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La petite Belgique dans la Grande Guerre. Une icône, des images

Extraits

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

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Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Poches Littérature internation

La Petite Dame dans la Grande Maison

L'Amérique bien-pensante de 1916 hurla au scandale quand London publia La Petite Dame dans la Grande Maison : évocation d'un amour libéré des entraves ordinaires (un ménage à trois), mais surtout, entre les lignes, véritable manifeste en faveur du libre choix amoureux que la société si longtemps refusa à la femme. Un London étrangement féministe. Une histoire à la fois violente et touchante, qui n'est pas sans annoncer celle de Jules et Jim.

10/2016

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Sciences historiques

La Grande Guerre des chars

Lorsque le front se stabilise en 1914, les armées s'enterrent. Les offensives de 1915 montrent qu'il est impossible de percer le front et de nouvelles armes doivent être trouvées, surtout du côté allié, afin de pouvoir reconquérir le terrain perdu en début de guerre. Les Britanniques et les Français travaillent alors, sans liaison entre eux, sur des cuirassés terrestres capables d'évoluer dans le no man's land. Ainsi naissent les tanks en 1916, puis les chars français en 1917. Ils révolutionnent la guerre sur terre.

07/2019

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Histoire de France

La grande guerre des civils

Le 9 janvier 1915, dans L'Opinion, parait un dessin de Forain. On y voit deux poilus dans une tranchée. L'un dit à l'autre : "Pourvu qu'ils tiennent. — Qui ça ? — Les civils." Près de 36 millions de civils français ont en effet été projetés dans la guerre en 1914, à l'arrière du front ou dans les zones occupées par les Allemands. Est rapidement venu pour eux le temps des séparations, des évacuations, des privations de toutes sortes et des deuils infinis, celui du retour des blessés et des mutilés, celui aussi de la recomposition de la famille puis de la société tout entière. Dans cette histoire remarquable et incarnée, Eric Alary raconte tout du quotidien de ces hommes, femmes et enfants qui "ont tenu" et sans qui la guerre n'aurait jamais pu être gagnée.

10/2018

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Histoire de France

Des moines dans la Grande Guerre. Solesmes, 1914-1918

En août 1914, à la déclaration de guerre, les moines de Solesmes étaient réfugiés dans l'île de Wight, à Quarr Abbey. Leur état était celui d'expulsés d'un pays qui les ignorait depuis près de quatorze ans, mais voilà tout à coup suspendues par le ministère de l'Intérieur les lois qui pesaient jusqu'ici sur eux... Ces religieux devenaient soudain tenus de répondre comme tout un chacun à la mobilisation générale. Devant cet état de fait, les positions furent diverses dans la communauté. La première partie du livre expose les cas de conscience qui surgirent alors au monastère, les démêlés avec le Consulat de Southampton, les protestations des familles de moines au nom du patriotisme. La deuxième partie reproduit la correspondance avec leur abbé de sept moines partis à la guerre. Certaines lettres écrites sur le front, très touchantes, déchirantes parfois, témoignent toujours de l'influence bienfaisante qu'eurent ces frères sur leurs compagnons d'infortune. On y voit également une fidélité exemplaire à leur état monastique ou sacerdotal, ainsi que de la bravoure, et même de l'héroïsme. Deux frères ne revinrent pas à l'abbaye, morts de leurs blessures, l'un tombé lors de la bataille de la Somme et l'autre, près de Verdun. Quant à l'abbaye désertée de Saint-Pierre de Solesmes, en Sarthe, elle fut vite réquisitionnée et transformée en hôpital qui, avec celui de Sainte-Cécile, formèrent la plus grosse ambulance de tout l'Ouest. C'est l'objet de la dernière partie de l'ouvrage.

09/2014

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Régionalisme

Tassin-la-Demi-Lune dans la Grande Guerre (1914-1918)

Tassin la demi-lune compte à cette époque environ 5000 habitants. 754 hommes sont incorporés sous les drapeaux. A la fin des hostilités, il en manquera 179. Pendant ces quatre années, il faut remplacer les hommes dans tous les corps de métier, mais surtout chez les maraichers et vignerons qui occupent de nombreux hectares de la commune. Heureusement, les femmes se mettent au travail. Ce livre rapporte notre imposante étude sur les 754 poilus incorporés.

12/2015

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Littérature française

Petit éloge de la Belgique

"Eloge, élégie ? A peine ai-je posé les yeux sur ma Belgique et sur la mer et l'enfance, qu'une mélancolie intempestive se lève, comme une vapeur ou une brume. Peut-être incommode, en début de livre. Et pourtant. Et pourtant, tout Belge sait que les choses commencent par du brouillard ; tout matin, par cette humidité opaque que les yeux ou les phares des autos doivent vaincre. Marie Gevers parle de "la source du gris", qui est à la fin "une grande joie". Le brouillard est un chemin, lui aussi. Un passage. Nous verrons où lui et la mélancolie nous mènent, vers quel jour, vers quelle lumière". Ce petit éloge, dense et poétique, transporte le lecteur au coeur de la Belgique.

02/2024

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Histoire de France

Le petit quizz de la Grande Guerre

D'où vient le terme "poilu" ? Qui sont les "munitionnettes" ? Quel est le rôle militaire de la tour Eiffel ? Qui est l'as des as de l'aviation française ? Comment le soldat inconnu a-t-il été choisi ? Toutes les réponses et beaucoup d'autres dans Le Petit Quizz de la Grande Guerre qui vous fera (re)découvrir la Première Guerre mondiale : les événements, les acteurs incontournables, les objets emblématiques et toutes les dates à connaître...

11/2017

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Histoire de France

La Banque de France dans la Grande Guerre

La Banque de France dans la Grande Guerre retrace le rôle de la Banque, de ses dirigeants et de ses agents durant les événements dramatiques de cette période. Son action est examinée sous tous ses aspects : le plan de mobilisation, les relations financières avec l'Etat, la collecte de l'or, la politique du crédit et de change, la lutte contre la thésaurisation, mais aussi, la vie quotidienne au siège et dans les succursales des territoires occupés, le rôle des femmes, l'après-guerre et le renouvellement du privilège. Cet ouvrage rassemble une iconographie et des archives peu connues ou inédites.

02/2015

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Littérature française

La Louise, ma grand-mère. Une femme dans la tourmente des guerres

La dure vie d'une famille rurale dans un petit village corrézien au siècle dernier... deux guerres mondiales, dans cette tourmente, une femme : "La Louise" fera front avec courage et honneur sur cette terre qu'elle aime. Après une enfance douloureuse, une adolescence laborieuse, en épousant Léon, elle est persuadée d'avoir enfin accès au bonheur... c'était compter sans la folie des hommes, sans la guerre, sans les guerres ! La perte de son cher mari blessé de guerre 1914/1918, les drames terribles de mars et avril 1944 vont détruire tous ses rêves, toutes ses espérances, anéantir des années de dur labeur, blesser à jamais son coeur d'épouse et de mère... elle ne parviendra jamais à tourner la page.

06/2018

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Lecture 6-9 ans

Pétula, la petite chienne dans la grande ville

Papa m'a invité à Londres dans son nouvel appartement. Il a une nouvelle amie. Et comme je ne la connais pas encore, je préfère emmener Pétula. Mais maman a peur pour notre petite chienne dans la grande ville et peut-être aussi de rester toute seule. Puis elle a fini par dire oui ! Et nous voilà partis...

05/2013

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Histoire de France

La Grande Guerre

Un siècle après l'événement, la Grande Guerre reste d'une étonnante présence dans la mémoire, les productions culturelles et l'espace public. Elle suscite un foisonnement de recherches qui renouvellent les connaissances dans tous les domaines, des approches politiques et diplomatiques à l'histoire économique et sociale et, plus récemment, à celle des sensibilités, des identités ou de la violence. Ce livre en propose une synthèse précise et accessible. II aborde des débats interprétatifs encore vifs: quelles sont les causes du conflit? Quel sens donner aux entrées en guerre de 1914, et peut-on y lire une adhésion à la guerre? Comment expliquer l'intensité de la violence? S'agit-il déjà d'une guerre totale? Pourquoi les combattants ont-ils obéi ou désobéi? Quels ont été les effets sociaux du conflit? Pourquoi son règlement est-il resté si fragile? Pour répondre à ces questions, l'ouvrage propose un récit complet et détaillé, attentif aux spécificités nationales, nourri de références bibliographiques, permettant une première approche comme une étude plus approfondie de la période. Il s'attache à restituer les logiques sociales qui ont permis aux Etats, aux sociétés et aux individus d'endurer l'immense épreuve de 1914-1918.

05/2014

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Histoire de France

La Grande Guerre

" La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de " 14-18 " ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerres allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La " grande " guerre était déjà " totale " et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations " scientifiques " de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations " déplacées ", sans oublier le " génocide " des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXème siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXème siècle. On l'appelle aussi " Première Guerre mondiale ". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine : elle a bien engendré la révolution - dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroë, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des " empires " ou des " alliances "plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, " l'impérialisme ", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'Histoire. "

12/1995

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Littérature française (poches)

La grande guerre

Les balles de fusil rentrent dans l'air comme dans du feutre. C'est un bruit mat. Encore des coups. On ne les a pas dénombrés, l'esprit n'est pas au calcul. Ils semblent trois fois plus nombreux. Les bombes tombent. Des femmes entassées dans un café poussent des cris de femme. C'est un bombardement. Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français, l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de " porter la plume dans la plaie ". Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste qui vient d'avoir trente ans partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire

11/2010

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Loire

Un passementier stéphanois dans la Grande Guerre. Des rubans aux tranchées

Né à Saint-Etienne, Jacques Denis aurait dû devenir passementier et consacrer sa vie à fabriquer des rubans. Mais, le 3 août 1914, alors qu'il effectue son service militaire au 86e régiment d'infanterie du Puy-en-Velay, il est emporté par la Première Guerre mondiale. Il va vivre les pires batailles à Baccarat, dans l'Oise, à Verdun, sur la Somme ou sur la Marne avant de tomber le 5 octobre 1918 dans les Ardennes à la veille de son 26e anniversaire. C'est à travers les lettres écrites à ses parents que vous allez découvrir son histoire qui est aussi celle d'un monde disparu comme lui dans le fracas des obus de la Grande Guerre.

05/2021

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Sciences politiques

La guerre après la guerre. Images et construction des imaginaires de guerre dans l'Europe du XXe siècle

Comment, la paix revenue, les images forgent-elles la façon dont nous percevons la guerre passée ? Pourquoi certaines s'ancrent-elles dans les mémoires, alors que d'autres s'effacent ? Reflètent-elles la réalité des événements vécus par les contemporains ou ce que nous voulons en retenir pour éclairer notre propre présent ? Cet ouvrage réunit les images les plus diverses, de la photographie à la bande dessinée, du cinéma à la télévision, de l'actualité à la fiction, pour comprendre les mécanismes du regard collectif sur la guerre dans l'Europe du XXe siècle. Il part de l'univers visuel du traumatisme et observe la manière dont il se transforme, s'enrichit ou s'appauvrit parfois, jusqu'à bouleverser l'interprétation de la guerre elle-même. Le souvenir des guerres mondiales, des guerres d'indépendance, des guerres civiles ou de la guerre froide est un formidable enjeu dans la construction des identités nationales, et l'image, par sa puissance émotionnelle, un redoutable instrument des démonstrations partisanes. Images informatives, images commémoratives, images oubliées ou resurgies, images reconstituées ou fictionnelles sont passées au crible par des historiens français et étrangers, spécialistes de la guerre et des médias. Et c'est par le prisme du visuel qu'ils jettent un regard neuf sur la Grande Guerre, la guerre civile espagnole, la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Algérie ou la guerre en ex-Yougoslavie.

01/2010

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Sciences historiques

Saône-et-Loire dans la Grande Guerre

Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21?237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. A l'arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d'asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l'effort de guerre, à l'image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l'emploi d'étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l'Union sacrée. Mais à l'adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d'une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d'exaspération. Un remarquable travail d'archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu'a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd'hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

10/2014

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Première guerre mondiale

Les régiments vendéens dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale dura quatre longues années et laissa une empreinte indélébile sur notre territoire. Elle décima la jeunesse française (et mondiale) dans la boue des tranchées. Comme tous les départements français, la Vendée a payé le prix fort de cette guerre. En 1914, trois types de régiments constituaient l'armée française, ceux d'active, les réservistes et les territoriaux. La plupart des conscrits vendéens effectuaient leur service militaire dans l'infanterie. C'est cette histoire tragique des régiments vendéens dans la guerre que Rolland André nous présente au fil des pages. Furent envoyés sur le front les 93e et 293e régiments d'infanterie de La Roche-sur-Yon, les 137e et 337e régiments d'infanterie de Fontenay-le-Comte, les 83e et 283e régiments d'infanterie territoriale de La Roche-sur-Yon, les 84e et 284e RIT de Fontenay-le-Comte, ainsi que le 1er régiment de dragons de Luçon (sans oublier le dépôt de remonte de Fontenay-le-Comte). Les lettres du front de Maurice Chaineau, un Poilu de Treize-Septiers, écrites entre le 4 août 1914 et le 24 septembre 1915 apportent un témoignage direct et bouleversant sur le sacrifice de ces jeunes Vendéens. Sans aucun doute, l'ouvrage de Roland André est une pierre de plus apportée au fragile édifice de notre mémoire collective.

01/2021

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Première guerre mondiale

La Grande Guerre dans tous les sens

Le livre que vous avez entre les mains est un objet éditorial original. Ni égo.histoire collective ni manifeste, il se veut un lieu où chacun des historiens et chacune des historiennes qui l'ont conçu tente de dire son lien avec la Grande Guerre - de dire quelque chose au moins de ce lien, forgé souvent de longue date. Il ne prend tout son sens qu'à l'aune du groupe qui en est à l'origine : le Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre. Leurs textes ont vu le jour alors que cet ensemble d'historiennes et d'historiens émergeait du moment commémoratif du Centenaire...

09/2021

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Histoire de France

14-18, Marseille dans la Grande Guerre

Dans le flot des publications que suscite le centenaire de la Grande Guerre, cet ouvrage est singulier. Il fait voir le conflit à partir de Marseille et il apporte un point de vue neuf sur des aspects encore très mal connus. Les auteurs, historiens et archivistes, mettent en lumière des documents totalement inédits que leur expertise croisée permet de déchirer. L'abondante iconographie originale, issue principalement d'archives familiales et privées généreusement offertes par des donateurs, donne une valeur unique à cette publication. Marseille, ville de l'arrière certes mais d'un arrière atypique. Si les combats ne se déroulent pas sur son sol, elle subit la guerre et en voit concrètement les effets. Des troupes de tous les pays alliés débarquent dans son port et traversent ses artères avant de monter au front, d'autres partent combattre en Orient, des soldats blessés de tous les continents viennent s'y faire soigner ou parfois y meurent, des prisonniers travaillent dans ses chantiers. Tandis que des milliers des leurs tombent dans les combats ou en reviennent mutilés, les Marseillais savent montrer leur sens de la solidarité, pour les soldats, mais aussi pour les réfugiés qui affluent dans la cité, comme pour la ville martyr d'Arras qu'ils vont aider à reconstruire. Marseille est florissante avant-guerre grâce à un port dont le trafic est à son apogée. Pour elle aussi, "rien ne sera plus comme avant".

11/2014

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BD tout public

La Grande Guerre dans la BD. Un siècle d'histoires

Depuis 1914, des milliers de pages de bande dessinée ont paru qui prennent pour sujet la guerre de 14-18. Luc Révillon, historien spécialisé dans la bande dessinée, a lu et décrypté des centaines d'albums, de journaux et d'ouvrages de référence. Depuis les illustrés d'époque jusqu'à l'engouement éditorial à l'approche du Centenaire, cette somme remarquable d'érudition donne à voir une autre histoire de la Grande Guerre.

11/2014