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Intime, intimité, intimisme

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Histoire de France

La duchesse de Chevreuse

Flamboyante et baroque, rebelle et passionnée, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, est l'un des personnages les plus étonnants de la première moitié du XVIIe siècle. Tout chez elle évoque la démesure. Amie intime de la reine Anne d'Autriche, ennemie jurée de Richelieu puis de Mazarin, elle se bat contre toute forme d'absolutisme et s'impose comme l'une des grandes figures de la Fronde. Ses intrigues, ses cabales et ses complots incessants la conduisent pendant dix-huit ans en exils successifs. Elle se réfugie alors en Lorraine, aux Pays-Bas, en Espagne et en Angleterre. Les innombrables coups qu'elle reçoit paraissent à chaque fois décupler son ardeur : elle relève le moindre défi. Rien ne l'abat, pas même la mort de ceux qu'elle aime. Sa vie, aussi fertile en batailles qu'un roman de cape et d'épée, n'en laisse pas moins une large place à l'amour. Car, faisant fi des convenances, cette maîtresse femme qui aime séduire se livre à la violence de ses sens avec une gourmandise effrénée. A l'âge mûr, toujours imprévisible, elle étonne encore ses contemporains en se retirant du monde sans amertume, pour aller finir ses jours dans une paisible et discrète retraite.

04/2002

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Critique littéraire

Parole au silence

"J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges. ", raconte Rimbaud, dans Une Saison en Enfer. Vouloir dire le silence relèverait donc de la gageure : au premier mot, le voilà envolé. Pourtant, le silence, au même titre que la parole, est porteur de messages variés, ambigus, différents, selon le contexte dans lequel il apparaît. De la sphère intime jusqu'à la place publique, le silence est indissociable de la condition humaine. Les artistes, les historiens, les journalistes et le législateur l'ont bien compris : dans l'étude de leurs oeuvres et de leurs textes, on retrouve toujours présent ce silence insaisissable, mais révélateur d'une idée, d'un message qui nécessite d'être perçu. Cet ouvrage tente donc de rendre perceptibles quelques facettes du silence ; il fait suite au colloque consacré au sujet et organisé en juin 2011 par une équipe dynamique de jeunes chercheurs de l'université de Limoges. En abordant le sujet sous les angles complémentaires de la littérature, de l'histoire et du droit, il permet ainsi de prolonger et de partager une réflexion qui s'est avérée bien plus féconde que ses organisateurs ne l'avaient imaginée. Le silence a manifestement encore beaucoup de choses à nous apprendre...

04/2012

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Littérature étrangère

Corps étrangers

1952. Doris "Do " Nightingale est chargée par son frère Marvin de retrouver son neveu. Do découvre que le jeune Julian mène la vie de bohème à Paris. Il essaie d’être artiste et vit avec une Roumaine en exil dans un appartement luxueux qu’ils ne paient pas… La sœur de Julian, Iris, les rejoint : elle aussi cherche à fuir le destin trop étriqué qui l’attend en Amérique. Mais le Paris idyllique n’est qu’une légende et les trois idéalistes doivent affronter la réalité. Personnages sans ancrage, corps étrangers à tout ce qui les entoure, ils finiront par retourner aux Etats-Unis. Ce nouveau livre de l’auteur d’Un monde vacillant n’est pas seulement une réécriture moderne des Ambassadeurs de Henry James. Il en est le négatif photographique. Car l’Europe qu’elle décrit est celle des années 50. Alors que l’Amérique triomphe, les deux guerres mondiales ont laissé des traces et le "vieux continent" s’apprête à aller d’une grande désillusion idéologique à l’autre. Dans Corps étrangers, Cynthia Ozick réaffirme les grands thèmes qui traversent son œuvre, la tentation de la fuite hors du réel, le déracinement historique et intime, le spectre de la folie créatrice, et impose sa puissance romanesque hors du commun

03/2012

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Récits de voyage

Rêver une nouvelle Terre. La beauté et la puissance de la rencontre avec les cercles de sagesse amazoniens

Qui eût dit que cette jeune étudiante ne se satisferait pas d'une ligne toute tracée à sa sortie de sup de Co ? Pourquoi cette attirance irrésistible envers les indiens d'Amazonie ? Peut-être tri besoin d'essentiel qui motive des jeunes de plus en plus nombreux ?... Elle nous prend par le bras et nous invite à partager son voyage, aventure fascinante, risquée, à la fois ethnographique/journalistique et poétique/intime, qui permet d'interroger l'essence de l'âme humaine, de vivre un rapport à la nature totalement différent, d'explorer les forces primordiales grâce à la guidance de plantes... Elle parcourt un chemin initiatique pour pénétrer le coeur des cercles de sagesse qui l'y invitent. Elle nous offre un témoignage à la fois passionné et lucide, alimentant une réflexion existentielle sur "l'action juste". S'appuyant sur l'immense sagesse des Yawanawa et du Yoga, elle nous interpelle et nous invite à une complète métamorphose : il ne s'agit de rien de moins que de construire une nouvelle culture planétaire ! Le Temps de Rassembler notre Sagesse Fragmentée est venu ! Ce rêve est celui d'une danse planétaire, d'un pow wow mythique : la cérémonie inoubliable d'un passage vécu avec dignité et passion vers plus de maturité !

10/2012

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Critique littéraire

Les Hugo

Innombrables sont les ouvrages consacrés à l'auteur des Misérables, mais sait-on qu'à côté du génie a gravité toute une famille pleine de talents? A commencer par le père de Victor, le général "au sourire si doux", héros des guerres napoléoniennes. Puis ses frères Abel et Eugène, poètes méconnus ; et enfin ses fils Charles et François-Victor, l'un auteur dramatique, l'autre traducteur des oeuvres complètes de Shakespeare. Et rappelons les destins tragiques de ses filles Adele, devenue folle, Léopoldine, morte noyée ! Les talents ont ensuite passé aux générations suivantes avec Georges et sa soeur Jeanne, les petits enfants espiègles de l'Art d'être grand-père. Le premier fut peintre et aquarelliste de renom ; la seconde, l'épouse de l'écrivain Léon Daudet puis de l'explorateur Jean-baptiste Charcot. Au XXe siècle, les Hugo, ce furent encore Jean, peintre, illustrateur, décorateur de théâtre, intime collaborateur de Raymond Radiguet, Jean Cocteau, Paul Eluard ou Erik Satie ; et François "l'orfèvre des artistes", auteur de bijoux en or dessinés par ses célèbres clients et amis tels Picasso, André Derain ou Max Ernst. Henri Pigaillem retrace ainsi deux siècles d'une prestigieuse histoire familiale dans un livre fourmillant d'anecdotes souvent inédites.

03/2013

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Critique littéraire

Le Cahier III bis de la Petite Dame

Son amitié avec l'auteur des Nourritures terrestres avait déjà vingt ans lorsque Mme Théo Van Rysselberghe entreprit, le 11 novembre 1918, de consigner au jour le jour tout ce dont elle était témoin, tout ce qu'elle pouvait savoir des propos, des pensées et des actes de Gide : son entourage, la genèse de ses oeuvres, ses prises de position, sa vie intime... Jusqu'aux dernières heures de la vie de l'écrivain, et à son insu, elle emplit ainsi dix-neuf épais cahiers de "Notes pour l'histoire authentique d'André Gide". Leur publication constitue un événement qui n'a guère d'équivalents dans l'histoire des lettres : on évoquera les ouvrages de Boswell sur Johnson ou d'Eckermann sur Goethe - mais que, par leur seule ampleur, laissent loin en deçà Les Cahiers de la Petite Dame, où, durant un tiers de siècle, quotidiennement, dits, gestes et images d'André Gide ont été enregistrés par un témoin privilégié, à la fois le plus proche et celui dont l'acuité d'observation, la rigueur dans l'expression et une lucidité intellectuelle et affective sans complaisance faisaient le génie propre. Document capital sur Gide et son temps, ces Cahiers sont aussi l'oeuvre d'un authentique écrivain, riche de vie, de chaleur et d'intelligence.

11/2012

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Policiers

Le collier de la colombe

Une femme est retrouvée nue, assassinée, le visage défoncé, dans un passage de La Mecque. Cette affaire émeut profondément les habitants de ce quartier et vient réveiller de lourds secrets de famille, d'amours interdites, mais aussi de malversations financières, au sein d'une ville dont l'architecture et le patrimoine religieux excitent la convoitise des sociétés immobilières.L'inspecteur Nasser est chargé de l'enquête, ce qui rompt pour un temps sa routine et sa solitude. Afin d'identifier la victime, il plonge dans les existences tourmentées de deux femmes portées disparues, Aicha et Azza. Institutrice répudiée par son mari, Aicha entretenait en effet une correspondance amoureuse avec un médecin allemand, dont l'inspecteur se délecte. En même temps, il parcourt le journal intime de Youssef, jeune historien amoureux de l'architecture de La Mecque tout autant que d'Azza, jeune femme déterminée à ne laisser aucun sentiment l'asservir.Mais Nasser va croiser des fantômes plus inquiétants. La corruption règne dans cette ville tiraillée entre ses traditions ancestrales et l'élan brutal vers la modernité. La Mecque semble se confier au lecteur, en révélant les enjeux complexes dont elle fait l'objet. Et très vite, on comprend que c'est le coeur sacré de cette ville, la Kaaba, qu'il faut sauver.

10/2012

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Histoire internationale

Que veut la Chine ? De Mao au capitalisme

La Chine sera, avant 2020, la première puissance économique du monde. Va-t-elle en prendre la direction politique ? Oscillant entre un nationalisme arrogant et une étonnante discrétion dans le concert des nations, elle émet des signaux contradictoires pour l'opinion internationale. Machiavélisme de ses dirigeants ? Crainte de réveiller le fantôme des années Mao ? Ou, plus prosaïquement, absence de vision d'une élite avant tout préoccupée par ses problèmes ? Les dirigeants chinois sont moins unifiés qu'on ne l'a cru ; ils sont inquiets de leur légitimité et du fossé grandissant avec la population. Nourri des voyages de François Godement en Chine et de sa connaissance intime de son histoire, ce livre en décrypte les différentes facettes : des dessous de l'affaire Bo Xilai aux soubresauts qui agitent le Parti communiste chinois, des succès éclatants d'une économie hybride à l'aggravation non moins inquiétante des inégalités sociales, se dessine le portrait d'une Chine convulsive, inquiète et qui n'a pas achevé sa mue. Chacun perçoit que l'immobilisme politique est confronté à des attentes grandissantes de la société chinoise, individualiste et curieuse. Ce livre le montre : si le monde attend la Chine, celle-ci pourrait encore bien le surprendre...

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1890 - 1913

Demeurée inédite à ce jour, la correspondance croisée entre Pierre Louis (1870-1925) et Henri de Régnier (1864-1936), procure un étonnant témoignage sur la vie intime et littéraire des deux hommes. Il y est question de leurs amis et relations communes, parmi lesquels André Gide. On y suit également avec passion toute l'évolution de la seconde génération symboliste : les revues de l'époque, le salon de Mallarmé, celui de Heredia, etc. Au hasard des lettres, on retrouve les noms de Schopenhauer, Barrès, Sarah Bernhardt, Jacques-Emile Blanche, Wagner, Judith Gautier, Oscar Wilde, Montesquiou, Debussy, Edmond de Goncourt, Jean de Tinan, Toulet, Léon Blum, Moréas, le Sâr Péladan, Polaire... On trouvera également des lettres de voyage : Louÿs à Séville, Alger et Constantine ; Régnier à Venise. Appelée à devenir la femme d'Henri de Régnier et la maîtresse de Pierre Louis dont elle eut un fils, Tigre, la figure de Marie de Heredia plane sur cet échange épistolaire comme l'élément secret et déterminant des courbes d'une amitié brisée. Intense et complexe, cet échange entre deux écrivains de talent qui ont marqué leur temps dessine le tableau saisissant du monde intellectuel à la veille de la Première Guerre mondiale.

04/2012

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Littérature française

Un coeur portuaire. Suivi de La danse des miens et Au registre d'Orient

Avec ce livre aux allures d'autobiographie poétique, Jean-Luc Marty retrace le voyage intérieur qui l'a conduit au plus intime de son être, là où prennent naissance les pulsations du cœur et le mouvement du corps. Ayant longtemps vécu à Lorient, Jean-Luc Marty s'est toujours senti proche de son univers portuaire. Un port avec ses quais où l'on se tient debout face à la mer, prêt au départ ou à l'accueil. Autrefois, il fallait partir pour rencontrer les autres, aujourd'hui, ils sont ici, parmi nous, multiples et singuliers. On peut les affronter, les combattre, les bannir ou tenter l'ouverture, la curiosité, l'échange. Les deux mouvements sont possibles : la guerre ou la danse. Jean-Luc Marty a choisi. Il le dit, il l'écrit, il le chante dans ces textes inspirés où s'exprime sa connaissance profonde et charnelle de l'extraordinaire et magnifique diversité des êtres et des peuples. Auteur de la préface de ce recueil, l'écrivain Gilles Lapouge voit en Jean-Luc Marty un " homme dansant et amoureux du flou cherchant l'aventure dans la banlieue des phrases à travers une parole forte, tragique, urgente des cascades d'images, de la beauté, de la poésie, en somme. "

04/2012

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Littérature française

Approche du principe d'éloignement

" Jamais tant que ça voulu être quelqu'un. Je n'ai eu de réalité que dans des amours qui en avaient bien peu, mais l'amour m'aura rendu la vie réelle. " L'auteur de cette note retrouve une jeune femme qu'il a aimée adolescente, huit ans auparavant. Ils partent pour Venise, où ils tentent de reprendre leur histoire. Confrontation plutôt que fusion, tel est leur ressort amoureux, car bien plus retorse que leurs trente ans de différence d'âge est la tension incestueuse qui s'installe entre eux. Il tient la chronique de cet amour dans un carnet où, par fragments, se dessine l'impossibilité d'approcher autant qu'on le désire l'être aimé, qui se dérobe toujours. Que faire de cette énigme, de cet état de joie déchirante (connaissance et douleur ensemble) sinon chercher une forme pour la dire ? "Cette angoisse dans l'amour dont j'aurai fait ma joie", écrit-il. Il n'existe pas d'amours non réciproques puisqu'on s'accomplit par l'amour et non dans l'amour. Est-ce à dire qu'il n'existe pas de rendez-vous manqués ? Une question que pose ce récit amoureux, alliant écriture intime et profondeur métaphysique.

07/2012

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Littérature étrangère

La maison Rajani

Palestine ottomane. En 1895, le domaine de la puissante famille Rajani s'étend au milieu des vergers sur lesquels s'élèvera un jour la ville de Tel-Aviv. Le père délaisse ses terres, sa jeune femme Afifa et son fils Salah, chétif et dépressif. Deux voix alternent dans ce récit envoûtant. Celle d'Isaac Luminsky s'exprimant à travers son journal intime, et celle de Salah, qui couche dans ses cahiers des récits enfiévrés. Débarqué à Jaffa, Luminsky, sioniste de la première heure, se débat entre les réticences de son épouse frigide et son désir ardent de racheter des terres aux effendis arabes pour le compte des colons juifs. Le domaine Rajani est la proie rêvée, de même que la maîtresse des lieux qui succombe à sa séduction. Salah, subjugué par cet "être magnifique, à la blondeur de l'ange Gabriel", se lie d'abord d'amitié avec le Juif puis, suite à la "trahison" de sa mère, se lance dans des prédictions apocalyptiques sur l'exil inéluctable des Arabes écrasés par les Juifs. Mêlant histoire et fiction, La Maison Rajani est la tentative, très réussie, de rattacher le nouvel Etat d'Israël au passé effacé des Palestiniens, anciens possédants de cette terre trop convoitée, trop aimée, par deux peuples irréductiblement liés.

01/2010

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Littérature étrangère

Les vies privées de Pippa Lee

A cinquante ans, Pippa Lee apparaît à tous ceux qui la connaissent comme "une des dames les plus charmantes, les plus gentilles, les plus adorables, les plus simples et les plus rassurantes qu'ils aient jamais vues". Épouse parfaite, mère dévouée, hôtesse accomplie et sereine, elle semble avoir tout pour être heureuse. Mais lorsqu'elle et Herb, son mari octogénaire, quittent New York pour s'installer dans une luxueuse banlieue pour retraités, cette belle façade se fissure. Sa sensualité mise en sommeil se réveille et remonte à la surface un passé mystérieux et trouble, fait de rébellion, de passions et de déchirements - un passé dont elle a laissé loin derrière elle les excès et les dangers pour le confort du mariage mais qui la rattrape inexorablement... Les Vies privées de Pippa Lee, " roman à énigme psychologique ", explore avec finesse le labyrinthe intime d'une femme en quête de sa véritable identité, écartelée entre son désir de sécurité affective et son aspiration à la liberté. Dans la veine des Corrections de Jonathan Franzen, ce roman dénonce avec drôlerie et lucidité les maladies de l'Amérique, son instrumentalisation de la femme, son culte du succès, du bonheur, et les hypocrisies que tout cela recouvre.

10/2009

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Littérature française

L'écharpe blanche

Rescapé de deux années d'hospitalisation, c'est jeune Parisien célibataire que tu décrétais le 20 septembre, jour de l'accident, date de ton anniversaire. Ce sont les plus belles fêtes qui aient été organisées. C'était gai ! Je me souviens d'un énorme gâteau avec un hélicoptère en plastique au sommet. J'avais entre cinq et dix ans, mais j'aimais ce jour plus que Noël encore. C'était celui de notre victoire. J'aimais voir tous ces gens, toutes ces belles robes, toutes ces flûtes de champagne. J'aimais que l'on me dise que ma robe était belle, mes longs cheveux noirs si brillants, que j'avais tellement grandi depuis la dernière fois. J'étais fière, pour toi. De son accident d'hélicoptère, une nuit de septembre 1979, Michel Gillibert sortait vivant mais tétraplégique. Dix jours seulement après le drame naissait sa fille Violaine. Qui n'a connu son père qu'immobilisé dans un fauteuil. Malgré le handicap, Michel Gillibert n'a jamais renoncé à vivre, bien au contraire. Dans ce texte intime et pudique, Violaine raconte comment elle a traversé toutes ces années, du père singulier à l'homme politique blessé, tout en rendant un hommage émouvant à cet homme au destin exceptionnel.

01/2010

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Psychologie, psychanalyse

Mourir dans l'amour

Euthanasie, soins palliatifs, lutte contre la douleur, autant de sujets qui déchaînent les passions. Monique Brossard Le Grand prend parti, avec urgence ! Parce qu'une propagande qui prétend vanter les vertus de la " bonne mort " comme un geste de pitié à accomplir est insupportable. Elle le dit haut et fort. Elle estime que le médecin, conscient des limites de toute thérapeutique, se doit d'assister son patient en soulageant ses douleurs physiques et morales et non de supprimer une vie qu'il a pour mission de protéger. Ancien chirurgien cancérologue au CHU de Rouen, elle sait ce dont elle parle. A son avis, de la morphine prescrite à la demande et beaucoup d'amour permettent d'éviter les écueils extrêmes de l'acharnement thérapeutique ou du suicide assisté. Conduites qui ne font cependant pas l'économie du deuil, de l'affrontement ultime. Promulguer une loi favorisant l'euthanasie est impensable. Parce que la mort est l'instant le plus intime de la vie et n'est pas l'affaire d'un tribunal. Parce que l'amour doit être plus fort que la loi. En parallèle à la médecine, Monique Brossard Le Grand est aussi l'auteur de plusieurs grands succès dont Chienne de vie, je t'aime.

04/1999

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Littérature française

Une ardeur insensée

"Je voudrais jouer Phèdre avant de mourir. Elle a envie d'ajouter, je veux vivre plusieurs vies avant qu'il ne soit trop tard. Plusieurs vies. Elle ne veut rien défaire de ce qu'elle a bâti, elle ne veut ni adultère, ni crise existentielle, elle veut tout garder, le mari, les enfants, la pharmacie, l'appartement, la maison de campagne, les cadeaux de Noël et même les visites au cimetière de Belney. Elle ne veut rien jeter mais à côté, à mains nues, elle se sent capable de creuser un petit sillon, le sien, secret, insoupçonné, où elle ira vivre ses vies comme d'autres vont au bordel ou à la chorale. Elle ira. Elle s'est entendue dire "plusieurs vies" comme elle ne s'entendra jamais dire plusieurs orgasmes à la suite." Pourquoi Odile, quarante-quatre ans, pharmacienne, tout pour être heureuse, décroche-t-elle un jour son téléphone pour prendre rendez-vous avec un... professeur de théâtre? Pourquoi, elle qui n'a jamais joué une ligne de sa vie, va-t-elle soudain jouer sa vie? D'un œil infiniment subtil et aiguisé, Nathalie Azoulai déploie une à une les strates fragiles de cette rébellion intime mais irréversible.

03/2009

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Littérature française

Zenith

L'enfant continue de hurler à la mort. J'ouvre la porte, et là, je ressens quelque chose de fort. J'ai ce sentiment de déjà vécu, mais d'un autre point de vue. Je ne suis plus le petit garçon en pleurs, dans la détresse. Je suis l'adulte qui amène avec lui un peu de cette douce lumière du couloir. Je m'assois au bord du lit de Guillaume. Je le prends dans mes bras, il se blottit contre moi. Il se calme, et je réalise que je l'aime. Je l'aime, ce petit, et cette prise de conscience en amène une autre : on peut donc aimer comme son fils un enfant qui n'est pas le sien. Au zénith de sa vie, après des années d'errance dans le sillon d'une adolescence marquée par le suicide de son père, le narrateur est peut-être prêt à apprendre certains secrets de famille. Paradoxe ou coïncidence, c'est une enquête minutieuse menée sur une montre donnée par un collègue, apparemment sans rapport avec son histoire, qui l'aidera à approcher sa vérité intime. Roman d'initiation moderne construit comme une mécanique de précision, Zenith interroge la filiation, le désir de paternité et le mystère des origines.

02/2009

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Sciences historiques

La plus belle histoire de l'amour

Il n'y a pas que des histoires d'amour. Il y a aussi une Histoire de l'amour. Comment aimait-on jadis en Occident ? Comment vivait-on vraiment sa sexualité ? Comment conciliait-on la procréation, le sentiment, le désir ? De l'âge paléolithique à nos jours, c'est la surprenante évolution de la vie intime que retracent, pour la première fois dans sa continuité, historiens et écrivains. Séductions, passions, érotisme, infidélités... On le verra, on n'a jamais badiné avec l'amour, et le sexe n'a pas toujours été une partie de plaisir, loin de là. Cette surprenante comédie humaine, qui fait tomber nombre d'idées reçues, se joue en trois actes : le mariage, d'abord ; le sentiment, aussi ; le plaisir, enfin. Elle raconte la longue marche des femmes (et des hommes, un peu derrière) pour se débarrasser du carcan religieux et social, et revendiquer ce droit élémentaire : le droit d'aimer. Aujourd'hui encore, nous puisons sans le savoir dans de vieilles morales, d'anciens tabous, des aspirations cachées. Il n'est peut-être pas plus facile d'aimer dans la liberté que dans la contrainte. Oui, l'amour a une histoire, et nous en sommes toujours les héritiers. D.S.

01/2003

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Romans historiques

La tour Ivanov

Bouleversé par la lecture du journal intime d'une certaine Nastia, née à Saint-Pétersbourg à la fin du XIXe siècle, Luc Berdon décide de partir pour la " Venise du Nord ", sur les traces de cette femme fascinante disparue mystérieusement. Là-bas, avec l'aide de Léonora, une jeune interprète russe, il va tâcher de reconstituer le puzzle de cette existence mouvementée et tragique. A travers le roman croisé de Luc et Nastia, c'est toute l'histoire de la Russie du XXe siècle que l'auteur nous invite à revisiter : des derniers feux du régime tsariste à la Pétersbourg d'aujourd'hui, en passant par l'extraordinaire efflorescence artistique et littéraire de " l'Age d'argent ", les expérimentations futuristes des années vingt, l'émigration massive des Russes blancs à Paris et - épisode méconnu de l'histoire soviétique - le retour effroyable de certains d'entre eux en URSS, aux heures les plus sombres du stalinisme. Fresque vibrante de bruit et de fureur où l'on croise Raspoutine, Diaghilev, Chagall, Maïakovski, Elsa Triolet, Coco Chanel et tant d'autres... La Tour Ivanov est aussi un roman d'amour et d'initiation, imprégné de la mélancolie, de la poésie et de la folie slave.

09/2000

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Littérature étrangère

Barcelones

" Cet ouvrage n'est ni " poétique ", ni " historique " : c'est une chronique à la fois documentée et subjective [... ], la chronique de ma ville et, à travers elle, de toutes les villes possibles : ma thèse préalable et indispensable est que, comme toute œuvre créée, Barcelone n'est pas Barcelone mais Barcelones. La culture s'est déjà chargée de codifier une Barcelone brillante et mésocratique, celle qui apparaît dans les livres. Pour ma part, j'ai voulu détacher du chœur quelques solistes auxquels on n'a pas prêté attention jusqu'à présent, et contribuer à une mémoire différente d'une ville pluridimensionnelle. Inévitable protagoniste de cette fin de millénaire, la Barcelone olympique a été un stimulant, mais moins important qu'un élan intérieur, une volonté intime d'orientation. Tout écrivain écrit pour s'orienter, à plus forte raison si la matière de son écriture est une ville. Puissent mes points cardinaux être aussi ceux de mes lecteurs, présents et futurs. Et si ce ne devait pas être le cas, qu'ils reconnaissent l'honnêteté littéraire de mon entreprise, l'honnêteté en littérature n'étant pas du tout, bien sûr, celle de la vie quotidienne. Tout projet littéraire est fondé sur des fraudes intermédiaires : la mémoire, la culture, le désir, le langage. " Manuel Vasquez Montalban.

05/2002

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Santé, diététique, beauté

La couleur préférée de ma mère

D'aussi loin qu'elle se souvienne, Dorine Boumeton a toujours rêvé de voler. D'être là-haut, dans le bleu du ciel, aux commandes d'un avion - loin des blessures d'une enfance privée de tendresse. A seize ans, son rêve se brise les ailes contre un massif du mont Mézenc, en Haute-Loire. Seule survivante du crash du petit Piper dont elle est passagère, Dorine est touchée à la moelle épinière. Le verdict est sans appel : paraplégique à vie. Mais son désir d'évasion reste intact : puisqu'elle ne peut plus marcher, eh bien, Dorine volera ! Bravant tous les obstacles, elle obtient son brevet de pilote à vingt ans, remporte le rallye Toulouse-Saint-Louis du Sénégal sur les traces de la mythique Aéropostale, participe au Tour de France en avion, devient présidente de la commission Pilotes handicapés de l'Aéro-Club de France et apprend à vivre en fauteuil roulant, refusant de se laisser enfermer dans un quelconque ghetto. Aujourd'hui, à vingt-sept ans, Dorine est avide d'avenir. L'amour, la sexualité, le regard de l'autre sur son handicap, ses espoirs... elle se raconte, sans tabou. Entre autobiographie et journal intime, une leçon de vie particulièrement émouvante.

02/2002

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Littérature française

La part du sable

Guillaume Versannes, jeune homme incertain de lui-même et des autres, choisit de vivre en Polynésie, fuyant ainsi les projets paternels. Il y rencontre le désir, l'amour, le courage et la fraternité. Loin des siens, dans le dénuement des atolls, il apprivoise peu à peu ses chimères. Atteint d'une maladie tropicale, il est forcé de rentrer à Paris. Mais dans sa famille, l'accueil qu'on lui fait n'est pas celui qu'on réserve à l'enfant prodigue, et les vacances qui l'attendent dans la maison des "Sables" , au coeur du Finistère sud, sont de fausses vacances. Ses proches pèsent sur lui, l'envahissent de leurs secrets et de leurs amertumes. N'est-il pas quasiment exclu du monde réel, et de ce fait le confident idéal ? Pourtant, Guillaume, aidé par le souvenir de son séjour aux Tuamotu et par la présence de sa nièce Rozen, symbole intact de l'enfance, se révolte. Il ne veut pas du destin tracé pour lui par les autres. Il refuse la défaite, affronte son ennemie intime, la peur, et choisit seul, face à la mer, sa propre voie. La part du sable est le roman d'une génération partagée entre le goût de vivre et le désenchantement.

04/1994

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Histoire internationale

Rien ne sera plus jamais calme à la frontière finno-chinoise. La Russie vue d'en bas

" La Russie vue d'en bas, le sous-titre de ce livre dit bien son objet : ce n'est pas la Russie vue des hauteurs du Kremlin qu'il entend décrire. Pas plus que les images toutes faites auxquelles on réduit le plus souvent la Russie : la mafia, les nouveaux Russes, la corruption. Tout cela existe, bien sûr. Mais c'est l'autre Russie que ce livre raconte. Moins visible mais bien plus bouleversante. La Russie des gens ordinaires. Ces arrière-petits-enfants des humbles héros de Tchékhov et de Dostoïevski. De même on évoque trop souvent la Russie en se limitant à ses " deux capitales ", Moscou et Saint-Pétersbourg. Ce livre traverse ces villes extraordinaires mais ne s'y limite pas. Il voyage dans la vaste Russie, s'arrête dans des bourgades improbables, s'attarde dans des cités déroutantes, campe un été dans un village perdu. Et, aux confins de cette immensité, raconte quelques-uns des " peuples du Nord " bafoués par Moscou depuis des lustres. L'auteur revient à la Russie où il a été correspondant pendant quatre ans pour le quotidien Libération. On ne sort pas indemne d'un si long séjour. Cet ouvrage peut aussi se lire comme un guide intime arpentant la Russie d'aujourd'hui de l'intérieur. "

02/2002

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Pédagogie

Le bûcher des humanités. Le sacrifice des langues anciennes et des lettres est un crime de civilisation !

Humanités : un vocable " ringardisé ", pour une réalité désormais presque " hors-la-loi ", comme le prédisait Calvino. Le latin, le grec... on peut vivre sans ? Admettons ! Mais la formation des esprits à la compréhension intime des textes, la relance, à chaque génération, de notre culture fondatrice ? Trouver cela inessentiel en dit long sur notre aplatissement intellectuel et moral. Michèle Gally rend compte avec une lucidité qui fera grincer bien des dents d'une marginalisation progressive, d'une éviction éducative qui s'est parée d'oripeaux " égalitaristes " et " modernistes ", mais a joué le jeu de la déculturation. Son grand mérite est de dépasser toute position " réactionnaire " et de montrer que l'étude des lettres anciennes (et de la littérature) reste l'un de nos derniers recours pour résister à un air du temps de plus en plus aliénant. Parce que ces lettres, précisément, sont non modernes ? Sans aucun doute. Mais aussi parce que notre démocratie n'est pas inscrite dans la nature, elle est la fille " accidentelle " des noces de l'Antiquité et de l'Humanisme. Sa survie, à l'heure de la confluence au sein de la Nation d'une diversité inédite des origines, passe aussi par l'offre, à notre jeunesse, d'un ensemble élargi de références et de pratiques culturelles à partager.

04/2006

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Sociologie

Le sac. Un petit monde d'amour

Le sac n’est pas un objet ordinaire. En plongeant dans ses profondeurs, ce livre nous révèle un univers immense et fascinant où le cœur de l’intime et les vérités secrètes croisent les images de soi qu’on rêve d’afficher. On y met un peu tout et n’importe quoi à la va-vite, et ces gestes sont aussi naturels et spontanés que sont agaçants les efforts en sens inverse pour trouver les clés ou le téléphone qui s’y cachent. Accessoire de mode, le sac n’a pourtant rien d’accessoire. Jean-Claude Kaufmann nous explique pourquoi il est l’un des lieux privilégiés où se fabrique l’identité. Ce n’est pas un hasard si certaines parviennent à raconter leur vie au travers de leur sac et de son contenu. Quant aux petites choses qu’il recèle, même les plus dérisoires ont beaucoup à dire. Il n’est pas rare, par exemple, qu’on y trouve des cailloux ! Et on aurait bien tort de se moquer. Car là se nichent mille pépites de sentiments et d’émotions. Jean-Claude Kaufmann n’en doute pas un instant : entre tendresse et passions, le sac est un vrai petit monde d’amour qu’il nous propose de partager.

03/2011

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Littérature française (poches)

En avant, calme et droit

C'est toute la société française contemporaine qui va défiler sous nos yeux, avec ses troubles et ses passions. Plus maître de sa forme que jamais, démêlant avec un scalpel infaillible les malaises de l'âme et de la société dans lesquels nous nous sommes tous empêtrés, jouant à la perfection des impostures de la morale et des élans toujours freinés vers un bonheur impossible, Nourissier poursuit, avec En avant, calme et droit, l'édification patiente d'une espèce de comédie humaine de notre temps. Jean d'Ormesson, Le Figaro Magazine. Hussard, vous dis-je, ce Nourissier. Et superbe écrivain. (...) A l'époque où les postillons fatiguent de vieux percherons épais, c'est beau de lire un roman qui a le mors aux dents. Et la grâce. Jérôme Garcin, l'Evénement du Jeudi. Nourissier est à l'apogée de sa violence intime, feutrée, avec une perfidie qui, en littérature, est du grand art. Mépris et fascination pour la bourgeoisie, hantise de la veulerie, combat perpétuel entre le mirage de la pureté et celui de la jouissance, peur du corps, peur des femmes, peur de la mort, ces thèmes qui ont bâti en sourdine l'œuvre de Nourissier sonnent ici fort et clair. Claire Gallois, Paris Match.

10/1989

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Actualité et médias

Elle et lui ou la chronique d'un mariage forcé

Chronique d'un mariage forcé. Martine et François... L'un et l'autre héritiers politiques de Jacques Delors, le père de Martine, ils se sont toujours au mieux ignorés, au pire durement affrontés. La haine tranquille de Martine trouve son origine dans une blessure intime, de celles qui nourrissent les inimitiés les plus tenaces. Les primaires socialistes ont été le théâtre d'un ultime jeu de rôles, d'un combat feutré mais violent qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Martine n'avait pas caché son peu d'envie de se présenter à la présidentielle. Quant à François, face à DSK, on le pressait de se retirer. A la faveur d'un époustouflant concours de circonstances, il assume un destin qui n'était pas le sien. Projetés dans une invraisemblable épopée, ils se sont retrouvés sur le perron du siège du parti pour un baiser de paix qui scellait plus une volonté commune de propulser la gauche au pouvoir que la fin d'un désamour.Réalisateur d'un documentaire sur les primaires socialistes diffusé récemment sur France 5, Bertrand Delais a vécu dans les coulisses l'invraisemblable feuilleton au sein duquel se déchiraient ces deux purs produits de la Mitterrandie.

02/2012

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Littérature française

Une femme d'esprit

Elizabeth ouvre le testament de Jane, sa mère. Elle y lit avec effroi la mission qu'elle lui impose découvrir le lieu où disperser ses cendres et où " elles se retrouveront ". Sa première réaction est la révolte. Mais finalement contrainte d'affronter l'énigme, elle quitte tout, son travail, son mari, ses enfants, son amant, et part à la recherche de l'endroit de la réconciliation avec sa mère. En chemin, elle apprendra les péripéties et les secrets d'une vie passionnée. A travers le destin de Jane, c'est aussi le sien qu'elle se révèle, les joies, les peines et les mystères d'une famille au cœur de laquelle gît un drame profondément enterré. Au cours de son enquête qui la conduit jusqu'en Californie, Elizabeth est accompagnée, sinon poursuivie par d'étranges signes. Et si sa mère ne l'avait pas vraiment quittée ? Tour à tour pieds sur terre et tête au paradis, Elizabeth comprend que l'enjeu n'est pas seulement de retrouver l'amour de sa mère mais de retrouver l'amour tout court. Entre émotion et humour, ce roman d'aventure intime dissèque avec férocité et joie la magie du couple mère-fille, vivante-morte, femme d'âme et femme d'esprit. Et donne tout simplement envie de vivre.

05/2002

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Faits de société

Sexpowerment

"Longtemps j'ai voulu me gratter les couilles devant la télé..." C'est sur cette phrase poétique que Camille Emmanuelle commence cet essai. Elle voulait, plus jeune, être un homme, pour : ne pas avoir à s'épiler, ne pas devoir faire la taille de jean de Kate Moss, jouir facilement à chaque rapport sexuel, regarder du porno qui l'excite, ne pas entendre de remarques sexistes au boulot, et de "hé, mademoiselle, tu suces ?" dans la rue. Elle raconte, à travers des chroniques aussi drôles que documentées, comment et pourquoi la libération des femmes (et des hommes) se gagne, aujourd'hui, en se débarrassant des injonctions de la société sur le corps, la sexualité et le genre, et en inventant un nouveau discours sur le sexe, le plaisir et le désir. Ce discours intègre aussi bien la question du clitoris, des poils pubiens, des fesses de Kim Kardashian, de la prostitution, que celle de la Manif pour tous. Elle interviewe également les acteurs et actrices de ce qu'elle appelle le "Sexpowerment", la "nouvelle révolution sexuelle", une révolution à la fois très intime et très politique. Mêlant récits personnels et reportages gonzos, cet essai est un manifeste pour un nouveau féminisme, incarné, contemporain, et sex-positif.

04/2016

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Critique littéraire

Je vous écris : Escrevo-lhe

Voici un nouveau recueil d'articles sur l'épistolaire dans le monde luso-brésilien. Pour le Portugal, les études portent sur l'émouvante lettre au roi Emmanuel où l'on trouve le premier dessin de la Croix du Sud ; les savantes épîtres en vers d'un intellectuel de la Renaissance ; les multiples missives qu'adresse de sa prison Francisco Manuel de Melo à ses correspondants ; l'épître didactique de Pedro Galego, franciscain féru d'équitation ; les manuels de lettres d'amour du début du XXe siècle ; la correspondance intime d'Antonio Sardinha ; celle de Fernando Namora, médecin et romancier, peu avant sa mort ; l'utilisation de la lettre par un poète contemporain ou le romancier José Saramago. Pour le Brésil, les travaux concernent deux romans épistolaires peu connus, l'un de Lucio de Mendonça, l'autre de João do Rio ; ainsi que les correspondances de deux écrivains, Lima Barreto, témoin de son temps, et Pedro Nava, dont les lettres confirment et précisent les mémoires. On se rend compte que le thème, loin d'être dépassé, est dune richesse inépuisable, tant il est vrai que de tout temps et sous toutes les latitudes, la lettre a été et demeure un moyen de communication privilégié.

06/2002