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Journal secret (1941-1944)

Extraits

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Histoire de France

Paris libéré. 1944-1949

L'histoire de la libération de Paris s'ouvre dans l'enthousiasme, et le sang. Elle est faite de l'espoir des premiers "beaux jours" après cinq années terribles, de la fureur des règlements de comptes, des arrangements quotidiens pour survivre, des débuts de la lutte idéologique et politique entre Français, Britanniques, Américains et Soviétiques, via le PCF. Pourtant Paris connaît une sorte "d'été indien" : la capitale redevient le centre d'une vie intellectuelle et artistique mondiale, le point de ralliement d'une nouvelle génération, tandis que les salons, la vie mondaine et les dîners diplomatiques déploient leurs fastes. S'appuyant sur des archives neuves, touchant à la vie des plus humbles comme aux décisions des dirigeants, Antony Beevor, brillamment secondé par Artemis Cooper, brosse la fresque de ce quinquennat hors du commun.

08/2014

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Littérature française

Ecrits créoles (1941-1948)

" Eh ! oui, Guadeloupéens, nous possédons tout et nous importons tout. Notre fonction dans le monde semble être d'importer. Nous importons des poteaux téléphoniques, de la paille à emballer les bananes, nous importons jusqu'à de l'eau, jusqu'à des fleurs des champs. " Celui qui s'exclame ainsi et se révolte contre la dépendance de son pays se nomme Rémy Nainsouta. Il prononce en 1941 une conférence intitulée Sésame ou les clés de la prospérité créole, afin d'attirer l'attention sur les " trésors " que recèle la Guadeloupe et que les Guadeloupéens continuent d'ignorer. Il ne cessera de plaider pour une autonomie qu'il définit en ces termes : " Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute ". En 1948, représentant de la France aux Conférences des West Indies, il fut le fervent défenseur d'une fédération caribéenne, envisagée par Victor Schœlcher dès 1842, et qui lui semblait s'inscrire, " naturellement " dans l'avenir des Antilles. Dominique Chancé, maître de Conférences à l'université de Bordeaux 3, nous invite à redécouvrir la pensée de l'" éminent Guadeloupéen ", que saluait Daniel Guérin, dans Les Antilles décolonisées : un penseur dont la vigoureuse parole, pleine d'humour et de simplicité, n'a guère été entendue en son siècle.

11/2004

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Histoire de France

Ardennen 1944-1945 (allemand)

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffl e. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profi te de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944- 1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

11/2019

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Littérature française (poches)

Ceux qui ne dormaient pas. Journal, 1944-1946

Jacqueline Mesnil-Amar (1909-1987) appartenait à une vieille famille juive assimilée de longue date, nourrie de haute culture classique. C’est avec la persécution qu’elle découvre son judaïsme, dans une sorte d’itinéraire spirituel dont ce livre est aussi le récit. Il est suivi de quelques articles publiés par elle dans le Bulletin du Service central des déportés israélites au lendemain de la guerre.

09/2010

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Ouvrages généraux

Journal de guerre de Jacques Rozier, 1940-1941

" Sur la route nationale qui mène à Vesoul, c'est un encombrement inextricable de voitures hétéroclites . des camions, des camionnettes, des voitures hippos, à pied des hommes de toutes armes, sans ordre et exténués. Maintenant nous comprenons qu'il s'agit bien d'un repli et presque d'une retraite ". Jacques Rozier, originaire de Theneuil en Indre-et-Loire, est ouvrier fraiseur-outilleur aux usines Citroën de 1936 à novembre 1939. Il est appelé sous les drapeaux le 15 novembre 1939 et sera démobilisé le 13 janvier 1941. Simple troufion emporté par la débâcle, il raconte avec des mots simples sa formation au camp de Mailly, sa guerre en Alsace (mai-juin 1940), puis sa traversée de la France dans un camion de blanchisserie. Son témoignage pointe l'incurie de l'encadrement militaire, la faiblesse de l'armement et la désorganisation générale. Ce jeune homme de 22 ans fait preuve d'une grande maturité dans sa perception du pays en cette année 1940. La fuite vers le sud s'achève avec la défaite de la France et sa maladie. Une métaphore involontaire qui résume l'inexorable effondrement du pays et de ses citoyens. Il livre son récit sous la forme d'un carnet de voyage : un journal illustré par de remarquables dessins figuratifs.

04/2021

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Histoire internationale

Auschwitz. 1940-1945

Vite construit en 1940 en adaptant et en agrandissant une caserne de l'armée polonaise, Auschwitz est transformé en moins de deux ans en camp de concentration et en centre de mise à mort principalement destiné aux Juifs d'Europe, mais aussi aux Tsiganes, aux prisonniers de guerre soviétiques sur lesquels ont été expérimentés les premiers gazages et aux déportés jugés trop faibles pour travailler. Après des recherches dans les archives du Musée d'Auschwitz, à l'aide de témoignages et en dialoguant avec les études des historiens les plus qualifiés, Frediano Sessi reconstitue la vie quotidienne dans ce complexe de terreur sans pareil comprenant le camp principal (Auschwitz I), Birkenau (Auschwitz II) et Buna-Monowitz (Auschwitz III). Cette étude, à la fois détaillée et accessible à tous les publics, répond aux exigences fixées par Primo Levi : chaque homme est tenu de savoir qu'Auschwitz a existé et ce qui y a été perpétré, car si comprendre est impossible, connaître est nécessaire.

03/2014

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Critique littéraire

Carnets inédits 1947, 1950, 1951. Suivi de Pages 1934-1948

Les Carnets figurent au premier plan de l'œuvre thomasienne, ayant nourri non seulement des livres, mais aussi les articles publiés dans La Nouvelle Revue française. Aux poèmes et aux récits s'ajoutent maintenant des pages écrites entre 1934 et 1951, découvertes il y a dix ans dans un grenier d'Asnières au cours d'une recherche entreprise dans le cadre universitaire. Ce sera au lecteur de décider s'il s'agit d'un abandon volontaire de l'auteur ou d'un simple oubli. Ce dossier serait-il, à partir d'une douloureuse expérience personnelle, ni plus ni moins qu'une tentative pour approfondir le mystère du rapport entre l'Homme et la Femme ? Face aux pièges de la condition humaine, on y trouve, tracées, les grandes lignes d'une stratégie de défense. Thomas s'interroge sur les règles du jeu et en arrive aux conclusions suivantes : d'abord que " c'est une erreur de voir dans une femme (ou un homme) un remède -à la solitude : " ; et ensuite que " le seul être dont on doive attendre quelque chose, c'est soi-même [...] On doit seulement souhaiter que les autres donnent l'occasion d'offrir ce qu'on a, soi, ce qu'on crée pour eux ". Ce choix de l'écriture comme sacerdoce assure au personnage de Thomas une réelle singularité. S'il a quitté ce monde il y a plus d'une décennie, sa voix n'en continue pas moins d'exercer une vraie séduction. Ces pages, inédites et poignantes, ne font qu'en confirmer la pertinence. J. L. Édition établie, présentée et annotée par Joanna Leary, docteur et membre associé de l'Université de Monash (Melbourne, Australie,), à qui l'on doit l'important Choix de lettres, 1923-1993 d'Henri Thomas ("Cahiers de la nrf ", 2003).

03/2006

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Histoire de France

Journal d'un interné. Drancy 1942-1943

Drancy de Georges Horan est un manuscrit inédit récemment découvert par sa famille. Connu pour ses 56 estampes publiées en 1947 sous le titre Drancy, seuil de l'enfer juif (dont la réédition a lieu en parallèle par les éditions Créaphis), Horan livre ici un texte exutoire et cathartique rédigé dans les semaines qui suivent sa libération du camp en mars/avril 1943. La sincérité et l'immédiateté du texte lui confèrent une portée particulière. "Ecrit pour [lui], pour [s]e libérer d'une obsession", ce texte à usage privé ne le force pas à l'optimisme, contrairement à sa correspondance avec sa famille. Il fait preuve d'humour, d'ironie et de lucidité, s'autorise un style très personnel qui ajoute à ce texte une indéniable dimension littéraire, rare pour ce type de document. Il s'agit de "fixer sur le papier" ce dont il fut le témoin au cours de son internement, débuté le 10 juillet 1942. Encouragé par René Blum, jeune frère de Léon, il a dessiné ces "choses vues" mais il les a aussi décrites. Ce texte inédit, qui documente notamment l'été 1942, une des pires périodes du camp, éclaire ses dessins d'un jour nouveau et donne des clefs de compréhension sur ce moment majeur pour l'histoire du camp de Drancy. Celui-ci devient alors le camp de transit de l'ensemble des camps d'internement des juifs de zone occupée, comme de zone libre, principalement vers Auschwitz-Birkenau. Son témoignage sur les déportations en gare du Bourget est exceptionnel : de "corvée de Bourget" il est "porteur de bagages" pour les départs et les arrivées. Thomas Fontaine, historien et directeur du musée de la Résistance national, développe en postface l'importance du rôle de cette gare dans le processus de déportation et de l'enjeu mémorial qu'elle constitue. Extraits de texte (avant-propos de Georges Horan) : 16 avril 1943. J'écris ceci pour moi. Pour me libérer d'une obsession. J'essayerai difficilement d'être objectif et m'appliquerai à n'être qu'un témoin, un oeil attentif. Si la subjectivité ne veut point se soumettre, tant pis. [...] J'écris pour moi-même. Peut-être en donnerai-je une lecture, afin que personne ne m'interroge plus sur Drancy. Je suis intoxiqué de Drancy, saturé. Toutes ses images - j'en ai fait des centaines, peut-être un millier – me sont familières ; elles sont impressionnées dans ma pensée, et mes yeux les reconstituent. Je dors encore sous leur maléfique influence. Je n'ai que ce moyen de leur échapper ; les fixer sur le papier. Elles s'useront. Mais auparavant je dois leur donner un corps, une forme. Je ne suis malheureusement ni Callot ni Goya ni Picasso. Mais j'ai promis aux compagnons de retracer leur misère. C'est un devoir. De ces centaines de croquis, de silhouettes, je dois tirer une documentation vengeresse. [...] Je dois dire pour ceux qui ne le peuvent. Certaines affirmations déplairont parce que vraies. Je ne dresse pas un réquisitoire : il se dégagera lui-même. Je ne plaide pas une cause ; d'autres le feront. J'ai vu fort peu de noblesse ; mais énormément de laideur, de bassesse et d'horreur. Quoique je fasse je ne saurai jamais dépeindre l'épouvante des nuits précédant les déportations : les hurlements désespérés des femmes, les lamentations, les pleurs, les gémissements des enfants et des bébés. Je suis tellement inférieur à la tâche à accomplir. Dussé-je revivre péniblement en ma chair, en mon esprit, en mon coeur les tourments qui ont cessé provisoirement pour moi, que je dois l'entreprendre. Et que mes compagnons et les autres me pardonnent si je ne réalise que partiellement ce travail épouvantable.

10/2017

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Littérature française

Journal 1940-1948. Coffret en 18 volumes

Lorsque la France est envahie en 1940, Monique Saint-Hélier est à Paris, minée par une maladie lente. Bouleversée par la situation, entravée dans son travail d'écrivaine, l'écriture de son Journal représente pour elle une tentative de reprendre pied avec la réalité et de participer à la souffrance d'une nation entière. Au coeur des événements, Monique Saint-Hélier inscrit dans ses cahiers la détresse et les manques quotidiens de son existence précaire. Apparaissent aussi l'art et la lecture qui l'aident à survivre, les visites de ses amis - Jean Paulhan, Henri Ghéon, Gabriel Marcel - qui viennent briser l'isolement, des idées de lectures ou d'axes nouveaux à développer pour son oeuvre romanesque. Guidée par un souci d'objectivité constant, Monique Saint-Hélier dépasse le cercle strictement personnel et établit un véritable carnet de bord de l'Occupation ? : faits de guerre au jour le jour, nouvelles de tous les fronts, discours d'Hitler ou de Churchill entendus à la radio.

12/2018

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Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

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Critique littéraire

Chroniques littéraires du Journal des débats. Avril 1941-août 1944

"Jamais Maurice Blanchot n'aura écrit autant de chroniques littéraires que pendant ces années de guerre. Entre avril 1941 et août 1944, chaque semaine, un article recense un ou plusieurs livres récemment parus : romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. Une critique de jugement ouvre la voie à une critique d'interprétation. Entre les circonstances de la guerre, ce qu'elles rendent possible ou impénétrable, et les fondements de l'acte littéraire, variables au gré des références classiques ou modernes qu'il emprunte, ce sont aussi les théories que Blanchot développera parfois bien plus tard, de La Part du feu à L'Entretien infini et même à L'Ecriture du désastre, qui se trouvent ici esquissées. Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une oeuvre qui commence. Environ un tiers de ces chroniques avait déjà été repris dans Faux Pas, en 1943. C'est tout le reste que nous éditons ici. On y lira des textes sur Dante, Rabelais, Descartes, Montesquieu, Blake, Hoffmann, Jarry ou encore Joyce... On y verra revenir Giraudoux, Mallarmé, Valéry, les surréalistes français et les romantiques allemands. Ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée". Christophe Bident.

10/2007

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Histoire internationale

Le Ghetto de Wilno. 1941-1944

Il y avait plus de 60 000 Juifs à Wilno (actuelle Vilnus) à l'arrivée des nazis en 1941. Trois ans plus tard, ils n'étaient plus que 2 000. Avrom Sutzkever était l'un d'eux. Le 27 février 1946, il témoigna devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et témoignage de première importance, Le Ghetto de Wilno est une contribution essentielle à l'histoire des Juifs d'Europe de l'Est entre 1941 et 1944. Sutzkever y raconte l'horreur et la mort, avec le souci de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul de l'observateur neutre. Il donne à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie.

04/2014

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Histoire internationale

Le ghetto de Wilno. 1941-1944

Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès. C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie. Chef-d'ouvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.

04/2013

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occupation

Crimes nazis en Bretagne. 1941-1944

A la fin de l'été 1944, des enquêteurs de la Psychological Warfare Division de la IIIe US Army interrogèrent de nombreux témoins civils et militaires qui racontèrent par le détail l'horreur de ce qui s'était passé. Jour après jour, mois après mois, de 1941 à 1944, c'est une terrible comptabilité appuyée par des rapports de police et de gendarmerie, témoins administratifs d'une répression implacable que les Bretons ont subie pendant l'Occupation de la part de certains soldats allemands ou russes ainsi que de membres de la police allemande qui est détaillée ici.

05/2023

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Sciences historiques

Histoire de la 1re division blindée polonaise (1939-1945). L'odyssée du phénix

La 1re division blindée polonaise s'est illustrée pendant la bataille de Normandie, mais sa carrière est beaucoup plus longue. Ce livre couvre donc des épisodes méconnus : - la création de la 10e brigade en Pologne (1937) - la campagne de Pologne (1939), et l'évacuation en France - la campagne de France (1940), et l'évacuation en Grande-Bretagne - la création de la 1ère DB polonaise en Grande-Bretagne (1942) - la campagne militaire en Europe du Nord-Ouest (1944-1945) - l'occupation en Allemagne et la dissolution de l'unité (1947)

02/2019

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Histoire de France

LA WALLONIE LIBéRéE (1944-1945)

Sur base d'une sélection de documents photographiques peu connus ou jusqu'ici inexploités, Mélanie Bost et Alain Colignon entreprennent de porter "un autre regard" sur les semaines et les mois fiévreux de la Libération en Wallonie. Braquant cette fois le feu des projecteurs sur la période s'étendant grosso modo du débarquement de Normandie au retour des prisonniers (avril-juillet 1945), ils vont s'efforcer de mettre en lumière toutes les épreuves rencontrées par le citoyen lambda pour assurer son existence dans sa modeste quotidienneté, et simplement essayer de survivre. Dans la foulée des titres déjà présentés dans la série "Villes en guerre" , les auteurs tâchent de saisir le vécu intime des populations en un moment crucial de l'Histoire, mais en centrant toujours la focale sur les villes "de chez nous" , grande et petites, cités bourgeoises ou agglomérations industrielles, et ce afin d'offrir au lecteur une approche originale des Wallons, entre guerre et paix.

08/2019

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Histoire de France

BRUXELLES, VILLE LIBéRéE (1944-1945)

Dans la soirée du 3 septembre 1944, Bruxelles est libérée. Durant les jours qui précèdent, la ville est en émoi et les derniers collaborateurs aux abois. Les Allemands prennent la fuite dans une grande confusion. Le 4 septembre, les Bruxellois débordent d'enthousiasme dans les rues de la capitale, même si la guerre ne prendra fin en Europe que le 8 mai 1945. Comment les Bruxellois ont-ils vécu cette période ? Quelles photographies en a-t-on conservé ? Que nous disent-elles sur les derniers mois de Bruxelles en guerre et sur la période chaotique qui s'en est suivie ? Que nous révèlent-elles sur la pratique photographique en temps de guerre. A partir des très riches collections du CegeSoma, mais aussi d'autres fonds conservés dans des institutions belges et étrangères et par des particuliers, Chantal Kesteloot et Bénédicte Rochet nous proposent une histoire photographique de Bruxelles en 1944-1945.

08/2019

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Histoire de France

Vichy-Alger-Londres. 1941-1943

En 1941, pouvait-on, en Afrique du Nord, manifester son amour de la France vaincue, humiliée, occupée et pillée, et pire encore, au gouvernement " collaborateur " ? Non ! Le maréchal en imposait et son " double jeu " rassurait. Pourtant la rage au cœur, on apprenait qu'en métropole, les usines encore en état de marche allaient travailler pour l'occupant et qu'avec l'assentiment de Vichy des avions à croix gammée atterrissaient à Damas. En juillet 1940, Pierre Laval n'avait-il pas déclaré : " nous n'avons d'autre voie ouverte devant nous que celle d'une collaboration loyale avec l'Allemagne et l'Italie ". Il était " politiquement impératif " de s'accommoder de la défaite. Le Commandement militaire traquait les ennemis de l'Ennemi. Ces pages relatent le combat - d'abord verbal - d'un jeune officier dénoncé par un de ses camarades et durement sanctionné par les siens pour avoir incité à la résistance. Elles témoignent de l'état d'esprit qui régnait en Afrique du Nord jusqu'au débarquement allié de novembre 1942 et avant qu'elle devienne le tremplin de la reconquête du territoire national.

03/2006

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BD tout public

Lyon en guerre. 1940-1944

Juin 1940. Les Allemands occupent Lyon et pillent ses ressources. Ils reviendront deux ans plus tard, mais trouveront un autre accueil. L'effet de surprise est passé, la ville s'est préparée et ne compte pas supporter pareille infamie une nouvelle fois. Lyon est en guerre. Madeleine, Rémi, Lucien et Auguste, quatre destins face aux choix de leur vie : résister ou collaborer, se taire ou se battre au risque d'y laisser sa vie pour ses idéaux. Une aventure complète, accompagnée d'un cahier historique sur la Seconde Guerre mondiale à Lyon.

12/2013

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ouvrages généraux

Ardenne 1944-1945 en néerlandais

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffle. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profite de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944-1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

07/2022

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Ouvrages généraux

La France libérée. 1944-1947

Le passé d'une illusion Eté 1944 : La 2e DB entre dans Paris, ouvrant le sacre républicain de Charles de Gaulle aux Champs-Elysées. Un vent d'espoir se lève, appelant à l'édification d'un nouveau régime et d'une nouvelle société. Trois ans plus tard cet espoir a été brisé. La guerre froide acte une nouvelle partition du monde tandis que la IVe république naissante reproduit l'instabilité de la IIIe et l'éternel retour des partis. Chroniqueur inspiré de cette période oubliée, alors qu'elle s'avère d'une richesse inouie, Michel Winock a choisi de la raconter au moyen d'une vingtaine de chapitres couvrant non seulement les grands événements politiques mais aussi culturels, judiciaires et sportifs afin d'offrir un tableau global porté par un rare bonheur d'écriture. Le lecteur voyage ainsi de la Libération à l'épopée de l'Exodus en passant notamment par l'épuration, la crise coloniale, le départ de De Gaulle et la naissance du RPF, la position centrale du PCF et les grandes grêves de 1947, mais aussi le tribunal de Nuremberg et le procès Petiot, Sartre et Camus, la loi Marthe Richard, le premier festival de Cannes et le grand retour du Tour de France. Une enquête historique qui interroge sur le Mystère français, ses sempiternelles divisions jurant avec son idéal universaliste et sa capacité immuable à se relever des épreuves.

08/2021

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 2, 1941-1949

Le premier tome de la correspondance de Jung s'arrêtait à la fin de 1940, alors que l'Europe, et bientôt le monde entier, sombrait dans la tempête de l'Histoire. Dans ce second volume, tandis que l'espérance revient peu à peu, on voit Jung approfondir sa quête, tant quant à la signification de l'alchimie pour l'inconscient que quant à la fonction religieuse de ce dernier. Après la rupture avec Freud, après l'affirmation de sa propre théorie (des Types psychologiques au Commentaire sur le mystère de la Fleur d'Or), puis sa consolidation avant-guerre, le voici maintenant en route dans un mouvement qui va bientôt le faire déboucher sur le dernier état de sa pensée - à la fois le plus audacieux, le plus érudit et le plus rigoureux. C'est à cette gestation que nous assistons ici, dans des entretiens multiples avec des correspondants de tous les horizons, de toutes les nationalités, de toutes les disciplines : de l'analyse proprement dite à la théologie, l'ethnologie, la physique ou l'histoire des religions.

09/1993

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ouvrages généraux

Mémoires de guerre. 1940 - 1944

Gérard Cahu n’était encore qu’un enfant quand l’Allemagne nazie envahit la France et sa Normandie natale. Dans ses mémoires de guerre, il raconte l’occupation, le bombardement de Saint-Lô par les Américains au cours duquel il perdra ses deux parents, puis le débarquement, l’exode, la débâcle allemande, et enfin, la libération… A travers des souvenirs personnels, et des photographies et documents historiques, il reconstitue cette période qui marqua sa vie à jamais. Il livre ainsi un témoignage exceptionnel à sa descendance et aux lecteurs, nous rappelant toute la barbarie de la guerre. Les hommes scrutaient le ciel pour repérer les types d’avions, la crainte étant de voir des avions USA réputés pour leur manque de précision à l’inverse des pilotes anglais virtuoses dans les combats aériens. Puis venait le temps des ambulances qui ramassaient blessés et morts ! Quelle connerie la guerre !

10/2023

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Photographie

Les années heureuses. 1944-1948

En 1944, le célèbre photographe de mode et portraitiste Cecil Beaton est envoyé à Paris par le Ministère de l'Information, à l'occasion d'une exposition de photographies de guerre montrant les ravages du " blitz ". Pendant son séjour parisien, il renoue avec Picasso et fréquente tout un cercle de personnalités du monde de l'art comme André Gide, Jean Cocteau et Gertrude Stein. La guerre terminée, Beaton devient designer et travaille pour le cinéma. En 1946, il s'envole pour New York où il croise une femme qu'il avait rencontrée une seule fois, dix ans auparavant. Cette femme n'est autre que Greta Garbo et Beaton tombe éperdument amoureux. Sous la forme d'un journal intime, voici le roman vécu d'un amour exceptionnel, puisque l'héroïne, vedette de cinéma internationale, accepte de se livrer sans mystère à son photographe d'adorateur. Outre Garbo, dont l'auteur nous révèle avec passion le visage, quantité de personnalités défilent dans les carnets de Cecil Beaton : de Gaulle, Churchill, Colette, Charlie Chaplin, etc. La vie de ce dandy anglais qui connut toutes les réussites a ceci de fascinant qu'elle mêle les artistes les plus cotés de l'époque aux figures politiques, aux mondains et aux stars de cinéma, avec un sens parfait de la prise de vue : on se laisse entraîner avec enthousiasme par ce ballet de portraits mouvants.

03/2020

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Histoire internationale

La fin. Allemagne (1944-1945)

Après l'attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, l'Allemagne sombre dans la folie meurtrière et la destruction. C'est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Pourtant, le régime tient. La Wehrmacht continue d'envoyer des soldats combattre sur le front jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Comment expliquer l'incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C'est pour répondre à cette énigme que le grand historien britannique fan Kershaw a entrepris ce vaste récit des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. Une brillante réflexion sur l'interminable agonie du régime nazi.

05/2014

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Sciences historiques

La Leibstandarte. Ardennes 1944-1945

La 1. SS-Panzerdivision Leibstandarte Adolf Hitler forme l'avant-garde de la 6. Panzerarmee de Sepp Dietrich sur le flanc nord de l'offensive allemande dans les Ardennes. Elle est divisée en Kampfgruppen, avec à sa tête le Kampfgruppe Peiper, dont les éléments blindés incluent le s. SS-Panzerabteilung 501, équipé de Königstiger. L'attaque est lancée le 16 décembre 1944 par un temps neigeux et glacial et, dès le début, le Kampfgruppe est en retard sur son planning. Il capture un dépôt de carburant à Büllingen, mais la défense américaine force Peiper à s'engager sur la Rollbahn D dont le tracé sinueux est difficile à négocier et, bientôt, le Kampfgruppe est étiré sur plus de 25 kilomètres, avec ses chars lourds qui perdent du terrain parce que, véhicule après véhicule, les Tiger II tombent en panne. S'avançant via Stavelot et Trois-Ponts, les éléments de tête du Kampfgruppe atteignent Stoumont avant que le manque de carburant - les Américains ont repris Stavelot et fermé la route de l'approvisionnement pour les Allemands (qui disposent de carburant en quantité à l'arrière) - et l'action des troupes américaines arrêtent Peiper à La Gleize. Six jours plus tard, à la veille de Noël, sans espoir et sans essence, Peiper et ses hommes abandonnent leurs véhicules et se replient vers leurs lignes : seulement 770 y parviennent. Ils laissent derrière eux 135 blindés, dont le Königstiger placé aujourd'hui devant le musée de La Gleize. Ils laissent aussi derrière eux les corps de prisonniers américains - à Malmedy, Ligneuville et Wereth - et de civils, dont le massacre conduira à des procès après-guerre.

01/2018

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questions militaires

SAS, les indomptables, 1941-1945

Le Special Air Service est aujourd'hui une des forces spéciales les plus prestigieuses au monde, mais saviez-vous que son histoire commence en Egypte en 1941 ? A l'image de la série à succès Rogue Heroes, ce livre retrace l'épopée de ces combattants d'exception qui resteront toujours fidèles à leur devise quoi qu'il leur en coûte : qui ose gagne !

06/2023

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Histoire de France

Maquisards et partisans 1943-1944

Ce Guide Militaria vous invite à vous plonger au coeur des maquis français et à découvrir la silhouette des combattants de l'intérieur qui ont grandement contribué à la libération du territoire national. Cette silhouette semble figée dans une image d'Epinal, mais la réalité est toute autre. L'auteur, à travers plus de 25 personnages reconstitués sur mannequins vivants et à l'aide de pièces authentiques, restitue l'apparence spécifique des maquisards région par région, sans oublier les personnels alliés parachutés afin de les instruire et les agents du renseignement en France occupée.

05/2018

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Littérature étrangère

Journal. Tome 1, Les années hongroises (1943-1948)

Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle. Romancier, chroniqueur, Sándor Márai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre. Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres. Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'András Kányádi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Márai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.

09/2019

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Poches Littérature internation

La cabane dans la vigne. Journal 1945-1948

Renvoyé dans ses foyers avant la fin de la guerre, Jünger assiste à l'agonie du Troisième Reich dans un vieux presbytère bondé de réfugiés, fuyant les bombardements et l'arrivée des Russes. Les villes allemandes flambent dans le feu du phosphore et quelques fanatiques voudraient voir le monde disparaître avec eux. Jünger ordonne de cesser toute résistance à l'arrivée des premiers chars américains ; ému, à l'exemple du prophète Isaïe, par l'image de la "Cabane dans la vigne" cernée par les ennemis victorieux, il tente de puiser dans les limites de son univers familier la force de surmonter l'épreuve. La vie reprend petit à petit : il y a le bois à casser pour l'hiver, le jardin à cultiver, les survivants à revoir. Refusant de désespérer devant l'ampleur du désastre, Jünger espère que notre monde, parvenu au point zéro du nihilisme, saura le dépasser et connaîtra une nouvelle naissance.

01/2014