Recherche

Tionyélé Fayama

Extraits

ActuaLitté

12 ans et +

Le chant des ronces. Contes de minuit et autres magies sanglantes

Embarquez dans un voyage vers des terres sombres et dangereuses, peuplées de villes hantées et de bois affamés, de monstres bavards et de golems en pain d'épices, où la voix d'une sirène peut invoquer une tempête mortelle, où les rivières font de terribles promesses d'amour... Ayama et le bois aux épines Une jeune fille est envoyée négocier l'avenir de son royaume avec un terrible monstre. Le renard trop rusé Un renard compense son apparence disgracieuse par une intelligence hors du commun, qui pourrait bien lui jouer des tours. La sorcière de Duva Dans un village frappé par un hiver perpétuel, les jeunes filles se mettent à disparaître mystérieusement. Petite lame Une jeune fille découvre que les souhaits de son père à son encontre et ses propres envies prennent deux directions opposées. Le prince soldat Une réécriture inquiétante de Casse-Noisette. Quand l'eau chantait le feu Deux Sild aux voix merveilleuses quittent leur royaume marin pour la terre où elles rencontrent les mystérieux Grisha.

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Vita sexualis ou l'Apprentissage amoureux du professeur Kanai Shizuka

Quand Vita sexualis parut au Japon, en 1909, Mori Ogai occupait une place exceptionnelle dans la médecine de son pays. Né en 1862, sa précocité l'avait fait médecin à dix-neuf ans ! On l'envoya donc se perfectionner en Europe ; il y apprit l'allemand, l'anglais et le français, dont il truffe souvent son récit. Quand il revint au pays natal, les écrivains, marqués par le naturalisme, exposaient sans complaisance la vraie vie. D'où maint et maint scandale : en 1906 avec La rupture de l'interdit, de Shimazaki Tôson ; en 1907 avec Le matelas, de Tayama Katai ; en 1909, avec cette Vita sexualis. Dans le mois qui suivit la publication, l'ouvrage fut interdit : ni vente, ni même distribution gratuite ! Or, si le titre est provocant, avec son allure médicale, ce récit d'un apprentissage amoureux entre six et vingt et un ans, frappe aujourd'hui par sa pudeur. Il dit tout : sans outrance ni complaisance. Mais sans faiblesse pour l'idéologie dominante. D'où l'éclatante disgrâce du savant qui avait oser proférer ces paroles impies : ce n'est guère "que parmi les individus vêtus de vestes d'ouvrier" qu'on trouve l'homme idéal, du point de vue physique et charnel.

10/1988

ActuaLitté

Littérature française

Production du charbon de bois dans l'hinterland de Lubumbashi/RDC. Détermination des facteurs associés à sa durabilité

Le charbon de bois est la principale source d'énergie pour plus de 90%. Sa production génère un faible revenu et des taxes négligeables. Sa production demeure non durable. Pour y remédier, il est nécessaire d'identifier les facteurs associés à sa durabilité. Une enquête a été effectuée auprès de 40 charbonniers à Kasenga. Les facteurs sociodémographiques majeurs influencent négativement la déforestation. En effet, tous les charbonniers avaient un niveau d'étude faible rendant ainsi l'apprentissage des nouvelles technologies de carbonisation difficile. L'étude a démontré, d'une part d'énormes facilités d'accès à la ressource et, d'autre part, une forte inadéquation entre la valeur écologique de la ressource et la valeur économique du produit. En effet, les meules utilisées sont petites dimensions (40 sacs de 65Kg par mois pour un prix unitaire ne dépassant pas 5$). En outre, la technologie utilisée influe sur la faiblesse du rendement (moins de 18%) ainsi que sur le revenu. Il importe de mettre au point des stratégies allant de la coupe au reboisement contrôlés en passant par une amélioration de technique de carbonisation pour que l'activité soit rentable.

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Soni Tenin Bakari ou l’ombre de l’empire

Au camp des tirailleurs de Kankan, en ce mois d'avril 1891, Archinard prépare la prise de Bisandougou. Celle-ci signera la fin de la plus grande expansion militaire, jamais-vue depuis la fin de l'empire du Mali. Les renforts venus de Siguiri avaient grandi le nombre des hommes à la chéchia rouge, précédés par l'artillerie attelée à des chars de chevaux, sous le commandement du caporal Babassi. L'homme, sur son coursier, avait récité la Fatiha avant de le monter. "Allah ! Protège-nous de l'égarement de ceux qui n'ont pas eu ta lumière et mets-nous dans le droit chemin" . Ce droit chemin qui était passé par Bamako et avait eu raison du roi des Bambaras à la citadelle réputée imprenable. Par Ségou où Ahmadou, pris à son propre piège, s'était rendu. Et par Dinguiraye où Aguibou n'avait pu résister au-delà des premières salves, visait aujourd'hui le coeur du Wassoulou. L'antre du nouveau protecteur de la forêt, Samori, l'homme de destin de Soni Tenin Bakari de Macenta. Babassi espéra vivement qu'aucun orgueil ne pousserait le Faama à sacrifier ses troupes. Loin devant, le blanc de la tenue du lieutenant Orsat, contrastait avec le roux de celle du Capitaine Hugueni. L'étoffe de poussière ocre, que traînait la colonne sous les galops des étalons, couvrait le lieutenant Arlabosse. Sa longue pipe au coin des lèvres, la mine fermée par le stress, Hugueni caracolait à la tête de ses hommes, comme le ferait son Général d'armée un 14 Juillet à Paris.

04/2024