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Oeuvres romanesques complètes. Coffret en 2 volumes

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Oeuvres romanesques complètes. Tome 3

On connaît le goût de Stendhal pour les manuscrits italiens, grâce auxquels il se replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. Un voyage en Bretagne et en Normandie permet la maturation du projet. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme. A la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Balzac consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante et salue son auteur comme un artiste majeur. Stendhal se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place. Pour tenir compte des critiques formulées par son prestigieux confrère, qu'il tient pour le maître du roman moderne, il tentera d'établir une édition refondue et augmentée de la Chartreuse, avant de renoncer et, persistant dans ses choix, d'oser être Stendhal plutôt que Balzac. Un premier grave avertissement physique l'impressionne durablement. La raison de santé qu'il invoque pour demander un congé de son poste consulaire à Civitavecchia ne relève pas du prétexte. A Paris, assez affaibli, il échafaude des projets : toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur. Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité : "Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès". L'édition en trois volumes des Oeuvres romanesques complètes de Stendhal est la première à proposer l'ensemble des oeuvres de fiction dans l'ordre chronologique de leur rédaction. Outre les dernières "chroniques italiennes" (consacrées à de scandaleuses histoires conventuelles), le tome III propose une Chartreuse de Parme assortie d'appendices conséquents parmi lesquels on trouvera l'intégralité de la recension dithyrambique de Balzac, ses échanges avec Stendhal, ainsi que les tentatives de réécriture du roman par son auteur. Le volume, enfin, procure une édition radicalement nouvelle de Lamiel, ouvre en travail, souvent "reconstituée" à l'aide de manuscrits qui n'étaient nullement faits pour être mis bout à bout et ici publiée dans ses trois versions : notre vision de l'ultime projet romanesque de Stendhal, aussi inachevé qu'inachevable, s'en trouve renouvelée.

03/2014

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Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

Cela commence bien pour Vian, l'écrivain. Queneau aime Vercoquin et le plancton. Gallimard accepte ce premier roman puis un deuxième, L'Écume des jours. Sartre reçoit l'auteur aux Temps modernes, où paraîtront ses Chroniques du Menteur. J'irai cracher sur vos tombes fait scandale - un vrai scandale, du premier coup, celui que tant d'artistes attendent en vain toute leur vie. Et pourtant, cela ne prend pas. Les seuls romans de Vian qui connaissent le succès de son vivant sont ceux qu'il signe Sullivan. Les autres ne trouvent pas leur public. Le dernier, L'Arrache-cour, sept ans à peine après Vercoquin, est un ultime échec. Vian en conclut que sa destinée ne sera pas littéraire. Il renonce au roman. Sa célébrité est alors à son comble, pour d'autres raisons. «Oh ! je fais dans pas mal de choses, n'adjudant ; ingénieur, auteur, traducteur, musicien, journaliste, interprète, jazzologue, et maintenant directeur artistique d'une maison de disques. - Ouais. je vois.» répond l'adjudant, «bon à tout, bon à rien.» Le personnage de Vian - trompinette, tourniquette et cor à gidouille - prend beaucoup de place, il est vrai, jusqu'à masquer en partie son ouvre. Résultat : au lendemain de sa mort prématurée, la plupart de ses livres «littéraires» sont introuvables. Le succès viendra plus tard, au rythme des rééditions posthumes, et il sera accompagné d'une certaine reconnaissance. Mais prend-on vraiment l'écrivain au sérieux ? L'imaginaire de Vian déconcertait ses contemporains. On a parfois l'impression, aujourd'hui, que son humour embarrasse les nôtres. C'est ainsi ; Vian trouvait le sérieux risible et voyait dans le rire une chose sérieuse. Dans son arbre généalogique littéraire figurent les noms de Rabelais, Swift, Carroll, Jarry, Queneau. Cette édition réunit les romans, les nouvelles et les scénarios de Boris Vian, ainsi qu'un choix de textes brefs qui, bien que non fictionnels (encore que certaines chroniques soient fort «romancées»), éclairent son univers imaginaire. Précisément, à quoi ressemble-t-il, cet univers ? À un monde parallèle au nôtre et communiquant avec lui, doté de son langage propre, irréductible aux catégories convenues (fantastique, science-fiction), aussi contrasté que le désert à rayures de L'Automne à Pékin, mais concerté, cohérent, à la fois poétique et réel : «l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion.» Langage d'ingénieur, mais il cache une définition du récit poétique, au service de thèmes graves - la difficulté d'être, l'usure de toute chose, l'angoisse de la mort - qui chez Vian sont transfigurés par la magie du rêve.

10/2010

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Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

Jane Austen est aujourd'hui célèbre, en France comme ailleurs - même si, en France, on lit souvent ses ouvres dans des versions qui sont des adaptations plutôt que des traductions. Face aux débordements sentimentaux des romans qu'affectionne son époque (et auxquels on assimile un peu trop légèrement les siens), elle se veut l'écrivain de la raison et cherche à prémunir le lecteur contre les errements d'un cour livré à la seule pente de l'égoïsme. À ses portraits nuancés, elle ne donne pas pour fond les paysages tourmentés de romans gothiques (tournés en dérision dans L'Abbaye de Northanger), mais ceux, apparemment plus paisibles, d'une campagne anglaise qu'elle connaît de l'intérieur et dont elle révèle l'arrière-scène : ce monde de la bonne société rurale, où les jeunes filles doivent apprendre à diriger leurs sentiments pour atteindre au bonheur rêvé. Le choix d'un prétendant, les étapes menant au mariage forment l'intrigue principale de ses romans : l'occasion pour son regard aiguisé de mettre au jour bien des vérités - dans une langue d'une extraordinaire précision, que la présente traduction s'efforce de respecter dans tous ses détails.

10/2000

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

"L'Ouvre romanesque de Barbey d'Aurevilly paraît dans la Bibliothèque de la Pléiade. Consécration méritée d'un écrivain que ses contemporains ont méconnu et que la postérité n'a pas toujours mieux traité. Toute une légende l'entoure : critique brutal, romancier régionaliste, dandy extravagant et un peu ridicule... Masques et défenses, auxquels on s'est mépris. Quelques-uns seulement devinaient le tragique intérieur, tragique d'une solitude infrangible, qui est l'un des thèmes les plus constants de l'oeuvre, en même temps que sa justification profonde. Nul autre mode de publication ne pouvait mieux convenir à cette oeuvre restreinte dans ses dimensions, et que toute lecture partielle affaiblit ou défigure. Variés, les décors et les fictions ne cachent point au lecteur le retour des thèmes, la permanence d'une atmosphère, qui en font l'unité et l'intérêt. On connaît à ce propos la page célèbre de Proust. Sans doute est-ce celui-ci d'ailleurs qui a le mieux vu cette oeuvre romanesque, y découvrant certains de ses propres mouvements : le goût du secret, l'obsession du passé, l'anxiété... Thèmes tout proches de nous ! ce qui explique cette curiosité qui depuis quelques années revient à Barbey d'Aurevilly. Auprès des grands romanciers du XIX ? siècle, il fallait lui faire une place ; il est un de ceux, dit Proust encore, qui ont à nous révéler la "qualité inconnue d'un monde unique"". Jacques Petit.

08/2002

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

Peut-être n'a-t-on pas assez mesuré ce que Marcel Aymé avait apporté au roman, sans en avoir l'air : un narrateur qui engendre, en chacun des chapitres, un nouveau personnage placé dans un biais différent, ou bien encore une vie leurrée par les mots de lettres qui mettent le héros dans une perspective qui ruine son propre récit. Sans cesse l'auteur déjoue ce monde si apparemment assuré, et il le corrode d'un humour qui le rouille de façon mortelle. Bref, Marcel Aymé est-il - et de façon si subtile que nous ne l'avons pu déceler - notre Aristophane ?

05/2005

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 5

"Si Giono (1895-1970) a passé sa vie en Provence, son oeuvre dépasse le Midi : les paysages et les êtres qu'il fait vivre sont aussi ceux des Alpes et de l'Italie. Du panthéisme optimiste et lumineux de ses débuts à l'engagement pacifiste d'avant 1939, aux épopées de sa maturité, aux narrations complexes et denses de ses noires "Chroniques", à la sérénité conquise et à l'humour des dernières années, ce grand romancier généreux fut un inventeur sensible et sensuel de personnages, d'atmosphères, d'images, un poète bouillonnant mais un observateur minutieux, fabulateur dans sa vie et créateur toujours renouvelé dans ses styles et sa narration, "robuste et effervescent"". Pierre Citron.

01/1993

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2, 1934-1940

Peut-être n'a-t-on pas assez mesuré ce que Marcel Aymé avait apporté au roman, sans en avoir l'air : un narrateur qui engendre, en chacun des chapitres, un nouveau personnage placé dans un biais différent, ou bien encore une vie leurrée par les mots de lettres qui mettent le héros dans une perspective qui ruine son propre récit. Sans cesse l'auteur déjoue ce monde si apparemment assuré, et il le corrode d'un humour qui le rouille de façon mortelle. Bref, Marcel Aymé est-il - et de façon si subtile que nous ne l'avons pu déceler - notre Aristophane ?

09/1998

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2

Marguerite Duras, qui fut une légende vivante, s'incarne pour beaucoup dans un livre particulier : souvent Un barrage contre le Pacifique (1950) ou L'Amant (1984), parfois Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore dans un film et sa mélodie, India Song (1973). Plus rares sont les lecteurs qui se représentent l'oeuvre dans sa continuité souterraine. À travers la diversité des genres - romans, nouvelles, théâtre, scénarios, films -, Duras n'a jamais cessé d'explorer l'écriture elle-même. Car c'est précisément la recherche d'une voix qui lui fût propre qui l'a amenée à composer pour le théâtre (où le langage "a lieu") comme à prendre la caméra : "Je parle de l'écrit même quand j'ai l'air de parler du cinéma. Je ne sais pas parler d'autre chose." Bien sûr, l'expérience de l'écriture dramatique ou cinématographique influence l'écriture romanesque, et certains sujets passent d'un genre ou d'un support à un autre, mais il y a plus : peu à peu se fait jour un style reposant sur la porosité des genres. Sur la couverture d'India Song se lit une triple mention, "texte théâtre film"... Sa voix propre, Duras ne l'a pas trouvée d'emblée, et le mystère de sa découverte est l'un des charmes d'une lecture chronologique de son oeuvre. Ses deux premiers romans respirent l'air "existentialiste" de l'époque. Les trois suivants - Un barrage contre le Pacifique (1950), Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953) - s'inscrivent dans l'"âge du roman américain". Puis, peu à peu, le romanesque narratif s'efface, les personnages s'estompent ou s'affinent - au point de se réduire bientôt, dans la nouvelle "Les Chantiers" (et plus tard dans Détruire dit-elle), à des séries d'états d'âme presque anonymes, voire à un étrange statut de regard regardé. L'évolution, toutefois, n'est pas linéaire : la tendance à la déréalisation du réel et au primat de la parole dialoguée ou soliloquée était marquée dès L'Après-midi de monsieur Andesmas (1962), mais les personnages du Vice-consul (1966) prennent corps dans la chaleur moite d'un décor indien quasi baroque. Les deux premiers volumes des oeuvres complètes, enrichis de nombreux textes et documents rares, retracent l'histoire d'une écriture et, par le biais d'épisodes ou de personnages récurrents (dont certains deviendront de véritables mythes littéraires), mettent en place les "cycles", informels et poreux, qui traverseront toute l'oeuvre : l'Indochine de l'enfance, l'Inde du fantasme.

10/2011

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Sociologie

Oeuvres complètes. Volume 2

" Il convient impérativement de lire et de relire cette pensée pensante qui, tel le ricochet d'un caillou plat sur la surface de la mer, rebondit d'une idée iconoclaste à un principe sans âge, d'une intuition géniale à la remise en cause d'une fausse évidence. Cette pensée pensante est exigeante, elle réclame une lecture attentive qui seule permet d'en découvrir les incroyables richesses. [...] Cette pensée pensante dérange, ébranle, réveille et émerveille. Aucun lecteur, non, aucun, ne sort indemne d'une telle lecture, à la fois vivifiante et sans sentimentalité. Ivan Illich n'a jamais prétendu être un "maître à penser" ; la seule leçon qu'il accepterait, non pas de donner, mais d'offrir est son attitude devant la douleur, la sienne et celle du monde, ce qu'il appelle le "renoncement", l'askêsis - cet accord entier avec soi-même sans intervention d'un quelconque "outil" qui nous rendrait étrangers à nous-mêmes. [...] Un tel mot invite à une conduite à la fois morale et intellectuelle que l'on ne subordonne pas obligatoirement, à l'instar de Philon d'Alexandrie, à la sotériologie, mais qui provoque la joie, l'étonnement, la surprise. Ivan Illich s'est tu, mais ses écrits sont là, à la portée du regard, et nous laissent tels ces "héritiers sans testament" dont parle René Char. Quel somptueux héritage ! " (Thierry PAQUOT) Ce volume comprend : Le Chômage créateur, Le Travail fantôme, Le Genre vernaculaire, HO, les eaux de l'oubli, Du lisible au visible : la naissance du texte et Dans le miroir du passé.

02/2005

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Littérature française

Oeuvres complètes, tome 3. Oeuvres romanesques 3

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 3 Entrepris aussitôt après L'Ecume des jours, L'Automne à Pékin contraste avec la simplicité lumineuse de celui-là ; ce roman, le plus complexe de Vian, sorte de fable initiatique ou de Nouveau Roman pataphysique, conte un voyage aventureux, farceur et tragique, où un lieu magique accueille l'énigme de multiples destins croisés. Parallèlement Vernon Sullivan poursuit sa création canularesque avec Et on tuera tous les affreux, mêlant cette fois la science-fiction au thriller érotique en un délire joyeux et prémonitoire. Avec ces deux chefs-d'oeuvre, voici le début d'un roman abandonné, Les Casseurs de Colombes, où un bus de banlieue prend le large vers l'infini... L'automne à Pékin Et on tuera tous les affreux Les Casseurs de Colombes

10/2020

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Littérature française

Oeuvres complètes, tome 4. Oeuvres romanesques 4

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc...) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette oeuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quinze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience d'une apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Ouvres romanesques 4 Les brillants adieux de Vian au roman... Contre les éditeurs hostiles et les censeurs stupides, il persévère à créer des fables hors du commun, croisant la science-fiction et l'auto-analyse dans l'Herbe rouge, épopée intime, ironique et désespérée ; ou le fantastique ethnologique, la névrose maternelle et la quête d'une vraie vie dans l'Arrache-coeur : la cruelle dérive d'êtres vides ou trop pleins d'amour contraste avec la puissance magique de l'enfance. Sullivan cependant signe une ultime farce burlesque, excessive et saignante : Elles se rendent pas compte. Un fragment inédit de trois chapitres complète ce volume illustrant l'imagination irrépressible et l'univers étrange d'un romancier méconnu de son vivant, mais heureusement redécouvert et célébré depuis quarante ans. Gilbert Pestureau L'Herbe rouge Elles se rendent pas compte L'Arrache-coeur Chronique de Pierremort

10/2020

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Cinéma

Ecrits complets. Coffret en 2 volumes

Les Ecrits complets d'André Bazin (1918-1958) rassemblent pour la première fois tous les articles écrits par celui qui fut, sans conteste, l'un des plus importants critiques de cinéma mondiaux. Cofondateur des Cahiers du cinéma, figure tutélaire des jeunes critiques et cinéastes de la Nouvelle Vague, ce théoricien majeur de l'après-guerre aux multiples apports n'a jamais cessé d'être passionnément discuté jusqu'à aujourd'hui. C'est pourtant un Bazin largement méconnu que le lecteur découvrira au fil de ces pages. Ce dernier pourra y suivre à la trace la pensée du premier critique de cinéma du Parisien libéré (à la Libération de Paris), de Radio-Cinéma-Télévision (ancêtre de Télérama) et de France Observateur (devenu le Nouvel Obs), du premier chroniqueur et théoricien de la télévision française naissante qui, observant les films et les émissions télévisées au jour le jour, cartographie sans boussole ni soutien les multiples bouleversements esthétiques et techniques du cinéma. Dans le sillage de ce découvreur du néo-réalisme s'intéressant à toutes les parties du cinéma, écumant les festivals alors naissants afin de documenter les productions du monde entier, c'est un foisonnant corpus de films qui s'offre à l'exploration renouvelée du lecteur. Face à l'animateur de ciné-clubs, l'envoyé spécial, l'interviewer et le théoricien, celui-ci jugera toute l'étendue d'une écriture éprise d'ouverture, diversement adressée au public populaire des quotidiens et aux érudits des grandes revues intellectuelles de son époque (Arts, Esprit, Les Temps modernes), sans jamais perdre sa précision d'observation, un discret humour, le goût du paradoxe et un désir constant d'équité dans ses évaluations.

12/2018

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Littérature française

Oeuvres Romanesques Complètes. Une vieille maîtresse

Roman catholique comme le disait Barbey d'Aurevilly ou roman à scandale ? Une vieille maîtresse mêle le sublime et le diabolique. Vellini incarne le pouvoir étrange de la laideur et du mal. Ryno de Marigny n'y résiste pas et délaisse la blanche et jeune Hermangarde. Une passion sublime et insensée enchaîne mystérieusement les vieux amants. Destin tragique, fidélité à l'amour, punition divine, tentation satanique ? Le roman entretient toutes les ambiguïtés.

04/2014

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Littérature russe

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Journaux et lettres, Tomes 3 et 4

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2022

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Littérature française

Chérie. in Oeuvres complètes, Oeuvres romanesques Tome XI

Chérie, "le pauvre dernier volume du dernier des Goncourt" , a longtemps été considéré comme une oeuvre mineure. On redécouvre aujourd'hui l'intérêt et la modernité d'un texte qui, par un subtil jeu de collages, fait revivre la "fête impériale" et brosse l'original portrait d'une jeune fille de la haute société. Cette édition, qui a bénéficié de l'apport de deux documents Importants (le manuscrit et le plan du roman) permet de corriger quelques idées préconçues sur le refus de la composition et sur l'écriture artiste.

11/2022

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Pléiades

OEuvres romanesques et théâtrales complètes. Tome 3

"Des romans brefs, classiques et purs, l'apothéose d'un genre voué à l'étude des passions. Sur la poésie des forêts bruissantes, l'amour prosaïque brûle dans l'interdit. Au théâtre, et dans les écrits autobiographiques, on trouve le même jeu : on ne sait si la religion l'inspire, ou le désir, ou la culture, ou le talent. Mauriac (1885-1970) a traversé tous les genres littéraires à une vitesse racinienne, en rêvant de Pascal : il est notre XVII ? siècle". Jean-Yves Tadié.

01/1991

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 2, Romans

La littérature doit beaucoup aux testaments trahis. La plus grande partie de l'oeuvre de Kafka, par exemple. Histoire connue. Franz Kafka demande à son ami Max Brod de détruire - vernichten, dit-il, "anéantir" - après sa mort les papiers inédits qu'il laisse derrière lui, ses manuscrits littéraires aussi bien que ses écrits personnels, journaux et lettres. Brod refuse d'obtempérer. Sa trahison, si c'en est une, est double. Il ne se contente pas de conserver les inédits : il les fait paraître. Aux romans et récits s'ajoutent bientôt, dans des versions d'abord édulcorées, les écrits intimes. Quant aux éditions françaises réunissant plusieurs textes, elles ne respecteront pas les recueils organisés et publiés par Kafka, mais mêleront - nouvelle trahison - récits publiés et écrits posthumes. Sur le résultat les avis divergent. Certains lecteurs en ont plusieurs. Un expert en testaments trahis comme Milan Kundera situe Kafka au sommet de son panthéon personnel et, au sommet du sommet, place les romans, tous trois sauvés par Brod. Pourtant, Brod lui paraît coupable : divulguer ce qu'un écrivain a souhaité voir détruire, c'est "le même acte de viol que censurer ce qu'il a décidé de garder" . Quant au fait de mêler posthumes et ouvrages publiés par Kafka, cela produit, selon Kundera toujours, "un flot informe comme seule l'eau peut l'être, l'eau qui coule et entraîne avec elle bon et mauvais, achevé et non achevé, fort et faible, esquisse et oeuvre" . Sans renoncer à aucune oeuvre ni à aucune esquisse - Brod fut peut-être un traître, mais sa trahison était à coup sûr nécessaire -, la présente édition adopte une disposition plus fidèle à l'histoire de la découverte de l'oeuvre de Kafka. Elle propose, en ouverture, l'intégralité des textes publiés par lui, ici restaurés dans la forme (recueil, petit livre ou publication dans la presse) qu' il a voulue pour eux. Puis viennent ses récits et fragments narratifs posthumes : ceux que l'on trouve dans ses Journaux, qui servaient aussi de laboratoire littéraire, et ceux des liasses ou des cahiers dans lesquels il composait la plupart de ses récits. L'ensemble est retraduit. Les conditions d'une redécouverte sont réunies.

10/2018

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 2, Lettres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

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Littérature russe

Oeuvres. Coffret en 2 volumes : Tome 1 & 2

Cette oeuvre est un chant né du silence. Parce qu'il n'a pas voulu insérer sa voix dans le choeur dirigé par les maîtres du Kremlin, Boulgakov fut condamné à écrire pour son tiroir. A sa mort, en 1940, on ne voyait en lui que l'auteur d'une pièce de théâtre, mais déjà les conditions étaient réunies pour que naisse un mythe : peu à peu sortirent de l'ombre des ouvrages dont la somme constitue le plus assourdissant démenti à toutes les formes de pessimisme. A mesure qu'elle était révélée, l'oeuvre de Boulgakov - instrument de la libération intérieure d'un écrivain isolé, muselé, persécuté - apparaissait comme un acte de foi dans les plus hautes valeurs humaines.

09/2023

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Coffret en 2 volumes (1864-1888)

Bien au-delà des années dites «d'apprentissage», Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : «Écrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure.» En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un «triomphe de concision vigoureuse et vivante», d'un «pouls ou rythme très bref», d'«un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive». Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : «Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions». D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, «tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable».

11/2003

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Pléiades

Oeuvres. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

Coffret de deux volumes vendus ensemble

11/2020

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Pléiades

Oeuvres. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2018

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Pléiades

Oeuvres. Coffret en 2 volumes, Tomes 1 et 2

Son oeuvre, entre philosophie, histoire et littérature, est difficile à situer. Les disciplines traditionnelles peinent à la contenir. Sa chaire au Collège de France s'intitulait «Histoire des systèmes de pensée». Lui-même ne cessa jamais de relire Kant, Nietzsche, Heidegger, mais il cite moins les classiques de la philosophie que d'obscurs traités, règlements ou manuels conservés dans des fonds d'archives, royaumes des historiens. Des historiens «professionnels» de son temps Foucault partage d'ailleurs l'ambition : ouvrir l'histoire à de nouveaux objets. Il reste que ce sont bien des problématiques philosophiques que renouvellent ses «histoires» (de la folie, de la sexualité), ses «archéologies» (des sciences humaines, du savoir), ses récits de «naissance» (de la clinique, de la prison). «Et j'ai beau dire que je ne suis pas un philosophe, si c'est tout de même de la vérité que je m'occupe, je suis malgré tout philosophe». Philosophe «malgré tout», Foucault a inventé une nouvelle manière de faire de la philosophie. Il n'a pas apporté une pierre de plus à l'édifice compartimenté de la pensée : en en abattant les cloisons, il en a bouleversé l'architecture. Il a rendu les disciplines communicantes. Certains spécialistes n'ont pas manqué de le lui reprocher. Et la littérature ? Ses livres sont savants. Ils témoignent d'une érudition stupéfiante. Encore faut-il donner forme à l'informe de l'archive. Les citations, le maillage de références, la mise en scène d'épisodes historiques, tout, chez Foucault, est déplié, exposé dans une écriture tour à tour baroque et rigoureuse, austère et splendide, démesurée et classique. En bibliothèque, il se sent porté par les mots des autres. Leur intensité nourrit son écriture. «La lecture se prolonge, se renforce, se réactive par l'écriture, écriture qui est elle aussi un exercice, elle aussi un élément de méditation». Le matériau des historiens et l'horizon tracé par les philosophes s'augmentent chez lui d'une exigence littéraire apprise auprès de Flaubert, Blanchot, Beckett. Le traiter de «styliste» serait réducteur. Foucault, qui se disait artisan, est un écrivain. Outre un choix de textes brefs, articles, préfaces ou conférences, cette édition rassemble tous ses livres personnels. Leur influence est immense. Mais leur réunion ne vise pas à former une autobiographie intellectuelle. «Je ne veux pas de ce qui pourrait donner l'impression de rassembler ce que j'ai fait en une espèce d'unité qui me caractériserait et me justifierait». Voyons plutôt en elle ce que Foucault disait d'Histoire de la folie en 1975 : «J'envisageais ce livre comme une espèce de souffle vraiment matériel, et je continue à le rêver comme ça, une espèce de souffle faisant éclater des portes et des fenêtres».

11/2015

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Pléiades

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Tome 1, 1931-1944 ; Tome 2, 1944-1948

Coffret de deux volumes vendus ensemble

04/2006

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Littérature française

Oeuvres romanesques complètes. Le Chevalier Des Touches

Longuement mûri, ce roman répond en partie au programme de faire du Walter Scott avec un matériau normand, mais ce n'est pas cet aspect qui nous retient le plus aujourd'hui. Nous y voyons bien davantage une troublante rêverie sur quelques-unes des obsessions endurantes de Barbey (le sexe et la violence, avec toutes leurs ambivalences), et surtout une méditation mélancolique, pré-proustienne, sur ce que le temps dissout, et les chances de le vaincre par le récit. Plutôt qu'un palpitant roman d'aventures (ce qu'il est aussi), l'oeuvre nous apparaît comme une empoignante réflexion sur les pouvoirs de la mémoire et de la littérature.

06/2014

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Thérèse d'Avila

Oeuvres complètes. Volume 1, Oeuvres

Première femme à être proclamée Docteur de l'Eglise, en 1622, Thérèse d'Avila méritait bien que l'on reprît ses oeuvres pour les offrir sous une nouvelle traduction et accompagnées de nouveaux commentaires au public français. Tout au long de sa vie Thérèse aura écrit, se sera battue, aura édifié une oeuvre, réformé son ordre, fondé dix-sept couvents de moniales et deux de frères à travers l'Espagne, elle aura aussi enseigné... et tout cela ans jamais oublier le coeur de son engagement, cette expérience spirituelle qui fait sa raison d'être. Si elle s'est engagée à réformer, non sans difficulté et opposition, son ordre pour revenir à l'austérité et à la pauvreté qui en faisaient l'esprit, elle a trouvé le temps d'écrire de nombreux ouvrages, tels Le Chemin de perfection, une commande, la " charte " de ses carmels, un ouvrage particulièrement important pour Thérèse, Le Château intérieur ou Les Demeures, sorte d'autobiographie spirituelle, une autobiographie celle-là : Le livre de la vie, le récit de la fondation de ses couvents : Les Fondations et dans le même esprit Les Constitutions, le texte des constitutions de ses couvents, et bien d'autres ouvrages. Ce sont tous ces textes, les oeuvres complètes de Thérèse d'Avila qui sont ici proposés, dans une nouvelle traduction et agrémentés de nouveaux commentaires.

04/2023

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes Coffret en 2 volumes : Tome 1, Don Quichotte précédé de La Galatée ; Tome 2, Nouvelles exemplaires suivies de Persilès

Pour nos contemporains comme pour ceux qui les ont précédés, Cervantès incarne sans contexte le génie littéraire de sa nation. Mais ce destin, qu'il partage avec Dante, Goethe et Shakespeare, s'assortit, dans son cas, d'un curieux privilège : il est le seul écrivain espagnol à avoir atteint ce qui fait toujours défaut à un Lope de Vega, à un Góngora ou à un Calderón : une renommée pleinement universelle. Qu'il doive cette renommée à Don Quichotte est une évidence ; mais si l'ingénieux hidalgo s'est projeté bien au-delà du récit de ses aventures, le mythe qu'il incarne est d'abord lié à l'avènement de ce qu'on appelle aujourd'hui le roman moderne. Si les premiers lecteurs de Cervantès ont ri aux exploits de Don Quichotte, leurs préférences sont allées à d'autres textes, tel que Persilès, qui sont à redécouvrir, et plus encore aux Nouvelles exemplaires, que nous continuons de lire, mais d'un autre oil que les sujets de Philippe III. La modernité de Cervantès n'est pas la résultante d'un simple questionnement des valeurs établies, qui exprimerait les tensions d'un âge de crise. Elle tient plutôt à la vertu de cette écriture grâce à laquelle une ouvre, inscrite au départ dans le climat culturel d'une époque aujourd'hui révolue, a débordé au fil des âges le dessein qui l'avait engendrée. Tel est le paradoxe auquel elle nous confronte. Sans doute eût-il été vain de prétendre en découvrir le secret ; du moins convenait-il de la replacer dans l'espace et le temps qui l'ont vue naître. C'est l'ambition du deuxième volume.

10/2001

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Coffret 2 volumes (1888-1910)

Coffret de deux volumes vendus ensemble

09/2011