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André Frappier

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française : Table et index de 1908 à 1943

Etablis dans le cadre du Centre d'études gidiennes, ces table et index de La Nouvelle Revue française pour les années 1908 à 1943 constituent un indispensable outil de travail pour ceux que l'histoire de la littérature et de la vie intellectuelle et artistique intéresse. La première moitié du vingtième siècle est encore très favorable à l'épanouissement des revues littéraires, qui sont l'un des principaux rouages du dispositif éditorial et culturel alors en vigueur. Celle créée par André Gide et cinq hommes de lettres de ses amis, puis animée par Jacques Rivière et Jean Paulhan, y jouit très tôt d'une grande autorité et d'une audience élargie, tant en France qu'à l'étranger. Elle le doit autant aux auteurs qu'elle parvient à rassembler autour d'elle (de Claudel à Sartre, de Proust à Malraux, de Saint-John Perse à Supervielle, Ponge ou Michaux...) qu'à son considérable apport critique. Aventure collective aussi attentive aux postes avancés et marginaux de la pratique littéraire qu'à l'héritage des siècles passés, La NRF n'aura d'autre dessein que d'abriter une défense et illustration de la littérature, reconnue, parmi tous les autres ordres du discours, comme le haut lieu de la révélation et de l'épanouissement de l'humain. "Un groupement d'esprits libres" , disait Gide à propos des premières années de La NRF ; "sans prévention d'école ni de parti" , ajoutait Rivière. Cet index, republié dans le cadre de la commémoration du centenaire de la création de la revue, en apporte un sûr témoignage. 352 livraisons mensuelles - 1 100 auteurs et contributeurs - 9 500 textes et articles - 600 revues et journaux cités - 2 000 écrivains cités. Historique de la revue, avec des passages inédits des Cahiers de la Petite Dame, et bibliographie.

09/2009

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Musique, danse

Tchaikovski au miroir de ses écrits

Tchaikovski fut sa vie durant un infatigable épistolier ainsi qu'en témoigne sa surabondante correspondance riche de plus de cinq mille lettres répertoriées, le plus souvent fort circonstanciées. On y découvre une mine de renseignements passionnants tant sur lui-même et sa manière de composer, que sur ses confrères, ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, littéraires et musicales. L'immensité de cet héritage épistolaire, que sont venus étayer des extraits de ses journaux personnels ainsi que certains de ses articles musicaux parus dans la presse de l'époque, imposait une sélection judicieuse, organisée ici selon une approche thématique. L'enfant s'y manifeste à partir de lettres et poèmes écrits directement en français, témoignage touchant de l'imprégnation de notre culture dès son plus jeune âge avant de laisser place à l'homme privé, au compositeur, au critique, au professeur ou à l'amateur d'art et de lettres. Ces écrits révèlent l'étendue de la culture de Tchaikovski, sa curiosité inlassable, son goût des voyages, son besoin de s'exprimer sur les sujets les plus profonds, son étonnante attention à ses correspondants, son extrême lucidité sur lui-même et sur les autres, sa facilité aussi à parler de lui à l'occasion de moments cruciaux ou simplement anecdotiques de son existence. Il en ressort un autoportrait sans fard, dépourvu de complaisance, d'une personnalité très riche, autrement complexe et intéressante que l'image excessivement sentimentale que l'on s'est souvent complu à donner de lui. André Lischke qui a assuré le choix, la présentation et la traduction de ces écrits est l'auteur d'une importante monographie consacrée à Tchaikovski, saluée unanimement par la critique et couronnée par quatre grands prix (Académie Charles Cros, Académie de Beaux-Arts " prix Kastner-Boursault ", Prix des Muses, Prix de la critique musicale).

09/1996

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Critique littéraire

Le nouveau dictionnaire des oeuvres de tous les temps et de tous les pays. Tome 1

" C'est une " somme " d'autant plus nécessaire à l'homme moderne que les références dont a besoin celui-ci sont aujourd'hui plus étendues, non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Depuis quelques siècles, la multiplication des ouvrages de l'esprit a été si rapide qu'une vie entière ne suffirait pas à parcourir les plus justement célèbres. Le monde occidental s'est étendu aux Amériques ; le monde oriental est devenu un élément nécessaire de toute culture complète. Non seulement il ne serait plus possible de tout lire, mais il serait fou de l'essayer. " Tantôt le titre d'un ouvrage a été prononcé devant nous avec éloge, tantôt une allusion à un auteur a été faite par un critique que nous estimons ; parfois la lecture d'un livre, ou même d'une phrase de tel écrivain nous donne envie de connaître le reste de son œuvre. C'est ici qu'intervient ce dictionnaire. Non seulement il m'apprendra les titres des œuvres, mais il me donnera l'analyse des plus importantes. Le journaliste, l'écrivain, et tout simplement l'honnête homme, ont à tout moment besoin d'un renseignement sur des disciplines qui leur sont étrangères, et cela dans tous les langages. Ils trouveront, dans cet ouvrage, l'analyse de vingt mille œuvres de toutes natures, qui couvrent les champs les plus variés. C'est une lecture fascinante et précieuse. " Enfin, il importe de répéter que l'objet de cet immense travail n'est nullement de dispenser le lecteur d'aller aux œuvres elles-mêmes, mais au contraire de le renvoyer à elles en lui donnant le moyen de les découvrir, de les entrevoir, de les choisir. " ANDRE MAUROIS De l'Académie française

10/1994

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Critique littéraire

Le nouveau dictionnaire des oeuvres de tous les temps et de tous les pays. Tome 6

" C'est une " somme " d'autant plus nécessaire à l'homme moderne que les références dont a besoin celui-ci sont aujourd'hui plus étendues, non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Depuis quelques siècles, la multiplication des ouvrages de l'esprit a été si rapide qu'une vie entière ne suffirait pas à parcourir les plus justement célèbres. Le monde occidental s'est étendu aux Amériques ; le monde oriental est devenu un élément nécessaire de toute culture complète. Non seulement il ne serait plus possible de tout lire, mais il serait fou de l'essayer. " Tantôt le titre d'un ouvrage a été prononcé devant nous avec éloge, tantôt une allusion à un auteur a été faite par un critique que nous estimons ; parfois la lecture d'un livre, ou même d'une phrase de tel écrivain nous donne envie de connaître le reste de son œuvre. C'est ici qu'intervient ce dictionnaire. Non seulement il m'apprendra les titres des œuvres, mais il me donnera l'analyse des plus importantes. Le journaliste, l'écrivain, et tout simplement l'honnête homme, ont à tout moment besoin d'un renseignement sur des disciplines qui leur sont étrangères, et cela dans tous les langages. Ils trouveront, dans cet ouvrage, l'analyse de vingt mille œuvres de toutes natures, qui couvrent les champs les plus variés. C'est une lecture fascinante et précieuse. " Enfin, il importe de répéter que l'objet de cet immense travail n'est nullement de dispenser le lecteur d'aller aux œuvres elles-mêmes, mais au contraire de le renvoyer à elles en lui donnant le moyen de les découvrir, de les entrevoir, de les choisir. " ANDRE MAUROIS De l'Académie française

10/1994

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Sciences historiques

La famille Guitton en Forez. Ascendance et descendance d'Auguste Guitton (1815-1901)

Né en 1940, ancien élève de l'Ecole polytechnique, Jean-Paul Guitton a fait une carrière d'ingénieur hydrographe dans la Marine, puis d'ingénieur de l'armement dans diverses administrations parisiennes. Depuis son admission dans la 2e section des officiers généraux, il milite dans le mouvement familial et pour le respect de la vie. Parallèlement il s'est toujours intéressé à l'histoire et à la généalogie, ce qui le conduit aujourd'hui à publier l'histoire de sa famille. Originaire de Charlieu, entre Saône et Loire, la famille Guitton remonte à Charles Guitton, maître tanneur au début du XVIIe siècle. La présente étude est centrée sur Auguste Guitton (1815-1901), notable stéphanois, arrière-grand-père de l'académicien Jean Guitton (1901-1999) et ancêtre de l'auteur. Elle présente l'ascendance des Guitton à Charlieu et à Roanne, à Roanne et Saint-Just pour les Berry La Barre, à Cadix puis Couzon pour les Lacombe et les Goiran, puis l'installation d'Auguste Guitton à Saint-Etienne, appelé aux affaires de son beau-père, André Simon Nicolas Boutérieux, lui-même lié à de bonnes familles stépahanoises, les Royet, les David, les Thiollière... Dès lors, la famille Guitton s'enracine à Saint-Etienne et dans la propriété voisine de Montravel ; solidement ancrée dans sa foi et ses convictions, elle entretient des " traditions " familiales et de fidélité au trône et à l'autel. Les réunions familiales et les saynètes dont elles sont l'occasion permettent de juger de la culture de la bourgeoisie française aux XIXe et XXe siècles ainsi que de l'éducation reçue par ses aïeux. Plusieurs tableaux généalogiques complètent cette étude historique et sociologique d'une vieille famille assez représentative de la bonne bourgeoisie.

10/2007

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Actualité et médias

9-2, le clan du président

Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...

02/2008

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Critique littéraire

Philippe Soupault

" Poète, vagabond. Voyageur. Contestataire ", Philippe Soupault (1897-1990), fondateur du mouvement surréaliste avec André Breton et Louis Aragon, a vécu en marge, à dessein et par inadvertance. A dessein, il s'est tenu à l'écart des projecteurs, n'aimant ni l'idée ni les servitudes de la gloire. Et c'est par inadvertance qu'il est resté dans l'ombre : trop occupé à vivre, il a oublié de préparer sa postérité... Auteur avec Breton, en 1919, des Champs magnétiques, un des livres les plus marquants du XXe siècle, il est avant tout poète. Mais c'est aussi un romancier de talent (du Bon Apôtre aux Dernières Nuits de Paris), et un critique prolifique, inclassable. Editeur, journaliste à Paris-Soir et à L'Excelsior, directeur de Radio-Tunis, producteur à Radio-France, sa vie professionnelle est variée et passionnante, marquée par de nombreux voyages, de multiples rencontres. Proche de la résistance gaulliste, il connaît les geôles vichystes à Tunis. Considéré comme l'un des plus authentiques écrivains de la littérature française, on le retrouve en 1944 professeur dans une université chic de la côte Est des Etats-Unis. Sa vie, retracée ici à travers son oeuvre et de très nombreux inédits, suit les soubresauts littéraires et politiques du siècle, du mouvement dada aux errances du surréalisme, de la montée du nazisme en Allemagne à la dictature du gouvernement de Vichy, de la création de l'URSS à la décolonisation. De Paris à Mexico, de Tunis à New York en passant par Berlin, Prague et Rio de Janeiro, c'est une longue vie pleine de poèmes et de traversées, cherchant sans cesse un difficile équilibre entre l'écriture, les amitiés et les amours.

04/2010

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Critique littéraire

Nous est un autre. Enquête sur les duos d'écrivains

Saviez-vous que les plus célèbres romans d'Alexandre Dumas ont d'abord été écrits par Auguste Maquet ? Que le marxisme est une invention de Friedrich Engels ? Que le capitaine Nemo est un hommage à Jules Hetzel, l'éditeur sans qui les Voyages extraordinaires n'auraient jamais existé ? Qu'Erckmann-Chatrian est la signature de deux hommes, mais d'un seul écrivain ? Que Willy a détruit les brouillons des premiers Claudine et que l'on ne connaîtra donc jamais sa part dans les romans de jeunesse de Colette ? Qu'André Breton aimait distinguer ligne à ligne, dans Les Champs magnétiques, les phrases de Philippe Soupault et les siennes ? Que le " troisième homme " surgi de la rencontre d'Adolfo Bioy Casares et de Jorge Luis Borges est l'écrivain le plus singulier de la littérature argentine ? Que plus Hergé s'est entouré de collaborateurs, plus la création des albums de Tintin s'est ralentie ? Et que Paul Pavlowitch, qui assuma le rôle d'Emile Ajar à la demande de Romain Gary, fut bien autre chose qu'un prête-nom ? Frappés par le tabou qui pèse sur l'écriture en collaboration, Michel Lafon et Benoît Peeters ont mené la première enquête approfondie sur cette pratique trop longtemps occultée. Ce livre raconte, comme autant de romans, les histoires vraies de duos éphémères ou durables, affichés ou clandestins, raisonnables ou passionnels. Il parle d'argent et d'amitié, de conflits et de fusion, du bonheur d'inventer ensemble et de l'amertume des séparations. Ecrit lui-même à quatre mains, cet ouvrage propose aussi une défense et illustration d'une pratique riche en enseignements sur les mécanismes de la création - et, plus largement, sur les relations entre les hommes.

03/2006

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Histoire de France

Ces français qui ont collaboré avec le IIIe Reich

La poignée de mains de Montoire, le 24 octobre 1940, entre le maréchal Philippe Pétain et le chancelier du IIIe Reich Adolf Hitler, est le symbole d'une collaboration qui s'annonce entre un pays vaincu et son vainqueur. Dans son discours aux Français du 30 octobre 1940, le chef de l'Etat français emploie lui-même le terme de collaboration : "J'ai rencontré, jeudi dernier, le chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espoirs [... ]. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai accepté le principe [... ]. Cette collaboration doit être sincère". Par ce discours, les bases d'un rapprochement politique entre les deux pays sont bien jetées. Dès lors, certains pousseront très loin leur collaborationnisme avec les nazis, au point d'avoir du sang sur les mains. Ce livre trace le portrait des plus significatifs d'entre eux : hauts ou modestes fonctionnaires, militaires (Raoul Dagostini, Joseph Darnand, René Bousquet...), responsables politiques et économiques (Jacques Doriot, Philippe Henriot dit le "Goebbels" français...), artistes, écrivains, journalistes (Robert Brasillach, Ferdinand Céline, Alphonse de Châteaubriant, Lucien Rebatet...), et voyous (Henri Lafont, André Francis dit "Gueule-Tordue" , Maurice Solnlen...) se mettent, pour beaucoup, au service de l'occupant. Un ouvrage passionnant qui s'intéresse aux individualités afin de comprendre comment ces hommes ont glissé, basculé dans la collaboration. Un travail d'enquête minutieux, s'appuyant sur de nombreux documents d'archives. Surnommé "le détective de l'histoire" , Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de gendarmerie, diplômé de l'université en droit, criminologie et théologie, a publié une vingtaine d'ouvrages, dont le dernier, La Franc-maçonnerie au coeur de la République, de 1870 à nos jours, réédité aux éditions De Borée en 2016.

01/2017

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Critique littéraire

Louise de Vilmorin. Une vie de bohème

Comment connaître quelqu'un dont les yeux changent de couleur selon les interlocuteurs ? Ceux de Louise de Vilmorin sont pailletés de vert pour le peintre Jean Hugo, violets selon Paul Morand, ou encore gris-bleu pour ses amis. La célèbre romancière s'en est toujours amusée, elle qui aimait brouiller les pistes, accentuer ses contradictions et construire sa légende. " Inconstante, je suis fidèle... " répétait-elle à l'envi. Née en 1902 dans une illustre famille de botanistes, Louise a raconté son enfance mélancolique à l'ombre d'une mère peu aimante, auprès de quatre frères joueurs et veillant sur elle. D'une maladie qui lui imposa une longue convalescence, elle conservera un déhanchement qui accentuera son charme et lui donnera le goût de rêver. Tour à tour poète, romancière, scénariste pour Max Ophüls ou Louis Malle, dessinatrice, la femme de lettres réussit tout ce qu'elle entreprend au tournant des années 50. Elle devient l'égérie bohème des artistes de l'après-guerre et, avec sa silhouette impeccable et ses longues jambes, l'icône des couturiers. Dans la maison de ses ancêtres à Verrières, elle tient un salon, le dernier du genre, où sa conversation enjouée attire le Tout-Paris des écrivains, des journalistes, des musiciens. Tout brille, tout pique dans le destin de cette amoureuse de l'amour. Mais, entre Saint-Exupéry et André Malraux, ses amants aux noms célèbres et ses deux maris, connut-elle vraiment le bonheur ? Rien ne fut jamais simple dans la vie de Louise de Vilmorin. Sans nul doute, la vérité de sa personne est à rechercher ailleurs, dans ces révélations cryptées au hasard de lettres redécouvertes, entre les pages de ses romans, dans les recueils de poèmes qu'elle nous a laissés comme un testament gracieux à son image, avec élégance.

10/2019

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Critique littéraire

Demeures de l'esprit. France Tome 4, Sud-Est

Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc. Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques

02/2012

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Critique littéraire

Le nouveau dictionnaire des oeuvres de tous les temps et de tous les pays

" C'est une " somme " d'autant plus nécessaire à l'homme moderne que les références dont a besoin celui-ci sont aujourd'hui plus étendues, non seulement dans le temps, mais dans l'espace. Depuis quelques siècles, la multiplication des ouvrages de l'esprit a été si rapide qu'une vie entière ne suffirait pas à parcourir les plus justement célèbres. Le monde occidental s'est étendu aux Amériques ; le monde oriental est devenu un élément nécessaire de toute culture complète. Non seulement il ne serait plus possible de tout lire, mais il serait fou de l'essayer. " Tantôt le titre d'un ouvrage a été prononcé devant nous avec éloge, tantôt une allusion à un auteur a été faite par un critique que nous estimons ; parfois la lecture d'un livre, ou même d'une phrase de tel écrivain nous donne envie de connaître le reste de son œuvre. C'est ici qu'intervient ce dictionnaire. Non seulement il m'apprendra les titres des œuvres, mais il me donnera l'analyse des plus importantes. Le journaliste, l'écrivain, et tout simplement l'honnête homme, ont à tout moment besoin d'un renseignement sur des disciplines qui leur sont étrangères, et cela dans tous les langages. Ils trouveront, dans cet ouvrage, l'analyse de vingt mille œuvres de toutes natures, qui couvrent les champs les plus variés. C'est une lecture fascinante et précieuse. " Enfin, il importe de répéter que l'objet de cet immense travail n'est nullement de dispenser le lecteur d'aller aux œuvres elles-mêmes, mais au contraire de le renvoyer à elles en lui donnant le moyen de les découvrir, de les entrevoir, de les choisir. " ANDRE MAUROIS De l'Académie française

11/2007

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Histoire de France

Mélodies d'Auschwitz. Et autres récits sur les camps

" Deux ans se sont écoulés depuis la Libération et, malgré toutes les enquêtes qui ont été faites, malgré la quantité de livres parus, malgré même les films tournés sur les camps de concentration, mes interlocuteurs sont toujours stupéfaits chaque fois qu'il m'arrive de parler dAuschwitz en général, et de son activité musicale en particulier. "Comment ? disent-ils, il y avait donc une musique dans votre camp ? A quoi servait-elle ? Quel était son but ? Qu'y jouiez-vous ? Des marches funèbres ? " Bien d'autres questions encore m'ont été posées. Toutes m'ont paru naïves, mais justifiées, étant donné l'ignorance complète de la question. Or, il y avait bien une musique - Kommando Lagerkapelle - au camp dAuschwitz, comme il y en avait une dans chaque camp allemand qui se respectait... Et cette musique, partie essentielle de l organisation des camps, était, aussi paradoxal que cela puisse paraître, un accessoire, et non des moindres, de sa police intérieure." Ce volume réunit _les deux livres que Simon Laks écrivit sur l'orchestre d'Auschwitz-Birkenau qu'il fut amené à diriger pendant plus de deux ans. Le premier, Musiques d'un autre monde, fut publié peu après son retour en France, en 1948. Préfacé par Georges Duhamel, il reçut à l'époque le prix Vérité, et n'a jamais été reproduit depuis. Le second, Mélodies dAuschwitz, écrit en polonais trente ans plus tard, fut publié à Londres en 1979, avant d'être traduit en plusieurs langues. Sa version française, publiée aux Editions du Cerf en 1991, est reprise dans le présent volume, qui contient d'autres textes inédits, dont trois essais d'Annette Becker, de Frank Harders-Wuthenow, et du propre fils de Simon Laks, André Laks.

11/2018

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Histoire de France

Les chrétiens contre la guerre d'Algérie

André Mandouze et Robert Barrat, Louis Massignon et Henri Marrou, Anne-Marie Chaulet, Francine Rapiné et Elia Perroy, les abbés Boudouresques et Robert Davezies, Scotto et Berenguer : qui se souvient du rôle de ces catholiques, et de tant d'autres militants plus obscurs, contre la guerre d'Algérie, contre la colonisation et la torture ? La prise de conscience de certains fut très précoce : des textes publiés dès novembre 1954 en témoignent. D'autres élevèrent la voix contre la torture au moment où la gauche française, avec le gouvernement du socialiste Guy Mollet, donnait les pouvoirs spéciaux à l'armée pour conduire la guerre en Algérie, par tous les moyens. Les témoignages des jeunes militants d'Action catholique, des séminaristes et des jeunes prêtres, "appelés" ou "rappelés" en Algérie, sur les exactions devenues systématiques contre la population musulmane autant que les combattants du FLN, suscita une protestation morale et un malaise dans l'opinion française dont on ne saurait sous-estimer les conséquences à moyen terme. Il fallait en finir avec cette guerre. Certains, laïcs et prêtres, s'engagèrent même plus loin, en France comme en Algérie, en faveur des musulmans pourchassés par la police. Qu'on ne s'illusionne pas : la grande masse des catholiques fut divisée comme le reste de l'opinion et, hors les grandes voix du cardinal Liénart, Prélat de la Mission de France, et de Mgr Duval, à Alger, les autres évêques, divisés eux aussi, ne firent guère preuve de courage pour donner des consignes claires à leurs fidèles. Cet ouvrage n'est pas une histoire des chrétiens dans la guerre d'Algérie. On a voulu faire entendre la voix de ceux qui s'engagèrent, en donnant à lire des textes aujourd'hui peu accessibles, et même quelques inédits.

06/2012

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Développement personnel

La charge mentale des femmes... et celles des hommes. Mieux la détecter pour prévenir le burn out

Le concept de " charge mentale " a surgi dans nos vies avec la force d'une évidence jusque-là dissimulée. Il semble caractériser mieux qu'à toute autre époque les femmes d'aujourd'hui, obligées de penser à tout, même à demander de l'aide... Organisation de la vie domestique, de la vie au travail, gestion des repas, des courses, des vacances, des réunions, des plannings, accélération et compression du temps... Qu'on soit célibataire, en couple, femme ou homme au foyer, divorcé, ... chacun peut être, un jour, concerné par une surcharge, certes mentale, mais aussi physiologique. Avec, pour conséquence, un risque de burn-out. Comment l'identifier et la repérer ? Quels sont les moyens à mettre en place pour ne plus se laisser dépasser ? Comment organiser la vie et la survie du couple face à la charge mentale ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses claires, simples et efficaces, tout comme il fait un état des lieux historique, sociétal et thérapeutique inédit et original de la charge mentale. Médecin, psychiatre, Aurélia Schneider est spécialiste en psychothérapies comportementales et cognitives. Au travers de nombreux exemples, elle livre ici son expérience et son expertise clinique dans le repérage, la gestion et la prévention de la charge mentale. Elle formule également l'hypothèse, pour les femmes, d'un lien avec leur rythme chronobiologique. " Notre vie moderne est passionnante mais usante, par ses multitudes de sollicitations mais aussi de pressions. Nos cerveaux aimeraient bien arriver à tout faire, mais nos corps et nos emplois du temps ont du mal à suivre ! Cette charge mentale caractéristique des temps modernes est très intelligemment révélée et décrite dans ce livre amical et concret, qui nous offre de nombreuses pistes pour nous aider à l'alléger ", Christophe André.

02/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 1921-1970

La correspondance entre Lili Brik et Elsa Triolet constitue un document unique à plus d'un titre. Les deux sœurs, nées à Moscou respectivement en 1891 et 1896 dans une famille aisée et plurilingue, furent séparées par le mariage d'Elsa avec l'officier français André Triolet et son installation en France en 1920, et leur besoin de se " parler " malgré l'éloignement donna naissance, pendant près de cinquante ans, aux centaines de lettres rassemblées ici. Mais ce n'est pas seulement par son volume et sa durée que cette correspondance est impressionnante. Il s'agit d'un échange entre deux femmes qui se confient à peu près tout ce qu'il est possible de se dire : les petits soucis du quotidien et les problèmes d'argent, autant que des confidences sur les hommes de leur vie, Maïakovski et Aragon, puis des commentaires sur la politique, ainsi que de nombreuses pages sur la littérature. Les efforts de Lili Brik en Union Soviétique et d'Elsa Triolet en France pour sauver l'honneur et la mémoire de Maïakovski, tout comme le témoignage d'Elsa Triolet sur l'œuvre en devenir d'Aragon et ses propres projets littéraires, prennent ainsi une large place dans cette correspondance exceptionnelle. Les drames personnels, tels le suicide de Maïakovski en 1930 ou les purges staliniennes auxquelles Lili Brik échappa de justesse, sont évoqués - parfois à demi-mot pour contourner la censure - au même titre que les grands bouleversements historiques dont les deux femmes se font le témoin et le commentateur perspicace. La traduction et la publication aujourd'hui de cette correspondance donnent enfin au lecteur français accès à l'un des documents les plus passionnants sur l'histoire du XXe siècle.

01/2000

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Musique, danse

ARRAU PARLE. Conversations

"Il y a deux ans, Claudio Arrau fêtait à la fois ses quatre-vingts ans et ses soixante-quinze ans de carrière avec un marathon pianistique sans précédent : les Beethoven les plus scabreux et les Liszt les plus lourds en une même soirée. Il y a un secret derrière cette énergie enthousiaste, et cette jouvence. La même année, des entretiens conduits par le journaliste new-yorkais Joseph Horowitz paraissaient en Amérique et livraient une partie du secret. Arrau parlait. Ce livre est d'abord et de toute façon celui d'un témoin majeur de notre siècle : né au Chili, mais formé à Berlin depuis ses huit ans, Arrau a vécu en Européen, en artiste, en témoin partial, passionné et lucide le fabuleux foisonnement culturel de la république de Weimar, stoppé par la montée du nazisme. Il a confronté ses blocages d'enfant prodige transplanté, couvé, devenu adulte et déchu de son auréole, à cette arme spirituelle neuve, la psychanalyse. C'est un homme guéri, mais qui regarde en face ses démons, qui nous parle. Comment s'étant conquis lui-même, il a dû conquérir l'Amérique, alors vendue aux virtuoses secs qui semblaient marcher à l'électricité ; comment il s'accommode depuis trois quarts de siècle de ce piano au bout de ses doigts qui n'est pour lui que comme un membre de plus ; comment l'angoisse, la peur de perdre se sont transmuées pour lui en jubilation tellurique, en joie de jouer et, presque, de jouir : au-delà de tout le paysage culturel qui s'anime, qu'on aurait pu croire austère, ce qui saisit le lecteur de ces entretiens c'est, conquise, ascétique et rayonnante, inattendue et salubre, une moderne (et très antique) morale du plaisir". André Tubeuf.

10/1985

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, Théâtre, Interviews et déclarations

Ce tome II et dernier est consacré au théâtre de Lorca. A côté des chefs-d’ouvre - La Savetière prodigieuse, Le Public, La Maison de Bemarda Alba - donnés ici dans des traductions révisées ou refaites, il révèle des pièces encore inédites dans notre langue et propose pour la première fois les textes inachevés ou restés à l’état d’esquisse. La deuxième partie du volume est le complément naturel de ces textes, puisque les interviews accordées par l’écrivain et les déclarations faites par lui, dans la plupart des cas inconnues en français, ont pour principal objet le théâtre : le sien, analysé de manière extraordinairement vivante, et celui de l’Espagne, au service duquel il a consacré des années de sa vie. Etrange trajectoire, selon le mot d’André Belamich, que celle de l’ouvre dramatique de Federico Garcia Lorca. A son premier théâtre (1920-1926), imprégné de poésie symboliste, succèdent en 1930 des pièces oniriques et secrètes qui, plus de vingt ans avant Beckett ou Ionesco, placent le poète à l’extrême avant-garde de l’art occidental. Théâtre et méditations sur le théâtre, négation du théâtre et théâtre des vérités dernières, Le Public et Lorsque cinq ans seront passés acquièrent une valeur universelle. Mais, en 1932, volte-face : Lorca rencontre le «grand» public. Visionnaire dans la société, il veut désormais offrir des pièces accessibles, pour élever les hommes à un plan supérieur de beauté. Nouvelles aspirations, inspiration nouvelle, nourrie par le miracle du réel. Le dernier théâtre est celui de l’ouverture au monde. Mais il ne trahit rien. Par d’autres voies, plus larges, il continue à exprimer la révolte de l’homme devant l’inanité de la vie et de l’amour. Il contribue à donner à Lorca sa place, l’une des toutes premières, parmi les grands auteurs dramatiques de notre temps.

09/1990

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Pédagogie

La laïcité, une conquête de l'esprit humain. Une meilleure intégration des musulmans de France par l'Education nationale

L'auteur nous engage à promouvoir une "laïcité" fondée sur le "respect de toutes les croyances" . L'école de Jules Ferry a été une institution remarquable, en son temps, mais à présent, les besoins ne sont plus les mêmes. L'école de demain doit s'ouvrir sur le monde, apprendre à vivre avec l'autre. Dans ce qui les distingue, ce qui les rapproche, le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam, etc. ne peuvent plus s'ignorer. Cet ouvrage tend la main à toutes les cultures et à toutes les religions. On y trouve un profond esprit humaniste qui vise à mettre tous les citoyens à égalité. La neutralité confessionnelle, l'égalité de tous devant la loi, la liberté de conscience, d'opinion et d'expression, sont fortement affirmées. Pour nos sociétés contemporaines, c'est une véritable chance de paix. Foudil Benabadji a fait sa carrière à la Protection Judiciaire de la Jeunesse et à la Sauvegarde de l'Enfance. Diplômé de l'Ecole Nationale de la Santé Publique (ENSP) de Rennes, de l'école des Hautes Etudes des Pratiques Sociales (DHEPS) à l'Université de Lyon II. Licencié en Sciences de l'Education, il a dirigé divers départements d'éducation. Fondateur de l'Union Des Enfants d'Abraham (UDEA), administrateur à la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (CMRP) et au Comité Directeur de la Fraternité d'Abraham, il se consacre au rapprochement des religions aspirant à l'émergence d'un nouvel humanisme universel, respectueux des racines de chacun. Il est également expert en dérives et radicalisation (1er prix, ex-aequo, André Chouraqui), chercheur dans le social, Palme d'Or du Bénévolat et Chevalier de la Légion d'honneur (2015).

03/2019

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BD tout public

Raoul Salan, officier de la coloniale

Le général Salan eût-il été tué lors de l'attentat fomenté par des activistes d'extrême-droite qui coûta la vie à son chef de cabinet en janvier 1957, la presse eût écrit qu'un général républicain et de gauche avait été assassiné à Alger. C'est tout le paradoxe de la personnalité de Raoul Salan (1899-1984), brillant combattant des deux guerres mondiales et commandant en chef en Indochine et en Algérie. Partisan de l'Algérie française, il jouera un rôle majeur dans le retour au pouvoir du général de Gaulle, puis prendra la tête de l'OAS, échappera de peu à la peine de mort, passera six années en maison de détention avant d'être libéré et, finalement, réhabilité par François Mitterrand le 23 novembre 1982. Polytechnicien, Bernard Zeller a fait toute sa carrière dans les industries spatiales et de défense. Il a publié Le Journal d'un prisonnier, de son père le général André Zeller, chez Tallandier en 2014, écrit un ouvrage sur Edmond Michelet préfacé par Michel Déon, et a co-signé une biographie du général Salan. Pierre Tillocher, jeune graphiste et tailleur de pierre, dessine depuis son enfance. Il a été meilleur apprenti de France. Sculpteur, il a participé à la restauration du château de Chambord et réalisé plusieurs statues pour des chapelles et des demeures anciennes. Raoul Salan, officier de la Coloniale est sa première bande dessinée. Agrégé de l'université, Jacques Valette est docteur ès-lettres et professeur honoraire des universités. Spécialiste de l'Indochine et de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie. Il est membre de l'Association des Ecrivains Combattants et membre libre de l'Académie des sciences d'outre-mer.

03/2019

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Religion

Vie et destin des tout premiers chrétiens

Pour les amis du Christ et pour tous ceux qui s'intéressent à ses proches, les révélations faites à l'ancienne petite bergère allemande devenue religieuse augustinienne, Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) sont une source d'informations considérable, même si elle n'a fréquenté l'école primaire que quatre mois. Voulez-vous en apprendre davantage sur la vie et le destin de Véronique ? De Barthélemy ? De Sainte-Anne, la mère de Marie ? De Sidoine, l'aveugle-né qui avait été guéri par Jésus et qui est venu évangéliser la Provence romaine avec Lazare, ses soeurs Marthe et Marie-Madeleine, leurs deux servantes ainsi que Maximin ? Voulez-vous mieux connaître la vie des trois frères, tous trois apôtres, Jude-Thaddée, Simon-le-Cananéen et Jacques le Mineur ? Désirez-vous en savoir plus sur les deux frères tous deux apôtres, Jacques le Majeur et Jean l'évangéliste ? Sur la vie de deux autres apôtres, frères également, André et Pierre ? Voulez-vous en apprendre davantage sur les dernières années de la vie de Marie à Ephèse ? Voulez-vous découvrir deux prophéties déjà réalisées et une prophétie non encore réalisée de St Thomas concernant le Japon ? Aimeriez-vous découvrir la reconstitution du visage de Marie-Madeleine, patronne de la Provence, à partir de ses restes conservés à la Basilique de St Maximin la Sainte-Baume ? Lisez "Vie et Destin des tout premiers chrétiens", le dernier ouvrage de Jacques Atlan, auteur des trois premiers volumes de l'Evangile provençal, publiés en février 2014, en mars 2015 et en mars 2017 aux Presses du Midi. Le cinéma ne tardera pas à s'apercevoir qu'il y a, dans tous ces ouvrages, la matière visualisable pour un grand nombre de films.

03/2018

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Sciences historiques

Jacopozzi. Le magicien de la lumière

Fernand Jacopozzi est un Italien arrivé en France en 1900. Installateur de guirlandes lumineuses, électricien autodidacte de génie, il invente les illuminations animées sur le principe des boîtes à musique. Ces installations où les lampes s'allument et s'éteignent selon un rythme bien précis, font fureur auprès des boutiquiers, dont les motifs lumineux animés attirent la clientèle. Le succès est foudroyant. En 1913 et pendant la guerre, il crée des cinémas clés en main. En 1917, il invente un incroyable faux-Paris pour tromper les aviateurs ennemis, ce qui lui vaudra une Légion d'Honneur secrète. Après guerre, il devient le " roi de l'enseigne lumineuse " et chaque Noël sera pour lui et son équipe l'occasion de créé des féeries animées et colorées extraordinaires, majestueuses, immenses, sur les façades de tous les grands magasins. En 1925, pour les Arts Décoratifs, il illumine la Tour Eiffel pour Citroën, changeant de motif chaque année. En 1928, toujours avec l'argent d'André Citroën, il illumine tous les monuments parisiens pour le 10e anniversaire de l'armistice quand Paris était chaque soir dans le noir. Des illuminations inédites toujours en place aujourd'hui. En 1930 il offre à Paris l'illumination de Notre-Dame... et tant d'autres choses encore qu'il fait émerger des nuits noires, jusqu'à sa mort prématurée en 1932. C'est son histoire que je vous raconte, épaulée des archives conservées et retrouvées par sa petite-fille, Véronique Tessier Huort. Paris ville-lumière, c'est bien à Jacopozzi qu'on le doit. Son nom s'était éteint depuis des lustres, pas même une rue de Paris ne porte son nom ! Alors, oui, il était temps de mettre, à son tour, cet artiste sous les feux des projecteurs...

11/2017

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Littérature française

Louis-René des Forêts. Empreintes

Louis-René des Forêts incarne à coup sûr l'une des figures les plus importantes du XXe siècle littéraire français. L'aura que suscite l'écrivain, même en marge de la lumière médiatique où il s'est toujours lui-même tenu, son compagnonnage avec des auteurs aussi décisifs qu'André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Marguerite Duras, Pascal Quignard, Georges Bataille ou encore Maurice Blanchot en attestent. Son oeuvre, récemment rassemblée dans une édition complète, se trouve au carrefour de l'histoire éditoriale de son temps : lecteur chez Gallimard, il a accès à une vaste production originale ainsi qu'aux traductions, lectures qui viennent directement nourrir son propre travail. Son savoir-faire est unique en son genre : il façonne ses livres dans cette écoute attentive à ceux des autres. L'essai d'Emmanuel Delaplanche, dans son remarquable analyse, livre quelques-unes des clefs de la composition des grands ouvrages que sont entre autres Les Mendiants, Le Bavard ou La Chambre des enfants. On découvre en effet comment des thèmes, des atmosphères, des noms, mais surtout des mots, des syntagmes, des membres de phrases parfois, sont réagencés pour produire des oeuvres originales. Loin d'un travail de copiste, loin d'un recel de plagiaire, des Forêts développe un art tout à fait singulier de l'agencement, de la variation, de la reprise. A l'ère de la reproduction numérique et du sampling, le livre d'Emmanuel Delaplanche vient nourrir la réflexion sur la naissance du texte et offre un singulier éclairage sur le laboratoire de l'écrivain et l'originalité de l'oeuvre d'art. Il s'accompagne d'un site internet qui présente quelques-unes des pages de l'oeuvre de des Forêts abreuvées par plusieurs grands textes du XIXe et du XXe siècle (notamment américain).

06/2018

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Histoire de France

Le général de Gaulle et le Québec

Le "Vive le Québec libre ! " lancé le 24 juillet 1967 par le général de Gaulle du haut du balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal a retenti à travers le monde à la manière d'un coup de tonnerre. Ce point d'orgue de son voyage dans la Belle Province vient de loin. Il n'est ni l'effet d'un coup de chaud ni la confirmation que la vieillesse est un naufrage. Comme les archives de la Présidence de la République en apportent la démonstration, il est un acte mûri, le point d'aboutissement d'un processus engagé depuis 1960 après l'enclenchement de la "Révolution tranquille" au Québec et l'installation d'une Délégation générale du Québec à Paris, munie au surplus de toutes les prérogatives diplomatiques. C'est aussi le rappel fort d'un principe gaullien par excellence : le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La politique québécoise de la France ne s'éteint pas avec le départ du général de Gaulle. Le fondateur de la Ve République a jeté les bases d'une coopération dynamique entre la France et le Québec. Par-delà les vicissitudes politiques des deux côtés de l'Atlantique, celle-ci s'est poursuivie et approfondie au fil des décennies. Elle s'est par ailleurs révélée un agent actif de la francophonie. Les contributions réunies dans cet ouvrage éclairent ces diverses problématiques et soulignent la profondeur du lien entre la France et le Québec. Avec la participation d'Eric Anceau, Michel Anfrol, Patrice Bachand, Mme Line Beauchamp, Louise Beaudoin, Eric Bédard, Jean-Paul Bled, Guy Bouthiller, Oliver Dard, Jacques Godfrain, Catherine Lanneau, Maxime Laporte, Denis Monière, Gaël Nofri, Gilbert Pilleul, Philippe de Saint-Robert, Pierre-André Wiltzer.

11/2018

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Beaux arts

Calder. Forgeron de géantes libellules

C'est par un extrait d'un poème d'André Masson, écrit en 1942, que s'ouvrent ce livre et cette exposition sur Alexander Calder, immense sculpteur du xx° siècle. Celui-ci a conçu sa vie comme un vaste atelier, ouvert aux vents de l'avant-garde et d'un humanisme qui lui était propre : sa vie s'incarnait sous le signe d'une inventivité débordante, celle de l'" ingénu ingénieur "; elle prenait la forme de la jovialité, ronde et avenante, celle d'un humour à la fois noir et rabelaisien. L'exposition au musée Soulages, d'amplitude internationale, réunit 105 oeuvres réalisées entre 1925 et 1974. Calder mit en mouvement la sculpture avec ses Mobiles en métal peint. Après guerre, ils se multiplièrent et devinrent si familiers qu'un " Calder " désignait une sculpture en mouvement dans l'espace, une sorte d'hommage aux formes naturelles éprouvées, aux théories abstraites de son temps et au cinétisme. Calder en est un pionnier. La brutalité joyeuse des couleurs met en éveil tous nos sens. En opposition, les Stabiles noirs, tapis sur le sol, de plus en plus démesurés, sont les sentinelles des villes nouvelles et de leurs architectures géantes. L'ouvrage dévoile aussi le plus petit, les figures en fil de fer des années folles comme Josephine Baker, surgie du Bal nègre. L'ouvrage parle d'un Calder, figure imposante d'Américain comme on en voit dans les films, avec sa chemise en laine d'un rouge flamboyant ; il décrit aussi un autre Calder qui fut français dans l'âme, à Paris dans les années 1920, notamment avec son Cirque miniature, en Touraine dès les années 1950, à Saché, où il construisit un grand atelier pour réaliser ses sculptures en métal.

07/2017

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Littérature étrangère

Les talismans de l'amour et des armes

Trois nouvelles rédigées à la même époque, en 1944-45, et dont l'auteur, à quarante-trois ans, n'a encore publié qu'un mince recueil de poèmes. Trois histoires conçues par lui comme une trilogie, trois variations sur le thème, l'obsession qui va parcourir toute son oeuvre : la toute-puissance du désir. Argo, Zemfira et Beatrice sont autant d'hymnes à l'amour fou, au débordement des sens, au dieu Pan en qui l'auteur voit non seulement le saint patron des grands baiseurs, mais surtout - comme son nom l'indique - le principe qui unit toutes choses. Car l'amour seul, pour cet enfant de Pan et d'Aphrodite, est à même de libérer l'humanité, de l'arracher à ses entraves, ses peurs et ses divisions. Autant dire qu'on trouve déjà ici l'Embirìkos de ses chefs-d'oeuvre ultérieurs, Oktàna, Ce jour d'hui..., le panthéiste visionnaire, messianique, palpitant, frémissant, ardent. Embirìkos fut inspiré ici par certains poèmes de Pouchkine, qu'il lisait dans le texte ; le lecteur français retrouvera, dans Argo notamment, un émerveillement qui rappelle par moments Jules Verne, et les couleurs tranchées de ces fictions, leur naïveté délibérée, leur force d'archétypes peuvent évoquer le Douanier Rousseau ; les trois moments du passé où l'auteur situe ses histoires, comme pour fuir un présent trop sombre (1910 à Bogota, 1900 à Paris, 1880 dans le Far West) sont tous trois des moments d'innocence, de fraîcheur et d'espoir. Mais Freud n'est pas loin non plus, et André Breton lui-même eût sans doute aimé ces trois rêveries, écrites par l'homme qui avait introduit en Grèce, dix ans plus tôt, le surréalisme et la psychanalyse.

10/2017

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Policiers

Mémoires secrets d'un valet de coeur

Crimes Belle Epoque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante. Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ? Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie. Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.

09/2017

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Sciences politiques

L'Afghanistan, une aventure géopolitique française

Alors que l'Occident l'avait relégué aux oubliettes des vestiges post soviétiques de la défunte Guerre Froide, la France redécouvrait subitement l'Afghanistan le 11 septembre 2001, au seul motif que le commanditaire des attaques terroristes, Oussama Ben Laden, se terrait aux confins de l'Hindu Kusch, sous la protection du Mollah Omar. Douze ans de guerre plus tard, les soldats français de la brigade La Fayette amorçaient le retrait de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) en quittant Kaboul au printemps 2014, après y avoir payé le prix du sang et formé les Forces Intérieures de Sécurité, dans les pas mesurés des audacieux Joseph Gallieni et David Galula, chantres de l'école française de contre insurrection. Pourtant, la présence française n'avait pas attendu la parenthèse talibane pour s'illustrer durablement au "Royaume de l'Insolence" puisqu'elle remonte au XIXe siècle, lorsque Kaboul fascinait les intellectuels et scientifiques : de Joseph Arthur de Gobineau à la genèse de la Délégation Archéologique, des périples afghans d'André Malraux ou de la Croisière Jaune Citroën aux fascinants reportages de Joseph Kessel. Puis, dans un même élan de curiosité et de fascination, s'écoulait près d'un siècle de coopération des Constitutionnalistes parisiens au chevet du Droit afghan, suivi de la coopération franco-afghane dans la lutte contre la culture et le trafic d'opium (90% de la production mondiale) ponctué du challenge périlleux de l'enseignement du français à Kaboul. Aujourd'hui, l'Afghanistan continue de se débattre face aux visées hégémoniques des acteurs régionaux comme la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, mais également tente de conjuguer avec les puissances occidentales, dont la France, qui rivalisent, en termes d'influence, dans un Nouveau "Grand Jeu" qui se dévoile au centre de ce creuset des ressources stratégiques et des enjeux majeurs de sécurité internationale.

04/2017