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Littérature française

Place de la Trinité

Adrien Delorme aime Louise qui se refuse à lui depuis trois ans. Ce 6 avril, elle ne vient pas à leur rendez-vous rituel. Adrien décide de l'attendre, le temps qu'il faudra. Il se promet de ne plus bouger et organise peu à peu sa vie autour de cette attente, mais le monde ne le laisse pas en paix. Le défilé permanent sur la place de la Trinité ne cesse de le perturber, il y croise ses amis, ses collègues, et se trouve malgré lui mêlé à l'effervescence de la vie publique. Louise se décidera-t-elle à lui faire un signe ? Ou restera-t-elle désirée et inaccessible, à l'image de Laure que Pétrarque, l'idole d'Adrien, célébra toute sa vie ? Avec la causticité dont il a le secret, Alain Monnier signe une comédie réjouissante : ici, l'attente se vit à toute allure. Mais cette histoire d'amour fantaisiste cache aussi une réflexion originale sur le temps et la nature du désir.

01/2012

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Littérature érotique et sentim

La place est prise

Pour Emily, il n'y a pas d'amour heureux. Elle n'y croit pas. Il y a des histoires sans lendemain, des histoires qui se terminent en mariage et des histoires qu'il vaut mieux interrompre avant la fin. Pour éviter de les gâcher et les rendre éternelles. A trente-quatre ans, elle se consacre tout entière à sa carrière dans un prestigieux cabinet de conseil new-yorkais. La veille de Thanksgiving, elle quitte Philip qui rêve de l'épouser. Il ne le sait pas, mais c'est avec Samuel qu'Emily frôle les étoiles. Au coeur de Samuel que son coeur reste collé. Même si quand ils se retrouvent, ce n'est que pour quelques heures... Samuel vit à l'autre bout de la planète. Médecin neurologue, il enseigne à la faculté de psychologie où la jeune Margot vient de décrocher son diplôme. Pour elle non plus, il n'y a pas d'amour heureux. Seulement des gagnants et des perdants. Et Margot ne perd jamais. La beauté incendiaire, le père millionnaire, le CV irréprochable, Margot a tout. Margot veut tout. Surtout Samuel. Quant à Philip, émietté depuis sa rupture avec Emily, il ne veut qu'une chose... se venger. La place est prise raconte un combat. Celui d'un amour fou. Jalousé. Menacé. Le combat de deux coeurs qui palpitent l'un pour l'autre, entre Manhattan et Singapour, envers et contre tout. Le combat d'une âme égarée, fissurée, programmée pour l'auto-destruction, qui s'efforce de renverser son destin tout tracé.

03/2020

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Littérature française

La place aux autres

Une ville, avec des caméras de surveillance à tous les coins de rue. Tristan, ancien élu fatigué de politique, décide de partir à la recherche du Présent. Le Présent se trouve peut-être dans les mots de ces réfugiés climatiques avec qui il partage sa maison, sous la protection du Sous-Commandant, un chat pas très domestique. Ou bien dans cet hypermarché où une Inconnue règle l'unique achat de Tristan : une boîte de petits pois. Comment retrouver l'Inconnue ? Combien y a-t-il de petits pois dans la boîte ? Qui est Argus, l'internaute qui voit tout et sait tout ? Les questions se multiplient dans une ville en effervescence. D'étranges tribus urbaines s'agitent et la révolte gronde dans un univers " où nos existences mêmes sont en garde à vue, où tout ce que nous vivrons pourra être retenu contre nous ". Comme courir tout nu sur la place aux Autres.

05/2011

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Littérature française (poches)

La Place du conducteur

Lise, trente-quatre ans, part en vacances, vêtue d'un incroyable ensemble, jaune, orange, mauve-bleu et rouge. " Pourquoi tout le monde a-t-il peur de moi ? " demande-t-elle. Et, si quelqu'un enfin n'a pas peur, elle le repousse : " Vous n'êtes pas mon genre d'homme. " Au terme d'aventures extravagantes, Lise finit enfin par trouver celui qu'elle cherche : son assassin.

02/1987

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Beaux arts

La place du spectateur

Voici un ouvrage dont le titre à soi seul est devenu une expression commune. Il est vrai que Michael Fried a posé en des termes tout à fait nouveaux la question : de quand date la peinture moderne ? De David, de Manet, de Cézanne, dira-t-on ; les candidats à l'acte fondateur ne manquent pas. Michael Fried pose autrement le problème. Moins qu'aux grandes individualités, c'est à ce qu'elles eurent en commun que l'auteur s'intéresse : le courant nouveau de figuration qui très vite devint la tradition moderne et auquel ces peintres participèrent ou s'opposèrent. Cette tradition naît au XVIIIe siècle avec la critique d'art - notamment Diderot - et celle-ci formule une interrogation : quelle place le tableau doit-il réserver au spectateur ? De Greuze à David, la peinture refuse la théâtralité. Michael Fried montre les deux moyens que Diderot expose pour combattre la fausseté de la représentation et la théâtralité de la figuration : une conception dramatique de la peinture, qui recourt à tous les procédés possibles pour fermer le tableau à la présence du spectateur, et une conception pastorale qui à l'inverse, absorbe quasi littéralement le spectateur dans le tableau en l'y faisant pénétrer. Ces deux conceptions se conjuguent pour nier la présence du spectateur devant le tableau et mettre cette négation au principe de la représentation.

04/2017

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XVIIIe siècle

Scandale sur la Place

16?février 1751 Tandis qu'à Nancy, tous les corps de métiers s'affairent aux travaux de la nouvelle place souhaitée par Stanislas Leszczynski, François-Antoine Alliot prépare en grande pompe le mariage de sa fille au château de Lunéville. — Marie-Louise, vous allez épouser Charles-François Henry de Pont, avocat et conseiller à la Cour souveraine. Le mariage n'est point une question de sentiments, c'est un sacrement destiné à donner des enfants à l'Eglise. Pour votre père, c'est enrichir son patrimoine. — Non, père ! Je ne me marierai pas ! Vous m'entendez bien ! Jamais ! Vous m'utilisez comme une monnaie d'échange. Quand l'histoire se passe au XVIIIe?siècle, que la promise est conduite à l'autel en larmes et qu'elle aime un autre homme, il ne peut s'agir d'un banal roman d'amour. Nous sommes en présence d'un mariage forcé, arrangé sur deux fortunes, dans la parfaite illustration de la tyrannie paternelle et du pouvoir, à une époque où seul l'intérêt des familles prévalait. Le mariage non consommé, attisé par la conduite d'une jeune femme au caractère affirmé, va défrayer la chronique mondaine. Ainsi entrons-nous dans le cercle raffiné du roi Stanislas, de mesdames de Boufflers et de Graffigny et du marquis de Beauvau-Craon, à la Cour de Lunéville, au siècle des Lumières, pour vivre les destinées de personnages hors du commun.

12/2021

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Policiers

La place des morts

La violence a marqué l'enfance de Catherine Monsigny. Déterminée à tourner le dos à un passé qui a failli la détruire, la jeune avocate pénaliste se retrouve brutalement confrontée à un gamin en fuite qui prétend être son demi-frère, accusé d'un meurtre dont il se dit innocent. Cette affaire ramène Catherine dans la Creuse de son enfance où le mystère familial est resté enfoui. Aujourd'hui comme hier, elle doit affronter la perversité d'un ennemi intime et sans visage. Quelle place devra-t-elle faire aux morts pour enfin vivre sa vie ? Virtuose du double jeu et du suspense, Sylvie Granotier révèle la part d'ombre et de fragilité de personnages faussement ordinaires, dans ce suspense psychologique diabolique, tendu à l'extrême.

01/2013

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Poches Littérature internation

La place du Diamant

" Sans travail, sans rien en vue, j'ai fini de vendre ce qui me restait mon lit de jeune fille, le matelas du lit aux colonnes, la montre de Quimet que je voulais donner à Antoni lorsqu'il serait grand. Tout le linge. Les coupes, les tasses, le buffet... Et quand il ne me restait rien en dehors de ces monnaies qui me semblaient sacrées, j'ai fait taire ma fierté et je suis allée chez mes anciens patrons. " Une Catalane, femme du peuple, originaire du quartier de Gracia à Barcelone, raconte sa vie. Avec délicatesse et discrétion, Natàlia évoque son adolescence, le travail - elle est alors vendeuse dans une pâtisserie du quartier -, son mariage, les maternités, la mort de son mari, milicien dans l'armée républicaine, la guerre civile, la faim, le désespoir, son remariage... Ce témoignage émouvant par la simplicité d'une vie banale en apparence, mais qui se déroule pendant une époque mouvementée, la guerre civile puis les années noires qui suivent la victoire du franquisme, est considéré comme le chef-d'œuvre du roman catalan depuis un quart de siècle.

03/2006

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Policiers

La place du mort

Une chance unique s'offre au célèbre criminologue tétraplégique : une intervention chirurgicale en Caroline du Nord pourrait lui rendre partiellement sa mobilité. Mais rien ne se passe comme prévu, et Rhyme se trouve pris au piège d'une machination infernale qu'il aura bien du mal à déjouer. La police locale piétine dans une affaire de meurtres et le suspect, un adolescent surnommé le Cafard, a pris la fuite. Amelia Sachs, la coéquipière de Rhyme, le persuade alors de diriger l'enquête. Celle-ci débute par une course-poursuite haletante dans de lugubres marais infestés d'insectes. Mais la capture de l'assassin n'est qu'un début.

10/2002

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Littérature française

La place des invisibles

Anne Hirsch et Maria Nowak ont voulu raconter le combat des exclus pour reconquérir une vie normale, et expliquer les obstacles qu'ils auront à surmonter. Il y a Rosa, vingt-cinq ans, ancienne d'HEC, qui par son association de microcrédit, " la banque des pauvres ", veut financer les projets des plus démunis; Mme Bichette, couturière jour et nuit, qui rêve de monter une boutique de sousvêtements féminins; Djamila qui se bat pour ouvrir le premier cabinet d'avocat de la cité... et bien d'autres encore. Sur la Place des invisibles, Rosa affronte l'administration, la rigidité du droit, les extrémistes qui s'opposent au travail des femmes... la peur, la solitude. Et de cette lutte peut naître l'espoir, puis le succès. Anne Hirsch a su transformer l'histoire de ces " invisibles " en un roman d'aventures, vif, drôle, sensible. Les commentaires de Maria Nowak ponctuent les chapitres et apportent un éclairage plus général, à la manière du Professeur Henri Laborit dans Mon oncle d'Amérique.

01/2004

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Beaux arts

Sotteville, la place publique

Sotteville n'est pas une ville comme les autres... En deux siècles, la ville de Sotteville-lès-Rouen est passée d'un village agricole de quelques milliers d'âmes au xixe siècle à une ville de 30 000 habitants. Des fumées de l'usine Bertel à l'arrivée des ateliers de chemins de fer, un certain état d'esprit populaire, ouvrier, cheminot, solidaire, flotte sur la cité. Deuxième ville socialiste de France en 1898, Sotteville s'anime, bouge, respire au son des marchés, des crissements des locomotives, des parades costumées ou des matchs de football endiablés. On se retrouve le dimanche à l'Eldorado, salle de 800 places, située place Voltaire, ou dans l'un des six cinémas de la ville. Mais la Seconde Guerre mondiale a brutalement stoppé cette ferveur populaire. 70% de la ville a été pulvérisée par les bombardements alliés dont ceux du 19 ? avril 1944 visant les dépôts SNCF. La gloire de la cité cheminote est aussi la cause de son désastre. Dès 1945, Marcel Lods est nommé architecte de la reconstruction par le Ministère de la Reconstruction. Le Corbusier à Marseille, Perret au ? Havre et Lods à Sotteville. II s'agit de faire vite pour reloger une population sinistrée, vivant dans des baraquements insalubres. Il imagine et conçoit une véritable transformation de la ville, la préparant pour les 50 prochaines années. Disciple de la charte d'Athènes, il déplace le centre-ville, reloge les sinistrés, réserve des espaces verts, aménage une zone industrielle... La tâche est immense et l'ampleur à l'échelle d'une ville. SotteviIle se relève, lentement. Une réappropriation des lieux que les acteurs politiques et culturels ont fait renaître à partir des années quatre-vingt grâce à une volonté, une ambition, une énergie commune retrouvée dans l'esprit du "? faire ensemble ? ". Viva Cité émerge et devient le fleuron culturel de la ville pour un rayonnement national voire international. Les activités industrielles qui ont marqué l'identité de la ville sont réorientées vers de nouvelles destinations culturelles. Le Trianon devient salle de musiques actuelles, les ateliers Buddicom abritent aujourd'hui le Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public.

06/2019

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Psychologie, psychanalyse

La place des mères

Le titre de ce livre rend d'abord hommage aux Mères de la place de Mai, ces femmes qui commencèrent, au cœur de Buenos Aires, au temps sombre de la dictature militaire, leur ronde autour des disparus : elles se firent connaître dans le monde entier, elles devinrent un emblème du courage, un symbole de l'" apparition en vie ". Elles incarnèrent cette force que les mythes, les religions et les poètes ont appelée Les Mères. Ce " motif " parcourt l'ouvrage. Le lecteur le reconnaîtra chez les Furies, devenues les Euménides qui hantent le bosquet où se repose Œdipe, chez Célestine, symbole de la passion qui réunit et perd les amants. Les Mères se masquent derrière les Heures, les Fileuses, qui rythment les saisons et trament le destin. Elles n'ont pas une place précise : elles sont les langues mères, qui enfantent les mots ; elles sont la métaphore de ce qui naît, de ce qui vient au jour, de ce qui apparaît. Pour rester proche de l'étrangeté de l'expérience de l'analyse, il n'est pas mauvais de s'exiler dans ce royaume des Mères, des Inconnues, qui hantent l'inquiétude de la littérature. L'analyse, c'est aussi une forme d'exil. Comme les Mères de la place de Mai, la pensée de la psychanalyse, vouée au disparu, exige que le disparu ait un corps. De cette exigence naît parfois pour l'analyste le besoin d'écrire.

01/1999

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Policiers

La place du mort

A onze ans, Polly est trop vieille pour avoir encore son ours en peluche, et pourtant elle l'emporte toujours partout. Elle l'a avec elle le jour où elle tombe nez à nez avec son père. Elle était toute petite la dernière fois qu'elle a vu Nate, il était en prison depuis des années pour un braquage, mais elle reconnaît immédiatement ce visage taillé dans le roc, ce corps musculeux couvert de tatouages et, surtout, ces yeux bleu délavé semblables aux siens. Des yeux de tueur, comme le lui rappelle souvent sa mère. Nate a été libéré et il est venu la chercher. Pour la sauver. Parce qu'il ne s'est pas fait que des amis en cabane. De sa cellule de haute sécurité, le leader de la Force aryenne, un redoutable gang, a émis un arrêt de mort contre lui et sa famille. Quand Nate recouvre sa liberté, il est déjà trop tard : son ex-femme Avis, la mère de Polly, a été exécutée. Et la petite fille est la prochaine sur la liste. Déterminé à la mettre à l'abri et à trouver un moyen de faire cesser la vendetta, Nate embarque Polly contre son gré dans une cavale sanglante. Sous la menace perpétuelle de leurs poursuivants et de la police, Polly va devoir grandir plus vite que prévu en apprenant, dans les divers motels où ils font étape, à se battre. Elle prend goût à l'adrénaline et à la violence tandis que le criminel endurci découvre pour la première fois ce que signifie un amour total et inconditionnel.

03/2019

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Littérature française

Place de la gare

La présence inattendue d'un curieux SDF va bousculer le destin des commerçants de cette place du RER d'une petite ville de banlieue parisienne. Derrière ces existences apparemment ordinaires, se cachent des doutes, des interrogations et même des drames révélés par la confrontation avec cet individu au comportement énigmatique. Place de la Gare débute comme une banale chronique de quartier pour s'achever sur un bouleversement. Ce roman se nourrit des relations complexes qu'instaure la vie en couple. Il trace le portrait d'hommes et surtout de femmes faisant face à des choix décisifs.

05/2019

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Littérature française

La place du bonheur

Pièce de théâtre. Sur la place du bonheur, se trouvent un banc de primeur et un kiosque de fleuriste. La marchande de primeurs et la fleuriste ont toutes les deux une relation très particulière, puisqu'elles se détestent et s'apprécient énormément en même temps. Autour d'eux, évoluent d'autres personnages tous en quête de bonheur. On cherche souvent le bonheur là où il n'est pas, alors qu'il est parfois si près de nous ! Sauront-ils le trouver ?

01/2018

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Littérature française

La place du passager

Une grossesse devrait toujours être un événement merveilleux... Mais pour Emma, presque quarante ans, c'est un peu plus compliqué. Certes, elle est ravie de l'arrivée d'un bébé, mais surtout, elle a peur : et si c'était une fille ? Emma saura-t-elle lui transmettre les traditions juives qui ont illuminé son enfance sans pour autant lui imposer le "code des femmes", cette loi qui intime aux filles de rester à leur place ? Cette idée qu'il faut obéir aveuglément aux hommes, elle ne veut surtout pas la transmettre à son futur enfant. Alors, Emma décide de partir à la conquête de sa propre liberté. La femme bien sage devient une rebelle. D'aventure en aventure, elle tente de trouver sa place, déchirée entre son amour pour sa famille envahissante et son envie de s'affranchir. Mais peut-on échapper à un destin aussi puissant ?

11/2018

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Traduction

La Place des traducteurs

A rebours d'une représentation souvent associée à un idéal de transparence et d'humilité, la place des traducteurs a pris des formes multiples et mouvantes, dont il semble nécessaire, par-delà toute dimension polémique, de reconstruire l'histoire pour tenter d'en déceler jusqu'aux traces les plus ténues.

04/2022

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Policiers

La place du mort

Fabien mène une existence paisible jusqu'au jour où sa femme décède dans un accident de voiture. Un drame n'arrivant jamais seul, il découvre qu'elle était accompagnée de son amant. Fabien, désarçonné mais déterminé, décide de se venger : "Il a piqué ma femme, je lui piquerai sa veuve". Mais ce désir si légitime va l'entraîner dans une situation abominable.

01/2013

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Littérature française

Place de la Victoire

Il y a longtemps, l'auteur avait envoyé une ébauche du manuscrit de "Place de la Victoire" à Julien Gracq (les dernières pages de la première partie). Gracq avait répondu, de son écriture patte de mouche : "L'écriture hésite entre celle des poèmes et celle de la fiction" et avait donné quelques conseils qui ont encouragé l'auteur à revenir sur ce récit. Cette "autofiction", par les détours d'une mémoire sélective, se déroule de Dordogne à Bordeaux, de Tunisie à Boston et de Chennai à Nantes, suit une histoire d'amour, de gens disparus, de paysages. Une lettre d'un premier lecteur à l'auteur, à propos de Place de la Victoire pourra vous donner envie de lire ce livre : Julien Gracq a eu raison de t'inciter à récidiver... Voici un texte foisonnant et fluide, où la subjectivité affleure constamment. La lecture en est toujours aisée. J'apprécie la fin d'épisodes traités sans pesanteur, presque elliptiques. De nombreuses références à la littérature, au jazz, au cinéma sont introduites sans en gêner la lecture. Les situations évoquées sont très diversifiées, de l'enfance rurale aux ors des congrès. On partage ton saisissement lors de la première vision d'Helga. La rencontre exceptionnelle d'un paragraphe didactique (les dieux de la mythologie hindoue) surprend. La tonalité des épisodes est également variée. Certains sont noirs (la fin de Pierre, celle de Paulette, celle de Tati Paule), d'autres sont gris (la préparation de PCB, la transformation du hameau de Moncalou). D'autres sont lumineux (la virée au bord de la mer avec des copains de Bordeaux), certains sont cocasses. J'apprécie les paragraphes où la narration décolle et devient lyrique. J'aurais aimé voir Pierre sous sa "tente du Camp du drap d'or" : cela a beaucoup de panache et y être accueilli. Le texte fait aussi retour sur lui-même. Il comporte une réflexion sur l'intrusion du présent dans le souvenir, "le jeu du je" . Tu prends le parti d'affirmer que le style ne peut procéder du savoir-faire. Je me souviens que Deleuze disait qu'un écrivain "creuse sa langue dans la langue" .

03/2024

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Littérature française

Place de la Brèche

Maud naît dans les années 40, au sein d'une famille de Français d'Algérie. Epaulée par un père instituteur, qui la chérit et qu'elle admire, elle découvre toujours plus précisément les réalités qui l'entourent. Cette place célèbre de Constantine est le théâtre des grands bouleversements de sa jeunesse et de sa vie de femme. Des années plus tard, elle revient sur son passé pour s'expliquer sur le mal-être qui la poursuit.

12/2012

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Littérature anglo-saxonne

La place du conducteur

"Un chef-d'oeuvre à la fois traître et piquant. " The New Yorker Après seize ans de bons et loyaux services au sein d'un cabinet d'experts-comptables, Lise, trente-quatre ans, décide de tout abandonner et de partir seule dans le Sud, en quête de nouvelles sensations... et d'un homme " de son genre ". Vêtue d'un incroyable ensemble jaune, orange, mauve, bleu, rouge et blanc, et au terme d'aventures tout aussi improbables, Lise finit par trouver celui qu'elle cherche : son assassin. Paru en 1970 et adapté au cinéma avec Elizabeth Taylor dans le rôle de Lise, ce roman de Muriel Spark, l'une des plus grandes écrivaines écossaises du XXe siècle, est un petit bijou d'une grande précision, aussi extravagant qu'imprévisible. " Dans la vie, Muriel Spark était un peu devin, un peu médium, un peu sorcière... et bien sûr elle l'était plus encore en tant qu'auteur. " Christine Jordis

04/2023

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Littérature française

Place des Vosges

C'était dans les années juste après l'explosion de Mai 68, celles de la jouissance et de l'évaluation des dégâts. Celles d'après le crash planétaire des Beatles. Celles des anciens combattants abattus, titubants, des filles qui reprenaient leurs esprits. Celles de Bowie. De la culture pop critique, du structuralisme, de la mise en abyme. Tout paraissait possible, les portes étaient ouvertes, et l'aventure au coin de la rue. Certains allaient s'éteindre, le souffle coupé. D'autres allaient traverser le feu. C'étaient les années 70 et, pour moi, cela se passait place des Vosges. M.B.

01/2017

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Poésie

Place au cirque

La flamme, sur la neige, du soldat inconnu et le fouillis des guirlandes très lucides raccrochées pour les fêtes, de chaque côté de l'avenue, à n'éclairer qu'elles-mêmes et la nuit démâtée de décembre, rongée par le sel des trottoirs et aussi tranchante que l'espoir. Si la main reste dans l'ombre, un ongle ce soir brille par-dessus le tain des toitures, qui s'égouttent à petit bruit dans l'année finissante : " Grand réveillon au cirque, avec champagne et cotillons ".

03/2002

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Policiers

Place des commémorations

Pyongyang, centre d'une histoire policière hors norme. Abel Meiers connaît bien la Corée du Nord. Il y a séjourné plus d'un an, travaillant au contact de la population, tissant des liens rares qui lui permettent de soulever un coin du rideau, de se glisser dans le décor. Qui n'aimerait pas savoir à quoi pense ce soldat de la garde rapprochée, son corps en rempart, dos au Leader ? Cette petite vieille qui se tient si courbée et qui porte sur elle les stigmates et les espoirs de la Révolution ? Et qu'en est-il de ce jeune guitariste, qui s'apprête à jouer pour la tribune officielle ? De cet ancien professeur attiré par une jeune femme pétillante qui se dirige vers le musée des Beaux-Arts, qu'elle ouvrira bientôt pour un unique visiteur étranger. Le guide du ministère de l'Intérieur qui l'accompagne semble porter un secret encombrant. En quelques heures, les petites histoires de chacun tisseront la grande, dans le décor imposant de la Place des commémorations.

03/2019

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Littérature étrangère

Une place vide

Dans un café universitaire, une bombe explose. Parmi les victimes, un jeune homme de 18 ans venu s'inscrire à l'université. Son corps, ou plutôt les cendres et les traces qu'il en reste, est remis à ses parents dans une urne que la mère gardera précieusement pendant quinze ans. Accompagnant l'urne, un enfant de 3 ans miraculeusement épargné par l'explosion est adopté par les parents du disparu. Une place vide (Khali jagah en hindi) s'appuie sur la perte d'un fils pour interroger les thèmes de la violence, de l'absence, de l'adoption et de l'illusoire volonté d'appartenir à un lieu ou à une patrie déterminés. Eclaté, fragmenté et poétique, ce récit touche par son style particulier, empreint de silences et de récurrences. Contemporain et universel, ce roman s'adresse à toute personne sensible au caractère incertain du monde actuel et au flou identitaire qui l'habite.

07/2018

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Autres collections (9 à 12 ans

Place des sorcières

- Une nouvelle enquête farfelue de l'héroïne de La Cité des Squelettes, vendu à plus de 3 000 exemplaires. - Jacinthe, jeune héroïne à l'humour décoiffant, trouvera-t-elle l'antidote pour sauver sa famille à temps ? Salut ! C'est encore moi, Jacinthe Matagot-Pantoute. Avec ma famille, nous déménageons Place des Sorcières, car ma mère a trouvé un poste de professeure de flamenco à la prestigieuse école de danse Les Doryphores. Et, tenez-vous bien, de véritables sorcières vivent cachées parmi les habitants ! Mes parents et mon chien Ventouse en font les frais : victimes d'un sortilège, les voilà qui perdent la boule. Serait-ce l'oeuvre de madame Boiteux, notre inquiétante voisine, propriétaire d'un chat caractériel à trois pattes ? Bien décidée à démasquer la coupable, je mène l'enquête. Heureusement, je peux compter sur des alliées aussi excentriques que déterminées !

02/2022

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Policiers

A sa place

Helen et Ellie sont identiques. En apparence, du moins. Car, si ces jumelles de six ans se ressemblent comme deux gouttes d'eau, elles savent bien qu'elles sont différentes. Helen est la chef, Ellie son ombre. Helen décide, Ellie obéit. Helen invente des jeux, Ellie y participe. Jusqu'au jour où Helen en propose un plus original : intervertir leurs rôles, juste pour une journée. La farce fonctionne si bien que leur propre mère n'y voit que du feu. Et les deux fillettes s'amusent comme jamais. Mais le soir venu, alors que chacune devait reprendre sa place, Ellie, pour la première fois, dit non. Elle veut rester Helen. Pour cette dernière, c'est le début de la descente aux enfers.

05/2018

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Littérature française

Trouver sa place

Moussa a tra­versé la mer, a marché longtemps, s'est caché dans un camion, a marché encore. Arrivé à Bruxelles, la faim, la fatigue et le froid ne se sont pas tus. Marleen a encore de longues années à tenir, sans soutien, à l'abri des regards. Boire beaucoup, regarder la télé, boire encore sont ses seules occupations. Quand il frappe à sa porte et lui demande le gîte, elle accepte. Entre les deux, une relation se noue, entre dépendance et affec­tion, jusqu'au drame.

10/2022

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Littérature française

Place du plot

Un jour, Pampa la fleuriste bien connue et appréciée Place du Plot au Puy-en-Velay trouve son magasin vandalisé : fleurs et plantes sont renversées à terre, toutefois le tiroir-caisse n'a pas été touché. Beaucoup de personnes de la place se mobilisent. Dont Théo, retraité n'aspirant qu'à se reposer qui, pour d'obscures raisons, prend à coeur de résoudre cette énigme. Mais aussi Manon, Emile, Martine, Qi Dong, Noémie que l'on a également bien connus dans Amours de rue (Edition Jeanne d'Arc) et qui tous se sentent concernés par "l'état de la Terre". Pampa qui s'attache à cultiver "en naturel" se trouve rapidement des affinités avec Rosita, venue étudier en France, toutes deux originaires d'Equateur : pour quelles raisons ? Et Aurélien, étudiant de BTS en agriculture qui tombe amoureux de Rosita... mais pour quel destin ? Et Pampa disparaît.

01/2015

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Littérature française (poches)

Place du bonheur

" Au bout d'une heure de guet, il le repéra. Ce serait celui-là. Il s'offrit un premier plaisir : détailler sa proie avant que le jeune homme s'aperçoive de son manège. Il était plus près des vingt ans que des trente, estima André, mais il était très difficile de donner un âge précis à ces hommes sur la touche. Les jeunes chômeurs se camouflaient dans une grisaille défensive. Cependant, André savait par expérience que, pour peu qu'on leur portât intérêt, ils retrouvaient vite une deuxième adolescence d'autant plus impétueuse qu'ils craignaient d'en perdre le souvenir. Dégagés de la course à la réussite, délivrés d'un combat qu'ils savaient inutile, les chômeurs s'alanguissaient peu à peu dans une disponibilité dont ils finissaient par apprécier la coupable liberté. La seule servitude était le retour à la maison, d'autant plus redouté qu'ils en retardaient l'échéance. "

10/2002