Recherche

Les chartes constitutionnelles des villes d'Allemagne du Sud (XIVe-XVe siècle)

Extraits

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Etre marchand au Moyen Age. Une double biographie XIVe-XVe siècle

A l'origine de ce livre, l'ambition d'écrire la biographie de Bertrand Rocafort, marchand provençal au tournant des XIVe et XVe ? siècles, la volonté de retracer une vie ordinaire éclairée par un corpus documentaire extraordinaire. A l'origine de ce livre, l'ambition d'écrire la biographie de Bertrand Rocafort, marchand provençal au tournant des XIVe et XVe ? siècles, la volonté de retracer une vie ordinaire éclairée par un corpus documentaire extraordinaire. Alors que l'enquête commence, les interrogations se multiplient. Le nom est parfois précédé d'une particule, parfois non ; il apparaît tantôt comme un fils de charpentier, tantôt comme un coseigneur. Cet homme en cacherait-il un autre ? Les doutes persistent... jusqu'à la découverte d'un deuxième testament : il existe bel et bien deux Rocafort prénommés Bertrand, exerçant dans une même zone d'activité, et partiellement insérés dans les mêmes réseaux. Un dédoublement imprévu qui ouvre des possibilités de croisements féconds pour interroger la construction des identités urbaines à la fin du Moyen Age. Ce livre questionne les origines, les relations, les activités et l'environnement intellectuel de ces deux marchands qui développent, chacun à sa manière, une carrière enviable. Laure-Hélène Gouffran met l'accent sur les expériences vécues, sur la pluralité des interactions sociales, et sur des pratiques tout à la fois commerçantes, religieuses et politiques, guidées par une volonté de s'investir dans la cité. A travers cette double biographie, cet ouvrage dépasse l'étude "? du ? " marchand pour dresser, par petites touches, les contours d'une élite urbaine protéiforme et éclairer un temps singulier de la ville de Marseille à la fin du Moyen Age. Préface de Philippe Bernardi

10/2023

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le nom de baptême aux XVe et XVIe siècles

Cet ouvrage aborde la question complexe des motivations de la prénomination à l'époque de la Renaissance. De nombreuses études ont été publiées depuis une quarantaine d'années sur l'anthroponymie française. Les chercheurs se sont appliqués à collecter des données et à établir des statistiques. Mais il ne s'agit plus ici de comptabiliser mais d'expliquer. Pour ce faire, ce livre multiplie les comparaisons. Il étudie les évolutions sur une période longue et compare les choix de prénomination dans différentes régions pour établir une synthèse générale. Il remet en cause les conceptions courantes sur la prénomination et offrent de nouvelles hypothèses explicatives. Il réfute l'idée selon laquelle le nom de baptême était principalement la marque d'une dévotion religieuse et met en avant les ressorts fondamentaux de la prénomination : assurer à l'enfant les meilleures chances de survie, de bonheur et de prospérité et l'intégrer dans un réseau de relations sociales.

06/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire de Chartres. Tome 1, Des origines au XIVe siècle

L'ouvrage que je donne au public est le fruit de huit années d'études. A peine arrivé à Chartres, j'ai voulu connaître son histoire et j'ai feuilleté ses historiens. Je cherchais la cité, la commune je trouvais partout la cathédrale et le Chapitre. Je me suis demandé si les archives de ce pays se taisaient complètement sur son passé municipal ; je les ai consultées, et une mine inexplorée s'est ouverte à mes yeux. J'en ai conclu que l'histoire de Chartres restait à faire. J'ai pensé que je devais, autant que possible, circonscrire mon récit aux murs de la cité, et qu'en écrivant une monographie, il était de mon devoir de me défier de cette tendance de quelques-uns de mes devanciers à sortir des bornes de leur sujet pour aborder le champ des hypothèses de l'histoire générale ; en un mot, il m'a semblé que je ne devais pas faire une histoire de France à propos de Chartres. J'ai emprunté les divisions de mon travail aux faits principaux de l'histoire locale ; j'ai cherché à conduire de front les hommes et les choses, de manière à offrir à mes lecteurs un tableau animé et vrai de la vie de Chartres à chaque siècle ; lorsque j'ai jugé que certaines matières exigeaient quelque développement, je les ai traitées à fond dans des chapitres particuliers, après en avoir fait incidemment usage dans le corps du récit. Sans prétendre avoir fait mieux que mes devanciers, je puis affirmer que j'ai fait autrement. J'ai travaillé avec l'intime conviction que, pour être goûté, l'auteur d'une histoire locale doit être consciencieux, exact, exempt de froideur comme de pédantisme ; qu'il ne lui est pas permis de négliger les sources même les plus arides ; que son mérite gît presque tout entier dans le classement judicieux des documents dont il fait usage. Si je ne réussis pas, je ne devrai m'en prendre qu'à mon inhabileté, car les matériaux ne m'ont pas manqué ; sans parler de l'ample récolte que m'ont fournie les archives du département, de l'Hôtel-Dieu et de la Mairie. Que les Chartrains lisent mon livre, et s'ils y trouvent leur histoire nationale, mon labeur sera largement payé ! .. (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1854).

06/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Les origines de l'économie occidentale (IVe-XIe siècle)

"Consacré à l'économie du IVe au XIe siècle, l'ouvrage de Robert Latouche, Doyen honoraire de la Faculté des Lettres de Grenoble, ouvre des horizons très vastes, car l'économie, durant cette longue période, a revêtu une importance toute particulière à cause de sa longue et difficile évolution : on assiste, en fait, à la naissance de l'Europe, de la civilisation occidentale par la mise en place de ses bases économiques. Les transformations les plus essentielles se sont faites au cours de ces sept ou huit siècles considérés, souvent encore, comme les plus obscurs, les plus "inutiles" . Sort semblable à celui de la petite enfance "oubliée" dans le développement ultérieur de l'individu. On sera frappé de l'agréable lecture qu'offre cet ouvrage, alerte et vivant, toujours proche du concret. Pourtant, sans cesse, l'auteur montre les écueils, les lacunes, les difficultés de son sujet. En effet, rien n'est simple, la réalité est toujours plus complexe que les théories et les hypothèses, plus riche aussi que ne nous le laissent entrevoir les documents eux-mêmes. Mais le talent du véritable historien, en insufflant la vie dans son oeuvre, permet d'intégrer les problèmes, en en montrant l'évolution qui rythme la civilisation". Paul Chalus, préface.

01/1971

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Les institutions de la France médiévale. XIe-XVe siècle, 3e édition

Cet ouvrage propose une analyse méthodique des institutions de la France médiévale, depuis le xie siècle jusqu'au terme traditionnellement assigné au Moyen Age. Celui-ci, contre toute légende, s'avère en effet particulièrement fécond en innovations institutionnelles dont beaucoup sont encore vivaces aujourd'hui. On s'attachera d'abord à montrer la logique de l'ordre seigneurial qui marque si profondément la culture politique et les rapports sociaux dans le cadre féodal. Une deuxième partie examine l'Etat royal dont elle décrit un par un les principaux rouages : gouvernement, administration, devoirs de justice, moyens financiers et outils militaires. Puis sont étudiées les villes, qui affirment leurs libertés et aspirent à se gouverner elles-mêmes, donnent naissance à leurs propres structures politiques, commune ou consulat. La dernière partie, enfin, est consacrée à l'Eglise, qui soumet peu à peu le monde des clercs et celui des fidèles à des cadres de plus en plus ordonnés.

03/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Les amours paysannes (XVIe-XIXe siècle)

Bergeries, pastourelles, violences rustiques des vilains... Des amours paysannes d'autrefois nous ne connaissions que l'image déformée qu'en ont laissée nobles et bourgeois. Peut-on aller plus loin ? Peut-on faire parler ce monde rural muet et sans mémoire ? Jean-Louis Flandrin présente ici un essai d'ethnographie historique. Le folklore a fixé gestes et clichés ; la loi de l'Eglise et de l'Etat a marqué des interdits ; les archives judiciaires évoquent les contraintes sociales et leur transgression ; les comptages des démographes restituent le temps long des comportements collectifs. Confrontés, recoupés, ces témoignages partiels restituent, des obsessions adolescentes aux liaisons tragiques, du mariage aux déviances, les codes amoureux d'une société traditionnelle.

04/1993

ActuaLitté

Histoire de l'art

Les arts à la cour des papes pendant le XVe et le XVIe siècle

Les arts à la cour des papes pendant le XVe et le XVIe siècle : recueil de documents inédits tirés des archives et des bibliothèques romaines / par M. Eugène Muntz,... Date de l'édition originale : 1878-1882 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

ActuaLitté

Histoire du judaïsme

Les juifs et le judaïsme à Troyes du XIe au XIVe siècle

Dans ce monde très chrétien, où vivent les juifs et comment vivent-ils leur foi à Troyes au Moyen Age ? Y a-t-il des échanges entre chrétiens et juifs du temps de l'illustre rabbin Rachi ? Quel est le rôle des comtes de Champagne et du roi de France sur la vie des juifs champenois ? A une période où les comtes gouvernent depuis leur palais princier, permettant l'essor d'un genre littéraire et des célèbres foires de Champagne, cet ouvrage restitue l'histoire d'un vécu individuel mais également collectif. Troyes offre des singularités politiques pour les juifs, expliquant en partie leur rayonnement spirituel communautaire.

12/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Croisades et Orient Latin (XIe-XIVe siècle). 2e édition

A partir du XIe siècle, l'idée de croisade s'insère au coeur de la société chrétienne et constitue tout au long du Moyen Age le moteur de l'expansion de l'Occident dans le monde méditerranéen. Plus que jamais, il est nécessaire de comprendre les raisons et les conséquences, de part et d'autre de la Méditerranée, d'un épisode historique sans précédent qui a duré quatre siècles. Cette synthèse interroge les origines et la nature de ce phénomène, entre " pèlerinages en armes " et migrations de populations, et en montre la complexité à travers les diverses grilles de lecture qui ont été appliquées au sujet : économiques, démographiques, religieuses, politiques. Elle montre comment, loin d'apporter les résultats escomptés ni permis les rencontres entre les cultures, ces campagnes ont d'abord servi la chrétienté à prendre conscience d'elle-même. Présentant le film des huit croisades, l'ouvrage met en lumière la tradition du pèlerinage vers Jérusalem et le développement de l'idée de guerre sainte dans la pensée pontificale. Il montre également que chez les hommes de la Croisade, la quête de Jérusalem ne peut être séparée de la gloire et de la fortune qui se réalisent dans la création d'Etats latins en Orient, prémices de la colonisation moderne. Une cinquantaine de cartes et documents iconographiques facilitent la lecture de ce volume qui propose par ailleurs et double index et une riche bibliographie.

02/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Arménie du Levant (XIe-XIVe siècle). Coffret 2 volumes

L'année 1045 marqua la fin du dernier royaume en Grande Arménie, mais loin de disparaître l'Arménie se préparait à écrire les pages les plus brillantes de son histoire. Des principautés autonomes virent le jour sur la partie du territoire historique libérée du joug turc, pendant qu'un processus de renaissance étatique se développait en Cilicie, face à l'île de Chypre, aboutissant en 1198 à la fondation d'un " royaume d'Arménie hors d'Arménie ". Il y avait donc alors deux Arménie, liées face à l'irruption au Proche-Orient des Francs via les croisades au XIIe siècle puis des Mongols au XIIIe. Avec les Etats latins, dont ils adoptèrent plusieurs aspects administratifs, les Arméniens établirent des relations d'égal à égal où les liens matrimoniaux tenaient une place essentielle, tandis que face aux Mongols ils profitèrent de l'expérience des princes de Grande Arménie. Par une subtile diplomatie tous azimuts tenant compte des éléments grecs, turcs et arabes, les rois d'Arménie en Cilicie se retrouvèrent au milieu du mue siècle à la tête du plus puissant Etat chrétien en Orient, plaque tournante du commerce entre l'Europe et l'Orient. La floraison culturelle était spectaculaire, le royaume adaptant au moule arménien les apports francs tout en perpétuant ses traditions artistiques, pendant que la Grande Arménie se couvrait de superbes oeuvres d'architecture. Du XIIe au début du XIVe siècle, les Arméniens étaient donc au centre de la galaxie eurasiatique. La décadence s'amorça avec le déclin du pouvoir mongol, la pénétration latine dans l'Eglise arménienne et la montée en puissance des Mamelouks égyptiens, qui mirent fin en 1375 à cette " Arménie du Levant " dont le dernier roi, d'ascendance poitevine, mourut en exil à Paris. Au-delà des Arméniens et arménisants, cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'intéressent aux croisades, aux Mongols, à l'Islam médiéval ou aux chrétiens d'Orient. Les publications récentes de sources inédites imposaient de revisiter tous les aspects de cette période fascinante et complexe. Les 84 tableaux généalogiques et les 74 cartes facilitent la lecture, et les 228 illustrations en couleurs reflètent le caractère cosmopolite de ce monde arménien médiéval.

11/2012

ActuaLitté

Moyen Age classique (XIe au XI

Les seigneurs de Beaujeu. Xe - XVe siècle

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 115% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Aptos", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Aptos ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Aptos ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-font-kerning : 1. 0pt ; mso-ligatures : standardcontextual ; mso-fareast-language : EN-US ; } La seigneurie de Beaujeu fut, entre le Xe et le XIVe siècle, au premier rang de la chevalerie française et donna de grands seigneurs attirés par la croisade et l'aventure. Situé entre Cluny, Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné, le Beaujolais entretint des relations complexes tout autant avec ses puissants voisins qu'avec la royauté capétienne. Entre le Xe et le XIVe siècle, les seigneurs de Beaujeu se sont tenus au premier rang de la chevalerie française. Ces grands seigneurs sont des hommes de guerre : parfois un peu brigands, ils sont surtout attirés par la croisade et l'aventure, contre les Sarrasins ou les Albigeois. Maîtres du Beaujolais, ils doivent faire leur place entre les puissances qui les entourent : l'abbaye de Cluny, l'archevêque de Lyon, le comté de Forez, la Bresse savoyarde et le Dauphiné. Ils fondent des villes et des abbayes ; leur piété les pousse à se faire enterrer à Notre-Dame de Belleville ou à Cluny. D'abord réticents envers les Capétiens, ils comptent bientôt parmi leurs principaux soutiens ; un mariage heureux, à la fin du XIIe siècle, n'a-t-il pas rapproché les deux familles ? Au XIIIe siècle, les Beaujeu sont à leur apogée. Une branche cadette, les seigneurs de Montpensier, donne aux Templiers un de leurs derniers grands-maîtres, Guillaume de Beaujeu. En 1265, Guichard V meurt sans enfants. Sa fille Isabelle, qui a épousé le comte de Forez, exige que son fils cadet, Louis, relève la seigneurie, que ses descendants gouvernent jusqu'en 1400. Etrangement, les Beaujeu n'ont jamais été que des seigneurs : ils n'ont jamais reçu le titre de comte auquel ils auraient pu prétendre. A la fin du XVe siècle, Anne, la toute-puissante fille de Louis XI, la régente du royaume, n'est encore que la " dame de Beaujeu ". C'est sur sa figure que se clôt un volume qui entend relancer l'intérêt pour une famille sur laquelle il reste encore beaucoup à faire.

06/2024

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Les Comtes de Foix. Histoire d'une dynastie. XIe-XVIe siècle

Jusqu'ici, l'histoire de la dynastie des comtes de Foix n'avait jamais été écrite. On est pourtant en présence d'une lignée hors du commun, qu'une trajectoire sans faille a menée des montagnes de Haute-Ariège au trône de France. Depuis Bernard, au début du XIe siècle, les comtes de Foix - qui ont été, à trois reprises, des comtesses - ont toujours occupé une place de premier plan dans l'histoire du midi de la France, des Pyrénées et même de la Catalogne, avant de devenir des acteurs majeurs de l'histoire de France, jusqu'à Henri III, roi de Navarre et comte de Foix en 1572, futur roi Henri IV. Au cours de ces six siècles de continuité dynastique, chaque représentant de la lignée a prolongé l'oeuvre de son prédécesseur, dans une montée en puissance de leur maison et une expansion territoriale permanente qui les amena à la tête du plus grand domaine seigneurial de France puis à la Couronne de Navarre. Toujours au coeur des grands évènements de leur temps, ils y mêlèrent les provocations téméraires, les risques calculés et le génie diplomatique, condition de la survie. Quelques figures exceptionnelles jalonnent leur histoire. Raimond Roger, violent guerrier, pilleur de la cathédrale d'Urgell, mais familier du monde courtois des troubadours, tolérant envers l'hérésie cathare, meneur des troupes du comte de Toulouse contre les croisés de Montfort, mais aussi acteur de débats théologiques et flamboyant défenseur de la cause languedocienne devant le Pape lui-même. Roger Bernard III, qui mena une vie de défis permanents mais en sortit plus puissant que jamais. Gaston Fébus, bien sûr, le prince le plus brillant d'Occident selon Jean Froissart, administrateur et diplomate exceptionnel, mécène fastueux, écrivain lui-même, mais entouré de drame et de mystère. Gaston IV, le prince munificent qui obtint la Couronne de Navarre. Henri de Navarre enfin, qui devint le mieux connu et le plus aimé des rois de France. Même au plus haut de leur ascension, ces comtes, ces princes n'oublièrent jamais le pays de Foix ; au contraire, c'est là qu'ils puisèrent jusqu'au dernier, le roi Henri, la part de sacré et de mythe qui grandissait leur dynastie.

02/2022

ActuaLitté

Généralités

Poetiques de l'amour. Sexualité et pouvoir, XIe-XVe siècle

Depuis les premiers écrits chrétiens jusqu'aux expressions les plus abouties de l'amour dit courtois au XVe siècle, Joël Blanchard interroge l'histoire du discours amoureux, ses formes de pensée et d'écriture qui se sont forgées depuis un millénaire. Avec force d'exemples, l'auteur retrace les débats, théologiques et rhétoriques, les controverses, morales et philosophiques, convoque les acteurs, troubadours, clercs, chevaliers et dames, et révèle que si la fin'amor est d'abord l'affirmation de l'amour le plus délicat et passionné, elle s'avère bientôt être l'expression d'une tradition misogyne. Les échos de ces temps où la voix des femmes peine à se faire entendre parviennent jusqu'à nous. Sexualités, virginité, chasteté et désir, ou encore conjugalité, mariage et célibat sont autant de sujets qui animent l'espace public, et montrent que l'expression de l'amour est avant tout une question de pouvoir.

04/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Soixante-cinq tableaux de maîtres anciens des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

Soixante-cinq tableaux de maîtres anciens des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles... / [expert] E. Vannes Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Idées reçues sur les grandes découvertes. XVe-XVIe siècles, Edition revue et augmentée

Les idées reçues ont la vie dure, et elles n'ont pas attendu les réseaux sociaux pour proliférer, enchanter les imaginaires ou manipuler les consciences. Les Grandes Découvertes maritimes, premier moment de la mondialisation, touchèrent tous les continents, tous les océans. A l'occasion d'une séquence historique de cette envergure, l'imagination s'en donne à coeur joie, et les mythes empiètent sur la réalité. Très vite, leur amalgame forme des idées reçues, nombreuses et parfois loufoques, considérées dès lors comme des vérités intangibles, quand bien même elles n'ont que peu de fondement... Cet ouvrage en dresse ici un inventaire édifiant d'une petite quarantaine, rappelant que la croyance médiévale en une Terre plate est bien une invention du XIXe siècle, que la "célèbre" école d'Henri le Navigateur n'a jamais existé, pas plus que les vaisseaux en feu de Cortes... Magellan, quant à lui, a le privilège d'avoir son bêtisier personnel. Une relecture originale et ludique de la saga des Grandes Découvertes, et un exercice salutaire de respect des faits, en ces temps de fake news généralisées et de "post-vérité" invasive.

05/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Des femmes peintres. Du XVe à l'aube du XIXe siècle

Depuis le texte fondateur de Vasari, l'histoire de l'art avait tenu dans l'ombre le travail des femmes peintres. A partir des années 1960, les Feminist Studies et les Gender Studies ont permis de mettre à mal cette tendance et de redécouvrir des artistes majeures dont le travail avait été injustement occulté au profit de celui de leurs homologues masculins. Du fait de leur isolement et de leur faible nombre tout autant que des interdits et des obstacles qui furent opposés à leur formation comme à leur carrière, l'étude des femmes peintres a engagé Martine Lacas à se poser certaines problématiques qui leur sont propres : dans quelles familles sont-elles nées ? comment se sont-elles formées ? quelles stratégies ont-elles développées pour légitimer leur statut d'artiste et leur production ? Mais aussi qu'est-ce que le fait d'être femme a changé quant au choix des sujets et de leurs interprétations, quant à l'affirmation de soi par l'oeuvre et dans l'oeuvre ? Pour répondre à ces questions, Martine Lacas s'appuie sur l'étude des oeuvres de ces femmes peintres du XVe à l'aube du XIXe siècle, parmi lesquelles on compte Elisabeth Vigée Le Brun, Artemisia Gentileschi, Sofonisba Anguissola ou Adélaïde Labille-Guiard, dont le genre a déterminé et détermine encore la réception, la fortune critique et l'appréciation esthétique.

10/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Dessiner une Renaissance. Dessins italiens de Besançon (XVe-XVIe siècles)

A l'occasion de sa réouverture, le musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon met à l'honneur son prestigieux cabinet d'arts graphiques. Au sein de cette collection, les dessins italiens forment un ensemble remarquable et ce catalogue permet de présenter pour la première fois une sélection des plus belles feuilles de la Renaissance conservées au musée et de mener une étude renouvelée sur ce fonds. De la Florence des Médicis avec Bronzino à la Rome de la Contre-Réforme représentée par Annibale Carracci en passant par Mantoue (Giulio Romano), Parme (Parmigianino) et Venise (Tintoretto), cet ouvrage invite le lecteur à un voyage de plus d'un siècle à travers la péninsule et à y découvrir l'intimité de la création artistique : la main de l'artiste est là, dans le trait d'une première inspiration, d'un ultime repentir, comme dans la recherche d'un moment de perfection. Grâce à des textes rigoureux et richement illustrés, il s'agit de dessiner la renaissance d'une collection peu connue du public, mais aussi d'esquisser la Renaissance qui apparait à travers les choix de Jean Gigoux qui a légué, en 1894, au musée de Besançon près de trois mille dessins, parmi lesquels la grande majorité des feuilles italiennes.

12/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Les usages de l'imprimé. (XVe-XIXe siècles)

Après Gutenberg, toute la culture d'Occident se trouve transformée par la possibilité de reproduire l'écrit plus vite et moins cher. De là, un changement d'échelle dans la circulation des textes, présents dans l'intimité comme sur la place publique, maniés pour la foi ou le plaisir, le savoir ou le pouvoir. De là, également, des pratiques inédites, des habitudes neuves qui constituent une véritable "culture de l'imprimé". Elle est au coeur de ce livre qui s'attache aux plus humbles des produits des presses (du placard au livret), aux plus répandus des genres typographiques (la vie de saint, le livre d'heures, l'occasionnel, le livre bleu), aux plus communes des lectures. Inscrits dans le rituel religieux, supports de la polémique politique ou de l'exhibition du pouvoir, porteurs d'histoires édifiantes ou terrifiantes, ces objets imprimés, où l'image souvent accompagne le texte, dont la lecture souvent est faite à haute voix, habitent durablement la culture du plus grand nombre. C'est leurs emplois multiples, entre le temps des incunables et celui du journal quotidien, que cet ouvrage tente de comprendre.

12/1987

ActuaLitté

Ouvrages généraux

LA SORCELLERIE AU XVe ET AU XVIe SIÈCLE PARTICULIÈREMENT EN ALSACE

Depuis toujours, la sorcellerie exerce sur les hommes fascination et effroi. Le sorcier est défini comme un être "lié au Diable corps et âme" , qui en tire des pouvoirs lui permettant de répandre le mal autour de lui. Du XVe au XVIIe siècle, toute l'Europe occidentale a été confrontée à une "épidémie de sorcellerie" que les historiens modernes tentent d'expliquer. En Alsace, comme sur toutes les autres terres du Saint-Empire romain germanique, le phénomène a pris des proportions considérables : on estime que plus de 5 000 sorcières et sorciers --les femmes représentant 80% du total--, ont péri dans les régions de l'Est, le plus souvent sur le bûcher, dont 1 600 en Alsace. Le grand historien strasbourgeois Rodolphe Reuss (1841--1924) décrit et analyse la question de la sorcellerie en Alsace aux XVe et XVIe siècles d'une manière très rigoureuse, en s'appuyant sur les sources écrites disponibles. Il fournit avec cet ouvrage une contribution importante à la compréhension de cette époque sombre de l'histoire de l'Alsace, où crédulité et préjugés prévalaient sur la raison.

02/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

L'inquisition espagnole. XVe-XIXe siècles

Tortures, bûchers, sorcières et fanatisme sont les images que l'Inquisition espagnole (1479-1834) a laissées dans les consciences. Créée pour combattre les conversos ou les morisques, qui s'obstinaient à rester secrètement juifs ou musulmans, elle s'empara ensuite du peuple chrétien pour le modeler selon les idéaux définis et les règles édictées par le concile de Trente. Elle commença la chasse aux livres, aux clercs audacieux, aux étudiants vagabonds que l'Europe de la Renaissance avait produits en abondance. En même temps, elle mit à la disposition de l'Etat monarchique un peuple homogène, aux croyances et aux réflexes conformes. En luttant contre les minorités religieuses, l'Inquisition se mit en en réalité au service de l'Etat.

11/2009

ActuaLitté

Religion

Entre Islam et Chrétienté. La territorialisation des frontières, XIe-XVIe siècles

Les contacts et particulièrement les affrontements armés entre chrétiens occidentaux et musulmans ont donné lieu à une vaste historiographie, relevant largement de l'histoire des idées religieuses et de la propagande. Les zones où ces contacts sont le plus intenses ont été étudiées, elles, dans une perspective d'histoire militaire ; le château y tient une place de choix. Ce volume propose d'adopter une autre approche, qui se fonde largement sur des concepts géographiques, sans toutefois négliger la spécificité culturelle de ces zones frontalières. La notion de territorialisation des frontières, qui fonde nos analyses, peut sembler paradoxale : dans les régions où se rencontrent deux expansionnismes impulsés à partir de «centres» politiques et culturels lointains, la guerre semble empêcher toute maîtrise approfondie du territoire. Pourtant, si les «frontaliers» constituent un groupe trop varié et fluctuant pour être défini (murabit/s, milices roturières ibériques, «poulains» latins de terre Sainte), les lieux où l'on voisine durablement avec l'infidèle reçoivent souvent un statut particulier («marche», thaghr) ; leur définition spatiale n'est pas nette, car les dominations politiques se déplacent, mais leurs spécificités sont suffisantes pour marquer leur organisation. Ce phénomène est accentué, voire radicalisé, par la dimension idéologique des lieux où confrontent deux confessions religieuses fortement antagonistes ; la toponymie en garde la trace. Au-delà des régions les mieux étudiées dans la perspective des frontières confessionnelles (Péninsule ibérique et Orient latin), cet ouvrage s'ouvre à l'Europe centrale et à l'Arabie, dans une chronologie qui transcende les coupures académiques et qui atténue la différence entre les frontières nées de la Reconquête et des Croisades, d'une part, et celles issues des expansions tardo-médiévales (latine et ottomane), d'autre part.

08/2015

ActuaLitté

Religion

Les Eglises slaves. Des origines au XVe siècle

La présente série est composée d'ouvrages à but pédagogique : outils d'information et instruments de travail sur tout sujet historique dont l'intérêt, à un titre ou à un autre, peut avoir valeur d'actualité. Nombreux sont ceux qui seront intéressés par de tels dossiers, faciles d'accès mais dotés de l'équipement voulu pour aller loin dans une enquête donnée. Chaque ouvrage est conçu sur un modèle sensiblement unifié : un texte magistral simple occupe la page de droite, sur deux colonnes ; une citation ou document figure en vis-à-vis sur la page de gauche. Cette organisation synoptique n'est pas rigide : elle connaît les modulations réclamées par le thème étudié ou voulues par l'auteur. On a donc mis l'histoire du christianisme à la portée de tous, comme terrain d'exploration culturelle et religieuse, certes, mais aussi et surtout comme lumière opportune pour bien des problèmes et questions qui se posent aujourd'hui. Cet ouvrage montre d'abord comment les peuples slaves, participant dès lors pleinement à une Respublica christiana, ont fait leur entrée dans la communauté des Etats chrétiens, entre la fin du IXe s. et l'an Mil. Au XIIIe siècle seulement - avec la double poussée, vers l'Est, des peuples germaniques et des cités italiennes, vers l'Ouest, des Tatars-, la chrétienté de l'an Mil se fractura et s'érigea en deux universalismes antagonistes,autour de Rome et de Constantinople. Les peuples slaves se trouvèrent alors répartis de part et d'autre d'une frontière suivant exactement la ligne de partage de ces deux universalismes : le romain, avec les Slaves de l'Ouest, Croates, Moraves, Polonais et Tchèques, réunis par une vie culturelle d'expression latine ; le slavo-byzantin, avec les Bulgares, les Russes et les Serbes dont la culture se développa à partir du slavon et dans l'alphabet cyrillique. Cette division a perduré en dépit des avatars de l'histoire. La chute de Constantinople permit seulement à l'Eglise russe de développer l'idéologie "Moscou, troisième Rome". Les événements qui ont agité récemment l'Europe centrale et orientale ont révélé combien les églises et les temples étaient bien les lieux où s'étaient conservées les identités culturelles et nationales des peuples slaves.

06/1991

ActuaLitté

Histoire internationale

Des chartes aux constitutions. Autour de l'idée constitutionnelle en Europe (XIIe-XVIIe siècle)

Signs and States, programme financé par l'ERC (European Research Council), a pour but d'explorer la sémiologie de l'Etat du XIIIe siècle au milieu du XVIIe siècle. Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures, structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés politiques, tout ce qu'exprime l'idéel des individus et leur imaginaire, est ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d'une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l'Occident latin où l'on opposerait Eglise et Etat : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d'abord le triomphe de la papauté, a donné à l'Etat moderne les moyens d'assurer sa propre légitimité en créant les conditions d'une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l'Etat : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l'Occident latin, clé de l'essor des Etats modernes européens. Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640) Ont contribué à cet ouvrage : Sverre Bagge, Frédéric Boutoulle, Jonas Braekevelt, Carlos Laliena Corbera, José Domingues, Christopher Fletcher, François Foronda, Rachel Foxley, Jean-Philippe Genet, Michel Hébert, Jérôme Loiseau, José Manuel Nieto Soria, Gian Maria Varanini, Pierre Monnet, Gisela Naegle, William A. Pettigrew, Diego Quaglioni, Marie-France Renoux-Zagamé, Fabrizio Titone, Bjôrn Weiler, Attila Zsoldos

03/2019

ActuaLitté

Esotérisme

La pensée maçonnique du XIVe au XXe siècle

La franc-maçonnerie, apparue en Grande-Bretagne au XIVe siècle, naquit de l'abandon des chantiers des cathédrales gothiques et de la transformation des anciennes loges opératives de bâtisseurs en loges spéculatives. Enrichie d'emprunts aux légendes compagnonniques françaises, et de contacts avec des adeptes du mouvement Rose-Croix, la maçonnerie devint, dès le début du XVIIe siècle en Ecosse, une initiation symbolique traditionnelle qui se révéla au fil du temps comme le produit d'une nécessaire résurgence de l'ésotérisme biblique refoulé par les Eglises. C'est seulement à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe que la franc-maçonnerie, abandonnant dans ses rituels tout élément religieux, optera définitivement pour le point de vue non confessionnel et par conséquent universel de la religion naturelle, laquelle n'est pas une doctrine mais une orthopraxis transcendant à la fois les clivages idéologiques et les replis identitaires. Les origines architecturales de la franc maçonnerie ont conduit les francs-maçons à explorer divers thèmes liés au métier de bâtisseur : les origines salomoniennes de Part gothique, les arts libéraux, le symbolisme des monuments sacrés, l'assassinat du maître d'œuvre, la construction du temple de l'humanité future. Tâche exégétique qui devait finir par ouvrir toutes grandes aux francs-maçons les portes de l'ésotérisme traditionnel et de la philosophie de la religion.

11/1998

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire du viol, XVIe-XXe siècle

Ce livre est d'abord l'histoire des relatives tolérances envers la violence sexuelle dans la France ancienne, celles qui enveloppent de surcroit la victime dans l'indignité de l'acte et tendent invinciblement à la condamner. Il faut du temps pour que change la vision du viol dans la jurisprudence ou la loi à la fin du XVIIIe siècle. Et aussi la reconnaissance, au XIXe, de la violence morale, celle des peurs et des menaces caractérisant souvent le viol. Impossible pourtant de s'en tenir aux seuls changements de la loi. Cet ouvrage retrace aussi l'histoire des obstacles opposés à cette conscience juridique. C'est avec les enfants d'abord que change fortement au XIXe siècle la réalité des procès : cas plus nombreux, condamnations plus fermes, recensements plus précis. Il faut les repères d'aujourd'hui pourtant, l'égalité nouvelle entre hommes et femmes, la suspicion sur les pratiques de domination pour que soient bouleversés les jugements anciens. Il faut plus encore une attention toute particulière à l'espace psychique et au monde intime pour que les effets du viol soient totalement reconsidérés. On peut alors mesurer, pour les cas sur enfants, toute la distance entre les procès du XIXe siècle rapportant la gravité de l'acte au risque de débauche et les procès d'aujourd'hui rapportant cette gravité au risque de meurtre psychique ou de ravage intérieur.

01/1998

ActuaLitté

Histoire urbaine

Les fondations de villes sur les littoraux américains. Brésil et Etats-Unis, XVIe-XIXe siècles

Cet ouvrage, qui étudie le phénomène historique de l'urbanisation dans les colonies du Nouveau Monde, et plus particulièrement au Brésil et aux Etats-Unis, se développe autour de trois problématiques : 1. La fondation de villes le long de littoraux méconnus (du moins, des Européens). 2. L'urbanisation des marges, et ce qu'elle a produit en termes d'invention et de narration de ces nouveaux territoires. 3. La fondation de territorialités métisses. Il intéressera tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'urbanisation et, plus largement, à l'histoire coloniale.

12/2021

ActuaLitté

Histoire de la peinture

Peindre à Amiens et Beauvais aux XVe et XVIe siècles

Fondé sur le connoisseurship et amorcé à l'Université de Genève dès 2010, le programme Peindre en France à la Renaissance cherche à reconstruire la dynamique de la peinture produite dans le royaume de France aux XVe et XVIe siècles, en tenant compte de toutes les techniques impliquées par le métier du peintre. Il a déjà généré huit volumes publiés aux éditions Silvana et qui forment collection. Les deux premiers (2011-2012) ont fixé le cadre méthodologique. Les suivants se focalisent, chacun, sur un important foyer artistique : Lyon (2014), Troyes (2015), Dijon (2016), Rouen (2017), Bourges (2018), Avignon (2019) et Toulouse (2021). Le présent ouvrage constitue le dixième tome de la série et est consacré à Amiens.

03/2022

ActuaLitté

Histoire de France

La reine au Moyen Age Le pouvoir au féminin, XIVe-XVe siècle, France

Les souveraines régnantes, à l’instar d’Elisabeth Tudor, disposant de la réalité du pouvoir, reine de guerre et de justice, n’échappent pas aux stéréotypes liés à leur sexe et gardent leur "simple corps" d’épouses du roi. Comment alors expliquer la promotion de l’image de la reine au cours des siècles ? Car l’épouse du roi, qui reste le plus souvent derrière l’ombre de celui qui l’a choisie, porte non seulement les destinées de la dynastie mais incarne auprès de leur époux, la Majesté royale. Murielle Gaude-Ferragu redonne ici une mémoire à ces reines oubliées, et s’interroge sur la véritable nature de leur pouvoir et leurs fonctions au sein de la cour et du royaume de France. Il ne s’agit pas ici de faire une galerie de portraits individuels, mais bien de comprendre la spécificité du triple statut de la reine : épouse du roi, femme politique, symbole monarchique.

02/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire du colportage en Europe (XVe-XIXe siècle)

A la fois marginale, inquiétante et familière, plus proche de celle du vagabond que du négociant, la figure du colporteur telle que l'ont dessinée les archives policières, les fictions littéraires et iconographiques, a été indéfiniment renvoyée du côté des archaïsmes économiques et sociaux. Au-delà de l'imaginaire citadin, le livre de Laurence Fontaine, chercheur au CNRS et historienne des sociétés de montagne, montre que ces petits métiers ambulants ont joué un rôle essentiel dans la naissance de l'économie de l'Europe moderne. Leur histoire est celle de communautés rurales pauvres, montagnardes et marginales, qui ont réussi à construire une société originale dont le modèle, fondé sur la parenté large et les liens de clientèle, est encore vivace dans nombre de sites aujourd'hui ; c'est aussi celle d'organisations marchandes, fortement structurées, indifférentes aux frontières, qui ont contribué à la diffusion des produits les plus nouveaux (le tabac, les montres ou l'imprimé). Cette étude inédite constitue une véritable préhistoire de notre société de consommation et porte un éclairage inattendu sur ses avatars alors qu'on voit resurgir aujourd'hui une économie parallèle fondée sur la mobilité, la précarité et une solidarité nouvelle.

10/1993

ActuaLitté

Beaux arts

Catalogue d'estampes des XVIe, XVIIe et XIXe siècles

Catalogue d'estampes des XVIe, XVIIe et XIXe siècles / [expert] Loys Delteil Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021