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L'Aisne occupée. Les civils dans la Grande Guerre

Extraits

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Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

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Sciences historiques

Le Beulay dans la Grande Guerre

Le 25 août 1914, la petite commune vosgienne de Beulay est envahie par les troupes allemandes du 11ème régiment d'infanterie bavaroise. C'est le début d'un long calvaire, aggravé encore par une position de première ligne qui va profondément marquer le territoire.

07/2010

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Loisirs et jeux

Comment occuper les enfants sans s'en occuper

Comment-occuper les enfants sans s'occuper d'eux ? En inventant le trampoline à billes avec rampe en looping ; En leur révélant la recette du slime et de ses expériences monstrueuses ; En suggérant un safari photo en abécédaire dans la maison ; En bricolant un ascenseur qui fait aussi machine à remonter le temps ; En leur filant le truc de la cabane géante en papier journal ; En inaugurant un chantier miniature dans la mousse à raser. Plus de cinquante jeux, inventions et bricolages faciles à réaliser avec très peu de matériel pour leur apprendre l'autonomie et les tenir loin des écrans.

04/2018

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Encyclopédies de poche

La vie culturelle dans la France occupée

Dans la France occupée et divisée en deux, la vie culturelle subit la double censure de l'Allemagne nazie et du régime de Vichy. Confrontés à la propagande, aux interdictions d'oeuvres et d'artistes, à l'aryanisation, aux spoliations, certains résistent, d'autres collaborent, la plupart s'accommodent et composent. Paradoxalement, l'activité culturelle est plus foisonnante que jamais. Il faut survivre, oublier, se distraire, continuer. Olivier Barrot et Raymond Chirat sont les chroniqueurs de ces années 1940-1945. Cinémas et cabarets font salle comble, comme les concerts. Le théâtre, la presse et la littérature n'échappent pas aux ambiguïtés ambiantes, entre auteurs ouvertement collaborationnistes et écrivains engagés, clandestins et résistants, mais là aussi, la période est d'une exceptionnelle fécondité. Passé le temps des procès de la collaboration, à la Libération, est venu celui du bilan d'une époque difficile et complexe où, envers et contre tout, la richesse intellectuelle et artistique de la France a été sauvegardée.

09/2009

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Poésie

Guerre civile

La guerre civile : il n’est pas de sujet moins poétique à première vue, qui plus est pour une femme ! Et pourtant, c'est remonter aux origines du genre que d'être inspiré par la guerre… Guerre civile est donc le onzième recueil de Martine Biard ; il est influencé par les conflits en Syrie et veut transcender symboliquement l'actualité pour n'en garder que l'intemporelle tension dramatique et la perte progressive des repères individuels… De l'épopée à la chanson, la geste de la femme de Paix traverse l'univers des peintures de l'expressionniste abstrait Gaëtan Biard et s'accompagne des musiques originales de Christiane Barthès. Le préambule est signé de Joël Galloux, et la postface de Jean-Luc Casadavall.

12/2014

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12 ans et +

Suzie la rebelle dans la grande guerre

Jeune fille de bonne famille promise à un beau mariage, Suzie a 16 ans lorsque éclate la Première Guerre mondiale. Son destin bascule. Livrée à elle-même et brûlant de se rendre utile, elle participe aux travaux agricoles, soigne un blessé et tombe amoureuse d'un jeune homme inconnu de ses parents. Elle découvre l'horreur des tranchées, mais aussi la difficulté d'être libre quand on est une femme. En 1916, pour supporter l'attente de celui qu'elle aime, elle intègre l'équipe de manipulatrices radio formée par Marie Curie et part en mission sur le front. Mais la chercheuse qu'elle admire est soupçonnée de trahison par les services du contre-espionnage français. Tour à tour révoltée et troublée, Suzie part en quête de la vérité, aidée par des femmes d'exception, pacifistes et féministes. Au lendemain de l'armistice, malgré leur travail acharné à l'arrière, les femmes sont renvoyées dans leurs foyers. Toujours rebelle, Suzie s'engage dans la recherche autour de la radioactivité. Alors qu'elle travaille à l'Institut du radium auprès d'Irène Curie, elle est approchée par un espion russe qui menace son fiancé, vulnérable et marqué par les combats. Passionnée d'histoire, discipline qu'elle a enseignée, Sophie Marvaud a publié la série Le Secret des cartographes (trois tomes chez Plon et au Livre de Poche).

03/2014

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Sciences politiques

Les epreuves de la guerre civile

Cet ouvrage interdisciplinaire (anthropologie, géographie, histoire, linguistique, philosophie, psychologie, sciences politiques) se veut un regard sur l'objet "guerre civile" qui tirerait son matériau premier de toutes les guerres civiles. Il entend réfléchir - afin de la confirmer, de l'infirmer ou de l'affiner - à cette hypothèse problématique : à l'opposé du monde ordinaire, les sociétés en guerre civile se définiraient par une éclipse dramatique de l'implicite et, partant, nécessiteraient de multiples épreuves d'explicitation du social : affiches, pancartes, règlements, certificats, uniformes, passeports, insignes, grammaires, codes, etc. Parallèlement, dans de telles situations, passé le temps de l'arrachement, d'autres règles, d'autres codes de relations paraissent émerger, plus locaux, plus mouvants et instables. Les guerres civiles seraient donc plus exactement un moment de réarticulation, toujours incertain, de l'implicite et de l'explicite : en situation dramatique, où la survie des personnes est souvent en jeu, la frontière bouge entre ce que l'on peut montrer et ce que l'on doit cacher, ce que l'on doit exhiber ou à l'inverse dissimuler. S'il est essentiel de montrer, en certains lieux, les bonnes "preuves" , il est urgent en d'autres de savoir cacher des stigmates. Les guerres civiles, note Luc Boltanski, s'imposent ainsi comme des moments "d'élévation considérable de la réflexivité" . C'est à cette réarticulation du visible et de l'invisible, à ce nouveau partage du sensible en guerre civile que ce livre s'intéresse. En allant des guerres de Religion du XVIe siècle aux désordres urbains contemporains de Karachi en passant par la traque des Bolcheviques en Ukraine au début des années 1920, ou les conflits armés du nord-ouest colombien, ce travail s'intéresse à ce qui, dans la guerre civile, résiste, change de statut ou s'effondre dans l'incertitude radicale : mots, espaces, identités, objets. Il s'agit, en retour, d'une réflexion sur ce qui, dans une société, "tient" sans même que l'on y prête attention.

11/2022

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Musique, danse

L'homme qui titubait dans la guerre - CD. Les musiciens de la grande guerre

Commande de l'Etat et créé en 1998 à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, c'est un oratorio profane, à la fois chatoyant et émouvant pour soli, récitant, choeur et orchestre. Le livret est conçu par Arielle Augry, d'après des écrits d'Ernst Jünger, Cendrars, Apollinaire, Barbusse, Rolland... Isabelle Aboulker (1938) est la petite-fille du compositeur Henry Février qui écrivit plusieurs mélodies à Verdun pendant le conflit (volumes 4, 16 et 29 de la collection Les Musiciens et la Grande Guerre). 1. Prologue4'02 2. La nuit descend... 0'39 3. C'est le sang1'41 4. La douleur2'10 5. Terre, ô terre... 2'31 6. Amour, vous ne savez pas... 3'17 7. Les Horreurs de la guerre0'58 8. Guerre ! Guerre ! Guerre ! 1'23 9. Les tranchées2'14 10. Il pleut, the rain, Regen2'14 11. L'Histoire s'enrichit... 0'52 12. Le sol n'a plus soif2'34 13. J'ai emporté le capitaine... 1'20 14. La valse de l'arrière... 1'26 15. Petite chanson des mutilés0'49 16. Lettre au gentil militaire3'34 17. C'est le sang... 2'03 18. Le grand troupeau1'01 19. La java des profiteurs2'30 20. Testament2'25 21. La lettre de Paul2'20 22. Cimetières3'17 1918, l'Homme qui titubait dans la guerre (Instrumental) 23. "J'ai emporté le capitaine. ". . 1'22 24. Petite chanson des mutilés0'53 25. La java des profiteurs1'16 26. La valse de l'arrière... 1'29 Françoise Choveaux (1953) 27. Toccata op. 2245'22 La Bataille de Verdun Vincent Bouchot (1966) 28. La nuit descend comme une fumée rabattue5'05

04/2018

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Histoire de France

Les poilus de Harlem. L'épopée des Hellfighters dans la Grande Guerre

Ils sont porteurs de valises, manutentionnaires, boxeurs ou musiciens de jazz. Tous Noirs américains. Le 15e régiment d'infanterie de la garde nationale de New York, créé en 1916 à Harlem, est une équipée de choc composée de 2000 soldats et de quelques officiers noirs. Par leur engagement dans la guerre, ils entendent briser la logique de ségrégation et prouver leur valeur au combat, au même titre que les Blancs. Mais l'US Army, ségrégationniste, s'y oppose : elle ne veut pas de soldats noirs dans ses rangs. Alors, ils se battront sous commandement français, aux côtés des poilus. Surnommés les "Hellfighters" par les Allemands, ils multiplieront les faits d'armes. Si l'Amérique blanche a oublié ses héros, Thomas Saintourens leur redonne toute la place qu'ils méritent dans l'Histoire.

04/2019

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 6, L'impitoyable guerre civile

Vaincus à Stalingrad, chassés bientôt de toute l'Afrique, les Allemands ont des exigences sans cesse accrues à l'égard de la France, comme de tous les pays occupés. Pour leurs usines, ils veulent des hommes et cela donnera le Service du Travail obligatoire. Pour maintenir l'ordre alors que les Français — qui devinent que le sort de l'occupant est scellé — renforcent la résistance, multiplient les attentats, créent les premiers maquis, les Allemands bénéficient, avec la Milice, d'une force supplétive qui mène le combat contre les communistes et les gaullistes dont l'importance grandit depuis que de Gaulle a éliminé Giraud à Alger. Le durcissement constaté au cours de l'année 1943, n'affecta pas uniquement les protagonistes du conflit mais se fit également sentir entre les personnalités se cotoyant dans un même camp. L'illustration parfaite est la très grave altercation — de nature idéologique — qui opposa Jean Moulin à Pierre Brossolette quant à l'unification des mouvements de résistance. A l'aide de documents irréfutables, Henri Amouroux reconstitue avec émotion et précision une "impitoyable guerre civile".

07/2020

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Histoire littéraire

14-18 Les Romanciers Populaires dans la Grande Guerre

Les écrivains qui ont le plus écrit pendant la Première Guerre mondiale sur la guerre elle-même sont les romanciers populaires. Rares sont ceux, parmi les plus connus de leur temps comme parmi les plus modestes, qui n'ont pas mis leur talent au service de la patrie. Certains n'ont, durant plus de quatre ans, fourni à la presse ou aux collections de livres bon marché que des "? romans de guerre ? ", comme Arnould Galopin ou Gaston Leroux ? ; d'autres en ont aussi écrits tout en continuant à proposer diverses oeuvres, tel Jean de La Hire ou Maurice Leblanc. Mais le nombre de "? romans de guerre populaires ? " est impressionnant et il est légitime d'en faire l'inventaire et l'analyse au lendemain du centenaire de la Grande Guerre.

11/2022

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Philosophie

De la guerre civile

Entre horreur et activité normale de l'État, la guerre civile, opposée à la guerre classique, est une absence remarquable de la philosophie politique. Or les convergences entre ces deux catégories hâtivement séparées apparaissent en creux chez des auteurs éloignés comme Machiavel ou Cari Schmitt. ou encore dans les problèmes posés par la recherche des limites, notamment chez les penseurs de la guerre juste, souvent contraints d'amender leur théorie. Guerre civile et guerre extérieure ont pourtant en commun la transgression et la désignation de l'ennemi. La démarche non historique, qui compare la guerre de Trente Ans, la Commune et la guerre d'Espagne, révèle la dialectique entre guerre tolérable et guerre intolérable. Les enjeux se font sociaux et surtout politiques. La guerre civile, interne, partisane, rejoint la guérilla, tandis que les guerres étrangères ne sont pas exemptes de risques internes. Comment déterminer si la guerre du Péloponnèse, la guerre de Sécession ou la guerre d'Algérie sont des guerres internes ou externes ? La guerre civile, mal politique absolu, oblige la philosophie à revenir sur l'irrégularité totale ou partielle, et à considérer les intermittences d'un droit de la guerre parfois évanescent. L'articulation entre l'essence transgressive de la guerre et la loi que l'on se donne permet de comprendre le politique comme une conjuration répétée de la guerre intérieure.

11/2009

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Histoire de France

Le ballet des morts. Etat, armée, familles : s'occuper des corps de la Grande Guerre

Si l’horreur des tranchées a été abondamment décrite et analysée, nul historien, avant Béatrix Pau, ne s’était intéressé au sort subi par les dépouilles des poilus après leur mort au front. Le carnage une fois terminé, que faire des centaines de milliers de cadavres enterrés à la va-vite autour des champs de bataille ? D’immenses cimetières militaires sont progressivement mis en place, mais les familles sont souvent rebutées par ces nécropoles anonymes et préfèrent ramener le corps du héros auprès des siens. A condition de pouvoir le retrouver. Alors comment identifier, exhumer et transporter chacune des dépouilles ? Qui se chargera de l’immense tâche de la «démobilisation des morts» ? Le cynisme des «mercantis de la mort» a été brillamment dépeint par Pierre Lemaitre dans Au revoir là-haut, roman couronné du prix Goncourt 2013 ; Béatrix Pau en explique ici le contexte historique. Ballotés de cimetière de fortune en dépôt ferroviaire, les poilus tombés au champ d’honneur ont trop souvent attendu des années avant de trouver le repos ; cet ouvrage bouleversant était nécessaire pour éviter qu’ils ne soient livrés à l’oubli.

01/2016

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Sciences historiques

Les mystères de l'Aisne

Les mystères de l'Aisne, révélés ou "re-voilés" dans cet ouvrage, hantent encore les forêts de Thiérache comme les plaines de Picardie, quand leurs écharpes oniriques ne vont pas s'effilocher sur les pierres des terroirs voisins de la Champagne ou sur les rangs de peupliers proches de l'Ile-de-France... Suivez donc Jean-Claude George quand il emboîte le pas aux géants qui ont parfois pour oreillers d'énormes pierres, ou lorsqu'il tend l'oreille aux voix hurlant dans les tombeaux ; surprenez-le ne ménageant guère l'eau bénite aux exorcismes des possédées, et ne lui tenez pas rigueur d'avoir préféré, au vase de Soissons trop célèbre et brisé par ailleurs, la modeste vase de l'Aisne ! Excusez, en sa compagnie, l'innocente intempérance de Vinoc, ce saint qui semblait confondre les vignes d'Hugues le Blanc avec celles du Seigneur, et laissez-vous bercer entre Cerfroid et cerf... blanc ! Entre les sept tombeaux de pierre et Fère aux sept tours, qui sait si l'évêque aurait vraiment dû accepter de manger des bécasses en carême à l'invitation de religieuses, peut-être abusées par l'un des sept tours du Malin ? En conteur averti, l'auteur s'est attaché à écumer l'histoire et le légendaire axonais pour n'en conserver que le caractère inhabituel et saisissant, insolite et plaisant, merveilleux et incongru... Qu'il s'agisse d'épouvantables affaires criminelles, de troublants récits du passé ou d'historiettes drolatiques et cocasses, ces Mystères de l'Aisne ne laisseront personne indifférent !

09/2013

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Histoire de France

Combattants de l'Empire. Les troupes coloniales dans la Grande Guerre

Tirailleurs sénégalais, spahis algériens, troupes indochinoises : autant de soldats des colonies recrutés, volontairement ou non, sur les fronts européens de la Grande Guerre pour aider leur métropole dans un conflit qui, à première vue, n'était pas le leur. De la bataille oubliée de Dobro Polje aux graffitis du Chemin des Dames en passant par les mutineries d'août 1917, cet ouvrage aborde la spécificité du cas français sans négliger les expériences des empires anglais, italien et allemand. Cent ans après les événements, grâce à la somme de travaux inédits d'historiens émérites, il est possible, au-delà des polémiques, de mettre en lumière cet aspect essentiel de la Première Guerre mondiale.

11/2018

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Histoire de France

La Grande Guerre. Les poilus

Un don précieux de documents concernant la première Guerre mondiale, auquel vinrent s'ajouter de nombreux prêts, informations publiques et recherches personnelles, ont permis à l'auteur de pouvoir, à quelques mois du centenaire du début de ce terrible conflit, en faire le point à son niveau. Ce livre comporte un très grand nombre d'illustrations d'artistes peintres de cette époque, des photos inédites de grands sportifs comme Georges Carpentier, champion du Monde de boxe et pilote d'aviation, ainsi que de héros plus connus comme les aviateurs Georges Guynemer et Roland Garros, décédés tous les deux au combat. Plusieurs pages sont également consacrées au patrimoine militaire français, illustrées par plusieurs peintres de la Marine nationale dont le plus connu, Charles Fouqueray qui décora de nombreux bâtiments publics et participa activement en 1933, à la décoration du Cercle Naval Vauban à Toulon comme le rappelle l'auteur dans cet ouvrage. N'oublions pas de mentionner le nom d'un grand marin toulonnais, l'amiral Victor Sénès qui disparut sur son navire, le Léon Gambetta en avril 1917, en Mer Adriatique laissant dans sa ville natale de multiples souvenirs. Comme sans doute, de très nombreux auteurs le feront à leur tour, Alexandre Briano a voulu affirmer ce travail de mémoire envers toutes les victimes civiles et militaires du premier conflit mondial.

09/2012

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Histoire de France

1914-1918 Sedan, ville occupée. L'occupation de la Première Guerre mondiale dans les collections patrimoniales sedanaises

Pour marquer ce Centenaire de la Première Guerre mondiale, le Musée municipal de Sedan a souhaité pour la première fois publier des notices illustrées d'oeuvres, d'objets et d'archives des collections patrimoniales sedanaises. Cette publication présente l'histoire de Sedan et la vie des Sedanais pendant la Grande Guerrela mobilisation, les premiers combats de 1914, la libération du 17 novembre 1918, l'après-guerre, mais surtout la plus longue et douloureuse période de la guerre dans les Ardennes, celle de l'occupation qui dura plus de 50 mois. Le lecteur découvrira la petite et la grande Histoire à travers des collections qui proviennent du musée municipal, des archives municipales, de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Sedanais, et de la Médiathèque Georges Delaw (Ardenne Métropole). A travers des aspects spécifiques de l'histoire de Sedan durant cette période, nous découvrons l'occupation allemande, la ville-hôpital et les lazarets, le bagne du château et la vie des civils au quotidien avec des témoignages de Sedanais qui ont vécu ces années difficiles.

10/2017

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Sciences historiques

Lussas, un village dans la Grande Guerre

Effectuer un travail de mémoire sur une communauté villageoise plongée dans la Grande Guerre est apparu nécessaire face aux interrogations nées lors de la commémoration du centenaire, en 2014. Devant la liste des 36 noms du monument aux morts de Lussas de nombreuses questions se posaient, sans réponse claire après un siècle. Qui étaient ces hommes partis au combat pour n'en pas revenir ? Quels effets a eu leur disparition sur la vie du village ? Comment ceux qui restaient ont fait face à la mobilisation des hommes de 18 à 47 ans, à l'absence des pères, des frères, des fils, des maris et des amis ? Quelles traces peut-on retrouver ? Un groupe s'est alors constitué sous l'égide de la bibliothèque municipale. Simultanément un appel a été lancé auprès des habitants afin de savoir s'ils avaient des archives familiales. Ce livre entend présenter les résultats de cette recherche et tirer le fil qui nous lie avec un monde devenu lointain, dont la mémoire vive s'estompe sous le sépia des cartes postales. Ainsi tente-t-il de porter témoignage et de lutter contre l'oubli.

06/2019

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Sciences historiques

Saône-et-Loire dans la Grande Guerre

Dès la mobilisation du 2 août 1914, les soldats de Saône-et-Loire se préparent à partir pour le front. Avec 21?237 morts et des milliers de blessés, le département paie un lourd tribut tout au long du conflit. A l'arrière, la population est régulièrement sollicitée pour contribuer à la victoire. Terre d'asile pour les réfugiés, la Saône-et-Loire consacre son économie à l'effort de guerre, à l'image des usines Schneider qui participent à la Défense nationale. Or, la pénurie de travailleurs civils nécessite l'emploi d'étrangers, de prisonniers de guerre, de mobilisés et de femmes. Tous sont placés sous contrôle car aucun défaitisme ne doit saper l'Union sacrée. Mais à l'adhésion du début succèdent les premiers mouvements sociaux suivis d'une grande lassitude. Les pertes humaines au front, la durée du conflit, la cherté de la vie et les restrictions sont autant de motifs d'exaspération. Un remarquable travail d'archives et une sélection de documents anciens permettent à Franck Métrot et Pierre Prost de revenir sur ce qu'a traversé la population de Saône-et-Loire pendant la Grande Guerre. Ils évoquent aussi comment, une fois la paix revenue, chaque commune a voulu honorer le sacrifice de ses enfants au travers des monuments aux morts qui témoignent encore aujourd'hui du traumatisme que fut la première guerre mondiale.

10/2014

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Sciences historiques

Un marin aviateur dans la grande guerre

De l'Extrême-Orient à l'escadrille côtière de La Baule-Le Croizic, nous suivons, grâce aux archives de sa famille, les aventures d'un jeune menuisier originaire du val de Loire incorporé comme matelot charpentier en 1912. Le déclenchement de la guerre, en août 1914, le surprend à Hokkaïdo où il est embarqué sur le croiseur cuirassé Dupleix. De retour en France, il prend part, au début de 1915, aux croisières de surveillance en Méditerranée occidentale (Baléares, Corse, Sardaigne) puis rallie la base navale de Lemnos en Grèce aux ordres du vice-amiral commandant l'escadre des Dardanelles. En avril 1917, affecté à l'escadrille côtière comme observateur marin bombardier, il assure la défense du littoral atlantique contre l'action des sous-marins allemands et la protection des premiers convois américains à destination de Saint-Nazaire. Robert Palliot, c'était son nom, volera jusqu'en décembre 1918.

09/2011

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Première guerre mondiale

1916 Petits soldats dans la Grande Guerre

Dans la mémoire collective, l'année 1916 renvoie toujours à " Verdun " et à " la Somme ", longues batailles dévoreuses d'hommes et d'illusions. Beaucoup de familles du Nord-Cantal dont certaines étaient déjà éprouvées, allaient en faire la cruelle expérience sur les pentes du Mort-Homme, de la Cote 304 ou bien encore devant les Forts de Douaumont et Vaux. Cependant, une multitude d'autres petits fronts, moins connus, restèrent allumés durant cette troisième année de guerre, emportant presque quotidiennement et dans une tragique banalisation nombre de nos compatriotes.

05/2023

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Histoire de France

14-18, Marseille dans la Grande Guerre

Dans le flot des publications que suscite le centenaire de la Grande Guerre, cet ouvrage est singulier. Il fait voir le conflit à partir de Marseille et il apporte un point de vue neuf sur des aspects encore très mal connus. Les auteurs, historiens et archivistes, mettent en lumière des documents totalement inédits que leur expertise croisée permet de déchirer. L'abondante iconographie originale, issue principalement d'archives familiales et privées généreusement offertes par des donateurs, donne une valeur unique à cette publication. Marseille, ville de l'arrière certes mais d'un arrière atypique. Si les combats ne se déroulent pas sur son sol, elle subit la guerre et en voit concrètement les effets. Des troupes de tous les pays alliés débarquent dans son port et traversent ses artères avant de monter au front, d'autres partent combattre en Orient, des soldats blessés de tous les continents viennent s'y faire soigner ou parfois y meurent, des prisonniers travaillent dans ses chantiers. Tandis que des milliers des leurs tombent dans les combats ou en reviennent mutilés, les Marseillais savent montrer leur sens de la solidarité, pour les soldats, mais aussi pour les réfugiés qui affluent dans la cité, comme pour la ville martyr d'Arras qu'ils vont aider à reconstruire. Marseille est florissante avant-guerre grâce à un port dont le trafic est à son apogée. Pour elle aussi, "rien ne sera plus comme avant".

11/2014

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Histoire de France

Un prêtre missionnaire dans la grande guerre

Depuis bientôt un siècle, dix-huit carnets, conservés dans une bibliothèque privée, gardaient précieusement les secrets d'un aumônier bénévole de la Grande Guerre. Mobilisé en août 1914, comme secrétaire dans une ambulance de campagne, Omer Denis ne tarde pas, dès la bataille de la Marne, à exercer auprès des blessés, " sans titre officiel ", les fonctions d'aumônier. En 1916, estimant ne plus être en mesure d'accomplir son ministère dans des conditions satisfaisantes, il demande et obtient un poste de brancardier dans un régiment d'artillerie de canons de 75. Ce personnage, qui a le sens de l'humour et de l'anecdote, se lance au fil des pages, dans de très intéressantes digressions qui sont autant de tableaux de la vie en cette période troublée. Ne négligeant jamais les bonnes relations, il n'hésite d'ailleurs pas à recourir à sa condition de prêtre pour améliorer le quotidien ! Bien au-delà de l'ecclésiastique en campagne, le lecteur découvre là un personnage aussi truculent qu'attachant. Partant de la masse considérable de notes des plus diverses, soigneusement consignées d'août 1914 à mars 1919, Denise et Allain Bernède, tous les deux rompus aux techniques du maniement des archives militaires, se sont livrés, après avoir transcrit les 1 356 feuillets du document, à un véritable travail de vérifications pour mettre en valeur ce "matériau pour l'Histoire", toujours difficile à traiter, que sont les témoignages.

11/2011

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Histoire de France

La France occupée

Dans son dernier ouvrage, August von Kageneck nous livre un récit particulièrement précieux : c'est le soldat allemand qui raconte la France occupée, et non l'inverse. Son double regard d'historien et de témoin conjugue la narration des réactions et des attitudes de la population française et des hommes de la Wehrmacht obligés de vivre ensemble ; les relations entre occupés et occupants deviennent rapidement tendues à l'extrême, malgré des premiers mois relativement calmes. Le récit s'interrompant en 1942, à l'invasion de la zone libre, Jean-Paul Bled, après une remarquable préface, signe une postface qui complète l'oeuvre de Kageneck en déroulant les événements jusqu'à la Libération.

09/2015

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Première guerre mondiale

L'humour du soldat allemand dans la Grande Guerre

Le première livre sur l'humour du soldat allemand dans les tranchées, basé sur des documents d'époque, tous représentés dans cet ouvrage en couleur.

01/2022