dubeau se révèle l'une des voix actuelles les plus originales du genre. Une imagination superbement macabre. " Anthony Cipriano, créateur de Bates Motel " Une brillante contribution au genre avec l'histoire de ce village, ultime rempart entre un mal innommable et le reste de l'humanité.
" VOYA Magazine " Dubeau fait preuve d'une puissante imagination... une expérience à ne pas manquer. " Wicked Horror " Dubeau est un conteur hors pair. Les amateurs d'horreur, de thrillers et de mystères trouveront de quoi étancher leur soif dans ce livre. " Criminal Element " Un chef d'oeuvre d'horreur qui vous tiendra en haleine à chaque rebondissement. L'auteur ne craint pas d'affronter Stephen King sur son propre terrain, celui de la peur, et se laisse guider par un talent infaillible pour le suspense, alors qu'il vous entraîne d'un chapitre à l'autre à un rythme effréné.
Haletant dès la première page. " Crypt TV " A la croisée de Stephen King et de Jeepers Creepers. A recommander sans réserve aux lecteurs de fantastique et d'horreur. " Fantasy Faction

09/2021

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Fantasy

Les enfants du père. Âhni #3

La guerre qui oppose les sbires de la Déesse aux Enfants du Père a profondément marqué la face du Monde Connu : Wyrd, la Cité Franche est en ruines, le Grand Conseil n'est plus, et la mer d'Agalaadywen s'étend à présent à la place des bois maudits. Les armées heylonsk ont abandonné Daeg, capitale des terres centrales, aux armées de la Vraie Foi. Mais Sylwen vogue avec eux vers l'Heylon, convaincue de tenir enfin son destin entre ses mains. Quel avenir les attend, elle et son enfant à naître ? Guilhem ne peut rester de glace face à cette énième provocation. En proie aux doutes, il oscille entre élans belliqueux et rêves de paix, mais le poids de sa couronne l'emporte, et il lance ses troupes à l'assaut des terres du Nord. Sa soif de vengeance ne risque-t-elle pas de lui faire prendre les mauvais choix ? Pour Gyorg, la guerre peut attendre. Il décide de partir à la rencontre de cet enfant dont il ne soupçonnait pas l'existence, et qui hante à présent ses pensées. Guidé par Elowym, il délaisse une fois de plus ses troupes pour s'enfoncer dans les montagnes et affronter un nouveau défi, sans doute encore plus élevé que celui d'accepter sa divinité : être père. Avec cet ultime volet de ce cycle de fantasy envoûtant, plongez dans les remous d'un monde en pleine révolution, entre manipulations, magie, trahisons, destinées et amours impossibles. "L'un des plus beaux romans de ma bibliothèque et l'une des plus brillantes histoires qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent. Une écriture digne des grands noms de la fantasy ! Un pur CHEF-D'OEUVRE !! " www. gothikmetalfantasy. com

09/2021

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Chanson française

Il était une fois mes chansons

Lynda Lemay, album par album Il lui fallut deux ans pour, débarquant du Québec en parfaite inconnue, passer de la minuscule cave du Sentier des Halles, à Paris, en 1998, au légendaire Olympia dont elle est devenue la plus fidèle des pensionnaires avec soixante passages en vedette au compteur. Record en cours. Trop longues et théâtrales pour être diffusées en radios, les chansons de Lynda Lemay ont séduit le public par la scène. Et c'est peu dire qu'elle est une artiste adorée. " Elle n'a pas des admirateurs, mais des dévots " disait Charles Aznavour qui d'entrée, l'avait prise sous son aile. Une chanteuse populaire en somme, en Europe francophone (elle a vendu quatre millions d'albums en France) comme au Québec ; ainsi qu'une artiste reconnue par ses pairs puisqu'elle compte six nominations aux Victoires de la Musique (Chanteuse de l'année en 2003) et trois Félix outre-Atlantique ! . Passant du rire aux larmes avec un naturel époustouflant, Lynda Lemay est une fabuleuse " raconteuse d'histoires ", douée d'un sens mélodique singulier et d'un charisme saisissant. Une songwriter à l'américaine que ses fans écoutent en prière, parce que ses chansons folk ont le reflet des miroirs et qu'elles leur parlent d'eux. " La Visite ", " Le plus fort c'est mon père ", " Les Souliers verts ", " Maudits Français ", " Les Filles seules ", " La Centenaire ", " Ceux que l'on met au monde ", " Une mère ", " Mon nom " Autant de chansons poétiques, intemporelles et parfaitement construites qui ont fait de Lynda Lemay une artiste unique en son genre. En revenant sur son enfance, ses influences et sa carrière, Lynda Lemay effeuille ici l'ensemble de sa discographie. Un témoignage précieux qui dévoile pour la première fois les secrets d'oiseau d'un répertoire de haute futaie.

10/2021

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XVIIe siècle

Le chasseur de diamants. Les fabuleuses aventures de Jean-Baptiste Tavernier

Les connaisseurs associent Jean-Baptiste Tavernier (1605-1689) à un diamant bleu, le plus beau du monde, dit-on, connu pour sa légende maudite. Mais pour les autres, le nom, jadis célèbre par toute l'Europe, a sombré dans l'oubli. A tort. A dix-huit ans, cet apprenti libraire sans appui ni fortune prend son balluchon pour courir le monde. Tour à tour voyageur, page, soldat, diplomate, interprète, peut-être même espion, il combat les armées catholiques et protestantes, sert les grands, participe aux intrigues dans des royaumes dévastés par la guerre de Trente Ans. Bientôt, l'Europe ne suffit plus. Après l'Empire ottoman, il s'attaque à la Perse, aux terres du Grand Moghol, aux sultanats des Indes, visite Ceylan et pousse jusqu'à Java. Trafiquant de tout à l'échelle du monde, il infiltre les compagnies commerciales en plein essor, se livre à la contrebande et collecte les plus somptueux joyaux de la Création. Les rois le reçoivent, les savants l'écoutent, les curieux le lisent, Louis XIV l'anoblit. Mais à trop étaler son succès, Tavernier, devenu le respectable baron d'Aubonne, provoque l'envie. Ses ennemis, parfois fort puissants, ses amis, non moins dangereux, les aventuriers s'intéressent de près à ses trésors trop éclatants. Jusqu'à provoquer sa chute ? A partir d'archives inédites, Pierre Ménard restitue dans un style enlevé cette épopée méconnue. Dans un monde en plein bouleversement où Londres, Amsterdam, Smyrne et Surate se disputent en temps de paix et trafiquent en temps de guerre, le lecteur arpente un gigantesque jeu de piste mêlant argent, épices, armes, pouvoir et religion. Au-delà des aventures de Tavernier, s'esquisse ainsi une plongée dans les prémices de la mondialisation.

10/2023

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Romans policiers

Du noir à Bordeaux

Les nouvelles Patrick NIETO : Quand on sait qu'une bande de punks à chiens traîne dans les parages et que monsieur Martin a longtemps manié le couteau pour découper des quartiers de boeufs on est en droit de s'attendre à tout. Frédéric VILLAR : Vous est-il déjà arrivé de mourir et de venir le raconter à vos amis ? Manuel Nadal, 102 kg sur la balance est encore sous le choc. Ovide BLONDEL : La Saint-Valentin, ça vous concerne ? Quand votre compagne, infirmière est d'astreinte et porte dans son ventre votre progéniture ? Pierre WILLI : La nuit a été calme, douce. Trop douce. Un vagabond à la réputation sulfureuse. Une vie en faux-semblant. Quelque chose ne tourne pas rond. Dan EDRAGAL : Dans une étrange confession où la mort danse avec l'amour tissant ses liens jusqu'au frontières de la raison, serez-vous capables d'échapper à la noirceur et de ne pas être, à votre tour, maudits ? Ludovic BOUQUIN : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Jérémy BOUQUIN : Un homme retrouvé pendu par les pieds, la tête fracassée à coups de barre à mine. Un autre crucifié sur une cloche. Un troisième transformé en bouclier humain... Y'a pas photo, faut jamais jouer avec la mort ! MAXBARTEAM : Le Grand prix de Bordeaux sur l'hippodrome. De quoi attirer les parieurs invétérés mais aussi les margoulins détrousseurs. Attention, pourtant, de miser sur le bon cheval ! Simone GELIN : Une soirée un peu trop arrosée entre amis. Un corps d'enfant, recroquevillé dans une position foetale, nu. Encore visibles, les bracelets de fer qui enserrent ses poignets et ses chevilles.

07/2023

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ouvrages généraux

La cavale des collabos

Trois quarts de siècle après son naufrage, la Collaboration continue de faire l'objet d'articles, d'ouvrages et de films. Mais la fuite des collaborateurs après-guerre constitue un angle mort de la recherche historique. Quelles ont été les attitudes des hommes de Vichy à partir du grand tournant de la guerre, en février 1943, après la bataille de Stalingrad, quand les plus lucides ont compris que le Reich ne pouvait plus l'emporter, et surtout en juin 1944, après le débarquement de Normandie ? Quelle trace ont-ils laissé dans la mémoire collective ? Le 20 juin 1944, la fin du régime de Vichy et le départ du Maréchal Pétain, puis la Libération de Paris le 25 août, marquent la fin d'un monde et donnent le signal de la dispersion pour ceux qui vont devenir les "maudits" de l'après-guerre. Nombre d'entre eux choisiront la fuite et la clandestinité pour échapper à l'épuration, en attendant des jours meilleurs... D'abord en Allemagne, et ce jusqu'à la fin du conflit, dans une véritable ruée vers l'est direction Sigmaringen, Ulm, Mainau, Mengen. Après-guerre, l'histoire de cette "grande évasion" suivra d'autres itinéraires : en Italie, via les réseaux du Vatican, en Suisse, théoriquement neutre mais véritable plaque tournante du fascisme européen, en Argentine ou au Canada. François Broche dresse ici le tableau chaotique et sanglant de cette France de Vichy après Vichy, de ces destins individuels dont beaucoup ont finalement abandonné les ambitions du fascisme français, quand d'autres tentèrent sans relâche de les faire revivre. Grand historien français, spécialiste de l'armée française sous l'Occupation, de la France Libre et de la collaboration, François Broche a notamment publié Le Bataillon des guitaristes (Fayard, 1971), Histoire de la collaboration (avec Jean-François Muracciole, Tallandier, 2017) et La Cathédrale des sables (Belin, 2019).

10/2023

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Montagne

La philosophie du Mont Blanc. De l'alpinisme à l'économie immatérielle

Au milieu du XVIIIe siècle, lorsqu'il surgit dans un paysage où nul ne l'avait jamais repéré, si ce n'est, vaguement, comme " montagne Maudite ", le mont Blanc symbolise un nouveau regard porté sur la nature, celui de la science, si différent du regard religieux qui tendait à diaboliser le relief. Le XIXe siècle amplifie cette réhabilitation. Les écrivains romantiques se pressent à Chamonix et dans l'Oberland bernois érigés en temples de la nature. L'alpinisme fascine. On y voit la synthèse du progrès scientifique, du sentiment esthétique et de l'exploit individuel. Ainsi, sur les pentes du mont Blanc, naît une épopée positive, vérifiable, qui délivre le sentiment épique des mythes chevaleresques. Jeune, rationnelle, pacifique, sportive, l'aventure alpine découvre expérimentalement le cadre conceptuel qui inspirera le nouvel olympisme. Premiers héros " démocratiques ", les grands alpinistes victoriens - Whimper, Croz, Mummery... - préfigurent les stars du sport moderne. Dans une civilisation hantée par la violence et le sacré, cette apparition d'un enthousiasme ludique et profane suscite d'inévitables résistances. Séduisant, dynamique, médiatique, le " laboratoire alpin " promeut une vision décontractée du temps libre qui heurte ceux qui associent l'oisiveté à une faute qu'il faut racheter par la pénitence ou transcender par la guerre. A la fin du me siècle, quand la fièvre nationaliste fragilise la paix européenne, les imprécations fusent contre les Alpes " dégradées " par une mode " superficielle " et " cosmopolite ". Ce premier procès cristallise déjà les éloges et les anathèmes qui vont rythmer l'ascension irrésistible des loisirs de plein air dans le monde contemporain. Rompant avec les chroniques traditionnelles de l'aventure alpine, La Philosophie du mont Blanc restitue les Alpes parmi les " lieux de mémoire " qui ont façonné la civilisation.

02/2000

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Sports

A toute vitesse

A quarante-deux ans, Luc Alphand est un sportif hors pair... Ancien champion de ski, champion de course automobile, il a réussi l'exploit d'exceller dans ces deux disciplines. Et pourtant, ses débuts n'ont pas été des plus faciles. Loin de là ! Champion du monde junior de descente en 1983, Lucho, alias Wild Dog ou le Chat Noir, dut attendre plus de dix ans avant de remporter sa première vraie victoire en Coupe du monde de ski. Un soulagement et une joie énorme pour ce montagnard pur jus, après de longues années entachées par les blessures, les doutes, les sacrifices, les galères et les sarcasmes... Avec Luc, c'est tout le ski français qui relève la tête. Fini la génération maudite, l'absence de médailles. 1997 signe l'année de la consécration : le Haut-Alpin est le premier Français, depuis Jean-Claude Killy en 1968, à remporter le classement général de la Coupe du monde. Lorsqu'il décide de raccrocher, au sommet de sa carrière, c'est la consternation. Heureusement, Luc n'a pas fini de nous faire rêver... En 1998, il prend pour la première fois de sa vie le départ du Paris-Dakar. C'est le début d'une nouvelle aventure sur quatre roues. Doté d'un caractère bien trempé qui fait la marque des grands champions, il s'impose en quelques années comme un pilote professionnel de tout premier plan. En 2006, il remporte le plus célèbre rallye raid du monde, le mythique Dakar. Le voici pour la deuxième fois de sa vie au sommet de la hiérarchie mondiale. Derrière la carrière sportive au palmarès impressionnant, Luc se révèle être un homme attachant. Ce bon vivant, marié et père de trois enfants, est aussi un homme de convictions.

02/2007

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Littérature française

Jugan

En vacances à Paros, dans les Cyclades, le narrateur rêve à Noirbourg. C'est là que douze ans plus tôt, il a entamé sa carrière d'enseignant, au collège Barbey d'Aurevilly, «en plein Cotentin, au carrefour de trois routes à quatre voies». Là que débarque un beau matin Joël Jugan, ancien leader du groupe d'extrême gauche Action Rouge. Qui s'attable à la terrasse de la Brasserie de Paris et commande une bière Jupiter, comme autrefois. Après une série de braquages et de crimes, dont l'assassinat du PDG des Forges de Noirbourg, le sulfureux Jugan, qui plaisait tant aux filles, avait été arrêté. Il vient de purger une peine de dix-huit ans. En prison, dans les Quartiers de Haute Sécurité, il est «devenu un monstre, au physique comme au moral». L'une de ses anciennes complices, Clotilde Mauduit, militante de gauche et féministe acharnée, a monté une équipe d'aide aux devoirs pour les élèves de la Zone, enfants des HLM et petits Gitans mêlés. Elle a recruté le narrateur, ainsi qu'Assia Rafa, étudiante en comptabilité, dont le père, Samir, gère une supérette dans la Zone. Assia est envoûtée par l'homme au visage ravagé entrevu à la terrasse de la brasserie. Ensorcelée, aussi, peut-être, par la gitane en robe rouge, surprise à voler dans les rayons de la supérette, qui lui a craché au visage d'étranges imprécations. Lorsque Clotilde enrôle Jugan dans l'équipe d'aide aux devoirs, Assia se livre à lui corps et âme. Très vite, il l'entraîne en enfer. Rigueur du récit, tension de l'intrigue, ampleur de l'écriture, Jérôme Leroy amène ici le roman noir à l'incandescence.

09/2015

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Suède

Poursuivant son grand panorama européen des maisons d'artistes, de compositeurs, d'écrivains, de penseurs et de savants, considérées connue un moyen d'accéder à l'intimité des cultures, des peuples et des civilisations, Renaud Camus, après le Danemark et la Norvège, la Grande-Bretagne, l'Irlande et la France, aborde la Suède, pays qui se distingue, malgré la vastitude géographique et les distances, par une grande homogénéité : presque tous les personnages de son panorama appartiennent grosso modo à la même époque, la deuxième moitié du XIXe siècle et la première du XXe. Sauf exceptions princières ou bohèmes, ce ne sont ni de grands seigneurs dans des châteaux ni des artistes maudits dans des galetas. Ils habitent de plaisantes maisons de campagne, souvent très représentatives de leur art, et ils appartiennent à la même société. La plupart se sont étroitement connus, ce qui permet a l'auteur, selon uni jeu de récurrences des noms et des figures, de brosser par le biais des habitations le tableau d'une littérature, d'une vie artistique et de l'esprit d'un peuple. En revanche, les différences sont grandes dans les degrés de célébrité internationale : si tout le monde connaît les noms de Strindberg, de Linné, d'Alfred Nobel ou de Selma Lagerlöf, voire, prix Nobel aidant, ceux de Verner von Heidenstam ou d'Erik Axel Karfeldt, le public français aura plus vraisemblablement l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ici, outre le grand poète Gustaf Fröding ou le mémorialiste thaumaturge Axel Munthe, un peu oublié malgré son succès mondial, des peintres comme Anders Zorn ou Bruno Liljefors, Bror Sahlström ou Carl Larsson, adoré dans sou pays, des compositeurs tels qu'Alfvén ou Peterson-Berger, des sculpteurs, un médecin, un caricaturiste, des militantes féministes et même un fondateur de dénomination religieuse, le pittoresque Laestadius, père du laestadianisme, en sa lointaine Laponie.

06/2011

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Littérature grecque

Les doléances du fossoyeur

"Plus le peuple est bête, innocent et crédule, plus on devrait le prendre en sympathie et en pitié ; pourtant, ces gens-là, ils pensent que ta bêtise et ta bonté, ça leur donne le droit de te frapper jusqu'à l'os, de te condamner à la misère, à la maladie et au déshonneur, de pas mieux se comporter avec toi que ces charretiers sans coeur qui tuent leurs bêtes à force de les charger et de les battre, pour la raison qu'elles seraient bien en peine de mordre ou de rendre les coups. Si c'est un coeur que tu as dans la poitrine, et pas une pierre, ne dis pas que c'est la faute du peuple, mais crie avec moi : Maudits soient les imposteurs ! " Ces "gens-là" , ce sont les politiciens opportunistes et véreux, prêts à toutes les manigances pour arriver à leurs fins, qui ont transformé la vie d'un brave homme en enfer : celle de l'ancien pêcheur Argyre Zomas, qui vivait autrefois paisiblement avec sa famille à Syros, et dont les malheurs ont commencé le jour où il fit la rencontre d'un député venu faire campagne sur l'île. Dans cette nouvelle écrite en 1895, l'écrivain et journaliste grec Emmanuel Roïdis nous donne à entendre la complainte bouleversante de cet homme du peuple, devenu fossoyeur dans un cimetière d'Athènes après avoir succombé aux sirènes de la politique. A mi-chemin entre la fable et la satire, ce texte d'une rare clairvoyance n'a absolument rien perdu de son actualité. Servi par une traduction des plus remarquables, il décrit avec mordant les dérives de l'électoralisme, qui ne sont pas sans rappeler - sous bien des aspects - les excès de nos propres démocraties modernes.

03/2022

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Napoléon

Napoléon III et l'économie

Transport, industrie, système bancaire, commerce extérieur, droit social : la modernisation libérale de la France menée tambour battant par Napoléon III. Dominique Barjot, Jean- François Belhoste, Jean-Marc Daniel, Vincent Haegele, Chantal Prévot, Xavier Mauduit, etc. : les meilleurs spécialistes pour une nouvelle histoire économique du Second Empire. Au lendemain du coup d'Etat de 1851, le président Louis-Napoléon Bonaparte, s'inspirant des théories saint-simoniennes, engage un grand mouvement de modernisation de la France et y consacre des investissements massifs. Il le prolonge un an plus tard en devenant Napoléon III. Le système du crédit est réformé, le réseau de chemin de fer étendu et de grandes compagnies de transport maritime sont créées permettant, avec l'instauration du libre-échange et l'ouverture du canal de Suez, l'expansion du commerce extérieur autour des ports de Marseille, Le ? Havre, Bordeaux, Saint-Nazaire... Les tissus urbains sont réorganisés et les grands magasins apparaissent. L'agriculture connaît un âge d'or : les Landes, la Sologne, la Dombes et la Champagne sont drainées et amendées. Dans l'industrie, enfin, les cadences s'accroissent : la consommation de charbon triple, la production d'acier est multipliée par quatre. Cependant, la France est frappée par une crise économique au milieu des années 1860. S'ouvre alors le temps des mesures sociales, marqué notamment par la suppression du délit de coalition, la création des premières chambres syndicales, la mise en place de caisses d'assurances, l'égalité de parole entre employeurs et salariés devant les tribunaux. Mais ces efforts ne suffisent pas à rallier les ouvriers au régime. La trentaine de spécialistes réunis dans ce volume brosse un panorama complet et à jour des derniers travaux de recherche de l'économie du Second Empire, entre libéralisme contrôlé et socialisme dirigé.

04/2024

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Littérature française

La pâqueline. Ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! D'abord le procès de son fils Victor, qui lui vaut une réputation ignominieuse. Et maintenant l'incendie de sa maison ! Réfugiée chez son rejeton, qui a fait fortune de son métier d'embaumeur et de trafics d'organes, exaspérée, elle accouche d'une idée diabolique : elle va lui jeter au visage les secrets dramatiques de son enfance, en couvrant les murs de ses écritures. Et ira jusqu'à le dépouiller de ses richesses... Mais quelle est cette femme, qui suscite le dégou^t autant que l'éclat de rire et l'émotion ? Et quel est donc ce roman extraordinaire, qui marie finesse et outrance, méchanceté et tendresse, érudition et imagination - jusqu'à l'apothéose finale ? Un chef-d'oeuvre étonnant et drôle, qui porte la patte d'un très grand écrivain, assurément. Après le succès de L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux, Isabelle Duquesnoy nous livre le portrait d'une mère abominable, qu'on se surprendra étrangement à aimer, écrit dans une langue époustouflante, entre préciosité du XVIIIe siècle et démesure rabelaisienne. Un écrivain inclassable et majeur de ce début du XXIe siècle. ILS EN PARLENT : " Isabelle Duquesnoy est une surdouée, une raconteuse d'histoires incroyable : une magicienne ! " Gérard Collard, La Griffe noire " J'ai découvert l'univers pétillant et unique d'Isabelle Duquesnoy avec L'Embaumeur. Mon attente était folle pour La Pâqueline. Et bien plus que la combler, ce roman l'a transcendée ! " Caroline Vallat, Fnac Rosny " Un bijou comme il y en a peu. On a envie de le lire et le relire pour en tirer toute la substantifique moelle. " Lydie Zannini, Librairie du Théâtre

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Pédagogie

Devenir professeur

Les ouvrages en français portant sur la carrière universitaire sont rares, c'est pourquoi celui-ci sera accueilli avec enthousiasme puisqu'il en couvre tous les aspects. Rédigé par des universitaires pour des universitaires, ce livre est à la fois un ouvrage de référence et un guide pratique. A ce titre, il embrasse divers domaines, parfois assez éloignés les uns des autres, mais qui font partie de la réalité quotidienne des professeurs. De l'enseignement à la recherche, en passant par la construction du plan de cours, l'encadrement des doctorants, la collégialité, les conflits d'intérêts ou les cours à distance, ce livre sera utile tant au jeune professeur qu'au conseiller pédagogique soucieux de l'accompagner tout au long de son parcours.

12/2019