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Nous avons les mains rouges

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Littérature étrangère

Là où nous avons raison

Ofer est tué pendant son service militaire à la suite d'un bizutage stupide et tragique. Plus encore que la douleur de cette mort, ce sont l'hypocrisie de l'armée et l'inscription obligatoire «Mort dans l'exercice de ses fonctions» sur la tombe de son fils qui décident Rachel Avni à engager une bataille judiciaire pour obtenir réparation. Animée par un désir de justice absolue, elle va jusqu'à dynamiter la pierre tombale portant l'inscription mensongère, et ne recule pas devant le scandale. Mais dans sa solitude et sa colère, sa soif de justice se mue en orgueil aveugle, et elle perd de vue le fait qu'il ne suffit pas d'avoir raison pour vivre en paix avec soi-même et les autres. Là où nous avons raison s'inspire d'un fait divers survenu en Israël il y a quelques années, tout en inscrivant le personnage de Rachel dans la lignée des héroïnes tragiques, telles Antigone ou Niobé. Outre son regard percutant sur un destin individuel particulièrement douloureux, il offre au lecteur français un tableau inattendu de la société israélienne.

10/2000

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12 ans et +

Ce que nous avons perdu

Freya est une "chanteuse née" . En tout cas, c'est ce que son père lui a dit. Maintenant que sa voix l'a lâchée, que lui reste-t-il ? Harun erre. Sans James. Qui lui a dit de "dégager de sa vie, connard" . Pas moyen de l'oublier. Mais comment se faire pardonner ? Nathaniel débarque seul à New York. Sans son père. Finie, leur "fraternité à deux" . Un pont, un pas en arrière, une chute : trois destins se percutent. Ensemble, ils vont apprendre à surmonter ce qu'ils ont perdu.

08/2018

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Actualité et médias

Nous avons changé de monde

Pendant que certains déplorent les changements qui, de fait, s’accélèrent, et que d'autres érigent des barrières toujours plus hautes pour protéger leurs avantages acquis, il est temps de regarder en face la réalité : nous changeons de monde. Pour avoir, tout au long de sa vie, en tant que maire de Longjumeau, en tant qu’élue de Paris, en tant que ministre, osé bousculer à droite les tabous et les chefs, Nathalie Kosciusko-Morizet est bien placée pour réinventer un nouveau modèle de société. A travers son expérience, ses voyages et ses mandats, elle raconte pourquoi les vieilles recettes ne marchent plus. Une certaine lâcheté de la classe politique l’a révoltée. Elle le dit et ne regrette rien. Libre toujours, rebelle souvent, l’auteur nous montre à la fois les périls mais aussi les opportunités propres à cette mutation qui se réalise dans la douleur et, parfois, la violence. Refusant toute fascination destructrice pour la décadence qu’on nous annonce, l’ancienne ministre ne renonce pas à son credo : l’espérance est l’autre nom de la France.

03/2016

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Policiers

Ceux que nous avons abandonnés

A la mort de leur mère, Ciaran Devine, douze ans, et son frère aîné Thomas avaient été placés dans la famille Rolston. Mais un jour, Mr Rolston est retrouvé chez lui, le crâne enfoncé ; les deux frères sont auprès du corps, ils sont couverts de sang. Ciaran avoue être l'auteur du crime. Sept ans plus tard, Ciaran retrouve la liberté mais Paula Cunningham, son agente de probation, soupçonne qu'il n'a pas dit la vérité. Elle s'en ouvre à l'inspectrice Serena Flanagan qui avait recueilli la confession du jeune garçon. Les deux femmes vont faire remonter à la surface des drames et des blessures qui continuent de ruiner les vies présentes, y compris les leurs.

04/2019

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Faits de société

Nous avons fait l'amour, vous allez faire la guerre

"Faites l'amour, pas la guerre", "Il est interdit d'interdire", "Peace and love", "Tout, tout de suite"… Nous sommes nombreux qui avons agi, qui avons vieilli, la tête farcie de ces belles illusions, accommodant avec le catéchisme soixante-huitard un zeste de gauchisme et une pincée de dévotion socialiste, libérale ou libertaire. Il en est résulté une génération, la mienne, d'enfants gâtés. Dans cette époque, nous avons été – ô combien ! – des privilégiés, et, au fond, d'allègres décadents. Ce sentiment, coloré d'une pointe de nostalgie, n'a cessé de me traverser quand je me suis replongé dans le Journal que je tiens depuis plusieurs. J'ai eu, tout au long de ces années, la chance de côtoyer beaucoup de dirigeants, beaucoup de figures qui occupaient, qui occupent encore le devant de la scène. Je livre, sans fard, les carnets inédits de ces rencontres où s'entrecroisent Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Simone Veil, Raymond Barre, Nicolas Sarkozy, mais aussi François Pinault, Vincent Bolloré, Antoine Bernheim ou encore Jean-Edern Hallier, Arielle Dombasle, Philippe Sollers ou Bernard-Henri Lévy… Ce témoignage est, je crois, le reflet vivant d'un moment charnière de notre histoire." J. B.

02/2017

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Réussite personnelle

Nous avons tous une histoire inspirante. Plus de 100 anecdotes

Animée par le souffle de l'inspiration, comme le vent qui a transporté bien des histoires, Martine Cédilotte nous fait voyager vers l'unicité dans la différence. Cet ouvrage a pour but de nous faire découvrir la magie qui nous habite. L'auteure nous invite subtilement à reprendre nos yeux d'enfant par des croisements de Mémoires de diverses enfances et chemins. Elle nous remet dans un état d'observateurs avec l'aide d'autres humains qui se sont prêtés à son jeu. Dans ce livre, quelques tournures sur des sujets inattendus nous sont dévoilées en douceur. Des petits et grands vents d'adaptation pour revenir à l'essentiel qui nous habite tous : l'amour et la paix. Chaque petite anecdote donne l'ouverture vers un questionnement qui nous personnalise et nous montre le trajet vers nos souvenirs, nos situations passées, présentes ou futures. Une façon illustrée et créative pour nous guider à trouver notre centre, au rythme unique de notre battement de coeur, celui qui nous murmure à l'oreille si nous nous y arrêtons pour bien l'écouter. De plus, l'aventure de cette lecture est aussi sensorielle ! Eh oui, des codes QR, remplis de téléchargements des divers collaborateurs, apportent une proximité innovatrice. Laissons-nous porter...

02/2024

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Ouvrages généraux

Nous n'avons jamais été des enfants

"Six jours par semaine, six heures par jour, souvent le matin, Berthe accueille les visiteurs dans le grand hall d'entrée de Yad Vashem. Debout. Elle s'adresse à eux en hébreu, français, anglais et allemand pour guider, proposer des audioguides, des plans du mémorial... ou des mouchoirs en papier pour essuyer les larmes à l'issue de la visite. Toute sa vie, Berthe s'est tenue debout. En Savoie quand il fallait vivre cachée. A Lyon après-guerre quand elle a dû repartir de zéro avec ses parents. Aujourd'hui encore, à peine tassée, toujours vive et lumineuse, Berthe a pris le temps de s'asseoir avec moi pour me raconter cette incroyable vie commencée il y a presque 90 ans. Elle n'a oublié aucune date, aucun nom, aucun lieu. De la Pologne à Israël en passant par Lyon et la Savoie, je chemine dans des mondes qui n'existent plus : l'Israël des pionniers des années cinquante, la Savoie paysanne des années quarante, la Lyon ouvrière et industrieuse des années trente, le shtetl polonais du début du XXe siècle englouti par l'Holocauste. Sa vie est aussi une leçon de vie". Frédéric Métézeau 1941, Berthe Badehi, 9 ans, juive, doit quitter Lyon et ses parents pour aller se cacher dans un village de Savoie. Avec en poche rien d'autre qu'un faux certificat de baptême, rédigé par un curé ami de son père, elle trouve refuge dans une ferme tenue par une femme qui la protégera envers et contre tout. Après cette enfance cachée, Berthe rentre à Lyon retrouver ses parents. C'est l'après-guerre, l'étrange retour à la "normale" , l'attente de ceux qui ne reviendront pas des camps. Puis l'amour, le mariage et le départ en Israël. Une nouvelle vie, un nouveau pays, de nouvelles guerres aussi. Un récit de vie extraordinaire et lumineux, à la première personne coécrit avec Frédéric Métézeau.

10/2021

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Actualité et médias

Nous n'avons pas fini de nous aimer

"Le lendemain du 13 novembre, je suis sortie, comme des milliers d'autres, avec des fleurs pour les morts, je suis sortie parce que c'était pour moi la seule chose à faire, et un micro s'est tendu. Certainement qu'avec ma tête de vieille dame comme il faut, bourge, catho, le journaliste s'est dit qu'il allait en avoir pour son argent, ça allait être un beau spectacle, avec un peu de haine, un peu de bien pensance, beaucoup de peur. Celle-là, elle va nous servir un discours bien comme il faut, ça va être saignant, parfait. C'est sûrement à ça qu'il a pensé, le journaliste. Mais le micro s'est tendu et j'ai dit, simplement, ce en quoi je crois. J'ai dit, c'est très important d'apporter des fleurs à nos morts. J'ai dit, c'est très important d'avoir déposé le livre d'Hemingway, Paris est une fête. J'ai dit, nous fraterniserons avec cinq millions de musulmans et nous nous battrons contre dix mille barbares. C'est sorti comme ça, c'était l'évidence, la fraternité d'abord ". En 28 secondes d'interview sur BFM TV, instantanément relayées par les réseaux sociaux dans le monde entier, Danielle Mérian, 78 ans, est devenue l'incarnation d'un sursaut vital, d'une résistance généreuse aux puissances mortifères qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015. Ses mots, clairs, spontanés, directs, ne sont pas le fruit du hasard. Ce sont ceux d'une militante infatigable contre la torture, la peine de mort, et aujourd'hui l'excision. Danielle Mérian, avocate, femme au coeur ouvert et à la main tendue, a voué son existence à la souffrance humaine, à l'engagement, à l'autre. A travers son parcours de femme libre, vivant la vie comme une aventure toujours renouvelée, elle nous invite à prendre en main notre destin, à tenir bon, ensemble, debout, inlassablement. Un message régénérant et exaltant.

11/2016

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Poésie

De nuits en nous nous n'avons plus

Que dit notre attente, lorsqu'elle brûle, dénudée, de se retrouver au bord d'un espoir vacillant, lorsque "de nuits en nous nous n'avons plus" ? Si l'être vacille, cet entre-deux n'est pas celui d'une nuit noire : les nuances creusées, ciselées par la force des mots travaillent à recoudre nos déchirures, oeuvrant à toucher l'inflammable pour mieux approcher l'édifiante ferveur du consentement à l'amour qui nous quitte. Autant les dessins de l'artiste-peintre Corine Pagny laissent trace de silhouettes/des corps de nous-mêmes sur le fil, chavirés au bord, aspirés par le centre de ce qui subsiste ; autant les mots du poète nous interpellent au point de bascule où nous place l'existence pour nous voir revenir de "la désarmance" à "l'herbe coupée qui chante encore" lorsqu'elle "ourle le monde à bâtir" . De cette composition surgit une ambiance dont Pérémarti nous avait entrouvert les portes dans ces publications précédentes. Ce livre constitue un appel à notre soif/notre faim de vivre.

06/2023

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Littérature française

Nous n'avons pas vu passer les jours

1959 : à la surprise générale, le prix Goncourt revient au Dernier des Justes, premier roman d'un inconnu, André Schwarz-Bart. Ouvrier, orphelin de parents morts à Auschwitz, ayant rejoint la Résistance à 15 ans, il vient de rencontrer l'amour de sa vie, Simone. L'un juif d'origine polonaise, l'autre guadeloupéenne, l'oeuvre croisée qu'ils entreprennent est un travail de mémoire unique, associant la tragédie des juifs d'Europe et celle des esclaves aux Antilles. Mais les polémiques ont commencé dès Le Dernier des Justes, premier succès romanesque mondial sur l'extermination des juifs. Elles reprendront à la parution d'Un plat de porc aux bananes vertes, cosigné en 1967. Les communautés juives et antillaises s'offusquent du rapprochement de leurs passés. Eprouvé par cette incompréhension, Schwarz-Bart choisit l'exil et le silence. Il ne publiera plus jusqu'à sa mort, en 2006. André Schwarz-Bart voulait "faire alliance avec tous les peuples de la terre". Sa vision d'une bouleversante modernité doit enfin être reconnue. Le récit d'une passion absolue, d'un échange littéraire exceptionnel, d'une tragédie du racisme identitaire.

10/2019

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Romans policiers

Nous avons toujours vécu au château

« Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma sour, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n'aime pas le bruit. J'aime bien ma sour Constance, et Richard Plantagenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés. »

09/2012

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Littérature érotique et sentim

Pourquoi avons-nous fait l'amour ?

"Bien sûr, elle l'aimait sa fille ; elle l'aimait différemment, elle l'aimait normalement. Quand elle surprenait le petit visage implorant tendu vers elle, elle lâchait tout et courait l'embrasser, redressait le noeud dans les cheveux bouclés, lissait son tablier. Quand un enfant, sorti de soi, sur le lit on le pose, il est déjà un autre, vous êtes déjà deux. Pour son fils, les choses allèrent autrement. Par un lien mystérieux, il s'accrochait encore à elle. Quand il n'avait pas faim, elle ne mangeait pas, quand il pleurait, elle avait mal au coeur et quand il s'ennuyait, elle ne pouvait rire. Nino non plus ne riait plus. Il voyait en cet enfant si joli l'instrument de leur malheur". Première moitié du XXe siècle, d'une guerre à l'autre, la destinée émiettée, rongée, bientôt pulvérisée, d'une famille d'immigrés italiens... Le noeud du drame ? L'amour absolu et démesuré, aveugle et terrible, d'une mère pour son fils, qui consumera lentement les uns et les autres. Décrivant une boucle funeste, "Pourquoi avons-nous fait l'amour ?" emploie, pour mieux marquer les désillusions, désarrois et faiblesses de ses personnages, une langue tragiquement blanche, comme déjà résignée par le sort qui guette Domenica et Auguste, Nino et Clémence. En forme de complainte, un roman parfaitement maîtrisé, qui donne à la fatalité des accents impressionnants.

03/2014

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XXe siècle

Un jour nous avons été vivants

La Grande histoire racontée par ceux qui l'ont endurée. 14-19 à visages d'hommes et de femmes dans un roman époustouflant Julien Hervieux aime les récits de l'ombre. Que ce soit en se penchant sur les personnages oubliés de la Grande Histoire ou en créant des héros qui ne marchent pas du côté de la lumière, il aime à aborder les choses sous un angle différent. Un jour nous avons été vivants est une lettre infinie, une succession de récits individuels, où chaque narrateur est, d'une façon ou d'une autre, en lien avec le suivant. Ensemble, ils forment une gigantesque mosaïque, qui dessine ce qu'ont vécu des millions de Français entre 1914 et 1919, sur le front comme à l'arrière. Des chemins se révèlent en filigrane, des personnages prennent une place plus importante, puis se dérobent. De l'émotion cousue main déborde de ces portraits croisés. C'est l'histoire d'Aimable, un lieutenant idéaliste plongé dans la retraite de 1914. C'est celle de Gustave, un journaliste qui ment par patriotisme. Celle d'Emile, un pilleur de tombes qui voit en la guerre l'occasion de faire fortune. Celle de Marguerite, à qui revient de gérer tout ce que son mari a laissé à son départ. Celle de Didier, isolé entre les lignes avec une blessure mortelle. De Lucette, infirmière au chevet de blessés qui refusent de remonter en ligne. De Louise, qui veut ramener le corps de son mari. Ils sont militaires, civils, religieux, criminels, et parfois un peu de tout cela à la fois. Tour à tour, en partageant leurs récits, ils font naître une grande histoire, et la " Grande Histoire ".

10/2023

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Actualité médiatique internati

Pandemia. Ce que nous avons vécu

"... ce qu'on apprend au milieu des fléaux, qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." Albert Camus, La Peste

10/2021

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Critique littéraire

Clara Malraux. "Nous avons été deux"

" Malraux, ce n'est pas seulement André. C'est aussi Clara : sans elle, sa vie, sa légende auraient sans doute été différentes. Entre eux a existé un lien fait de complicité et de passion. Ils se sont aimés, déchirés, trompés. Ils ont tout connu ensemble, sauf l'ennui. Vivant éperdument et en communion les fêtes des années vingt, à la confluence des débats intellectuels, politiques et artistiques, ils ont trouvé dans les voyages l'exotisme, la révolution chinoise, la drogue qui convenait à leurs tempéraments survoltés. L'initiatrice du voyage en Indochine et du pillage des temples d'Angkor, c'est elle. Mais c'est elle aussi qui sauve Malraux de la prison et se lance avec lui dans toutes ses aventures, y compris la guerre d'Espagne. Amoureuse mais libre, vivant ses amours à sa guise, elle supporte mal que son illustre compagnon lui rende la pareille. Supplantée par d'autres femmes - Josette Clotis, Louise de Vilmorin - , elle souffre de l'abandon mais ne se résigne pas. C'est une battante. Faute de partager les combats de Malraux, elle se dresse contre ses idées. Elle milite de plein coeur du côté des faibles, des opprimés, et rêve de fraternité universelle. Destin magnifique et cruel. Ce livre montre comment une femme moderne, libre, tente d'exister à l'ombre d'un grand homme. Non pas par lui mais avec lui. Et même, sans lui. "

01/2010

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Littérature française (poches)

Nous avons arpenté un chemin caillouteux

"C'est l'histoire de Jean et Melvin McNair, l'histoire d'un temps où détourner un avion était plus facile que braquer une banque. Deux Africains-Américains devenus pirates de l'air, inextricablement inscrits dans leur époque. Jean et Melvin sont passés de l'épique au désespéré, de l'histoire en train de se faire au quotidien du travail social, du mouvement pour les droits civiques à l'engagement dans leur quartier. Ils n'ont pas fait table rase du passé, ils l'ont laissé derrière eux autant que possible et ils ont recommencé." De la piraterie à une existence paisible, de l'Amérique des années soixante-dix à la France d'aujourd'hui, le parcours fulgurant de deux soldats perdus de la lutte contre la ségrégation. Le roman vrai d'une aventure et de la trace qu'elle a laissée dans des vies - cet élan inoubliable, indestructible même quand le réel l'emporte, vers un monde meilleur.

02/2017

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Sociologie

De quelle CGT avons-nous besoin?

Ce texte a été rédigé par plusieurs camarades de la CGT dans le cadre de discussions consécutives notamment aux Assises de la riposte générale de Martigues d'octobre 2020 et le meeting de Gardanne de mai 2021. Si chacun(-e) de nous ne partage pas nécessairement l'intégralité de ses termes, nous estimons que ce texte constitue une contribution utile dans le cadre de la préparation du 53e congrès confédéral. Nous invitons à le faire circuler, à débattre de son contenu, pour nourrir la construction de nos orientations dans le cadre de nos règles statutaires. Par définition, ce texte ne constitue donc pas un document alternatif. Il s'agit d'une contribution visant, avec d'autres nous l'espérons, à identifier des questions clefs, à formuler des propositions de réponses aux défis actuels et à mener les débats nécessaires pour une CGT rassemblée à la hauteur des enjeux de la période.

01/2023

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Romans policiers

Nous avions un rêve

Dans une Amérique dystopique, la guerre contre le crime et la drogue a conduit le pouvoir à ouvrir des camps de rééducation pour les toxicos et à multiplier les condamnations à mort, qui font l'objet d'un show télévisé. L'instigateur de cette croisade de la vertu est l'Attorney général Melvin Hutchinson, en passe de devenir le premier vice-président noir de l'Histoire américaine. Mais Hutchinson est un homme complexe qui cache un lourd secret...

09/2021

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Littérature étrangère

Tous nos noms

Evénement littéraire aux Etats-Unis, Tous nos noms est sans doute le livre le plus ambitieux de l'auteur des Belles choses que porte le ciel. Roman de la maturité, où l'évocation d'une amitié mise à mal par l'Histoire se confond avec le portrait d'un continent déchiré, il pousse plus loin encore l'exploration de l'exil et du déracinement. Isaac, un jeune Africain, est venu aux Etats-Unis dans le cadre d'un programme d'échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom : il l'a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d'une révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant aussi son ami le plus cher. Du chaos de l'Afrique à la solitude du Midwest, dans une Amérique déchirée entre la guerre du Vietnam et la lutte pour les droits civiques, l'écriture intimiste et mélancolique de Dinaw Mengestu, mêlant les voix d'Helen et d'Isaac, saisit les paradoxes de l'Histoire et de la nature humaine avec une force et une intelligence peu communes. " Un roman étincelant, profondément émouvant. " The New York Times

08/2015

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Albums 3 ans et +

Nos mains

Avec nos mains on peut faire et imaginer des tas d'actions, des tas de gestes : écrire un poème ou semer des graines, récolter du blé ou jouer du piano, tenir un trésor ou parler la langue des signes. On peut choisir de griffer ou de caresser. Montrer son courage, dévoiler ses faiblesses. Observe bien tes mains. Quel demain dessineront-elles ? Tout en couleurs et poésie, cet album invite l'enfant à se montrer pleinement présent à ce qui l'entoure, attentif aux petites et grandes joies. Le thème universel des mains, familières et expressives, l'amène aussi à s'interroger sur la portée de ses gestes, à prendre conscience qu'il peut, avec les autres, créer un avenir meilleur.

09/2023

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Littérature érotique et sentim

Sous les mains de Shiva

Artiste talentueuse mais tourmentée, Ana se cache derrière une attitude provocatrice et mène une vie décalée. Pourtant, lorsque son chemin croise celui de Sam, sa méfiance envers les hommes s'envole et ses certitudes s'effondrent. Mais aimer cet homme au passé sulfureux et aux penchants transgressifs est un véritable défi et le début d'un long parcours initiatique. Comment Ana survivra-t-elle à un tel bouleversement ? Et comment cet amour confrontant lui permettra-t-il de se révéler à elle-même et de faire la paix avec ses démons ? Lola et Marco s'aiment éperdument depuis quinze ans. Une nuit pourtant, lorsque Lola vit une expérience extrasensorielle fulgurante en présence de Marco, leur relation amoureuse et leur sexualité basculent. Quels risques le couple va-t-il prendre pour maintenir la passion et la fusion d'autrefois ? Le libertinage leur ouvrira-t-il la porte du paradis ou la fermera-t-il à tout jamais ? Un récit intense et empli de sensualité, qui vous fera profondément vibrer.

03/2020

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Littérature française

Le coeur sous les mains

Jean est indécis. Entre Marseille et Lyon, sa ville natale, son coeur balance. L'arrivée explosive d'Anna, belle Marseillaise, ne va pas simplifier sa vie. Mais celle de cette jeune femme, qui ne pensait qu'à une relation d'une nuit, va être autrement bouleversée quand elle aura goûté aux caresses envoûtantes des mains de cet homme.

02/2018

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Loisirs et jeux

Tous les jeux de mains

Un guide des 20 jeux de mains incontournables à réaliser seul ou à deux : du yoyo au 007 en passant par les scoubidous ou encore la comptines Trois p'tits chats.Des photos claires. Des étapes expliquées simplement.

07/2020

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Poésie

Histoire de Nous. Tome III, Rouges, nos coeurs...

Un recueil à la couleur des sentiments, de coups de gueule en coups de coeur... Rouge ! "De cette île à la frange où les rêves d'eau se rangent, De ces songes mondes d'où naissent les contes les plus étranges, La vie à l'envi accouche sa faim d'une onde-frange : Cadeau des mélanges, offrandes de tendres vendanges (...)" Au tourbillon des jours et des combats, quand valse et tangue l'amour, ce moteur à aubes libres ... Des textes écrits entre deux larmes, deux océans, deux infinis : la vie et la mort -mais l'enfant d'entre leurs mains tremblantes pousse son premier cri ...Un "Je" pour un "Nous" -pour moi, toi, vous...

04/2020

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Religion

Car tous nous avons part à ce pain unique. La violence assumée

Partager le pain et la coupe de la cène : un acte de communion fort. Cependant les textes bibliques et les liturgies utilisent des mots ou des expressions ambigus : manger sa chair, communier au sang, sacrifice... des mots qui disent aussi la violence et l'exclusion... Si l'on souligne que Jésus assume le péché et les fautes des hommes par la croix, se pose aussi la gestion de la violence. Et peut-être est-ce elle qui est encore plus au centre de la cène que la culpabilité ? Ne s'agit-il pas d'abord de montrer que la réconciliation entre Dieu et l'humanité passe par la possibilité de donner une issue de vie à la violence que nous portons tous en nous ? Par sa relecture, l'auteur interroge notre compréhension des textes et questionne chacune de nos pratiques et de nos motivations lorsque nous cherchons à entrer en communion avec Jésus, et par lui, avec Dieu. Ces enseignements ont été donnés lors de retraites à la Fille-Dieu et à la communauté des sœurs diaconesses de Grandchamp. Collection Veillez et priez.

04/2014

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Littérature française

Le meilleur que nous ayons couronné. Le meilleur que nous ayons couronné

Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n'en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu'en Martinique. Un poète féru de liberté et ivre d'indépendance. Un romancier-horticulteur qui ne daigne pas aller chercher sa récompense pour Force ennemie, le manuscrit primé publié à compte d'auteur. Anti-Goncourt par excellence, il abhorre les cénacles de littérateurs qui, sans cesse, complotent dans les antichambres. Alors qu'on le sacre, il préfère rester avec ses amis à Saint-Tropez dans le cabanon du peintre Paul Signac, au coeur de la baie des Canoubiers. Personnage absolument romanesque, John-Antoine Nau méritait bien un roman. En écho à l'aveu de Huysmans, président de l'académie : "C'est encore le meilleur que nous ayons couronné ! " Cédric Meletta est l'auteur de Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres (Perrin), Tombeau pour Rubirosa, un roman (Séguier), Diaboliques (Robert Laffont) et des Bukoliques, récit littéraire autour de Charles Bukowski (éditions du Rocher).

08/2022

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Littérature française

Nous n'avons pas eu le temps

Dans le TGV qui l'emmène à Sète, Nora croit reconnaître une personne qu'elle a fréquentée dans sa jeunesse, mais ne parvient pas à l'identifier. A la sortie de la gare sétoise, cette femme prénommée Lucie se permet d'aborder Nora, confirmant ainsi son intuition. Quand cette dernière s'adresse à Nora, c'est pour évoquer leur lointain passé. Hélas, si les retrouvailles sont belles, elles restent fugaces... Nora et Lucie se reverront-elles à l'issue de ces vacances ? Et qui est Robin que croise Nora à maintes reprises ? Pourquoi Marie, la fille de Lucie, surgit-elle brusquement ? Comment Rebecca parvient-elle à joindre Nora ? Les personnages vont et viennent au gré du temps, certains dansent au rythme de Jagger ou de Joplin, d'aucuns retiennent leur souffle...

05/2020

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Religion

Ce que nous avons reçu à Lourdes

Préface de Père André Cabes. Un recueil passionnant d'histoires où Lourdes est au coeur de l'homme. Chaque entretien mené par Henri Berger nous donne des informations précieuses, parfois inédites et nous révèle comment la Sainte Vierge Marie écoute, décide et agit à travers le pèlerinage des clochards, souvent malades alcooliques avec leur recherche de la guérison du c ur et de l'alcool ; le pèlerinage des personnes prostituées, né de la nécessité de guérison intérieure, du pardon ; le pèlerinage " Foi et Lumière ", né du rejet d'enfant handicapés mentaux ; le PMI Pèlerinage Militaire International né de la nécessité du pardon antre nations autrefois ennemies, pour vivre la réconciliation et la Paix et tous les autres encore, désirant la perle rare de l'Amour de Dieu. Mgr François-Xavier Nguyên Van Thuân : " Mes geôliers sont mes frères et je dois les aimer " ; Gaby Pic : Le pardon, l'offrande et l'Espérance ; Le Père Jean-Luc Cabes : " Le grain qui meurt porte du fruit " ; Père André Cabes : Une Messe sur le monde ; Pour toi, maman ! ; " J'ai perdu un enfant " ; Père André Cabes : Le C ur de toute prière ; Marie-Hélène Mathieu : " Vous ne serez plus jamais seuls " ; Père Denis Ledogar : L'aide aux malades en hôpital ; Sida et accompagnement en communauté, rencontre avec Evelyne Madre ; Rencontre nationale des diacres ; Claire Amitié : L'aide aux jeunes femmes les plus défavorisées ; Métiérama : Rencontre avec Adolphe Palidoni ; Aider et évangéliser : Père Louis ; Le PMI (Pèlerinage Militaire International) ; Témoignage du Colonel Paul Hourvitz ; Père Wamaï dit Pothin Michel ; Père Marcel Thiriot : Rencontre avec un aumônier militaire ; Commandant Danièle Emeras ; Fra Andrew Bertie : L'Ordre de Malte ; Les OHFOM : Arnold de Waresquiel...

12/2015

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Philosophie

Avons-nous besoin d'un bouc émissaire ?

Raymund Schwager fut le premier à tirer les conséquences théologiques du maître-livre de René Girard, La Violence et le Sacré (1972). La lecture qu'il propose ici de cette anthropologie s'est imposée comme l'une des meilleures introductions à la théorie du bouc émissaire, qui place le mécanisme victimaire à l'origine de toutes les sociétés humaines. Prenant très au sérieux l'idée d'une dénonciation de la violence par le judéo-christianisme, l'auteur décrit la métamorphose du Dieu de la vengeance en Dieu de la paix. Ce que la Bible révèle en effet de façon croissante, c'est un Dieu toujours plus engagé du côté des victimes et de moins en moins lié à la violence. C'est parce qu'il se dit " Fils de Dieu " que le Christ fait apparaître l'aveuglement des hommes comme "volonté secrète de tuer" et comme " rancune cachée contre Dieu ". Achevant la tradition prophétique, ce " dernier sacrifice " débusque un ressentiment fondamental et fondateur. Il défait l'unanimité des lyncheurs et met un terme " à tous les sacrifices injustes et imparfaits ".

01/2011