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Les Clandestins

Extraits

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Littérature française

Les enfants

"Ce sont des histoires de "vrais petits garçons" qui m'ont été soufflées par mes enfances... En ce monde simple, chacun avait ses royaumes. Pour avoir peu fréquenté celui des fillettes, je ne parle ici que de celui des garçons. Vous verrez qu'il s'agit d'un royaume d'épopée. Vous verrez que je parle des temps barbares, rudes, forts, courageux, naïfs, féodaux et héroïques. je ne sais pas comment sont les enfants en 1975 ; mais je sais que, lorsque j'étais petit - dans mon milieu, ma province, mon sexe et mon royaume -, nous étions, ô Parsifal, frères et compagnons en la chevalerie de l'enfance. Nous étions, je m'en souviens, comme je nous chante dans ce livre". Jean Cau.

01/1975

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Littérature française (poches)

Les ingénus

Un mari de quinze ans, une femme aux prises avec un amant inconnu, le doux chant des fiançailles au creux de l'Amazonie, la croix des vaches promise à une jolie joue napolitaine, un dernier rendez-vous. Amalfi et ses détours, un homme qui se ruine pour des roses, la paix du ménage dans une famille romaine, trois jeunes Danoises perdues dans Paris, telles sont les péripéties de ces ingénus, de ces ingénues, lâchés ici en liberté et que Félicien Marceau nous évoque avec un constant bonheur.

11/1996

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Musique, danse

Les tangomaniaques

Le pied a envie de se libérer de la banalité... Le pied cherche son style... Le pied qui se libère découvre la souplesse du cuir... et rapidement le tango... Il s'accomplit dans le tango... Le tangomaniaque est un amoureux du pied... Il réorganise sa vie à partir de cette révolution esthético-domestique qui déferle sur l'Europe urbaine... explique le maître Lorenzo Giaparizze dans sa préface à cet ouvrage de Remi Hess qu'il perçoit comme " une anthropologie du pied urbain " ! Suite du Moment tango, ce journal permet de suivre la suite de l'aventure des tangomaniaques en 1997-98. On découvre l'institutionnalisation du tango à l'université, on voit émerger de nouvelles pratiques, de nouveaux bals, de nouveaux spectacles de tango à Paris, Berlin, Bologne, Vienne... Une vraie tangomanie traverse la France, l'Europe... Journal de recherche sur la pédagogie, l'enseignement du tango... Ce livre est aussi une méditation sur la place de la danse dans notre société. Apprendre à danser relève-t-il du domestique ou du social ? Quelles nouvelles formes de relations entre hommes et femmes sont en train de se tisser ? Quelle nouvelle société interculturelle facilitant les rencontres inter-ethniques, intergénérationnelles sommes-nous en train de faire surgir ?

11/1998

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Beaux arts

Les créateurs

Conçu comme une véritable épopée, cet ouvrage traverse plus de trois mille ans de création artistique dans chacun des genres - sculpture, architecture, musique, danse, littérature, théâtre, cinéma - où s'est illustré le génie humain. Des pyramides aux gratte-ciel, des bâtisseurs de cathédrales aux peintres de la lumière, Daniel Boorstin souligne la dimension à la fois singulière et universelle d'oeuvres qui se sont inscrites durablement dans l'histoire des hommes et continuent d'habiter leur imaginaire. Au fil de cette entreprise monumentale, il évoque tout ce que Michel-Ange, Dante, Cervantès ou Shakespeare, comme Victor Hugo, Marcel Proust, Kafka ou Picasso, ont apporté de révolutionnaire ou de novateur à l'histoire de l'art. Remontant jusqu'à la préhistoire, l'auteur montre comment les hommes ont pris conscience de leur pouvoir créateur, souvent indissociable d'une quête spirituelle gravitant elle-même autour de l'énigme d'un Dieu démiurge. Des vallées de l'Indus et du Nil jusqu'aux côtes bretonnes ou aux jungles du Yucatàn, partout l'humanité, écrit-il, "témoigne de l'effort qu'elle a fait pour se survivre et créer quelque chose qui durerait éternellement". Cette volonté, qu'elle s'inscrive dans la pierre, les images, le verbe ou la musique, est restée la même à travers les âges. Mais au besoin de transcender la précarité de la destinée humaine puis celui de raconter le monde a succédé, de Montaigne à Joyce, le désir de "création de soi" qui fait de chaque individu un sujet en puissance. Autant de façons, conclut l'auteur, de retracer "l'histoire tout entière de la race humaine".

01/2014

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Histoire de France

Les féodalités

"Un système politique et social n'a ni plus ni moins à être féodal que tel autre, lui aussi défini par sa structure principale, ne sera "impérial" ou "monarchique", voire "capitaliste". L'illusion de la cohérence totale du modèle aménerait à ne plus voir les contradictions au sein de la société décrite. Tout n'était pas féodal dans les pays d'Extrême Occident au Moyen Age. A l'inverse, des fiefs ou des quasi-fiefs peuvent se trouver dans des systèmes impériaux ou monarchiques. En fait on trouve aisément des formes juridiques féodales dans divers systèmes de gouvernement. Prise ainsi, la féodalité est presque de tous les temps et Ganshof qui avait fait le choix du "juridisme" (dans un livre qui fit date Qu'est-ce-que la féodalité ? ) s'était aperçu de la difficulté. Ce qui permet de parler de système féodal, c'est le développement remarquable de ces formes et leur domination. Bien des sociétés malgré l'existence de telles ou telles institutions à peu près identiques au fief ou au vasselage des XI - XIII èmes siècles ouest-européens, ne peuvent être considérées comme féodales parce que la place qu'y tiennent ces éléments féodaux est secondaire dans le fonctionnement du système global. Et cela même quand ces éléments inexistants ou marginaux dans la plupart des secteurs sociaux ou géographiques, sont déjà essentiels dans l'un d'eux, où l'on pourra parler de proto-féodalité. Notre projet sera d'envisager comment des institutions fondées sur le fief ont pu être développées par tel ou tel groupe social au point de prétendre réguler l'ensemble de la société, de montrer aussi comment, par qui, et pourquoi elles ont été combattues et comment elles ont décliné. Pour essayer de vérifier la pertinence des éléments et du modèle à travers des avatars multiples, l'analyse devait partir de l'Occident, inventeur présumé de la féodalité, pour aller vers l'Orient, berceau des premiers systèmes étatiques et légaux". Fin de l'introduction générale

09/1998

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Poches Littérature internation

Les photographies

"Photographier" signifie, au sens propre, "écrire avec la lumière". C'est là ce que fait Vassilis Vassilikos, soumettant à l'éclairage dru de la connaissance la Ville, "l'anguleuse, la déserte, la perfide dans ses carrefours, la traîtresse dans ses parcs...". Sur cette toile de fond, les rêves, les souvenirs, les images du présent et du passé se superposent et se complètent. La Ville, c'est bien entendu Salonique - où se situaient déjà Z et la Trilogie. Ces Photographies (publiées en 1964, traduites en 1968), dépouillées du folklore local, sont un long poème d'amour pour une femme perdue, pour une ville, pour un pays, la Grèce, où le mot liberté a longtemps eu un sens tragique.

09/1985

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Littérature française

Les Prisons

Que faire dans une chambre d'hôtel sinon rêver ? Les désirs n'en finissent pas de parcourir les couloirs, de monter et descendre les escaliers. Les personnages, eux, sont enfermés dans une histoire et font partie d'un livre. Ils tournent en rond et cherchent une issue. Jugeant décevant le rôle qui leur est dévolu, ils prennent la parole pour le compléter ou le comprendre. D'un premier récit ils font un second récit.
On peut poursuivre sans fin la réalité, on demeure fictif. On peut critiquer sérieusement un récit, ce sera encore une oeuvre de fiction.

09/1974

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Jardinage

Les Rosiers

Rosiers anciens, rosiers buissons à grandes fleurs, floribundas, polyanthas, miniatures, grimpants, pleureurs.. Où les employer ? Comment les choisir (leur couleur, leur parfum), les multiplier, les entretenir ? Quelle parade contre leurs ennnemis ? Tous les secrets pour la réussite de la culture de ces fleurs aux noms de rêve...

10/1997

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Poésie

Les Poètes

Texte revu et corrigé par l'auteur en 1968 et 1976

06/1976

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Littérature française (poches)

Les Déesses

Victor Valeur, dans son cours d'éducation physique, enseigne aux femmes à rester belles, et même à le devenir. Les élèves de son cours supérieur sont appelées les " dames supérieures ", ce qui donne en abrégé les " déesses ". Trois fois par semaine, en petite tenue, elles se découvrent chez Valeur. Là, elles se disent tout. Ce tout forme la matière de ce roman cocasse, tendre vrai.

10/1977

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Littérature française (poches)

Les épées

Tous les soirs, cette banquette grise où je me retrouve moi-même, la traversée de Paris, les agents en pèlerine, les phares qui glissent mais ne coupent pas. Je monterai au troisième étage. Elle m'ouvrira dans un peignoir rouge et des mules de cuir rouge. Nous entrerons dans le salon. Je prendrai son visage entre mes mains et je l'embrasserai sur les joues. Visage obstinément retiré - la sagesse d'un monde moins avide, une conscience embarrassée d'ailes, une vision mystérieuse faite d'épées rentrées au fourreau et qui brillent à l'intérieur de l'ombre. Elle se laissera tomber devant la cheminée, je m'allongerai à côté d'elle.

01/1997

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Théâtre

Les amoureux

La pièce se passe à Milan chez Fabrizio, bourgeois désargenté et ridicule. Chez lui habitent ses deux nièces orphelines, Flamminia, jeune veuve, et sa soeur cadette, Eugenia fiancée à Fulgenzio. Les deux amants s'aiment passionnément, mais Eugenia est jalouse et Fulgenzio coléreux. La visite du comte Roberto d'Otricoli, chasseur de dot, précipite l'action. Lisetta, femme de chambre chez Fabrizio, et Tognino, valet de Fulgenzio, assistent impuissants et lucides aux errances de leurs maîtres et commentent la situation. Succianespole (Sucenèfles) vieux serviteur chez Fabrizio, fatigué et ralenti, chargé par son maître de préparer un déjeuner d'apparat, sans argent et sans vaisselle, est à l'image de cette maison décrépite. Le retour du frère de Fulgenzio obligera les deux amoureux à s'expliquer et à s'avouer leur amour. Trop tard : Eugenia s'est fiancée à Roberto. Heureusement Flamminia apprend au Comte les véritables raisons de la décision de sa soeur. Roberto, déçu par ces révélations et surtout par l'absence de dot d'Eugenia, lui rend sa liberté tout en forçant Fabrizio à s'excuser. Les amants se retrouvent enfin et la comédie connaît une heureuse issue. Eugenia, s'adressant alors aux spectateurs souhaite qu'au moins les couples amoureux qui se reconnaissent dans cette histoire "lèvent les mains et applaudissent" .

09/2014

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Littérature étrangère

Les corbeaux

Klas grandit à la ferme de ses parents, dans le sud de la Suède. Au seuil de l'adolescence, il se sent très seul. Il essaie de composer avec le monde des adultes, mais le comportement de son père Agne ne l'aide pas. Ce dernier perd un peu plus pied chaque jour, pris au piège de ses croyances funestes et de ses obsessions. Klas se réfugie alors dans son amour de la nature et tout particulièrement des oiseaux. Quand Veronika, une jeune citadine, s'installe dans la région pendant quelque temps, une parenthèse semble s'ouvrir, mais très vite, Klas est de nouveau happé par l'anxiété du père, surtout lorsque ce dernier lui demande de participer aux travaux de la ferme pendant les vacances scolaires. Devant les excentricités d'Agne, la petite communauté rurale commence à bruisser de rumeurs, et quand la mort de deux vaches déclenche une nouvelle crise, Agne sera interné. Hélas, la descente aux enfers n'est pas encore terminée pour Klas... Grâce à une langue très puissante, Les corbeaux plonge le lecteur littéralement dans la tête du jeune narrateur. L'incompréhension du garçon devant la folie grandissante du père et sa peur de lui ressembler donnent au roman des airs de thriller psychologique, captivant d'un bout à l'autre.

10/2016

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Non classé

Les Montgolfières

Jaune ou ocre - Etui carton - Format 6. 5 x 9 cm

09/1999

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Littérature française (poches)

Les Amantes

Je n'ai écrit ce livre que pour résister à un vide, conjurer une absence dont la raison voudrait me faire croire qu'elle est illusoire. Illusoire elle l'est en effet si la trace d'une vie sur une autre n'est rien, si ce qui fut et a cessé d'être n'a pas plus de corps (ou de matière) qu'un rêve au matin. Ceux qui ont converti l'amitié en mondanité ne savent pas quel feu, quelle espèce de feu elle suscite dans une vie attentive et combien sa perte ou son extinction peut engendrer de désespoir. Cette pierre levée revêt donc le sens d'un Tombeau, un chant grave pour garder intacte la mémoire de C. Puisque le temps est venu de dépasser les images sensibles.

09/1998

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Policiers

Les orpailleurs

La main droite avait été tranchée, net, au niveau du poignet. Rien ne permettait d'identifier le cadavre, celui d'une femme. Dans la semaine qui suivit, on en découvrit deux autres, assassinées selon le même rituel. Si le meurtrier tuait ainsi en amputant ses victimes, c'était avant tout pour renouer avec ses souvenirs. Il effectuait un voyage dans le temps. Mais pour aller au bout du chemin, il lui fallut emprunter une route que bien d'autres avaient suivie avant lui. Des hommes, des vieillards, des enfants. Des femmes aussi.

10/1998

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Théâtre

Les amertumes

Cette pièce transposée d'Enfance de Gorki est le premier écrit pour le théâtre que Bernard-Marie Koltès a mis en scène et interprété (Alexis), en 1970, à Strasbourg avec sa troupe du Théâtre du Quai. Le texte est paru en 1998.

10/1998

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Non classé

Les Capétiens

7 familles - Livret - Etui carton - Format 6 x 11. 5 cm

09/1999

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Littérature étrangère

Les marionnettes

D'où vient Faulkner ? Avec la publication de cette piécette inédite composée en 1920 (c'est le "livre" le plus ancien qu'on ait de lui), on pourra répondre qu'il vient littérairement d'Europe, du XIX ? siècle finissant, du symbolisme français (Verlaine, qu'il a "traduit" , Mallarmé, qu'il a imité, Laforgue, qu'il a connu, comme tous les Anglo-saxons, à travers les traductions proposées par Arthur Symons) et de la décadence anglaise (en particulier, pour ses dessins, Audrey Beardsley). Il a vingt-trois ans. En France, on se relève de la guerre ; il ne l'a pas faite : sa frustration est immense. Il joue les bohèmes, s'invente une blessure, s'inscrit comme étudiant à l'Université du Mississippi, où il fréquente un club d'art dramatique... du nom de "The Marionettes" . Il écrit, puis copie, illustre et relie lui-même la piécette qu'il intitule Les marionnettes : l'art "total" .

09/1997

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Littérature française

Les règles

Zélie ne jouait pas le jeu dans les règles. On dit d'elle qu'elle a le diable au corps. A quatorze ans et demi la voici à confesse devant un vieux prêtre. Le temps des règles est venu, c'est-à-dire des principes, de la politesse, du savoir-vivre, l'âge adulte. Elle ignore la réflexion. Assassiner, adorer, dire la messe - son occupation favorite -, brûler, violer, ça oui, mais aussi chérir, guetter, souffrir. Sa confession contraint le missionnaire à se poser de monstrueuses questions : la femme a-t-elle une âme, le mal peut-il être innocent et le royaume des Cieux ouvert aux petits enfants ?

09/1974

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Littérature française

Les Captifs

A deux heures de l'après-midi, comme un couvercle ouaté, sur le Pelvoux le silence tombe. La cure commence qui porte son nom. Aux balcons, les grands stores sont baissés. Ils protègent contre le vent, la neige, le soleil et les sons. Sur leurs lits, les malades s'allongent immobiles. Ni livres ni jeux. Il faut que le corps et l'esprit, livrés à eux-mêmes, connaissent l'absolu repos. Ils sont tous là, parallèlement alignés comme pour une étrange revue que passe un chef invisible et sévère. Alors, tandis que s'endorment les agitations, un regard intérieur s'ouvre sur les malades. Les plus frivoles n'y peuvent échapper. Du recueillement auquel chaque jour les oblige la cure, naissent des pensées vagues et sourdes. Le corps engourdi communique à l'esprit une torpeur féconde. Tout ce qui l'encombrait dans les heures passagères, les vanités, les fièvres mesquines, - tout se décante, s'apaise. Des nuages flottent. De lourds choucas s'abattent sur la neige. Comment ne pas saisir l'essentiel des choses ?

10/1987

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Littérature française

Les Paresseuses

Elles sont deux amies. L'une voudrait aimer, l'autre voudrait écrire. B.A. rêve du pur amour qui sort grandi des épreuves, inspiré par le XVIIe siècle des manuels scolaires et les romans de Jane Austen. Elle transforme le Club Méditerranée en palais racinien, le Gentil Organisateur en Titus et ne cède pas aux avances pressantes de ses élèves, fût-ce à une remarque troublante et pleine de sensibilité glissée dans une dissertation sur Musset. Hantée par un tableau de Bronzino, elle cherche éperdument ce jeune homme qui lui prouverait l'authenticité de sa passion en lui refusant l'étreinte vulgaire, et trop éphémère, d'un regard soutenu. L'autre, A.B. , vouée à une manie comparable, rêve d'écrire. Des oeuvres belles et difficiles qui soient à la hauteur de ses aspirations intellectuelles. Elle consomme avec avidité et confusion les productions les plus élitistes des deux dernières décennies. Mais la langue la fuit ; le doute l'épuise. Elle se voit contrainte d'abandonner un à un les projets présomptueux si laborieusement fomentés. Il ne lui reste plus qu'à transcrire les aventures ténues de son amie, qui prétend incarner l'essence du romanesque. Entre l'érotomane et la graphomane, entre le personnage et son auteur, toutes deux vierges en leurs transports, s'installe une rivalité pour le dernier bon mot qui les ramène à leur véritable nature, falsifiée l'espace d'un récit : une rumeur affairée de références, un bail de citations.

03/1987

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Economie

Les privatisations

Depuis une vingtaine d'années, les privatisations ont connu un formidable essor aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Illustration du changement des conceptions économiques et de l'importance accrue accordée aux mécanismes de marché, ce mouvement a d'abord concerné les entreprises industrielles ou financières. Désormais, il affecte également une part croissante des services publics de réseau : télécommunications, transport, énergie... Longtemps justifiées par des présupposés idéologiques, les privatisations apparaissent de plus en plus comme une évolution imposée par la déréglementation et l'ouverture des marchés à la concurrence internationale. Nombreuses sont les questions que suscite ce mouvement de privatisations. Quelles en sont les justifications économiques ? En quoi une entreprise privée est plus efficace qu'une entreprise publique ? Comment a procédé la France en comparaison d'autres pays ? Quelles sont les implications sur les marchés financiers ? Cet ouvrage s'attache à répondre à ces questions en présentant un vaste tour d'horizon international et en analysant l'ensemble des aspects juridiques, économiques et financiers relatifs aux privatisations.

06/1998

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Littérature française

Les peupliers

"Aujourd'hui, selon ce qu'on a bien voulu me dire, vous faites procéder au recensement de tous les peupliers du pays, vous demandez à vos hommes de les répartir sur des cartes en mâles et femelles, afin de déterminer dans vos bureaux quelles sont les endroits où il y a interpénétration des deux". "Il y a de grandes lois à tirer aussi de l'exceptionnelle présence d'exceptions, seul un homme disposé à s'introduire partout, y compris là où il se sait indésirable, sera capable de les découvrir". "Il y a longtemps que je sais que les peupliers sont partout, y compris aux endroits où on ne s'attend pas à les voir ; qu'il y en a beaucoup de semblables, sur des kilomètres, mais quelques-uns qui paraissent sortir des modèles reconnus ; il y a donc longtemps que je sais qu'aucun d'eux ne pourra m'échapper".

03/1991

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Encyclopédies de poche

Les Philippines

Fortement marquées par leur héritage colonial, les Philippines sortent difficilement d'une crise particulièrement sévère. Des signes de redressement apparaissent mais le chemin risque d'être long et rude avant que le pays ne puisse retrouver sa place au sein des économies hautement performantes de l'Asie.

07/1997

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Littérature française

Les purifications

Ce recueil de courts poèmes s'inscrit à bien des égards dans la ligne du récit précédent de l'auteur, Le principe de solitude. Il peut apparaître comme un ensemble de notations se référant à une sorte de morale personnelle, ou du moins à un effort pour essayer de saisir l'individu dans son propre, dans son caractère irréductible, comme par une sorte de coupe verticale dans un être et sa durée. La démarche est donc d'essayer de tenir le réel "en suspens" (déjouer ses multiples enchaînements, les affections, les liens du temps) pour ne rien troubler par sa présence et peut-être "voir un point de soi" , même si cette volonté paraît conduire vers l'idée du rien, du vide. Par cet effort de regard et de non-agir, ces poèmes peuvent faire penser à l'Orient, mais les ambiguïtés qu'ils soulèvent, sans les résoudre, relèvent bien, semble-t-il, de l'esprit de notre pays et de notre temps.

01/1982

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Philosophie

Les Modernes

Jean-Paul Aron est le témoin aigu, passionné, féroce des événements culturels de 1945 à 1984. Cinquante-quatre épisodes majeurs, de la conférence d'Antonin Artaud au Vieux-Colombier en 1947 aux journées de Mai 68, de la sortie du film de Jean-Luc Godard A bout de souffle en 1960 au séminaire de Jacques Lacan à l'Ecole Normale supérieure en 1964, de la création du Club Méditerranée et de la première représentation de La cantatrice chauve d'Eugène Ionesco en 1950 à la décade de Heidegger à Cerisy en 1955, de la publication de Mythologies de Roland Barthes en 1957 à l'exposition Manet en 1983. Mémorialiste dans la tradition de Saint-Simon et de Chateaubriand, Jean-Paul Aron se livre à une critique acerbe de la modernité. Il dénonce les "clans", les terrorismes et détrône les pontifes. Les modernes : la somme d'une époque et l'oeuvre subversive d'un esprit libre. Un livre de vie face à la glaciation récente de la pensée, de la littérature et des arts.

09/1986

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Policiers

Les Irréguliers

L'armée est sans doute la meilleure école pour former de parfaits truands à tous les échelons, du chef de corps au sergent de mess. Trois anciens soldats, des coriaces à tous crins, remettent leurs uniformes, pas par nostalgie, mais pour faucher en beauté la paie d'une base militaire. Le général Hanson, un dingue, spécialiste de la torture, part en manœuvres afin de récupérer le magot pour lui tout seul. Et on se met à regretter le bon temps du parcours du combattant, même avec tir réel.

02/1975

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Littérature française

Les trimbaldiens

Automne 1915 : après un séjour à l'hôpital, Blaise et Djami, deux anciens soldats, s'embarquent à Marseille sur un rafiot accompagnés du jeune Lulu. Direction : le Sud. De la boue des tranchées à la Corne de l'Afrique, en passant par Naples, Malte et Port-Saïd, les trois hommes vont vivre la grande aventure sur les traces d'Arthur Rimbaud.

07/1997

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Littérature française

Les Brasiers

Laurent Ksawiéry est dessinateur industriel dans une grande aciérie du Nord. Mais il a passé son enfance dans un doux village du Sud. C'est dans ce village, après la guerre, que ses parents, David et Mathilde, se sont connus et aimés. David, d'origine polonaise, n'a jamais été reçu dans la famille de Mathilde. Il a été méprisé par le village. Alors il est revenu dans le Nord, à l'usine d'acier, et il y est mort, tombé dans un haut fourneau. Autrefois, en cas d'accident semblable, la coutume était de remettre à la veuve, à la place du corps calciné dont il ne restait rien, un simple lingot de la coulée de métal. Pour David, le procureur et le syndicat ont exigé que l'on arrête l'usine, que l'on perce la tôle et que l'on retrouve quelques ossements. David a eu des obsèques, une tombe au cimetière. Laurent y emmène celle qu'il aime, Claire, une jeune fille qui n'est pas de son milieu, qui est une bourgeoise. Laurent a été profondément marqué par son enfance, par l'usine, le travail, les camarades, le souvenir du destin de son père. Tout cela amènera la rupture de ses fiançailles avec Claire, qui ne peut comprendre le jeune dessinateur. Celle qu'il épousera, plus tard, sera une fille du monde ouvrier. Autant que Laurent, le personnage central du roman est la gigantesque usine, son décor noir et rouge, suie et métal en fusion, ses bruits violents et mélancoliques : sirènes, locomotives, piétinement des foules. Une phrase résume la signification profonde de cette symphonie du travail : "Jusqu'à la fin des temps, ce n'est pas la peine de répéter une autre histoire que celle des humiliés..."

08/1964