Recherche

Freddy Sarg

Extraits

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1 . Edition collector

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Emira, ou la mélancolie du sanctuaire. ou la mélancolie du sanctuaire

Ce livre tente de réparer une injustice : mettre dans la lumière, Emira Marceau, une femme ignorée par les historiens qui se sont focalisés sur la destinée de son demi-frère, le général Marceau, dont elle a " forgé l'armure ", et celle très controversée de son époux, le Conventionnel régicide, Antoine Sergent. A la fin de sa longue vie, ce dernier a pourtant évoqué par le menu la vie d'Emira, son épouse adulée, allant jusqu'à trahir les moindres secrets de son intimité, ce qui a suffi à jeter un voile pudique sur cette femme au destin tourmenté. Pourtant, la glorieuse épopée de Marceau et les avatars révolutionnaires de son beau-frère, le graveur Antoine Sergent, ont fait l'objet de nombreux ouvrages depuis le XIXe siècle mais un élément essentiel a été laissé sous le boisseau : l'amour hors norme qui unissait les trois "personnages" . L'ouvrage révèle le martyre que cette femme des Lumières a connu, lors de son premier mariage, et l'étrangeté de la relation conjugale qui l'a unie à son second mari devenu Sergent-Marceau. Il jette aussi une lumière crue sur les préférences d'un jeune général écartelé entre des passions contrariées. Cette " biographie ", à trois personnages indissociables, se veut aussi une réflexion sur le tragique de l'Histoire. Qu'est-ce qu'un héros et qu'est-ce qu'un salaud ? Marceau est au Panthéon et Sergent a le sang de la Terreur sur les mains. Si, le premier, marche sans conteste au côté des grandes gloires de la Révolution française, le second méritait une forme de réhabilitation pour avoir lutté en faveur de ce qui était alors une utopie politique, la démocratie, au service d'un nouveau souverain, le peuple. Ce récit historique, au-delà de l'épopée d'une femme des Lumières et de deux hommes en déroute, tente aussi de leur donner chair, c'est-à-dire de leur restituer leur part d'humanité. La destinée d'Emira Marceau entre aussi en résonnance avec le combat actuel contre la violence faite aux femmes victimes, depuis des siècles, de la " loi des hommes ".

12/2023

ActuaLitté

Algérie

Algérie : l'horizon des événements

De 1830 à 1962, la France va tenter de faire de l'Algérie, une région française en s’appropriant des territoires, pour y implanter massivement des populations européennes, au détriment du peuple algérien. En grande partie occultée, cette période, restée taboue, contribue à obscurcir les enjeux politiques complexes de la République : celle de l’histoire, d’une France coloniale, qui a imposé sur plusieurs continents une discrimination ethnique. Jusqu’en 1962, l’Algérie a fait partie de cet empire colonial français, contribuant ainsi au prestige impérial de la France. Durant cent trente-deux ans, nombreux seront les massacres, les exécutions sommaires et les exactions commises sur les populations dites indigènes. En France, la guerre d’Algérie n’a été reconnue comme telle qu’en 1999. L’histoire de la présence française en Algérie a longtemps été et reste aujourd’hui encore, un sujet sensible. La colonisation de l’Algérie a été marquée par des rendez-vous manqués et des promesses non-tenues de la République, jusqu'à l'explosion du 8 mai 1945 et sa terrible répression contre la population algérienne. Cette répression sera le prélude de la guerre d’Algérie, dix ans plus tard. Le 18 mars 1962, la signature des accords d’Évian mettait fin au conflit sanglant entre l’Algérie et la France. Le 5 juillet 1962, l’Algérie indépendante se libérait de la domination coloniale, après tant de convulsions tragiques, de larmes et de sang. Soixante ans plus tard, sur les deux rives de la Méditerranée, les plaies sont toujours ouvertes et leurs souvenirs sont toujours palpables, tels des fantômes qui planent et hantent toujours les esprits. Entre passé et présent, entre réconciliation et rancœurs, des vents contraires continuent de souffler sur les relations entre les deux pays. Des relations, qui restent enfermées, dans ce cycle des mémoires tragiques alternant des phases de rapprochement et de tensions. Il est désormais temps de construire l’avenir dans un climat d’apaisement et de respect mutuel, afin de dénouer les fils emmêlés d’une histoire, qui encombre encore les mémoires et nourrit les passions des deux côtés de la Méditerranée.

06/2023

ActuaLitté

Policiers

Riposte

Las Vegas. Antoine Deco, étoile montante de la boxe, s'apprête à affronter le favori Kolya Konytsin, réputé pour ses dix-sept victoires par K-O, dans l'arène d'un des plus grands casinos du Strip, le Reef. Une consécration pour cet ancien délinquant qui vient de purger une peine de prison. En ce jour décisif, le hasard réunit autour de lui trois amis qu'il avait perdu de vue depuis dix ans. Tyron, un ex-marine tout juste rentré d'Irak. Keenan, le flic déchu, contre qui le mouvement Black Lives Matter s'apprête à manifester après qu'il a tué un jeune Noir désarmé dans la rue. Et Naomi, la fille de la bande, qui a fini par épouser Keenan. L'horloge tourne. Dans quelques heures, le Tout-Vegas se précipitera au Reef pour assister au combat. Pour la première fois depuis dix ans, le quatuor sera de nouveau rassemblé. Ce soir il y aura de la sueur, du sang... et justice sera faite. Ils ne le savent pas encore, mais leur vie va basculer. Une plongée dans l'envers de Vegas sur fond d'argent sale, de violence policière et de conflits communautaires ou 24 heures sous haute tension. " Riposte est à recommander à qui veut ajouter à son confinement une bonne dose d'adrénaline, teintée de nostalgie". Le Télégramme "Riposte, premier roman de David Albertyn, restera dans les mémoires". Le JDD " Riposte distille son lot de scènes de calibres, de lames effilées et donc d'uppercuts et autres jabs. C'est solide". The Killer Inside Me " Bien pensé, bien monté, bien raconté, très bien joué monsieur Albertyn... Assurément un nom à retenir. " NYCTALOPES " Riposte, c'est 24 heures sous haute tension, une lecture addictive et un véritable uppercut reçu par le lecteur qui, non loin du KO, en redemande encore... " FROGGY'S DELIGHT " Que c'est bon ! Un vrai bon polar, qui revisite tous les " clichés " , les grands classiques, et qui le fait avec classe, efficacité, rythme. Le pied. " Actu Du Noir A propos de l'auteur David Albertyn est né à Durban, en Afrique du Sud, en 1983. Il écrit depuis l'âge de six ans et le sport est, après l'écriture, sa seconde passion. Riposte est son premier roman.

03/2020

ActuaLitté

BD tout public

Legio patria nostra Tome 1 : Le tambour

Et ainsi naquit la Légion Etrangère. Le 30 avril 1863 au Mexique, 62 légionnaires de la 3e compagnie du 1er bataillon du Régiment Etranger sont piégés par 2 000 soldats mexicains dans une hacienda délabrée du village de Camaron sur la route de Vera Cruz. Sous une chaleur de plomb, sans boire ni manger, ces légionnaires repousseront les assauts des Mexicains pendant près de douze heures. Ils ont juré à leur Capitaine de ne pas se rendre. Ils tiendront parole, écrivant ainsi sans le savoir l'histoire de la Légion, Camerone, la défaite devenue une légende. Sept ans plus tôt, à Lyon, Casimir, un gamin des rues, commet un meurtre en voulant protéger sa mère des violences de son souteneur. Contraint de fuir la ville, il entraine avec lui son meilleur ami Dino qui rêve d'un avenir meilleur. Mais échapper à son destin est un jeu dangereux, et c'est dans les griffes du Maure, un chef de bande tyrannique et pervers, qu'ils se trouveront pris au piège. Un piège mortel dont Casimir devra s'échapper seul, trouvant refuge à Toulon où sa rencontre avec Evariste, un ancien soldat, dandy et joueur invétéré, l'amènera à s'enrôler sous un faux nom dans les rangs d'un corps d'armée à la réputation douteuse : la Légion Etrangère. Mais pour la première fois depuis longtemps dans la vie de Casimir, un rayon de soleil apparait en la personne de Zélie, des immenses yeux verts et un tempérament intraitable, avec qui il envisage une nouvelle vie au-delà de la méditerranée. Sa décision est prise, il va déserter. L'histoire de Casimir commence à peine, il ne sait pas encore qu'il va devenir un héros... Pour sa première bande dessinée, Jean-André Yerlès, scénariste pour l'audiovisuel, s'associe au flamboyant dessin de Marc-Antoine Boidin pour nous plonger dans une épopée virtuose et romanesque aux sources de la Légion étrangère. Une institution aujourd'hui chargée de symbole et dont la légende s'est écrite dans le sang, au Mexique, lors de la bataille de Camerone de 1863. En 5 volumes, Legio Patria Nostra (" La Légion, notre patrie ", devise de la Légion) nous raconte autant cette histoire que le parcours initiatique d'un orphelin des rues qui trouvera sa famille dans la Légion et apprendra parmi eux à devenir un soldat, un guerrier et tout simplement un homme dans la France turbulente du Second empire.

10/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le choix de Martin Brenner

A la mort de sa mère Maria, Martin Brenner ressent certes de la douleur mais s'interroge aussi : il ne s'est jamais vraiment senti très proche d'elle. Il procède à la dispersion des cendres en suivant ses dernières volontés, met sa maison en vente, puis il compte reprendre le cours de sa vie, entouré par son épouse Cristina et sa fille Sara. Brenner est généticien et directeur d'un laboratoire, un homme discret et plutôt solitaire. Il s'estime heureux dans la vie. Mais lorsqu'un avocat l'appelle pour lui annoncer que sa mère était juive et survivante des camps, sa vie prend un tournant imprévu. Petit à petit, les révélations contenues dans une lettre laissée par sa mère et les informations que lui fournissent l'avocat et le rabbin de la ville où il habite le poussent à faire des recherches sur l'identité juive. Il croise ses lectures personnelles sur le sujet avec les recherches en génétique qu'il mène - touchant à la question de l'appartenance religieuse et ethnique, vue par la science. Il décide de n'en parler à personne - pas même à son épouse - avant de parvenir à une décision quant à sa judéité : il refuse l'idée qu'il doive assumer le fait d'être juif seulement parce que sa mère l'avait été. Mais lors d'un colloque scientifique à Montréal, il est pris à parti dans un débat et alors qu'on l'accuse d'antisémitisme, il révèle sa judéité... Le piège s'est renfermé sur lui, et le château de cartes qu'était devenu sa vie s'effondre : sa femme Cristina, ignorant tout de sa réflexion, se sent trahie, puis quand lui et sa fille deviennent la cible d'ignobles attaques antisémites, son épouse le quitte. Il perd son travail, son meilleur ami se détourne de lui, seul le rabbin Golder maintient le contact. Il fait alors appel à un écrivain célèbre et lui demande de raconter son histoire... Le choix de Martin Brenner nous fait vivre de l'intérieur la descente aux enfers d'un homme aux prises avec la question identitaire. Le roman nous propose ainsi une interrogation sur le libre-arbitre. Comment savoir qui nous voulons être dans notre vie intime et aux yeux de la société ? Comment rester libre dans ce choix ? Traduit du suédois par Hélène Hervieu

11/2020

ActuaLitté

Sciences politiques

Inde : la démocratie par la caste. Histoire d'une mutation socio-politique (1885-2005)

L'Inde se présente comme " la plus grande démocratie du monde " ; de fait, cet autre empire du milliard qui organise des élections libres depuis plus d'un demi-siècle a pris l'habitude de l'alternance depuis 1977, jouit d'une presse libre et connaît une justice au moins aussi indépendante que sous nos latitudes. Longtemps cette démocratie a été conservatrice. L'influence de Gandhi —réformateur moins radical que ne le dit l'hagiographie occidentale — et la sociologie très élitiste des dirigeants du Congrès, le parti dominant au lendemain de l'indépendance, ont beaucoup contribué au statu quo. Mais les vraies racines du mal étaient ailleurs, dans l'agencement vertical d'une société de caste qui permettait depuis des siècles à une minorité d'hommes bien nés de gouverner sans partage. Cet ordre hiérarchique a été ébranlé, dès l'époque coloniale, non seulement par la pénétration des idées d'égalité et de liberté, mais aussi et surtout par les politiques de discrimination positive mises en oeuvre par les Britanniques en faveur des intouchables et des basses castes. Après l'indépendance, le Congrès s'est efforcé de circonscrire ces mesures au maximum, mais les basses castes y ont trouvé un objectif de mobilisation collective qui leur a finalement permis de former un front uni à partir de 1990. Désormais, les castes ne font plus système ; elles sont une collection de groupes d'intérêt en concurrence pour une part du pouvoir. La vieille logique clientéliste s'effondre, qui amenait la paysannerie ou les ouvriers endettés à voter pour des notables ruraux ou des magnats locaux du Congrès. A la place, des partis de basse caste prennent leur essor et s'emparent du pouvoir à travers toute l'Inde du Nord. C'est une véritable révolution silencieuse, unique en son genre : une révolution sans effusion de sang, aussi légaliste que l'ont toujours été les leaders de basse caste — à l'instar de leur modèle à tous, Ambedkar. L'Inde accède à une démocratie enfin digne de ce nom, et ce, paradoxalement, par la caste car celle-ci, point d'application des mesures de discrimination positive, aura été le cadre et le levier des mobilisations de la plèbe indienne, la structure collective qui a permis d'agréger les intérêts du grand nombre.

05/2005

ActuaLitté

Romans historiques

La belle du Lac-Bénit, la ballade d'une dame des temps jadis en Savoie

La fin du tome I, Amélia, laissait au lecteur le soin d'imaginer une suite. Ainsi les dernières lignes : " Elles trouvèrent la maison vide, la grand-mère n'était plus là, morte et enterrée depuis trois jours. Une autre histoire commençait, plus triste encore que celle de leur grand-mère, et la demeure d'Amélia serait témoin, une fois de plus, de bien des larmes et bien des souffrances. " L'histoire qui nous est contée dans ce livre est bien celle d'une misère noire avec son lot de tristesse et sa charge de déceptions amères... Puisqu'il faut bien, quand on est seule comme Maria pour élever ses deux filles, " gagner son pain à la sueur de son front ". En véritable mère-courage, Maria repasse le linge du " Beau Monde " de la ville voisine. Mais très tôt la voilà contrainte de mettre ses deux filles à l'usine. A l'usine d'horlogerie où les Savoyards s'embauchent massivement, quittant une terre ingrate qui n'arrive plus à les nourrir. La première y mourra, tandis que la seconde, refusant le lot commun, se révoltera. Car voici la Belle Epoque, qui accuse encore le contraste entre ceux qui s'enrichissent du développement de l'activité horlogère et les ouvriers qui ont bien de la peine à survivre. En ce début du XXe siècle, la misère appelle la révolte : grèves, manifestations, défilés et création de syndicats se succèdent depuis 1900, jusqu'aux événements tragiques de 1904 où les patrons tirent sur la foule. C'est la grande grève de Cluses qui eut un retentissement majeur dans toute la France et même dans toute l'Europe. Tout ce monde va être englouti par le grand désastre d'août 1914. De ce bain de sang sortira un monde nouveau " où rien ne sera plus jamais comme avant ". Alors, peut-être, le destin se montrera-il plus clément pour Laure, arrière petite fille d'Amélia, petite-fille de Maria, qui se jette à corps perdu dans les études pour devenir institutrice... L'Ecole normale ou la voie du salut ! Comme tous les Savoyards, quatre générations d'Amélia n'auront peut-être pas souffert pour rien. C'est ce que dévoilera le troisième volet de la trilogie : Laure ou le plein été.

06/1997

ActuaLitté

Littérature française

Supplément à la vie de Barbara Loden

Plusieurs destins s'entrelacent dans ce nouveau récit de Nathalie Léger. Ils se nouent autour d'un film, Wanda, réalisé en 1970 par Barbara Loden, un film admiré par Marguerite Duras, une œuvre majeure du cinéma d'avant-garde américain. Il s’agit du seul film de Barbara Loden. Elle écrit, réalise et interprète le rôle de Wanda à partir d'un fait divers : l'errance désastreuse d'une jeune femme embarquée dans un hold up, et qui remercie le juge de sa condamnation. Barbara Loden est Wanda, comme on dit au cinéma. Son souvenir accompagne la narratrice dans une recherche qui interroge tout autant l'énigme d'une déambulation solitaire que le pouvoir (ou l'impuissance) de l'écriture romanesque à conduire cette enquête. Il y a d'abord l'errance de cette femme, Wanda, apparemment sans attaches et sans désirs ; il y a ensuite la recherche de Barbara Loden, une actrice rare, une cinéaste inspirée, une femme secrètement blessée, et qui cherche la vérité de son existence à travers un fait divers ; il y a enfin l'enquête de la narratrice. Trois destins entremêlés pour une même recherche sans objet, une même façon d'esquiver ou d'affronter la réalité. Wanda/Barbara : qu'est-ce que l'une cherche à travers l'autre, et qu'est-ce que la narratrice cherche à travers elles ? Barbara Loden est née en 1932, six ans après Marilyn Monroe, la même année qu'Elizabeth Taylor, Delphine Seyrig et Anouk Aimée. Elle a trente-huit ans lorsqu'elle réalise et interprète Wanda en 1970. Elle est la seconde femme d'Elia Kazan. Elle a joué dans Le Fleuve sauvage et dans La Fièvre dans le sang. Elle devait jouer dans The Swimmer avec Burt Lancaster, mais ce fut Janet Landgare qui eut le rôle ; elle devait jouer dans L'Arrangement avec Kirk Douglas, mais ce fut Faye Dunaway qui eut le rôle. Elle est morte jeune, à 48 ans. Wanda est son premier et son dernier film. Quoi d'autre ? Comment la décrire, comment décrire un corps et une présence inconnus ? La narratrice lit des témoignages, regarde des images, décrit le film, tente de s'approprier un visage, de découvrir un corps sous un autre, elle cherche à reconstituer les bribes d'une vie pour la tirer un instant de l'oubli, et revenir sur sa propre amnésie.

01/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Terre de souffrance

C'est la terre de Grèce, celle des années noires de l'Occupation, de la guerre civile qui pendant cinq ans déchire le pays. La Grèce des foyers divisés, des amitiés muées en haine, des hommes jetés à nouveau dans la tourmente inexplicable. Dans cette tourmente pourtant, certains n'accepteront pas d'abdiquer devant l'engrenage de la délation et de la terreur : Nikitas Kolettis, le capétan Augéros, le juge Damaskinos lutteront pour que, sur la terre de Grèce, les mots amour, liberté, paix, bonheur, puissent retrouver un sens, en dépit des obstacles de la haine et des souffrances de la mort. Dans ce livre qui continue le premier roman publié par l'auteur, Terre des Grecs, Evanghélos Averoff explore pour la première fois l'époque tragique et méconnue que fut en Grèce l'après-guerre. Il décrit avec la même émotion et la même sobriété qu'en son premier roman la lutte douloureuse d'une nation qui veut à tout prix renaître et l'effort héroïque de quelques hommes pour venir à bout de la grande tourmente. C'est le livre d'un combat généreux et d'un espoir indéracinable en cette terre des Grecs, devenue terre de souffrance et qui aspire plus que jamais à retrouver ce qu'elle a donné la toute première au monde : la liberté et la démocratie. " Nous voici en présence d'un récit for attachant, qui allie le romanesque à l'histoire, qui se trouve -comme le dit fort justement Maurice Druon qui a préfacé cette traduction - " au croisement de la psychologie et de l'histoire ". L'action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et comporte, comme le signale à deux reprises l'auteur, des attaches étroites avec la réalité, que ce soit dans la narration des événements ou dans le choix des personnages. ". Bernard Grange (Journal de Genève). " Le récit baigne dans la couleur locale, couleur des haines de clans, couleur du sang, couleur de l'amour. Dans l'édition originale, il a pour titre : la Voix de la terre. Evanghélos Averoff ne pouvait pas trouver meilleure enseigne pour un livre aussi fortement marqué par la passion ancestrale ". Lucien Guissard (La croix du Nord). " C'est à certains romans soviétiques massifs et édifiants comme le Don paisible, que peut se comparer ce livre monolithique qui célèbre le retour à la terre ". Jacques de Ricaumont (Combat).

02/1985

ActuaLitté

Droit

L'ennemi au siècle des Lumières. De l'incorporation monarchique à l'activisme révolutionnaire

L'examen de la notion d'ennemi fait apparaître ce paradoxe singulier dont les termes essentiels s'impriment sur la trame de l'événement révolutionnaire : d'un côté, les hommes des Lumières ont en horreur la guerre et son cortège d'atrocités ; de l'autre ils se plaisent à promouvoir des idéaux ou des aspirations à partir desquels la Révolution conçoit la nécessité d'une mobilisation générale. Pareil élan inaugure une époque qui voit le surgissement du soldat citoyen, ou plutôt du citoyen activiste auquel le sans-culotte brandissant la pique donne une réalité de chair et de sang. En insistant sur la Cause à défendre, celle du peuple, de la justice, de la liberté ou de l'égalité, ces masses mobilisées, leurs porte-parole plus ou moins autoproclamés, ruinent les catégories du droit mises à l'honneur par le Jus publicum Europaeum : référence à l'ennemi juste des deux côtés ; neutralité du tiers ; équilibre des puissances ; analogie de la guerre et du duel ; personnification monarchique de la violence légitime. Aussi l'ennemi, en tant que concept central du jus belli, est-il le témoin infaillible de ces bouleversements de grande ampleur. Il ramène les constructions intellectuelles, les abstractions normatives ou les exposés théoriques à cette épreuve de force que constitue la fondation de la République. Cette expérience d'une démocratie tout ordonnée au temps de l'exception fondatrice tranche avec la rationalisation étatique de l'âge classique. Une telle intensité de vie collective résulte de ces enthousiasmes disposant chacun à embrasser sans réserve la Cause, déclarée sainte ou juste (justa causa). La Révolution se présente alors comme un conflit d'un genre inédit : elle exalte l'énergie de la vertu par laquelle les hommes devenus citoyens s'approprient démocratiquement leur destinée au point de rompre avec l'idée d'une guerre paritaire où ne se rencontrent en effet que des justi hastes. Si défaite il y a dans cette perspective d'une actualisation de l'hostilité révolutionnaire, c'est d'abord celle des "droits ennemis" (Jean Bodin) en tant qu'instituteurs d'une conscience déterminée par cette irrévocabilité de la condition politique, à ce titre imperméable aux injonctions du moralisme humanitaire propre à la Philosophie en laquelle travaille l'espérance d'une régénération non seulement de l'ordre public mais de l'homme.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre d'Indochine : L'enlisement. L'humiliation. L'aventure

" Quand j'arrive à Saigon comme correspondant de guerre en 1948, je découvre une Indochine installée dans le Moyen Age à mitraillettes et à piastres, sous l'étiquette de l'Union française... C'est l'enlisement. Sur la frontière, dans les montagnes au nord du Tonkin se poursuit la vraie guerre contre les réguliers d'Ho Chi Minh. Elle est loin de tout, et on n'en parle pas. Partout ailleurs on fait la " guerre heureuse " contre la Résistance. C'est la guérilla, bien plus cruelle que les batailles qui se déroulent sur les confins de la Chine. Mais, en même temps, c'est la " bonne vie " et la prospérité pour tout le monde. L'existence quotidienne, c'est le sang, la mort, la volupté, la fatigue, la paresse, la grande vie. Les combattants se sentent des " seigneurs " et les hommes d'affaires nagent dans l'abondance. Les deux camps compressent et tuent la population selon les techniques de la " persuasion ". Les nhaqués sont l'enjeu essentiel. Mais, quand ils ne sont pas suppliciés, ils s'épanouissent, ils profitent de tout... L'Indochine de 1948 c'est un échiquier aux pions innombrables mais presque immobiles. On ne devine pas encore qu'elle deviendra le théâtre où tous ces éléments vont se nouer dans une action aussi tendue et dépouillée qu'une tragédie grecque : le rideau tombera quelques années plus tard sur Dien Bien Phu. " Après ce ne sera plus l'Indochine mais le Vietnam. Les Américains auront remplacé les Français et une autre tragédie se jouera dans ces mêmes décors. Mettant son fabuleux talent de conteur au service de l'Histoire, Lucien Bodard fait revivre tous les acteurs de cette tuerie, Giap, De Lattre, Bao Daï et les autres, les sans-grade. Les lieux sont là aussi, héroïques comme Cao Bang, Dien Bien Phu, la R.C.4, ou pittoresques, amers et drôles comme la Saigon du trafic des piastres, des jeux, de la drogue et des étreintes faciles. Au-delà d'un récit aux mille facettes, l'histoire de la guerre d'Indochine des Français est aussi celle d'une passion désordonnée où notre innocence s'est perdue. Cette passion est au cœur des trois livres mythiques de Lucien Bodard, " L'Enlisement ", " L'Humiliation ", et " L'Aventure ", que nous réunissons intégralement dans ce volume pour la première fois.

07/1998

ActuaLitté

Beaux arts

Delacroix étude sur un Christ en croix

L'auteur de cette étude, Zachary C. Xintaras, est convaincu que Le Christ en croix sur panneau qu'il a vu dans une collection privée est celui cité par Eugène Delacroix dans une liste manuscrite trouvée dans un cahier de voyage en Afrique (Chantilly, Musée Condé, MS 300, folio 161). A. Robaut le mentionne dans son inventaire au n°1699 sans référence à sa source le datant de 1840 et précisant qu'il appartenait à M. Dumas père. Tout ceci est inexact, comme le prouve l'ensemble des documents recueillis qui seront dévoilés dans cet ouvrage. Le tableau ne figure dans aucun inventaire des oeuvres de Delacroix. Dans cette étude, après un descriptif du panneau retrouvé, l'auteur trace l'historique du sujet et indique les points communs et les modifications par rapport au tableau de Rubens Le Christ en croix - Recommandant sa mère à St Jean. Ce tableau perdu nous est connu grâce à la gravure de Jacob Neeffs. L'auteur examine aussi 19 détails qui caractérisent l'oeuvre et découvre un phénomène unique dans l'Histoire de la Peinture concernant la représentation du Christ sur la croix. Il s'agit du fait que l'artiste montre le Christ vivant avec corps entaché de sang. Pour commettre cet anachronisme et le répéter quatre fois Delacroix a certainement été influencé par le Christ en croix sculpté par son ami Auguste Préault (cf. Journal, Plon, 1996, p. 132). Une autre caractéristique, unique je crois chez Delacroix à son époque, est sa pratique de mettre un "clair" sur le bout de nez. Dans notre panneau, il le répète cinq fois. Le tableau retrouvé présente le Christ avec un corps éblouissant de lumière et agonisant sur la croix. Depuis sa première peinture religieuse (Le Christ devant Caïphe, 1818) jusqu'à sa dernière (Tobie et l'Ange, 1863), Delacroix a peint plus de 150 pièces religieuses sans compter 50 projets inexécutés. C'est dans la Bible qu'il a trouvé une mine inépuisable de sujets pour stimuler son imagination (cf. Journal, p. 75). Dans un prochain livre l'auteur présentera ses réflexions concernant Delacroix et la Religion. Au terme de cette longue recherche, il n'hésite pas à nommer Delacroix peintre - prédicateur, vocation à laquelle il a cru dans sa jeunesse. (cf.Journal, p.427)

11/2017

ActuaLitté

Sciences politiques

Agent secret

« La vie, la mort. Le bien, le mal. J'ai éprouvé comme peu d'hommes ces concepts dans ma chair, pendant de longues années, sur la plupart des théâtres d'opérations de la planète. J'ai connu la fraternité des armes. J'ai senti sur mes lèvres le goût salé des larmes, reniflé l'odeur métallique du sang. J'ai vécu la tension de négociations à hauts risques avec les Khmers rouges, les forces serbes du sanguinaire Slobodan Milosevic, les terroristes d'Al-Qaïda… Je n'ai toujours eu qu'une seule boussole pour agir : l'intérêt supérieur de la Nation. À d'innombrables reprises, j'ai mis ma vie en jeu pour défendre la France, mais toujours dans l'ombre. Clandestinement. Mon nom est "Personne". Je suis agent secret. » Espion au service secret de la France, Jean-Marc Gadoullet a appartenu pendant quinze ans au 11e Choc, une unité d'élite du service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Deux présidents de la République ont épinglé sur son uniforme les plus hautes distinctions, la croix de guerre et la Légion d'honneur. Et la plupart de ses actions sont classées « secret-défense ». Assistance à des chefs rebelles, contre-terrorisme, infiltration secrète, empêchement d'un coup d'État, diplomatie parallèle… : l'éventail de ses missions est infini. Certaines consistent même à appliquer la loi du Talion ! Qui sont ces soldats prêts à mourir pour la patrie, dans l'anonymat ? Ce livre raconte l'histoire de l'un des meilleurs d'entre eux et dévoile le quotidien d'un agent secret : comment intégrer le Bureau des légendes, comment jongler entre plusieurs identités fictives – les fameuses légendes –, comment partir plusieurs mois sans pouvoir donner de nouvelles à sa famille… Une réalité enfin dévoilée dans ce récit. Le témoignage unique d'un véritable héros des temps modernes qui, dans une seconde vie, loin de la DGSE, a été l'artisan, de 2010 à 2013, de la libération des sept otages d'Areva et de Vinci, retenus au Mali par Al-Qaïda. Gadoullet révèle dans cet ouvrage les coulisses de cette négociation explosive. Où les intérêts géopolitiques les plus absolus ne tenaient qu'à la réussite d'une rencontre entre deux hommes au milieu du désert.

09/2016

ActuaLitté

Littérature française

Le nageur de Bizerte

Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français. La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s'il ne s'était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s'agit d'un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l'irréversible et sanglante poussée des "rouges" et transporte à son bord toute une population d'exilés, de "blancs" aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent de l'histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une soeur désirable, une mère veuve. Ce destroyer est-il " maskoun " ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D'où vient le navire fantôme couleur d'âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent "le coq rouge" , pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du Georguii Pobiedonossetz ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants. Tarik aurait été avisé d'en rester là. Mais, comme le chant d'une sirène, le docker entend soudain la voix d'une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire. A l'instant il en est captif. Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d'un riche baron, personnage qu'on dirait issue de La Cerisaie, a la beauté fragile d'une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s'en libérer dans les coursives d'un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin. Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la blanche gorge de notre héroïne ? Avant que la soeur du docker ne se marie ? Avant que le monde ne referme les rideaux d'un théâtre pourpre sang sur ces deux innocents ? Vivront-ils ?

ActuaLitté

Romans historiques

Cycle Richard de Clairbois Tome 3 : L'incroyable rencontre

Au seuil de l'année 1436, une rumeur extraordinaire atteint la Ferté-Clairbois : Jeanne la Pucelle est vivante. Ourdie par quelques fidèles, une substitution a permis à l'intrépide guerrière d'éviter les affres du bûcher et de se réadapter à la vie militaire. Elle a pour compagnons Xantrailles et La Hire. Ils commandent à des hommes qui ne sont autres que des malandrins avides de batailles et de bains de sang. L'on dit que la Revenante a croisé le connétable de Richemont. Ce Breton infatué de lui-même l'a-t-il reconnue ? Engourdis par une existence sans émois dans la châtellenie paternelle, Richard de Clairbois, son frère Raoul et leur écuyer commun, Aristide, décident de se joindre à l'armée de Jeanne après avoir vérifié, au préalable, si la Pucelle, moins vénérée que naguère, est bien celle qu'ils ont connue. Ils ont des doutes. Il leur faut les lever. Grâce à l'intervention d'un lieutenant du connétable, Tugdual de Kermoysan, les trois amis sont acceptés dans une armée composée de Bretons. Ils ne tardent pas à s'y déplaire. Le Paris qu'ils découvrent n'est point à leur goût. Ils partent. Ils finiront par trouver celle qu'ils ont obstinément cherchée. Elle ne leur dira que quelques mots sans paraître les avoir jamais côtoyés. Bien qu'elle ressemble à leur idole, est-elle vraiment la bataillarde qui les avait subjugués ? Ils se concertent fréquemment pour aboutir à une indéniable évidence : ils se sont lancés dans une quête absurde. Elle n'a jamais cessé de les décevoir. Victimes d'un lourd désenchantement, l'idée d'un retour à Clairbois s'impose comme l'unique remède à leur mélancolie. La joie de leur réintégration dans le giron familial sera ternie par de lugubres annonces. Une scène pour tout dire impensable ne fera qu'aggraver le désarroi de Richard et de son frère. Quelle fut la véritable destinée de Jeanne la Pucelle ? Brûlée à Rouen le 31 mai 1431, ou délivrée, hébergée " ailleurs " et réapparue sous le patronyme de Jeanne des Armoises ? En se plaçant à l'extérieur d'une polémique intarissable, Pierre Naudin s'est mis " dans la peau " de trois hommes d'époque peu renseignés sur une réapparition confuse et qui veulent savoir sans disposer des moindres éléments en faveur ou défaveur d'une des plus mystérieuses énigmes de notre histoire.

04/2010

ActuaLitté

Loisirs

Rencontre en Zone 51. Escape game

De nouvelles énigmes trépidantes à résoudre avec le Grand JD ! 60 minutes dans une base militaire au Nevada, 18 énigmes pour échapper à une périlleuse aventure classée secret défense. Le grand JD, fort de ses 2, 7 millions d'abonnés sur youtube, vous entraîne dans une nouvelle et trépidante aventure ESCAPE GAME, au coeur du Nevada dans la ZONE 51, une base militaire secret défense qui alimente depuis plusieurs décennies fantasmes et spéculations sur de possibles relations qu'entretiendrait l'armée américaine avec une vie extra-terrestre. Un des derniers grands reportages du grand JD a eu pour théâtre la zone 51, cette aire géographique extrêmement protégée dont on ignore véritablement l'objet des investigations qui y sont menées. Julien a voulu en avoir le coeur net. Il s'y est rendu, a recueilli beaucoup de témoignages, les choses n'ont pas tourné tout à fait comme il le souhaitait... sans issue fatale heureusement. Il signe ainsi un excellent scénario d'escape game soutenu par les excellents gamesplayers et illustrateur que sont Coline Pignat, Simon Gabillaud et William Bonhotal (auteurs et illustrateur du précédent titre : Cauchemar en Ecosse). Ce nouvel opus nous invite à vivre une aventure hors du commun à rythme extrêmement soutenu et où du sang-froid sera requis. Vous aurez 60 minutes seulement pour aider le grand JD à sortir du mauvais pas dans lequel son exploration interdite et sa découverte l'ont entraîné... situation où une disparition sans laisser de trace semble quasi inéluctable... Mais des codes à déchiffrer, des secrets les mieux gardés révélés par une logique extra-ordinaire, voire extra-terrestre, des poursuites, une immersion haletante et pleine de surprises dont une rencontre providentielle et des plus singulières, vont ponctuer votre lecture pour vous aider à vous échapper. Un livre escape game avec un scenario digne d'un très, très bon film d'action, avec du coopératif dans chaque double-page, des encres fluorescentes lisibles dans l'obscurité, des accessoires-indices pour vous aider, une bande musicale originale, et d'excellents auteurs et illustrateurs pour 60 minutes d'un moment intense que vous n'oublierez pas de sitôt... à vivre seul ou à partager avec vos meilleurs amis ! Une issue est possible pour un fin mot de l'histoire... ici ou ailleurs.

09/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le Requin de Dubrovnik

Latifa est une jeune fille que ses camarades d'école ont affublée d'un surnom méchant. Elle cherche désespérément à comprendre pourquoi. Incapable de trouver une réponse, réticente à faire des confidences à ses parents, elle finit par se confier à son oncle Ismaël, un original, sorte de bras cassé troubadour. Leurs discussions lui font du bien, mais ne suffisent pas à chasser ses tourments. Elle a besoin d'explications claires et cohérentes sur des sujets compliqués qui la dépassent... et pas seulement elle. Le Requin de Dubrovnik a pour ambition de soigner les blessures de ces enfants qui rencontrent les mêmes difficultés que Latifa ; c'est aussi une modeste contribution à la recherche de pistes de résolution de certains malentendus entre l'Orient et l'Occident. Ecrit par une Bosnienne, publié par une Slovène d'origine, agrémenté de photos, il parle d'une ville croate à la beauté époustouflante et évoque ce temps où plusieurs nationalités cohabitaient. Ce livre s'adresse à tout le monde, mais peut tout particulièrement intéresser les adolescents issus de couples mixtes, les parents, les enseignants, les psychologues et les éducateurs. " 11 septembre 2006, cinquième anniversaire de l'attentat contre le World Trade Center Pendant un match de basket, alors que Latifa, assaillie de tous côtés, tentait de passer le ballon, elle l'envoya un peu trop fort en direction d'une de ses coéquipières. Il atterrit directement sur le nez de Dolorès, et le sang gicla aussitôt. – Latifa Ben Laden ! lança Dolorès, furibonde. – Pardon ! Pardon ! s'excusa Latifa. Dolorès lui tourna le dos et, se tenant le nez, partit s'allonger à l'extérieur du terrain. Le match fut interrompu, le nez de Dolorès soigné. Puis on se dispersa, chacun de son côté. L'incident semblait clos, l'exclamation de Dolorès à l'adresse de Latifa oubliée. Les jours suivants, le surnom ressurgit pour une autre broutille. Voyant à quel point cela énervait Latifa, ses camarades de classe se mirent à la traiter de " Latifa Ben Laden " pour un oui ou pour un non, mais le plus souvent... pour rien. Non, en fait, pas pour rien. Pour la faire enrager... Latifa devint de plus en plus irritable, et ses notes devinrent de plus en plus exécrables... Peu à peu, elle se fâcha avec toutes ses copines et manqua plusieurs jours d'école. Sa vie se transforma en enfer. "

02/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Le général Huntziger. L'"Alsacien" du maréchal Pétain

Né en Bretagne d'un Optant de Guebwiller, le général Charles Huntziger (1880-1941) o tenu les seconds rôles les plus ingrats de la grande histoire. Début septembre 1939, le général Gamelin lui confie le commandement de la IIe armée, à la charnière de Sedan. A la mi-mai 1940, il subit donc de plein fouet l'assaut des Panzer de Guderian et partage, avec le général Corap, la responsabilité du désastre. Avait-il mal préparé son secteur ? En eut-il seulement les moyens ? Les communistes en tout cas vont l'accuser de s'être reculé exprès par vengeance du Front Populaire. Il avait pourtant pu reformer une seconde ligne de front sur les hauteurs de Stonne. La bataille y dura une douzaine de jours et passe pour le "Verdun de 40". Impressionné par son sang-froid, le général de Gaulle insiste le 11 juin pour le nommer à la place du généralissime Weygand et continuer la guerre outre-Mer. Mais sans suite... Lorsque le gouvernement de Bordeaux demanda aux Allemands à connaître leurs conditions d'armistice, Huntziger est le seul joignable des généraux de corps d'armée. C'est donc lui "l'Alsacien" qui est envoyé à Rethondes et à Rome pour signer l'arrêt des combats. Puis, dès son retour, Pétain et Weygand lui confient la présidence de la délégation française à la Commission d'armistice de Wiesbaden, où il s'agissait d'empêcher tout empiétement supplémentaire. A Vichy, il peut alors s'appuyer sur une Direction des services de l'armistice dirigée par un autre Alsacien, le général Koeltz. Ensemble, ils élaborent la première protestation d'ensemble du 3 septembre 1940 contre l'annexion de fait des départements du Rhin et de la Moselle. Trois jours après, Huntziger remplace Weygand comme ministre secrétaire d'Etat à la guerre et commandant en chef des forces terrestres. Il réorganise alors l'Armée de l'armistice suivant ses consignes secrètes pour en faire une armée nouvelle, de métier, auxiliaire des Alliés dès leur débarquement. Il joue le double jeu avec Londres, mais trouve la mort en avion le 12 novembre 1941 en rentrant d'Afrique du nord. Mélomane, catholique fervent, très Action française, peut-être affilié à la Cagoule militaire, il est le seul "Alsacien" à qui la France ait réservé, à Vichy de surcroît, des obsèques nationales.

05/2014

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Arménie. Les enfants de la guerre

Pour répondre à la douleur des enfants d'Arménie, voici un beau livre mêlant leurs dessins et des lettres d'artistes et d'écrivains engagés pour que le bruit des bombes et les horreurs de la guerre cessent enfin. Marie-Claire Margossian est, après avoir été directrice des programmes de la chaîne Ciné+ Classic de Canal+ pendant quinze ans. Française jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas oublié qu'elle est aussi arménienne. Une identité qu'elle a toujours portée en elle avec fierté, sans jamais l'interroger... jusqu'au jour où le conflit dans le Haut-Karabakh a éclaté. "Alors, on s'est souvenu de ce que voulait dire être arméniens, tel un second réveil. L'histoire semble se répéter et c'est le martyre de nos grands-parents, leurs récits de souffrance qui, cruellement, se rappellent à nous. Et on a crié notre douleur face à cette guerre sanglante. Chacun d'entre nous a retrouvé son âme d'enfant". C'est justement aux enfants d'Arménie que M. -C. Margossian a voulu donner la parole. Ceux qui ont vécu cette guerre dans leur chair. Qui ont perdu des proches, ont vu leur village attaqué ou bombardé. Elle a appelé les écoles une à une pour faire dessiner les élèves, afin qu'ils donnent vie à leur Arménie. Le dessin est là-bas une véritable institution. Les oeuvres de ces jeunes artistes âgés de 4 à 15 ans sont inoubliables. Elles mêlent les couleurs chatoyantes de l'Arménie à l'acier de la guerre et au rouge du sang. Arménie, les enfants de la guerre est ainsi la voix de ces enfants innocents touchés par la violence, dans une quasi-indifférence internationale. Peu de plumes vaillantes sont allées sur le terrain. Jean-Christophe Buisson a été l'une d'entre elles, aussi sa préface était-elle une évidence. A ses côtés, des artistes et intellectuels disent leur soutien à ces enfants du courage, dans des lettres poignantes et authentiques. Avec des contributions d'Antoine Agoudjian, Essaï Altounian, Ariane Ascaride, Serge Avédikian, Nicolas Aznavour, Youri Djorkaeff, Sophie Fontanel, Macha Gharibian, David Haroutunian, Pascal Légitimus, Andreï Makine, André Manoukian, Jacky Nercessian, Michel Onfray, Astrig Siranossian et Valérie Toranian. Trois euros par ouvrage vendu seront reversés et partagés entre l'Association Aznavour et Santé Arménie, qui soutiennent les victimes du conflit en Arménie.

09/2021

ActuaLitté

Thrillers

La cinquième règle

"Par sécurité, j'avais pris l'habitude de toujours tirer deux fois. Laisser une cible pour morte puis se rendre compte, parfois des jours plus tard, qu'elle était devenue la seule personne au monde capable de vous identifier n'était jamais une nouvelle très plaisante. Même les tueurs à gages ont leurs histoires d'horreur". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Ava aime son travail. Bien sûr, être tueuse à gages n'est pas donné à tout le monde, mais elle n'est pas du genre à baisser les bras simplement parce que la situation peut être un peu compliquée. Pour ne pas sombrer, elle a trouvé la solution : s'imposer des règles strictes qui lui ont permis de se forger une réputation impitoyable. Elle a passé des années à organiser une vie compartimentée, à tout contrôler : son travail, son identité, ses relations professionnelles et personnelles. Depuis ses dix-sept ans, la violence fait partie de son existence et elle ne changerait cela pour rien au monde. Tout le sang, toute la sueur et toutes les larmes qu'elle a pu verser l'ont conduite à devenir ce qu'elle est aujourd'hui, toutes ses cicatrices lui rappellent chaque jour qu'elle est le Fléau. Alors quand le monde entier semble se liguer contre elle pour faire exploser ses certitudes, elle doit faire face à de nouvelles épreuves. Et même ces fichues règles ne seront peut-être pas suffisantes pour l'aider à les surmonter. Ava s'en sortira-t-elle ? Un thriller puissant qui ne laissera aucun lecteur indemne. Karine Verny a grandi avec sa famille en Seine-Saint-Denis. Elle est passionnée depuis toujours par les animaux et les livres, et passe des heures à lire de la fantasy avec des héroïnes qui prennent de la place et s'émancipent des normes. Après des études d'anglais à Paris, elle est devenue enseignante en collège dans le 93 et lutte à son échelle pour l'égalité femmes-hommes, cause chère à son coeur. Elle vit toujours en Seine-Saint-Denis, chez ses animaux, et aime imaginer ce que serait la vie paisible dans une maison perdue dans la forêt, avant de se souvenir qu'elle est allergique au pollen. La Cinquième Règle est son premier roman publié aux Editions Persée.

11/2021

ActuaLitté

BD tout public

Jade 606U : Le petit théâtre d'Angoulême

Qui n'a pas, dans notre riante profession un avis bien tranché sur le festival d'Angoulême ? De la sélection d'ouvrages réveillant chaque fin d'année les mêmes vieilles et stériles querelles entre classiques et modernes, aux mouvements de foule et d'humeurs qui ponctuent, quatre jours durant, une véritable messe ayant la particularité curieuse de réunir au même moment et en un même lieu fanatiques et sceptiques, professionnels et amateurs, curieux et intéressés, ouvriers et patrons, faut-il avoir le goût du sang ? Tout semblerait normal, presque cannois, si la bande dessinée brillait de l'aura d'un art reconnu, ou plutôt si toute cette foule aux couleurs complémentaires, avait le sentiment de la reconnaissance de l'objet qui l'anime, là, en plein hiver, au beau milieu de presque nulle part (oui, on n'est pas syndicat d'initiative non plus, on peut dire ça si on veut) dans une sorte de rave d'images aussi proches dans leurs conceptions que lointaines dans leurs sens. Mais voilà, malgré la foule de conquis s'y déplaçant chaque année, tous les professionnels et roadies, du plus connu au plus décalé, ne semblent toujours pas sûrs d'avoir convaincu le monde de la pertinence de leur travail (c'est agaçant). On s'y rend donc animé d'un sentiment étrange, mélangeant fête et travail, retrouvailles immuables et esquives habiles dans un lieu au sol fragile. On pourra compter sur la sensibilité des auteurs participants à ce "Jade" spécial festival d'Angoulême pour savoir saisir des moments et des sensations que cet improbable bouillon suggère, souvenirs ou études, critiques ou énamourés, c'est toujours une photographie du milieu, vue des coulisses, qu'ils donnent à voir dans ces pages et c'est là tout leur sens... même si cela gomme, à n'en pas douter, quelques illusions aux habituels festivaliers". Jade" 606U a obtenu le Fauve de carton au festival de la bande dessinée à plumes d'Angoulême. Décerné par un parterre d'auteurs et de rédacteurs de "Jade", ils se sont remis les uns les autres des fauves de cartons près du local à poubelle jouxtant le théâtre de la ville ou étaient remis les prix officiels. Des photographes amateurs et un nombreux public non-munis d'invitations à la cérémonie entourèrent les lauréats au cours d'un apéritif non-autorisé avec des cahouet'. Dans un souci d'apaisement, la chasse au pingouin a été reportée.

01/2010

ActuaLitté

Turquie

ONASSIS. Les secrets du Grec. 1903-1975

Ce livre est le résultat d'une longue enquête de plusieurs années en Grèce, en France, pour reconstituer le parcours d'Aristote Onassis l'un des personnages les plus controversés du 20ème siècle. Une histoire qui se lit comme un roman, comme un thriller. Il y a 100 ans, la Grèce affronte l'un des épisodes les plus dramatiques de son histoire : la Grande Catastrophe. En quelques mois, 1 500 000 réfugiés envahissent son royaume. Ils ont tout perdu, ils sont désespérés. D'où viennent-ils ? Ils ont été chassés d'Asie Mineure par les troupes turques de Mustapha Kemal. Tout ceci s'est fait dans la plus extrême violence. Dans ce fracas teinté de sang et de peur, un jeune homme essaye de trouver quelques repères. Aristote Onassis a 19 ans. C'est un survivant. Hier fils d'une des plus riches familles de Smyrne. A présent un anonyme que personne n'attend. Hier respecté, aujourd'hui un moins que rien que les Grecs du continent désignent avec dédain sous le sobriquet insultant de turkos . Aristote se pensait grec... Sa nationalité lui est contestée. Que faire ? A 19 ans, Aristote Onassis se jure que plus jamais aucun membre de sa famille ne subira à nouveau de tels outrages. Sa résilience, il va la chercher à l'autre bout du monde en Argentine, point de départ d'une fulgurante épopée. De catastrophes en crises, Onassis va alterner les triomphes les plus fous et les échecs les plus magistraux. Pendant 50 ans, il va puiser une énergie surhumaine pour rebondir, parvenant à devenir l'un des hommes les plus riches du monde. Dans son sillage, il entraîne les siens et quelques amis proches. Il rencontre et charme les vedettes de son temps. Il fascine autant qu'il agace. On l'admire comme on le méprise. Derrière les fastes de cette réussite, quels sont les secrets de cet homme complexe ? Comment a-t-il pu passer des bas-fonds de Buenos Aires aux paillettes de Monaco ? Quels sont ceux qui, d'une façon ou d'une autre, l'ont aidé dans ce combat permanent, entre guerres mondiales, guerres civiles et crises internationales ? Car ce parcours individuel permet d'éclairer les ressorts des événements majeurs du XX ème siècle. Des faubourgs d'Athènes jusqu'aux couloirs feutrés de la Maison Blanche à Washington.

11/2022

ActuaLitté

Littérature Italienne

Je choisis la lagune

Plasticienne, Christine Célarier a deux "autres" passions, Venise et la littérature. Depuis de nombreuses années, elle se rend à Venise plusieurs fois par an. Là, au milieu des eaux, elle observe, dessine, prend des notes... Elle y croise des êtres chers. Elle y marche, de jour comme de nuit, dans les pas du grand poète disparu : Franck Venaille. Avec le temps, elle est même devenue l'amie de Micha, Micha Venaille, veuve du poète et lectrice attentive et bienveillante. Comme d'autres avant elle, Christine Célarier a donc choisi la lagune. Elle a choisi Venise, cette incroyable cité en partie engloutie sous les eaux et à laquelle elle offre ses mots comme elle a pu offrir, déjà, de très nombreux dessins. Venise est son royaume de prédilection, royaume placé à mi-distance entre ombre et lumière. Venise, de l'aube jusqu'au crépuscule. Elle nous propose trois nouvelles dont voici un extrait : "Aucun matin n'est semblable. L'un d'eux m'a étreint aux toutes premières heures du jour. Une tasse chaude à la main, le regard porté au dehors, j'ai furtivement vu une femme qui descendait les marches menant à l'eau du canal". Le décor est planté, l'ambiance pareillement. On assiste à la scène. COMMENT ? D'abord plasticienne, Christine Célarier peaufine ses proses avec justesse et précision. Elle ne dit jamais tout d'un seul coup. Elle dévoile, peu à peu. Elle libère. Elle a, surtout, plusieurs cordes à son arc. Et, en choisissant "la lagune" , elle a aussi choisi de percer quelques-uns des mystères de la langue, sa propre langue, en toute discrétion. Christine Célarier sait faire entrer, tout naturellement, la poésie dans la fiction. Ses récits, aux titres évocateurs et troublants, Sang lagunaire, Ombre nuit, Laissant le ciel à sa splendeur, ce dernier emprunté à un poème de Pasolini, ne cherchent au fond qu'une seule chose, l'impossible consolation. QUI ? Christine Célarier est née le 4 mars 1952 à Nevers (Nièvre). Diplômée de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon (DNSEP). Professeure d'enseignement artistique de 1981 à 2013. Directrice de la classe préparatoire de l'ENSBA de 2006 à 2013. Commissariat d'exposition pour la Grange de Clavière en Ardèche, ainsi que pour La Grande Galerie, (lagrandegalerie. org) dans la Drôme avec un collectif d'artistes. https : //www. christine-celarier. com

09/2023

ActuaLitté

Littérature française

Emmanuel, une terre qui s'écrit

Emmanuel Maffre-Baugé ? Un homme public, un homme secret et rebelle. Leader viticole dans les années 60/80 avant d'être un responsable, un élu, et un écrivain, il s'est adressé à des foules immenses... mais il reste encore pour beaucoup déconcertant. Comment a-t-il pu assurer autant de contradictions sur les plans personnel et social ? Car si le passéisme l'a bercé, "le passer-outre", l'a dirigé. Par delà la mécanique des médias, hier, une voix se fait entendre aujourd'hui, celle de sa fille Anne. A travers sa sensibilité et la sage intimité de ses confidences, elle retrouve le dessin de son visage. Défense d'une viticulture aux abois, combat du peuple vigneron au coude à coude pour sauver son vin, son pain, sa vie.. .tout cela explique l'engagement d'Emmanuel. Il y a la Terre d'Oc, la crise viticole, le combat mené, désespéré parfois. L'histoire d'une pensée affrontée à l'adversité économique et à l'évolution de la politique européenne. Mais en amont, il y a un terreau familial bien particulier. L'élan poétique qui y règne fait écho au souffle géorgique et à l'amour d'un pays où l'on veut vivre. "EMMANUEL, une Terre qui s'écrit" met en lumière, tirés de l'ombre du passé, des personnages forts : façonnés différemment par leurs passions, ils sont marqués par un milieu donné, une époque charnière - celle de l'entre-deux guerres... Ils nous rendent à la mémoire des champs de bataille. Les femmes surprendront par leur caractère. C'est toute une fresque de société où des êtres de chair et de sang creusent les racines du futur tribun formé à l'Ecole de Sorèze. Pourtant, c'est en lui-même qu'il trouvera les forces vives pour se battre et enflammer son "peuple". C'est ce que nous découvrent ces pages qui font revivre celui dont l'écriture et la vigne étaient les faces distinctes et inséparables d'une même vie. Anne Maffre-Baugé professeur de philosophie a enseigné à Bamako, Nîmes, Montpellier, Carcassonne. Elle a publié Le Palais des Marelles (Lacour 2001), et a créé le Parcours des fables de la Fontaine à L'Arboretum du Lampy à Saissac (Aude) où elle reçoit ses visiteurs et ses hôtes.

02/2014

ActuaLitté

Enseignement primaire

Histoires à écrire cycle 3. Une mystérieuse disparition : album + guide pédagogique cycle 3, avec 1 CD-ROM

Un album sans texte de la collection Histoires à écrire pour donner l'envie à vos élèves de cycle 3 d'écrire, de construire des récits et de devenir auteur. e de l'histoire... Une paisible retraitée rentre des courses. Dans son immeuble propret, tout est calme... jusqu'à ce qu'elle ouvre la porte de son appartement. Vitre brisée, taches de sang, mystérieuse disparition. Les évènements se précipitent. La police arrive sur les lieux. L'inspecteur mène l'enquête... Le titre "Une mystérieuse disparition cycle 3" a pour objectif d'accompagner les élèves et leur enseignant. e dans une aventure : écrire une histoire, avec plaisir et fierté partagés. Au cours de ce projet d'écriture, les élèves travailleront selon différentes modalités avec le support de fiches ressources (extraits de littérature jeunesse, cadres de réflexion pour la planification de l'histoire), de fiches outils (notions de grammaire et d'orthographe nécessaires, lexique complet de l'histoire), de fiches mémo et de fiches d'aide à l'écriture pour les élèves qui ont besoin d'être soutenus par l'apport d'un lexique restreint. L'oral aura toute sa place dans la planification, l'explicitation des stratégies d'écriture, mais aussi dans les retours sur l'écrit. La conception des séances et les propositions de correction visent l'efficacité, en conciliant progrès des élèves et temps de correction réaliste. L'accent est mis sur la vigilance orthographique dès le premier jet. La collaboration est centrale afin de faire de la classe une communauté d'auteurs, dans laquelle la critique constructive est encouragée pour progresser. La collection Histoires à écrire est conçue sur une idée originale d'Elsa Bouteville Matériel : Un album collectif de 32 pages grand format sans texte. Un guide pédagogique avec des exemples de productions et des fiches élèves. Des ressources numériques sur le CD-Rom, avec toutes les fiches et les pages de l'album à projeter ou à imprimer. Il est possible de saisir les textes des élèves sur les pages de l'album pour générer un album individuel ou collectif. Configurations requises PC : Windows 7, 8, 10 - Mac : IOS 10. 6, 10. 7, 10. 8, 10. 9, 10. 10, 10. 11, 10. 12, 10. 13, 10. 14 - Linux : Ubuntu 16. 04 - 64 bits Acrobat Reader - Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions - Flash Player 11

05/2019

ActuaLitté

Faits de société

Merah, ce que l'affaire ne nous dit pas

Un soir, voilà quelques années, près de 20 ans, à Casablanca où je marchais sur les pas de ce qui avait été la vie de mes parents, le berceau de mes origines, le blues du soir me gagnait... Trop loin de chez moi, trop loin de mes enfants, de ma fille qui fêtait ses 10 ans. Alors, mes idées s'égaraient vers ce temps jadis où tout semblait plus authentique, plus beau, unique et rare. Comme un temps béni qui n'aurait jamais dû s'arrêter et qui pourtant un jour chavira corps et âmes, laissant une traînée de plaies béantes, à jamais enracinées au plus profond de nous. Pour qui, pour quoi ; qu'avaient mérité ces humbles, ces modestes qui ne pensaient pourtant qu'à travailler, bâtir, rire et chanter ? Quelle raison supérieure pour être traités de la sorte, marqués de l'indifférence, du mépris et oubliés du repenti. Et pourtant, si tous conservaient leur nostalgie du temps passé, pas un pour se plaindre, ayant toujours l'âme pour aller de l'avant pour relever le défi, parce qu'on se doit de continuer, d'avancer, disaient-ils "Quand on est un Homme"... Ici, à Casa et ailleurs, ils avaient tout construit, tout bâti de leurs mains. Du jour au lendemain, ils auront tout perdu et sans jamais spolier quiconque, qu'on se le dise. Humanistes au plus profond d'eux, ils avaient comme moi aujourd'hui tout à apprendre de l'autre, mais pas la moindre leçon à recevoir de quiconque, de quelque côté de la méditerranée que l'on se pose. Oui, qu'on se le dise... Sur la trace de mes parents, parce qu'il est écrit qu'ils m'ont tout donné. Que plus que d'autres, ils ont su ce que c'était que d'offrir son sang pour défendre la mère patrie, comme ils disaient. Mais aussi, parce que très vite ils ont su que... "La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacreront jamais", comme l'a écrit Paul Valéry. Mais aussi et surtout, comme l'écrira un grand homme : "Il n'y a qu'une nécessité, la vérité. C'est pourquoi il n'y a qu'une force, le droit" Victor Hugo.

03/2013

ActuaLitté

12 ans et +

La rusalka

Il y a à peine quelques mois, Kate vivait avec son papa et n’avait qu’un souhait : se consacrer, comme lui, à la sculpture de bois. Elle avait du talent pour ça, énormément de talent. Mais son papa est mort, et leur maison appartenait à la Guilde. Kate en a été chassée et n’a pu emporter que ses outils personnels. Pour survivre, elle va « habiter » sous leur ancien établi, au marché. En échange d’un peu de nourriture, elle sculpte de petites figurines pour les habitants du village. Un jour, un étranger propose à la jeune fille un troc : qu’elle lui donne son ombre, et lui, en échange, exaucera son voeu le plus cher. Elle refuse. Mais l’étranger a des pouvoirs – c’est un sorcier. D’étranges événements se produisent alors, toujours quand Kate se trouve dans les parages... Les gens commencent à chuchoter, ils ont peur... C’est qu’on n’aime pas trop la magie, dans ce monde rempli de superstitions et de malédictions... Alors, Kate est obligée de partir... Elle accepte d’échanger son ombre contre du matériel de voyage. L’étranger accorde aussi, en prime, la parole au petit chat qu’elle a recueilli, afin qu’elle ait un compagnon de voyage. Car, sans ombre, il sait qu’elle pourra difficilement se faire de nouveaux amis. Kate rencontre aux portes de la ville un groupe de bohémiens, qui l’acceptent comme une des leurs. Pendant quelques temps, elle a l’impression d’avoir trouvé non seulement des amis mais aussi une véritable famille. Mais, rapidement, Kate se trahit... car elle oublie de fuir le soleil, révélant ainsi l’absence de son ombre... Qui donc voudrait voyager avec une sorcière et tous les problèmes qu’un tel personnage ne peut qu’apporter ? Elle doit donc quitter ses compagnons d’adoption, et elle se retrouve seule, à nouveau ! Des nappes de brouillards s’étendent... des morts étranges se produisent... On parle d’une rusalka, qui viderait les gens de leur sang pour se nourrir... Après bien des pérégrinations, Kate comprendra que ces événements étranges sont liés à son propre destin, et elle découvrira pourquoi l’étranger convoitait son ombre : il en a besoin pour assouvir une terrible vengeance, anéantir une ville entière. La cause de l’étranger est juste... mais Kate ne peut laisser s’accomplir ce massacre, auquel elle a involontairement contribué en cédant son ombre.

11/2012

ActuaLitté

Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012