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Henri Haas

Extraits

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Reine et la France

C'est à la France, et à Paris, que la reine Elizabeth II a réservé, en 2014, ce qui devait être son avant-dernière visite d'Etat à l'étranger, à l'occasion des cérémonies marquant le 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie. Partout, des Champs-Elysées aux plages de la Manche et du Calvados, la reine a été acclamée par les Français qui l'aiment et lui sont reconnaissants de sa fidélité à l'Hexagone. La France, dont elle parle parfaitement la langue et presque sans accent, est sans nul doute le pays hors du Commonwealth qu'elle préfère. Une histoire d'amour qui remonte loin, comme elle l'a souligné sous les ors du palais de l'Elysée, où François Hollande la recevait : " Je me rappelle le plaisir que j'ai eu à découvrir ce beau pays pour la première fois, et à cultiver à mon tour une grande affection pour le peuple français. " Stéphane Bern Pour la première fois, Stéphane Bern et Paris Match nous révèlent le lien si particulier, si cher qui unit la souveraine à notre pays. Ce livre richement illustré est un hommage à celle qui a su, au-delà des protocoles, nourrir une véritable complicité avec nos présidents et conquérir le coeur des Français par sa grâce et sa simplicité. A chaque déplacement, des visites à Versailles aux déjeuners au Grand Trianon, des réceptions à l'Opéra Garnier aux visites en Corse ou dans les haras normands, la reine a su apprécier les trésors culturels et gastronomiques français, témoignant ainsi de son attachement sincère à notre nation.

08/2023

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Autres

Cités N° 91/2022 : La causalité diabolique. Nouvelles figures

Editorial par Yves Charles ZARKA I – Dossier : La causalité diabolique : nouvelles figures Virginie TOURNAY, Présentation : Le marquage diabolique dans nos sociétés contemporaines Gérald BRONNER, L'anthropophobie : l'humain comme figure du mal contemporain Jacques MAURY DE SAINT VICTOR, Le mal blasphémateur et le retour de l'éloge de la censure Guy SAEZ, Diabolisation et dédiabolisation des cultures populaires Virginie TOURNAY, La plume du diable et les écarts de la nature Janine MOSSUZ, Le diable au corps Virginie TOURNAY, Entretien avec un prêtre exorciste (diocèse du sud-est de la France) Renée FREGOSI, Ces réactionnaires du diable ou le retour des religions séculières Pascal PERRINEAU, Les logiques du bouc émissaire en politique : usages et mésusages de l'anti-fascisme Avishag ZAFRANI, La diabolisation du juif : à partir du sentiment de dépossession II – Vie politique Valérie KOKOSZKA, Les deux sens du califat et la conversion du monde III – Vie intellectuelle Eric MARTY, Jacques Lacan et la question de l'écriture Michel MESSU, Les Studies ou le renoncement aux sciences sociales IV – Varia Romina PERNI, République, usage public de la raison et éducation chez Kant V – Recensions Patrick Desbois, La Shoah par balles, Paris, Plon, 2019, par Marc SAGNOL Thibaud Gibelin, Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l'Europe centrale, Paris, Fauves Editions, 2020, par Philippe BOULANGER D. Monneron et R.-P. Droit (dir.), Ethique du grand âge et de la dépendance, Paris, Puf, 2020, par Jean-Pierre CLERO R.-P. Droit et C. Jeandel (dir.), Vie bonne et grand âge, Paris, Puf, 2021, par Jean-Pierre CLERO Hans Joas, La Foi comme option, Paris, Salvator, 2020, par Marie-Anne LESCOURRET

10/2022

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Criminalité

Penser les génocides. Itinéraires de recherche

Comment travailler sur les génocides et les crimes de masse ? Comment parvenir à élaborer des savoirs, lorsqu'on est confronté quotidiennement à des récits et à des témoignages insoutenables ? Quelles sont les responsabilités scientifiques et sociales des chercheurs et chercheuses étudiant ces sujets qui défient l'entendement humain ? Ce livre ambitionne d'approfondir la connaissance de ces atrocités mais aussi d'apprécier les efforts considérables déployés par les scientifiques pour parvenir à comprendre de tels phénomènes, à la fois uniques dans leurs mises en oeuvre mais comparables dans leurs mécanismes d'éradication de groupes humains et de personnes. Les spécialistes réunis ici ont accepté de réfléchir à leurs relations avec leur objet de recherche et d'enseignement, d'expliquer pourquoi celui-ci s'est progressivement imposé à eux, d'exposer comment leur choix a emprunté des chemins personnels ou procédé d'interrogations que les champs disciplinaires peinent à assumer. Ils et elles se confient aussi sur l'épreuve et les vertiges qu'entraîne la confrontation avec des passés aussi terrifiants, confrontation destinée à armer la connaissance et à lui redonner du pouvoir face à des mondes de destruction et de négation. Avec les contributions de Taner Akçam, Claire Andrieu, Annette Becker, Irène Bellier, Alain Blum, Johann Chapoutot, Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquio, Christian Delage, Isabelle Delpla, Ingolf Diener, Sarah Gensburger, Fatma Müge Göçek, Jan Gross, Anne Yvonne Guillou, John Horne, Joël Hubrecht, José Kagabo, Dzovinar Kévonian, Raymond H. Kévorkian, Hans-Lukas Kieser, Reinhart Kössler, Joël Kotek, Anouche Kunth, Sandrine Lefranc, Sarah Lozé, Henning Melber, Claire Mouradian, Véronique Nahoum-Grappe, Renée Poznanski, Richard Rechtman, Yves Ternon, Karine Vanthuyne.

10/2021

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Histoire internationale

Relégué en page 7. Quand le New York Times fermait les yeux sur la Shoah

Le sait-on ? Le plus grand journal de tous les temps a fermé les yeux sur le plus grand massacre de tous les temps. Laurel Leff enquête sur ce qui a pu mener le Times à minorer systématiquement les informations sur le sort des Juifs d'Europe entre 1939 et 1945. Ainsi, le 27 août 1943, un article annonçant l'anéantissement de trois millions de Juifs " par la famine, le travail forcé, les déportations, les pogroms et les meurtres méthodiques, dans des centres d'extermination régis par les Allemands ", a été publié en bas de la page 7 plutôt qu'en " une ". Les journalistes doutaient-ils de la véracité de l'information ? Souhaitaient-ils dissimuler ces accablantes nouvelles ? Ni l'un ni l'autre. C'est la crainte de manifester un intérêt trop marqué pour les Juifs qui semble avoir dicté cette politique éditoriale. Issu d'une famille patricienne de la côte Est, Arthur Hays Sulzberger, le patron du Times, est un Juif très assimilé. A priori, on pourrait penser que nul ne serait plus motivé que lui pour dénoncer la Shoah aux lecteurs de son journal et - par l'influence profonde du Times sur les autres médias - au public américain en général. Pourtant, lui et ses journalistes hésitent à brandir les faits sous le nez d'un establishment américain dont ils savent qu'il n'est pas immunisé contre l'antisémitisme, et qui sera prompt à les soupçonner de communautarisme - un soupçon qui pourrait être fatal à la crédibilité du New York Times. Et c'est ainsi que les victimes furent trahies par ceux-là même qui étaient le mieux placés pour faire connaître leur martyre.

10/2007

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Autres éditeurs (A à E)

Les livres, c'est trop nul!

"Je hais les livres", écrivait Rousseau dans son traité d'éducation " Emile ou l'éducation ". Nul doute que si Rousseau était né à notre époque, il aurait été copain avec Maïna. Eux deux ont la même aversion pour les livres. Et, il faut bien l'admettre, ils ont raison sur bien des points : Les livres sont incompréhensibles, ennuyants, lourds, malodorants et même dangereux pour la vue. Rien à voir avec les tablettes, ça non ! Maïna, lanceuse d'alerte sur les dangers de la lecture ? Tout à fait ! A une époque où les nombreux écrans accaparent le temps des enfants de façon inédite, et où les livres souffrent d'un dédain certain de la part des plus jeunes, la sortie de l'album "Les livres c'est trop nul" tombe à point nommé. Dans "Les livres c'est trop nul ! ", Maïna passe en revue, avec un discernement implacable, les inconvénients de la lecture et des livres, à grand renfort d'humour et espièglerie, et donne son avis incisif sur ce passe temps aussi ennuyant qu'inutile. Et, pourtant, elle pourrait bien finir par changer d'avis... Maïna a 8 ans et demi - presque neuf, attention ! - et elle déteste les livres. La pauvre fillette est de surcroit affublée d'une maman bibliothécaire et d'un papa libraire, les deux métiers "les plus nuls de l'univers et même de la France entière". Un jour que sa maman l'oblige à passer son mercredi à la bibliothèque municipale, Maïna erre parmi les rayonnages et découvre petit à petit les différents univers qu'offre la lecture. Ce serait-elle trompée sur les livres ?

05/2023

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Beaux arts

Le Siècle d'or hollandais

Les historiens de l'art ont l'habitude d'utiliser l'expression de "siècle d'or hollandais" (gouden eeuw) pour qualifier la civilisation néerlandaise du XVIIe siècle et, plus spécifiquement encore, l'art de cette période. Ce livre entend repenser cette notion en proposant d'analyser la manière dont elle a été définie, pensée et décrite au XVIIe siècle, par les Hollandais eux-mêmes, comme par leurs contemporains. Cet "âge d'or" est un moment historique marqué par de profonds bouleversements : alors que les guerres et les rivalités politiques traversent le siècle, la dissipation des tensions religieuses en fait une terre d'accueil et de tolérance ; les Provinces-Unies assoient fermement leur hégémonie économique et commerciale, fondée notamment sur les échanges coloniaux. Savants, poètes, philosophes et artistes forgent, chacun à leur manière, les représentations naturalistes ou idéalisées de ces transformations. Appréhender la société néerlandaise du XVIIe siècle à travers la grande variété de leurs créations rend compte de l'identité plurielle d'une nation en devenir. Tout en suivant le fil chronologique de l'histoire, des débuts de la guerre de Quatre-Vingts Ans jusqu'aux premières années du XVIIIe siècle, les principales théories et pratiques artistiques du siècle d'or sont ici exposées, sans tenter de reconstruire a posteriori une unité factice. Des oeuvres de Paul Bril à Adriaen Coorte en passant par Aelbert Cuyp, Gerard Dou, Gerard van Honthorst, Samuel van Hoogstraten, Gabriel Metsu..., sans oublier les incontournables Rembrandt, Vermeer et Hals, plus de 350 artistes et près de 600 oeuvres commentées accompagnent cette synthèse érudite et accessible, qui offre un éclairage renouvelé sur cette période phare de l'histoire de l'art.

09/2019

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Histoire de France

Mémoire du camp des Milles. 1939-1942

Après trente ans de combat contre l'oubli et un vaste projet de réhabilitation, le Site - Mémorial du Camp des Milles ouvre ses portes en 2012 comme haut lieu d'éducation citoyenne et de culture. Seul camp français d'internement et de déportation encore intact, porteur de traces lisibles de ce passé, le camp des Milles vit passer plus de 10000 personnes d'une quarantaine de nationalités de 1939 à fin 1942. Lié à l'une des périodes les plus sombres de notre histoire, cet ancien site industriel est un élément majeur de la mémoire et de la culture européennes. Ouvert sous la Troisième République en septembre 1939 dans une tuilerie entre Aix - en - Provence et Marseille, le camp des Milles est dans un premier temps un camp d'internement pour les ressortissants allemands et autrichiens résidant dans le midi de la France. La plupart sont des antinazis, juifs pour beaucoup, qui ont fui le Reich allemand dès 1933. Nombre d'entre eux sont des intellectuels: Lion Feuchtwanger, Walter Hasenclever, Franz Hessel... ou des artistes: Hans Bellmer, Max Ernst, Ferdinand Springer... A l'automne 1940, sous le régime de Vichy, le camp des Milles devient un camp d'internement et de transit pour tous les étrangers, notamment une grande partie de l'intelligentsia européenne et les anciens des Brigades internationales d'Espagne transférés des camps du Sud - Ouest. En août - septembre 1942, dans le cadre de l'extermination nazie et avant même l'occupation de la zone libre par les Allemands, plus de 2000 hommes, femmes et enfants juifs sont déportés par le gouvernement de Vichy du camp des Milles vers Auschwitz via Drancy.

09/2013

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Critique littéraire

Le (néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains face à l'institution littéraire parisienne (1950-1970)

Le texte littéraire ne naît pas en apesanteur, selon Edward Saïd. Il se présente dans un contexte historique et social et dépend pour son existence d'instances de pouvoir spécifiques : maisons d'édition, presse, critique, comités de prix littéraires. Ce constat s'impose avec encore plus de force lorsque l'on considère la situation des auteurs africains francophones qui sont presque entièrement tributaires de l'infrastructure éditoriale parisienne et des autres instances légitimantes du pays (anciennement) colonisateur. Cette étude présente le discours éditorial et critique de la première édition de quatre romans africains francophones publiés en métropole pendant les années 1950-1970. En dépit d'un climat politico-social plutôt favorable aux écrivains africains au début des années 1950, la politisation croissante des maisons d'édition au cours de la deuxième moitié de cette décennie n'a pas manqué d'avoir une forte incidence sur la réception des romans de l'époque. Ainsi, le sort du Pauvre Christ de Bomba, roman férocement anticolonial de Mongo Beti, sera très différent, par exemple, de celui de L'Enfant noir de Camant Laye, dont le texte brosse un tableau idyllique de la vie des Guinéens sous la colonisation. De même, deux romans qui voient le jour pendant la première décennie post-indépendance; Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma et Le Devoir de violence de Yamho Ouologuem, se voient réserver des sorts très divergents. La théorie de la production culturelle de Pierre Bourdieu et celle sur l'esthétique de la réception de Hans Robert Jauss fournissent les outils de l'analyse de la réception de ces quatre romans, qui font désormais partie des classiques de la littérature africaine francophone.

10/2012

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Gestion

Sécheron. Fleuron de l'industrie génévoise

Cet ouvrage retrace la passionnante histoire de Sécheron, entreprise genevoise de renommée mondiale spécialisée en électromécanique. Fondée en 1879, à l'aube des premières réalisations industrielles dans le domaine de l'électricité, la société conquit rapidement ses lettres de noblesse sous l'impulsion de son ingénieur en chef, le génial inventeur René Thury. En 1884, Thury réalisa le premier transport de force électrique du continent. De très nombreux tramways électriques furent livrés, dès la fin du XIXe siècle, en Suisse et à l'étranger, dont les premiers véhicules qui roulèrent en France. La réalisation en 1892 du chemin de fer électrique à crémaillère du Salève, première mondiale, fut un grand succès. A de maintes reprises, Sécheron dut faire face à de grandes difficultés qui mirent en péril son existence : les tragiques périodes des deux guerres mondiales, mais également les crises conjoncturelles, dont celle des années 1920-1930, ainsi qu'une concurrence toujours plus féroce. En 1918 furent créés les Ateliers de Sécheron SA (SAAS) qui purent bénéficier, comme de nombreux fabricants suisses, de l'afflux de commandes lié à l'électrification du réseau des chemins de fer suisse, sous forme d'équipement de locomotives et de matériel stationnaire. En 1970, Sécheron fusionna avec Brown-Boveri Baden. En 1988, ASEA et BBC unirent leurs forces et créèrent ABB. Sécheron fut alors scindé en deux : ABB Sécheron et Sécheron SA, qui s'implantèrent sur le site industriel de la ZIMEYSA. A travers cette histoire d'un des fleurons de l'industrie genevoise, vous découvrirez celles et ceux qui ont fait Sécheron et développé dans le monde entier la qualité de l'industrie genevoise.

10/2011

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Sciences politiques

Résistances, insurrections, guérillas. Les Géopolitiques de Brest

Résistances et Guérillas sont des mots devenus d'usage tellement courant dans l'actualité que leur évocation paraît ne pas poser de problème de sens. Et pourtant, la redécouverte par la grande puissance militaire américaine depuis le début du XXIe siècle du danger de guerres asymétriques contre des résistances nationales (Irak) ou des guérillas ethno-religieuses (Afghanistan) doit amener une redéfinition de ces concepts. Cette redéfinition est d'autant plus urgente que les guerres contemporaines sont devenues aussi des guerres du sens et de l'image et l'appellation autoproclamée de " résistance " est plus valorisante que celle, disqualifiante, de " terroriste ". Ce présent volume, issu de la seconde édition des Géopolitiques de Brest, veut être une étape de cette redéfinition. Pierre Laborie synthétise 30 ans d'historiographie récente de la Résistance en France pour tenter une définition du concept de résistance, tandis que le politiste britannique Simon Murden essaie de reformuler des notions pertinentes d'insurrection et de guérilla dans la guerre globale des Etats-Unis contre le terrorisme. Quant à Aude Signoles, elle étudie le cas du Hamas en Palestine pour tracer une ligne de séparation entre résistance et terrorisme. Pour valider ce travail conceptuel, François Marcot et Hugues Tertrais se sont emparés de deux exemples historiques, avec la Résistance en France et le Vietminh en Indochine, ayant utilisé des techniques de guérilla et de lutte armée. Mais qu'advient-il alors des anciens " résistants " ou " guerilleros " une fois le combat politique achevé ? L'insertion des résistances dans les sociétés civiles, pendant et après les combats, est précisément au coeur des réflexions contemporaines croisées de David Garibay sur la Colombie et de Brigitte Steinmann sur le Népal.

03/2010

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Musique, danse

Un homme et ses chansons. L'intégrale

Pour la première fois, Charles Aznavour publie en intégralité le texte de ses chansons (celles dont il a écrit les paroles et une partie de celles dont il a composé la musique), chansons dont on retrouvera ici les plus célèbres comme les plus méconnues.La Mamma, Sa jeunesse, Comme ils disent, Les Comédiens, La Bohème, For me formidable, Le Feutre taupé, J’aime Paris au mois de mai, Que c’est triste Venise, Trousse-chemise, La plus belle pour aller danser, Retiens la nuit, Après l’amour, Mes emmerdes, La Marche des anges, Je hais les dimanches, Mé qué mé qué, Tu t’laisses aller, J’m’voyais déjà, Et bâiller et dormir, etc.Bon nombre d’entre elles ont fait le tour du monde : ainsi Comme ils disent, devenue What makes a man ; de même que La Mamma chantée par Ray Charles. Hier encore reste un standard sous le titre de Yesterday when I was young ; Que c’est triste Venise est désormais un succès international, en devenant Com’e triste Venezia et Venecia sin ti ; Les Plaisirs démodés dont la version anglaise est The old fashioned way a été enregistrée par Fred Astaire.En 1993, Charles Aznavour a réalisé un disque en duo avec Frank Sinatra, avec sa chanson You make me feel so young. Charles Aznavour a également écrit de nombreuses chansons et musiques de films, et tourné en tant que comédien dans Un taxi pour Tobrouk, Tirez sur le pianiste, Le Passage du Rhin, Le Rat d’Amérique, Le Tambour… ainsi que dans de nombreux téléfilms.Edition établie par Pierre Saka.

01/2004

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Histoire internationale

MESSAGER EUROPEEN N7

Alain Finkielkraut, Le crime d'être né Karel Kosik, Le Printemps de Prague, la «fin de l'Histoire» et le Schauspieler (Entretien) - Le sourire et la bouche - Victoire de la méthode sur l'architectonique Les chancelleries, le droit des peuples, le sang des hommes Paul Garde, Bosnie-Herzégovine : la spirale de la capitulation Ivan Lovrenovic, Les Croates et la Bosnie Drazen Budisa, «Que la haine n'ait pas le dernier mot dans l'histoire de la Bosnie-Herzégovine» (Entretien) Drazen Katunaric, Marsyas à Paris Roger Rotmann, Comment être munichois Alain Finkielkraut, Le miracle, non l'idylle Communautés de destin Michael Löwy, La nation comme communauté de destin : actualité d'Otto Bauer Jean Larose, Une crise de province Elisabeth de Fontenoy, Quatre-vingt-treize, quatre-vingt-quatorze ou La désolation républicaine Georges Clemenceau, Discours prononcé à La Roche-sur-Yon en octobre 1906 Hommes dans de sombres temps : Simon Doubnov Renée Poznanski, Simon M Doubnov, un historien dans son temps Simon Doubnov, Les pogromes d'octobre et «Les leçons de ces journées terribles» (1905-1906) Le détour par la musique Rémi Stricker, Musique. Mémoire. Machine Enrica Lisciani-Petrini, Philosophie du «charme» de la musique Jacques Dewitte, Obscurité, fidélité et lumière (Sur le Fidelio de Beethoven) Béatrice Berlowitz, An die Musik Hans Jonas, Philosophie. Rétrospective et prospective à la fin du siècle Chroniques Jacqueline Rousseau-Dujardin, A propos de la psychanalyse. Réponses aux questions du Messager européen à propos du symbolique François Ricard, A propos d'un jeune président Elisabeth Altschull, «Europe is back» (L'Europe est de retour) Jean-Noël Gaudy, L'école, les Tartuffes et la modernité

11/1993

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Sports

Quelle allure ! Le trot, passion d'une vie

Loïc Lerenard est le propriétaire du haras de Belgrave, dans le Cher, où il entraîne et drive des trotteurs. En trente ans, il a accumulé plus de 600 victoires sur tous les hippodromes de France : Vichy, Saint-Galmier, Cagnes-sur-mer... et bien sûr Vincennes, le temple du trot. Une vie de compétition de haut niveau, marquée par des triomphes, mais aussi par des revers et des passages à vide, comme quand une épidémie décime son écurie. Passionné par son métier, il nous emmène dans les coulisses de ce sport de haut niveau. Comment prépare-t-on un cheval à ces quelques minutes d'effort intense qu'est une course au trot ? Comment gère-t-on un planning qui vous fait parcourir 100 000 km par an en van ou en camion ? A qui appartiennent les trotteurs, et comment se répartissent les frais et les gains ? Loïc Lerenard nous fait aussi connaître les turfistes, qu'ils soient occasionnels ou quasi-professionnels, brosse le portrait de quelques grands propriétaires, et nous initie aux arcanes des instances qui régissent le monde du trot. Il en profite pour évoquer les vifs débats qui animent cette filière, dont les ressources financières, assurées par le PMU, sont menacées par la concurrence des paris en ligne. La passion de Loïc Lerenard, son amour et sa connaissance des chevaux, sa persévérance, sa fidélité aux valeurs que lui a inculquées son père, mais aussi la précarité d'un métier ou rien n'est jamais acquis et où tout peut basculer à la suite d'un accident ou d'une épidémie constituent les fils conducteurs de ce récit riche en anecdotes savoureuses ou dramatiques.

02/2019

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Revues de droit

Droit & Société N°111-2022

Dossier Droit, justice et temporalités coordonné par Charles Reveillere, Lus Prauthois et Jérôme Pélisse Charles Reveillere, Lus Prauthois, Droit et temporalités : rythmes, prévisions et rapports de pouvoir. Jérôme Pélisse, Présentation du dossier Irene Lizzola, Le raisonnement préventif ou quand le contrôle devient hors de contrôle Rémi Rouméas, Le passage en force du droit. Les victimes de crimes correctionnalisés face à la gestion professionnelle des délais judiciaires Alexis Provost, Une accélération maîtrisée. La gestion des temporalités du travail judiciaire dans le cadre de la "procédure particulièrement accélérée" à Berlin Stéphanie Barral, Fanny Guillet, Temps de la nature, temps de la procédure. Conflit de temporalités dans le droit de l'environnement Christophe Traïni, "L'Affaire du Siècle" . Des mobilisations pour le climat à l'épreuve de la temporalité judiciaire Question en débat Avortement : le cas de la France Marie Mathieu L'avortement en France : du droit formel aux limites concrètes à l'autonomie des femmes Etudes Nicolas Sallée, Emmanuelle Bernheim, Au tribunal des risques. Contrôle, autocontrôle et tensions Guillaume Ouellet, juridiques à la Commission d'examen des troubles mentaux Pierre Pariseau-Legault (Québec, Canada) Chiara Tamburini Aide active à mourir : le pluralisme comme facteur déterminant d'une évolution différenciée du droit en Belgique, en France et en Italie Catherine Le Bris, Pierre-Edouard Weill Les élus locaux au défi de la protection des droits de l'homme : entre "voeux pieux" et "lignes d'horizon" Traduit pour vous James Boyd White La rhétorique du droit : les arts de la vie culturelle en commun A propos In memoriam Eugenio Bulygin Riccardo Guastini Un aperçu sur la philosophie du droit d'Eugenio Bulygin Michel Troper Eugenio Bulygin et Hans Kelsen Chronique bibliographique

10/2022

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Littérature française

L'avenir du peuple canadien-français

" Furetant un jour dans la Bibliothèque de l'Université Laval, je tombai sur un livre d'Edmond de Nevers. Quelques pages de l'Avenir du peuple canadien-français 1 ouvertes au hasard me frappèrent par leur brûlante actualité. Ma curiosité fut dès lors bien aiguisée. Elle est à l'origine de cette réédition. Voir aussi notre ouvrage : Edmond de Nevers, essayiste. Suivi de textes choisis, présentés par Claude Galarneau. Cahiers de l'Institut d'Histoire, no 2, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1960, 95 p. règne parmi les jeunes gens de nos classes instruites" , il décide, dès 1880, d'aller étudier en Europe. Il ne part cependant qu'en 1888, et pour Berlin, où il travaille avec Mommsen et d'autres grands maîtres berlinois pendant quelques années, s'initiant aux différentes disciplines des jeunes sciences de l'homme, telles que l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et l'économie politique. En même temps qu'il parfait sa connaissance de la langue allemande, de Nevers se donne la peine d'apprendre le russe, le norvégien, l'italien, l'espagnol et le portugais. Il effectue de longs séjours en Italie en Espagne et au Portugal pour arriver enfin à Paris vers 1892, où il devient l'un des vingt-quatre rédacteurs de l'agence Havas. De Nevers demeurera huit ans à Paris, partageant son temps entre son emploi, les cours au Collège de France et à la Sorbonne, et des recherches assidues dans les archives et les bibliothèques. Ses études et ses recherches le conduisent à la publication de trois ouvrages pendant son séjour à Paris, dont l'Avenir du peuple canadien-français en 1896"

03/2023

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Romans policiers

Marche à côté de moi

Cela fait dix ans maintenant que j'ai quitté le centre de rééducation. J'ai compris que je ne marcherai plus. Ca ne se fait pas d'un claquement de doigts ! D'ailleurs ma femme m'en a voulu. Elle m'a reproché de jeter l'éponge en jetant les cannes. Je n'en pouvais plus. Des années de séances de kiné pour quel résultat ? Quelques mètres difficilement effectués. Je hais mon fauteuil mais je l'ai accepté. Il m'offre l'autonomie. L'autonomie d'aller partout ou presque. C'est l'une des leçons que j'ai apprises : pouvoir être autonome est le plus important. Je n'ai besoin de personne pour les tâches essentielles. Je conduis, je travaille et j'ai toute ma tête, enfin presque. Marche à côté de moi est l'histoire d'une rédemption teintée de résilience. Le destin de Patrick Mas a progressivement dérapé et l'animateur de France Bleu Roussillon s'est retrouvé sous le joug d'une incapacité à marcher. A peine venait-il de se relever d'une leucémie qui engageait son pronostic vital que le fauteuil roulant est entré dans sa vie par effraction. Nietzsche écrivait : " Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante ". Le lecteur prend un plaisir fou à s'émouvoir, à rire, à pleurer à la lecture de ce récit aux émanations humoristiques des textes de Jean Teulé ou autres scénarios de Woody Allen. Patrick Mas touche profondément le coeur du lecteur parce qu'il raconte aussi comment son handicap le ramène à l'essentiel : l'amour.

04/2023

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

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Monographies

Mohamed Bourouissa

Coédition Dilecta / LaM A l'occasion des expositions de Mohamed Bourouissa au LaM (Villeneuve-d'Ascq, 29 septembre 2023-21 janvier 2024) et au Palais de Tokyo (Paris, 2024), les Editions Dilecta publient une monographie de l'artiste, soulignant pour la première fois l'importance de l'oeuvre dessiné de l'artiste au sein de sa pratique. Né en 1978 à Blida (Algérie), Mohamed Bourouissa vit et travaille à Paris. L'artiste décrit la société contemporaine par ses contours et porte un regard critique sur les représentations stéréotypés. Au-delà de sa pratique de prédilection qu'est la photographie, l'artiste explore également le dessin, la sculpture et la vidéo. Son travail, qui brouille les frontières entre fiction et documentaire, tend à rendre compte des réalités sociales de notre temps à travers l'observation de la société par ses marges. Depuis 2010, il est représenté par la galerie Kamel Mennour. Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions personnelles : Rencontres d'Arles, musée d'art moderne de la ville de Paris, Centre Pompidou, le BAL (Paris) ; Barnes Foundation (Philadelphie) ; Stedelijk Museum (Amsterdam) ; basis (Francfort) ; Haus der Kunst (Munich). Il a participé aux Biennales de Sydney, Sharjah, La Havane, Lyon, Venise, Alger, Liverpool, Berlin et à la Triennale de Milan. En 2018, il est nommé pour le Prix Marcel Duchamp. Ses oeuvres font partie de collections de premier plan, dont celles du LACMA, du Stedelijk Museum, du Centre Pompidou, du musée d'art moderne de la ville de Paris, de l'Art Gallery of Ontario, du Philadelphia Museum of Art, de l'Istanbul Modern et de la maison européenne de la Photographie à Paris.

09/2023

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Cinéma

Busby Berkeley. L'homme qui fixait des vertiges

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

02/2024

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Littérature française

Carnets. En un mot comme en quatre

Samuel Taylor Coleridge a commencé à tenir un carnet de notes en 1794 dans sa vingt deuxième année, lors d'une randonnée au Pays de Galles. Il devait en garder l'habitude quarante ans durant, jusqu'aux dernières semaines de sa vie. Ces carnets, le poète les qualifia lui-même de "carnets de poche" , de "confidents" , "d'amis" ou de "compagnons" . C'est dire le rôle et l'importance que ces notations au fil de la plume revêtent pour celui qui dit encore de ces "confidents" qu'ils sont sans doute les seuls qui ne "l'ont point trahi" et de ces "compagnons" que devant eux il n'avait "pas honte de se plaindre, de languir, de pleurer". Ces Carnets constituent une masse considérable de manuscrits, Coleridge tenant simultanément plusieurs carnets, parfois sans date, parfois entrecoupés de pages blanches que le poète remplissait parfois après de longues années. Mais la vitalité de cette pensée, l'acuité de l'observation font de cet ensemble bien davantage qu'une simple introduction à l'oeuvre poétique de l'auteur du Dit du Vieux marin. Il suffit de feuilleter les Carnets, dans la merveilleuse traduction de Pierre Leyris, pour être saisi par l'urgence poétique de cette écriture : "Mardi matin, 10heures et demi, 17 avril 1804 : La nuit dernière, bourrasques, ballottements sans merci, mes rêves pleins de peine et de larmes amères". Puis : "Souvent il pleurait dans soin sommeil et il s'éveillait pour trouver/Son oreiller, sous sa joue, froid de larmes/Et pour trouver ses rêves/Si fidèles au passé, ou si prophétiques". Décrire un ciel, une lumière, un arbre, c'est à la fois apaiser la fièvre de la pensée et lui donner une direction. Les Carnets sont l'expression même de l'incandescence d'une pensée qui donnera par la suite les poèmes les plus bouleversants. Suivis de "En un mot comme en quatre" par Antonin Artaud (1896 - 1948) "En un mot comme en quatre, Samuel Taylor Coleridge, comme un certain nombre de poètes notoires à qui comme à lui il fut ordonné de se taire par tels moyens de brimade occulte auxquels il serait temps enfin d'apprendre à résister, Coleridge, dis-je, avait eu vent d'une vérité qu'il n'a pu transmettre à personne et qu'il n'a pu faire passer dans ses poèmes que de très loin (...)" Ainsi commence cet étonnant commentaire des Carnets par Artaud, en 1947, lequel poursuit un peu plus loin : "Car ce qui reste de Coleridge dans ses poèmes est encore moins que ce qui de lui-même est resté dans sa propre vie". Ces quelques lignes disent assez la proximité profonde, intime, presque indicible en réalité, qui, à un siècle distance, lie Coleridge à Antonin Artaud. Peu de temps après le retour d'Antonin Artaud de Rodez, Henri Parisot lui demanda d'écrire une préface pour une traduction qu'il préparait de poèmes de Coleridge. Entre juillet et octobre 1946, Antonin Artaud entreprit à plusieurs reprises d'écrire cette préface sans parvenir à un texte qui le satisfasse. Finalement il envoya en novembre un texte à Henri Parisot sous forme de lettre à laquelle il donna le titre de "Coleridge le traitre". Texte sur lequel Artaud pratiqua par la suite nombreuses corrections manuscrites. Ecrit en juin 1947, au moment où il apportait les derniers remaniements de son texte, le dernier fragment présenté ici, constitue vraisemblablement l'un de ces adendas. Les deux oeuvres ont été publiées ensemble dans la revue L'Ephémère (n° 17) à l'été 1971.

03/2024

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Beaux arts

De vous à voix. 40 années d'amour

Quarante-trois années de total bonheur au service de la musique sur les scènes d'Europe et parfois plus loin ne serviraient à rien si elles ne pouvaient contribuer, bien modestement, à donner l'envie au plus grand nombre d'arpenter les sentiers de l'art quels qu'ils soient, à travers ces chapitres. J'appris mon art au cabaret, à la Chunga de Cannes, à la Siesta d'Antibes, sur la scène du Palm Beach et autres Music-hall, tout autant que sur les planches de l'Opéra et en suivant les cours d'éminents spécialistes de l'art vocal, pour devenir un artiste hétéroclite, interprétant aussi bien l'art lyrique que la chanson. Cet ouvrage souligne l'importance de l'amour, de l'amitié et des rencontres, sans quoi rien n'est possible. Le talent seul ne suffit pas. Ces quelques pages prouvent aussi qu'il n'a jamais existé pour moi de grande ou de petite musique. Ce fut l'un de mes combats. Du jodle de mes montagnes suisses aux monumentales oeuvres lyriques, en passant par les beaux textes qui servent nos langues nationales ou régionales, toutes les partitions atteignent une dimension divine lorsqu'elles vous touchent au coeur. Merci à Jean Sablon, Jean Lumière, Jean Marais, Henri Genès, Betty Mars et tant d'autres, de m'avoir aidé, conseillé, aimé, pour devenir un marchand de bonheur. Je vous souhaite bon voyage des alpages valaisans et bernois aux rivages de la Côte d'Azur, en passant par la Vienne impériale, celle de Sissi, mon autre chez-moi.

01/2020

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Beaux arts

L'aventure phocéenne. Grecs, Ibères et Gaulois en Méditerannée nord-occidentale

L'aventure phocéenne évoque l'histoire de la rencontre entre Grecs, Ibères et Gaulois en Méditerranée nord-occidentale au cours du 1er millénaire av. J-C. Les territoires situés entre le versant méridional des Pyrénées et les Alpes ont été le théâtre de moments de partages et d'échanges, mais aussi de conflits entre divers peuples méditerranéens. De l'Orient vers l'Occident, des navigations exploratoires à l'instauration des premiers échanges puis à l'installation permanente sur place d'individus ou de communautés issues d'horizons lointains, les Grecs Phocéens, originaires de la région d'Ionie en Asie Mineure, ont marqué d'une empreinte durable l'espace de la Méditerranée nord-occidentale. Dans le cadre d'un mouvement bien plus global qui, de la mer Noire à la péninsule Ibérique, est celui de la colonisation grecque d'époque archaïque, les relations et les partenariats rapidement tissés avec les sociétés locales ont non seulement accéléré le développement du commerce mais ont également favorisé des processus d'interaction culturelle. La conséquence en a été, non pas une simple transformation des sociétés indigènes, mais bien une évolution structurelle globale des mondes alors en contact, fondée sur l'instauration de rapports originaux et d'une intégration accrue dans l'espace méditerranéen. Le présent catalogue accompagne et prolonge l'exposition du site archéologique Lattera - musée Henri Prades qui, à travers près de 400 oeuvres, met en récit l'histoire de cette rencontre, originale et emblématique à plusieurs titres, sur les territoires allant de Nikaia (Nice) à Emporios (Empúries).

12/2019

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Livres 0-3 ans

Les signes de la jungle et la savane. Imagier de Langue des Signes avec Bébé

Vos mains parlent... Celles de vos bébés aussi ! Le monde de la jungle et de la savane fascine dès les premiers mois avec ses animaux différents de ceux de notre quotidien. Avec cet imagier, vous pourrez partir à la découverte des animaux sauvages évoquant le voyage. Au sein d'une forêt dense et humide ou du désert à la végétation rare et le soleil omniprésent ces animaux ont tous des cris bien différents. C'est d'autant plus amusant que le signe accompagnera naturellement le rugissement de la lionne ou le barrissement de l'éléphant !!! De grands moment de complicité et de plaisir partagés ??? ? " Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir... " (dessin notes de musique) Henri Salvador (ah ah ah, je suis certaine que vous l'avez dans la tête : )) Mes mains ont un super pouvoir : elles parlent ! Imagier de 11 signes de la Langue des Signes Française réunis pour couvrir le quotidien du tout-petit et plus particulièrement les signes autour des animaux de la jungle et de la savane. Fiches carrées de 12 cm, cartonnées, plastifiées et reliées par un ruban. Les fiches présentent d'un côté une illustration et au dos le signe qui correspond. En plus de la représentation, figure également la configuration de la main employée et une explication du mouvement à faire. Le format permet d'être emporté partout, facilite la préhension du tout-petit, et est facilement manipulable. Les fiches peuvent être séparées et affichées à hauteur d'enfant, proposées sous forme de memory...

09/2019

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Non classé

Gbagbo Laurent - Comme un conte africain qui se termine bien

Le 15 janvier 2019, Laurent Gbagbo est acquitté par la CPI, après plus de sept ans de prison préventive. Son acquittement est salué par le PDCI et le FPI. Le jour même, l'ancien président Henri Konan Bédié (PDCI) annonce une alliance avec Gbagbo en vue des élections de 2020. Le lendemain, la CPI suspend sa remise en liberté, après un nouvel appel déposé par le procureur. Celui-ci doit être examiné sur le fond par la chambre d'appel le 1er février 2019. Libéré le jour même sous conditions, Laurent Gbagbo est toutefois tenu de résider en Europe en attendant un éventuel procès en appel. Le 2 février, la Belgique accepte de l'accueillir sur son sol, où réside sa seconde épouse, Nady Bamba. Ce livre fait le récit des évènements qui ont déstabilisé la Côte d'Ivoire sous la présidence de Laurent Gbagbo élu démocratiquement contre Robert Guéï le militaire. La stratégie politique de Laurent Gbagbo obligé de se maintenir au pouvoir. face à lui de jeunes soldats futés avec d'influents d'amis. La cohabitation obligée de Gbagbo avec les rebelles, initiée par la France pour apaiser la tension. Guillaume Soro le représentant de cette nouvelle force intégrera son gouvernement comme un cheval de Troie attendant du lâché au dernier moment. La lutte veine de Gbagbo pour se maintenir au pouvoir après que son redoutable adversaire Alassane Ouattara a été reconnu vainqueur des élections présidentielles. Président d'une moitié de son pays que le monde entier ne voulait plus.

07/2019

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Critique littéraire

De l'oeuvre de Shakespeare et de La tragique histoire d'Hamlet, prince du Danemark. Essai d'analyse politique

Le théâtre élisabéthain et plus particulièrement celui de Shakespeare fascinent toujours un vaste public malgré des mises en scène fort douteuses, voire scandaleuses. Ignorer le caractère immortel de l'Oeuvre du barde de Stratford et situer les intrigues de ses pièces dans notre propre temporalité est en fait nier que son contexte historique originel est lui-même universel et qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Réinscrire les pièces de Shakespeare dans leur contexte temporel, imaginaire ou non, montre combien le monde dans lequel elles s'inscrivaient est proche du nôtre sans qu'il soit nécessaire d'en souligner maladroitement sur scène les caractères communs. Cet essai décrit dans un premier temps les fondements et le contexte historique et culturel de l'oeuvre de Shakespeare et ce que l'on a nommé la renaissance élisabéthaine, période prospère et plus apaisée que les décennies précédentes. Il se concentre ensuite sur la question du pouvoir et de l'autorité à la lumière de la Tragique Histoire d'Hamlet et du Prince de Machiavel, ouvrage qui a profondément marqué le théâtre anglais à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe. Il se clôt enfin sur d'autres tragédies dites noires dont les héros, Macbeth, Lear ou Prospéro par exemple, sont comme Hamlet, pensons-nous, des princes imparfaits ou indignes de régner à des titres et des degrés divers. Le texte a été aimablement revu et amendé par M. Henri Suhamy, professeur d'université et éminent spécialiste de Shakespeare.

06/2019

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Musique, danse

De l'encre sur les doigts

Je suis une fragile équation; né de l'improbable rencontre d'un Prince Mathématique et d'une Orpheline tibétaine, aux confins de l'Indochine coloniale de 1942. Exilé à l'âge de 7 ans avec ma mère en terre de France, j'y découvre Marseille, pour une enfance solitaire et une turbulente adolescence marquées par l'absence de mon père, et la révélation, par Jacques Brel sur une scène minable de Casino de province, de ma vocation musicale. Tout auréolé de mon baccalauréat, rythmé par ma guitare, j'arrive à Paris pour rencontrer H.E.C., mais c'est Henri Mahé que je rencontre: un artiste peintre, dit "Biton la barbouille", ami de Céline, grâce à qui je me retrouve avec le contrat pour enregistrer mon premier disque...! Au-delà de la carrière musicale que l'on connaît, ce livre est l'histoire riche et tourmentée de ma vie; avec ses sommets et ses abysses, ses rencontres, ses amours, et les différents aspects de ma création. De la musique, aux "fractures", cette encre qui, depuis toujours, tache mes doigts, est celle de la vie en train de s'écrire, telle que j'essaie de la transmettre par mes traces et mes signes. On y trouve des S.O.S., des éclats de rire, des drames et des joies, une grave maladie à combattre et à vaincre: presque la vie de chacun et de tout le monde, à ce détail près que c'est la mienne... Je vous la livre ici, avec toute ma tendresse.

05/2012

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Histoire de France

La société des princes. XVIe-XVIIIe siècle

Dans les royaumes des Temps modernes, la vie d'un prince était affaire d'Etat, et l'on en suivait avec passion les étapes, de sa petite enfance à ses funérailles. Son destin était inséparable de celui des autres monarques, souvent ses parents. Les souverains constituaient ainsi une société fermée au sein de la chrétienté et entretenaient des relations cruciales : François Ier et Henri VIII rivalisèrent de faste au Camp du drap d'or ; Louis XIV rencontra son beau-père, le roi d'Espagne, sur l'île des Faisans ; l'empereur Joseph II voyagea incognito pour conseiller Marie-Antoinette et Louis XVI. Dans ce cercle des têtes couronnées, les rapports personnels définissaient les relations internationales, car ils signifiaient la guerre lorsque les monarques profitaient des crises de succession pour renforcer leur puissance, mais ils étaient également synonymes de paix lorsque les mariages princiers favorisaient les réconciliations. Rassemblant de multiples témoignages sur les grandes dynasties, ce livre offre un tableau coloré de cette société européenne des souverains, dans laquelle l'émulation, les rivalités et les conflits n'excluaient pas des liens solides et où les femmes tenaient un rôle essentiel, puisqu'elles assuraient la continuité d'une maison et l'avenir de la monarchie. Il dévoile en particulier les règles et les lois secrètes de ce monde à part. Au fil du temps, l'humilité du prince chrétien laissa la place à une savante mise en scène de la majesté royale, puis les princes des Lumières cherchèrent à s'affranchir du carcan du cérémonial et à se rapprocher de leurs sujets.

10/1999

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Musique, danse

Le chant intime. De l'interprétation de la mélodie française

Dans le répertoire des chanteurs, la mélodie française occupe une place précieuse et privilégiée. Prolongement de la poésie, elle suppose une compréhension intime du texte et des intentions musicales du compositeur. On ne trouve actuellement sur le marché français aucun livre qui aide les interprètes souhaitant, en France aussi bien qu'à l'étranger, aborder ce répertoire, alors même que l'ouvrage majeur de Pierre Bernac, The Interpretation of French Song, n'existe qu'en anglais. François Le Roux, qui enseigne les subtilités de ce répertoire à de nombreux jeunes chanteurs, transmet ici, avec le concours de Romain Raynaldy, le fruit de son expérience de lecteur, d'interprète et de pédagogue. Après un panorama général qui expose les principes du rapport entre la langue et la musique, les auteurs présentent une sélection du répertoire de la mélodie française et en étudient précisément cinquante-deux, donnant pour chacune, à partir du poème original et d'extraits de la partition, des directives précises pour faire jaillir du texte poético-musical sa pleine saveur. Les cinquante-deux mélodies choisies permettent de passer en revue presque deux siècles de répertoire, de ses débuts à l'époque contemporaine ; si, après l'âge romantique (Berlioz), les chefs-d'œuvre de Debussy et Fauré constituent l'apogée du genre, l'ouvrage montre qu'une floraison remarquable leur a succédé (notamment avec le groupe des Six, Poulenc s'y distinguant particulièrement) ; les plus récentes créations sont présentes également, avec des mélodies d'Henri Dutilleux, Philippe Hersant et Thierry Lancino.

08/2004

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Philosophie

Philosopher. Réflexions philosophiques des grands penseurs contemporains

En 1980, deux jeunes professeurs, Christian Delacampagne et Robert Maggiori, lancent une initiative sans précédent : rassembler autour de la même table de travail deux générations d'intellectuels et les convaincre d'écrire des textes à destination, dans un premier temps, des élèves de classe terminale. Il s'agit, autrement dit, d'établir une passerelle entre l'univers intellectuel, où s'élaborent et se confrontent les théories et les idées, et celui de la pédagogie, où des lycéens de toutes sections sont initiés à la réflexion philosophique et à la lecture des grandes oeuvres de l'histoire de la pensée. Pour mener à bien cette entreprise inédite, il fallait que des philosophes, mais aussi des psychanalystes, des écrivains, des biologistes, des historiens et d'autres hommes de science acceptent de traiter les principaux sujets inscrits dans les programmes scolaires et qui recouvrent les interrogations fondamentales auxquelles tout homme est confronté. Aujourd'hui, tous ceux qui ont accepté de prendre part à cette aventure sont considérés comme des classiques de la philosophie et des sciences sociales : Vladimir Jankélévitch, Jean-Pierre Vernant, Edgar Morin, Alain Radios, Alain Touraine, François Châtelet, Michel de Certeau, Albert Jacquart, Philippe Ariès, Robert Castel ou Henri Lefebvre, pour n'en citer que quelques-uns. Grâce à eux, cette oeuvre collective, en évitant aussi bien une décevante vulgarisation qu'une excessive spécialisation, offre l'outil le plus précieux qui soit pour "entrer en philosophie", en même temps qu'elle présente un vaste panorama de la pensée française contemporaine.

05/2014

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Histoire de France

Le camp de Lodi. Algérie, 1954-1962

Le village de Lodi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger, près de Médéa, porte le nom prestigieux du pont italien qui a permis aux troupes de Napoléon d’entrer victorieuses à Milan. Il incarne aussi un épisode occulté de l’histoire. C’est là, pendant la guerre d’Algérie, que des centaines de pieds-noirs, sympathisants de l’indépendance, ont été enfermés de façon arbitraire. Des années durant, ils ont croupi dans des baraques délabrées, entourées de barbelés, inspectées jour et nuit par une armée de gendarmes mobiles, loin des regards indiscrets et des grandes villes. Sans avoir été jugés ni même inculpés. Sur simple arrêté préfectoral, la « lettre de cachet » des années noires du conflit algérien. Parmi la dizaine de « centres d’hébergement », qui sont nés après l’insurrection du 1er novembre 1954, Lodi occupe une place à part. C’est le camp des Français, le camp des pieds-noirs. Là se sont croisés des médecins, des architectes, des cheminots, des gaziers, des électriciens, des résistants de la Seconde Guerre mondiale, des anciens internés de Dachau… Mais aussi Albert Smadja, l’avocat de Fernand Iveton, seul Français du conflit guillotiné pour avoir tenté de faire sauter une bombe ; Georges Hadjadj, le dernier compagnon de cellule du professeur de mathématiques Maurice Audin, qui a « disparu » après une ultime séance de gégène ; ou encore Henri Alleg, l’auteur de La Question, arrivé à l’été 1957, après avoir été torturé des jours durant par les parachutistes. Et beaucoup d’autres encore.

03/2012