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J. Magnenat

Extraits

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Imagiers, premiers dictionnair

Le livre debout

Pour mon anniversaire, j'ai eu un drôle de cadeau... Un livre "Debout". Un imagier ludique à lire dans tous les sens !

02/2021

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Non classé

L'abandon à la Providence Divine

L'ouvrage de référence à lire pour comprendre un peu la providence divine. Extraits de l'ouvrage du père Ramière s. j.

02/1997

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Poches Littérature internation

Le cavalier polonais

Bonsoir, auriez-vous par hasard volé des tableaux que j'ai laissés dans un Uber et pourrais-je les récupérer ? Ben Lerner

09/2018

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Célébration

Prions en Eglise grand format N° 423, mars 2022

" Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger. "

02/2022

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Autres éditeurs (P à T)

La saison des feuilles

J'ai pensé que l'automne était brisé... Une petite fille amoureuse des arbres n'accepte pas qu'ils perdent leurs feuilles.

07/2021

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Autres collections (6 à 9 ans)

Je rentre en CP Tome 13 : L'été de Léna

"Léna est en vacances chez Pépé et Mémé. - J'adore l'été ! " 1 histoire + la découverte d'un son + des activités ludiques.

06/2022

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Littérature française

Les Rougon-Macquart Tome 2 : La faute de l'abbé Mouret ; Son excellence Eugène Rougon ; L'assommoir ; Une page d'amour

J'entends être un romancier tout court, sans épithète ; si vous tenez à me qualifier, dites que je suis un romancier naturaliste

01/1970

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Albums 3 ans et +

Respire. Respire

Trouver de l'espoir au milieu du noir est l'une des choses les plus difficile que j'ai eu à faire.

02/2024

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Romance sexy

L'inconnu de Noël et moi ! Tome 2 : Sensual wedding !

Un coup de foudre à Montréal, un mariage dans la foulée et un contrat avec trois règles ! Première règle : au travail, on fait semblant de se détester et d'être libres Deuxième règle : on s'envoie en l'air dans des lieux insolites, en utilisant notre jeu Troisième règle : à la maison, on s'aime et on se surprend. Et ce contrat démarre à Paris, pour une durée indéterminée, sans aucun retour en arrière possible. L'ennui ? Ils ne connaissent pas ! La routine ? Sûrement pas ! Des complications ? Pour quoi faire ? Extrait : Notre jeu commence. Le top départ : notre nuit de noces. J'ai tellement hâte de la retrouver que mon intimité, en continuelle souffrance pendant toute cette journée en raison de la proximité du corps chaud d'Ely à mes côtés, est sur le point d'exploser. A partir de maintenant, je peux user du corps de ma femme autant que je le désire, et elle du mien, insatiables que nous sommes. - Bonsoir, bureau des objets trouvés, j'écoute ? réponds-je, un brin d'amusement dans ma voix. Je l'entends soupirer avant de me répondre d'une voix aguicheuse qui me fait mourir d'envie. - Vous tombez bien, monsieur, je cherche un barbu, yeux gris hypnotiques, un mètre quatre-vingts, très musclé et bien outillé si vous voyez ce que je veux dire. - Hum, je vois très bien, je vais voir si j'ai ça en stock et je vous reprends tout de suite ! - Ah, un détail ! Je veux la livraison express, car j'en ai absolument besoin dans cinq minutes chrono, glousse-t-elle. - Vous payez cash ? poursuis-je en passant un doigt sur le rebord de mon verre, tandis qu'en pensée, je la dévore déjà. - Oh, mon mari ne m'a pas laissé de liquidités, l'enfoiré, paiement en nature, ça vous irait ? - ça marche, je passe votre commande en priorité. Je raccroche prestement avec un large sourire et termine mon verre, avant de la rejoindre dans la suite que j'ai réservée. Lorsque j'entre dans notre chambre, mes yeux sont absorbés par l'ambiance tamisée, et mes oreilles tendues vers la musique sensuelle qui se joue, lorsque je l'aperçois debout, dos contre le mur vitré qui donne sur la terrasse extérieure. Sa robe de mariée épousant son corps à la perfection encore sur elle. Personne ne peux nous voir de l'extérieur, pourtant, cette idée de risquer d'être aperçus m'excite davantage. - Vous allez me devoir des pénalités, j'ai attendu une minute de trop, me réprimande-t-elle. Je détache ma cravate et la fais valser sur le sol, puis déboutonne ma chemise sans la retirer, tout en m'approchant d'elle.

07/2021

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Sciences historiques

Histoire du Périgord. Tome 2, Du XIIIe au XVIe siècle

"Je m'occupe, en effet, d'une histoire générale du Périgord, mais je suis loin de toucher à sa fin. Les circonstances qui se rattachent à ce dessein et la manière dont je prétends l'exécuter, ne me permettent même pas encore de fixer d'une manière exacte l'époque précise où je pourrai soumettre au jugement de mes concitoyens le résultat de mes recherches et de mes études. [...] je veux faire un travail complet, ayant pour base tous les titres originaux existant encore, et le nombre en est grand. Telle est, en effet, la tâche que je me suis imposée, que, quoique j'aie déjà extrait ou copié en entier près de 4.000 chartes, c'est à peine si j'en ai extrait ou copié le tiers. Il est vrai, toutefois, de dire que les recherches préliminaires auxquelles j'ai dû me livrer sont à peu près terminées, ce qui avance de beaucoup le travail qui me reste à faire : mais j'aurai encore une foule de livres à dépouiller, el ce ne sera qu'après avoir réuni tous ces matériaux que je m'occuperai de la rédaction..." (extrait de l'Introduction). Prévu en 5 volumes, l'Histoire du Périgord n'en comprendra finalement que 3 et le début du 4e et s'arrête donc au début du XVIe siècle. Ce sont quand même un peu plus de 1.000 pages qui lui sont consacrées.

12/2019

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Santé, diététique, beauté

Un cancer pas si grave

Je pressens que cette journée est cruciale dans ma vie, qu'il y aura un avant et un après, que demain, je penserai déjà autrement. Je souhaite me souvenir de tous les états par lesquels je vais passer. Je ne fais pas confiance à ma mémoire. Enfant, j'écrivais dans des journaux intimes que je finissais toujours par jeter, convaincue que ce que j'y avais écrit n'avait aucun intérêt. Aujourd'hui, je regrette de ne pas savoir ce que je pensais quand j'avais 12 ans. J'en ai 41, ma vie est en train de basculer, cette fois, je ne ferai pas la même erreur. Bien sûr, il y a l'annonce de la maladie et les traitements. Mais Géraldine Dormoy raconte aussi l'évolution de son rapport au monde. Apprendre à ne rien faire, accepter ses sensations, se recentrer sur l'essentiel : voilà sa mission. Douze mois d'un journal intime riche d'enseignements pour toutes et tous, malades ou bien portants. "Elle tient à éviter le pathos" ELLE "L'air de rien, beaucoup d'informations passent grâce à l'écriture sensible et à la narration enlevée de l'autrice" Pleine Vie "Le cancer du sein. Et surtout une vie de femme. Et quelle femme ! Elégance, discrétion et chic. So so chic. pudeur et mots chocs mêlés." @Monsieurwilliam "Un témoignage différent, qui offre un nouveau regard sur le cancer du sein" Bien-être et santé

09/2019

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Littérature française

La vie silencieuse de la guerre

"Jeanne, Je pars demain pour Damas. Voilà tant d'années que je ne suis pas allé voir la guerre pour montrer son visage. Et j'ai peur, de nouveau, depuis ce que j'ai vu au Rwanda, peur de ne pas réussir à capter son regard, peur de ne faire que des instantanés qui ne montrent pas la guerre et ne représentent que ses fruits. Alors, tout en livrant aux agences ces clichés mineurs qui feraient les unes de la presse, j'ai prolongé une oeuvre, restée secrète, constituée de quatre négatifs. Ce que cette oeuvre donne à voir et que tu seras la première à découvrir ne se réduit à rien. Elle ouvre une dimension vertigineuse sur notre nature humaine. Je te confie ce travail et te demande de le présenter à Gilles Lespale. Il tient une galerie sur les quais de Seine. Va le voir. Dans chacune des enveloppes, tu trouveras un négatif, le journal que j'ai tenu durant cette période, ainsi que des notes. Je n'ai réalisé aucun tirage papier de ces négatifs. Tu es seule détentrice des images. Mais s'agit-il encore d'images ? Pardon d'ajouter du mystère à ta peine. Et lorsque tu liras cela, sache que je serai à tes côtés", Enguerrand. Rwanda, Bosnie, Afghanistan, Irak. Une quête, une enquête. Quatre carnets de guerre, quatre négatifs. Quatre jours, un huis clos. Une oeuvre hors du commun, à la frontière de l'horreur et de la beauté.

08/2019

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Sciences historiques

Histoire du Périgord. Tome 1, Des origines au XIIIe siècle

" Je m'occupe, en effet, d'une histoire générale du Périgord, mais je suis loin de toucher à sa fin. Les circonstances qui se rattachent à ce dessein et la manière dont je prétends l'exécuter, ne me permettent même pas encore de fixer d'une manière exacte l'époque précise où je pourrai soumettre au jugement de mes concitoyens le résultat de mes recherches et de mes études. [...] je veux faire un travail complet, ayant pour base tous les titres originaux existant encore, et le nombre en est grand. Telle est, en effet, la tâche que je me suis imposée, que, quoique j'aie déjà extrait ou copié en entier près de 4.000 chartes, c'est à peine si j'en ai extrait ou copié le tiers. Il est vrai, toutefois, de dire que les recherches préliminaires auxquelles j'ai dû me livrer sont à peu près terminées, ce qui avance de beaucoup le travail qui me reste à faire : mais j'aurai encore une foule de livres à dépouiller, el ce ne sera qu'après avoir réuni tous ces matériaux que je m'occuperai de la rédaction... " (extrait de l'Introduction). Prévu en 5 volumes, l'Histoire du Périgord n'en comprendra finalement que 3 et le débit du 4e et s'arrête donc au début du XVIe siècle. Ce sont quand même un peu plus de 1.000 pages qui lui sont consacrées

07/2019

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Sciences historiques

Volontaires pour l'usine. Vies d'établis (1967-1977)

Avant et après Mai 68 ils furent quelques dizaines, puis presque un millier, à quitter leur famille, à abandonner leurs études, pour partir travailler en usine. Ils renonçaient à leur statut d'intellectuel, choisissaient de vivre aux côtés des ouvriers, insufflant l'idée révolutionnaire dans les usines. Ils s'inspiraient des recommandations du président Mao Tse Toung qui prônait de " descendre de cheval pour cueillir les fleurs ". On les a appelés " les établis ", un terme mystérieux qui, au fil des années, ne disait quasiment plus rien à personne alors que j'avais passé mon enfance parmi eux. Lorsque j'ai commencé à partir à la recherche de ceux qui s'étaient établis, j'avais leur âge : celui de leur départ en usine. C'était pour moi la première tentative de réconciliation avec le passé militant de mes parents dont je ne connaissais que les désenchantements. Au fil des récits, au rythme des paroles recueillies, je découvrais les références, les aspirations et les désillusions d'une époque où l'engagement était total. Je pensais alors que si je parvenais à bien comprendre cette histoire, la mienne ferait sens. J'ignorais encore qu'après les parents il me faudrait aller chercher leurs enfants dans un autre récit, écrit vingt ans plus tard, pour enfin avoir le sentiment que les petits cailloux ramassés en chemin toutes ces années m'avaient permis de trouver ma propre route.

05/2010

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Littérature française

Le manteau de Fortuny

""Les travaux de la fée, que j'ai toujours vue baguée d'un dé à coudre : faire passer le manteau de la mémoire à travers le chas d'une aiguille". Depuis des semaines et des mois je tournais et retournais, dans mon esprit obnubilé par la lecture de Proust, ces quelques mots volés je ne sais où, puis tombés dans la poussière de la prose, quand le nom de Fortuny lu par hasard dans un dépliant sur Venise me rappela le fantôme d'Albertine, le manteau de la fugitive, et le voyage sans cesse remis du narrateur dans la Recherche du temps perdu.
Deux fois déjà j'étais allé à Venise, mais sans rien voir ou presque, et sans autre souvenir que ceux qu'on trouve partout dans les livres. Et dans la Recherche elle-même le séjour du narrateur était curieusement resté lettre morte. Cette fois, par un effet de mimétisme auquel n'échappent guère les lecteurs de Proust (ils n'échappent pas davantage à l'hypnose et à la soumission), j'étais sûr que le nom de Fortuny serait un sésame, et que le "fils génial de Venise" m'aiderait à m'orienter dans le dédale de la ville et les souvenirs de lecture.
J'ai donc suivi ce fil arraché au manteau d'Albertine, qui se retrouve aussi dans le vêtement de Peau d'Ane, le costume d'Esther et les voiles de Shéhérazade.

03/1987

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Histoire internationale

Recueil des mémoires du général Khaled Nezzar. Tome 2, La séquence politique

J'ai cru de mon devoir de ne rien voiler des épisodes successifs dont la finalité était de mettre définitivement un peuple, un pays, sous la botte du régime qui n'avait jamais dissimulé ses intentions de restaurer un ordre médiéval. J'ai cru de mon devoir de ne rien voiler, ainsi que je l'ai toujours réitéré chaque fois que j'ai été invité à le faire, de dire la lourde responsabilité prise par des hommes de ce pays de barrer la route aux artisans du malheur. Il ne pouvait se faire que des actions, d'une envergure à la mesure du destin de l'Algérie, s'accomplissent sans les inévitables dépassements enregistrés çà et là tout au long d'un conflit interne, opposant les forces de l'ordre aux initiateurs de la tragédie nationale. Dans les chapitres qui suivent, j'ai relaté tout ce qui a été porté à ma connaissance à ce sujet et démenti formellement les allégations brandies en toutes occasions pour jeter l'opprobre sur une armée qui n'a pas été avare de son sang pour préserver la République. Je l'ai fait au nom de ce même devoir de vérité qui dicte de verser à l'Histoire tous les dossiers qui méritent d'y figurer, le moindre d'entre eux n'étant pas celui relatif à un combat grâce auquel un pays peut encore aujourd'hui faire valoir son droit à l'espoir.

02/2019

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Littérature française

Les taiseux

" Je ne me suis pas toujours appelé du nom que je porte, et c'est comme si j'avais vécu une autre fois. C'est comme si j'avais été un autre. Mais de cet autre, je n'ai aucun souvenir. Rien qui puisse se dire tel, plu-tôt les ombres floues des réminiscences où s'évanouissent, aux limites de la mémoire, les ultimes rayons d'un monde éteint. J'étais trop jeune pour les souvenirs, quand j'ai cessé d'être lui. Et cependant il a toujours occupé ma pensée, toute ma pensée. Il ne m'arrive rien d'important, ou de misérable, ou de triste ou d'heureux que je n'aie le sentiment étrange de recevoir par délégation. Nous sommes pourtant très différents, lui et moi. Pour commencer, lui avait un père, tandis que moi, je n'ai eu que le manque. Tout, depuis toujours, a gravité autour de ce trou noir. Je me heurte tous les jours au fantôme de celui que je fus quand je portais un autre nom. " Les taiseux raconte, en trois temps, ou plutôt en trois silences, une vie passée à chercher un père qui se dérobera à toute tentative de le saisir. Nourri par un style très sûr et une réflexion profonde et poignante sur le secret et les origines, Les taiseux est sûrement le texte le plus personnel jamais écrit par Jean-Louis Ezine.

10/2009

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Histoire de France

La tragédie du pouvoir. Le courage de Georges Pompidou

"Durant dix ans, j'ai été le collaborateur de Georges Pompidou, dans les jours heureux comme dans ceux qui le furent moins. Après sa disparition, j'ai fait mon possible pour que le jugement porté sur lui fût éclairé et juste. Reste que la gravité de la maladie dont il fut atteint à la fin de sa vie, le cloute entretenu sur sa capacité à poursuivre sa tâche, son refus de s'en expliquer publiquement pèsent sur sa mémoire. Aussi ai-je décidé d'écrire ce que j'ai vécu à ses côtés pendant les derniers mois de son existence, lorsque j'étais secrétaire général de l'Elysée, étroitement associé à sa réflexion et à son action et, par là, le mieux à même de porter témoignage. je tiens à ce que justice lui soit rendue afin qu'aucun doute ne subsiste sur la façon dont la France a été gouvernée au cours de cette période où elle était assaillie de dangers. Je le ferai en me gardant d'outrepasser certaines limites, celles au-delà desquelles l'intimité d'un être humain est piétinée. Je montrerai qu'il fut égal à lui-même dans sa capacité de réflexion et de décision qui faisait de lui un homme supérieur par l'esprit et le caractère, digne de respect par le souci de sa responsabilité, son abnégation, sa volonté d'affronter l'adversité et d'assumer sa tâche aussi longtemps qu'il le pouvait. Ce fut sa grandeur".

10/2013

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Sports

Un officier de cavalerie. Souvenirs du général L'Hotte

"Cet amour du cheval commença à s'emparer de moi dès ma première enfance. Quel que fût le jeu auquel je me livrais, je ne pouvais entendre un cheval passer dans la rue, sans courir à la fenêtre pour le voir ; rien ne me retenait. Mon père, en quittant le service, avait conservé un cheval. Ce cheval était une jument fort belle, dont je pourrais, aujourd'hui encore, faire le portrait exact. Elle s'appelait Cocotte ; sa robe était alezane et bien dorée. J'avais conservé précieusement de ses crins et peut-être qu'en cherchant bien, je les retrouverais encore. C'est sur elle que j'ai fait mes premières armes, comme enfant, puis comme petit jeune homme. Lorsque j'étais tout enfant et que la jument allait à la promenade, j'attendais patiemment son retour près de la porte de la rue. Aucun attrait de jeu, ou autre, n'aurait pu me faire quitter mon poste, et cela pour être hissé sur le dos de la jument, à son retour de la promenade et faire les quarante ou cinquante pas qui séparaient la porte de la rue de la porte de l'écurie. Comme Cocotte était très douce, on me la laissa monter en toute liberté vers ma treizième année. C'est alors que ma mère me transmit, dans les limites du possible, les principes équestres qu'elle avait reçus de son père." Alexis L'Hotte.

10/2019

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Littérature française (poches)

Le manteau de Fortuny. Suivi de "Manteaux et tombeaux"

" Les travaux de la fée, que j'ai toujours vue baguée d'un dé à coudre : faire passer le manteau de la mémoire à travers le chas d'une aiguille. Depuis des semaines et des mois je tournais et retournais, dans mon esprit obnubilé par la lecture de Proust, ces quelques mots volés je ne sa. où, puis tombés dans la poussière de la prose, quand le nom de Fortuny lu par hasard dans un dépliant sur Venise me rappela le fantôme d'Albertine le manteau de la fugitive, et le voyage sans cesse remis du narrateur dans la Recherche du temps perdu. Deux fois déjà j'étais allé à Venise, mais sans rien voir ou presque, et sa autre souvenir que ceux qu'on trouve partout dans les livres. Et dans Recherche elle-même le séjour du narrateur était curieusement resté lettre morte. Cette fois, par un effet de mimétisme auquel n'échappent guère les lecteurs de Proust (ils n'échappent pas davantage à l'hypnose et à a soumission), j'étais sûr que le nom de Fortuny serait un sésame, et que le fils génial de Venise u m'aiderait à m'orienter dans le dédale de la vil et les souvenirs de lecture. J'ai donc suivi ce fil arraché au manteau d'Albertine, qui se retrouve aussi dans le vêtement de Peau-d'Ane, le costume d'Esther et les voiles de Shéhérazade... G. M

10/2014

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Cinéma

Fritz Lang. Ou Le dernier bond du tigre

"J'ai fréquenté Fritz Lang durant de nombreuses années. J'ai vu et revu la plupart de ses films. Le texte qui va suivre ne s'adresse pas à un public de cinéphiles. Les rapports souvent orageux avec Fritz Lang sont ici rapportés avec exactitude. Les rapports souterrains entre la vie de Fritz Lang et les personnages de ses films font partie de mon interprétation personnelle. Les critiques que j'ai pu lire à propos de son oeuvre, nombreuses, se recoupent ici et là et pourtant diffèrent sur bien des points. Aucun ne détient la vérité absolue. Je laisse de côté ceux qui, revoyant certains films, sont revenus sur leurs premières impressions. Leur enthousiasme a disparu. Certains considèrent l'oeuvre américaine du cinéaste comme un pis-aller dû à un exil forcé. Les quelques propositions que j'avance concernant les deux Tigre n'engagent que moi et peuvent aussi bien être refusées. Les lettres que Fritz Lang m'avait adressées, figurant en fin de volume, sont suffisamment parlantes pour que je m'abstienne de les commenter. Enfin, reconnaissons que cet homme n'a pas cédé un pouce en rapport avec ce qu'il voulait exprimer ; plus souvent qu'on ne l'imagine avec des budgets dérisoires. Il s'en est accommodé en tirant le meilleur parti possible, restant lui-même. Ce fut à la fois sa force et son anémie", Alfred Eibel.

09/2017

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Récits de voyage

Danser avec le vent. Marins, bergers, solitudes

"J'ai passé dix ans à côtoyer la mer. Elle m'a rendue heureuse. Et puis, un jour, je suis partie. J'en avais assez qu'elle me porte. J'avais envie de vivre sans elle. J'avais envie de me prouver que mes deux jambes pouvaient me pousser toutes seules. Je me suis tournée vers la montagne, par esprit de rupture et par conviction. L'horizon ne pourrait plus m'appeler. Il serait cerné par une silhouette chargée de me retenir. Lorsque la chaîne de montagne me fit face, avec un troupeau de 1600 brebis à surveiller, quelle n'a pas été ma surprise de constater à quel point je ressentais exactement les mêmes sensations qu'en mer". Publié chez Gros Textes en 2021 dans un contexte purement poétique, "Marins, bergers, solitudes" véhicule par ses photographies et surtout par son texte un propos absolument "hors les drailles". Le métier de berger - de bergère en l'occurrence -, y est décrit en termes extrêmement sensitifs, dans les différentes facettes d'une relation brute avec l'environnement, la nature, les animaux domestiques et sauvages, le temps et l'espace, l'existence, le face-à-soi (les solitudes)... L'originalité du livre tient à l'évidente proximité des sensations entre marins et bergers, entre navigatrice et bergère. L'ouvrage est préfacé par l'écrivain voyageur Michel Zalio (http : //www. michelzalio. com/). L'ethnologue Guillaume Lebaudy signe la postface (https : //cardere. fr/69-guillaume-lebaudy).

10/2022

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Graphisme

Mes premiers graphismes

Avec le livre-ardoise Mes premiers graphismes, l'enfant découvre et s'entraîne à tracer ses premiers graphismes. Le support effaçable lui permet de recommencer autant de fois qu'il le souhaite. Le livre-ardoise Mes premiers graphismes accompagne votre enfant dans la reproduction des graphismes de façon simple et progressive. La reproduction de graphismes simples constitue une première étape dans l'apprentissage de l'écriture. L'enfant découvre et reproduit le tracé en repassant d'abord le modèle avec le doigt. Puis, il s'exerce avec le feutre effaçable en suivant les pointillés. Enfin, il sera capable de tracer seul tous les graphismes du livre-ardoise. Le support effaçable lui permet de recommencer autant de fois qu'il le souhaite. Dès 3 ans, l'enfant s'approprie les différents gestes graphiques et progresse dans l'apprentissage de l'écriture et de la tenue du feutre, tout en s'amusant ! Les onglets facilitent la prise en main et le repérage des enfants. Pour mémoriser le geste, l'enfant suit la méthode : je repasse, je dessine, j'efface, j'apprends : Je repasse : je m'entraîne à tracer en suivant le modèle sur l'illustration Je dessine : je m'entraîne à tracer en suivant les pointillés, puis tout seul J'efface : je n'ai pas peur de me tromper, je peux recommencer autant de fois que je le veux J'apprends : je sais tracer mes premiers graphismes Inclus dans cet ouvrage : le feutre effaçable 2 couleurs !

01/2023

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Littérature française

Houellebecq 1991-2000

"Je conçois que l'on achète un Pléiade, et même beaucoup, pour garnir sa bibliothèque. C'est parfait pour les auteurs avec lesquels on entretient une relation distante, la parenté éloignée. Mais jamais un Pléiade ne pourra devenir un ami, un compagnon de tous les jours ; et c'est bien cela que j'ambitionne d'être, pour certains de mes lecteurs. C'est donc avec la pleine conscience de proposer au public un exemplaire de ce que l'édition française, à l'heure actuelle, peut produire de plus achevé, que je me suis lancé dans la préparation de cet ouvrage. J'ai participé à tous les choix, concernant sa fabrication. D'abord, celui de la typographie (à l'élégante sensualité du Garamond, j'ai préféré l'austérité tendue du Bodoni ; opter pour le caractère des romantiques au détriment de celui des humanistes, c'est un choix, aucun doute là-dessus). Mais aussi celui du papier, de sa couleur, de son grammage. Celui des titres courants, de la pagination, de la rigidité de la couverture. Enfin, j'ai fait de mon mieux pour que l'objet que vous tenez entre vos mains soit le meilleur qu'il puisse être, compte tenu du prix envisagé. A chaque étape, mes discussions avec Teresa Cremisi ont été agréables et fructueuses ; nous étions décidément faits pour travailler ensemble. Je me suis, par contre, très peu préoccupé du contenu". (Extrait de l'avant-propos)

01/2016

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Désir d'enfant, stérilité

Une fausse couche comme les autres

Un témoignage bouleversant et documenté sur un sujet encore tabou "J'ai deux enfants, j'ai été enceinte trois fois. Comme une femme sur dix, j'ai vécu une fausse couche. Mettons-nous d'accord dès maintenant, j'ai été enceinte pendant huit semaines. Il n'y avait rien de faux là-dedans. Appelons les fausses couches ce qu'elles sont vraiment, des grossesses arrêtées, des projets d'enfants stoppés net et, parfois, autant de deuils périnataux qu'il faut faire, seules. Nos fausses couches sont des drames silencieux, des douleurs vécues dans l'ombre. Le fait qu'une grossesse puisse se terminer aussi précocement est une réalité connue de tous. Et pourtant, nous taisons nos fausses couches consciencieusement. Pourquoi ? De peur d'être jugées, de mettre mal à l'aise, de partager un peu trop ce qu'il se passe dans notre utérus. Il faut passer à autre chose, et vite. Dans notre société, une femme, c'est une mère en puissance, et une mère, ça met au monde un enfant, ça ne le perd pas en cours de route. Il est temps que cela change". Dans cet ouvrage illustré avec finesse par Mathilde Lemiesle, Sandra Lorenzo livre un témoignage émouvant et parle sans détour d'un sujet encore tabou aujourd'hui. Elle tente également de trouver des réponses aux questions auxquelles elle a dû faire face, en interrogeant des professionnels de santé.

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Théâtre

Une vie pour le théâtre. Laurent Terzieff, mon frère

J'ai longtemps cru que mon frère Laurent Terzieff déjouerait la mort, et puis un jour, après le décès de notre soeur aînée, j'ai compris que lui aussi s'en irait. Après la disparition de Pascale, sa complice, il accepta sa mort au point d'aller au-devant d'elle. Ce récit volontairement achronique de ses six dernières années pendant lesquelles je l'ai accompagné entrecroise des souvenirs plus anciens, des moments de bonheur autant que des zones sombres. Laurent qui gardait en lui ces vers du poète Milosz : «Il faut vivre, vivre, rien que vivre...» Personne ne fut plus soucieux que Laurent de donner sens à sa vie, de la sculpter comme une oeuvre en soi et de transcender l'ordinaire des hommes. Lui qui, ces derniers mois, tout en travaillant, révisait sa vie en se préparant à la quitter. J'ai regroupé dans son Répertoire des pièces, ses réflexions sur chacune d'elles. On y découvre un Laurent toujours attentif à faire connaître à son public des auteurs contemporains, ceux qu'il considérait comme les auteurs de demain : Schisgal, Saunders, Albee, Mrozek... Laurent se voulait modestement un simple passeur, mais il fut aussi pourvoyeur de texte, metteur en scène et acteur. Si comme il le disait, les êtres sont ce qu'ils font, il fut pour moi le théâtre incarné. Sa dernière intervention en public se termina par ces paroles : «J'ai bon espoir pour le Théâtre.»

04/2015

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Littérature érotique et sentim

Bad for me. Tome 2

Il faut accepter la fin d'une histoire pour en écrire une nouvelle. Celle d'Amanda et de Julian est-elle vraiment terminée ? Un seul homme peut changer votre existence à tout jamais. Celui que j'aimais a choisi de disparaître, m'abandonnant, me laissant refaire ma vie dans laquelle il n'avait plus sa place. Cependant, quand je réussis enfin à me reconstruire, le destin me joue un mauvais tour en le replaçant sur mon chemin. Julian revient, plus sombre que jamais, hanté par ses propres démons qui le gouvernent totalement. Face à moi, ne se trouve plus un étudiant à l'avenir incertain, mais un homme dangereux, aux mains tachées de sang. Les années ont passé, et j'ai changé, moi aussi. La fuite n'est plus une option. J'ai décidé de lutter contre cet embrasement qui lèche ma peau, de l'affronter malgré nos corps qui brûleront éternellement l'un pour l'autre. Je veux découvrir tous les secrets qui l'entourent, quitte à m'aventurer sur un terrain aussi dangereux que glissant. Me frayer un chemin parmi les mensonges et les trahisons des gens que j'aime n'est plus une option, mais une nécessité. Mon ancien amour me tend les bras. Cette passion malsaine m'appelle à nouveau. Julian va-t-il me guider jusqu'à ses ténèbres ? Est-ce le prix à payer pour le sauver ? Nous sauver ?

10/2018

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Tous pays

Mon tour du monde gourmand en famille. 30 recettes pleines d'amour

" J'ai voulu vous offrir mon tour du monde des recettes en famille. Espagnole, d'origine marocaine, et française de coeur, mes plats reflètent ces influences multiculturelles. La cuisine a toujours fait partie de moi. J'ai quitté très jeune mes parents pour suivre mes études et j'ai dû apprendre à me débrouiller. Etudiante, j'étais souvent seule. Inventer des plats me permettait de m'évader. Aujourd'hui, la cuisine est mon quotidien, c'est une des façons dont je communique l'amour que je ressens pour ma famille. " Ce livre réunit des recettes inédites de Rym et leurs histoires car, derrière un plat, il y a toujours une histoire. Partez à la rencontre de ses proches et retrouvez les recettes exclusives des chefs Mohamed Cheikh et Justine Piluso qui ont partagé la joie de vivre de Rym lors de la réalisation de leurs plats pour les photos de ce livre ! Chez Rym, beaucoup de gourmandise et plein d'amour ! Tortilla espagnole Ceviche de bar, kiwi et coriandre Poulet Yassa Crevette coco curry façon thaï Soupe de noodles façon maison Tiramisu speculoos nutella Charlotte aux fraises et pistaches... Découvrez avec qui Rym aime cuisiner ces délicieuses recettes familiales du monde faciles à réaliser ! Rym participe à l'émission Mamans & Célèbres sur TFX avec son mari Vincent et ses enfants Maria-Valentina et Alma. Son compte Instagram est suivi par 1, 9 million d'abonnés.

11/2022

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12 ans et +

Projet C

Quand j'étais petite, mon père me répétait sans cesse à quel point j'étais laide. Avec mes cheveux crépus et mon teint de mulâtre, je détonnais à côté de mes soeurs, blondes, à la peau de porcelaine. En vieillissant, je rêvais de ressembler aux mannequins dans les magazines, aux vedettes de la télé. Mais j'ai fini par comprendre que je ne serais jamais comme elles. Jamais jolie. Juste ordinaire. Maintenant, je cache mon manque de courbes sous des vêtements trop grands. Et je m'isole, tentant de devenir invisible aux yeux des autres. Mais voilà, récemment, j'ai trouvé la solution à mes problèmes. A mon manque de confiance. Tout ce qu'il me faut, ce sont des seins plus gros. Je me sentirais tellement bien ! Je pourrais porter des décolletés comme les autres filles, et enfin espérer connaître l'amour. Ma mère et ma meilleure amie me parlent des complications de l'opération. Mais je me fiche de ce qu'elles racontent. Aucun risque n'est assez grand pour me dissuader d'aller jusqu'au bout de mon projet C. Beaucoup de jeunes femmes pensent à recourir à l'augmentation mammaire, convaincues que, pour être belles, elles doivent correspondre aux modèles fabriqués par l'industrie de la mode. La chirurgie comporte toutefois des risques qui ne sont pas toujours considérés avec sérieux par les patientes. Bien se renseigner est primordial avant de songer à cette solution dont certains effets peuvent être irréversibles.

10/2015

ActuaLitté

Littérature française

Un évangile selon Lazare. ou L'homme sans ombre

Passionné par le message de Jésus trahi par les Eglises, l'auteur donne ici un thriller métaphysique qui se déroule à Jérusalem où s'affrontent les religions du Livre, quand Daech mettait le feu au Moyen-Orient. "Moi, Lazare, depuis que Jésus m'a ressuscité, je ne meurs plus. Je suis le juif errant qui parcourt de vies en vies ces deux millénaires qui vous séparent de la vie de Jésus, ce rabbi nazaréen qui a fondé sur l'amour l'existence des hommes. Jésus, mon cousin, dont j'ai partagé les vingt années de sa vie cachée que les évangiles, choisis par l'Eglise, nous ont délibérément masquées. Puis j'ai vécu dans la douleur sa mission si brève et sa crucifixion, son retour parmi nous et sa disparition. Alors, pourquoi paraître, après tant de siècles ? Parce qu'à Jérusalem, j'ai rencontré Yeshouah ! La chanteuse la plus célèbre en ce monde, dont le nom signifie Jésus en hébreu. J'ai compris que c'était sur elle que s'est posé le doigt de Dieu : elle qui porte dans sa chair et dans son âme les races des humains et les trois religions du Livre. Tandis que je lui racontais la vraie vie de Jésus, Yeshouah et moi avons été emportés par la violence d'aujourd'hui, hostile à notre message de paix et d'unicité de Dieu. Ces forces qui, au nom chacune de son Dieu, prêchaient la guerre et voulaient notre mort".

07/2023