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Jean-Marie Roulin, Daniel Maira

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Sciences historiques

La Culture équestre occidentale, XVIe-XIXe siècle, L'ombre du cheval. Tome 1, Le cheval moteur, Essai sur l'utilité équestre

Un siècle et quelque après l'invention du moteur à explosion, l'Occident presque totalement oublié le rôle qu'a joué le cheval dans son histoire, qu'il s'agisse de son usage économique et guerrier ou de ses fonctions symbolique, politique et culturelle. Comment le rapport des hommes à la gent équestre a-t-il fonctionné de la Renaissance à la Belle Époque ? Tel est l'objet de l'immense enquête entreprise par Daniel Roche et qui comptera trois volumes. Dans Le cheval moteur, il montre comment l'accroissement des chevaux a été suscité par les besoins en énergie, comme il a été porté par des exigences stratégiques ou distinctives. Le triomphe des attelages et voitures est le résultat le plus spectaculaire d'une révolution que n'ont pas, pendant longtemps, freiné les chemins de fer et les machines à vapeur. En dressant l'inventaire des lieux concrets et des situations ordinaires l'écurie, la caserne, le haras, la route, l'auberge, l'atelier du maréchal-ferrant, du carrossier et du sellier en interrogeant le travail des éleveurs, des cochers, des marchands de chevaux, des entrepreneurs de transport, en montrant les effets provoqués sur l'élevage et les métiers du cheval par des besoins nouveaux, l'étude définit la modernité de la culture équestre qu'entraînent l'utilité, le pouvoir et la passion.

04/2008

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Littérature française

A la grâce

« Au Nord », au temps du Général, une cité née du charbon sur une colline d'Artois, avec terril et clocher, sa mairie communiste et ses belles demeures d'ingénieurs. Les élèves admis au certif y recevaient les accolades khrouchtchéviennes des camarades élus. Les hommes rêvaient du stade Bollaert. Les mères filaient à la messe pour que leur petit ait le droit de faire sa communion avec monsieur le curé. La mère de l'auteur en particulier, qui l'élevait seule avec trois fois rien, mais gardait chevillée à l'âme sa foi dans la grâce de Dieu.Ce peuple des « z'houillères » partageait les mêmes joies et les mêmes peines. La solidarité luttait pied à pied avec la rudesse de l'existence. Comment ne pas se souvenir de l'attachement viscéral de ces gens peu ordinaires à leurs maisons de briques, leurs potagers, qui ne les empêchait pas de souhaiter tout aussi ardemment que leurs enfants en sortent, s'en éloignent le plus possible, et jamais plus ne travaillent de leurs mains ? Daniel Carton en est sorti, sans doute. Ou pas tout à fait, puisque ce livre y revient.

03/2013

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Littérature française

Le placard à balais

En 1943, dans un lycée de province, un enfant juif de dix ans, harcelé par ses camarades, doit se réfugier dans un placard à balais. C'est le premier souvenir de Daniel Jacoby qui a consacré son métier d'avocat à la défense des droits de l'homme dans le monde. Un témoignage essentiel.

04/2007

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Récits de voyage

Carthage

Carthage a été l'une des plus grandes villes du monde antique. Sur ses rivages, l'Orient et l'Occident n'ont cessé pendant des siècles de dialoguer, de se combattre, de s'aimer. Hannibal fit sa gloire, saint Augustin prêcha entre ses murs, Flaubert la transfigura. Mais avant d'être une affaire d'hommes, Carthage est d'abord l'invention d'une femme, Didon, qui négocia son implantation avec les autorités numides. Et, lors de sa destruction, c'est une autre femme, celle d'Hasdrubal, qui lui rendra son honneur. Qui se souvient de ces héroïnes ? Et de la légendaire conversion de Saint Louis à l'islam, après qu'il eut rencontré Sidi Bou Saïd ? Daniel Rondeau est allé se promener dans les ruines de cette cité disparue. Son Carthage est une méditation sur la fuite du temps et les ambitions vaincues. Un écrivain rend à la ville sa grandeur disparue.

08/2009

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Philosophie

Petit lexique philosophique de l'anarchisme. De Proudhon à Deleuze

De l'anarchisme, la tradition philosophique n'a, pour l'essentiel, retenu que quelques noms inscrits, une fois pour toutes, dans un XIXe siècle bien éloigné de nous. Or, avec ce " Lexique ", Daniel Colson choisit, pour la première fois, de restaurer la pensée anarchiste dans sa complexité et sa dignité philosophiques. Afin de souligner la cohérence conceptuelle du système libertaire, il établit des connexions inattendues entre l'anarchisme historique et des métaphysiques qui, en apparence, lui sont étrangères. Nietzsche, Spinoza, Leibniz ou Deleuze sont ici mobilisés dans une perspective libertaire. Tarde, Whitehead ou Simondon y sont convoqués au même titre que Proudhon, Stirner ou Bakounine. D'un usage facile et pédagogique, ce " Lexique " se compose d'un certain nombre d'entrées qui, par un jeu de renvois, permet à l'auteur de célébrer l'importance d'une vision du monde trop longtemps sous-estimée. Et de mettre en pleine lumière le rôle qui pourrait bien être le sien dans l'histoire intellectuelle du siècle qui s'annonce.

11/2001

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Littérature française

Nouvelles Volume 3 : L'enfant de Bohème. Un arbre dans Babylone. Le chant du coq. Table d'hôte

Edition regroupant quatre recueils de nouvelles de l'auteur, parus pour la première fois entre 1978 et 1982.

06/2002

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Littérature française (poches)

Le miroitier

Sans souci du qu'en-dira-t-on, délibérément à l'écart, mais sans orgueil, la cité d'Aussoy-sur-Orbe suit le conseil de Florian : " Pour vivre heureux vivons caché. " La célébrer, c'est donc lui déplaire. Le miroitier Médard offre à chacun de ses concitoyens le miroir qui lui convient. Le sien, venu de sa famille, lui joue pourtant des tours... Il finit par avoir des doutes et des remords. Sa mère lui aurait-elle menti ? Le bonheur de tous ces drôles qui aiment tant se regarder est alors en danger. L'épouse Médard, danseuse polonaise en rupture de frontière, la seule étrangère, va sauver la ville. Elle sait que le mensonge est indispensable à la vie. Aussoy-sur-Orbe gardera son tic-tac intime, montre glissée dans un corsage polisson, loin du bruit, des honneurs, des charités truquées, des glorieux desseins et des désastres.

03/2001

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Musique, danse

La musique est un tout. Ethique et esthétique

"La musique est infiniment plus grande et plus riche que ce que notre société veut qu'elle soit : elle n'est pas seulement belle, émouvante, envoûtante, réconfortante ou passionnée, même si, à l'occasion, elle peut être tout cela. La musique est une partie essentielle de la dimension physique de l'esprit humain". C'est de ce constat que part Daniel Barenboim pour développer sa pensée sur ses engagements, esthétiques et éthiques. Ses diverses interventions publiques (l'attribution du prix Willy Brandt, un hommage à Dietrich Fischer-Dieskau, des présentations d'opéras qu'il dirige à la Scala de Milan) lui sont l'occasion d'affirmer ses convictions, à la fois sur le respect de la musique et sur son action au Moyen-Orient : avec le West-Eastern Divan Orchestra, il contribue à une compréhension mutuelle qui peut apaiser cette région. Guidé par la même exigence dans son métier de chef et de pianiste ("interpréter des chefs-d'oeuvre est la tâche de toute une vie, et cela implique la responsabilité d'un dévouement complet à l'oeuvre") et dans son engagement politique, il se révèle ici, plus encore qu'un interprète inspiré, un musicien qui écoute et contribue à transformer le monde.

04/2014

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Actualité et médias

La France juste

En France, la droite s'est fait confisquer l'idée de justice. Pire, elle s'est laissée culpabiliser et elle a laissé s'installer l'idée qu'elle portait en elle l'injustice parce qu'elle est censée soutenir le fort et être moins attentive aux faibles. La gauche, au contraire, a depuis longtemps récupéré à son profit l'idée de justice, qu'elle prétend être la seule à incarner. Au point que François Hollande s'est fait élire en 2012 sur l'idée du "redressement dans la justice". Dans les faits, pourtant, les politiques menées par le gouvernement de gauche conduisent aujourd'hui à l'effondrement du pays et à l'injustice. D'ailleurs, dans le même temps, le mot de justice a disparu des discours officiels. Daniel Fasquelle, dans cet ouvrage, démasque l'imposture et montre que la justice est une valeur historique de la droite. C'est elle, pense-t-il, qui porte les valeurs qui permettent à chacun de se réaliser pleinement et de recevoir en fonction de ses mérites. La droite a, d'ailleurs, gagné les élections quand elle a revendiqué la justice. Que l'on se souvienne, par exemple, de Valery Giscard d'Estaing rétorquant à François Mitterrand qu'il n'avait pas "le monopole du coeur". Ce livre a donc pour ambition d'inviter la droite à tenir un discours de justice pour 2017 et, surtout, de la convaincre de mettre en oeuvre au plus vite les réformes indispensables pour faire de notre pays une France juste.

09/2015

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Littérature française

Figures d'Israël. L'identité juive en question

Comment un peuple dispersé et opprimé a-t-il retrouvé la liberté ? C'est la question posée par ce livre, à l'heure du cinquantenaire de la création de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg montre comment, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, trois hommes issus du milieu "marrane" mettent en place trois voies pour la sortie du ghetto et le retour du peuple juif dans l'Histoire : Menassé Ben Israël pense l'émancipation au sein des nations ; Sabbataï Tsvi inaugure en 1648 le grand mouvement de sécularisation du messianisme , qui va conduire au sionisme politique et à la création, en 1897, élu mouvement ouvrier de langue yiddish (le Bund) ; Barukh Spinoza, enfin, invente la figure de l'intellectuel juif "sans attaches" et héros de la Raison : figure d'actualité au moment où les mythologies nationalistes alliées à l'intégrisme religieux menacent de transformer en cauchemar les rêves de renaissance... L'auteur réfléchit sur les principes et les enjeux de ces trois voies d'émancipation, indispensables à l'intelligence de la question juive, comme à celle du statut de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg est professeur à l'université de Paris VIII et membre du comité de la revue esprit. II a publié : Le Marxisme introuvable (Calmann-Lévy, 1975) ; Lucien Herr, le socialisme et son destin (avec P. -A. Meyer, Calmann-Lévy, 1977) ; Les Années souterraines - 1937-1947 (La Decouverte, 1990).

12/2014

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Beaux arts

Anachroniques

Connu avant tout pour ses remarquables travaux sur la Renaissance italienne, Daniel Arasse a touché un vaste public avec Le Détail, pour une histoire rapprochée de la peinture (1992) et la série d'émissions qu'il enregistra pour France Culture, Histoires de peintures (2003). Il fut régulièrement sollicité par le milieu de l'art contemporain et n'hésita pas à s'y engager, notamment en écrivant une monographie sur Anselm Kiefer en 2000. Anachroniques rassemble dix textes écrits à partir de 1993 et consacrés à des artistes modernes (Max Beckmann, Mark Rothko) ou contemporains (Alain Fleischer, Andres Serrano, Cindy Sherman, Michael Snow). La diversité des artistes étudiés montre l'ouverture de Daniel Arasse et la liberté qu'il s'autorisait dans le choix des commandes qui lui furent proposées. Mais la motivation qui l'anime est toujours fondée sur l'intérêt qu'il porte au regard artistique et aux dispositifs anachroniques que celui-ci met en œuvre par rapport au passé ou à certaines questions théoriques anciennes que l'art d'aujourd'hui renouvelle. L'autoportrait, la mort, le désir; les petits bricolages ou les grandes machines rhétoriques ; la relation entre mémoire, histoire et mythes, ou celle entre pulsion sexuelle et pulsion créatrice ; les diverses modalités de la représentation du temps et, corrélativement, le rapport dialectique entre temporalité et chronologie dans l'œuvre d'un artiste. Daniel Arasse remet ici en question certaines idées reçues et ouvre de nouvelles perspectives sur l'ancrage de l'art actuel dans la longue durée de l'histoire des œuvres.

09/2006

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Beaux arts

On n'y voit rien. Descriptions

Que fait-on quand on regarde une peinture ? A quoi pense-t-on ? Qu'imagine-t-on ? Comment dire, comment se dire à soi-même ce que l'on voit ou devine ? Et comment l'historien d'art peut-il interpréter sérieusement ce qu'il voit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ? En six courtes fictions narratives qui se présentent comme autant d'enquêtes sur des évidences du visible, de Velázquez à Titien, de Bruegel à Tintoret, Daniel Arasse propose des aventures du regard. Un seul point commun entre les tableaux envisagés : la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en démontrant que nous ne voyons rien de ce qu'elle nous montre. On n'y voit rien ! Mais ce rien, ce n'est pas rien. Écrit par un des historiens d'art les plus brillants d'aujourd'hui, ce livre adopte un ton vif, libre et drôle pour aborder le savoir sans fin que la peinture nous délivre à travers les siècles.

01/2003

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Littérature française (poches)

Coco belles-nattes

Lorsque Samuel Bronsten, un nouveau, arrive dans la classe de Denis Forestier, les deux enfants sympathisent rapidement. Au contact de Samuel, Denis découvre l'antisémitisme ordinaire et diffus de la France de l'après-guerre, mais surtout l'amitié, une amitié que rien ne pourra briser... Daniel Prévost raconte avec simplicité et tendresse les aventures souvent cocasses, parfois douloureuses, mais toujours émouvantes de deux jeunes garçons.

06/2003

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Littérature française

Nouvelles Volume 4 : Connaissez-vous Maronne ? Les jeux du tour de ville. Les noces du merle. La rose et le reflet

Dans ces quatre livres réunis en un volume, Daniel Boulanger guette sa proie comme un chasseur. Il attend le moment où, se croyant seuls, les êtres laissent apparaître une autre vérité : celle de l'imaginaire". Pour Edouard Clamerand, assis dans le bureau du commissaire de police, le bruit de la machine à écrire que sert une demoiselle un peu trop peinte et sur le retour lui rappelle le cliquetis d'une bataille de soldats de plomb, quand tous les fantassins tombaient sous l'obus qu'il leur lançait de l'autre bout de la chambre. Il se revoit couché à plat ventre sur le parquet, l'oeil rempli d'étendards et de fusils, d'arcs et de coupe-coupe, les armées des deux mondes et de dix siècles mêlées et prêtes à la déroute. Edouard avait toujours la victoire et pansait l'ennemi défait, après le combat. C'était vieux tout cela, mais si proche".

10/2003

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Religion

La nouvelle guerre des dieux

La Première Guerre mondiale a engendré le communisme et le fascisme. La Seconde Guerre mondiale a suscité la guerre froide. La fin de la guerre froide a enfanté la guerre actuelle du monothéisme. Déjà dans l'Histoire les dieux se sont pris à la gorge : lutte entre chrétiens et musulmans en Espagne (711-1492), croisades en Terre sainte (1095-1291). La radicale nouveauté c'est qu'aujourd'hui ce ne sont pas deux dieux qui s'étripent mais trois à l'image du triangle tragique œdipien freudien : Yahvé, Allah et Dieu le Père. Leur lutte tribale constitue le mouvement, l'essence même du monde. Les alliances ne cessent de se renverser, les vestes de se retourner dans tous les sens, les trahisons de s'enchaîner. Véritable champ de bataille où les dieux se conchient.

01/2004

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Philosophie

Nom de Dieu

La Question de Dieu se présente aujourd'hui de façon plus neuve, comme si la tendance était de reprendre possession de problèmes essentiels que la religion a confisqués pour les gérer à sa façon. " Dieu " serait donc une Question trop sérieuse - ou trop drôle - pour être laissée aux religieux qui d'ailleurs ne semblent pas si heureux que ça de la gérer. Les autres, les athées, croient l'écarter par le silence, l'indifférence, et voilà qu'elle les rattrape au détour des générations (" Papa, c'est qui, Dieu ?... "). En temps de crise, aussi : comme aujourd'hui, quand des tours s'effondrent. Il nous a donc fallu revoir pourquoi l'idée de Dieu, dans l'étroit monothéisme, est une bombe à retardement. Avant de voir comment chacun se fait son Dieu ou se fait à Dieu. La question n'est pas de savoir quel est le bon (en un sens, " y a pas de bon Dieu "...) ni ce que chacun met à cette place ; mais de comprendre de quoi est fait l'emplacement du divin. Que nomme donc ce Nom de Dieu ? Et pourquoi est-ce un juron ? Comme s'il pointait le fait d'être à bout, aux limites de sa vie. Comme si Dieu n'était qu'une limite... Au terme de ce livre, chacun pourra parler de Dieu comme d'une question qui lui est propre, singulière, sans crainte d'être " fusillé " comme religieux ou comme athée.

03/2002

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Actualité et médias

Le procès des Lumières. Essai sur la mondialisation des idées

Sept ans après son " enquête sur les nouveaux réactionnaires " qui avait déchaîné les controverses (Le Rappel à l'ordre, 2002), l'histoire semble avoir donné raison à Daniel Lindenberg. Le grand retournement idéologique qu'il avait identifié au seuil des années 2000 en France s'inscrit désormais dans une mondialisation des idées caractérisée par la montée des " révolutions conservatrices " un peu partout dans le monde. Retournant les Lumières contre elles-mêmes, à l'instar de leurs illustres devanciers des années 1930, les champions de ce nouveau backlash oeuvrent au recul de la rationalité et flattent des conceptions autoritaires et parfois racistes de la vie collective. Sous les apparences du mouvement, voire de la " rupture ", c'est toujours une haine sourde de la modernité et de la démocratie qui les unit et constitue le fond de leur programme.

09/2009

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Religion

LES TROIS MONOTHEISMES. Juifs, Chrétiens, Musulmans entre leurs sources et leurs destins

Une interrogation traverse ce livre : les trois courants monothéistes - Islam, Judaïsme, Christianisme - pourraient-ils un jour se supporter, se pardonner, non parce qu'ils relèvent du même Dieu et qu'ils sont " frères " (ce genre de fraternité produit plus de guerres que d'accords, plus de déchirements que d'ententes), mais parce qu'ils reconnaîtraient en eux le même type d'infidélité à ce qui les fonde ? Chacun se reconnaîtrait enfant du même manque orignel, marqué d'une faille à l'origine, une faille qui n'est imputable à personne, en tout cas pas au voisin. Elle est intrinsèque à l'humain, et d'autres humains hors du champ religieux l'affrontent comme ils peuvent. Ce que les trois monothéismes font de leur origine - et de celle des autres - est toujours une énigme : en en démêlant sans concession mais toujours avec respect les fils et les enjeux, D. Sibony renouvelle profondément l'intelligence de ces religions, de leurs rpaports entre elles et avec le monde moderne.

06/1997

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Psychologie, psychanalyse

Dialogues avec les enfants sur la vie et la mort

Les enfants et les adolescents sont souvent confrontés à la mort. Les adultes ne savent pas toujours interpréter leur émotion, leurs réactions, leurs questions, ou craignent, à tort, d'augmenter leur désarroi ou leur détresse. Ce livre les aidera à dialoguer avec eux, pour qu'ils dépassent cette épreuve et en fassent un moment de leur maturation. L'auteur transmet son expérience dans des récits clairs et précis qui offrent des repères, des conseils et des exemples dont les parents peuvent s'inspirer. Les situations abordées sont fréquentes dans la vie quotidienne : dialogue à propos d'un film ou d'un reportage brutal ; de la violence verbale ; de la mort d'un animal familier ; de celle d'un adolescent proche... Les morts au sein de la famille sont aussi discutées : celles d'avant la naissance de l'enfant, qui ont laissé une souffrance figée ; celle, actuelle, d'un grand- parent - et le deuil qui s'ensuit -, ou celle d'un autre enfant. Ce livre donne des informations sur la maturité des enfants et des adolescents dans ces situations, sur leur réflexion éthique, sur leur besoin de comprendre et d'assumer leur place dans l'histoire de leur famille. Il s'adresse d'abord aux parents, mais aussi à tous ceux qui s'occupent d'enfants et d'adolescents. Et ceux-ci également peuvent le lire.

05/2008

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Psychologie, psychanalyse

Là-bas, la vie. Des enfants face à la maladie

D ans ces récits, Daniel Oppenheim raconte l'expérience intense qu'ont traversée, avec leurs parents, les enfants et les adolescents atteints d'un cancer qu'il a accompagnés dans le service d'oncologie pédiatrique où il exerce en tant que psychanalyste. Comment les uns et les autres résistent-ils à cette épreuve et à la confrontation avec l'éventualité de la mort ? Sur qui et sur quoi s'appuient-ils pour leur faire face ? Quelles traces en gardent-ils ? Au rythme de leurs dialogues avec lui, le psychanalyste souligne la complexité des émotions et des questions que la maladie grave révèle et exacerbe : révolte ou découragement, culpabilité ou déni, mais aussi fierté de supporter ou de grandir dans l'adversité, et de lui donner un sens. Les histoires de vie de ces enfants et de leurs parents nourrissent une réflexion profonde sur l'expérience extrême que constitue la maladie grave qui, au-delà de l'imaginaire spécifique qu'elle véhicule, fait écho à d'autres situations paroxystiques. Ces récits n'en font pas des modèles exemplaires mais prouvent qu'il est possible de traverser de telles épreuves sans s'y perdre, voire en découvrant des espaces intérieurs et des capacités jusque-là inconnus.

10/2010

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Economie

Économie des extrêmes

Ouragans, tremblements de terre, incendies dans les tunnels, krachs et rallyes boursiers, trois cents premières fortunes mondiales, montants des transferts des sportifs professionnels, capitalisations des valeurs technologiques, longueurs des bouchons sur les routes, box-office des films... Ces phénomènes n'ont apparemment rien en commun. Et pourtant, ils relèvent de la même catégorie, celle des valeurs extrêmes appelées, tôt ou tard, à être dépassées. Ce livre montre comment ils apparaissent, qu'ils soient d'origine naturelle, industrielle ou financière, comment on les mesure et pourquoi leur prise en compte est devenue une nécessité. Il explique notamment la raison pour laquelle les phénomènes économiques extrêmes sont la conséquence inévitable de la croissance, de la concentration des richesses et de leurs modes de partage, mais aussi des comportements qui caractérisent les spéculateurs boursiers tout comme les spectateurs de films. Aujourd'hui, les valeurs extrêmes font partie de la vie économique et contribuent à son dynamisme, devenant autant d'enjeux majeurs pour nos sociétés.

02/2000

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Sciences politiques

La parole présidentielle. De la geste gaullienne à la frénésie médiatique

En un demi-siècle, le paysage politique et médiatique a subi une métamorphose totale. La communication, outil essentiel du pouvoir - qui l'a longtemps dirigée et maîtrisée - est désormais un outil à double tranchant formidablement rapide mais insaisissable, sans cesse renouvelé et susceptible des retournements les plus inattendus. Ce livre est à la fois : une chronique des grands moments de la communication de nos dirigeants, fourmillant d'exemples, d'anecdotes et de situations souvent saisies sur le vif, dans un style élégant et précis. Une réflexion sur les bouleversements apportés d'abord par l'irruption de la télévision dans chaque foyer puis d'Internet auprès de chaque individu. Bouleversements qui se sont accompagnés d'une formidable accélération et d'un éclatement des repères spatio-temporels : de la maîtrise de la durée et de la chronologie au " temps réel ", et à la contrainte de l'immédiateté ; des décors des palais de la République à l'inévitable " terrain " et aux échanges mondialisés. Bâti autour de grands thèmes (écrits et écrans, allocutions-interviews-duels, le style et le corps, les mots, convaincre-expliquer-séduire, le portrait officiel, la surexposition, le décorum, le terrain, les porte-parole...), ce tableau permet d'étudier dans le détail et de comparer chacun de ces aspects tout au long de la période.

11/2014

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Beaux arts

The color line. Les artistes africains-américains et la ségrégation 1865-2016

Les mots color line furent imprimés pour la première fois en 1881 comme titre d'un article du grand leader noir Frederick Douglass sur la ségrégation. Deux décennies plus tard, W.E.B. Du Bois déclarait à son tour que cette "ligne de la couleur" serait "le problème essentiel du XXe siècle". The Color Line. Les artistes africains-américains et la ségrégation embrasse cette histoire du point de vue de la création artistique noire. De Edmonia Lewis et Henry Ossawa Tanner à Bob Thompson ou Betye Saar, David Hammons ou Ellen Gallagher, en passant par Aaron Douglas, Jacob Lawrence, Norman Lewis et bien d'autres : plus de 180 oeuvres à découvrir !

10/2016

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Développement durable-Ecologie

Le tour de France des alternatives

Partout en France, des gens ordinaires sont en train de prouver que la transformation sociale n'est pas l'apanage des puissants. Partant du constat que l'Etat providence et le marché sont défaillants, ils ont décidé d'oeuvrer eux-mêmes pour répondre aux enjeux de notre temps. Pas à pas et ensemble ils apportent des réponses viables et applicables à court terme à des problématiques du quotidien : se nourrir, se loger, travailler, éduquer les enfants, produire de l'énergie, fabriquer et réparer des objets, faire vivre son quartier... Ils créent des monnaies locales, des banques villageoises, des entreprises coopératives, des parcs éoliens citoyens, des zones de résistance créative, des habitats groupés, des ateliers d'auto réparation de vélo, des circuits-courts producteurs consommateurs... Ces citoyens ordinaires luttent contre le fatalisme et l'apathie et prouvent que chacun a sa place et un rôle dans l'action. A l'heure où les urgences écologiques et sociales frappent chaque jour avec plus d'insistance aux portes de nos consciences, ces citoyens croient en un avenir meilleur et le mettent en oeuvre dès aujourd'hui. Ils redonnent espoir et envie d'agir autour d'eux, ils font renaître l'utopie. Emmanuel Daniel a sillonné les routes de France pour aller voir une cinquantaine de projets alternatifs en pleine activité. Cette virée en utopie donne un aperçu étonnant de l'extrême variété, de la richesse et du dynamisme de ces mouvements. Dans une analyse plus générale l'auteur revient sur ces nouveaux utopistes : qui sont-ils ? Qu'est-ce qui relie entre elles ces initiatives ? En quoi ce mouvement est-il en train de changer la société ?

10/2014

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Economie

Nos temps modernes

On voyait, jadis, la télévision en famille, on la regarde aujourd'hui chacun pour soi, la télécommande à la main. Le travail était standardisé, rigide, il est devenu polyvalent, flexible. Les institutions (entreprises, familles, patries) étaient paternalistes, autoritaires ; elles sont devenues permissives voire libérales. Un sentiment d'unité habitait le monde, c'est celui d'insécurité qui domine. D'aucuns dénoncent le " capital financier ", laissant intacte la question de savoir comment, pourquoi, ce mauvais génie est sorti de sa bouteille. D'autres incriminent la " fin du travail ", tombeau d'une civilisation capitaliste emportée par son propre productivisme. D'autres enfin s'en remettent à une explication purement culturelle, l'âge de l'individualisme, qui expliquerait à elle seule la tentation néo-libérale. Chacune de ces théories désigne un aspect du problème, mais aucune ne peut expliquer la force du renversement à l'œuvre. Pour trouver le sens caché de notre époque, il faut rien moins que les affronter toutes. Non pas " fin du travail " mais bien plutôt " travail sans fin ", parfois jusqu'à l'épuisement psychique. Non pas fin des valeurs publiques mais fin des relais (la " première chaîne ", la famille...) qui les soudaient auparavant aux valeurs privées. Ere, enfin et surtout, non pas du capital financier mais du " capital humain ", tout juste commencée, par quoi " nos " temps modernes, comme ce livre essaiera de le montrer, peuvent trouver leur sens caché et " une signification qui les porte ".

12/1999

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Beaux arts

Le sujet dans le tableau. Essais d'iconographie analytique

La question de l'intimité du rapport entre les oeuvres et leurs auteurs ou commanditaires se pose, à la Renaissance, de manière décisive : l'expression individuelle de l'artiste devient en effet à cette époque un facteur reconnu - et apprécié dans la genèse et la forme des oeuvres d'art. "Le Sujet dans le tableau" propose sept études de cas où un emploi analytique de l'iconographie permet de distinguer comment, en s'appropriant le sujet (manifeste) de son oeuvre par le trouble qu'il introduit dans son énoncé, l'artiste ou le commanditaire y marque sa présence comme celle du sujet (latent) de son énonciation. Qu'en a-t-il été de Michel-Ange et de son Moise ?, de Titien dans son Allégorie de la Prudence ?, de Giovanni Bellini dans sa Dérision de Noé ?, mais aussi de Mantegna dans ses signatures ou du prince Frédéric de Montefeltro dans le désordre du Studiolo d'Urbino ? Un champ s'ouvre à l'analyse et à l'interprétation historiques : celui des investissements psychiques ou autres dont les oeuvres de la Renaissance ont été le lieu. Publiée en grand format pour la première fois, cette édition en couleurs, enrichie de nombreuses images, permet d'apprécier en détail les traces les plus ténues de la personnalité de quelques génies artistiques de la Renaissance.

10/2010

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Musique, danse

Le chanteur. Chansons

Trente-cinq ans après la disparition de Daniel Balavoine, l'intégrale de ses chansons, pour la première fois réunies dans un livre, raconte l'homme comme le monde, le poète de son temps comme l'artiste engagé pour les autres.

11/2020

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Littérature française

Derniere lettre à Irène

Quand Irène et Bernard se rencontrent, Jean Vilar est sur la scène du Palais des papes à Avignon, l'été est une fête, Irène a l'élégance et le mystère de ses ancêtres russes, Bernard, la passion et le lyrisme de ses racines méditerranéennes. Bernard construira sa carrière de géologue, soutenu par la force discrète d'Irène. D'un continent à l'autre, il lui fera découvrir les jardins du Maroc assoupis sous le soleil, le langage des pierres, le désert mauritanien, les falaises de grès blanc au bord de l'Atlantique, la terre asséchée du Sénégal et la richesse des roches sous la terre rouge... Dans cette recherche incessante, Irène sera le regard tendre et les éclats de rire, la tempérance et les encouragements, le point d'ancrage qui l'arrimera jusqu'au bout. Deux destins se construiront ainsi côte à côte. Bernard gravira les échelons d'une grande carrière scientifique tandis qu'Irène renoncera par amour à la sienne pour mieux l'accompagner. C'est un voyage sensible dans les paysages de deux vies auquel nous convie Daniel Nahon. Traversés par l'histoire du monde, pareils au manteau fragile de l'argile, aux froncements de mécontentements ou de souffrances des terres, aux ravines ouvertes par les ruissellements mais aussi au mois des roses, au murmure d'une eau transparente, aux tonnelles odorantes, ils vivront sans se voir vieillir, portés par leur amour. "Dernière lettre à Irène" est un magnifique hommage à la femme aimée

07/2020

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12 ans et +

Le bateau-feu

Dans la cale d'un ancien bateau-feu qui pourrit sur les quais, Manuel rêve de sortir son père de prison avec l'aide de Mario, compagnon des 400 coups. Et quand débarque Vargas, vieux loup de mer, ancien ami du père de Manuel, les rêves d'évasion peuvent devenir réalité. Mais il arrive que la réalité trahisse les rêves. Peut-être parce qu'il existe des pères ou des amis qui ne sont pas ce qu'on croit, des bateaux-feux qui n'avertissent pas du danger.

02/1996

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Critique littéraire

Les fruits du cyclone. Une géopoétique de la Caraïbe

Empruntant ses illustrations à l'histoire et à la géographie, à la littérature, à la musique, aux arts visuels, comme aux motifs et figures du quotidien, Daniel Maximin propose une géopoétique personnelle de sa Caraïbe natale : une genèse de ses identités, une cartographie de ses singularités. De Cuba aux West Indies, de Haïti aux Antilles, c'est " un archipel d'îles-roseaux nées de la résistance aux chaînes, pliées sans rompre sous les ouragans géographiques et les cyclones de l'histoire. Par la voix de tous ses conteurs et danseurs, paysans et architectes, couturières et cuisiniers, musiciens et poètes, la Caraïbe le proclame depuis quatre siècles après le déluge dont elle a émergé : " nous ramassons des injures pour en faire des diamants ", pour elle et pour tout l'homme. "

02/2006