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LA NUIT

Extraits

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Littérature française

Paris la nuit

A Paris, tout peut arriver. Savions-nous qu'il y existe chaque semaine un jour secret ? Qu'à minuit un petit train remplace le bus et vous emporte bien loin ? Qu'on fête des fiançailles dans une gare désaffectée ? Qu'une alouette monte le matin d'un jardin au Marais ? Vous ignoriez sans doute que le toit de la Grande Arche est un point de rencontre pour toutes sortes de naufragés et que l'île Saint-Louis peut dériver en pleine mer... Dans la Ville Lumière, vous pourrez rencontrer la nuit un voleur de sourires, un cosmonaute tombé en panne, un marin échoué, des somnambules écoeurés, une ombre révoltée... Comme nos rêves, ces histoires extraordinaires révèlent des vérités autrement cachées. Racontées avec gravité, poésie ou humour, elles montrent que l'espoir est toujours possible.

06/2019

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Policiers

Traverser la nuit

Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser pour morte. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé. Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...

01/2021

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Littérature française (poches)

Ferme la nuit

"C'était un très vieil endroit de plaisir, ce qu'avaient dû être Tortoni ou le Grand Seize dans leurs derniers beaux jours. (...) J'admirais les stalactites des lustres, les courtines de soie, les glands, les passementeries sans jeunesse, les écussons brodés aux armes impériales. Au fond de grottes en damas cerise, à grands motifs fruités, refroidissaient les glaces biseautées, les boissons, les diadèmes. Des dames à plumes m'entouraient, très décolletées, avec des ventouses dans le dos, comme de vieux baisers, sollicitant de moi une galanterie. Des domestiques vénérables décantaient de chauds bordeaux, encore avec des gestes rituels, mais bousculés, envahis par un public de mecs et de prostituées ; on voyait dans leurs yeux la fin d'un monde".

06/1993

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Littérature française

La nuit attendra

"J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs. Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait être ma sauvegarde". Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur son itinéraire dans les désordres de l'Indochine.

11/2013

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Littérature française

La Nuit sacrée

" Rappelez-vous ! J'ai été une enfant à l'identité trouble et vacillante. J'ai été une fille masquée par la volonté d'un père qui se sentait diminué, humilié parce qu'il n'avait pas eu de fils. Comme vous le savez, j'ai été ce fils dont il rêvait. Le reste, certains d'entre vous le connaissent ; les autres en ont entendu des bribes ici ou là. Ceux qui se sont risqués à raconter la vie de cet enfant de sable et de vent ont eu quelques ennuis : certains ont été frappés d'amnésie ; d'autres ont failli perdre leur âme. On vous a raconté des histoires. Elles ne sont pas vraiment les miennes. Même enfermée et isolée, les nouvelles me parvenaient. Je n'étais ni étonnée ni troublée. Je savais qu'en disparaissant je laissais derrière moi de quoi alimenter les contes les plus extravagants. Mais, comme ma vie n'est pas un conte, j'ai tenu à rétablir les faits et vous livrer le secret gardé sous une pierre noire dans une maison aux murs hauts au fond d'une ruelle fermée par sept portes. " Ahmed, " l'enfant de sable ", a grandi. Il (ou elle) a vieilli et prend, à son tour la parole. Dans cette Nuit sacrée, Tahar Ben Jelloun livre peut-être la clé de l'un de ses romans les plus troublants de ces dernières années. L'Enfant de sable avait été salué par toute la critique et lu par des dizaines de milliers de lecteurs. Prix Goncourt en 1987

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Policiers

Mourir la nuit

Un matin de février, deux corps mutilés sont découverts à Bruxelles : celui d'un SDF dans un parking, puis celui d'un nanti dans son appartement. La commissaire Natacha Barthel arrive sur les lieux. A ses côtés, une journaliste autorisée à couvrir les deux enquêtes. Ca sonne comme un polar. Sauf que tout est vrai ! Anne-Cécile Huwart livre le récit de cinq années de reportage sur les pas de la Crim'.

11/2019

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Littérature française (poches)

La grande nuit

Le Château rouge est une grotte souterraine qui vient d’être ouverte au public. Lors d’une visite, un séisme violent emporte les passerelles et les galeries s’effondrent. Seules deux personnes survivent à la catastrophe : Anton Malek, un spécialiste du comportement animalier, et Marie, une vieille dame venue de Bruges. Les rescapés attendent en vain du secours, mais aucun signe de vie ne parvient de la surface.

03/2012

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Policiers

Cette nuit-là

Grace a quatorze ans. Elle a fait le mur pour la première fois, telle une adolescente rebelle devant l'autorité familiale. Sauf que, le lendemain, plus aucune trace de ses parents et de son petit frère. Et aucun indice. Vingt-cinq ans plus tard, elle n'en sait toujours pas davantage. Jusqu'à ce qu'un coup de téléphone fasse resurgir le passé... Une intrigue magistrale qui se joue de nos angoisses les plus profondes.

02/2011

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Théâtre

Ecarte la nuit

Un homme mène une existence en apparence toute lisse. Mais un jour, soit parce qu'une déception, un revers, un deuil..., a brisé ses défenses et détruit ses appuis, soit parce qu'il éprouve le besoin de partir à la recherche de lui-même, il se trouve engagé dans une errance au terme de laquelle, bien des années plus tard, après avoir parcouru un interminable chemin, il aura le sentiment de s'être découvert, d'avoir rencontré sa vérité. Cette pièce a pour thème l'aventure de la quête de soi et de la radicale transformation qu'elle entraîne. Cette aventure est longue, douloureuse. Au début, elle est vécue dans la confusion, la détresse, une angoisse extrême. Loin de tout repère, tout chemin, l'être avance à tâtons dans des contrées inconnues, désertiques, où s'enchevêtrent la peur de se perdre et le désir de conquérir un accord avec soi et le monde. Contre toute attente survient pourtant l'instant décisif du lâcher-prise. L'être renonce à tout vouloir, consent à déposer les armes. C'est alors qu'il se trouve en mesure de se laisser guider et reconstruire par des forces qui vont faire de lui un être clair, unifié, apte à se tourner vers autrui.

02/1998

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Littérature française

La Nuit tombante

Quelques jours de la vie d'un couple. Mais l'un se réfugie dans une solide maison beauceronne tandis que l'autre marche dans un Paris entre soleil et pluie. Que se passe-t-il entre Laurent et Anna? Pourquoi Laurent fuit-il? Pourquoi Anna traverse-t-elle le XIVe arrondissement avec cette douceur désenchantée? Pourquoi ces coups de téléphone, ces minutes de silence, ces pauses, ces somnolences, ces personnages qui s'enferment dans une voiture? C'est l'énigme de ce roman d'analyse sur le couple. Le couple mis à nu. Le couple mis au vif. Le couple en dérive. On sait que la nuit tombante rend la réalité étrange et fondante. Toute vie - comme une chute lente - s'y transforme en confidence inachevée, et aussi, pour Laurent et Anna, en minute de vérité.

09/1978

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Policiers

La nuit interdite

Le sommeil efface sa mémoire. Mais s'il veut rester en vie, il doit la retrouver... Une nuit sans fin. Un homme hanté par le souvenir de sa femme et de son enfant sauvagement assassinés. Et par l'image, obsédante, d'un visage qui disparaît inexorablement de sa mémoire : celui de l'assassin. Bientôt, il n'en restera plus rien. Sauf si l'on empêche cet homme, le seul témoin du drame, de sombrer dans un sommeil aussi profond que l'oubli, aussi dangereux que la mort qui le guette. Car la proie, désormais, c'est lui. Thierry Serfaty s'est inspiré de ses connaissances de chercheur et de médecin pour s'imposer magistralement avec ses premiers romans, Le Sang des Sirènes (prix Polar) et Le Gène de la révolte. Avec ce nouveau thriller, il nous plonge dans l'univers inquiétant de la psychiatrie et des secrets du sommeil, dont on ne sort pas indemne.

01/2006

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Policiers

Hors la nuit

Suite à la mort de vos parents, la seule famille qu'il vous reste est un frère avec qui vous n'avez rien en commun. Et Isabelle. Votre belle-soeur, enceinte, pour laquelle vous éprouvez des sentiments confus. Au milieu de ce monde où vous vous noyez chaque jour davantage, elle constitue sans doute votre seul phare, votre unique repère. Une écoute et une compréhension mutuelles vous lient. Néanmoins, vous le pressentez, cela ne suffira pas. Tout vous agresse, et tout vous indiffère. Vous quittez votre emploi, videz votre appartement, coupez les ponts. Le détachement devient votre être, et vous vous repliez sur vous-même. Comme un foetus. Isabelle, son ventre. Lorsque vous y pensez, et vous y pensez de plus en plus souvent, il vous apparaît comme un refuge. Peut-être le dernier possible. Vous marchez longtemps dans la nuit, dans votre nuit. Sans vraiment savoir où vous allez, mais sans avoir la sensation de vous perdre. Car vos errances vous ramènent toujours vers Isabelle, vers son ventre. Il vous faudrait non pas renaître, mais plutôt revenir à un état antérieur d'où toute conscience, donc toute souffrance, est bannie. Vous le pouvez. Grâce à Isabelle, grâce à son ventre. Hors la nuit est une expérience littéraire qui vous happe. S'attachant à décrire avec minutie le basculement d'un esprit dans la folie, Sylvain Kermici nous fait vivre, de l'intérieur, l'égarement tragique de cet homme (vous) qui sombre peu à peu. Son style à la fois spectral et clinique parvient à retranscrire la dérive, le délire. Il nous plonge dans une âme asphyxiée par l'obsession et submergée par l'irréalité.

10/2014

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Littérature française (poches)

Toute la nuit

" Quand vient le temps de se dire au revoir restent les mots-talismans. A l'un ou à l'autre, Pauline murmure : "Je pense à toi toute la nuit !" Puis, l'un ou l'autre lui répond : "Moi aussi, ma chérie, je pense à toi toute la nuit." Et c'est vrai, la pensée ne disparaît pas quand la conscience s'est assoupie. Elle lui survit et persiste. Au moment d'éteindre la lumière, il s'agit de se promettre encore qu'il n'existera pas de forme d'oubli où puisse s'effacer la présence de qui l'on a vraiment aimé. "Je pense à toi toute la nuit" signifie : la nuit n'est rien de plus que l'un des moments de ma pensée où je te prends (ne crains rien) avec moi. Et si elle dit : "Je pense à toi toute la nuit", j'entends : Aie confiance, aie confiance, aucune nuit n'aura jamais raison de la pensée où tu vis avec moi. "

01/2013

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Littérature française

Orlov la nuit

Avril 2009 à Paris, Faustine disparaît avec son amant. Le commissaire André Creuse part à sa recherche au moyen du livre aux trois-quarts effacé qu'elle a laissé derrière elle et d'un traité d'entomologie signé Nikolaï N. Orlov consacré aux insectes mangeurs de papier. Ses conclusions sont aussi insensées que catégoriques : le couple a été avalé par un livre. Renvoyé de la police, Creuse plonge dans la folie et perd à peu près tout, y compris la trace de la disparue. Dix ans plus tard, un fait divers sanglant survenu dans un minuscule village ariégeois relance son enquête. Entre les mots et les livres d'Orlov, entre les Pyrénées ensommeillées et la Russie contemporaine, les ombres s'incarnent et se mettent à parler.

04/2019

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Littérature française

La nuit polonaise

Elena, Grecque élevée en France, veuve d'un écrivain mort en 1949 à la fin de la guerre civile, vient de passer quinze ans en prison. Une seule terre d'asile s'offre à elle : Berlin-Est, où l'attend Gunther Braun, un Allemand anti-nazi qu'elle a connu dans le maquis grec. Ayant subi l'occupation allemande et perdu son premier amour dans la lutte clandestine, elle voue au peuple allemand tout entier une haine farouche. Elena est un personnage tragique qui reste la proie du passé et de ses souvenirs. Un soir, elle entend dans une chambre voisine de la sienne des chants, des rires, de la musique. De jeunes touristes polonais l'accueillent avec gentillesse. Gagnée par le charme de leur insouciance juvénile, elle sent que le cauchemar du passé s'éloigne. Mais, dès le lendemain, elle est de nouveau accablée par ses souvenirs. Au moment où elle va partir pour la France, une circonstance imprévue lui révèle la tragédie qui a endeuillé la jeunesse de Gunther. Or cette tragédie qui lui a dicté la conduite de toute sa vie, Gunther n'en a jamais soufflé mot à Elena, par délicatesse et pour ne rien devoir à une compassion trop facile. Il mérite donc l'estime d'Elena, son affection, et, qui sait ? mieux encore... Quelque chose alors se dénoue en Elena : elle n'ira pas en France. Cette histoire qui n'est pas la sienne, Elisabeth de Neyrat l'a faite sienne avec une passion contenue, une fougue mesurée, un tact exemplaire.

10/1966

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Littérature française

La nuit grecque

Vincent, la quarantaine, chef d'entreprise en faillite professionnelle et conjugale, découvre son homosexualité et la passion érotique dans un bar d'Athènes en la personne d'un jeune bourgeois grec, Greg, qui l'entraîne dans un enfer et un paradis d'alcool et de sexe. Greg se révèle très vite comme un amant vénéneux et vénal, un gigolo de luxe. Vincent plonge dans un inconnu autodestructeur, entre l'Acropole et les palaces européens, lâché par son épouse, sa famille et ses actionnaires. Cette liaison fatale ne pouvait durer. Elle sombre dans le malentendu sordide. Sept ans plus tard cependant, Vincent, homosexuel assumé désormais, a retrouvé un nouvel équilibre et repris sa vie en main. Il apprend que son amant, malade, a disparu et légué à son jeune fils une maison dans une petite île du Dodécanèse. Il décide de s'y rendre, afin de comprendre ce jeune homme plus humain et plus complexe qu'il ne semblait... Un sujet très fort, rarement traité avec cette franchise brutale, la révolution intime d'un hétérosexuel marié et socialement adapté qui se découvre une nouvelle identité, dans le contexte du monde gay contemporain.

04/2014

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Littérature étrangère

Cette nuit-là

Dès la première page du roman d'Indra Sinha, finaliste du Booker Prize 2007, la voix du narrateur prend le lecteur à la gorge. Tour à tour truculente, enragée, crue ou cynique, c'est celle d'Animal, un Indien de dix-neuf ans réduit à marcher à quatre pattes depuis " cette nuit-là " : l'explosion de la Kampani, une usine américaine de pesticides, qui fera 20 000 victimes. Quand s'ouvre le récit, la mort hante toujours la ville, le lait des jeunes mères est empoisonné, les femmes donnent naissance à des enfants difformes. Mais la Kampani refuse de reconnaître sa responsabilité. A travers le regard d'Animal, et son langage d'une puissance unique, Indra Sinha noue les fils imaginaires de la résistance de toute une ville confrontée à l'une des plus terribles catastrophes industrielles du xxe siècle, restée à ce jour impunie.

11/2009

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Littérature française

Katia la nuit

En velours noir et perles blanches, une jeune femme nommée Katia reçoit des hommes à son domicile. On aurait dit que tous s'étaient transmis la bonne nouvelle : il existait désormais dans Paris une maîtresse enchantée capable d'aimer pendant des heures sans fatigue et sans drame. Intimidés, ils veulent percer l'étrange pouvoir de cette féminité exubérante. Qui est Katia ? Le mystère, en s'éclaircissant, prendra une autre dimension : " elle " est un travesti originaire d'une cité de Marseille, mère inconnue, père italien. Mais par-dessus tout, Katia possède le don de la féerie, et c'est une stupéfiante fresque poétique et sexuelle qui se compose devant nous, autour de son canapé-monde, à l'écart des plaisirs normalisés.

08/2003

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Littérature française

Beyrouth, la nuit

Beyrouth, au crépuscule. La ville se prépare à regarder le match Allemagne-Ghana de la Coupe du monde de football 2010. Au cours de la nuit, six personnages, filles et garçons, se croisent, s'esquivent, se frôlent, s'aiment, se perdent dans ce Beyrouth de tous les excès, entre Occident et tradition, boîtes de nuit a ciel ouvert et diodes opalescentes des écrans de portable, de télévision : ces lumières artificielles des oiseaux nocturnes que sont les protagonistes de ce Bonjour tristesse du Liban. Diane Mazloum signe un premier roman contemporain et intimiste, où ces " bébés de la guerre " jouent à l'amour et à la mort. Une génération ultra-connectée mais sans attaches, décrite dans une langue sensuelle, comme si Beyrouth était une peau humaine, blessée de fines cicatrices presque invisibles mais terriblement réelles.

04/2014

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Livres 3 ans et +

La grande nuit

Un soir d'hiver, l'ourson Barnabé est abandonné dans une décharge. Heureusement, son chemin va croiser celui d'un grand-père aux doigts d'or et de nombreux autres jouets... Avec Barnabé et ses amis, découvre comment les objets peuvent avoir une seconde vie. L'album te donnera également des éco conseils et des idées ludiques pour les recycler et limiter leur accumulation (en bonus, des activités manuelles malignes, pour créer sans dépenser ! )

08/2020

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Littérature française

La nuit sauvage

Souvent tragiques bien que baignées de lumière, les nouvelles de La Nuit sauvage marquent le retour de Mohammed Dib au pays d'origine. Certaines ont pour cadre la guerre d'Indépendance, d'autres cette guerre que vit actuellement l'Algérie, qui creuse des béances insondables. D'autres encore se situent dans l'entre-deux, quand le souvenir de la colonisation génère une nostalgie qui ne débouche pas forcément sur la haine. Il y a enfin celles qui parlent d'autres violences, sous d'autres cieux. Dans La Nuit sauvage, Mohammed Dib, Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française, renoue avec une Algérie de chair et de sang, et témoigne de ses tragédies et de ses conflits, animé d'une préoccupation constante : ne pas disjoindre, comme il l'écrit en postface, "écriture (romanesque) et responsabilité (morale) ".

01/2018

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Poches Littérature internation

Londres, la nuit

Dickens fut un inlassable explorateur de Londres, ses prisons, ses théâtres, ses rues commerçantes, ses gares, ses docks, ses asiles pour les pauvres, ses taudis. Dans son écriture même, il est fascinant de suivre le va-et-vient entre journalisme et fiction : les récits journalistiques montrent souvent sous forme condensée ce qui sera développé sur des centaines de pages dans les romans et inversement on découvre souvent au détour d'un chapitre de roman des détails tirés de l'expérience vécue de Dickens marcheur et observateur dans les différents quartiers de la capitale. Mais c'est un Londres qui oscille sans cesse entre l'observation réaliste et la rêverie romantique, entre les activités diurnes et des transfigurations nocturnes qui prennent parfois une intensité quasi hallucinatoire.

01/2013

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Religion

La Nuit obscure

"Plus les choses divines sont en soi claires et manifestes, plus elles sont naturellement obscures et cachées à l'âme. Il en est ici comme de la lumière naturelle : plus elle est claire, plus elle éblouit et obscurcit la pupille du hibou; plus on veut fixer le soleil en face, et plus on éblouit la puissance visuelle et on la prive de lumière; cette lumière dépasse la faiblesse de l'oeil. De même quand cette divine lumière de la contemplation investit l'âme qui n'est pas encore complètement éclairée, elle produit en elle des ténèbres spirituelles, parce que non seulement elle la dépasse, mais parce qu'elle la prive de son intelligence naturelle et en obscurcit l'acte. Voilà pourquoi saint Denis et d'autres théologiens mystiques appellent cette contemplation infuse un rayon de ténèbres". (Saint Jean de la Croix)

08/2006

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Littérature française

Raconter la nuit

Un critique d'art renoue avec une photographe qu'il a connue autrefois : fille d'un peintre yougoslave rallié au nationalisme serbe, Jelena vit retirée avec sa soeur jumelle Vera dans une villa au bord de la côte bretonne. Pourquoi le narrateur est-il invité dans cette maison, que veut lui montrer Vera, quel héritage trouble lui demande-t-elle de solder ? Et que s'est-il passé avec Jelena qui n'est plus que l'ombre d'elle-même ? Car le temps pour Jelena semble s'être arrêté, elle paraît par moments possédée par une autre. A la faveur du lien retrouvé avec le narrateur un récit de mémoire se cherche, un lieu apparaît en filigrane, un lieu effroyable vers lequel elle demande de revenir. Raconter la nuit, c'est d'abord un huis clos dans la maison familiale où ressurgit le fantôme du père. Puis, c'est une plongée avec Jelena dans un amour sans mesure, où il s'agit d'aller aussi loin que possible dans son passé, dans ses secrets, dans ses deuils, et jusqu'à la Bosnie en guerre, Sarajevo.

02/2022

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Littérature étrangère

La nuit immobile

A Los Yesares, dans la province de Valence, le vieux Félix et son épouse Maria ont perdu un fils, mort de pneumonie à son retour de la guerre du Maroc. Depuis, Maria est devenue sourde, et Félix vit une longue nuit immobile, refusant désormais de se mêler aux habitants du village, et restant assis sur le seuil de sa porte, à converser avec sa petite-fille Sunta et avec les amis qui lui rendent visite, ou bien dont il entend les voix. Car on ne sait trop si Félix attend la mort ou s'il en a déjà franchi la frontière. Félix est au fond une voix d'outre-tombe, où l'ont plongé les soubresauts de l'histoire nationale.

10/2016

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Policiers

Paris la nuit

Abraham est un fils de la rue. Avec Goran, son ami d'enfance, il partage défonces, embrouilles et petites combines. Dealer à l'occasion pour assouvir ses propres besoins, il erre dans les rues de la Goutte d'Or à Paris, conscient que sa vie s'enfuit dans une direction toujours plus sombre, sans issue. A l'occasion d'une de leurs nombreuses virées dans un bar de la capitale, ils découvrent une salle de jeu clandestine qu'ils décident de braquer. Mais les truands ne vont pas les laisser s'en sortir indemnes. Vient alors le temps de la fuite, de la planque, puis de la traque...

03/2012

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Littérature française

Midi, la nuit

Après les épreuves d'un concours, Jérôme Daurélien, jeune musicologue et organiste, déambule dans les rues de Paris et remarque une femme au comportement étrange. Il la suit, s'aperçoit qu'elle est aveugle, la revoit, régulièrement la retrouve, s'éprend d'elle et finit par vivre à ses côtés pendant cinq ans une passion de plus en plus démente, aux mécanismes que l'on peut qualifier de démoniaques. Car est-ce bien Hélène Séglière qu'il aime ? N'est-ce pas plutôt une adoration quasi mystique qu'il voue au monde incarné par cette femme, chanteuse et aveugle ? La jeune cantatrice connaît bientôt, grâce à lui, la célébrité, qui est une autre forme de lumière, tandis que Jérôme s'enfonce chaque jour davantage dans la nuit de ses obsessions. Le monde pour lui n'est plus que sensations tactiles, sons, musiques, voix de la femme aimée, un opéra nocturne pour une cantatrice aveugle qui lui échappe de plus en plus. Jusqu'où Jérôme ira-t-il dans l'exploration de la cécité d'Hélène ? Dans son désir d'identification, il ira jusqu'à se coller sur les yeux une laque aveuglante. Une autre femme, la mère de la jeune artiste, pourra-t-elle le sauver de lui-même ?

09/1984

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Littérature française (poches)

La dernière nuit

Arnold, héros bovien par excellence, vit dans une chambre obscure d'un petit hôtel de Montmartre. En pleine crise de désespoir, il est en proie à de vives angoisses... Ce roman débute par l'un des plus grands moments de bravoure littéraire d'Emmanuel Bove : la saisissante description d'un suicide qu'Arnold pense pouvoir contrôler.

10/2017

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Littérature française

Anna la nuit

" Ceux qui désirent ardemment la mort constituent à leur insu une société secrète qu'assemblent l'amour du dépassement et une lassitude sans âge. Ils forment une constellation de vies brèves, silencieuse et lumineuse. ". José Alvarez.

09/2009

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Littérature française

Clara la nuit

"Ce soir-là, je ne redescendis pas sur le trottoir. Je regagnai ma chambre habituelle et me livrai à une introspection minutieuse. La conclusion de cette plongée en moi-même tenait en deux questions-réponses très simples : avais-je eu peur ? Non. Allais-je recommencer ? Oui. Le lendemain, j'achetai des porte-jarretelles à ma taille".

08/2004