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Longue vie

Extraits

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Littérature française

Une longue impatience

Ce soir-là, Louis, seize ans, n'est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l'attente, par l'absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille. Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu'elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l'histoire se resserre sur un amour maternel infini.

01/2018

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Littérature française (poches)

Célibataire longue durée

A la veille de ses cinquante ans, Vanessa Poulemploi, la biennommée, va devoir relever un triple défi : trouver l'amour, gagner sa vie et se marier. Autant vous dire que ce n'est pas gagné.

05/2017

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Divers

La longue-vue

Un personnage découvre une longue vue très spéciale. Quand on regarde à l'intérieur, on est téléporté à l'endroit qu'on aperçoit. Sans qu'il ait le temps de réaliser ce qui lui arrive, le personnage se retrouve propulsé là ou il ne faut pas... Ce procédé aussi graphique que narratif est la source d'un aventure fantaisiste et rythmée qui rappelle le comique Slapstick du cinéma muet, ou les débuts de la BD américaine. Edité pour la première fois en 2005 chez Thierry Magnier en noir et blanc, la BD a été mise en couleur à l'occasion de cette réédition.

08/2022

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Policiers

La longue route

Californie. Fin des années trente. Nick Benay et son frère Paul, petits camionneurs livreurs de fruits et primeurs, sont habités par le rêve américain, celui de la réussite personnelle à la force du poignet. Malgré leur hargne, leur motivation et leur combativité, tout se ligue contre eux pour qu'ils échouent et renoncent : les agents véreux des sociétés de courtage qui les exploitent comme des bêtes de somme, les copains carbonisés dans leur cabine, Paul qui n'y croit plus, qui rêve d'un "Sam Suffit" pour rester auprès de sa femme enceinte, mais qui lutte encore aux côtés de son frère jusqu'à ce qu'un stupide accident lui ôte momentanément la raison, les traites en retard aux fournisseurs impatients, les multiples pépins mécaniques, les accumulations de combines de moins en moins honnêtes, la compromission innommable de certains collègues. Mais il y a surtout la chaleur accablante ou le froid des montagnes et les heures innombrables passées au volant à lutter contre le sommeil, l'énergie hors du commun dont il faut faire preuve pour rester éveillé trente heures d'affilée.

03/2001

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Histoire de France

La longue traque

Le 23 juillet 1945, deux mois après la capitulation de l'Allemagne hitlérienne, on repêche dans la Seine le cadavre d'un noyé. Il s'agit de Roland Farjon, trente-cinq ans, rejeton d'une puissante famille de Boulogne-sur-Mer (la firme Bagnol et Farjon), apparenté par sa femme au général de Gaulle. Les lettres trouvées sur la berge ne semblent laisser aucun doute : c'est un suicide. Pourquoi Farjon, doué pour le bonheur et promis à un avenir doré, se serait-il suicidé ? Pour échapper à un procès déshonorant. Entré tôt dans la Résistance au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), responsable de l'essentielle région-A qui regroupe plusieurs départements du Nord de la France il est arrêté le 23 octobre 1943, puis s'évade le 10 juin 1944. On lui reproche de s'être mis entre-temps au service de l'ennemi et d'avoir livré des centaines de ses camarades, dont beaucoup ont été fusillés. Mais est-ce bien le corps de Roland Farjon qu'on a repêché dans la Seine ? Des personnalités dignes de foi affirment l'avoir croisé des années après sa mort prétendue. En région A, l'incrédulité est générale. On aurait escamoté le traître, puissamment protégé par ses alliances familiales... Farjon avait-il réellement trahi ? La vague d'arrestations qui décapita l'OCM dans les premiers mois de 1944 n'aurait-elle pas plutôt son origine en région B, autour de Bordeaux où le policier SS Friedrich Dohse, jouant avec une habileté supérieure de l'anticommunisme de certains, réussit à diviser la Résistance, et même à faire recevoir par le général de Gaulle, alors à Alger, deux émissaires porteurs de propositions approuvées par sa hiérarchie ? Si le sujet n'en était grave et douloureux, on pourrait qualifier cette enquête de parfaitement rocambolesque. C'est le cas de dire que la réalité dépasse la fiction. Mais, au-delà du destin personnel de Roland Farjon, ce livre révèle un épisode dramatique, bien éloigné des images pieuses, de l'histoire de la Résistance.

05/1998

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Garder la forme

Une longue nuit

Le temps semble s'être arrêté pour Nadra et Tao, couple ordinaire, empli d'amour. En ces temps de crise sanitaire mondiale, quatre années de redécouverte de soi pour apprendre à mieux s'aimer et aimer. Plus qu'une histoire, c' est une impulsion d'espoir, d'amour, de paix qui vous est transmise. Etes- vous prêts à briller de votre propre lumière ? Serons-nous assez nombreux à nous donner la main ?

03/2021

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Troubles dépressifs

L'haleine longue

Cette autobiographie raconte le combat pour la vie d'une femme atteinte de troubles bipolaires de type 2 et borderline.

08/2021

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Littérature française

La longue marche

"Ce livre n'est pas un reportage : le reporter explore un présent stable, dont les éléments plus ou moins contingents se servent réciproquement de clés. En Chine, aujourd'hui, rien n'est contingent ; chaque chose tire son sens de l'avenir qui leur est commun à toutes ; le présent se définit par le passé qu'il dépasse et les nouveautés qu'il annonce : on le dénaturerait si on le considérait comme arrêté. Il n'est qu'une étape de cette "longue marche" qui achemine pacifiquement la Chine de la révolution démocratique à la révolution socialiste. Il ne suffit donc pas de le décrire : il faut l'expliquer. C'est à quoi je me suis efforcée. Certes, je ne tiens pas du tout pour négligeable ce qu'au cours d'un voyage de six semaines j'ai pu voir de mes yeux : se promener dans une rue, c'est une expérience irrécusable, irremplaçable, qui en enseigne plus long sur une ville que les plus ingénieuses hypothèses. Mais toutes les connaissances acquises sur place par des visites, conférences, conversations, etc. , j'ai tenté de les éclairer à la lumière de la Chine d'hier, et dans la perspective de ses transformations futures. C'est seulement quand on le saisit dans son devenir que ce pays apparaît sous un jour véritable : ni paradis, ni infernale fourmilière, mais une région bien terrestre, où des hommes qui viennent de briser le cycle sans espoir d'une existence animale luttent durement pour édifier un monde humain". Simone de Beauvoir.

04/1957

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Littérature étrangère

La longue attente

Médecin militaire à l'hôpital de Muji en Mandchourie, Lin Kong est tiraillé entre deux femmes incarnant deux mondes diamétralement opposés : Shuyu, l'épouse que ses parents lui ont choisie jadis, une humble paysanne aux pieds bandés qui tient sa maison et élève leur fille dans son village natal, et Manna Wu, une jeune collègue infirmière éduquée et moderne qui lui inspire un amour passionnel. Mais il doit réprimer les élans de son cœur, puisque le respect des traditions lui impose de préserver son mariage sans amour et qu'un adultère découvert par les cadres du Parti briserait sa carrière. En conscience, il décide finalement d'aller demander le divorce à son épouse à l'occasion de sa permission estivale. Pendant dix-sept longues années, à chaque retour au village, Lin Kong renouvellera en vain sa demande... Avec pour toile de fond, de 1966 à 1983, une Chine attachée à ses traditions séculaires autant qu'opprimée par la bureaucratie communiste, La Longue Attente explore par touches délicates les affres des amours contrariées face à l'impitoyable marche du temps.

01/2002

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Histoire internationale

La longue marche

1934. Chassés par l'armée nationaliste, les troupes du parti communiste, soit plus de 200 000 hommes, entament une marche vers le nord de près de 15 000 kilomètres pendant deux ans, à travers montagnes, prairies et marécages. Voilà l'épopée officielle, devenue légende et élément de propagande de Mao. Soixante-dix ans plus tard, Sun Shuyun repart sur la trace de la Longue Marche et de ses héros. A chaque étape, elle découvre une réalité longtemps camouflée : les purges sanguinaires, les ravages de la famine et des maladies, le sort réservé aux femmes, les désertions massives. Seules 10 000 personnes en réchapperont. Les ultimes survivants qu'elle rencontre se livrent enfin, lui dévoilant la véritable histoire et les drames qu'elle engendra. Premier récit authentique de cette course tragique, ce très beau livre est aussi le portrait en creux d'une Chine contemporaine partagée entre oubli et mémoire, par une femme en train de perdre ses dernières illusions.

09/2006

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Littérature française (poches)

La Longue nuit

Indestructible Sibilla ! Vers 1980, si longtemps après leurs jours de gloire, son amant repose sur un catafalque, dans une villa au bord du lac de côme. C'était le Commandant, un des plus grotesques hiérarques du fascisme mussolinien. Sous les yeux d'un journaliste, toute une nuit, elle fait revivre va mettre en scène, l'épopée sinistre et bouffonne, l'ascension et la chute, la gloriole et la peur, des pantins à la chemise noire. Victime triomphante, Sibilla fait défiler un inoubliable cortège : le méhariste, l'apoplectique, la Diva, le grand acteur, l'aumônier nazi, le roi en exil, l'éditeur castriste, l'infirmière helvétique. Aussi énorme et caricatural qu'un film de Fellini.

04/1990

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Littérature française

La Longue-vue

Muni d'un puissant télescope, François pénètre dans l'intimité de voisins insouciants. Traducteur de son état, amoureux un peu désabusé du monde littéraire, hanté par le souvenir de sa femme, il a pris l'habitude de partager ainsi, à heure régulière, la vie des inconnus qui l'environnent. Dans le Paris estival, à demi-reclus dans son appartement, François goûte alentour les douces quiétudes au soleil, surprend les amours mercenaires, débusque les voyeurs concurrents. Jusqu'à cet instant où braquant la lunette sur la terrasse d'un immeuble situé sur l'autre rive de la Seine, il capte l'image d'une jeune femme qui le bouleverse. Cette femme inconnue, François va l'aimer pasionnément. A en perdre la raison. Chaque journée se réduit à l'heure d'ensoleillement idéal où il guettera l'apparition de la silhouette "grecque et archaïque" , regrettant que les autres sens ne soient pas augmentés en proportion de la vue. François décide de mettre un terme à ce délire. Il part pour la Grèce sans se douter qu'il rencontrera là-bas ce qui, ici, le rendait fou.

04/1983

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Littérature française

La longue nuit

Oui, la science avait été dite. Elle avait fait fi des émotions, des supplications du patient : "Docteur, faites que je revoie, car j'ai une femme jeune et des enfants en bas âge. Ils ont besoin de moi pour les accompagner dans la vie". Mais rien n'y fit, la décision divine avait été prise et relayée par la science : Moutoufa ne verrait plus. Il ne verrait plus les différents visages de la nature, les fleurs et leurs belles couleurs, la verdure, le soleil levant et le soleil couchant, l'arc-en-ciel, la mer, les montagnes... ni vous, pâles étoiles, messagères lointaines au sein du firmament, ni toi, belle Lune, qui le faisait tant rêver au coeur des nuits d'été... ni toi, Soleil, déployant ta terreur et tes bienfaits sur la nature et les hommes. Il ne verrait plus le visage joyeux d'un enfant qui rit ni celui de ses enfants, comme les différents visages de l'innocence, du bonheur. Il ne verrait plus les yeux de l'aimée ni de sa mère. Il ne verrait plus l'élégance naturelle de nos femmes ni leur démarche significative. Ha ! A présent, tout le monde était beau pour lui, pourvu qu'il y ait le coeur dans le geste et dans la parole. L'espace lui était fermé, le temps inexistant...

11/2017

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Cinéma

La longue marche

Mocky ? Un tendre râleur, un provocateur, un anar fauché qui bâcle ses films et dont les coups de gueule ont aidé les médias à snober l'oeuvre pourtant cohérente, digne de Simenon, de ce réalisateur au style vif : une soixantaine de films et autant de courts-métrages, bel exemple de la notion du cinéma d'auteur indépendant. Jeune premier chez Antonioni, il signe Les Dragueurs en plein triomphe de la Nouvelle Vague. La farce noire éclaire les tares d'une France rancie, subvertit le cinéma commercial, invente le néopolar (Solo, 1970). Passant de la comédie contestataire au thriller social, avec quelques succès et nombre d'échecs, Mocky a pu compter sur la fidélité d'acteurs nommés Serrault, Noiret, Jeanne Moreau, Piccoli, Poiret, Lonsdale -, mais aussi l'estime de Godard et Resnais. Sa vie ? Un roman aux rebondissements insolites qui ont nourri son imaginaire. Au fil de ces entretiens, il évoque son père juif tchétchène, sa mère catholique polonaise, son enfance à Nice, son mariage précoce avec la fille d'un colonel, l'enseignement de Jouvet, son activité de secrétaire de Stroheim et Jules Berry, ses stages auprès de Fellini et Visconti, sa découverte de Carné et Cocteau, ses rencontres avec Aymé, Renoir, ses projets avortés avec de Funès ou Tapie, son invisible film X, son admiration pour Godard et Tati, ou encore le succès d'A mort l'arbitre. En annexe figure un texte inédit de Mocky : "Secrets de fabrication d'un petit commerce de cinéma".

03/2014

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Littérature française

L'île longue

Seule, une jeune femme prend l'avion pour Téhéran. Du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère dont elle ignore le passé. Quel secret cette femme gardait-elle enfoui ? Leur quête les mène, avec la petite Bijan, jusqu'aux rivages de Qeshm, "l'île longue" au sable noir et d'argent. C'est là, entre mer et désert, que se révèle à elles le prix de la liberté. A travers son écriture envoûtante, Victoire de Changy démêle les fils d'une histoire intime et politique et confirme son talent d'auteure.

01/2019

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Littérature française

La longue marche

Fuir l'horreur, à travers d'autres horreurs. Fuir la mort, à travers de multiples petites morts. Destins tragiques de ceux/celles qui n'ont d'autre espoir qu'une mort en sursis face à une mort certaine. Sans nom, tout au plus un visage et un corps qui luttent contre tout et tous - identité à jamais niée - , par l'argent payé pour rejoindre un mirage de survie. Hommes/femmes/enfants à l'existence rayée du possible, hommes/femmes/enfants à la peau noire ou bronze, au regard vide et pareillement absents. Où réside l'espoir quand tout se désagrège ? Il y a la nuit - partout, au-dessus dans le ciel dont on ne regarde plus ni étoiles ni soleil, en dessous dans la violence des flots qui secouent les viscères et l'âme, autour quand l'horizon se ferme sur une image de soi-même multipliée à l'infini par la douleur et la désespérance. Il y a ce qu'on pensait ne devoir jamais vivre. Ahmed, Leïla, Khaled, Youssef, qui d'autre encore dans la longue marche ?

12/2016

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Mondes fantastiques

La longue nuit

Mira a un rêve : devenir la première femme enquêtrice du royaume. Mais pour cela, elle doit réussir l'épreuve de la longue nuit, un rite qui permet à chacun de gagner sa place dans la société. L'enjeu est de survivre une nuit entière dans la forêt interdite et de trouver une fleur de Lune... Mira n'est pas au bout de ses surprises, car les secrets de la forêt vont bien au-delà de cette terrible initiation.

04/2022

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Poésie

Une longue dissonance

Recueil de 66 sizains évoquant une période difficile du parcours de l'auteur, alors confronté à la douleur et à la beauté de l'amour.

05/2021

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Littérature Allemande

La longue nuit

Le récit d'Ernst Bornstein est l'histoire glaçante et miraculeuse de sa survie. Rédigé à la fin des années 1950, édité seulement en 1967 en Allemagne, il devient une référence incontournable de la littérature sur la Shoah, en tant que l'un des tout premiers témoignages de l'horreur concentrationnaire. Entre ses 19 et ses 22 ans, Ernst traverse sept camps. Grünheide, Markstadt, Fünfteichen, Grossrosen, Flossenbürg, Leonberg et Mühldorf : autant de lieux aujourd'hui méconnus, hier théâtres de la barbarie nazie. Dans cette longue nuit, les camps se succèdent, et avec eux l'horreur et la mort. Entre intelligence et courage, désir de vivre et générosité, Ernst se débrouille grâce à son habileté à dégoter de la nourriture et sa capacité à satisfaire les demandes des Kapos - et parfois des SS. Il croise ici et là des visages familiers devenus méconnaissables. En rapportant systématiquement leur nom et leur histoire, il arrache leur destin aux griffes de l'oubli. Bornstein voulait écrire l'histoire fidèlement, d'abord pour rendre hommage à la mémoire des victimes, ensuite pour contrecarrer un négationnisme qui, à la fin des années 1950, commençait déjà à poindre. Aujourd'hui, face à la disparition progressive des survivants, son témoignage, enfin traduit en français, paraît plus nécessaire que jamais.

01/2022

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Littérature étrangère

La Longue Marche

Un homme d'une trentaine d'années trouve la force de tout quitter pour fuir l'emprise économique et sociale d'Istanbul. Un matin il disparaît, entame une longue marche à travers la capitale, un périple au cours duquel il va apprendre à survivre dans le dénuement le plus extrême. Après de nombreuses aventures, au fil de rencontres d'une grande richesse ou d'une absurde violence, il parvient à trouver la sortie de la ville, traverse le Bosphore et marche jusqu'à la montagne. Dans les paysages grandioses de l'Est de la Turquie, l'homme s'arrête, enfin seul. Sa lutte pour la liberté est terminée, il apprend le silence et l'autarcie, le rythme des saisons. Dans l'infini de ses pensées, il survit. Mais aux abords de son territoire il trouve une enfant blessée qui incarne la langue de sa propre histoire. Ce roman propose un questionnement sur l'identité dans les sociétés urbaines contemporaines, sur les origines inconnues ou enfouies dans les replis du monde et de l'histoire. L'écriture, d'une remarquable efficacité, place Ayhan Geçgin entre Patrick Modiano et Yannick Haenel.

11/2019

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Littérature anglo-saxonne

La longue-vue

Londres, 1950. Antonia et Conrad Fleming donnent un dîner pour les fiançailles de leur fils Julian, chez eux, dans le quartier chic de Campden Hill Square. Derrière les apparences policées d'une soirée mondaine, Antonia mesure, à quarante-trois ans, l'échec de son propre mariage. Londres, 1942. Mrs Fleming retrouve son époux pendant une permission. Saint-Tropez, 1937. Ecourtant ses vacances en famille, Conrad s'échappe pour retrouver sa maîtresse. Paris, 1927. Antonia, dès sa lune de miel, commence à deviner l'emprise étouffante et sarcastique qu'exercera sur elle son mari. Sussex, 1926. A dix-neuf ans, Antonia, pour échapper à la jalousie de sa mère et à la passivité de son père, n'a qu'une hâte : se marier... La Longue-vue, si singulier par sa facture, possède le charme de ces oeuvres où l'on voit une vie entière se déployer. On retrouve toute la virtuosité d'Elizabeth Jane Howard dans ce qui n'est que son deuxième roman, sur les illusions perdues d'une femme observant à la longue-vue sa vie écoulée.

02/2024

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Linguistique

Langue

Dans cet essai, il s'agit de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique. En France, la " langue française " a été construite par une élite à partir du XVIIe siècle afin de devenir à la fois un objet de culte national et un instrument de domination sociale. Ainsi homogénéisée, fixée, sacralisée, la notion de langue a totalement évincé une autre manière d'envisager le langage et les pratiques langagières, définissables à travers le terme de parole. Au nom de sa domination, " la langue " a entraîné des hiérarchisations visant à dévaloriser des formes non institutionnalisées ou non écrites auxquelles on a collé des étiquettes telles que patois, dialectes, pidgins, mélanges, petit-nègre, etc. Bien entendu, ces hiérarchies ont été exportées pendant la colonisation afin d'imposer la langue supposée " civilisée " du colon face aux langues africaines uniquement appréhendées à l'aune de cette vision politique du langage : sans écriture, sans complexité, sans flexion, les langues africaines n'étaient pas considérées comme de vraies langues. Pourtant " kan " en bambara, ou " làkk ", en wolof, ne désigne pas plus la " langue " que " le parler " ou toute autre manière de communiquer dont dispose un ensemble de personnes afin de vivre, de philosopher ou de créer, à un moment donné dans un espace donné... C'est à une tout autre façon de penser le langage que nous portent les pratiques langagières. Observer la vie du langage en société à partir de la notion de " parole " change la manière même d'appréhender la société et l'histoire. A travers les particularités liées aux interactions, aux dialogues, aux échanges que suppose ce terme, nous souhaitons inverser la perspective : parler est avant tout un outil d'émancipation, et c'est ce qui dérange actuellement les tenants de ce que certains nomment la " novlangue ". En cheminant à travers l'éclosion d'une parole libre en 1968 ou plus récemment en 2019-2020 avec les Gilets Jaunes, jusqu'à l'invention d'une parole libre notamment avec l'exemple du nouchi de Côte-d'Ivoire, ce livre se veut un retour à la parole comme force vive des rapports humains face aux rapports de pouvoir qu'instaure " la " langue. Enfin, un dernier détour par l'examen de l'imposition d'un discours managérial à dominante autoritaire nous permettra de comprendre pourquoi la prévalence de la langue est avant tout un outil du pouvoir afin de discréditer toute forme d'émancipation langagière et donc politique.

05/2021

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Science-fiction

Deux vies en vie

Ce témoignage fantastique, écrit à quatre mains, est bien réel. Les auteurs vous plongeront dans un univers merveilleux, stellaire et chevaleresque. Vous partirez à la découverte de leur vie, de leur rencontre, de la naissance de leur amour. Cet ouvrage optimiste vous redonnera de l'espoir en ces temps mouvementés que nous traversons.

01/2021

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Sciences politiques

La longue nuit syrienne

Nations unies, début des années 2000 : Michel Duclos observe le désaccord entre les grandes puissances sur la légitimité du recours à la force dans le conflit en Irak. Ce désaccord rebondit ensuite lors de l'intervention militaire en Libye, puis dans l'interminable guerre en Syrie. Ambassadeur de France en Syrie en 2006, le diplomate est alors associé à la relance de la relation entre Paris et Damas, symbolisée par la présence de Bachar al-Assad sur les Champs-Elysées, le 14 juillet 2008. Dès 2011, le printemps arabe frappe aux portes d'un régime particulièrement brutal, dont l'ancien ambassadeur analyse les ressorts profonds. Connaisseur de ce pays mais aussi des affaires du monde, Michel Duclos examine les facteurs qui, en une dizaine d'années, ont mené la Syrie en enfer : la dynamique des forces sociales et des haines confessionnelles, le jeu des interventions extérieures, l'émergence de Daech et les choix personnels d'un homme, Bachar al-Assad, dont l'auteur brosse un saisissant portrait. Aujourd'hui, une autre guerre, impliquant plus directement les puissances extérieures - Turquie, Iran, Israël, Etats-Unis et Russie -, a succédé à la guerre civile. Les régimes néo-autoritaires ne sont-ils pas les grands bénéficiaires du conflit syrien, comme jadis la guerre d'Espagne avait servi de catalyseur à la montée en puissance des Etats totalitaires ? L'impuissance de la diplomatie est-elle devenue une fatalité ?

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Poches Littérature internation

Une si longue lettre

Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droits des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour. La Sénégalaise Mariama Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière la place faite aux femmes dans sa société.

10/2001

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Romans de terroir

Une si longue haine

Charlotte s'était juré de ne jamais revenir à Sarlat. Mais comment refuser un dernier adieu à Louise, celle qui l'a élevée comme une mère ? Cela fait vingt-huit ans que Charlotte tente d'oublier le drame qui l'a obligée à fuir. Et s'il était temps, enfin, d'affronter le passé ? Charlotte, la quarantaine, partage sa vie entre sa fille de douze ans dont elle assure la garde partagée depuis son divorce et la librairie qu'elle possède à Arles. Un jour, elle reçoit une lettre de sa tante Louise... Le ton est désespéré. Louise, en phase terminale d'une longue maladie, souhaite revoir Charlotte une ultime fois. Pour Charlotte, qui n'a pas revu sa famille depuis vingt-huit ans, le dilemme est cruel. Elle décide pourtant d'entreprendre ce voyage à Sarlat, car elle doit tout à sa chère Louise qui a été pour elle une seconde mère. Mais à l'idée de revoir son père, son frère et sa belle-mère, elle a l'impression de se précipiter dans un traquenard. Car plus encore que ses proches, c'est son passé, son histoire, le drame de son adolescence qu'elle devra affronter. Haine, amour, jalousie vont jalonner son retour aux sources. Se remet-on jamais d'un traumatisme de l'enfance ?

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Littérature française

Longue est ma route

Des villes et villages où ils ont leurs habitudes, à la grande capitale pour les études, les jeunes éprouvent souvent des difficultés à s'adapter à un monde nouveau ; c'est le prix de la réussite. Quitter les siens pour aller tisser de nouveaux liens n'est pas toujours facile. C'est le cas de Ngouaka, jeune étudiant orphelin de mère, obligé de quitter son village et son père pour étudier à Brazzaville.

03/2019

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Littérature française

La longue allée caillouteuse

L'enfance de l'auteur dans la France des années 50.

10/2013

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Littérature française

Une si longue absence

Alors qu'ils traversent les montagnes albanaises en plein hiver, le colonel André Ordioni et son régiment découvrent les corps gelés d'une patrouille austro-hongroise, surprise par la tempête. La guerre secour encore l'Europe en cette année 1917, et la France et l'Autriche-Hongrie sont ennemies. mpais ces hommes, endormis pour toujours par le froid, loin du champ de bataille, touchent le colonel qui leur offre une sépulture et des tirs d'honneur. Dix ans plus tard, la détresse, d'un couple autrichien fait ressurgir les souvenirs de la guerre. Parmi les soldats enterrés, il y a leur fils. Ce fils jamais rentré, jamais retrouvé, ce fils qui les hante. Pour enfin faire leur deuil, il leur faut le ramener chez eux. Mais seul le colonel Ordiono peut retrouver l'emplacement de la tombe. Ce retour en Albanie lui montre toutes les plaies, mais aussi tous les liens fraternels, que la douleur et la guerre laissent dans leurs sillages. Partant de cette histoire découverte dans les lettres du véritable colonel Ordioni, Luan Rama défend avec délicatesse sa certitude que la compassion trouve toujours un chemin, même en temps de guerre.

11/2022

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Littérature érotique et sentim

Une très longue parenthèse

Martial et Agnès ont tout de suite compris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais la vie est-elle un long fleuve tranquille ? Leur destin sera-t-il semé d'embûches ? Les protagonistes parviendront-ils à affronter les obstacles qu'ils rencontrent ?

08/2020