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Résister ou collaborer. Une famille déchirée sous l'Occupation

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Sciences historiques

Le Pays basque sous l'Occupation

Cet ouvrage passionnant, illustré par de très nombreux documents, est un tableau vivant et détaillé du Pays basque français sous l'Occupation, de 1940 à 1944. Dès l'été 1940, l'occupant allemand investit ce vaste territoire des Basses-Pyrénées par l'implantation d'unités terrestres, aériennes et maritimes, outre la présence d'une Gestapo particulièrement féroce. De nombreux blockhaus sont construits sur le littoral. Des patrouilles et des postes surveillent la frontière entre l'Espagne et la France. Des avions décollent près de Biarritz-Anglet, des navires mouillent dans divers ports. Des réfugiés espagnols et des prisonniers de guerre sont internés dans divers camps. Les Juifs sont pourchassés et déportés, ou parviennent à se cacher en divers endroits. Malgré cette présence subie, avec la collaboration, les privations, le STO, les bombardements aériens, la vie quotidienne des habitants citadins, marins et paysans se poursuit tant bien que mal. La vie sportive et culturelle est sérieusement entravée. La vie économique dépend largement du bon vouloir de l'occupant. La Résistance, constituée dès la fin de l'été 1940, forme des réseaux spécialisés notamment dans le renseignement et les évasions par les Pyrénées. Des maquis et des corps francs voient le jour par la suite, mènent des sabotages et des embuscades puis libèrent le Pays basque au cours de l'été 1944, suite au départ des garnisons allemandes, dont certaines sont harcelées et capturées après de violents combats.

05/2017

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occupation

Des femmes françaises sous l’Occupation

Margot est couturière, Alphonsine, cultivatrice, elles vivent dans un petit bourg de Haute-Saintonge au temps de l'Occupation allemande. En 1941 débarquent, avec leurs malles remplies de livres, Alma la romancière et ses deux filles, fuyant la capitale et les occupants. Confrontées aux difficultés du quotidien, les trois femmes unissent leurs forces pour faire face avec leurs modestes moyens mais surtout avec leurs idées. Alma entraîne ses amies dans le sauvetage d'enfants juifs. Margot se dévoue pour emporter des valises de viande à Bordeaux. Alphonsine cache des armes sous un tas de paille. Ces trois femmes réussiront à imposer les valeurs qu'elles portent en elles et à ressortir grandies des épreuves qu'elles ont subies. Elles parviendront à se libérer du joug de l'ennemi mais également à s'affirmer en tant que femmes, membres de cette Union des Femmes Françaises, reconnue par l'Etat, qui les conduira vers la reconnaissance qu'elles méritent.

04/2024

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Histoire de France

Diaboliques. Sept femmes sous l'Occupation

Elles s'appellent Andrée Cotillon, Alice Mackert, Juliette Goublet, Rudolphina Kahan, Waltraute Jacobson, Hélène de Tranzé ou Maud Champetier de Ribes. Concubine, égérie, espionne, putain de bas-fonds, belle de jour, intellectuelle ou aristocrate fauchée : elles ont frayé avec la pègre, prêté main-forte à la Gestapo, trempé dans tous les mauvais coups de la Collaboration. Ces femmes ont pris part à des rafles d'enfants, servi de rabatteuses au sinistre docteur Petiot ou traqué les résistants dans le Vercors aux côtés de l'occupant. Cédric Meletta est parti sur les traces de ces aventurières, prédatrices ou criminelles oubliées, exhumant leur destin du secret des archives, comme dans un roman de Modiano. La plupart furent poursuivies et condamnées à la Libération, certaines fusillées lors d'exécutions sommaires. L'auteur ne refait pas leur procès. Il se plonge dans l'histoire de chacune, sonde leur âme noire, comme on rouvre des dossiers enfouis, et nous livre un tableau fascinant de cette période dont il restitue l'atmosphère et les intrigues avec une grande finesse psychologique et un sens aigu du détail et de l'anecdote. Son récit est tout autant d'un historien que d'un romancier, qui sait décrypter les ambiguïtés, les faux-semblants, les jeux d'ombres et de manipulations derrière la vérité des faits.

02/2019

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Histoire de France

Tony, 1942. Un procès oublié sous l'Occupation

Il s'appelle Tony Bloncourt. A peine vingt ans, originaire d'Haïti, étudiant à la Sorbonne, il fait partie dès 1941, d'un petit groupe de six jeunes résistants de la région parisienne, âgés de 17 à 20 ans, impitoyablement traqué par la police française. Après leur arrestation, la justice militaire allemande a voulu frapper un grand coup : leur procès, ouvert au public et à la presse, s'est tenu dans le cadre exceptionnel de l'Assemblée nationale. Les six membres du groupe ont été fusillés le 9 mars 1942 à 16h45 au Mont-Valérien. Il s'appelle Georges Veber. Commissaire dirigeant la Brigade Spéciale de la préfecture de police de Paris, exemple même du fonctionnaire consciencieux et âme de chasseur. C'est lui qui a traqué ces jeunes gens et les a livrés à la Gestapo. Il s'appelle Paul Riche. Au moment où les six jeunes hommes sont jugés et fusillés, il prépare le tournage de son film Forces Occultes dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Cinéaste collaborationniste, mais également violent chroniqueur antisémite d'Au Pilori, et bientôt agent français de la Gestapo. Soixante-dix ans après ce procès inouï à l'Assemblée nationale et l'exécution de ce groupe de jeunes résistants turbulents et d'origine étrangère, le journaliste Emmanuel Lemieux retrace cette histoire peu connue et dérangeante de notre histoire commune.

03/2012

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12 ans et +

Nous sommes tous sa famille

C'est la fin de l'été. Larkin, ses parents, sa grand-mère, et son ami Lalo regardent partir le dernier ferry pour le continent. A partir de maintenant l'île leur appartient de nouveau, à eux et aux autres insulaires. Mais cette année, ils ressentent ce moment comme un abandon. "Il faudrait que quelque chose de nouveau et d'excitant arrive" dit Byrd, la grand-mère. Le destin la prend au mot. Posé sur le gravillon de l'allée qui mène à leur maison, il y a un panier. Dans ce panier, il y a un bébé qui pleure, et un mot qui l'accompagne : "Voici Sophie, elle a presque un an. Par pitié gardez-la. Je reviendrai la chercher un jour. je l'aime." C'est le début d'un bonheur qui porte en lui-même sa fin. C'est peut-être aussi une chance.

01/2021

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Histoire de France

Journal d'une lycéenne sous l'Occupation. Toulouse 1943-1945

"En 1944, j'avais 17 ans, dit Aline, et le sentiment de vivre au coeur de l'Histoire, avec un grand H. Je comprenais que nous vivions une période exceptionnelle et qu'il fallait noter ces souvenirs". N'est-ce pas ce qu'on appelle l'histoire vivante ? En effet, comment ne pas écrire un journal sous l'Occupation quand on a 17 ans ? Comment ne pas raconter la vie comme elle vient, quand on est élève au lycée Saint-Sernin de Toulouse et future enseignante ? Aline décrit les aléas du ravitaillement, les collectes pour sinistrés, les vols de vêtements, elle parle d'une cousine de son père déportée à Ravensbrück, des bombardements, des sorties au théâtre, au cinéma... C'est aussi cela la guerre. Erudite, la pétillante lycéenne se nourrit de Montaigne et d'Hugo, remparts contre la morosité d'une époque où les pourfendeurs de l'esprit laïc tiennent le haut du pavé. Puis, comme les violettes annoncent le printemps, la liberté vivace reprend ses droits. Sa plume témoigne alors des combats du faubourg, de la libération de la ville et de l'arrivée du général de Gaulle au Capitole. Le regard qu'Aline porte sur son journal - 70 ans après sa rédaction - en éclaire la compréhension et nous invite à une lecture subtile de l'histoire de Toulouse. Thierry Crouzet et Frédéric Vivas "accompagnent" ce journal intime et mettent en évidence les problématiques d'hier qui questionnent celles d'aujourd'hui.

04/2013

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Romans historiques

Priscilla. La vie cachée d'une Anglaise sous l'Occupation

Un roman-quête sur la tante de l'auteur, anglaise à Paris qui a tenté de survivre pendant la Deuxième Guerre Mondiale. 40 photos.

02/2015

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Autres éditeurs (A à E)

Camille veut une nouvelle famille

Camille a tout pour être heureux, mais il se plaint sans arrêt ! Selon lui, sa maman lui fait trop de bisous, son papa n'a jamais le temps de jouer et sa petite soeur lui casse les oreilles. Un matin, furieux, Camille décide de partir à la recherche de la famille idéale...

01/2022

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Histoire de France

La France sous l'Occupation (1940-1944)

Paris, 1940 : les Allemands, jeunes, beaux et bronzés, portent des appareils photos aussi souvent que des fusils et cèdent volontiers leurs sièges dans le métro. La France est soumise à la répression du régime de Vichy, qui ouvre en moyenne 350 000 lettres par semaine et met les conversations téléphoniques sur écoute. Hostile aux Allemands et plutôt favorable à Pétain, la population risque quelques plaisanteries – "la collaboration, c'est : donne-moi ta montre, je te dirai l'heure" – et se réfugie au cinéma ou à la pêche. Bien peu s'insurgent contre la loi du 3 octobre sur le statut des juifs. Intellectuels et artistes inaugurent quant à eux une période faste de la vie culturelle parisienne. Puis le régime de Vichy se durcit. L'Occupation dure. Quelles sont alors les réactions des Français ? Le clivage résistants-collaborateurs, affirme l'historien Julian Jackson, déforme une réalité bien plus complexe : difficile d'imaginer aujourd'hui qu'il s'est trouvé des résistants pétainistes, comme des pétainistes pro-britanniques et anti-allemands, et des résistants antisémites... Le livre-somme de Julian Jackson nous plonge au coeur des "Années noires". Loin de la survalorisation gaulliste de la résistance comme du dénigrement de la France pétainiste, il dresse une cartographie fine de notre passé.

05/2019

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation

Ils sont plus de quarante millions en juin quarante lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. La tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes de prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation éclaire d'un jour nouveau l'une des périodes les plus dramatiques et les plus controversées de l'histoire contemporaine.

11/2007

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Histoire de France

Les Américains à Paris sous l'Occupation

Des 30 000 Américains résidant à Paris en 1939, 5000 sont restés dans la capitale à l'arrivée des Allemands. Citoyens d'un pays neutre, ils pensaient n'avoir rien à craindre. Ils se trompaient. A partir d'archives, Charles Glass donne vie et voix à ces Américains pris entre Résistance et collaboration. On découvre ainsi que l'Hôpital américain de Neuilly couvre l'une des principales filières d'évasion d'aviateurs alliés, que Sylvia Beach, première éditrice de James Joyce et intime d'Hemingway, maintient sa librairie ouverte contre vents et marées ou encore que le self-made-man Charles Bedaux, qui inspira à Chaplin son film "Les Temps Modernes", élabore des projets mégalomaniaques pour le compte des nazis tout en fomentant un complot contre Hitler.

05/2012

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Histoire de France

La Haute Couture française sous l'occupation

L'histoire de la Haute Couture française durant la période de l'Occupation demeure largement méconnue. Si le maintien de cette activité constitue un véritable défi pour les créateurs, qui doivent déployer des trésors d'ingéniosité pour faire face à la mainmise allemande, au manque de matières premières, et à une clientèle éprouvée, il constitue aussi un acte politique. Il s'agit en effet d'empêcher que la Haute Couture ne devienne un élément d'instrumentalisation du régime de Vichy. Car ce véritable patrimoine national, que les couturiers cherchent à tout prix à préserver, revêt avant tout une valeur de symbole : l'élégance à la française constitue un acte de défiance envers l'occupant, et représente l'espoir de préserver l'image de tout un pays. Un ouvrage riche et captivant, par une historienne spécialiste de la Haute Couture et de la période de l'Occupation.

01/2021

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Histoire de France

La vie des français sous l'Occupation

Ils sont plus de quarante millions en juin quarante lorsque les Allemands occupent la France. Ce livre raconte leur vie quotidienne. L'exode, les difficultés à se procurer le pain, les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traque et arrête, la vie des maquisards mais aussi la collaboration, les persécutions des Juifs, les dénonciations.

10/2011

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Ouvrages généraux

Basse-Navarre et Soule sous l'Occupation

L'auteur poursuit un travail mémoriel sur la Seconde Guerre mondiale. Ce troisième ouvrage évoque la Basse-Navarre et la Soule sous l'Occupation. Il a recueilli de nombreux témoignages des acteurs de ce conflit et des témoins de cette époque. Il s'est aussi appuyé sur des documents provenant des archives nationales de Washington et du Centre historique de la Défense à Vincennes. L'objectif de ces pages est de rendre hommage à ces femmes et à ces hommes courageux qui ont combattu le nazisme, parfois au péril de leur vie.

03/2021

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Musique, danse

La musique à Paris sous l'Occupation

Sous l'Occupation, Paris ne reste pas silencieux. Peu après l'installation des Allemands, les musiciens reprennent leurs activités comme l'ensemble des artistes. Les salles de concerts et les studios radiophoniques et d'enregistrement se remettent à fonctionner. Dans ce contexte, nombre d'interprètes et de compositeurs français bénéficient de conditions de travail inédites, profitant de l'absence de concurrence étrangère conjuguée à la mise à l'écart des oeuvres des compositeurs, morts ou vivants, exclus par les lois scélérates. Centré sur la musique savante, cet ouvrage collectif traite de la diffusion de la musique, grâce à des études sur quelques sociétés de concerts spécifiques à cette période, sur des oeuvres du répertoire, sur la création contemporaine et sur le rôle de certains interprètes. Il met en évidence les personnalités de Francis Poulenc, Olivier Messiaen et Arthur Honegger ainsi que d'Alfred Cortot, Germaine Lubin, Charles Munch et Wilhelm Kempff, en insistant sur les ambiguïtés entretenues rétroactivement par certains acteurs de la vie musicale sur leur carrière pendant les années noires. Il analyse également la manière dont quelques grandes figures du passé (Mozart, Berlioz, Wagner) sont susceptibles de s'inscrire dans un discours de propagande, largement véhiculé par les critiques et les musicologues. Cette réflexion sur la trace mémorielle d'une époque se clôt par l'évocation de deux débats récents, qui montrent que ce passé passe difficilement.

11/2013

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Histoire de France

Industriels et banquiers français sous l'Occupation

L'ouverture des archives des années 1930 et 1940, en particulier les fonds français et allemands de l'instruction des procès des ministres de Vichy en Haute Cour, permet de répondre aujourd'hui formellement à la question que posait en 1999 l'ouvrage Industriels et banquiers sous l'Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy : la haute banque et la grande industrie furent-elles confrontées au vainqueur allemand brutalement installé à l'été 1940 ou accueillirent-elles avec empressement leur partenaire privilégié, pour amplifier une collaboration "continentale" et "européenne" établie de longue date ? L'hypothèse d'un lien organique entre la "collaboration économique" - ou la Collaboration tout court - d'avant-guerre et celle de l'Occupation reflète ce qu'Alexandre Jardin appelle dans sa préface "l'effarante réalité", celle qui pousse à "entrer en déni pour trouver l'existence plus respirable". La continuité des pratiques du grand capital financier entre Crise et Occupation est désormais démontrée : vente au Reich de tout ce qui pouvait être vendu, des matières premières aux produits fabriqués, fondation de cartels "européens" à direction allemande, cession des titres français - qualifiés de 1940 à 1944 d'"aryens" ou de "juifs" et associations de capitaux, avec éviction, depuis l'invasion, des "capitaux juifs". Les sources révèlent le rôle décisif joué par les grands lieutenants de la synarchie dans "l'état français" et dans l'économie, désormais exclusivement mise au service de la machine de guerre allemande : industriels et banquiers eux-mêmes, hauts fonctionnaires, permanents ou d'occasion, ils appliquèrent, avec l'aide de l'occupant, un plan drastique de hausse du profit, de concentration du capital et de baisse des salaires. Délégués à tous les ministères économiques, ils investirent aussi l'Intérieur, poste utile au combat contre les "indésirables" intérieurs, étrangers ou français, les ouvriers "meneurs" ou non, mais aussi les modestes concurrents économiques, juifs ou "aryens"Les archives désormais accessibles éclairent enfin les étapes du passage des élites financières de la Collaboration, souvent poursuivie jusqu'aux limites de l'été 1944, au ralliement général à la Pax Americana et au triomphe du statu quo socio-économique de la Libération. Si "effarants" qu'ils soient, ces fonds imposaient de refaire l'ouvrage de 1999. Sa nouvelle version est une obligation bienvenue, à l'heure où une nouvelle bourrasque systémique renoue avec l'ère de Crise et de guerre.

08/2013

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Histoire de France

Dictionnaire de la France sous l'Occupation

Parce qu’elle est un temps de décisions difficiles, de déchirements et d’affrontements, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale a suscité bien des questions, qui peuvent être ou avoir été objets de controverses. Cet ouvrage tente d'y répondre.

05/2011

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Encyclopédies de poche

Les années noires. Vivre sous l'Occupation

Eté 1940, un peuple hagard se retrouve sur les routes de l'exode. Eté 1944, la joie de la Libération efface la honte de la défaite. Entre-temps, les Français ont vécu avec l'ennemi. Ils ont acclamé un Maréchal qui tendait la main à l'oppresseur nazi et parlait, les ruines encore fumantes, d'une " France nouvelle ". Ils traversent ces années noires, partagés entre la résignation et la résistance, hantés par les difficultés matérielles. Henry Rousso, historien de la période de Vichy, retrace ces événements dont le souvenir est toujours vif.

12/2009

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occupation

Les armes sous l'occupation. Collaboration & Résistance

La défaite de 1940 et l'occupation du pays par l'Allemagne nazie amorcent très tôt un nouveau conflit, interne cette fois, où vont s'affronter la France collaborationniste, dévouée corps et âme au régime de Vichy, et des groupes de résistants qui vont s'employer à préparer la libération du pays. L'attaque de l'URSS par l'armée allemande en juin 1941 déclenche une croisade anticommuniste de grande ampleur qui divise encore davantage le pays. Les membres de plusieurs partis collaborationnistes mettent alors leurs idées au bout de leurs fusils et rejoignent la Wehrmacht, la Milice française ou la Waffen SS pendant que d'autres basculent dans la clandestinité. Tous cherchent à s'armer. Or, des armes il y en a : le pays en regorge, qu'il s'agisse d'armes de chasse, de tir ou de défense. Eparpillées sur tout le territoire métropolitain, elles font l'objet de toutes les convoitises. L'occupant cherche à les collecter pour en avoir le contrôle, les forces de l'ordre, à la solde de Vichy, en veulent pour assurer leur sécurité et les résistants récupèrent tout ce qu'ils trouvent dans l'attente des parachutages organisés par les Alliés. Les auteurs présentent ici toutes les armes qui ont servi lors de ces "années noires", qu'il s'agisse de celles des forces de l'ordre, fidèles au régime de Vichy, de celles des Français servant sous uniforme allemand ou des armes de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour lutter contre l'occupant.

04/2024

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Généralités

Journal d'un rochelais sous l'occupation (format poche)

Sous la direction d'Albert-Michel LUC et Louis-Gilles PAIRAULT " Depuis samedi 14 nous entendons le ronflement du canon et des bombardements. Dans la journée de samedi nous avons eu cinq alertes avec passages d'avions et tirs de DCA. Il n'est arrivé ici aucune autre nouvelle que celles données par la TSF. Mais si la ville est encore calme (mis à part le tremblement des fenêtres), la cervelle des Rochelais est en ébullition. Les mêmes gens qui déclaraient il y a peu de temps "il vaut mieux attendre et être libéré sans casse" brûlent maintenant d'impatience, disant "vite, un grand coup ... et que ce soit fini ! " . Tenu avec régularité à partir du printemps 1942, rédigé dans un style précis et circonstancié, non dénué d'ironie, le journal de Marcel Delafosse brosse un portrait saisissant de la vie rochelaise pendant l'Occupation. Il est un témoin particulièrement précieux de la période si éprouvante de la "poche de La Rochelle" , où - alors que toute la France était libérée depuis septembre 1944 -une forte garnison allemande demeura jusqu'en mai 1945. Bombardements alliés et arrestations allemandes, évacuations, rationnements, rumeurs et inquiétudes forment le quotidien des habitants, qui vivent dans l'incertitude et dans la peur que - comme sa voisine Royan - la ville ne subisse une destruction totale. Marcel Delafosse (1915-2000), ancien élève de l'Ecole des Chartes, a dirigé les Archives départementales de la Charente-Maritime de 1937 à 1968. On lui doit plusieurs ouvrages d'histoire régionale, mais ses Notes sur La Rochelle (1942-1945), dont le manuscrit est conservé aux Archives départementales de la Charente-Maritime, étaient demeurées inédites.

03/2023

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Sciences historiques

Ma petite France. Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation

En septembre 1939, la guerre vient bouleverser la vie des habitants de Sablé- sur-Sarthe. Cinq ans plus tard, deux balles sont tirées dans la nuque de "Papillon", un présumé collabo, par le chef FFI de cette petite ville de six mille habitants. Entre ces deux dates, c'est une France en réduction, vue du salon de coiffure familial, que nous raconte Pierre Péan, de la mobilisation à l'exode, de l'Occupation à la Libération : commerçants qui s'enrichissent au marché noir, prostituées du bordel local qui ne regimbent pas devant les nouveaux clients allemands, la résistance qui s'organise timidement. Ceux-là et d'autres traversent ce récit jusqu'à l'épuration, qui verra arrestations et règlements de compte, sous la direction du même commissaire de police qui obéissait aux ordres de Vichy. Pierre Péan fait revivre sa "petite France" grâce aux nombreux récits des derniers témoins et informations tirées des archives privées, départementales, nationales, ainsi que du Service historique de la Défense et des archives britanniques. En reconstruisant l'histoire de sa ville avec un fil rouge personnel, l'auteur nous livre une fresque inattendue de ces années tumultueuses, dont l'héritage se fait toujours sentir.

03/2017

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Histoire de France

Nice la juive. Une ville française sous l'Occupation 1940-1942

1942 L'année du Crime. La Côte d'Azur est en zone libre et sa situation exceptionnelle devrait rendre à ses habitants, plus qu'ailleurs, la guerre moins dure à supporter. Jusqu'au jour où, de Vichy, Paris, Berlin, les ordres partent pour entreprendre les premières déportations massives des Juifs venus de toute l'Europe à Nice et dans les Alpes Maritimes. Inattendues, brutales, sans la moindre présence allemande, les premières rafles du mois d'août en pleine ville et dans l'arrière-pays, provoquent la stupeur et se transforment en cauchemar. En ville où elle habite, Louise assiste stupéfaite, à ce qu'elle appelle un "crime". Bouleversée, elle s'en indigne aussitôt dans une lettre qu'elle adresse à Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'Etat français. Natif de la même ville, Julien retrouve dans les archives du Commissariat général aux questions juives, son courrier expédié à Vichy le 1er septembre 1942. Avec le temps, celui qui connaît toute l'ampleur du Crime va faire le récit historique de cette course à la mort des Juifs à Nice, saisis ici et là comme du gibier que l'on traque, que l'on s'achète et que l'on revend. Louise, comme Zola avant elle, aura dit un jour d'août 1942 : "Mon devoir est de parler. Je ne veux pas être complice". En témoignant à son tour pour elle devant l'Histoire, Julien rappellera ce que fut à Nice la responsabilité française dans la mise en oeuvre de la Shoah.

04/2010

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Littérature française

Nous vous aimons tous

A l'issue du banquet d'anniversaire des vieux parents, le toast porté par le père va réveiller en chacun des enfants des souvenirs, des ressentiments, des espoirs. Depuis longtemps, les aînés et les plus jeunes ne savent plus se parler. Dans l'obscurité d'une soirée d'orage, la famille se trouve rassemblée pour un huis clos imprévu. Vont-ils enfin inventer ce qu'ils se croyaient incapables de vivre ? Hasards opportuns, émotion et humour seront les chemins d'une renaissance inespérée.

07/2014

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Littérature française

L'île déchirée

A Chypre, le corps d'un marchand d'art est retrouvé dans les ruines de la zone de démarcation qui divise le Sud et le Nord de l'île. Eleni, la sœur de la victime, revient sur sa terre natale pour connaître la vérité. Entre Chypre et Paris, elle découvre aux côtés de l'inspecteur Michaelides une part insoupçonnée de la vie de son frère et plonge dans l'histoire tourmentée de son pays.

11/2019

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Romans de terroir

Le Miel de l'aube. Une enfance en Bourgogne sous l'Occupation

Fille d'instituteur, c'est sous le signe de l'Ecole que se déroule la jeunesse de Lucette Desvignes. Quand la guerre éclate, l'école de son père est réquisitionnée à chacun des remous militaires. À 13 ans, elle découvre la tragédie, l'angoisse, l'horreur... Toutefois, dans cette autobiographie, Lucette Desvignes s'attache à retrouver " la clarté plutôt que les ombres, la tendresse plutôt que la barbarie, l'humour plutôt que la tristesse. Oui, miel de l'aube. "

03/2012

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Histoire de France

La musique au pas. Etre musicien sous l'Occupation

Dans la France occupée, la musique est un outil essentiel de l’ambitieux dispositif culturel allemand. L’Allemagne ne se proclame-t-elle pas le pays de la musique, «Deutschland, das land der Musik» ? Pour les vainqueurs, il ne fait aucun doute que la musique française doit s’incliner devant le génie allemand. Durant quatre ans, une frénésie de musique s’empare alors de la population : théâtres bondés pour acclamer les grands solistes germaniques, mondanités franco-allemandes autour des concerts de prestige au service de la collaboration, artistes de renom offrant leur talent au poste allemand Radio-Paris... Qu’est-ce donc alors qu’être musicien en situation d’occupation ? Est-ce que jouer engage ? Peut-on parler d’une musique «collaboratrice», ou «résistante» ? Comment la scène musicale a-t-elle réagi à l’exclusion de ses artistes juifs, à la collaboration de ses plus éminents compositeurs et interprètes ? Quelle a été, enfin, la réalité et la portée de son épuration ? Karine Le Bail signe la première grande étude sur cette mise au pas de la musique sous l’Occupation, et dévoile, à partir d’archives inédites tant françaises qu’allemandes, un pan méconnu de la vie culturelle des années noires.

03/2016

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Résistance

Des catholiques au secours des Juifs sous l'Occupation

L'historienne Limore Yagil a mené une enquête importante sur le sauvetage des Juifs en France pendant l'Occupation. Plus de 75% des Juifs ont survécu en France : par qui ont-ils été aidés ? Il apparaît que nombres d'institutions religieuses, de couvents, d'écoles, etc. , ont été un refuge pour de nombreux juifs. La thèse historiquement exacte d'une adhésion d'une partie de l'Église en France au pétainisme, tout comme l'existence d'un sentiment antijuif répandu dans une partie de la société ne sont pas incompatibles avec la volonté de sauver des juifs. Cette étude historique inédite repose sur la consultation systématique d'archives : elle met à jour le soutien clandestin de certains évêques à ces entreprises de sauvetage (qu'il s'agisse de délivrer des certificats de baptême, d'offrir un hébergement, une nouvelle identité ou de trouver des familles d'accueil, etc. ) Un soutien que le pape Pie XII connaissait et appuyait. Elle montre aussi la puissance du réseau ecclésial dans le déploiement de certaines solidarités. Un travail de fond sur un engagement largement méconnu, qui dévoile des portraits de héros ou héroïnes ordinaires et oubliés. Un travail salvateur pour la guérison des mémoires.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Une prière dans la nuit. Journal d'une femme peintre sous l'Occupation

Edité pour la première fois en 1992, ce Journal, près de trente ans plus tard, frappe par son actualité. Témoignage d'une peintre cherchant à concilier sa vie de femme et sa vie d'artiste, il fait écho au mouvement actuel de reconnaissance de la place des femmes dans l'histoire de l'art, . Peu connue lors de sa disparition à 42 ans en 1948, la peinture de Jacqueline Gaussen Salmon l'est mieux aujourd'hui, grâce à une monographie (Biro, 1996), à plusieurs expositions (dont une rétrospective à l'Orangerie du Jardin du Luxembourg , 1997) et au site qui lui est consacrés sur le Net. Un choix de ses oeuvres est exposé en permanence à l'Espace culturel Lawrence-Durrell de Sommières (Gard). Cette reconnaissance accompagne l'effort de cette petite cité gardoise pour mettre en valeur un patrimoine historique et culturel exceptionnel. Cette "prière dans la nuit" est aussi un hymne à la beauté des paysages languedociens et à la passion de les peindre.

06/2021

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Littérature française

Une famille dans lhistoire ou lhistoire dune famille

Ce livre tente modestement, par la généalogie de ma famille, de décrire la vie et la transformation de paysans, vignerons de Champagne, de la fin du XVIe siècle à nos jours à l'aide de l'Histoire, la grande, pas toujours tendre, mais surtout la " petite " histoire, voire les anecdotes parfois oubliées, drôles ou effrayantes que nous sommes bienheureux de ne pas affronter, mais qui démontrent une grande résistance des anciens. Le tout sans avoir de prétention d'historien, mais peut-être pas sans esprit militant et attachement aux racines profondes d'une grande région : la Champagne.

03/2021

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Littérature française

Le goût du motchi. Une jeune Japonaise sous l'occupation américaine, 1945-1952

Elevée par sa bonne Fumi-san, Ayako a vécu une enfance heureuse. Désormais adolescente, la jeune fille cherche un sens à sa vie dans un Tokyo fragilisé par la violence de la guerre et l'occupation américaine. Ayako souhaite étudier et travailler, mais ses parents conservateurs s'y opposent. Au fil du temps, elle s'affaiblit ; c'est un motchi préparé par Fumi-san, qu'elle a rejoint à la campagne, qui va l'aider à s'apaiser et à se ressourcer avant de rejoindre Tokyo.

06/2014