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Décoration

Vivre la France

A l'occasion de la sortie d'un neuvième carnet inspiré par "La métamorphose", le thème de l'année 2014 chez Hermès, Actes Sud et Hermès ont décidé de rééditer l'ensemble des carnets de croquis de Philippe Dumas, réalisés entre 1988 et 1995. Cette échappée intimiste nous mène dans le jardin secret de l'âme d'Hermès, à la croisée des souvenirs et des émerveillements du collectionneur fervent que fut Emile Hermès. Philippe Dumas laisse ici vagabonder son crayon et son pinceau, parmi le foisonnement des objets, tableaux et ouvrages collectionnés par son grand-père tous évocateurs du cheval ou du voyage. Neuf thèmes annuels d'Hermès lui servent de fil d'Ariane : L'exotisme, Vivre la France, La vie à l'air libre, Voyage en Extrême-Orient, La mer, Vive le cheval, Le soleil, La route et La métamorphose donnent ainsi leur titre et leur prétexte respectifs à chacun de ces neuf carnets d'esquisses délicatement aquarellées. Avec son trait vif, léger, habile à restituer le mouvement, son don d'observation inégalable pour saisir le charme de tel délicieux détail, sa sensibilité très personnelle aux murmures des voix humaines bruissant dans ces objets que l'on prétend muets, Philippe Dumas rend vie aux témoins des voyages d'antan. Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance. L'artiste se souvient des premières échappées merveilleuses à travers l'espace et le temps dans le bureau-musée de son grand-père. À sa suite, sans quitter Paris sinon par l'enchantement du regard, retrouvons le dépaysement des routes de l'Orient lointain, des chemins caillouteux de la Sicile, des sentes boisées de l'Ile-de-France invitant au pique-nique ou des routes pavées du vieux Paris, tintinnabulant des grelots des chevaux... Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.

04/2014

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Théâtre

La Bonne Ame du Se-Tchouan

" J'ai toujours entendu dire : quand on aime, on marche sur un petit nuage, mais ce qui est bon, c'est qu'on marche sur la terre, sur l'asphalte. Vous savez, le matin, les pâtés de maison ressemblent à de gros tas d'ordures dans lesquels on aurait allumé des lumières, quand le ciel est déjà rose et encore transparent parce qu'il n'y a pas de poussière. Vous voulez que je vous dise, vous perdez beaucoup si vous n'êtes pas amoureux et que vous ne voyez pas votre ville à l'heure où elle se lève de son lit, comme un vieil artisan qui, le ventre vide, emplit ses poumons d'air frais et saisit ses outils, ainsi que chantent les poètes. " Le 18 mai 1941, Lion Feuchtwanger écrit à Brecht depuis son exil californien : " J'ai reçu le manuscrit de La Bonne Ame du Se-Tchouan. C'est un petit miracle qu'au milieu de cette confusion barbare vous ayez pu réaliser quelque chose d'aussi beau, clair, tranquille et classique. " Dans le Se-Tchouan, une province fort reculée de la Chine, trois dieux voyagent. Ils recherchent des justes. Ils en trouvent une seule : Shen Té, la prostituée. Pour la récompenser, ils lui donnent un peu d'argent ; elle quitte son métier, ouvre une boutique de tabac. Les ennuis commencent : passer de l'autre côté de la misère, c'est aussi devoir l'affronter. Misère physique, sociale. Mais aussi misère morale. Dans la clairvoyance avec laquelle sont dépeints les habitants du Se-Tchouan, parle toute la tristesse et la révolte de l'exilé Brecht devant l'incapacité des peuples à faire échec aux structures de domination. Brecht écrit cette pièce pendant que la guerre achève de détruire son pays. On retrouve, transporté en Chine, le monde de L'Opéra de quat'sous, mais s'y ajoute une tonalité morale, qui n'est pas sans rappeler parfois La Flûte enchantée. La fresque épique des aventures de Shen Té est ponctuée d'appels désespérés à la bonté et d'explosions de colère, devant la médiocrité et la passivité des humains. À l'heure où les libertés civiles sont de plus en plus menacées, la pièce n'a rien perdu de sa force.

01/2010

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Droit

Equipements sportifs et socio-éducatifs. Guide technique, juridique et réglementaire

Les pratiques sportives et socio-éducatives ont évolué. Hygiène et sécurité, conditions toujours nécessaires, ne sont plus aujourd'hui suffisantes. Doivent s'y ajouter des éléments de confort, d'agrément, de convivialité, propres à accueillir des catégories d'usagers variées. Pour y répondre, l'équipement sportif, spécifique par ses volumes, ses surfaces éclairantes, les techniques auxquelles il fait appel, met en oeuvre des opérations complexes : offre diversifiée d'activités, services facilitant l'utilisation maximale des établissements, espaces favorisant les rencontres et multipliant les motivations de fréquentation... L'objectif étant que la solution choisie réponde aux besoins locaux, soit compatible avec les moyens de la collectivité et s'inscrive dans sa politique locale pour le sport, la jeunesse et les loisirs. Le lecteur trouvera, dans ce numéro Hors-Série du Moniteur, l'état de la réflexion engagée par la Mission technique de l'Equipement du ministère de la Jeunesse et des Sports avec ses partenaires sur les méthodes, procédés et techniques de nature à favoriser la qualité des services rendus et la "rentabilité sociale" des équipements. Le tome 2 de l'ouvrage propose notamment : les spécifications techniques et fonctionnelles, générales ou particulières à chaque type d'équipement : sols, couvertures en toile, thermique, éclairages, acoustique, hygiène, sécurité, accueil des personnes handicapées physiques, etc. les spécifications et recommandations techniques relatives au matériel sportif : matériels mobiliers ou immobiliers, d'initiation, d'entraînement ou de compétition, matériel de chronométrage, d'affichage ou de vidéo ; les éléments nécessaires à la programmation et à la conception des équipements spécifiques : piscines, salles d'activités sportives, terrains de sport de plein air, patinoires, vélodromes, centres équestres, parcours de santé, tribunes et gradins... Les dispositions réglementaires, administratives, financières et de gestion qu'il est nécessaires de connaître. Attendue depuis plusieurs années, cette édition répond aux questions que se posent les élus et responsables du développement des équipements de sports et de loisirs, les concepteurs et techniciens chargés de leur réalisation ainsi que les fabricants de matériels. Elle fournit également aux utilisateurs gestionnaires un éclairage inédit sur l'évolution des pratiques et de leurs installations supports.

01/1993

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Musique, danse

Chansons de partout : Les chansons que tout le monde connaît. Pack en 2 volumes : Tomes 1 et 2

Ces Chansons de partout, vous les chanterez partout : - En voiture : sortez ce livre de la boîte à gants et vous verrez les kilomètres passer très vite et les enfants devenir sages, attentifs et heureux ! - En famille, dans les repas de fêtes, les baptêmes, communions, mariages, noces d'argent et d'or... - Dans les groupes de tous âges et de toutes sortes : copains, amis, clubs sportifs, centres de vacances, voyages... - Dans les écoles, les conservatoires, les stages divers, et même tout seul, comme livre de chevet. Car ce livre contient plus de 750 chansons de tous pays (complètes, avec leur musique, leurs paroles et une adaptation française éventuelle) qui sont les chansons les plus célèbres du monde, depuis longtemps et sans autre publicité que leur beauté et ce sont " les chansons que tout le monde connaît " : tournez les pages ou regardez la table : vous en savez sûrement plus de 100, 200, peut-être davantage, plus celles dont vous ignorez le titre mais dont vous retrouverez l'air. Les voici dans votre poche, disponibles pour toutes les occasions de chanter la vie, car ce sont les chansons les plus riches : Toute la tradition, toute la saveur vraie du passé, la diversité des pays, des régions, leur histoire , leurs coutumes, leur vie ! Dans un recueil complet, autonome, pratique : c'est-à-dire avec toute la musique et les paroles, les accords de guitare, des adaptations en français, des répertoires, des tables et plus de 850 titres aide-mémoire classés par thème dans le cours du volume (voyez la table page 3) pour chanter encore plus. Voici des heures et des heures de musique, d'amitié, l'équivalent de dizaines de disques, dont vous serez l'interprète vivant, à toute heure disponible, Un trésor dans lequel vous n'aurez jamais fini de puiser et que vous pourrez entrecouper de bans (page 62) et de plus de 50 jeux de groupe pour les réunions et veillées en tous genres... Principaux thèmes : Chansons d'amour Chansons de travail Chansons d'enfants Chansons d'étudiants Chansons régionales Chansons étrangères Folk-songs Noëls - Spirituals Chansons à boire Chansons de marins Chansons militaires Hymnes nationaux etc. Refrains et rengaines Danses - Bans - Canons

12/1998

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Sciences historiques

La naissance de l'industrie à Paris. Entre sueurs et vapeurs : 1780-1930

Pour devenir capitale industrielle de l'Europe continentale, Paris développe entre 1780 et 1830 deux révolutions techniques. La première, biochimique, se déploie grâce à l'humidité ambiante et à la fermentation des matières organiques qui imbibent le sous-sol et la nappe phréatique : la capitale est la principale productrice de salpêtre et assure ainsi près du tiers des besoins en poudre. Peaux, graisses, os, sang, grains, chiffons, poils, verre, ferraille, cendres, ces matières brutes sont collectées, triées et transformées en atelier pour devenir des matières premières de haute valeur travaillées par le corroyeur, le hongroyeur, le chandelier, l'amidonnier ou le boyaudier, le fondeur, l'étameur, le plombier. Parallèlement à cette révolution artisanale qui tire parti d'un milieu particulièrement riche, une révolution chimique s'enclenche à l'initiative de l'Etat et des scientifiques qui s'impliquent pour rendre le royaume, la république, l'empire, moins dépendants des importations de soude, d'acide, de céruse, de cuivre, de fonte, d'or. Les manufactures - start-up dirions-nous aujourd'hui - prolifèrent dans les proches faubourgs, Grenelle, Vaugirard, La Gare, et aux portes, Saint-Martin, Saint-Denis, Temple, Saint-Antoine, engendrant de nouveaux métiers - blanchisseurs, cérusiers, raffineurs, laveurs de cendres - et de nouveaux produits - colle forte, bleu de Prusse, noir animal, platine, zinc, eau de Javel, soude - qui font du département de la Seine la première technopole. Enfin, dans les années 1820, la mécanique se déploie, comme en Grande-Bretagne. L'atmosphère séquanaise évolue dangereusement. La nappe souterraine est très saline. L'air devient nauséeux. Aux pollutions organiques dégagées par l'artisanat et la putréfaction de matières résiduaires - boues, eaux usées - s'ajoutent les pollutions minérales provenant de l'industrie consommatrice de houille, de la métallurgie et de l'orfèvrerie qui diluent des vapeurs chargées de métaux, de la chapellerie qui exhale du mercure. Les hôpitaux sont débordés ; les citadins rentiers se plaignent ; des épidémies couvent, malgré les mesures prises par la préfecture de Police pour enrayer les maux du progrès. Ambiance noire que quelques lumières éclairent avec peine. Cette histoire saisit l'ambiance ouvrière des arts industriels, elle décape une époque et une économie qu'on croyait bien connaître. C'est une histoire des techniques dans leur milieu.

02/2007

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Décoration

La mer

A l'occasion de la sortie d'un neuvième carnet inspiré par "La métamorphose", le thème de l'année 2014 chez Hermès, Actes Sud et Hermès ont décidé de rééditer l'ensemble des carnets de croquis de Philippe Dumas, réalisés entre 1988 et 1995. Cette échappée intimiste nous mène dans le jardin secret de l'âme d'Hermès, à la croisée des souvenirs et des émerveillements du collectionneur fervent que fut Emile Hermès. Philippe Dumas laisse ici vagabonder son crayon et son pinceau, parmi le foisonnement des objets, tableaux et ouvrages collectionnés par son grand-père tous évocateurs du cheval ou du voyage. Neuf thèmes annuels d'Hermès lui servent de fil d'Ariane : L'exotisme, Vivre la France, La vie à l'air libre, Voyage en Extrême-Orient, La mer, Vive le cheval, Le soleil, La route et La métamorphose donnent ainsi leur titre et leur prétexte respectifs à chacun de ces neuf carnets d'esquisses délicatement aquarellées. Avec son trait vif, léger, habile à restituer le mouvement, son don d'observation inégalable pour saisir le charme de tel délicieux détail, sa sensibilité très personnelle aux murmures des voix humaines bruissant dans ces objets que l'on prétend muets, Philippe Dumas rend vie aux témoins des voyages d'antan. Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance. L'artiste se souvient des premières échappées merveilleuses à travers l'espace et le temps dans le bureau-musée de son grand-père. À sa suite, sans quitter Paris sinon par l'enchantement du regard, retrouvons le dépaysement des routes de l'Orient lointain, des chemins caillouteux de la Sicile, des sentes boisées de l'Ile-de-France invitant au pique-nique ou des routes pavées du vieux Paris, tintinnabulant des grelots des chevaux... Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.

04/2014

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Cinéma

Maurice Mariaud. Itinéraire d'un cinéaste des Buttes-Chaumont au Portugal (1912-1929), avec 1 DVD

Maurice Mariaud (1875-1958) a été acteur de théâtre puis de cinéma avant de devenir scénariste et metteur en scène chez Gaumont avant la Première Guerre mondiale. Travaillant ensuite pour les plus grandes sociétés de production durant une vingtaine d'années en France et au Portugal, il a signé une quarantaine de films et joué dans une quinzaine d'autres — sans compter les siens. Celui en qui Delluc voyait l'un des espoirs du cinéma français eut pourtant sa carrière interrompue par le parlant après une seule expérience sonore. Il travailla alors pour la radio, la scène et la chanson jusque dans les années 1950. Ignoré des historiens, oublié des archivistes, la plupart de ses films semblaient disparus ou égarés quand on s'est progressivement mis à redécouvrir une oeuvre passant de la comédie au drame, mêlant la morale et la féérie, brossant de puissants paysages comme de délicates scènes intimistes, mariant les vues en plein air documentaires à des mises en scène qui ne craignent ni l'émotion ni l'humour, ni le fantastique. Les restaurations en cours de la douzaine de titres retrouvés de Mariaud révèlent une oeuvre marquée au sceau de l'esthétique Gaumont, où la maîtrise de la lumière et de la profondeur de champ, le goût pour le gros-plan dramatique et un jeu retenu l'inscrivent dans la famille mal connue de ses contemporains Louis Feuillade, Léonce Perret, Albert Capellani, Georges-Henri Lacroix, Henri Fescourt que l'émergence de "l'Avant-garde française" a injustement rejetée dans l'ombre. Ce livre est la première monographie consacrée à ce cinéaste dont l'oeuvre est désormais appréhendable par les documents qui en ont gardé la trace, réunis ici, par un état des lieux exhaustif qui en est dressé et par quelques-uns des films conservés. En effet un double DVD fait partie de cet ouvrage avec quatre titres restaurés par le Service des archives du film du CNC échelonnés entre 1919 (Quand la raison s'en va), 1922 (O Fado), 1924 (Mon Oncle), 1929 (le Secret du Cargo), ouvrant à d'ultérieures restaurations et rétrospectives qui élargiront encore la connaissance par les films de ce cinéaste.

01/2019

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Décoration

Voyage en Extrême-Orient

A l'occasion de la sortie d'un neuvième carnet inspiré par "La métamorphose", le thème de l'année 2014 chez Hermès, Actes Sud et Hermès ont décidé de rééditer l'ensemble des carnets de croquis de Philippe Dumas, réalisés entre 1988 et 1995. Cette échappée intimiste nous mène dans le jardin secret de l'âme d'Hermès, à la croisée des souvenirs et des émerveillements du collectionneur fervent que fut Emile Hermès. Philippe Dumas laisse ici vagabonder son crayon et son pinceau, parmi le foisonnement des objets, tableaux et ouvrages collectionnés par son grand-père tous évocateurs du cheval ou du voyage. Neuf thèmes annuels d'Hermès lui servent de fil d'Ariane : L'exotisme, Vivre la France, La vie à l'air libre, Voyage en Extrême-Orient, La mer, Vive le cheval, Le soleil, La route et La métamorphose donnent ainsi leur titre et leur prétexte respectifs à chacun de ces neuf carnets d'esquisses délicatement aquarellées. Avec son trait vif, léger, habile à restituer le mouvement, son don d'observation inégalable pour saisir le charme de tel délicieux détail, sa sensibilité très personnelle aux murmures des voix humaines bruissant dans ces objets que l'on prétend muets, Philippe Dumas rend vie aux témoins des voyages d'antan. Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance. L'artiste se souvient des premières échappées merveilleuses à travers l'espace et le temps dans le bureau-musée de son grand-père. À sa suite, sans quitter Paris sinon par l'enchantement du regard, retrouvons le dépaysement des routes de l'Orient lointain, des chemins caillouteux de la Sicile, des sentes boisées de l'Ile-de-France invitant au pique-nique ou des routes pavées du vieux Paris, tintinnabulant des grelots des chevaux... Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.

04/2014

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Décoration

Le soleil

A l'occasion de la sortie d'un neuvième carnet inspiré par "La métamorphose", le thème de l'année 2014 chez Hermès, Actes Sud et Hermès ont décidé de rééditer l'ensemble des carnets de croquis de Philippe Dumas, réalisés entre 1988 et 1995. Cette échappée intimiste nous mène dans le jardin secret de l'âme d'Hermès, à la croisée des souvenirs et des émerveillements du collectionneur fervent que fut Emile Hermès. Philippe Dumas laisse ici vagabonder son crayon et son pinceau, parmi le foisonnement des objets, tableaux et ouvrages collectionnés par son grand-père tous évocateurs du cheval ou du voyage. Neuf thèmes annuels d'Hermès lui servent de fil d'Ariane : L'exotisme, Vivre la France, La vie à l'air libre, Voyage en Extrême-Orient, La mer, Vive le cheval, Le soleil, La route et La métamorphose donnent ainsi leur titre et leur prétexte respectifs à chacun de ces neuf carnets d'esquisses délicatement aquarellées. Avec son trait vif, léger, habile à restituer le mouvement, son don d'observation inégalable pour saisir le charme de tel délicieux détail, sa sensibilité très personnelle aux murmures des voix humaines bruissant dans ces objets que l'on prétend muets, Philippe Dumas rend vie aux témoins des voyages d'antan. Sans doute cette vie puise-t-elle dans la fraîcheur de ses impressions d'enfance. L'artiste se souvient des premières échappées merveilleuses à travers l'espace et le temps dans le bureau-musée de son grand-père. À sa suite, sans quitter Paris sinon par l'enchantement du regard, retrouvons le dépaysement des routes de l'Orient lointain, des chemins caillouteux de la Sicile, des sentes boisées de l'Ile-de-France invitant au pique-nique ou des routes pavées du vieux Paris, tintinnabulant des grelots des chevaux... Comme le philosophe latin voyait une certaine suavité dans le spectacle de la tempête observé depuis la quiétude du rivage, peut-être songerons-nous qu'il est doux, au siècle de l'avion, de frissonner des épopées vécues par les voyageurs de l'âge du cheval.

04/2014

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Autres collections (6 à 9 ans)

La Vie compliquée de Léa Olivier Duo T04

Waouh ! Léa Olivier a eu droit à un relooking ! Retrouvez notre célèbre best-seller La Vie compliquée de Léa Olivier dans une superbe édition DUO à un prix très attractif. Dans chaque tome, suivez non pas une mais deux aventures palpitantes de Léa : 7. Trou de Beigne + 8. Rivales Tome 7 : Trou de Beigne : L'année scolaire tire déjà à sa fin, et Léa doit décrocher son premier emploi d'été. Malheureusement pour elle, le seul endroit qui semble enclin à l'engager la force à porter un uniforme qui lui donne l'air d'un zèbre nauséeux, une ressemblance qui n'échappera certainement pas aux nunuches ! Avec Félix qui se prépare pour partir en voyage, Marilou qui doit composer avec les conséquences de ses actes, ses parents qui sont avides de passer du temps en famille et son amoureux qui possède un calendrier social plus chargé que celui d un scout, les "vacances" de Léa ne s'avèrent pas de tout repos. Et ce n'est certainement pas les clients exigeants et ses collègues excentriques du Roi du beigne qui lui faciliteront la tâche. Voici un été qui s annonce rempli de rires, de larmes, de remises en question et de délicieux trous de beignes. Tome 8 : Rivales : Après avoir fait ses adieux au Roi du Beigne, Léa doit entamer sa dernière année de secondaire. La rentrée lui réserve toutefois une surprise de taille avec l arrivée de Bianca Gosselin-Gossante, la-nouvelle-élève-qui-possède-tous-les-talents et qui la fait sentir aussi rayonnante qu une mousse de nombril. Léa devra non seulement apprendre à côtoyer cette nouvelle rivale, mais elle se verra aussi forcée de travailler en équipe avec Maude et d endurer ses crises de diva, de remonter le moral de Félix, métamorphosé en fleur-bleue-poétique, et de soutenir Marilou dans sa mission "Récupérer JP" . Alors que Léa doit prendre des décisions importantes concernant son avenir, voilà aussi que son c ur se pose des questions existentielles et la pousse à tout remettre en question. Décidément, la route sera remplie d embûches et de nunuches d ici la remise des diplômes !

02/2022

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Photographes

Visions. Jean-Dominique Burton

50 années de photographies sur 4 continents. Visions est une rétrospective des travaux de Jean-Dominique Burton, photographe belge de renommée internationale. Des rives du Gange aux Vodounons béninois, sans jamais oublier sa Belgique natale, l'auteur a dédié sa vie à révéler, par ses images, la beauté et la richesse de cultures, souvent ancestrales, et à en favoriser la transmission. Portraitiste primé à de multiples reprises, c'est par les femmes et les hommes qu'il aborde ses sujets, toujours de manière positive, par leurs regards, leurs sourires, leurs cicatrices parfois. "Je suis l'inverse d'un photographe de guerre, mais il n'y a pas vraiment de mot pour cela" . Dans Visions, des extraits de ses ouvrages les plus connus côtoient des images encore inédites, exceptionnelles elles aussi. Le livre nous invite à la rencontre de chefs traditionnels du Burkina Faso, d'artistes européens, d'exilés tibétains, de chasseurs béninois devenus protecteurs de leur environnement, de maîtres souffleurs de cristal liégeois ou encore, parmi tant de visages, de pèlerins laotiens. Des milliers d'inconnus, liés les uns aux autres par la cohérence, autant artistique qu'humaine, qui constitue le coeur de l'approche photographique de l'auteur : leur dignité. Les travaux de Jean-Dominique Burton ont été exposés dans le monde entier. Dans des galeries et musées de Paris, Berlin, Bruxelles, Anvers, Hong Kong, New York ou San Francisco. On les retrouve aussi dans de grandes collections publiques et privées. C'est cependant toujours là où les photos ont été prises que Jean-Dominique Burton les expose pour la première fois. Exposées en plein air, dans les centres-villes de Ouagadougou, Dakar ou Kinshasa, imprimées sur des bâches, que les passants approchent, touchent et s'approprient. C'est une part essentielle de son travail, qui lui a valu le soutien de fondations et d'institutions de premier ordre dont l'UNESCO, Wallonie-Bruxelles International, l'OIF et La Fondation Zinsou. Cette rétrospective de 408 pages nous emmène à travers notre planète, dans des lieux souvent surprenants, à la découverte d'un monde beau, riche des êtres humains qui l'habitent. Elle nous invite à nous en émerveiller. Ce sont les Visions de Jean-Dominique Burton.

11/2022

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Littérature française

Les pays lointains

Ayant quitté un Londres sinistre et après une traversée difficile avec Mrs. Escridge, sa mère ruinée, à seize ans, Elizabeth arrive à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille. Vont-elles l'une recommencer sa vie et l'autre commencer la sienne dans ce pays inconnu où l'hiver n'existe pas, au milieu des magnolias et des roses ? La plantation heureuse cache, cependant, bien des drames. En 1850, les Etats-Unis n'ont jamais été aussi près d'une rupture entre Sud et Nord. La Sécession est dans l'air. Elizabeth croit que rien n'arrive jamais, lorsque, un soir de bal, elle voit Jonathan. Bien entendu, c'est toujours la personne qui n'est pas pour vous, celle ou celui contre qui on vous met en garde, l'ennemi en somme, qui fait battre votre coeur. L'amour ne connaît aucun interdit. La vie, autour de la jeune Anglaise dont la beauté blonde fait des ravages, s'organise à Savannah, puis en Virginie chez un ami de la famille, " Oncle " Charlie. Là, c'est le tourbillon des fêtes de la société, et la foule des jeunes cousins et cousines, des amis, des serviteurs des Noirs parmi lesquels Betty, vieille femme maternelle, dévouée de tout son âme, et une énigmatique Galloise, Miss Llewelyn, qui régente la plantation de Dimwood et joue secrètement les entremetteuses pour Elizabeth et Jonathan. Celui-ci a épousé une belle femme riche qui a dans les veines un peu de sang noir. Aussi a-t-elle emmené son jeune époux en Europe, à Vienne, où cela n'a aucune importance pour être " reçue ". En virginie, dans le domaine de Charlie Jones, Elizabeth répond à l'amour de Ned, le fils encore étudiant de son fastueux tuteur. Mais sans oublier Jonathan. Et elle s'interroge : " Peut-on aimer deux hommes à la fois ? " C'est le destin qui en décidera... Apparenté à toutes les grandes familles du Sud, ayant passé une partie de sa jeunesse dans son pays lointain, Julien green raconte, dans ce livre plain d'amour et de fureur, l'aventure d'un être de désir, car il s'agit pour Elizabeth de posséder la vérité dans une âme et un corps.

04/1987

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Poésie

Paris poésie

Paris est mon coeur. Paris est ma ville. Paris est la cité de mes rêves. Paris est le lieu de ma liberté. Ses poètes me rendent fou. Tous ceux qui l'ont aimé. Tous ceux qui le traversent en flâneurs, en rêveurs, ... en poètes. Moi aussi je le traverse en poète. J'imite Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, surtout Apollinaire, mon principal point de repère. Je vois Paris comme s'il était mon camarade. Je m'y promène aussi avec Victor Hugo, Francis Carco, Paul Eluard, Louis Aragon. Mon amour pour Paris n'est jamais un amour malheureux. C'est toujours un amour dans la joie, dans la vie, sous le ciel changeant, en suivant les arabesques des nuages et l'eau attirante de la Seine. L'histoire de la ville me passionne. Je la lis partout, dans les palais, les monuments, les petites et grands habitations, la Seine, les ponts qui m'enchantent, les arbres qui dansent, les jardins, les platebandes. Chaque pierre est comme un diamant. Je me promène à toutes les heures. Je dois fleurer, aimer, m'inonder, boire l'air de Paris, m'enivrer de ses odeurs, les bonnes et les mauvaises. Partout un vent de jeunesse, d'énergie, de foi, de dialogue. Le trio liberté-égalité-fraternité n'est pas rhétorique. C'est moi, c'est Paris, c'est le rêve. La poésie de Paris est mon élixir et mon baume. A Paris je guéris, chaque fois que j'y arrive. Oh le ciel de Paris ! Oh la Seine ! Oh ses bibliothèques, mes lieux ! Oh les couchers de soleil ! Oh les aubes qui prennent mon coeur. A chaque balade, c'est un recueillement, un rêve, un voyage, un départ à l'infini. Le Pont Mirabeau, le Pont des Arts, le Pont Neuf et le Pont Saint-Michel m'indiquent le chemin ailé. Je les peins, je les aime, je les traverse en avant et en arrière, je m'envole par leurs arcades. Paris est pour moi une chanson, une symphonie, une musique, une femme que j'aime. Je le regarde comme un paradis, j'ausculte sa voix, je le lis comme un livre de sagesse.

11/2022

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Droit

Histoire de vie, récit de vie. Une famille de robe nancéienne au XVIIIe siècle : les Marcol

En 1698, lors du retour de Léopold, avec le rétablissement de la Cour souveraine, la plus haute instance judiciaire de Lorraine et Barrois, de belles possibilités de carrière s'offrent aux familles récemment anoblies ayant prouvé leurs compétences ; parmi elles, à Nancy, les Marcol. En effet, le Parlement, puissant levier d'ascension, leur a permis, en quelques générations, de se hisser au sommet de la robe après avoir donné à la Cour plusieurs conseillers et deux procureurs généraux. Histoire de cette famille et de sa remarquable réussite entre la fin du XVIIe siècle et la Révolution, ce livre est aussi un "récit de vie" tel qu'il figure dans les "Journaliers" rédigés par trois membres du lignage, entre 1672 et 1786 : un texte multigénérationnel qui court sur trois générations, le fils François-Pascal, conseiller en 1737, et le petit-fils Pascal-Joseph, procureur général en 1757, poursuivant la rédaction initiée par l'ancêtre Pascal Marcol. En France et en Europe, depuis les années 1980-2000, ces écritures du for privé suscitent un nouvel engouement chez les historiens comme chez les sociologues et les anthropologues, tous sensibles à l'air du temps qui magnifie l'individu et valorise le témoignage. Aussi, le parti est-il pris de faire de ces écrits privés, documents mémoriels et proclamations identitaires, la source première de l'analyse ; précieux pour saisir les représentations, ils disent les façons dont ces magistrats pensent leur propre réalité et celle de leur lignée. Toutefois, textes souvent très allusifs, ils sont chemin faisant confortés par d'autres documents (actes notariés, archives judiciaires...) afin de cerner leurs auteurs, leurs pratiques, leurs conduites, leurs croyances, sans négliger leur entourage et les réseaux relationnels dans lesquels ils s'insèrent. Du magistrat, acteur public, ici, il sera peu question. L'individu privé est au coeur de l'étude avec les naissances qui s'égrènent et les deuils qui surviennent, les déboires et les satisfactions professionnelles, les fêtes qui mobilisent la parentèle, les crises qui activent les solidarités et les conflits qui, quelquefois, les mettent à mal. Des fragments d'existence qui, parfois, se mêlent à la grande Histoire...

12/2019

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Littérature française

Voyage biographique

Voyage Biographique est un livre sur l'enfance car on parle mal de l'enfance. C'est normal, l'adulte est aussi suffisant qu'il est dépourvu. Amateur de genèse, de germination, de culture en somme. On ficelle le temps comme un rôti du dimanche. Il y a des familles pour aimer cela. On s'ennuie mais c'est la tradition. Le Voyage, lui, largue les amarres. On file à l'aventure, d'île en île. L'enfant, c'est Ulysse, déjà roi et en attente du roi qu'il sera, le voilà en proie aux sortilèges, dieux et affidés. Pour le suivre, il faut une écriture qui file nez en l'air, qui flaire, qui marque l'arrêt, une écriture-chienne...Les personnages, les lieux et les objets de ce roman s'animent dans le flux d'un texte qui sourd et dévale comme un ruisseau. C'est En passant par les chiens, En passant par les filles, Par la mort et par la vie que Jojo, Dani, Marie, Monique, l'oncle, la blonde, la grand-mère, la mère..., perlent du Voyage comme des pierres alchimistes au hasard des condensations et dispersions du récit. Celui-ci palpe, jette et retient les événements dans une chronologie insaisissable au gré d'une forme itérative et différenciée qui résonne aux variations émotives de l'enfance, les fait naître ou les amplifie. Ainsi, les représentations de la vie, le biographique, relèvent ici d'une forme de dissolution de l'habituelle dichotomie entre l'auteur du livre, la voix qui raconte et les personnages qui s'animent. Au lieu d'être convoqués dans la circularité d'un récit qui constitue la topologie la plis fréquemment utilisée, chaque point de ce Voyage est en contact avec tous les autres, comme dans le réseau distribué de l'Internet. Voyage biographique confirme la rigueur et la puissance d'innovation de Joël Roussiez tout au long d'une écriture qui file, une écriture-chienne comme on l'a dit. Un livre qui apporte une contribution admirable à la question du récit qui marque profondément notre époque.

02/2010

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Sociologie

Au fait Juin 2022 : Féminin Masculin. Questions de genres

Les hommes partent de Mars pour rejoindre les femmes sur Vénus " Tu es infame ", dit Jean-Claude Brialy à Anna Karina à la dernière image du troisième film de Jean-Luc Godard. Elle se tourne alors vers la caméra et corrige dans un magnifique sourire : " Non je ne suis pas in-fame, je suis UNE femme ! A ". Depuis, le féminin et le masculin ne cessent de se chercher, les hommes tentant de faire oublier leur infamie à l'égard des femmes, les femmes s'échappant de la tutelle patriarcale dans une envolée émancipatrice. La grande historienne Michelle Perrot raconte avec passion et précision l'histoire de la longue marche des femmes entamée par Olympe de Gouges, guillotinée par des hommes, et poursuivi par d'innombrables pionnières et combattantes. Le documentariste Patric Jean, auteur d'un film sur la domination masculine, raconte pourquoi et comment l'homme devrait dire " pardonA ", pendant que, dans leur domaine respectif, le cinéma, les affaires et la politique, Sandrine Brauer, Sophie Bellon et Aurore Bergé, détaillent les petits pas de l'avancée des femmes, au jour le jour, ici et là. Les genres ne sont plus des sexes, le premier prétendument fort, le second dit faible. Les genres sont même multiples dorénavant, explique la sociologue Karine Espineira qui raconte l'apparition à l'air enfin libre de ceux et celles qui mélangent les genres, trans et non-binaires. Et puis le genre est aussi affaire de grammaire et la linguiste Anne Abeillé détaille avec rigueur les pièges longtemps tendus par la langue pour que le masculin l'emporte sur le féminin, pour que l'ambassadrice demeure la femme de l'ambassadeur. Reste la leçon donnée par un homme à ses congénères, un géant qui sut lire l'avenir avant tout le monde. " Il est difficile de composer le bonheur de l'homme avec la souffrance de la femme ", écrivait Victor Hugo en 1872. Un siècle et demi plus tard, rien n'est plus pareil mais si peu a changé. Il est long le chemin des hommes qui, partis de Mars, tentent de rejoindre les femmes sur Vénus.

06/2022

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Théâtre

L'ACCENT GRAVE ET L'ACCENT AIGU, POEMES 1976-1983. Formeries, Comme ceci comme cela, Les tours de Trébizonde

Mon théâtre secret Le lieu où je me retire à part moi (quand je m'absente en société et qu'on me cherche, je suis là) est un théâtre en plein vent peuplé d'une multitude, d'où sortent, comme l'écume au bout des vagues, le murmure entrecoupé de la parole, les cris, les rires, les remous, les tempêtes, le contrecoup des secousses planétaires et les splendeurs irritées de la musique. Ce théâtre, que je parcours secrètement depuis mes plus jeunes années sans en atteindre les frontières, a deux faces inséparables mais opposées, bref un "endroit" et un "envers", pareils à ceux d'une médaille ou d'un miroir. De ce côté-ci, voyez comme il imite, à la perfection, l'inébranlable majesté des monuments : il semble que je puisse compter toutes les pierres, caresser de mes mains le glacis du marbre, les fractures des colonnes, la porosité du travertin... Mais, attendez : si je fais le tour du décor (quelques pas me suffisent), alors, de l'autre côté de ces apparences pesantes, de ces voûtes et de ces murailles, mon regard tout à coup n'aperçoit plus que des structures fragiles, des bâtis provisoires et partout, dans les courants d'air et la pénombre poussiéreuse, auprès des câbles électriques entrelacés et des planches mal jointes, la toile rude et pauvre, clouée sur des châssis légers. Telle est la loi de mon théâtre : à l'endroit, les villes et les paysages, la terre et le ciel, tout est peint, simulé à merveille. A l'envers, l'artisan de ce monde illusoire est soudain démasqué, car son ouvre, si ingénieuse soit-elle, révèle, par transparence, la misère des matériaux qui lui ont servi à édifier ses innombrables "trompe-l'oeil" . (Souvent je l'ai vu qui gémissait, le pinceau à la main, mêlant ses larmes à des couleurs joyeuses.) Pourtant, bien que je sois dans la confidence, je ne saurais dire où est le Vrai, car l'envers et l'endroit sont tous deux les enfants du réel, énigme qui me cerne de toutes parts pour m'enchanter et pour me perdre.

10/1986

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Littérature étrangère

Le palmier de Palerme

" Le Palmier de Palerme ". Dans une longue lettre adressée à son fils, Gioacchino Martinez se confesse. C'est le dernier acte d'une lutte que l'écrivain sicilien a menée en vain toute sa vie, se soldant par sa défaite et l'abandon de la plume. La déflagration qui déchire soudainement l'air, l'attentat dans lequel un juge et son escorte trouvent la mort sous ses yeux consacreront définitivement son silence. Ainsi s'achève un récit douloureux et amer qui, au-delà de l'autobiographie, évoque l'Histoire, celle de la Sicile et de l'Italie, de l'après-guerre à nos jours : car les fautes et les remords qui rongent l'écrivain, les imprécations qu'il lance contre la société qui l'entoure concernent toute une génération, tout un pays. Comme dans un jeu de miroirs, les déplacements d'une ville et d'une époque à l'autre se multiplient et se répondent au gré des souvenirs de Chino : Paris, Milan et Palerme, la violence de la guerre et celle de la mafia, le sentiment de culpabilité pour un parricide présumé et l'incompréhension qui mine les rapports avec son propre fils, son amour pour Lucia, profond et inextinguible, annihilé par la folie, le palmier de son enfance misérablement abattu par la spéculation mafieuse, l'image du justicier au manteau noir dans un film de son enfance et la figure du juge assassiné. Ces cauchemars de l'Histoire, civile et privée, se transforment en poésie qui, dans le dialogue qu'elle entretient avec la grande littérature, rallume sur la page quelques lueurs d'espoir. Vincenzo Consolo, né en 1933 en Sicile, vit depuis trente ans à Milan. Mais toute son œuvre est imprégnée de souvenirs siciliens. " Le Sourire du marin inconnu " le consacra, il y a maintenant vingt ans, comme l'un des plus grands écrivains italiens de son époque. On lui doit également " La Blessure d'avril ", " Lunaria ", " Le Retable ", " Les Pierres de Pantalica ", " D'une maison l'autre la nuit durant " (avec lequel il obtint le prestigieux prix Strega) et " Ruine immortelle ". En 1994 l'Union latine lui a octroyé le Prix international de littératures romanes pour l'ensemble de son œuvre.

08/2000

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Récits de voyage

Tu marches, il marche, vous marchez... moi je cours

Icône du sport français, Marie Dorin livre pour la première fois un texte personnel sur l'empreinte que la marche laisse dans sa vie. Dotée d'une imagination débordante, elle raconte sa peur et sa fascination pour les animaux sauvages et ses souvenirs d'escapades plus vrais que nature. Un récit littéraire exclusif, authentique et plein d'humour. Icône du sport français, Marie Dorin livre pour la première fois un texte personnel sur l'empreinte que la marche laisse dans sa vie. Dotée d'une imagination débordante, elle raconte sa peur et sa fascination pour les animaux sauvages, ses souvenirs d'escapades plus vrais que nature, sa passion pour la connaissance de la faune et de la flore, et sa prise de conscience écologique assortie d'actes concrets. Un récit littéraire exclusif, authentique et plein d'humour. Extrait "... La troupe d'enfant silencieuse encadrait le conteur qui a fini par rassembler autour de lui tous les jeunes du groupe, suspendus à ses lèvres. Malin, mon père n'a pas raconté toute l'histoire d'un seul trait. Il faisait des pauses. Style il racontait l'histoire pendant une demiheure, puis, prétendait devoir se reposer, ou boire, ou vouloir parler avec un autre adulte. Et nous laissait ainsi en proie au désir brûlant de connaître le destin des personnages. Et aux questions. Pourquoi la femme n'aimait pas l'homme ? Comment tout cela allait-il finir ? Mal, on s'en doutait. Et ça nous fascinait encore plus. On marchait en silence, en repensant au récit. Petit à petit, l'histoire se diluait dans l'air, emportée par le chant des oiseaux qui semblait-il, avaient soudain repris leurs trilles sautillants. La femme s'était évaporée et la forêt avait retrouvé une allure de forêt. Les arbres se distinguaient de nouveau par la forme de leurs feuilles et la couleur de leurs troncs, les bruits retrouvaient leurs propriétaires : oiseaux, vent, pas sur les brindilles etc. Chaque élément reprenait ses contours respectifs et se dissociait de la forêt qui unifiait l'instant précédent ses habitants en un ensemble mystérieux. Jusqu'au moment où de nouveau, la marche devenait trop longue et que l'histoire reprenait vie avec la voix de mon père. . ".

11/2019

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Histoire de l'art

La vie de bohème à bois-le-roi. Art, politique et naturalisme

Le village de Bois-le-Roi, niché entre la Seine et la forêt de Fontainebleau, à quelques kilomètres de Barbizon et de sa célèbre "Ecole de Plein-Air" en peinture, a accueilli au 19e siècle une colonie de peintres, sculpteurs, écrivains, poètes et musiciens. Pour la première fois ce livre retrace leur histoire et présente les oeuvres d'art qu'ils y ont laissé. Sommaire : 1. Le Groupe des Quatre à Bois-le-Roi fuyant Paris et la Commune En 1871 sous l'influence de l'écrivain Louis Poupart-Davyl la Vie de Bohème s'installa à Bois-le-Roi avec un groupe d'artistes, écrivains, poètes et compositeurs parisiens, dénommés le Groupe des Quatre, fuyant les rigueurs de la Commune et trouvant dans la Forêt de Fontainebleau un lieu de beauté naturelle et d'inspiration, et un refuge où vivre à moindre prix. Parmi eux le peintre Charles Castellani qui devint le maître du peintre Robert Noir, fils de Louis Noir, l'écrivain politiquement engagé, et qui invita le peintre et sculpteur animalier Louis de Monard à le rejoindre. 2. Les peintres et sculpteurs de Bois-le-Roi au 19e siècle Au fil du temps d'autres artistes se joignirent à eux dont Aimé Perret, Joseph Bail, Alfred Roll, Guido Sigriste, Georges Moreau de Tours et sa femme Thérèse aussi peintre. 3. Les peintres étrangers notoires à Bois-le-Roi au 19e siècle Des peintres étrangers résidèrent également dans les auberges de Bois-le-Roi. Deux d'entre eux devinrent célèbres dans leurs pays d'origine pour y introduire l'Impressionnisme dont ils se firent les pionniers, tel Edward Willis Redfield aux Etats-Unis et Seiki Kuroda au Japon. Index des artistes de Bois-le-Roi et des musées conservant leurs oeuvres en France et à l'étranger Jean Antoine Bail - Frank Bail - Joseph Bail - Charles Castellani - Louis de Monard - Georges Moreau de Tours - Thérèse Champrenaud Moreau de Tours - Robert Noir - Aimé Perret - Guido Sigriste - Alfred Roll - William Henri Howe - Edward Willis Redfield - Seiki Kuroda - Karl Fredrick Hill... Aujourd'hui plus de 70 musées exposent des oeuvres de ces artistes à travers le monde.

12/2022

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Rock

L'âge d'or du rock progressif anglais 1965-1979. Tome 1, D'Aardvaark à Genesis

Cet ouvrage a été découpé en trois tomes, proposant une revue alphabétique des artistes et groupes constituant ce mouvement musical. Ce tome 1 qui va d'Aardvark à Genesis traite des années formatives du Rock Progressif Anglais, que l'auteur a symboliquement choisi de démarrer en 1965, avec l'album Rubber Soul des Beatles, qu'il considère porteur en germe des prémisses du Rock Progressif. Mais c'est bien à compter de 1966 que le genre se dessine, avec l'avènement de Pink Floyd, The Moody Blues et 1967 avec l'arrivée de Procol Harum, Soft Machine et The Nice. A partir de ces formations majeures, le genre va prendre son essor, avec l'avènement de Jethro Tull et de Caravan en 1968 puis en 1969 de King Crimson dont le premier album demeure emblématique du genre. Cette année-là, Genesis, Van Der Graaf Generator et Yes font leurs premières apparitions discographiques. La période 1970 à 1972 constitue une période de pleine expansion du genre avec l'avènement d'Emerson, Lake & Palmer, Curved Air, Gentle Giant, Renaissance et d'une myriade de formations talentueuses, sans toutefois obtenir la notoriété des précédentes. L'auteur considère la période 1973 à 1976 comme celle de l'apogée de ce genre musical, avec l'éclosion de chefs-d'oeuvre tels que Grand Hotel de Procol Harum, Tales From Topographic Oceans de Yes, The Lamb Lies Down on Broadway de Genesis, The Dark Side of the Moon de Pink Floyd, A Passion Play de Jethro Tull, Brain Salad Surgery d'Elp, The Snow Goose de Camel. Puis il considère la période 1977-1979, intitulée Crépuscule des seventies - Ultimes Splendeurs, avec notamment l'éclosion des formations U. K. et Bruford d'une part mais aussi l'affadissement de la production des grands ténors du genre, sous la poussée des hordes punk, new wave et disco et d'une industrie musicale prônant désormais une musique plus immédiate. Après les différentes notices d'introduction, l'ouvrage est conçu sur le mode d'un dictionnaire encyclopédique, pour la facilité d'utilisation, divisé en chapitres.

08/2021

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Mexique

Explorez Cancún et la riviera maya

Guide Ulysse Cancún et la Riviera Maya, l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum de son séjour dans cette région du Mexique qui combine visites archéologiques et activités balnéaires : attraits, activités, plein air, restaurants, sorties, hôtels. Le guide Ulysse Explorez Cancún et la Riviera Maya est l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d'un séjour dans cette région mexicaine. Tout en couleurs et en photos, le guide de voyage Explorez Cancún et la Riviera Maya est aussi agréable à consulter qu'ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. La première section, intitulée " Le meilleur de Cancún et de la Riviera Maya ", met en lumière à l'aide de listes thématiques ce que cette destination du Mexique a de mieux à offrir et facilite l'organisation générale de son séjour selon ses envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir Cancún et la Riviera Maya " propose ensuite une série d'itinéraires clés en main pour ne rien manquer des villes, villages, stations balnéaires et sites archéologiques de la région : Cancún, son centre-ville et sa célèbre zone hôtelière ; Isla Mujeres, Isla Contoy et Isla Holbox ; la Riviera Maya, incluant Puerto Morelos, Playa del Carmen, Xcaret et Tulum ; Isla Cozumel, véritable paradis pour les plongeurs ; excursion jusqu'à Chichén Itzá et la ville de Valladolid. Pour chaque itinéraire, un plan double-page clair et précis permet de se repérer dans le secteur couvert, avec localisation des attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse guident le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Cancún et la Riviera Maya pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage. A tout cela s'ajoutent des cartes additionnelles à l'intérieur de couvertures dépliantes : vue générale du Yucatán et de la Riviera Maya, zoom sur la zone hôtelière de Cancún et la zone archéologique de Chichén Itzá.

09/2021

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Littérature française

Frede. Belle de nuit

C'est une héroïne de Modiano. Elle a les yeux bleu-vert, de longs cils, une chevelure brune, un air de chat et de garçonne à la fois. Dans le Paris des années folles, Suzanne Baulé, fille d'une plumassière et d'un réserviste contraint de partir sur le front en août 1914, se métamorphose. Elle change de nom et se fait appeler Frede. Sa vie se confond avec la naissance de ces cabarets pour femmes où l'ambiguïté se porte à la boutonnière. A 20 ans, au Monocle, l'établissement de nuit du boulevard Edgar Quinet, elle met à ses pieds une déesse d'Hollywood : Marlène Dietrich. C'est le début d'une folle passion. Alors qu'il écrit un livre sur Patrick Modiano, le journaliste Denis Cosnard croise ce visage androgyne et mystérieux sur la couverture de Remise de peine. Dans ce roman, le narrateur, " Patoche ", raconte son enfance dans une maison où ne vivaient que des femmes. Et parmi elles Frede. Celle-ci dirige alors une boîte lesbienne rue Notre-Dame-de-Lorette, La Silhouette. D'où vient cette nouvelle reine de la nuit parisienne ? Comment est-elle devenue cette croqueuse de femmes, l'amante de Marlène Dietrich, d'Anaïs Nin et de Lana Marconi, la dernière épouse de Sacha Guitry ? En quoi Frede est un symbole de la France décadente et insouciante de l'entre-deux-guerres ? A peine la Seconde Guerre Mondiale déclarée, alors qu'une chape de plomb s'abat sur Paris, interdisant les dancings et les bals, la jeune meneuse s'exile à Biarritz où la haute société parisienne a décidé de ne pas se laisser abattre. Elle ouvre un élégant jazz-bar, le Touch-Wood, avant de reprendre, dans les années 1950, Le Carroll's, rue de Ponthieu, qu'elle transforme en boîte de nuit interlope. Dans cette biographie endiablée, Denis Cosnard nous raconte l'histoire férocement romanesque de Frede et nous dévoile aussi les dessous de son enquête : Paris révélé par sa nuit. Une nuit enflammée de néons et de strass. Une nuit indomptée, secrète, éminemment féminine.

05/2017

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Musique, danse

Les Beatles. Quatre garçons dans le siècle

La véritable histoire du plus grand groupe de tous les temps et de son époque Le 10 avril 1970, la nouvelle fait la une de la presse mondiale : Paul McCartney quitte les Beatles. Son départ ne signe pas seulement la séparation du groupe le plus populaire de tous les temps, il marque aussi le terme d'une aventure extraordinaire, celle de quatre adolescents partis des caves de Liverpool pour devenir des musiciens accomplis, incarnations de la soif de liberté qui secoue toute la génération de l'après-guerre. Alors que Let It Be, leur chanson-testament, s'impose comme un dernier succès, McCartney attaque en justice ses trois anciens acolytes. Le rêve est fini. Et pourtant, cinquante ans après, leur légende demeure. She Loves You, Help, Yesterday, Hey Jude, Come Together, Something... Les deux-cents morceaux enregistrés par John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr en l'espace d'à peine huit ans sont toujours vénérés par des millions de fans. Leurs douze albums constituent une discographie aussi intimidante qu'indépassable, source d'inspiration pour tous les musiciens d'aujourd'hui. A travers des documents rares et des entretiens inédits, l'auteur déroule avec un véritable art narratif le fil d'une épopée moins lisse et triomphale que ne laissent paraître les records de vente (plus de deux milliards de disques écoulés depuis 1962). Des débuts erratiques à Liverpool puis à Hambourg jusqu'à l'hystérie de la Beatlemania, des expérimentations sonores de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band aux premières échappées en solitaire, leur destin commun est jalonné de triomphes, mais aussi de deuils douloureux, de désillusions, de controverses, de rancoeurs et même d'échecs retentissants. Derrière la plus belle partition de la pop se dessine enfin une autre histoire, toute aussi fascinante. La culture de masse, le psychédélisme, les paradis artificiels, l'activisme pacifiste... Les phénomènes qu'ils ont traversés ou qu'ils ont contribué à faire émerger ne racontent pas seulement les années soixante, mais dévoilent une révolution sociale et culturelle dont les effets sont toujours perceptibles. Comme le dira justement McCartney : "On n'était pas seulement dans l'air du temps ; on était dans l'esprit du siècle".

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Théâtre

Le théâtre, c'est (dans ta) classe !

Trois auteurs, d'horizons différents, se réunissent pour se remémorer un moment clé de leur adolescence ; ils invitent le théâtre et inventent leur théâtre dans des formes originales. Un recueil de trois textes, autour de la manifestation "Le théâtre c'est (dans ta) classe" organisée par le Théâtre Amstramgram. Le théâtre naît là où il n'est pas chez lui. Imaginons la salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonore, dans un rapport direct entre aire de jeu et auditoire. Parole adressée, parole d'aujourd'hui pouvant évoquer des problématiques, des paysages, des obsessions adolescentes. C'est la proximité de l'interprète et la force de la parole qui fondent l'assemblée théâtrale. A travers ce concept, le théâtre sort de ses gonds, pénètre les établissements scolaires et fiction et conversation, art et parole partagée, entrent au cœur du dispositif. Avec T'as peur ou quoi ?, Arnaud Cathrine livre un texte sobre et intime, où surgissent et se mêlent la voix intérieure de Martin, les angoisses de sa mère, et une plongée en apnée dans les rapports adolescents... Une histoire dans laquelle les chansons, et le courage des amitiés naissantes, permettent d'affronter la plus grande des peurs : celle de la cour de récré. Les Hippocampes, le texte de Fabrice Melquiot, est une sorte d'antichambre à Tarzan Boy. La chambre adolescente est le lieu du souvenir, des amours contrariées, au rythme de musiques rock. John W, la pièce de Valérie Poirier, nous transporte dans l'univers du western. Chez les Rabilloud, une famille apparemment comme les autres, les westerns on a ça dans la peau, comme d'autres ont la piraterie dans le sang. Mais la distance entre la réalité du quotidien et le monde des cow-boys n'existe plus. John W fait partie de la famille, mais il se sent en décalage. Avec ce recueil, L'Arche propose un nouveau titre en partenariat avec le Théâtre Am Stram Gram de Genève. Ces trois pièces espèrent donner de l'air au présent, par la parole vivante, parole adressée, en saillie, parole d'aujourd'hui évoquant des problématiques, des obsessions, des paysages adolescents.

09/2014

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Réussite personnelle

Révélations. Pour une nouvelle réalité

A priori non-découverte par les érudits, les scientifiques, les religions, le monde... Une communication permanente entre l'humain et l'univers Nous avons su, certes, inventer les langues pour échanger entre humains. Mais nous ne savons toujours pas comment l'Univers (la Création, la Nature) nous enseigne chaque jour d'une manière très précise, en fonction de nos choix et notre poids d'âme, pour notre évolution sur Terre. Aujourd'hui, en 2021, vous sont enfin révélées dans cet ouvrage toutes les clés pour accéder au grand mystère de l'Univers que nous recherchons tous depuis des milliers d'années. Tout cela va bien au-delà de la simple relation de cause à effet expliquée et démontrée par les scientifiques. Il y a en effet le facteur "espace-temps" (Einstein) à considérer et à intégrer. Nous savons maintenant que tout est composé d'atomes (l'eau, l'air, le feu, le gaz, l'humain, les objets...) qui sont des cellules vivantes interreliées et communes à tout ce qui Est. Depuis 1800 nous savons également au niveau scientifique, que la pensée agit sur la matière. Ghandi l'aurait déjà dit : "Fais attention à tes pensées = tes paroles = ton caractère = tes actions = ta destinée" . C'est donc nous qui créons en bien ou en mal, en fonction de nos comportements et de nos croyances qui se manifestent par ce que Carl Gustav Jung a appelé la synchronicité. En réalité, la Création matérialise pour chacun et à différents niveaux notre équilibre ou notre disharmonie, par le biais d'aides ou de problèmes soit matériels, soit physiques ou soit psychologiques. Le bonheur de chacun n'a strictement rien à voir avec la chance, le hasard, l'intellect, l'argent, le pouvoir... mais est lié à des lois universelles, cosmiques c'est ce qu'on appelle l'omniscience. Voici donc aujourd'hui, cette incroyable découverte, l'explication très simple, accessible à tous, de la lecture du langage symbolique universelle de la Création qui va se répandre dans le monde entier. Lisez maintenant l'histoire véridique d'une personne à la fois ordinaire et exceptionnellement unique, comme vous, et qui dévoile pour vous les clés de la Connaissance, de la Vérité apprises au cours de ses 60 années de vie.

07/2021

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Sciences historiques

Georges Claude. Le génie fourvoyé

Georges Claude (1870-1960), est sans doute l'inventeur français le plus fécond ; ayant tant marqué son époque de nombreuses et géniales inventions, qui prospèrent encore dans l'industrie contemporaine, comment peut-il être, aujourd'hui, autant ignoré du grand public ? La réponse est à chercher dans les bouleversements du Xxe siècle : " l'homme aux 250 inventions ", qui fut un chercheur infatigable et opiniâtre contre l'avis des scientifiques dominants était mondialement connu et admiré avant le dernier conflit mondial. Elu à l'Académie des sciences en 1924, honoré par quantité d'Universités et d'organismes internationaux, il lança d'innombrables projets. Qu'on en juge ! Il est à l'origine d'Air Liquide (dont la raison sociale demeure : société anonyme pour l'étude et l'exploitation des procédés Georges Claude), des Lampes Claude, de la Société Chimique de La Grande Paroisse, du tube au néon, de nombreuses armes de guerre en 14, de la synthèse de l'ammoniaque par hyperpression, de l'énergie thermique des mers... Les Américains appelèrent ce génie créatif l'" Edison français " ! Cet élève de l'École Municipale de Chimie et Physique Industrielles de Paris, qui fut à la fois électricien, journaliste, physicien, chimiste, ingénieur, économiste, voulu cependant devenir tribun et se noya dans le chaudron hautement toxique de la politique. Le Cassandre des années 30 s'entêta pour soutenir son ami Pétain dans un collaborationnisme suicidaire et se fourvoya dans les excès de l'extrême droite. Ce rival des scientifiques allemands ne voyait alors d'avenir que dans la grande Europe... d'Adolf Hitler. Trop d'intérêts et les déchirements de l'Histoire le condamnèrent à l'oubli. Rémi Baillot, avec la même ténacité que l'inventeur, a reconstitué et cherché à comprendre ce parcours fourmillant d'aventures, de combats et de conquêtes. À l'appui de nombreuses illustrations originales, il a replacé dans l'histoire de la Science et de la politique au XXe siècle, la tragédie passionnante de ce Gaulois intrépide, courageux, savant, inspiré, fier, mais aussi terriblement sourd et follement jusqu'au-boutiste. II sort de l'oubli Georges Claude, ce génie fourvoyé.

02/2010

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Poésie

Je pense à toi !

Cette anthologie de haïkus sur le soin et l'attention que nous portons à l'autre trouve pleinement sa place en cette période de crise sanitaire, qui réduit notre espace de vie et raréfie nos contacts. Irradiants de chaleur humaine, ces poèmes dessinent une oasis de réconfort au milieu d'une époque frappée par la maladie et le deuil. Qu'est-ce qui nous amuse quand le ciel est bas ? Qu'est-ce qui nous console quand la colère ou la peine gronde ? L'Autre, cet autre si souvent incompréhensible et déroutant mais dont la présence donne tant de résonance à la nôtre. l'esprit apaisé à l'autre bout du fil j'entends son sourire Najat Aguidi. Ainsi, dans cette anthologie foisonnent les raisons de se réjouir de vivre ensemble : des haïkus caustiques qui se moquent des petits travers humains... train de banlieue tout le trajet pour se maquiller Alain Henry... . des haïkus tendres qui nous rappellent les gestes consolateurs, d'autres pour les soignants, pour ceux qui travaillent dans les institutions, mais aussi ceux que nous sommes, pour peu que nous osions autant donner que recevoir. brouillard de novembre l'air de rien lui raconter ses souvenirs Marie Derley. A nous promener dans cette poésie du lien et du réconfort, nous ressortons bien plus aimants. Pascale Senk. Françoise Maurice, infirmière, découvre le haïku en 2012 à la suite d'un cancer du sein. Avec cet art, elle trouve une façon de se recentrer sur l'indicible instant présent, devenu essentiel pour elle. Elle fait partie de plusieurs collectifs. Certains de ses haïkus sont publiés dans Naître et Renaître (Pippa, 2020), Ecrire, Lire, Le dit de 100 poètes (Pippa, 2020), Haïkus et tankas d ! animaux (Pippa, 2020), Haïkus de Bretagne (Pippa, 2021). Eléonore Nickolay découvre le haïku en novembre 2012 lors d'un festival organisé par l'Association francophone du haïku (AFH) à Lyon. Le haïku devient son genre littéraire privilégié en allemand, français et anglais. Bien au-delà, il est pour elle une aventure humaine et l'occasion d'échanger avec des poètes et poétesses. Aujourd'hui, elle est coprésidente de l'AFH et de la Deutsche Haiku Gesellschaft et corédactrice de leurs revues respectives.

09/2021

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Sociologie urbaine

Sans-abris au coeur de la ville. Rendre visible, comprendre, alerter pour réagir

Cet ouvrage témoigne d'une volonté de transmettre un regard, de faire connaître, de rendre visible les invisibles de la rue. Il ne s'agit pas d' une enquête sociologique, ni d'un reportage, mais de l'observation du réel, appuyée par l'expérience d'un engagement dans une action collective de plusieurs décennies. Mais au-delà de rendre visible l'auteur contribue à produire la connaissance indispensable pour peser sur les orientations politiques et les décisions qui en découlent. L'engagement des associations, des militants, des riverains parfois et des personnes concernées est le plus souvent, dans un dialogue avec les pouvoirs publics, à l'origine de la construction des réponses possibles. Il y en a de nombreuses, souvent entravées par des questions partisanes, parfois par des prises de position idéologiques, comme celle qui considère que chaque action positive en faveur des exclus et des étrangers serait source d'appel d' air. Une posture qui permet de nier que la " crise des migrants " est en réalité la crise de l' accueil. C'est l'absence de connaissance qui empêche d' ancrer la lutte contre le mal logement dans une dimension transversale, à l'heure où elle devrait s'inscrire dans un mouvement et une volonté globale de résolution des crises des institutions, psychiatriques, judiciaires, pénitentiaires et de la protection sociale... Les réponses relèvent le plus souvent du bon sens et de l'intérêt général : utiliser les friches et la vacance immobilière pour ne pas gaspiller des moyens, élaborer des réponses en direction des enfants et de leurs mères, mettre en service un habitat temporaire digne et de qualité pour attendre des jours meilleurs. Les réalisations prennent de plus en plus une place dans la Cité, et c'est bien. Certes, il reste beaucoup à faire. L'imagination des associations, trop souvent contraintes dans une multiplication d'appels à projets élaborés de manière administrative ou technocratique, mérite d' être encouragée. La reconnaissance de la réalité de la rue est indispensable et doit être le préalable à l' affirmation collective d' une volonté de changements réels vers plus de justice sociale.

11/2023

ActuaLitté

Penser l'écologie

Vers une vie simple

L'utopie est-elle à portée de main ? Un traité de simplicité volontaire, un livre fort, publié il y a plus d'un siècle, d'une actualité et d'une générosité saisissantes ! Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l'idéal qui prédomine alors en Angleterre : s'enrichir en fournissant le moins d'efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l'état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. A l'économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s'entraidant avec ses prochains. S'appuyant à la manière d'un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu'il expose ici, l'écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance. Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l'Homme n'est pas fait pour s'enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l'une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique. PRESSE : " Le livre d'Edward Carpenter n'en est pas moins précieux pour, à la fois, illustrer et enrichir les travaux les plus pertinents aujourd'hui. " Polony " La démonstration remarquable d'[Edward Carpenter], aux accents anarchistes, contribue aux questionnements de nos sociétés modernes, à l'ère post-capitaliste. " A voir a lire " Nourri par le transcendantalisme américain, le philosophe socialiste et libertaire défend un rapport parcimonieux et autosuffisant de l'homme à l'environnement, qu'il a lui-même concrétisé. " Le Nouveau Magazine Littéraire " La force d'Edward Carpenter est justement d'intégrer cette simplicité volontaire dans une pensée éminemment politique et sociale. " Usbek & Rica

11/2021