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L'île d'Yeu dans la Grande Guerre. Chronique de la vie quotidienne

Extraits

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Histoire de France

Les Normands dans la Grande Guerre

A partir d'une riche iconographie souvent inédite tirée des archives départementales mais aussi communales et beaucoup des archives de familles, Les Normands dans la Grande Guerre est une chronique singulière d'une région lors de la Première Guerre mondiale. Des histoires emblématiques d'hommes et de femmes, combattants normands, civils mobilisés à l'arrière, réfugiés ou prisonniers, éclairent de façon originale le conflit. Les anecdotes et l'intime enrichissent la connaissance d'une guerre à la mémoire très vive, même cent ans après.

07/2018

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Régionalisme

Le Voironnais dans la Grande Guerre

La première guerre mondiale, parce qu'elle a été meurtrière, parce qu'ellea impliqué de nombreux pays, et surtout parce qu'elle a touché très durement toutes les familles, reste encore, cent ans après, un événement considérable dans l'inconscient collectif. Si tout le monde ou presque connaît les grandes batailles, les tranchées, la vie des soldats, on sait moins ce qu'étaient les difficultés dans les villes et les villages situés à l'arrière, loin du front. Voiron en 1914 est une petite ville active, avec des usines importantes et donc une population largement ouvrière. Les villages alentour, quant à eux, sont peuplés presque exclusivement de paysans. Durant le conflit, les hommes sont au combat et il faut compenser leur absence dans les familles, dans les usines, dans les fermes. Les habitants doivent également faire face aux réquisitions, au manque de denrées, aux nouvelles du front parfois mauvaises… A partir de documents des archives municipales, de photographies et de cartes postales, Christiane Le Diouron montre comment les Voironnais vivaient durant la Grande Guerre, nous livrant un témoignage précieux et inédit.

09/2013

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Critique littéraire

Les écrivains dans la Grande Guerre

En juin 1919, à l'initiative de Henry Malherbe, Maurice Genevoix et Roland Dorgelès notamment, quatre-vingts écrivains rescapés de la Grande Guerre se rassemblent pour fonder l'Association des écrivains combattants (AEC). Leur objectif ? Rendre hommage et préserver la mémoire des hommes de lettres morts au champ d'honneur ; créer et renforcer les liens entre les survivants. Parmi eux, des personnalités déjà connues : Guillaume Apollinaire, Charles Péguy, Alain-Fournier, Louis Pergaud, mais, pour la plupart, des jeunes talents inconnus. Au total : 560 disparus. L'AEC leur consacrera en 1926 une Anthologie en cinq volumes et 4000 pages. Elle obtiendra, en 1927, que leurs noms soient gravés sur les murs du Panthéon. Après cent ans d'existence, l'AEC reste bien vivante. Elle honore les disparus, encourage la création littéraire en attribuant des prix et suscite l'intérêt des jeunes en les associant à ses manifestations. A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, cet ouvrage collectif montre la diversité des écrivains qui firent pour la France le sacrifice de leur vie : universitaires, autodidactes, prêtres, ultra-marins, étrangers, jeunes et vétérans. Ce livre de ferveur se veut un rempart contre l'oubli.

11/2018

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Histoire de France

Petites patries dans la Grande Guerre

"Nous sommes relevés par le 65e, des Bretons qui, avec vingt-cinq kilomètres dans les jambes et douze heures sac au dos sans arrêt, ne se plaignent pas et s'entassent sans un mot dans les abris. C'est une race plus sympathique que nos Méridionaux du 16e corps, à qui la division était rattachée". Par ces quelques mots griffonnés dans ses carnets en décembre 1915, le Bourguignon Pierre Perrin, mobilisé dans un régiment dijonnais, dit bien la force des stéréotypes régionaux dans la France de la Grande Guerre, les tensions qui en résultent parfois aussi malgré l'Union sacrée affichée. Pourtant, en dépit des profonds renouvellements de l'historiographie du conflit depuis une trentaine d'années, cette dimension régionale et périphérique des différents phénomènes, loin de Berlin, Londres ou Paris, reste très inégalement prise en compte par la recherche universitaire. En questionnant les liens essentiels entre "petites" et "grande" patries, ce livre souhaite interroger, pour lui-même, le fait régional en guerre. Conditions du recrutement et de la mobilisation, force des solidarités nées d'origines géographiques communes, cultures gustatives spécifiques, traditions musicales valorisées, langues locales ou régionales contribuant à forger une "langue des tranchées", constitution et évolution de stéréotypes régionaux combattants sont quelques-unes des pistes ici empruntées : elles permettent, entre autres, de mieux comprendre comment la "petite patrie" interagit avec la grande et contribue à renforcer la capacité des soldats à endurer les conditions dans lesquelles ils survivent au quotidien. En certains cas, la défense du pays conduit d'ailleurs à une redéfinition des identités régionales, à leur renforcement notamment. On l'aura compris : la région est ainsi moins le cadre de l'étude que l'objet même de la réflexion, à travers des contributions portant sur la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, mais aussi l'Alsace alors allemande ou encore l'Empire britannique, plus particulièrement le Québec et la Nouvelle-Zélande.

09/2013

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Sciences historiques

Nos poilus dans la Grande Guerre

Quel parcours les a retirés de leur communauté villageoise, les a arrachés à leur famille et les a conduits à leur destinée tragique. Pour chacun d'eux, l'association c'est attaché à décrire leur vie personnelle, familiale, scolaire et militaire, depuis leur naissance jusqu'à leur dernier jour. Le livre évoque également la vie quotidienne des villageois de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny au début du XXème siècle et les difficultés rencontrées pour édifier les monuments aux morts, ultime hommage à leurs enfants disparus. Ce sont 66 destinées particulières, humaines et attachantes "d'hommes de chez nous" mises en valeur au milieu du chaos de la grande guerre.

07/2014

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Histoire de France

Nos familles dans la grande Guerre

Si l'on a souvent évoqué la vie des poilus, qui a parlé des autres ? Des femmes, des fiancées, des veuves travaillant aux champs ou en usine dans l'attente ? Des enfants jouant aux soldats de plomb et aux poupées habillées en infirmières ? Des gendarmes et des maires qui, chaque matin, recevaient les funestes télégrammes ? A l'aide de 200 témoignages inédits, ce livre reconstitue la vie quotidienne du premier conflit mondial : familles séparées, transplantées, brouillées ; ruinées (ou enrichies) ; couples unis, désunis, réunis ; familles victimes de la grippe espagnole ou divisées entre deux camps ; familles de l'après-guerre aussi, confrontées au deuil et à leurs blessures. Un ouvrage qui mesure l'impact de la Grande Guerre sur le destin de nos ancêtres et, par ricochet, sur le nôtre.

10/2014

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Histoire de France

Les enfants dans la Grande Guerre

Enfant. Guerre. Deux mots parmi les plus antinomiques. Pourtant, de 1914 à 1918, la guerre est au cour de la vie de l'enfant et, inversement, l'enfant est au coeur de la guerre. Qu'il en soit témoin, victime, ou acteur, il ne peut échapper au conflit qui bouleverse son univers et son quotidien. Confronté à la violence psychologique, physique, symbolique du conflit et à la brutalisation de la société, l'enfant s'affirme comme un précieux révélateur de la culture de guerre de l'époque.

03/2019

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Histoire de France

Les femmes dans la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale est tout autant une épreuve pour les femmes qu'elle ne l'est pour les hommes. Elles se mobilisent en masse dès les premiers jours à l'invitation de René Viviani, président du Conseil, et participent activement à l'effort de guerre durant quatre longues années. Celles que le journal La Guerre documentée qualifie à plusieurs reprises de "remplaçantes" dans ses colonnes – La Baïonnette sort également un numéro sous ce titre en novembre 1915 – se rendent indispensables par le soutien apporté aux combattants (infirmières, marraines de guerre) mais également en contrebalançant le déficit de main-d'oeuvre masculine, en assurant le plein rendement de l'activité économique du pays (agriculture, industrie de guerre). En plus de tenir le foyer et de s'occuper des enfants, les femmes ont ainsi tenu un rôle majeur au cours du conflit. En prouvant qu'elles étaient capables de suppléer les hommes dans des secteurs d'activité dont elles étaient jusqu'alors exclues, elles s'affirment davantage dans la société et aspirent légitimement à franchir une étape décisive pour leur émancipation. Le bilan est pourtant nuancé, et la journaliste Séverine n'hésite pas à conclure amèrement que les femmes n'ont été que les "domestiques de la guerre". Pourtant, rien ne sera plus comme avant, et un article de La Vie féminine en 1919 affirme que la Grande Guerre permit à l'humanité de "prendre conscience de sa moitié".

06/2018

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Histoire de France

Les civils dans la Grande Guerre

Oubliez ce que vous avez appris de la guerre 14-18, oubliez que vous vivez au xxie siècle et revenez plus d'un siècle en arrière, habitant d'une ville, d'un petit village ou d'un bourg. Civil, quel est votre quotidien en ce temps de conflit ? Potigny, commune du pays de Falaise, pourtant éloignée du front, a été, comme beaucoup d'autres, le siège d'une caserne française et la patrie de nombreux soldats blessés. Affiches, journaux, courriers, photographies, trophées de guerre et propos tenus par des permissionnaires, ont constitué une porte d'entrée effrayante sur un monde rythmé, au fil des années, par des événements tels la déclaration de guerre, l'armistice et le retour des poilus. 14-18 fut une guerre du citoyen en arme pour laquelle chacun fut mobilisé, enfants, femmes, vieillards, en vue de la victoire. La violence qui fut principalement celle du champ de bataille, au coeur d'une guerre inhumaine, s'est ainsi retrouvée plus ou moins forte au sein même des foyers. L'énormité des sacrifices et la volonté de vaincre l'ennemi sans chercher une paix salvatrice, font que cette blessure collective n'a jamais entièrement cicatrisé.

10/2018

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Histoire internationale

Les Américains dans la Grande Guerre

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des Etats-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites.

03/2017

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Sciences historiques

Le Soissonnais dans la Grande Guerre

Les Allemands prennent Soissons le 2 septembre 1914 mais, après la victoire de la Marne, la 6e armée française avance sur l'Aisne. Le 12 septembre, les troupes d'Afrique entrent dans la ville qui reste entre leurs mains. La ligne de front se fige à l'orée de la cité. La guerre de positions commence… De septembre 1914 à mars 1917, la vie se maintient à Soissons durant ce qui prend les allures d'un véritable siège. Une partie de la population reste sur place en compagnie de milliers de combattants. L'année 1917 est marquée par l'échec sanglant du Chemin des Dames, à l'est de Soissons. Après la percée allemande du printemps 1918, la ville subit une nouvelle occupation du 29 mai au 2 août. Mais, le 18 juillet, Mangin lance la célèbre contre-attaque de Villers-Cotterêts : la seconde bataille de la Marne est une victoire. Le 2 août 1918, enfin, l'armée Mangin entre dans Soissons. Un des pivots de la « poche » creusée entre la Marne et l'Aisne par les Allemands s'effondre. L'avance française reprend à la fin du mois d'août. Tout le Soissonnais est libéré progressivement. Pascal Chambon, grâce à ses commentaires très documentés et à une sélection de cartes postales anciennes, nous livre ici un très riche ouvrage.

07/2011

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Sciences historiques

La vie quotidienne dans les villes d'eaux (1850-1914)

Armand Wallon Armand Wallon, a été, avec Georges Duby, co-directeur de l'Histoire de la France rurale. Il a également publié de nombreux articles sur l'histoire de sa ville natale, Vichy, et sur l'évolution du thermalisme en France. La vie quotidienne dans les villes d'eaux (1850-1914) A partir de 1850, les buveurs d'eaux, utilisant les chemins de fer, se rendent en foule dans les stations thermales françaises où se construisent de nouveaux établissements de bains, des casinos et des hôtels. Napoléon III donne l'exemple en se soignant à Plombières et à Vichy, tout en menant secrètement une "diplomatie thermale" fort active. Après 1870, la médecine thermale fait de grands progrès, mais les lacunes de la réglementation des sources servent parfois de prétextes à de sérieux conflits entre les hommes d'affaires qu'intéresse le fructueux commerce des eaux minérales. A la Belle Epoque, des centaines de milliers de Français et de nombreux étrangers fréquentent régulièrement nos stations thermales. On les verra dans ce livre, voyager, vivre à l'hôtel, se soigner, se distraire. Image de la France d'avant 1914 et reflet de nos alliances diplomatiques ; la société des buveurs d'eaux qui se pressent autour des sources est un bien curieux mélange : rois, princes, grands-ducs, hommes d'Etat, grand monde et demi-monde, grands et petits bourgeois, officiers, ecclésiastiques, artistes, aventuriers... écrivains aussi, parmi les plus célèbres, qui ont pris note, pendant leurs c saisons" de cet étrange spectacle.

12/1981

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Prière et spiritualité

Guide des difficultés de la vie quotidienne

Qui ne s'est senti, un jour ou l'autre, découragé, accablé par certains aspects de son passé, inquiet de son avenir, exaspéré par les autres, son travail... ou sa vie tout entière ? ! Qui n'a constaté son orgueil, son attachement à l'argent, ses difficultés à vaincre tel ou tel défaut ? Qui n'a pensé : "Dieu exagère, Il ne m'exauce pas ? "... L'auteur a été le confident de ces interrogations et de ces souffrances à travers sa riche expérience de prêtre. Pendant des décennies, aux personnes venues lui demander conseil, il a indiqué des "remèdes" spécifiques et concrets, les consignant parfois par écrit. En douze chapitres, l'auteur nous accompagne à travers les méandres de notre nature et de notre psychologie blessée, et nous montre des issues à la fois humaines et spirituelles pour venir à bout de ces problèmes et accueillir la lumière qui libère.

07/2021

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Sciences politiques

La guerre dans les yeux

A eux deux, ils ont parcouru le monde entier, couvert les conflits majeurs du XXè siècle, connu le quotidien des combats les plus importants. Envoyé à vingt-quatre ans dans la jungle indochinoise, Pierre Schoendoerffer a traversé le globe et les batailles, caméra à l'épaule, pour raconter la guerre dans ses livres et ses films. Le journalisme et la photographie ont permis à Patrick Forestier de suivre la même route. Vingt-six ans les séparent, mais une vie sous les tirs les lie à tout jamais. Dans ce témoignage posthume ils se confient, partagent leurs expériences, confrontent deux manières de vivre et d'écrire l'Histoire en marche, pour dire ce qu'est la guerre, et l'homme dans la guerre.De la bataille de Diên Biên Phu, où Schoendoerffer fut fait prisonnier, au sol argentin où Patrick Forestier a commencé sa carrière en pleine guerre des Malouines, les deux reporters reviennent sur leurs premières expériences et leur jeunesse, éclairée par la figure de Joseph Kessel qui leur donna le désir de partir à l'aventure, l'un sur les mers, l'autre dans les airs. Ils nous emmènent aux quatre coins de la planète, sous les tirs des talibans afghans, le soleil somalien ou les bombardements du Liban, pour nous fait revivre, de leurs yeux, les guerres de notre temps ; ils nous racontent les rencontres qui ont changé leur vie, les histoires de ces guides anonymes, de ces morts oubliés ou des collaborateurs aimés ; nous font partager leur quotidien, leurs analyses et leurs souvenirs pour nous dire surtout la passion d'un métier au service du récit.

03/2013

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Décoration

La Bretagne. La vie quotidienne des Bretons

Il y a un siècle, la Bretagne ressemblait un peu à ce portrait qui orne la couverture. Elle avait atteint vers 1900 son maximum de population, plus de 60 % de ses habitants étaient très jeunes et, en très grande majorité, des ruraux encore pétris de leurs traditions ancestrales, conscients de leur spécificité et à la recherche d'un avenir meilleur. Ce jeune homme en chapeau breton, à la barbe naissante, fixant son destin, d'un regard déterminé et fier est donc tout un symbole. C'est à une découverte de la vie quotidienne de ces Bretons d'il y a un siècle que ce livre invite, à l'aube de ce troisième millénaire. A l'aide de cartes postales, de tableaux et de gravures, grâce à des commentaires précis, l'histoire et la vie d'autrefois sont reconstituées, du baptême à l'enterrement, de la première communion au mariage, du travail des champs aux fêtes et aux pèlerinages, au milieu des légendes, des superstitions et des vieux métiers traditionnels. Ainsi se révèlent les habitants des cinq départements bretons dans leur variété géographique et leur richesse humaine.

01/2003

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Histoire ancienne

La Vie quotidienne des dieux grecs

Malgré l'histoire trépidante de ses batailles, la guerre de Troie échappe en réalité aux hommes : pour Homère, ce sont les dieux qui mènent le jeu et règlent leurs comptes. ils y consacrent leurs journées. Aussi Giulia Sissa a-t-elle trouvé chez Homère, avec l'Iliade, matière à explorer le quotidien des dieux grecs : de quoi leur corps est-il fait et comment se nourrissent-ils ? Quelle est l'organisation de leur société ? Quelle vie mènent-ils dans l'Olympe et dans le monde des hommes ? Les dieux sont partagés : modèle rêvé de jouissance infinie mais aussi exemple édifiant d'engagement dans le monde. Amours, festins, querelles Mais que désirent-ils vraiment ? Dans la seconde partie de ce livre, Marcel Detienne montre comment les citoyens entretiennent des relations quotidiennes avec les dieux et ce que deviennent les olympiens, invités à venir résider chez les humains organisés en cité. Au cœur des rituels et de la vie sociale, les dieux restent présents : dans les sacrifices, l'alimentation, les assemblées politiques, la guerre, la sexualité... Bref, les dieux sont indispensables à la cité, mais agissent-ils là vraiment en maîtres jaloux de mortels éphémères ? Ne seraient-ils pas plutôt - dans les premières démocraties en tout cas - assujettis, du moins soumis, aux décisions des hommes en leurs conseils et assemblées ?

12/1989

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Sociologie

La vie quotidienne des jeunes chômeurs

S'il est un point de vue commun aux études et recherches sur le chômage ainsi qu'aux diverses représentations véhiculées par les médias, c'est bien de reconnaître cette situation, cet état, comme étant celui d'une victime. Toutes nos conceptions sont empreintes plus ou moins de cette mise en forme privilégiant la souffrance, insistant sur la misère inhérente à cette condition comme s'il nous était impossible - du sens commun aux recherches actuelles - de penser autrement. Soyons clairs, il ne s'agit pas ici de tirer un trait sur toute souffrance ou d'effacer naïvement les difficultés qu'implique la condition de chômeur et de faire comme si, finalement, l'alternative se situait obligatoirement entre ce qu'il faut bien appeler une caricature et une autre, plus optimiste. Le pari de ce livre se situe ailleurs : la vie quotidienne du jeune chômeur ne se laisse pas facilement réduire à un mode de vie type et à une figure unique, elle bouscule en permanence les catégories dans lesquelles nous tentons de l'enfermer. Il m'a donc semblé nécessaire de montrer en quoi les travaux sur la question contribuent dans leur grande majorité à la construction ainsi qu'au renforcement de représentations unilatérales, négatives du chômage et des chômeurs (validant au passage les nombreux clichés attribués aux médias et au sens commun). Démontrer en quoi ils s'appuient sur un certain nombre de présupposés qui sont inappropriés pour rendre compte de la complexité et de la diversité des situations.

03/1999

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Histoire de France

La vie quotidienne en l'an mille

Dans un premier ouvrage sur l'an mille, présentant au public ses traductions des principales chroniques de l'époque, Edmond Pognon neutralisait une à une les prétendues "terreurs", qui n'ont existé que dans l'imagination d'historiens bien postérieurs. La société de ce temps n'en est pas moins méconnue. Cette Vie quotidienne en l'an mille éclaire les différents aspects de sa réalité : paysages, climats, intempéries ; épidémies, famines ; christianisme en lutte contre le paganisme opiniâtre des ruraux ; féodalité en pleine expansion, qui fait éclater définitivement ce qui restait d'unité impériale et prépare indirectement l'Europe des nations ; vie des paysans, des seigneurs, des princes, des moines, des prélats ; amours royales et moeurs sexuelles ; naissance de techniques prometteuses ; travaux de l'esprit... Dans tous ces domaines, le plein Moyen Age se met en place après le tournant décisif du siècle.

11/1992

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Histoire internationale

Madagascar : l'histoire de la grande île

Découvrez à travers ce livre, l'histoire du Madagascar. Surnommée la Grande Ile pour sa superficie, elle est aussi grande pour sa position géographique jugée importante pour les navigateurs. "Entre toutes les terres lointaines, Madagascar compte parmi les pays dont on s'est occupé en France avec une sorte de prédilection. La grande île africaine a davantage attiré les regards par suite de circonstances exceptionnelles. La présence de populations d'origines très diverses, rapprochées ou mêlées sur un même point du globe, se trouvant reconnue, un nouvel élément a été fourni pour exciter l'intérêt qui s'attache à l'histoire de l'humanité. Madagascar a été le centre d'une création spéciale ; la grande île n'est sans doute que le débris d'un continent, vaste peut-être comme l'Australie, qui à une époque ancienne du monde dominait sur l'Océan indien..."

09/2016

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Tourisme France

Arles : petit guide de la vie quotidienne

Ce "Petit Guide de vie quotidienne" propose un regard différent sur Arles et offre en partage l'amour d'une Arlésienne pour sa ville. Présenté sous forme de reportages photographiques au fil des quatre saisons, il nous fait découvrir une ville dans son intimité : adresses, architectures, détails, personnages insolites.... Tradition et contemporanéité se mêlent afin de donner la possibilité aux lecteurs, mais aussi aux Arlésiens, de (re)découvrir cette ville de caractère sous un jour nouveau.

07/2019

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Sociologie

Philosophie de la vie quotidienne. Essais critiques

Par une fine observation des dynamiques de langage, des couples, du conformisme, Jean-Marie Brohm livre une analyse philosophique, parfois piquante, de la vie quotidienne. La vie quotidienne rythme l'existence par ses emplois du temps, ses occupations habituelles, ses routines, ses ritualisations, ses fêtes, mais aussi ses ruptures, ses crises ou ses drames. Ses contenus et ses manifestations varient selon les époques historiques, les sociétés, les cultures, les modes de vie, l'âge et le sexe des individus. Cette étude de philosophie anthropologique - qui s'appuie entre autres sur les recherches de Paul Nizan, Henri Lefebvre, Guy Debord, Alfred Schütz, Georg Simmel, Karel Kosik, Michel de Certeau, Claude Javeau, Georges Balandier, Cornelius Castoriadis, Paul Ricoeur - souligne les fondements ontologiques de la quotidienneté dans le monde intersubjectif de la vie : les états corporels et les passions, les moments de la temporalité (le jour ou la nuit), les lieux (réels ou imaginaires), les situations vécues (ordinaires ou extraordinaires). Elle insiste in fine sur les "catégories" existentielles ou "marqueurs" ontologiques originaires qui caractérisent la condition humaine au quotidien : le langage et ses rapports au réel et à la vérité (ou au mensonge), le conformisme lié à l'imitation (le mimétisme et le grégarisme), la sexualité et le couple (l'amour et ses conflits), la mort et le mourir (la finitude et l'angoisse).

09/2023

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Droit

Le barreau de Paris dans la Grande Guerre

" Cent ans après la déclaration de la Grande Guerre, qui allait durer quatre ans, tuer plus d'un million trois cent mille français, et en blesser trois millions, il appartenait au Barreau de Paris de rendre hommage à ceux de ses membres qui sont morts pour la France durant le conflit ou plus tard, des suites de leurs blessures. Ce livre, voulu par Monsieur le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, est composé de 233 portraits d'avocats, très jeunes pour la plupart, dont 35 Anciens Secrétaires de la Conférence, qui ont donné leur vie pour la Patrie, sacrifice d'autant plus remarquable que, en 1914, l'Ordre de Avocats de Paris ne comptait guère plus de 2 500 membres, inscrits au Grand tableau ou stagiaires. Certains de ces portraits sont sommaires, les plus poignants sans doute, de jeunes confrères peu connus, sans famille, presque sans amis, sans personne pour témoigner au Bâtonnier Henri Robert, en fonction pendant toute la durée de la guerre, et à ses successeurs, de leur valeur et de la peine qu'ils ont éprouvée en apprenant leur disparition. " (François Gibault)

05/2016

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Sociologie

Quotidienne. Chroniques 2002-2003

Depuis janvier 2000, cinq jours par semaine, les pages Rebonds du quotidien Libération hébergent la chronique Quotidienne de Pierre Marcelle. Au terme de sa sixième année d'existence, le deuxième volume de leur recension critique revient notamment sur l'élection présidentielle de 2002, la restauration qui s'ensuivit d'un ordre moral, la guerre en Irak, les aventures croisées de MM. Papon et Pinochet, les affaires Péan-Le Monde et Cantat-Trintignant, et diverses autres ayant marqué l'actualité des années 2002-2003. L'auteur poursuit l'exploration des conditions de production d'une chronique journalistique dans leur intimité autant que dans leur spécificité professionnelles. Il expose les débats, procès et polémiques tant publics que privés auxquels cet exercice donna lieu. Il s'obstine, dans le commentaire de ces commentaires de " l'information ", à y relire a posteriori une cohérence.

02/2006

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Actualité et médias

Quotidienne. Chroniques 2004-2006

Avec ce troisième et ultime volume de Quotidienne, Pierre Marcelle conclut l'exégèse de la chronique du même nom qu'il donna sept années aux pages Rebonds de Libération. Le même souci de commenter de l'intérieur un propos qui s'inscrivit dans une durée l'y fait longuement revenir sur une actualité bouleversée, en 2005, par l'enlèvement à Bagdad de Florence Aubenas et de son " fixeur " Hussein Hanoun al-Saadi. Et de même revisite-t-il la crise qui secoua douloureusement le quotidien de la rue Béranger. Du jeudi 29 juin 2006, que Serge July fit ses adieux à son journal, jusqu'au 3 janvier 2007, qui vit Édouard de Rothschild achever sa mainmise sur le titre, l'auteur vécut cette " refondation " à propos de laquelle il écrivit abondamment. À travers le long commentaire que constitue " Libération, une crise ", il décrypte son propre point de vue d'opposant et sous-titre les ressorts d'une entreprise au terme de laquelle une histoire s'acheva. Aujourd'hui encore, il continue d'affirmer que l'émancipation des journalistes sera l'œuvre des journalistes eux-mêmes, ou ne sera pas.

10/2007

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Critique

Comme dans un roman de Sagan. Propositions pour la vie quotidienne

Vous connaissez Sagan, personnage libre, audacieux, haut en couleur, dont le premier roman et best-seller Bonjour tristesse l'a propulsée sur le devant de la scène à tout juste 18 ans. Mais qu'en est-il du reste de son oeuvre, tout aussi pertinente, remarquable, et qui nous parle de nous, de nos émotions, avec autant de profondeur que de légèreté ? Dans Comme un roman de Sagan, Eve-Alice Roustang parcourt les titres de Sagan qui l'accompagnent depuis toujours, répondant à des questions essentielles telles que : comment être heureux, peut-on vivre sans argent, doit-on être fidèle... Ce livre nous montre comment cette grande oeuvre romanesque est aussi un guide au quotidien pour traverser la vie avec grâce et le sourire aux lèvres... comme dans un roman de Sagan.

02/2022

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Sociologie

Juste ? Injuste ? Sentiments et critères de justice dans la vie quotidienne

Pourquoi une minuscule inégalité de traitement provoque-t-elle notre indignation, alors que des morts injustes peuvent nous laisser indifférents ? Qu'est-ce qui déclenche en nous le sentiment d'injustice ou, au contraire, l'inhibe ? Comment chacun de nous définit-il le juste et l'injuste, et comment le vit-on au quotidien ? Dans le domaine du travail, par exemple, à partir de quels critères évalue-t-on qu'un salaire est juste ou injuste ? Est-il juste de toujours honorer sa parole ? Doit-on payer toutes ses dettes ? Dans le domaine de la morale, notamment de la sanction pénale, quels critères retenir pour fixer une "juste" peine ? Comment tenir compte - ou non - du parcours de vie du délinquant ? Quelle place faire à la victime ? Dans le domaine des relations familiales, du "juste aimer", comment tolère-t-on l'injustice d'un parent, d'un conjoint ou d'un enfant ? Avec qui, et jusqu'où, se montrer solidaire : est-il juste de "payer" pour ses enfants, pour ses parents ? Plus globalement, notre soif de justice ne signifie-t-elle pas que le temps est venu de respecter autrui ?

10/2008

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Ethnologie

La vie quotidienne aux îles Loyauté. Maré au temps des Vieux

Une littérature abondante a été consacrée aux îles Loyauté, et en particulier à Maré, depuis l'arrivée des premiers missionnaires sur l'île au XIXe siècle. De nombreux amateurs éclairés et des scientifiques se sont penchés sur ses caractéristiques en tentant d'en expliquer les spécificités. Pourquoi Maré fascine-t-elle autant ses visiteurs ? Sa beauté secrète, la richesse de ses légendes, son apparente tranquillité ont incité les chercheurs et les habitants eux-mêmes à se pencher sur son passé, son histoire, ses coutumes, ses croyances. L'histoire de l'île se révèle à nous sous ses multiples facettes, allant de l'origine des chefferies à l'utilisation des plantes et aux sorcelleries. La symbolique des danses et des chants qui les accompagnent, la morale qui se cache derrière les mythes, ou encore les rites de passage auxquels se soumettent les jeunes gens avant l'étape du mariage, autant d'indices qui permettent au lecteur curieux d'appréhender la complexité d'un mode de vie en apparence tourné vers la nature. Bien avant la colonisation européenne, l'arrivée de plusieurs vagues de peuplement va pourtant bouleverser une organisation sociale basée sur le don et le contre-don. Cet ouvrage permet de jeter une lumière nouvelle sur les choix qu'a fait l'île de Maré pour trouver la meilleure solution pour sa population. Enfin, il est l'occasion de traduire la complexité du monde océanien tout en ouvrant la porte au débat au moment où la Nouvelle-Calédonie entre dans une phase nouvelle tournée vers le dialogue de ses peuples.

07/2012

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Sciences historiques

La vie en Côte-d'Or pendant la Grande Guerre

La Côte-d'Or ne fut pas épargnée par la première guerre mondiale. Au front, 11058 Poilus côte-d'oriens donnèrent leur vie pour la France. A l'arrière, bien que le département ne fût pas meurtri par les combats, la guerre s'imposa dans la vie civile. A Châtillon-sur-Seine, par exemple, eut lieu le repli ultime du GQG, d'où le général Joffre rédige, le 6 septembre 1914, son ordre du jour qui allait rester dans l'histoire de France « (…) se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». Il y avait aussi le grondement des canons venant des champs de bataille qui perçait la quiétude de la campagne, ou encore le passage incessant des trains de blessés qui rappelait que, tout près, la guerre faisait rage. Chaque jour, il fallait travailler pour soutenir l'effort de guerre, faire preuve d'hospitalité pour accueillir les habitants des régions envahies, subir les réquisitions et les rationnements alimentaires, se protéger des raids aériens, soigner des milliers de blessés, encadrer des centaines de prisonniers allemands utilisés comme main-d'œuvre de guerre, etc. Le département était même suffisamment proche du front pour que l'armée américaine y implante, dès 1917, de nombreuses bases logistiques.Durant ces années sombres, les Côte-d'Oriens firent face à une existence d'angoisse, de désillusion, de peur, de sacrifice, de révolte, mais également de courage et de résignation. Ce livre très documenté nous raconte le quotidien comme les événements. Il constitue une synthèse historique indispensable pour qui s'intéresse au passé de la Côte-d'Or. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles traitant de la Grande Guerre. Ce livre, richement illustré, complète leur précédent ouvrage publié aux Editions Sutton, Les Poilus de la Côte-d'Or dans la Grande Guerre.

10/2013

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Histoire de France

La Grande Guerre

Un siècle après l'événement, la Grande Guerre reste d'une étonnante présence dans la mémoire, les productions culturelles et l'espace public. Elle suscite un foisonnement de recherches qui renouvellent les connaissances dans tous les domaines, des approches politiques et diplomatiques à l'histoire économique et sociale et, plus récemment, à celle des sensibilités, des identités ou de la violence. Ce livre en propose une synthèse précise et accessible. II aborde des débats interprétatifs encore vifs: quelles sont les causes du conflit? Quel sens donner aux entrées en guerre de 1914, et peut-on y lire une adhésion à la guerre? Comment expliquer l'intensité de la violence? S'agit-il déjà d'une guerre totale? Pourquoi les combattants ont-ils obéi ou désobéi? Quels ont été les effets sociaux du conflit? Pourquoi son règlement est-il resté si fragile? Pour répondre à ces questions, l'ouvrage propose un récit complet et détaillé, attentif aux spécificités nationales, nourri de références bibliographiques, permettant une première approche comme une étude plus approfondie de la période. Il s'attache à restituer les logiques sociales qui ont permis aux Etats, aux sociétés et aux individus d'endurer l'immense épreuve de 1914-1918.

05/2014