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Ce que veulent les gentlemen

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Littérature française

Rue Blondel

Près de la Porte-Saint-Martin, à Strasbourg-Saint-Denis, il y a la rue Blondel. Or dans la rue Blondel, y'avait une demoiselle. Elle avait l'uniforme que porte la profession : une jupette ultra courte et puis un boléro ayant peine à cacher un soutif en dentelle deux tailles trop étroit. Elle se postait toujours en haut de ses trois marches, dans le creux d'une porte. On aurait dit un peu comme une pauvre madone dessus son piédestal. Elle s'appelait Lucienne, mais on disait Lulu. Et puis y'avait Momo, le serrurier et ses mauvaises fréquentations et puis aussi Edmond, qui n'aimait pas son prénom, qui n'aimait pas ses parents, qui ne s'aimait pas trop non plus lui-même et qui partit en Grèce sans vraiment savoir pourquoi. Tout commença dans les années 50, rue Blondel, à Strasbourg-Saint-Denis.

05/2018

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Littérature française

Cette rue

Sur un des carrefours qui délimite la rue, un homme regarde passer les voitures. Il a l'air de venir de très loin. D'au-delà de tous les périphériques. De si loin qu'on l'appelle "L'Abyssinien". Sur l'autre carrefour, un magasin, épicerie et épicentre, où se croisent parfois les habitants. Un couple de vieux, un autre de jeunes. Une ancêtre plus que bizarre. Un solitaire de retour après quinze ans. Tout cela n'a l'air de rien. Mais aussi l'air inquiétant. Une menace semble monter, des caves jusqu'aux astres, comme une marée. Un grand dérangement se prépare, que tous ces gens sentent venir sans pour autant le comprendre. Roman fable, où l'intime sensation des corps rejoint l'infini cosmique, Cette rue évoque ce qui couve pour les hommes et pourtant dépasse leur entendement.

08/2007

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Policiers

Je tue

Lors d'une de ses émissions nocturne l'animateur vedette de RMC reçoit l'appel d'un homme à la voix métallique se présentant comme un assassin sur le point de passer à l'acte. L'aveu n'est, bien sûr, pas pris au sérieux. Mais, le lendemain, le champion du monde de Formule 1 et sa petite amie sont retrouvés assassinés et atrocement mutilés sur leur yacht. Les sourires se figent pour faire place à l'effroi devant la signature en lettres de sang : Je tue. Frank Ottobre, agent du FBI, et le commissaire de la Sûreté publique de Monte-Carlo doivent intervenir au plus vite. Mais comment aborder une enquête lorsque l'on ne dispose d'aucun indice ?

08/2013

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Littérature française

Tue, marionnettiste

Le roman policier de Rachel Ferati nous plonge dans les méandres d'un esprit torturé par les forces maléfiques. Un tueur en série impitoyable et sanguinaire s'attaque aux jeunes femmes à l'arme blanche. À la fois séduit et dégoûté par la gent féminine, ce psychopathe charismatique a commis au moins une quinzaine de meurtres. Surnommé « le marionnettiste » par la presse, le criminel tient un journal dans lequel il consigne ses moindres méfaits, minutieusement orchestrés. Considérant ses victimes comme de simples « sujets », il s'amuse à mettre en scène leur exécution selon un ordre précis de « scènes » macabres. Depuis plusieurs années, l'agent spécial Patrice Collins le traque avec acharnement. Avec l'aide d'une nouvelle équipe, il parvient, au terme d'une palpitante course contre la montre, à retrouver sa trace et à percer son obscur secret.

01/2017

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Policiers

On tue...

Mais ou s'arrêtera la boucherie ? La population de Montréal est sous le choc : les médias rapportent qu'une personne a été littéralement débitée dans un abattoir, que la tête d'une autre a été exposée comme un obscène trophée de chasse, qu'une troisième victime a succombé à la suite d'une troublante expérimentation médicale... C'est l'inspecteur Henri Dufaux et son équipe un peu marginale - beaucoup trop aux yeux des grands bonzes de la police ! - qui enquêtent sur la série de meurtres, et tous n'ont qu'une question en tête : pourquoi diable tuer ces gens comme s'ils n'étaient que des bêtes ? Quand un groupe dénonçant la barbarie avec laquelle on traite les animaux revendique les assassinats, Dufaux comprend qu'il n'aura pas à mettre la main au collet d'un tueur en série ou d'un désaxé ordinaire, mais bien d'un groupe idéologique qui s'appuie sur des discours finement argumentés afin de légitimer leurs actions d'éclat. Or, au fil de l'enquête, c'est une nouvelle question existentielle qui s'impose à Dufaux : la fin (la faim ? ) justifie-t-elle toujours les moyens ?

03/2020

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Littérature française

Quel hasard ?

Cinq femmes passent une semaine de vacances dans le golfe du Morbihan. Est-ce un hasard si un ressortissant belge trouve la mort dans le seul hôtel de Saint-Gildas-de-Rhuys, station désertée des touristes en cette semaine de Toussaint ? Pour le commissaire Guehennec, le hasard n'a de sens que par sa nécessité et il y a forcément un lien !

08/2015

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Autres collections (6 à 9 ans)

Quel carnaval !

Pour le carnaval, un concours de déguisement est organisé. Alors que ses camarades en sont ravis, Lucas panique : il ne gagnera jamais avec son vieux costume de pingouin ! Pour s'inspirer, il enquête sur le déguisement de ses copains. Mais Nico, Bastien et Elisa sont décidés à garder le secret... Qui recevra le prix mystère ?

02/2021

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Littérature française

Qui vive

Un colonel rebelle dont la seule ambition est d'être reconnu comme poète, une résistante qui quitte son maquis pour se réfugier au couvent, une brute qui risque sa vie pour sauver des nouveaux-nés, une religieuse qui élève un cheval, un amant comblé qui ne comprend rien à l'histoire, tels sont quelques-uns des personnages de ce roman d'un genre à part : ni allégorique, ni intimiste, ni réaliste, ni engagé. Plutôt : romantique. Le récit soigneusement agencé, au déroulement imprévisible, dénote un juvénile appétit pour la nature, les animaux et les gens : la vie quoi.

03/1997

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Poésie

Double vue

Inspirée par la vie de tous les jours comme par la force de l'amour, Dominique Stercq compose des textes de caractère, mélancoliques et contemplatifs, parfois gais ou légers, même sensuels. Y répondent les photographies de l'artiste Jean-Pol Stercq, son frère, traduction picturale vive et enlevée de cette prose poétique. Cet heureux mariage artistique fait naître un recueil inspiré, d'un lyrisme délicatement mélodieux.

01/2016

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Littérature française

Solitude nue

Une jeune femme se remémore sa vie sexuelle, alors qu'elle est en train de poser nue. "Se mettre à poil devant tout le monde, prendre la pose et s'oublier, c'est facile. C'est se déshabiller devant un autre nu qui est bouleversant : on se touchera, peut-être, ce sera doux ou malheureux, angoissé, urgent, raté ; on tremblera." Chacun des amants de la narratrice est représenté par une lettre de l'alphabet. On passe donc inexorablement avec elle de A à Z, à partir de ses premiers tâtonnements sexuels et au rythme de ses expériences successives, souvent ratées, souvent éphémères, parfois dévastatrices. Pauline Wuth est née en 1985. Elle est enseignante et l'auteure d'un premier roman publié sous un autre nom. Charlotte Vellin est née en 1987. Elle dessine depuis toujours et fréquente les ateliers de dessin d'après modèle vivant.

01/2023

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Littérature française

Lire Tue

Ce livre est un objet dangereux. Une fois déchiré le cellophane, le lecteur se retrouve dans une joute à mort avec l'auteur. Il se mue en détective alors qu'il est en réalité la victime... et le meurtrier. L'arme du crime se trouve entre ses mains. Il la palpe, il la malaxe, en tourne les pages... Et c'est lui qui va l'actionner... Pourquoi avoir acheté un livre intitulé Lire Tue ? Ayant de surcroît l'apparence et les proportions d'un paquet de cigarettes ? Pourquoi avoir ôté le cellophane formant l'ultime protection contre cet objet dangereux ? Pourquoi avoir poursuivi la lecture malgré l'avertissement de la première page : " Lisez plus avant vous êtes mort... " ? Lequel avertissement sonne aussi comme une menace... Seul, enfermé chez lui pour dévorer ce qu'il croit être un polar, le lecteur se retrouve dans une joute à mort avec l'auteur. Il se mue en détective alors qu'il est en réalité la victime... et le meurtrier. L'arme du crime est évidente. Il la tient entre ses mains. Il la palpe, il la malaxe... il ressent la densité qui s'en dégage quand il tourne les pages... sa nature imprévisible... N'a-t-il pas par inadvertance acquis " l'oeuvre de trop " ? N'a-t-il pas cru un peu vite que lire procédait d'un acte unilatéral et sans conséquence ? Des produits alimentaires sont retirés par millions des grandes surfaces lorsqu'on détecte en eux des risques infinitésimaux, mais la littérature n'est soumise à aucune surveillance sanitaire parce que personne n'estime qu'elle puisse être nocive... Une fois le volume ouvert, le lecteur n'a d'autre choix que de l'avaler d'une traite, comme un paquet de sèches, pour apprendre au seuil de sa vie, de la lecture et de la mort, qui il était réellement...

09/2023

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Littérature française

Rue Solitude

Erika l'a plaqué, Téo n'est plusau rendez-vous, Mario se fait attendre : Victor a dix huit ans, la vie lui file entre les doigts. Venu faire le deuil de Téo, c'est la mort qu'il croise partout au Mexique, intimement mêlée au quotidien, au détourde chemins hasardeux qui le conduiront vers lui même. Lazaro lui fait découvrir d'autres mondes, ils'embarque pour un voyage insensé au coeur de la Sierra Madre, connaît Lupita. Entre les trois se tisse une étrange relation. Rue Solitude, dans les bas-fonds de Mexico, Victor fera son apprentissage de la mort, pour en tirer une leçon de vie : il découvrira que les hommes ne sont pas si forts et offrent au monde le trompe-l'oeil de leur virilité, la poudre aux yeux de leurs éclats de violence.

06/2022

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Poésie

Vérité nue

Frédéric peureux, alias Paul Simon Freder, joue à nouveau sur un panel de sentiments et de visualisations particulières, dessinant les mots et sublimant les êtres.

07/2021

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Littérature anglo-saxonne

Vue cavalière

Etrange, vraiment, que Wallace Stegner (1904-1993), écrivain considéré comme un maître par des gens comme Jim Harrison ou Thomas McGuane, couronné par tous les prix possibles et imaginables (Pulitzer et National Book Award compris), ait attendu si longtemps (1998) avant d'être traduit chez nous. Un homme qui croit avoir à peu près réussi sa vie rouvre le journal intime qu'il tenait vingt ans plus tôt et s'aperçoit qu'il n'est pas loin d'avoir tout raté. Humour, auto-dérision, mélancolie. Et une clairvoyance qui n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal. Sentiment de la presse unanime, à la sortie du livre en traduction française, résumé par Michel Polac : " Un chef-d'œuvre ! "

09/2023

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Littérature française

Rue Darwin

Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt à Alger, où il a vécu son adolescence. « Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face » est venu. Son passé est dominé par la figure de Lalla Sadia, dite Djéda, sa toute-puissante grand-mère adoptive, qui a fait fortune installée dans son fief villageois, fortune dont le point de départ fut le florissant bordel jouxtant la maison familiale. Né en 1949, Yazid a été aussitôt enlevé à sa mère prostituée, elle-même expédiée à Alger. Il passe une enfance radieuse au village, dans ce phalanstère grouillant d’enfants. Mais quand il atteint ses huit ans, sa mère parvient à l’arracher à l’emprise de la grand-mère maquerelle. C’est ainsi qu’il débarque rue Darwin, dans une famille inconnue. Il fait la connaissance de sa petite soeur Souad. D’autres frères et soeurs vont arriver par la suite, qui connaîtront des destins très divers. La guerre d’indépendance arrive, et à Alger le jeune Yazid y participe comme tant d’autres gosses, notamment en portant des messages. C’est une période tourmentée et indéchiffrable, qui va conduire ses frères et soeurs à émigrer. Ils ne pourront plus rentrer en Algérie (les garçons parce qu’ils n’ont pas fait leur service militaire, les filles parce qu’elles ont fait leurs études aux frais de l’État algérien). Le roman raconte la diaspora familiale, mais aussi l’histoire bouleversante de Daoud, un enfant de la grande maison, le préféré de Djéda, dont Yazid retrouve un jour la trace à Paris. Encore une fois, Sansal nous emporte dans un récit truculent et rageur expliquant la difficulté d’avoir deux mères : c’est le cas de Yazid, mais aussi celui de tous les Algériens… Il décrit la corruption, le « grouillement de la misère », l’absence de perspectives, la tristesse générale, l’ennui… Rue Darwin est le récit d’une inguérissable douleur identitaire, génératrice d’un chaos politique et social.

08/2011

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Contes et nouvelles

Double Vue

Double Vue : un petit garçon, devenu grand, qui parcourt le monde à la recherche de soi-même. Une aventure poétique. Une découverte de contrées lointaines. Une histoire de musique et d'amitié, d'handicap apprivoisé et d'humanité. Qu'adviendra-t-il de lui ? Qui rencontrera-t-il sur son chemin ? Ce conte, où les propos prêtés aux personnages, les personnages eux-mêmes et les lieux où ils sont décrits sont en partie réels, en partie imaginaires, s'adresse aussi bien aux adultes qu'aux adolescents.

08/2021

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Science-fiction

Statu Quo

Eurofed, dans un futur proche. Dans les hauteurs de la mégalopole parisienne, un gala bat son plein. Les invités s'apprêtent à accueillir le maître de cérémonie quand une explosion de flammes bleues ravage les lieux dans un mélange de panique et de chairs brulées. Quatre étages au-dessus du carnage, un éminent médecin est retrouvé mort, un morceau de cervelle soigneusement prélevé. L'affaire est confiée à une jeune enquêtrice d'Europol dont les soupçons se portent immédiatement sur un tueur à gages qu'elle traque depuis des années. ce dernier se lance de son coté dans une chasse à l'homme à la poursuite d'un ancien rival revenu d'entre les morts. Leurs routes vont alors se croiser, chacun ayant ses raisons de vouloir démasquer le commanditaire de l'attentat. De courses poursuites en fusillades, ils lèveront le voile sur les mystères qui entourent cette enquête et perceront les secrets d'un complot bien plus vaste qu'ils ne l'auraient imaginé. Statu Quo est un polar d'action survitaminé, une enquête menée tambour battant au rythme des péripéties vécues par son improbable duo de héros.

10/2021

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Autres éditeurs (K à O)

Quel bonheur !

Oh là là ! Je ne sais pas ce qui se passe aujourd'hui ! Les fleurs des champs sont vivantes ! Vraiment vivantes ! Elles me sourient de tous leurs pétales ! Et elles me souhaitent bonne journée ! Je leur réponds merci et voilà qu'elles se mettent à danser ! Oh ! Il faut que je le dise, il faut que je le dise...

10/2021

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Littérature française

Qui sait

"J'attends que quelque chose se passe. Je crains, à tout moment, que ça ne fonctionne pas, qu'il y ait un problème, un chaînon manquant. Je ne vois pas comment cette opération pourrait se dérouler sans encombre. J'ai pris un numéro à l'entrée du service état civil, j'ai pris aussi mon air le plus désinvolte, comme si cela m'arrivait tous les mardis, d'aller me faire faire une identité". Avant d'être enceinte, Pauline ne s'était jamais posé la question de ses origines. Et puis cela devient crucial. Elle sonde alors le sens des mystérieux prénoms secondaires qui figurent sur sa carte d'identité : Jeanne, Jérôme, Ysé.

08/2022

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Actualité politique France

Jacline Qui ?

Pionnière du mouvement des Gilets jaunes, l'auteure témoigne dans ce livre de son engagement politique au côté d'Eric Zemmour, puis de leur rupture. Quelques mois après sa défaite à l'élection présidentielle, Eric Zemmour, interrogé à la télévision, feint de ne pas connaître une des dissidentes de son mouvement, Jacline Mouraud, qui lui reproche son mépris du peuple. " Jacline qui ? " demande-t-il à plusieurs reprises, avant d'ajouter : " C'est ma réponse. " Jacline Mouraud a décidé de répliquer longuement et avec franchise dans ce livre où elle revient sur ses origines familiales, ses liens avec la Bretagne, son engagement au sein des Gilets jaunes et les raisons de son départ d'un parti politique dont elle a déploré les dérives. Elle révèle les coulisses de la campagne d'Eric Zemmour, qu'elle a rejoint officiellement en décembre 2021, et brosse un portrait incisif du candidat et de sa compagne, Sarah Knafo. Jacline Mouraud dévoile également leurs méthodes, permettant ainsi de mieux comprendre les raisons de sa rupture avec un homme qui, selon elle, trahissait leurs idéaux communs. " Les grandes choses ne se font jamais sans le peuple - sûrement pas contre lui ou malgré lui ", conclut Michel Onfray dans sa préface.

03/2023

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Littérature étrangère

Rue Involontaire

Rien n'est jamais trop étrange pour Krzyzanowski. Voilà qu'un de ses grands textes - tout petit en nombre de pages - que l'on croyait perdu à jamais vient de réapparaître aux archives à Moscou, restitué en 1995 par le FSB (ex-KGB) puis oublié au fond d'une réserve. S'il n'a pas valu à son auteur d'être arrêté, c'est peut-être parce que celui-ci portait par hasard le même nom qu'un grand révolutionnaire, ou parce qu'il était un écrivain à ce point invisible que l'absence de reconnaissance dont il a tant souffert lui a pour finir sauvé la vie. Et l'on ne sait toujours pas de quelle "affaire" relevait ce dossier. S'agissait-il du texte original confié à une dactylo qui aurait été arrêtée ? D'un exemplaire donné à lire à un écrivain qui se serait fait confisquer ses écrits ? Mystère... Quant à la rue Involontaire, elle existait réellement à l'époque : quelques coudes zigzaguant dans le quartier de l'Arbat où vivait Krzyzanowski avaient "involontairement" formé une petite rue. Celle-ci figure aujourd'hui encore sur les cartes, mais... est introuvable dans la réalité. Rue Involontaire est composé de sept lettres écrites par l'écrivain et son coauteur, la vodka. N'ayant personne à qui écrire, Krzyzanowski les adresse au premier venu ou à la fenêtre qui reste allumée la nuit, et les expédie par la fente de son vasistas. Avec une noirceur joyeusement désespérée, il approche à pas grincés de l'autobiographie. Ce récit est accompagné de deux petits textes ivres et foutraques, et d'extraits des carnets de l'écrivain.

03/2014

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Loisirs et jeux

Quel zoo !

Dans ce jeu de cache-cache géant, un animal peut en cacher un autre...

10/2020

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Religion

Quel cirque !

Loin des imprécations et des excès spécistes, Michel Leplay, dont c'est le dernier essai, nous livre ici un plaidoyer doublement spirituel pour la cause animale. En donnant la parole aux animaux cités dans la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse, du lion à l'agneau, Michel Leplay offre un point de vue humain et chrétien sur la relation aux autres espèces et partant, une belle réflexion sur notre propre "humanité".

06/2020

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Cinéma

Quel cinéma

Un parcours à travers l'histoire du cinéma expérimental (surréalisme, avant-gardes historiques, après-guerre, contemporains), en même temps qu'un prolongement du travail critique du cinéaste qui lie cette histoire singulière aux autres pratiques artistiques.

05/2010

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Littérature française

Vue mer

Le roman décrit les temps anciens de Cala Porcx, misérable bourgade de pêcheurs entourée de montagnes presque infranchissables et régie par des règles archaïques. Dans ce cloaque resplendit la jeune Almira. Convoitée par tous les hommes, elle ne cède à aucun et semble se moquer de tous. Ses deux principaux prétendants sont le Crieur public, un pauvre hère édenté et sans le sou, et Onofrio, puissant notable. Pour ne pas appartenir à Onofrio, Almira prétend aimer le Crieur mais se joue des deux... Avec un ricanement noir, la modernité donne la réplique au passé : la deuxième partie du roman nous montre une autre Almira vivant de nos jours, dans une station balnéaire bâtie sur les ruines de l'antique Cala Porcx. Autres temps, autres moeurs, enfer comparable... D'une vitalité exceptionnelle, l'écriture de Bernard du Boucheron allie la férocité à l'ironie pour dépeindre la société des hommes.

01/2009

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Romans historiques

Rue Bassano

Nommé attaché à l’ambassade de France à Bonn en 1954, j’y suis tombé amoureux d’Alissa, la jeune épouse d’un grisonnant baron prussien. Ce n’était pas très diplomatique, mais j’étais trop jeune pour m’en soucier. Pour ne rien arranger, l’amour se doubla d’une énigme quand j’appris qu’Alissa était française, juive, et qu’elle avait rencontré son mari pendant la guerre. Tandis que mon ambassadeur parlait d’avenir et de réconciliation, tout me ramenait une dizaine d’années en arrière, dans Paris occupé, plus précisément rue Bassano, où s’était joué, derrière la façade respectable d’un immeuble cossu, un des actes les plus méconnus et les plus troubles de la tragédie de la shoah en France.

05/2012

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Romans de terroir

Rue Paillassère

Dans un cadre autobiographique, un récit à plusieurs voix sur la vie béarnaise à Arette, avant et après le séisme de 1967, et sur la vie en Bigorre, à Aureilhan. Née après-guerre, Janette Ananos trouve sa place auprès de Pierre et Marie, son frère et sa soeur issus d'une première union. L'enfant met du temps à comprendre que sa mère a épousé en secondes noces le frère cadet de son premier mari mort à la guerre, le père de ses aînés. C'est l'histoire d'une famille béarnaise, des liens sociaux entre les habitants du village, voisins, amis et parenté, que s'attache à décrire avec beaucoup de douceur et de finesse, Janette Ananos. Une vie simple, tranquille où le quotidien est rythmé par des faits anodins et de menus plaisirs. Pour écrire ce livre de souvenirs et être au plus près de la réalité, Janette Ananos s'est livrée à une véritable enquête, recherchant les témoins de cette époque. Aucune nostalgie dans son propos, juste l'évocation d'un temps à jamais révolu, celui de l'enfance.

10/2020

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Littérature française

Tête nue

En signe de deuil, je dissimule ce qu'il reste de la superbe chevelure qui faisait l'admiration de toute ma famille. Où est-elle à présent, ma famille ? A la fin du génocide, tous mes cheveux sont tombés, ils commencent à peine à repousser". Noli réapprend à vivre. Aimera-t-elle à nouveau ? Il y a bien ce vieillard au regard tendre qui pourrait l'aider à marcher dans la rue, tête nue... Aussi inclus dans le COFFRET - Parce qu'elle le valait bien. Une femme, jeune encore, mais dévastée, ravagée par ce massacre dont elle est survivante. Du fardeau de la mémoire elle porte sur son corps les stigmates : plus un seul cheveu.

08/2009

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Littérature française

Qui je... ?

"... Que la Terre soit ronde, il faut y consentir. Avant, elle était plate, il fallait bien en convenir. Comment la voir ronde si elle s'avère plate, ou se la garder plate, quand elle devient ronde ? Notre liberté de penser ne va pas jusqu'à nous affranchir de ce que nous sommes culturellement tenus d'admettre. Nés ailleurs, parfois pas très loin, nous parlerions, nous penserions autrement. Qui serions-nous, que serions-nous ? Sommes-nous l'assemblage des croyances qui acheminent nos idées ? Réfléchir, comprendre, mais souffrir et aimer tout autant, c'est militer pour des mots contre des mots avec des mots. Ne pouvoir situer le langage que par le langage semble l'entourer de mystère, alors qu'il n'est entouré par rien. Pas même par rien. Il n'est pas entouré. Là où il n'y a rien, il y a le mot. Là où il n'y a pas de mot, qu'y aurait-il ? Non que la puissance du mot soit absolue, simplement que sa réalité est exclusive de toute autre. A la découverte du monde par la pensée, nous n'apercevons jamais que notre pensée. Ce n'est plus le Paradis terrestre, l'homme et la femme ne sont plus nus, leur corps reste toujours couvert de sens. Si dans notre esprit un chat est un chat, qui peut dire ce que le chat vient faire là ? Et le pénible, que vient-il y faire ? Ce n'est pas tant ce que nous pensons qui importe, mais ce que nous faisons en le pensant. Dans notre relation à Dieu, ce n'est pas Dieu qui est rassurant, mais notre relation à lui. . ". En restant au plus près de la clinique analytique, tout autant que du quotidien le plus banal, l'auteur nous propose une image de nous qui retient, angoisse, libère quelque peu et, ce qui est rare dans la littérature psychanalytique, réussit à divertir. Un livre qui, "mine de rien", fait vaciller nos certitudes sur la pensée, l'identité, la souffrance, le corps, l'amour...

02/1985

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Théâtre

RUE NOIRE

Cette Nathalie, sur qui l'âge ne semble pas avoir prise, apparaît dans La Rue noire comme quelque Père éternel. Elle tient en ses mains de femme d'affaires - vieilles mains, mais fermes - le destin de toute une famille, sa famille, sur laquelle elle règne et entend régner jusqu'au bout, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites ou ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. Nathalie joue, de tout et de tous, avec la même insolente et cruelle impassibilité que ce Dieu vers qui les héros d'Armand Salacrou se tournent souvent, pour lui demander des comptes. Mais Nathalie n'a pas de comptes à rendre, sinon à elle-même. Nathalie a, sur l'Eternel, un terrible avantage : elle a fait partie de cette humanité qu'elle régente aujourd'hui, elle en connaît les tristesses, les humiliations ; dans la "Rue noire" où s'est déroulée son enfance, et qu'elle n'oubliera jamais, elle a fait le pari de découvrir la lumière. C'est de ce pari qu'il est question dans la nouvelle pièce de Salacrou. Quant à la lumière sur laquelle Nathalie débouchera, elle est crue et féroce.

05/1967