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Le clavecin de Diderot

Extraits

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Critique littéraire

Interpréter Diderot aujourd'hui

L'oeuvre de Diderot a fait l'objet de nombreuses adaptations (théâtrales ou cinématographiques), et offre une occasion de vérifier que, par-delà cette voyante diversité de lectures, la singularité unique de l'auteur persiste. Ce colloque examine ces différentes interprétations dans toute leur richesse : elles sont théâtrales ou cinématographiques et parfois même culinaires. En essayant d'articuler entre eux les deux sens du verbe interpréter (expliquer ce qui est obscur et traduire d'une langue dans une autre ou jouer sur la scène, au concert, ce qui a d'abord été écrit), ce colloque a montré que l'on ne pouvait pas réduire l'interprétation à la seule herméneutique ni se contenter de la penser en termes de linguistique, de musique, de théâtre.

08/2013

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Sociologie

Diderot dans l'autobus

Dans l'autobus, Evelyne Sullerot ironise sur l'état de nos mœurs que régentent des tartufes sexolâtres. Passant devant la maison où mourut Diderot en 1784, elle le prend à témoin. "Monsieur Diderot vous qui n'étiez point bégueule, mais avez été le meilleur des pères, que pensez-vous du PACS et des familles recomposées ? Monsieur Diderot, vous, le seul philosophe des Lumières qui pressentiez l'unicité du vivant (la molécule ADN, en somme !), vous qui vous inquiétiez de l'hérédité, que pensez-vous des empreintes génétiques, du déchiffrage du génome, du tri pré-implantatoire des embryons, du clonage ? Aujourd'hui où le dévoilement de la génétique nous presse de décider d'une morale du vivant, notre société ne confond-elle pas dangereusement le vice et la vertu, l'éphémère et le durable ? N'est-ce pas l'avenir même de l'espèce humaine qui est à terme menacé ? " Et Diderot, avec jubilation, de se gausser de nos mœurs et de s'émerveiller de notre science.

05/2001

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Autres philosophes

Diderot studies Tome 38

Table of contents / Table des matières - Zeina Hakim & Fayçal Falaky, "Avant-propos / Foreword" - Distance and Absorption / Distance et absorption - Nicholas Paige, "Still Lifes and Sublime Vistas : On the Non-Modernity of Diderot's Approach to Genre Painting" ; Daniel Brewer, "Nature Time" ; Carole Martin, "La "Promenade Vernet", ou le paysage parlant" - Hermeneutics and the Signs of Nature / Herméneutique et signes de la nature - Lucien Nouis, "L'herméneutique paysagère du Voyage de Hollande" ; Servanne Woodward, "Le paysage : une nature à notre échelle" ; Andrew H. Clark, "Disrupting Genius : Dorval, landscape, and soliloquy" - Metaphysical Models / Modèles métaphysiques - Mitia Rioux-Beaulne ""Plus admirable que l'ouvrage de Dieu... ". Modèle idéal contre belle nature dans le Salon de 1767" ; Olivier Tonneau, "Aimer la nature en matérialiste : métaphysique, éthique et politique du paysage dans la "Promenade Vernet"" - Sensorial Landscapes / Paysages sensoriels - Philippe Sarrasin Robichaud, "Progresser par la méthode : la promenade dans les Leçons de clavecin (1771)" ; Clara de Courson, "Acoustique du paysage pictural : la trame sonore des Salons" ; Sarah Benharrech, "Diderot a-t-il une pensée pour le végétal ? Une lecture écocritique des Salons" ; Michel Delon, "Nature et industrie humaine. Le paysage, des Entretiens sur le fils naturel aux Essais sur la peinture" .

12/2022

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Critique littéraire

Traverser la peinture. Diderot – Baudelaire

En tant que spectateurs de peinture, Diderot et Baudelaire furent aussi toujours et d'abord créateurs. Ce livre montre comment leurs écrits ouvrent la voie à une approche moderne de l'art, où les oeuvres sont recréées librement par l'imagination du spectateur. Ce que nous appelons la "traversée" de la peinture consiste en une approche émotive de l'image, qui se montre sensible aux effets puissants des lignes et des couleurs, dans ce qu'elles incitent à penser ou à rêver. La critique d'art naît ainsi autant de l'adhésion empathique que du détachement du regard à l'oeuvre contemplée. Le lecteur découvrira ici alors la façon dont Diderot et Baudelaire ont traversé la peinture de leur temps pour donner à lire de nouvelles images, inépuisables, à rêver, méditer et savourer en tous temps.

01/2019

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Théâtre

La fille infortunée de Diderot suivi de Thomas B.

Depuis trois ans et quatre mois, l'auteur dramatique Thomas B. s'assoit tous les matins à 10 h 25 pour écrire sa nouvelle pièce. Ponctuellement, à midi, il renonce et remet au lendemain ses projets d'écrire. Mais ce jour-là, le déclic se produit...

06/2014

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Histoire du cinéma

Le Cinéma des Lumières. Diderot, Deleuze, Eisenstein

Le cinéma est l'invention des Lumières, il semble qu'on l'ait toujours su. Mais on aura peut-être eu tort de dater sa naissance de 1895, et d'écrire Lumière au singulier. Car il n'était pas impossible de se rendre au cinéma à la fin des années 1750 déjà, et Diderot fut l'un des premiers à installer "comme devant une toile" les spectateurs de son Fils naturel. Il faut en croire Eisenstein : "Diderot a parlé de cinéma" , et prendre le temps de méditer ce mot abyssal du réalisateur russe : le cinéma est le fils naturel du théâtre.

04/2022

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Ouvrages généraux

La religieuse. un roman philosophique de Denis Diderot

La Religieuse par Denis Diderot La Religieuse est un roman-mémoires achevé vers 1780 par Denis Diderot, et publié à titre posthume, en 1796. En 1760, Diderot commence à composer un roman à partir d'une mystification. Pour faire revenir à Paris leur ami le marquis de Croismare, Diderot et quelques amis s'inspirent de faits réels et imaginent les lettres d'une religieuse sollicitant l'aide du marquis pour s'extraire du cloître où elle est retenue malgré elle. C'est en développant ces lettres que Diderot commence à composer le roman qui deviendra La Religieuse, sans toutefois achever le texte. Diderot reprend l'écriture de son roman en 1780, achève un état du texte et le laissera immédiatement diffuser en feuilleton dans la Correspondance littéraire entre 1780 et 1782. Le roman paraît sous forme imprimée en 1796, à titre posthume. Au 18ème siècle, une jeune fille nommée Suzanne Simonin est contrainte par ses parents de prononcer ses voeux au terme de son noviciat. En effet, pour de prétendues raisons financières, ceux-ci ont préféré enfermer leur fille au couvent. C'est en réalité parce qu'elle est une enfant illégitime et que sa mère espère ainsi expier sa faute de jeunesse. C'est dans la communauté des Clarisses de Longchamp qu'elle rencontre la supérieure de Moni. Celle-ci, une mystique, se lie d'amitié avec la jeune fille avant de mourir. La période de bonheur et de plénitude s'achève pour l'héroïne avec l'arrivée d'une nouvelle supérieure : Sainte-Christine. Au courant que Suzanne désire rompre ses voeux et que pour ce faire, elle a intenté un procès à la communauté, la supérieure opère un véritable harcèlement moral et physique sur Suzanne. L'infortunée subit de l'ensemble de la communauté, à l'instigation de la supérieure, une multitude d'humiliations physiques et morales...

11/2022

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Théâtre

Diderot et Lessing. La configuration de la scène moderne

Les oeuvres qui traitent de l'avènement de la mise en scène théâtrale à la fin du XIXe siècle, en Europe, mettent habituellement en relief les antécédents immédiats du phénomène. L'enjeu de cette étude est précisément de se situer à l'articulation entre les écrits théoriques, les textes théâtraux et la concrétisation scénique du spectacle théâtral, en partant des oeuvres de Diderot et de Lessing qui, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, proposent une réflexion sur la quête d'autonomie des éléments scéniques par rapport au texte dramatique. Cette autonomie est à la base du concept de mise en scène théâtrale qui, après les expériences des Meininger, d'Antoine, de Stanislavski, trouvera son aboutissement avec les spectacles de Vsévolod Meyerhold.

04/2020

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Genres et mouvements

Le fil de Marianne. Narrer au féminin, de Villedieu à Diderot

Du XVIIe au XVIIIe siècle, les romanciers ont très souvent adopté une voix féminine. Quels énoncés autorise cette plume pseudo-féminine ? L'enquête part des "genres féminins" au XVIIe siècle puis s'intéresse à la voix de Marianne chez Marivaux et examine sa postérité jusqu'à La Religieuse et La Nouvelle Héloïse.

08/2021

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Autres philosophes

Lecteur et acte de lecture dans les écrits de Diderot

Depuis plusieurs années, les travaux sur l'acte de lecture et la figure du lecteur au XVIII e siècle se sont multipliés. Divers domaines de recherche ont été abordés : théorie des effets, immersion fictionnelle, intertextualité, mise en abyme, écriture des savoirs, controverses intellectuelles, traductions, matérialité du livre, périodicité, relation entre l'écrit et l'image, sociabilités mondaines, censure... Bien qu'issues de champs disciplinaires différents, ces études ont indiscutablement en commun d'écarter toute essentialisation du texte littéraire ; elles mettent en avant la complexité du rapport que la production imprimée de l'âge classique a entretenu avec la lecture, en tant que pratique, et le lectorat. A cet égard, l'oeuvre de Diderot offre un terrain remarquablement riche que le présent volume collectif se propose d'arpenter sans restriction générique. L'enjeu est de préciser les stratégies d'écriture plurielles que le Philosophe a mobilisées, privilégiant, on le sait, la part dialogique de toute oeuvre, cette "parole de l'autre" si finement analysée naguère par Jean Starobinski. L'oeuvre diderotienne ne relève pas, on le sait, d'une intention univoque à laquelle le lecteur se plierait docilement : au contraire, ce dernier donne vie au texte, se l'approprie, actualise à son gré ses composantes. Dans cette perspective, il s'agira moins de s'opposer à une école critique, au vu de la pluralisation des études sur l'oeuvre de Diderot, que de privilégier un faisceau d'approches situé à la croisée de la théorie littéraire, de l'histoire littéraire et de la philosophie. Se dessine, dans tous les cas, ce que l'on pourrait nommer une éthique de la lecture, c'est-à-dire une invitation permanente à exercer le jugement.

05/2023

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XVIIIe siècle

Le triomphe des Lumières. L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert

L'Encyclopédie ou le fer de lance des Lumières. Dans la conscience collective moderne, le terme " encyclopédie " véhicule l'idée d'un ouvrage de référence exposant de manière systématique des connaissances universelles ou spécialisées. Il n'en fut pas toujours ainsi. Dans l'Antiquité grecque, l'expression enkyklios paideia (" instruction circulaire ") ne désignait pas une forme concrète d'oeuvre, une encyclopédie, mais une éducation qui ferait le tour des connaissances, autrement dit une culture générale. Le mot, sinon la chose, n'a fait son apparition que tardivement, et l'usage moderne ne s'est imposé qu'avec l'Encyclopédie " de Diderot et d'Alembert ". Cette immense publication devait, dans l'esprit de ses éditeurs, présenter un tableau exact de l'état de toutes les connaissances humaines au milieu du siècle des Lumières. A une époque encore embourbée dans quantité d'archaïsmes, l'Encyclopédie se présente comme l'image d'une France moderne, à la pointe du progrès, en même temps que la somme de toutes ses compétences. Conçue par un groupe de libres-penseurs, elle était animée d'un esprit rationaliste, critique, irréligieux, et s'appuyait sur les conceptions de la nouvelle philosophie empiriste anglaise alors en plein essor. Au milieu des années 1740, une nouvelle génération de " philosophes " fait son entrée sur la scène, bien moins frileuse que ses aînés, Voltaire et Montesquieu. Au même moment, le libraire Le Breton flaire la belle affaire, la traduction française d'une encyclopédie anglaise en deux volumes, et engage le jeune et déjà célèbre homme de sciences d'Alembert afin qu'il dirige l'entreprise ; Diderot est recruté comme traducteur, mais va rapidement se hisser au même niveau que son coéquipier. L'entreprise est complètement refondée par les deux directeurs, qui la transforment en fer de lance des Lumières contre l'obscurantisme, la monarchie de droit divin et le conservatisme des élites. Attaquée par les uns, soutenue par les autres, sa publication sera menée à bien par tâtonnements et ajustements successifs. Deux fois interdit par le pouvoir royal, prohibé par le pape, l'ouvrage devait constituer dix volumes ; à son achèvement, il en atteignit vingt-huit qui contiennent plus de 74 000 articles illustrés de près de 2 600 gravures. Ces chiffres colossaux laissent imaginer le travail qu'il a fallu abattre pour mener à bien en une génération (1751-1772) la plus importante de toutes les aventures éditoriales françaises.

01/2024

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Lycée parascolaire

Etude sur Jacques le Fataliste, Denis Diderot. 2e édition

Résonances est une collection qui entend offrir l'essentiel des connaissances indispensables et incontournables permettant l'approche et l'étude efficace d'oeuvres littéraires.

12/2019

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Philosophie

Diderot, le génie des Lumières. Nature, normes, transgressions

La notion de génie revêt une importance cruciale dans la pensée de Denis Diderot. Les études rassemblées dans ce volume retracent l'hétérogénéité protéiforme du concept de génie dans l'ensemble de son oeuvre et en soulignent les enjeux philosophiques, esthétiques, politiques et sociaux.

07/2019

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Critique littéraire

Diderot, le génie des Lumières. Nature, normes, transgressions

La notion de génie revêt une importance cruciale dans la pensée de Denis Diderot. Les études rassemblées dans ce volume retracent l'hétérogénéité protéiforme du concept de génie dans l'ensemble de son oeuvre et en soulignent les enjeux philosophiques, esthétiques, politiques et sociaux.

07/2019

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Philosophie

Diderot. Du matérialisme à la politique

L'oeuvre de Diderot se présente comme un tout paradoxalement inachevé, ouvert et changeant. C'est à cet univers d'une pensée gambadant de préoccupations métaphysiques au commentaire de l'actualité politique, entre romans, dialogues, articles, réfutations, correspondances, que nous introduit Colas Duflo. Le Diderot en mouvement, philosophe autant qu'écrivain, penseur par fictions autant que par concepts, promoteur de la diffusion publique des vérités et expert en jeux avec la censure, revit ici en pleine lumière. Rétive à tout système, sa pensée offre une cohérence subtile. Matérialisme, moi multiple, critique de l'illusion de la liberté : tels sont quelques-uns des points forts qui traversent toute l'oeuvre. Comme le lecteur actif auquel s'adresse Diderot, Colas Duflo relie tous les éléments éclatés, de la philosophie à l'anthropologie, de la philosophie politique à la méditation sur la civilisation, et révèle une oeuvre d'une rare et saisissante présence, d'une exubérante liberté.

01/2021

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Philosophie

Diderot et la politique, aujourd'hui

Diderot penseur politique : ce versant de son oeuvre n'a été reconnu que tardivement et demeure le moins étudié de tous. Dans le sillage des recherches entreprises dans les années 1960, les chapitres de cet ouvrage entendent ouvrir des pistes nouvelles. De ses écrits "russes" à sa contribution à l'Histoire des Deux Indes, au langage même de sa pensée politique, les meilleurs connaisseurs de l'opus diderotien explorent ici les éléments apparemment contradictoires de sa réflexion pour en comprendre les contextes et les situer dans la profondeur de ses préoccupations. Si le monde de Diderot est lointain, on verra combien nous est proche la complexité même de ses interrogations qu'il est plus que jamais nécessaire de méditer pour tenter de penser le nôtre aujourd'hui.

05/2019

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Littérature française

Moi et diderot (et sophie)

Moi et Diderot (et Sophie) Quel titre ! Quelle audace ! Quelle ambition ! Ecrire sur Diderot, ou plutôt écrire avec Diderot, tutoyer Diderot, s'immiscer dans sa correspondance, intervenir dans ses dialogues, fréquenter ses amis, commenter ses commentaires ! Il fallait oser ! Henri Lhéritier l'a fait et c'est tant mieux. Il nous fait partager l'intimité du grand philosophe en le suivant tout au long des 186 lettres qu'il a adressées pendant 15 ans à Sophie Voilant, son "amie". On y découvre un Diderot inhabituel, profondément humain amoureux ? homme d'affaire ? contestataire ? opportuniste ? avec quelques faiblesses et de belles fulgurances ? On y découvre un XVIIIe siècle intellectuel, libertin, transgresseur, lumineux, bouillonnant, novateur, généreux. Alors l'auteur se prend au jeu, il se prend aussi parfois pour Diderot, et entraîne le lecteur dans un vagabondage littéraire échevelé où il n'est pas toujours facile de démêler le tien du mien. Et c'est tant mieux, encore une fois, parce qu'Henri Lhéritier manie fort bien le langage, les dialogues, les digressions, les concepts philosophiques et l'humour. On s'amuse beaucoup à la lecture de ce texte audacieux, esthétique et ludique ... On s'arrête aussi sur quelques belles formules et on se laisse séduire par le pouvoir des mots. A coup sûr, Diderot aurait beaucoup aimé ! [Ed Trabucaire].

03/2013

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Critique littéraire

Diderot : lettre à ma fille

Je te bénis dix fois, cent fois, mille fois : va, mon enfant, je n'entends rien aux autres pères. Je vois que leur inquiétude cesse au moment où ils se séparent de leurs enfants ; il me semble que la mienne commence. Je te trouvais si bien sous mon aile ! Dieu veuille que le nouvel ami que tu t'es choisi soit aussi bon, aussi tendre, aussi fidèle que moi. Ton père.

06/2020

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Romans historiques

La kermesse du diable. Suivi d'une nouvelle inédite, Le clavecin

Tout semble signe de bonheur à la jeune Renelde en ce jour de mai 1657. Elle quitte enfin le couvent des Ursulines de Lille. Les Van Eyck, brasseurs établis au coeur de la cité, l'ont élevée dans l'honorabilité, la richesse. Et une certaine liberté... Jusqu'à son mariage arrangé avec un noble désargenté qui lui fera vivre l'enfer. Avec courage et obstination, Renelde décide alors de prendre son destin en main. Elle crée une "chambre de dentelle" pour orphelines, espérant trouver la sérénité auprès de ses apprenties dentellières. Mais elle croise le regard de l'étrange monsieur Grégoire, soupçonné d'hérésie... Chasse aux sorcières, peur de Satan, idylles interdites, les événements vont se précipiter lors d'une infernale semaine pascale, tandis qu'à Lille, capitale des Flandres, la kermesse se prépare... Un beau roman d'Histoire qui célèbre le Nord et ses héroïnes passionnées.

01/2019

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Littérature française

Supplément au voyage de Bougainville. Un essai de Denis Diderot

Les protagonistes du dialogue de Diderot, A et B, discutent du Voyage autour du monde du navigateur français Louis Antoine de Bougainville récemment paru (en 1771). B propose de parcourir un prétendu Supplément qui en remet en question certaines soidisant évidences énoncées par Bougainville. Deux passages de ce supplément sont enchâssés dans la discussion : Les adieux du vieillard, et le long Entretien de l'aumônier et d'Orou.

02/2023

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Littérature étrangère

Catalogue d'objets d'art, de curiosité et d'ameublement, clavecin Louis XV

Catalogue des objets d'art, de curiosité et d'ameublement... , beau clavecin Louis XV,... / [expert] B. -Lasquin Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Critique littéraire

Le livre en trompe l'oeil ou Le jeu de la dédicace. Montaigne, Scarron, Diderot

Cette étude procède d'une interrogation sur le geste presque anodin mais néanmoins persistant qu'est la dédicace dans notre culture littéraire. Dédier une œuvre, c'est avant tout s'acquitter des circonstances qui l'ont autorisée. Par l'offrande qu'un auteur fait à l'ami, au parent, au maître, au mécène ou peut-être à nous-mêmes, lecteurs, l'écriture reconnaît qu'elle est fragile, mortelle et qu'elle a des comptes à rendre. Mais il faut se garder de prendre l'hommage dédicatoire pour argent comptant. Sous l'ancien Régime, les auteurs les plus habiles savaient tirer de leurs dédicaces des effets de sens aussi audacieux qu'insoupçonnés. Ainsi se jouait-on de certains lecteurs pour mieux en courtiser d'autres. L'auteur réintègre ici les Essais de Montaigne, Le Roman comique de Scarron, et Les Bijoux indiscrets de Diderot à partir du détour dédicatoire. Démarche qui permet de saisir ce qu'en son temps, leur écriture avait de plus novateur.

08/1998

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Critique littéraire

Ecrire l'Encyclopédie. Diderot : de l'usage des dictionnaires à la grammaire philosophique

Ecrire l' " Encyclopédie " : c'est à Diderot maître d'œuvre du Dictionnaire raisonné, éditeur, nomenclateur, rédacteur, que cet ouvrage est consacré. Rien n'est plus aride, en apparence, que le labeur du dictionnariste. Diderot, pourtant, fit de l'Encyclopédie un extraordinaire atelier d'écrivain. S'il y composa nombre de " belles pages ", souvent ignorées aujourd'hui, c'est qu'il trouva là l'occasion d'expérimenter son " faire ", par l'usage de tous les modes, de toutes les variétés d'écriture au sein d'une forme éminemment contrainte : l'article de dictionnaire. Atelier d'écrivain, le dictionnaire des sciences et des arts fut aussi un dictionnaire de langue commune, incluant " l'étude des mots " dans le cercle des connaissances. Ce champ, vaste mais peu exploré, de la " Grammaire ", c'est-à-dire de la définition des mots courants (tels " fortuit ", " fraîcheur " ou " innocence "), est ici analysé. Diderot en effet fit œuvre de lexicographe pour l'Encyclopédie, mais à sa manière : ne se bornant pas à enregistrer l'usage mais le soumettant à la critique, il entendait à la fois transmettre une langue et " changer la façon commune de penser ". Ce fut sa grammaire philosophique : analysant les acceptions en sémanticien, interpellant les préjugés latents en matérialiste, ou rêvant sur les idées accessoires des signes en poète, l'écrivain s'y confronta à la définition du matériau même de son art, les mots de la langue. L'entreprise de Diderot ne prend tout son sens que replacée dans la problématique des dictionnaires de son temps : cette étude retrace, de Furetière à sa conflictuelle descendance (le Basnage huguenot et le Trévoux de la contre-Réforme), le développement d'une forme alors neuve de recueils alphabétiques de savoirs, les " Dictionnaires universels " dans l'histoire desquels est inscrite l'Encyclopédie et, avant elle, laCyclopaedia de Chambers. La comparaison de l'Encyclopédie avec la Cyclopaedia et le Trévoux démontre l'existence d'un véritable matériau lexicographique européen. Cette confrontation, qui intéresse l'histoire des idées, permet de percevoir bien des enjeux opposant, sur le terrain commun du dictionnaire, des visions du monde parfois antithétiques. Le Trévoux notamment, réputé dictionnaire des jésuites, apparaît comme un inséparable outil de travail sur la critique duquel s'est bâtie une bonne part de l'Encyclopédie, et d'où dérive en particulier la souveraine ironie lexicographique de Diderot : le dialogue secret qu'il mena avec le Trévoux, dont les articles servirent souvent de canevas aux siens, est un des plus suivis de la polyphonie encyclopédique. A partir des contraintes du " genre " dictionnaire, on voit ainsi naître les démarches d'écriture qui gouvernent le développement de l'intelligence philosophique de Diderot et surgir nombre des vastes questionnements qui animent le reste de son œuvre. On voit aussi se dessiner des perspectives surprenantes sur les destinataires du discours encyclopédique, dont le co-éditeur d'Alembert, et surtout l'ami perdu, J J Rousseau. Dans ce travail de " forçat ", écrire l'Encyclopédie, Diderot a clairement engagé le plus profond de son art et de sa pensée.

01/1999

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Histoire de la philosophie

PASSIONS DE L'INTÉRÊT. Matérialisme et anthropologie chez Helvétius et Diderot

Qu'en est-il de la "philosophie de l'intérêt" dans l'histoire du matérialisme du XVIIIe siècle ? En prenant l'intérêt depuis son déploiement anthropologique chez Helvétius et Diderot, ce livre apporte les éléments pour une révision de l'histoire moderne de la philosophie. On suivra le fil conducteur qui définit la science de l'homme comme le domaine des lois de l'intérêt, c'est-à-dire ce qui, chez Condillac, présidait à la genèse des opérations mentales : un mouvement propre à l'homme ordonné par la recherche du plaisir et la fuite de la douleur. La science de l'homme comme être intéressé se déploie en une théorie de la connaissance comme intérêt, une analyse des passions comme affects socialisés, et une politique de l'utilité dont la visée est l'émancipation. Cet ouvrage fait apparaître un matérialisme éclairé, ancrant la dynamique d'émancipation dans le corps sensible et laborieux, sans l'y fonder ; relevant d'une appréhension de l'expérience et de la pratique humaines, mais non de la substance ou de la production. Philosophie non utilitariste de l'intérêt, elle appréhende l'humain par tout ce à quoi il prend part et par quoi il est pris, y compris son aspiration à l'émancipation. Le sujet qui juge y est un corps sensible engagé dans l'histoire, cogito particeps, chez qui l'entendement n'est pas la mesure de la vie mais une de ses ressources.

02/2022

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Grammaire

L'entrée Grammaire dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert

Denis Diderot et Nicolas Beauzée ont tout compris : pour transmettre les connaissances, il faut transmettre la langue. Dans la langue, il y a la grammaire, qui devient aussi large que la linguistique elle-même. Le tout en un contexte philosophique. Dans l'Encyclopédie, l'opération grammaire est l'une des plus importantes dans le cours de l'histoire de la linguistique, française et universelle. La grammaire y aura pris un autre chemin. Elle ne sera jamais plus comme avant. L'auteur de ce livre prouve que, dans l'Encyclopédie, il y a un véritable projet grammaire, à l'unisson avec une théorie du langage et une philosophie de la langue. Il faut revenir aux théories des Encyclopédistes et de Beauzée. De nos jours, on englobe trop la grammaire dans les élaborations cognitives et neuronales.

01/2022

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Philosophie

Diderot et Watteau. Vers une poétique de l'image au XVIIIe siècle

Comment rapprocher Diderot et Watteau, qui représentent deux conceptions artistiques foncièrement différentes ? C'est dans une perspective interdisciplinaire, au croisement de la théorie de l'art, de la critique d'art et des études littéraires que les essais rassemblés dans le présent recueil proposent une réflexion peu conventionnelle sur les perceptions de l'image au XVIe siècle. Au fil de notions difficilement définissables, telles que la mélancolie, le rêve, la grâce ou la légèreté, aptes cependant à s'ériger en concepts esthétiques généraux, les études réunies ici visent à tracer les contours d'une poétique de l'image. A travers ces catégories, qui peuvent en effet servir de lien entre Diderot et Watteau, l'ouvrage prétend porter un éclairage nouveau sur les questions artistiques et contribuer ainsi à la réinterprétation des notions propres à la théorie de l'art française de l'époque classique.

06/2019

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Correspondance

Lettres berlinoises du petit-fils de Diderot à ses parents (1800-1801)

Les 127 lettres inédites adressées à ses deux parents. Abel et Angélique Caroillon de Vandeul, née Diderot, fille du philosophe, furent rédigées en Allemagne, et à Berlin pour l'essentiel, par leur fils, secrétaire à l'Ambassade de France en Prusse, entre 1800 et 1801. Diderot devient dans cette correspondance un personnage obsédant et une construction mémorielle qui en détermine largement le contenu. Reconnu par l'intelligentsia berlinoise, dont les frères Humboldt, Denis-Simon de Vandeul se sent en mission filiale dans cette Allemagne post-frédéricienne : il recueille les échos de ceux qui l'ont connu, comme le Prince Henri, frère de Frédéric II. Soucieuse alors de contrôler la publication parisienne des oeuvres de son père, Mme de Vandeul reçoit à Paris les voyageurs berlinois recommandés par son fils et poursuit avec lui un dialogue sur l'évolution des courants intellectuels contemporains. Il profite, par ailleurs, de la présence à Berlin de Louis Bonaparte pour l'accompagner à travers l'Allemagne et fournir à son père les informations économiques qui intéressent l'industriel. Cette correspondance familiale suivie témoigne de la curiosité sans vraies limites de son auteur pour un univers qu'il découvre et commente dans une période de conflits européens latents.

04/2021

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Littérature française

La Religieuse

La Religieuse, roman incontournable de Diderot, a été publié pour la première fois en France en 1875. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir ce roman dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

11/2022

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Littérature française

Le Neveu de Rameau

Le Neveu de Rameau, roman incontournable de Diderot, a été publié pour la première fois en France en 1862. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir ce roman dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

11/2022

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Philosophie

Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient. suivi de Lettre sur les sourds et muets à l'usage de ceux qui entendent et qui parlent

A la fin des années 1740, tandis qu'il se lance dans l'Encyclopédie, Diderot se tourne vers les sciences de la vie. L'opération d'une aveugle-née l'amène à spéculer sur la relation entre ce qu'on voit et ce qu'on est. Contre le chrétien Réaumur, il développe une thèse qui lui vaudra d'être conduit au donjon de Vincennes : nos idées morales dépendent de nos sens ; en matière de métaphysique, un certain relativisme s'impose. Pourtant, la Lettre sur les aveugles cherche moins à trancher en faveur du scepticisme qu'à soulever des questions et à esquisser une réflexion, très libre, sur le développement des espèces vivantes. C'est ce même mouvement sinueux qui anime la Lettre sur les sourds et muets. D'où l'idée de la publier conjointement, tout comme Diderot, ou un de ses proches, a choisi de le faire dans l'édition des Ouvres (1772). Cette seconde lettre développe une problématique que son aînée ne fait qu'effleurer : la question du langage. Tout un pan de l'esthétique moderne en est issu. Dossier : 1. Buffon2. Cheselden3. Condillac4. Diderot et la Société royale de Londres5. L'enseignement des sourds-muets aux XVIIe-XVIIIe siècles6. Le génie des langues7. Les grammairiens-philosophes8. Les newtoniens de Cambridge9. Le père Castel et son clavecin oculaire10. Le "problème de Molyneux" 11. Les querelles littéraires12. Réaumur13. Les rhéteurs-prêtres.

11/2000