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Voyage au bout du capitalisme. Sortir d'un capitalisme irresponsable ?

Extraits

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Economie (essai)

L'esprit malin du capitalisme

Depuis les années 1980, la spéculation a envahi la sphère financière, puis l'économie réelle et enfin la société tout entière. Elle a bouleversé le travail, la consommation, les entreprises, les mentalités, mais aussi notre vie quotidienne et notre manière de nous situer dans une société à la fois fébrile et fataliste. Bien que les dettes financières, sociales et environnementales se soient creusées de manière vertigineuse, l'esprit de ce nouveau capitalisme a affirmé que notre avenir sera si riche que nous n'avons pas à nous en soucier : elles seront effacées par les performances technologiques que nous promet l'avenir. Rebondissant après chaque crise depuis un demi-siècle, le capitalisme spéculatif a pris la forme de la financiarisation, puis de la digitalisation. La crise de la Covid-19 prépare-t-elle une nouvelle mue ou marque-t-elle un coup d'arrêt à son expansion insouciante ? Voici l'édition revue et augmentée d'un ouvrage qui se lit comme le roman de l'économie contemporaine raconté par un des meilleurs spécialistes du lien entre les entreprises et la société. Pierre-Yves Gomez est essayiste et professeur à emlyon business school, où il dirige l'Institut français de gouvernement des entreprises. Il a notamment publié L'Entreprise dans la démocratie (2009), Le Travail invisible (2013), Intelligence du travail (2016) et Le Capitalisme (2022, collection "Que sais-je ? ").

10/2022

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Economie (essai)

La dernière chance du capitalisme

Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancoeurs, faisant le lit des populismes. Circonstance aggravante, il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Alors, faut-il en finir et changer radicalement de système ? Dans ce livre, Patrick Artus et Marie-Paule Virard prennent la question à bras-le-corps. Leur diagnostic est sévère : la dévaluation du travail par le profit, le choix de privilégier l'actionnaire au détriment du salarié et des autres partenaires de l'entreprise constituent, selon eux, l'ADN du capitalisme néolibéral et expliquent l'asthénie de la demande. Dès lors, loin d'être tout-puissant, ce dernier a besoin de béquilles pour continuer à avancer. Béquilles qui ne sont rien d'autre que l'endettement sous toutes ses formes et la création monétaire. Montrant que ces politiques économiques atteignent aujourd'hui leurs limites, Patrick Artus et Marie-Paule Virard ne se contentent pas d'analyser les risques qu'elles font courir à nos sociétés : en proposant un autre modèle de capitalisme, ils partagent avec nous les raisons d'espérer.

05/2021

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Sociologie politique

Travail et capitalisme monopoliste

En s'appuyant sur Marx et sur son expérience en tant qu'ouvrier de l'industrie, Braverman étudie les conséquences des changements technologiques de la période d'après-guerre sur la nature du travail, la composition et la différenciation de la classe ouvrière. Il montre comment la division, l'organisation scientifique du travail (le taylorisme) et les nouvelles technologies contribuent à déqualifier le travail (dans l'industrie mais aussi dans l'ensemble des activités de la société) et à ôter aux travailleurs le contrôle qu'ils exercent sur le procès de production. Publié en 1977 chez Maspero, ce livre, devenu un classique, continue de susciter de nombreux débats quant à l'avenir du travail. Cette édition est accompagnée d'une préface de J. S. Carbonell et de deux inédits de Braverman en français.

06/2023

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Droit constitutionnel

Capitalisme, libéralisme et constitutionnalisme

Elaborer une Constitution est-il un acte de pure organisation politique ou peut-on y voir aussi un acte d'organisation économique ? On a commencé à écrire des Constitutions au moment où le capitalisme se développait comme organisation économique des sociétés, et cette n coïncidence n n'est peut-être pas fortuite. Depuis, les évolutions du constitutionnalisme et du capitalisme présentent une certaine gémellité. De la propriété du VIIIe siècle aux institutions bancaires et financières de l'ordre économique contemporain, et notamment au sein de l'Union européenne, leurs liens avec la question constitutionnelle sont donc mis au jour et interrogés dans cet ouvrage.

02/2021

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Essais

Capitalisme et colonisation mentale

Le capitalisme s'étant profondément transformé depuis trente ans, se développent désormais des formes apparemment plus douces d'une domination en réalité totale, qui prend l'allure de l'émancipation subjective : critique des règles et de la bureaucratie, entreprise "libérée" des managers, organisation "agile", valorisation de l'entrepreneuriat... Notre vie sociale tout entière repose sur la ressource essentielle de la performance économique, tant au travail que dans une mobilisation continue du consommateur. Nous vivons ainsi le temps du capitalisme avancé, combinaison unique entre des nouveaux modes de fonctionnement organisationnels et psychiques dans l'entreprise, et leur déploiement social jusque dans l'espace privé, éventré par le télétravail. La logique du mode de production capitaliste a envahi l'ensemble du champ social et jusqu'à l'intimité, puisque le modèle économique est devenu le prototype de la manière d'être au monde : échange et négociation, esprit de calcul, utilité et instrumentalité définissent les coordonnées naturelles de nos façons d'agir, de penser et d'interagir. Le terme de colonisation mentale désigne cette mutation anthropologique, qui pose les jalons d'une résistance possible dont l'affect écologique est le principal symptôme.

04/2021

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Economie politique

Capitalisme, socialisme et démocratie

La société capitaliste est vouée à la décomposition. Inévitablement. Et non moins inévitablement, un type socialiste de société va émerger. C'est Schumpeter, le frère ennemi de Keynes qui le démontre dans ce livre culte - et comme le dira l'un de ses étudiants, "Schumpy is just wonderful" !

10/2023

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Economie

Que crève le capitalisme

Que crève le capitalisme La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, qui saccage le service public de la santé, détruit les écosystèmes et aggrave les inégalités, plongeant des dizaines de millions d'humains dans la misère. Plutôt que de se remettre en cause suite à la crise financière de 2008, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé. Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte. Hervé Kempf Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète ("Points Terre" , 2020) et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme ("Points Terre" , 2020), il est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l'écologie.

04/2022

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Littérature française

Misère du capitalisme. Un aveuglement plus qu’une fatalité

La pandémie de Coronavirus relance le débat sur les dérives du capitalisme et les pièges de la mondialisation. Cette résurgence fait écho à la réflexion de fond de cet ouvrage. L'économie libérale, le capitalisme de marché, ont quasiment investi tous les segments de notre univers. La course folle s'accélère et les inégalités se creusent inexorablement. L'auteur nous montre comment les failles de ce système vont entrainer sa perte. Il développe ensuite un plaidoyer pour un changement radical. Non pas radical parce qu'il veut mettre à bas le système actuel, mais radical parce qu'il doit s'accompagner d'une refonte en profondeur de notre conception du vivre - produire ensemble. Entre découragement et espoir, à la recherche d'une société plus juste, nous naviguons au coeur des enjeux de demain.

06/2020

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Généralités

Juifs et capitalisme. Aux origines d'une légende

Francesca Trivellato part sur les traces de la légende qui a accompagné l'idée de prédispositions particulières des Juifs pour le commerce et le crédit. A l'origine se trouve la fable de l'invention juive, à la fin du Moyen Age, de l'assurance maritime et de la lettre de change, deux instruments essentiels de la finance privée européenne. Exprimée pour la première fois dans le texte d'un avocat bordelais du XVIIe siècle, cette construction imaginaire, à très longue portée et aux conséquences terribles, se trouve reprise par Montesquieu, Voltaire, Beccaria, puis dans les textes plus contemporains de Marx ou Weber. Retraçant les différentes manifestations de cette légende et ce qu'elles révèlent des aspirations et des craintes collectives des contemporains, ce livre s'attache à décrire le fonctionnement de l'économie préindustrielle, les mécanismes du crédit à l'époque moderne et la mise en place du statut des Juifs en France et en Europe, du milieu du XVIIe siècle jusqu'à Napoléon. Magnifique ouvrage d'histoire culturelle de l'économie, Juifs et capitalisme montre que les débats sur la portée du marché ont toujours été indissociables de l'élaboration de hiérarchies juridiques et symboliques impliquant inclusions et exclusions. L'anonymat du marché est une idée récente. Elle reste une réalité insaisissable. Professeure d'histoire moderne, spécialiste de l'histoire culturelle et économique, théoricienne de ce qu'elle a appelé la microstoria globale, Francesca Trivellato est devenue en 2018 full professor à l'Institute for Advanced Study de Princeton, une des positions les plus prisées en Amérique du Nord. Elle a publié aux éditions du Seuil Corail contre diamants. De la Méditerranée à l'océan Indien au XVIIIe siècle ("L'Univers historique" , 2016).

04/2023

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Economie

Quel avenir pour le capitalisme ? Analyse et synthèse des débats actuels

La crise finanicière et économique qui a frappé le monde en 2008 a ébranlé le modèle capitaliste. Certains la considèrent comme consubstancielle au fonctionnement de l'économie de marché. Et d'appeler, si ce n'est sa disparition, du moins son évolution. L'objectif de l'ouvrage de Jean-Jacques Lambin est de revenir sur les différents courants de pensée qui se sont exprimés et d'analyser la pertinence de leurs critiques. Après avoir présenté un panorama des capitalismes mondiaux, il appréhende également ses mutations contemporaines et interroge les différents mouvements émergeants : du modèle de l'économie circulaire à celui de la décroissance conviviale sans oublier l'émergence du capitalisme cognitif.

04/2011

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Economie

Un autre capitalisme n'est pas possible

Le capitalisme est en crise. Il pourrait même s'agir d'une des plus graves crises de l'histoire moderne. Et pourtant, à suivre l'actualité au jour le jour, l'opinion publique peut avoir le sentiment que cette crise est déjà derrière nous. Or, le pire est sans doute encore à venir, malgré les propos rassurants tenus et les aménagements envisagés. En effet, la réactivation annoncée de l'intervention étatique a notamment pour objet la négation de la nature de biens publics à la fois gratuits et libres de composantes fondamentales du patrimoine commun de l'humanité, comme le savoir, l'éducation ou les infrastructures sociales et des ressources naturelles. Ce livre nous propose un voyage dans les "entrailles du monstre ", car c'est la dynamique même du capitalisme qu'il faut examiner et mettre à nu pour engager la grande transformation dont l'humanité et la planète ont besoin. L'appel à la contre-offensive est lancé dans la théorie comme dans la pratique. Les limites des politiques économiques menées par les gauches au pouvoir sont mises en évidence à partir de l'étude de quatre expériences: celles de Barack Obama aux Etats-Unis, de François Mitterrand en France (1981-19861, de Lula au Brésil et de Hugo Chavez au Venezuela. C'est évidemment vers l'Amérique latine que les yeux se tournent. Les efforts de transformations sociales et de régionalisation mises au service des peuples font la démonstration qu'il est possible de passer de la défensive à l'offensive et d'ouvrir à nouveau les débats sur les alternatives anticapitalistes et les processus de transition socialiste.

02/2010

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Sociologie politique

L'orgie capitaliste

Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique... En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en un moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l'avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

02/2024

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Economie

Les origines du capitalisme moderne en France

Les Origines du capitalisme moderne en France / par Henri Hauser,... Date de l'édition originale : 1902 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Economie

J. P. Morgan. Un capitaliste américain

Portrait d'un banquier hors pair, francophile et francophone, dont l'histoire se confond avec celle de la montée en puissance économique et politique de l'Amérique à la fin du XIX siècle. On l'a appelé le Saint Patron du capitalisme, le Napoléon de Wall Street, le "Vieux", etc., mais ce sont ses initiales, J. P. qui sont restées dans la mémoire américaine avec le nom de la banque JPMorgan. John Pierpont Morgan est considéré comme la figure tutélaire du capitalisme américain et jouit, encore aujourd'hui, d'un immense prestige dans les milieux financiers. Au milieu du XIXe siècle, l'Amérique est un pays où tout est à prendre et tout est à construire. J. P. met donc sur pied de gigantesques entreprises, les trusts, où sont mises en oeuvre les dernières inventions technologiques, que ce soit dans les chemins de fer, l'acier, l'électricité, le téléphone ou les transports maritimes. Il est le commanditaire du Titanic, dont le naufrage sera le seul échec de sa carrière. Le gouvernement fédéral fait appel à lui pour empêcher in extremis l'Amérique de faire faillite. Grand ami de la France et grand collectionneur, J. P. Morgan passe quasiment cinq mois par an en Europe, surtout à Paris où il achète des milliers d'objets d'art, ou encore à Aix-les-Bains où il prend les eaux. Personnage hors du commun, toujours en voyage, aimant les femmes et la bonne chère, passionné d'art et d'histoire avant que de finance, il a marqué son siècle en contribuant à la montée en puissance économique et politique d'une Amérique qui allait bientôt dominer le monde.

09/2016

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Economie

Libéralisme et capitalisme d'aujourd'hui

Il semble aujourd'hui acquis que les principes qui ont présidé à la naissance du libéralisme et du capitalisme ne sont plus d'actualité. Pour bien comprendre l'évolution de cette idéologie et de ce système économique, Libéralisme et capitalisme d'aujourd'hui examine les thèses des deux auteurs qui ont le plus contribué à analyser les conditions d'apparition de ces deux types d'organisation : le Français Alexis de Tocqueville et l'Allemand Max Weber. Cet ouvrage analyse ainsi comment l'évolution de l'environnement général d'une civilisation a pu conduire à l'émergence d'une nouvelle manière d'aborder la vie économique, puis à son essor, grâce à des innovations dans de multiples domaines. Ces rappels historiques permettent de se rendre compte des transformations que libéralisme et capitalisme devraient envisager, non pas pour revenir à un fonctionnement aujourd'hui totalement dépassé par l'évolution des civilisations et de l'économie, mais pour conduire à une situation apaisée dans la plupart des pays du monde.

01/2021

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Histoire internationale

Chine. Le nouveau capitalisme d'état

Où en est le capitalisme chinois ? Quels liens entretient-il avec les dirigeants communistes ? En même temps qu'à la modernisation, ce capitalisme va-t-il conduire à la démocratisation ? Toutes ces questions ont été au coeur des débats intellectuels sur la Chine depuis les années 2000. Pourtant, elles paraissent en décalage avec la situation actuelle, qui voit un nouveau capitalisme d'Etat émerger, fondé sur le rôle primordial d'un secteur public rénové et sur le dynamisme soigneusement circonscrit du secteur privé : sa puissance fragile est lourde de conséquence pour l'avenir de la planète. Eminente spécialiste de la Chine dont elle suit les mutations depuis plus de quarante ans, Marie-Claire Bergère revient sur la nature hybride du régime chinois. Elle montre comment les réformes lancées depuis 1980 sont conduites de façon autoritaire par une élite dont l'objectif n'est pas de créer un système capitaliste, mais d'utiliser au mieux les ressources du marché pour développer la richesse de la Chine, renforcer sa puissance et préserver le monopole politique du parti. Car celui-ci demeure la clé de voûte de ce système, un parti qui tire sa légitimité non plus de l'idéologie, mais de la croissance et de l'exaltation nationaliste. Pour autant, les succès remportés par ce nouveau capitalisme d'Etat sont-ils durables et en font-ils un modèle transposable ? Si bien des scénarios sont possibles, l'auteur opte ici pour celui d'une croissance économique persistante, même ralentie, et le maintien d'un régime à la fois autoritaire et flexible.

01/2013

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Economie

Le corporatisme, stade ultime du capitalisme

Le corporatisme français est à nouveau accusé d'impotence, de gaspillage, on le traite de tue-la-croissance, d'ennemi du pouvoir d'achat, de somnifère criminogène. Cette vindicte le laisse froid. Qu'il soit loué, vilipendé ou simplement négligé, " notre " corporatisme n'a cessé d'affirmer une très belle et invulnérable santé. Ce bref et brillant essai d'Alain Cotta scrute les mille et une adaptations du corporatisme après l'abrogation des corporations par la loi Le Chapelier sous la Révolution, ses résurgences et redéploiements sous la révolution industrielle, son précaire triomphe sous les fascismes allemand et italien, sous Pétain, sa routinière continuation après guerre et son ultime métamorphose avec l'abaissement des barrières et la globalisation, où les excès du marché et les insuffisances d'une régulation languide continuent de lui assurer une tranquille prévalence.

09/2008

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Economie

La structure financière du capitalisme multinational

Cet ouvrage sur la structure financière du capitalisme multinational pose au départ la question du contrôle des 500 premières firmes multinationales : quels en sont les principaux actionnaires ? Les résultats obtenus soulignent d'abord un processus de concentration du capital qui renvoie à la crise économique des années 1970-1980, puis, à travers l'accroissement des participations provenant des institutions financières, sont abordés les rapports banques-industries, en particulier la théorie du capital financier ; enfin, la dilution de la propriété individuelle apporte confirmation d'un pouvoir technocratique. On voit aussi comment les firmes les plus performantes obéissent à des stratégies industrielles dites de "grappes technologiques" mettant concrètement en oeuvre la révolution technologique en cours ; comment s'établit une hiérarchie entre multinationales, décelable par un "profil financier" propre à chaque catégorie ; comment, enfin, la réalité du phénomène technocratique est vérifiée par une étude complémentaire portant sur la structure du capital des 60 premières banques multinationales.

01/1983

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Sociologie du travail

Aux bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise

Des salariés heureux sont des salariés efficaces. Sur ce credo, toute une panoplie de discours et de pratiques se sont introduits dans les entreprises depuis une vingtaine d'années : conseils de psys aux managers et aux dirigeants, formations au "management bienveillant" , apparition de Chief happiness officers, séances de méditation pour conjurer le stress au travail, etc. Au coeur de cette évolution, une nouvelle activité suscite les vocations : le coaching. Ses interventions, orchestrées par des services RH convertis aux idées de développement personnel, restent entourées d'un certain mystère. Le coaching est-il le symbole d'un capitalisme à visage humain ou au contraire l'agent d'une injonction managériale au bien-être et à l'optimisation de soi ? Cette enquête au long cours, qui croise les témoignages de coachs, de DRH et de cadres, s'interroge sur le "nouvel esprit" d'un capitalisme qui tend à ériger l'individu, et même la personne, en projet. Au risque de décharger les entreprises de leurs responsabilités organisationnelles.

10/2021

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Economie

Comment le capitalisme nous infantilise

Consommateurs ou citoyens? D'ordinaire, les deux termes ne sont pas jugés antagoniques. Benjamin Barber démontre qu'ils le sont. Car le capitalisme a radicalement changé. S'il a pu être historiquement associé à des vertus qui ont aussi contribué à fonder la démocratie, il est aujourd'hui lié à des vices qui la détruisent. L'" éthique protestante" de Max Weber, qui privilégiait le travail, l'épargne, la vie simple, la probité, la responsabilité et une économie œuvrant à la satisfaction de vrais besoins, s'est muée en son contraire: un "éthos infantiliste" qui glorifie la consommation, la superficialité et la dépense inutile pour assouvir de faux besoins. Les ex-citoyens sont transformés en grands enfants, tandis que les vrais enfants et les adolescents deviennent l'épicentre et la cible privilégiée du marketing. Benjamin Barber étudie sous divers angles cette régression culturelle, insistant notamment sur les progrès extravagants d'une privatisation qui dynamite le contrat social et n'épargne même plus les fonctions régaliennes de l'État, comme la police et l'armée, ou encore sur la création d'identités factices autour des marques. Comment en finir avec cette éclipse de la démocratie, avec cette vie publique "schizophrénique"? Pour l'auteur, ce n'est pas en essayant de miner le capitalisme consumériste de l'intérieur, en tant que consommateurs, ni en tentant de le brider, comme autrefois, dans le cadre devenu étriqué d'un État national. Le remède aux maux qui accablent la démocratie au sein des nations, c'est plus de démocratie entre les nations, et une action citoyenne mondiale.

10/2007

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

11/2006

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Economie

Le capitalisme à l'agonie

A la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l'agonie. Qu'a-t-il bien pu se passer entre-temps ? Une explication possible est que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival, et la complexité devrait alors être incriminée : l'organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l'instabilité prendrait le dessus et où, sa fragilité étant devenue excessive, le système courrait à sa perte. Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l'existence d'un ennemi pour se soutenir. En l'absence de cette alternative, ses bénéficiaires n'auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier. Autre explication possible encore : du fait du versement d'intérêts par ceux qui sont obligés d'emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l'autre. Entre ces hypothèses, il n'est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle. Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l'une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute.

03/2011

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Faits de société

Le capitalisme contre la famille

La famille, noyau et fondement de la société est l'objet de déconstruction dans le système capitaliste. Cette altération est le fait du travail aliéné qui, à travers sa division, oblige un fonctionnement sectoriel enfermant la cellule familiale dans des activités spécifiques. Pour ainsi dire, la famille vie une misère totale à travers la fantasmagorie que connaissent les liens entre parents et enfants, tout comme, l'éducation de ces derniers. Le cercle familiale est donc détérioré et a rompu ses attaches. Cette destruction met un frein à la belle harmonie familiale. La famille est en crise.

12/2016

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Sociologie

Woke washing. Capitalisme, consumérisme, opportunisme

On connaissait le greenwashing, on parle maintenant de woke washing, soit la récupération des causes progressistes par le capitalisme. Les marques se disent aujourd'hui green, pink et inclusives. Alors qu'elle est généralement associée à l'anticapitalisme, la supposée idéologie woke se retrouve au coeur de la stratégie de nombreuses entreprises. Faut-il y voir une victoire politique et sociétale du wokisme, ou plutôt un dévoiement commercial et consumériste de ce mouvement militant ? Après tout, cet activisme de marque est bien souvent inauthentique et opportuniste, quand il n'est pas carrément trompeur. De la révolte romantique du xixe siècle à l'émergence du développement durable et de la RSE, en passant par les luttes pacifistes, féministes, anticolonialistes, antiracistes et LGBTQIA+, Audrey Millet analyse la façon dont le wokisme industriel s'approprie et vide de leur sens les revendications populaires depuis deux siècles pour nous pousser à consommer toujours plus. Elle propose ainsi une lecture inédite des évolutions sociales, économiques et politiques en Occident. Docteure en histoire et chercheuse à l'université d'Oslo, Audrey Millet est spécialiste de l'industrie de l'habillement. Elle est l'autrice d'une histoire de la mode chez Belin (2020), du très remarqué Livre noir de la mode et des Dessous du maillot de bain aux Pérégrines (2021 et 2022), et co-autrice de la BD Les Héros de l'étoffe. La fabuleuse histoire du textile (Steinkis, 2022).

04/2023

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Psychologie, psychanalyse

Voyage au bout du burn-out

J'aurais pu, j'aurais dû? Entamer des journées règlementaires de 7h36, partir tôt et rentrer tard du déjeuner, trainer mes sabots à la machine à café le restant de la journée. Pourquoi ne l'ai-je pas fait ? Après des journées vides, Sophie entame un voyage dans le temps et dans les profondeurs de son âme, à la recherche de la source qui apaisera le feu. A travers un dialogue avec ses ancêtres, elle tente de comprendre ce qui l'a amenée jusqu'au burn-out. Pourquoi Antoine-Louis est-il parti combattre les Turcs en Hongrie ? Pourquoi, en plein régime de la Terreur en 1791, Godfroid appelle-t-il sa fille Victoire ? Pourquoi Céline remet-elle son âme à Dieu ? Elle nous décrit avec humour les Petits Suzerains, les Bons Soldats et les Mères Supérieures qui peuplent nos entreprises, le cadre étant formé par la bible écrite par les Saints des Ressources humaines.

12/2018

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Actualité et médias

Pour résister au capitalisme : faisons la sieste

Depuis 200 ans la marchandisation du monde est combattue, depuis 200 ans elle s'impose sans cesse davantage. Alors que faire ? Se résigner ? Non : résister. Plier mais ne pas rompre. Tête haute, coeur léger, faire tout ce que l'on peut, au quotidien, pour rester un humain libre. Se souvenir des sinuosités de nos sens, retrouver le goût de la curiosité, des caresses, de la sieste... Ce livre s'adresse à toutes les personnes fatiguées par les combats militants mais pas assez domptées pour ne pas rêver d'un autre monde. Cet ouvrage est écrit contre la résignation, pour la redécouverte des plaisirs simples de l'autonomie. Ni guide spirituel conduisant à la lumière du matin du grand soir ni manuel technique d'une résistance virile et guerrière, juste une aide. Une invitation à puiser de la vitalité dans notre colère, un peu d'espoir dans notre routine, beaucoup de volupté dans cette course éperdue qu'est la vie. Jouir c'est vivre, vivre c'est résister.

06/2019

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Economie (essai)

Morts de désespoir. L'avenir du capitalisme

Serait-ce la fin du rêve américain ? L'espérance de vie aux Etats-Unis a récemment baissé : du jamais-vu en Occident depuis 1918. Durant les deux dernières décennies, le nombre des suicides ou des décès dus à l'alcoolisme et à la consommation de drogues n'a cessé d'augmenter. Anne Case et le prix Nobel d'économie Angus Deaton ont été les premiers à tirer la sonnette d'alarme face à ce phénomène qui affecte principalement la classe ouvrière blanche. Ils dressent dans cet ouvrage le portrait d'une Amérique dont le système économique et social conduit à l'enrichissement toujours plus important des riches, tandis qu'il abandonne les non-diplômés, autrefois portés par l'American Dream et désormais condamnés au désespoir. Les auteurs livrent une analyse puissante de la façon dont les excès du capitalisme détruisent les classes populaires américaines et ruinent tous leurs espoirs. Ils proposent également des pistes pour enrayer cette spirale mortifère.

02/2021

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Economie

La stratégie du choc. La montée d'un capitalisme du désastre

Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantànamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

09/2010

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Economie

Un capitalisme à visage humain. Le modèle vénitien

Venise n’a pas toujours été une ville morte, une ville musée saturée de touristes telle que nous la connaissons aujourd’hui. Durant cinq siècles, la Sérénissime fut une cité grouillante, commerçante, souvent belliqueuse, à la tête d’un empire qui domina une grande partie du monde occidental et oriental, avant de céder la place à la Grande-Bretagne.Comment un républicain aussi convaincu que Jean-Claude Barreau peut-il choisir l'oligarchie vénitienne comme modèle pour notre société ? Parce qu’elle inventa un capitalisme intelligent, respectueux de son peuple, fondé sur le sens de l’État de ses élites. Parce qu'avoir de l'argent impliquait plus de devoirs que de droits. Bien avant les protestants de Max Weber et leur célèbre éthique, les Vénitiens inventèrent le capitalisme moderne (la Bourse, les banques, la lettre de change, la comptabilité double), mais aussi l’écologie au quotidien, une certaine forme de laïcité, le non cumul des mandats et la justice égale pour tous. Parce que les riches qui dirigeaient ce monde avaient à cœur de le préserver, de le faire fructifier et non de le consommer. Comment construire un capitalisme à visage humain ? En ces temps de crise, la question est d'une grande urgence. Venise nous donne une partie de la réponse et Jean-Claude Barreau une magistrale leçon d'économie politique.

01/2011

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Le capitalisme paradoxant. Un système qui rend fou

C’est paradoxal !» : l'expression semble «s'être banalisée. Elle exprime la surprise, l'étonnement, la colère parfois, devant des situations jugées incohérentes, contradictoires, incompréhensibles. Quelques formules glanées ici et là illustrent cette inflation du paradoxal : «Je suis libre de travailler 24 heures sur 24», «Il faut faire plus avec moins», «Ici, il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions», «Je traite de plus en plus de travail en dehors de mon travail et inversement», «Plus on gagne du temps, moins on en a»... L'ouvrage analyse la genèse et la construction de cet «ordre paradoxal». Il explore les liens entre la financiarisation de l'économie, l'essor des nouvelles technologies et la domination d'une pensée positiviste et utilitariste. Il montre pourquoi les méthodes de management contemporain et les outils de gestion associés confrontent les travailleurs à des injonctions paradoxales permanentes, jusqu'à perdre le sens de ce qu'ils font. Enfin, cet ouvrage met au jour les diverses formes de résistance, mécanismes de dégagement ou réactions défensives mises en oeuvre par les individus. Pour certains, le paradoxe rend fou. Pour d'autres, il est un aiguillon, une invitation au dépassement, à l'invention de réponses nouvelles, individuelles et collectives.

04/2015