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Jean-Louis Fournier

Extraits

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Tourisme France

Dictionnaire amoureux du Nord

" Quand je suis arrivé en 2CV à Paris avec ma mère pour louer une chambre d'étudiant, je me suis retrouvé, au milieu des embouteillages, à côté d'un taxi. Le chauffeur avait repéré ma plaque d'immatriculation marquée 62 et il m'a lancé : " Fais pas de dégâts, le mineur ". Quelle bonne idée d'avoir mis une grande partie des gens du Nord dans les Hauts-de-France, dans le haut de l'affiche ! Quelle bonne idée d'avoir mis dans la lumière des gens qui ont souvent été dans le noir ! Le noir de la mine, le noir du ciel, le noir de l'ignorance. Avec le temps, j'ai perdu pas mal de choses. Des illusions, des cheveux, des dents, mes clefs... Je n'ai pas perdu le Nord. J'ai toujours conservé pour le Nord une immense tendresse, j'ai toujours à mes sabots de la terre de l'Artois, dans ma tête des souvenirs de ciels immenses et changeants, et dans mon coeur beaucoup d'amis. Je les reconnais à l'éclat de leur regard, il brille comme de l'anthracite. Je n'ai jamais perdu le Nord. Je l'ai gagné. "

11/2018

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Animaux, nature

Merci qui ? Merci mon chien. Tendre savoir-vivre avec les animaux

On ne dit jamais "merci" aux animaux. Pourtant, on devrait. Ils enchantent le ciel, la mer et la terre. Sans les animaux, il n'y aurait pas de paradis terrestre. Ils ne méritent pas l'ingratitude des hommes. Ils méritent leur reconnaissance. Alors, comme ils ne le demandent jamais, on va leur dire "merci".

10/2020

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Littérature française

Je ne suis pas seul à être seul [EDITION EN GROS CARACTERES

Aujourd'hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme et de ses amis, Jean-Louis Fournier signe un récit délicat, tendre et espiègle sur la solitude. Un livre qui ressemble à une musique avec plus d'accordéon que de violoncelle. Avec un mélange de douceur et d'espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins et il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n'avoir jamais été aussi seuls. Un livre tendre et drôle comme un dessin de Sempé. Une plume alerte et incisive.

08/2020

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Littérature française

Mon autopsie

"Je suis mort. C'est pas le pire qui pouvait m'arriver."

08/2017

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Littérature française

Poète et paysan

" Ca a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassés, on s'est caressés, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie. Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours. Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père. Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'étais déjà un peu avant, j'étais capable de tout. Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie ".

06/2010

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Littérature française

Mon dernier cheveu noir. Suivi de Histoires pour distraire ma psy

" Quant à ceux qui ne seraient pas encore convertis au fournierisme, qu'ils lisent ses " Histoires pour distraire ma psy ". Ces histoires farfelues qu'il inventa pour tirer sa thérapeute de sa somnolence chronique feront bon ménage avec " Mon dernier cheveu noir ", un constat poilant sur la décrépitude rampante de nos corps biodégradables où, sachant que, "avec le temps, tout va empirer", mieux vaut en rire qu'en pleurer ; par exemple, en lisant Fournier. " (Impact médecine). " Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir. " (Mon dernier cheveu noir "). " Voici un récit à lire impérativement pour garder un moral d'acier. " (" Côté femme "). " À offrir d'urgence à ceux qui ne supportent pas de vieillir. " (" Madame Figaro "). " Aux dernières nouvelles, ma psy va beaucoup mieux. Moi, c'est une autre histoire... " (" Histoires pour distraire ma psy "). " Quelques petites perles qui prêtent au sourire, voire au rire à gorge déployée (...) On se régale de ces contes imaginés par Jean-Louis Fournier pour distraire sa psychanalyste. " (" Centre Presse "). " Aussi exquis que surprenant. " (" L'Union ").

05/2009

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Littérature française

La servante du Seigneur

Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle… Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même. Elle veut être sainte. Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.

08/2013

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Humour

Sciences naturelles et impertinentes

Jean-Louis Fournier, un des rares auteurs à savoir conjuguer pédagogie et plaisir, s'attaque à l'enseignement des sciences naturelles. Pourquoi l'alouette n'a-t-elle pas de sabots ? Que trouve-t-on dans un expert-comptable qu'on a vidé ? Quand les feuilles du haricot sèchent, est-ce la fin des haricots ? Des questions inattendues mais des réponses scientifiques. De la brave vache au chaud lapin, en passant par la reproduction de l'homme et l'étude de la pomme de terre, " mère de toutes les frites ", ce livre insolent et drolatique fera, comme la Grammaire impertinente, le bonheur des écoliers et de leurs maîtres.

09/2003

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Littérature française

A quoi tu penses ?

Un livre amusant, profond et poétique sur les rapports complexes entre les humains et les animaux Ma chatte Artdéco m'observe de son regard si pénétrant. J'ai toujours eu une envie folle de savoir ce qui se passait dans ces têtes hirsutes, couvertes de plumes, de poils, de cuir, d'écailles... derrière ces yeux étonnés, parfois inquiets... Une idée m'a traversé l'esprit, je vais donner ma langue au chat. On a coutume de dire, à propos des animaux : " Il ne leur manque que la parole. " Je vais la leur donner, la parole, et organiser un micro-trottoir zoologique pour découvrir leurs joies, leurs peines, leurs émotions et leurs sentiments. J'ai déjà réussi à faire parler une vache, la Noiraude, et un oiseau, Antivol. Alors, pourquoi pas les autres animaux ? J. -L. F. Dans ce livre inattendu et surprenant, Jean-Louis Fournier interroge les animaux. Leurs réponses n'épargnent pas l'espèce humaine. Un pauvre crocodile pleure en pensant à sa mère et " à tous les gros salauds qui se promènent avec sur eux des morceaux de sa peau, un portefeuille dans la poche ". La chatte Artdéco philosophe : " L'homme n'est-il pas capable de tuer terre et mer ? " L'huître reproche aux hommes de lui mettre du citron dans les yeux. Quant à l'hirondelle, elle raille les gros : " Avez-vous déjà vu des oiseaux obèses ? " La biche admire la patience et le talent des photographes animaliers, prend la pose et au moment du clic se sauve, car elle est taquine ! Le résultat est surprenant, souvent poétique, d'une touchante justesse. Il faut dire que sous la vigilance quotidienne de sa chatte Artdéco, Jean-Louis Fournier n'a pas droit à l'erreur ! Une odyssée instructive chez nos amis pas si bêtes que cela !

10/2021

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Littérature française (poches)

Trop

Mon nouveau poste me garantit 1350 stations, mon nouvel appareil peut stocker plus de 1000 chansons, mon nouveau téléviseur me promet 500 chaînes. Trop de gels douche différents dans les rayons ? Trop de publicité pour en faire la promotion ? Trop c'est trop. Que choisir ? Avec son humour sans filtre, Jean-Louis Fournier pointe du doigt les travers de notre société de consommation qui attentent à notre liberté.

10/2015

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Littérature française

Trop

Les murs de la salle d'exposition sont couverts de tableaux, ils sont tous tellement beaux qu'on ne sait plus où donner de la tête, devant lequel s'attarder. Alors, on ne s'attarde pas. Dans la pénombre, au fond d'une salle, est accroché un seul petit tableau, l'assistance est silencieuse, recueillie. Il s'agit d'un dessin de Raphaël, une vierge belle à se damner. Je m'arrête devant la devanture d'un kiosquier. Les étagères ploient sous le poids des journaux, des revues, souvent jamais lues. Le marchand de journaux est débordé, il n'a plus de place. Je viens d'acheter un nouveau poste, il me garantit 1350 stations. Je ne peux plus entendre ma radio préférée, il y a trop de stations, elles se brouillent. Sur l'appareil qu'on m'a offert, je peux stocker plus de 1000 chansons. Mon nouveau téléviseur me promet 500 chaînes. Je suis arrêté dans un embouteillage depuis plus d'une heure, il y a trop de voitures. J'ai voulu acheter les sonates pour piano de Mozart, il y a 50 interprétations. Comment choisir ? Au supermarché, j'ai compté 40 marques de gâteaux secs. Je n'en ai pas acheté. Le prince a 400 femmes dans son harem, il a l'embarras du choix. Chaque soir, il hésite, se morfond. Quand il choisit une brune, il pense aux blondes, quand il choisit une blonde, il pense aux brunes. J'ai le syndrome du harem. J'ai le choix, j'ai surtout l'embarras du choix. J'imagine une forêt hirsute, les arbres sont côte à côte, trop serrés, ils s'étouffent, la forêt va bientôt mourir. On va couper quelques arbres pour mon nouveau livre. Il sort une centaine de livres par jour, je pense à mon petit livre. Au bout d'une semaine, il va disparaitre, écrasé par 600 livres. Mon prochain livre, je vais l'appeler TROP.

06/2014

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Littérature française (poches)

La servante du seigneur

Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle... Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n'est plus la même. Elle veut être sainte. Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel.

08/2014

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Humour

Mouchons nos Morveux. Conseils aux parents qui ne veulent plus se laisser marcher sur les pieds

Pourquoi les enfants pleurent ? C'est la faute des parents. Pourquoi les enfants s'ennuient ? C'est la faute des parents. Pourquoi les enfants ont de mauvaises notes ? C'est la faute des parents. Pourquoi les enfants ne réussissent pas dans la vie ? C'est la faute des parents. Pourquoi il pleut ? C'est encore la faute des parents. Les enfants ont toujours raison, parce qu'ils sont les enfants. Les parents ont toujours tort, parce qu'ils sont les parents. Assez. Parents, révoltons-nous, mouchons nos morveux ! Un livre insolent et drôle qui n’hésite pas à exprimer ce que les parents exaspérés pensent souvent de leurs rejetons ! Pour que parents et enfants puissent rire ensemble sur des sujets qui fâchent.

11/2011

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Littérature française

Ca m'agace !

Il y aura toujours une mite dans ma commode, un moustique dans ma chambre, un camion devant moi, un serveur vocal pour me répondre, un humoriste qui ne me fait pas rire. Et un désespéré pressé, pour se jeter sous mon TGV. Je ne serai jamais content. Jean-Louis Fournier

10/2012

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Littérature française

Les mots des riches, les mots des pauvres

La Bourse s'effondre, les affaires ne marchent plus, le nombre de milliardaires diminue, Monsieur Riche s'inquiète, tout va mal, que faire ? Apprenons à écrire, lire et parler le pauvre. Vous savez comment on dit "chambre d'amis", en pauvre ? Canapé convertible.

05/2009

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Littérature française (poches)

Où on va, papa ?

Un père décide d'écrire un livre à ses deux garçons handicapés : ses peines, ses remords mais aussi ses joies. Une œuvre littéraire plus que documentaire, sorte de déclaration d'amour disloquée, dans un style incisif et clair, faits de chapitres courts comme des respirations suspendues. 150 pages pour se souvenir de Mathieu et de Thomas, rire pour ne pas pleurer.

03/2010

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Humour

Satané Dieu !

Quand Dieu eut fini le monde, il se recula pour l'observer. Et il dit : " Cela est bon. Peut-être trop bon pour eux... " Dieu loge maintenant avec saint Pierre au dernier étage d'une grande tour. Dieu s'ennuie. Les hommes s'amusent. Dieu est jaloux. " Vous avez réussi le paradis, il n'y a pas de raison que vous loupiez l'enfer ", lui dit saint Pierre. Encouragé, Dieu invente dans la foulée : la famine qui décime, la culpabilité pour tout gâter, la rentabilité pour tout gâcher, TF1, la surpopulation jusqu'à saturation, les guerres de religion comme punition, après Mozart, Jean-Michel Jarre, et, pour se marrer pendant les fêtes de fin d'année, un bon raz de marée... Un essai de théologie légère, qui ose enfin regarder Dieu dans les yeux.

10/2007

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Littérature française (poches)

Le Petit Meaulnes

Quand on lit le titre Le Petit Meaulnes on croit d'abord à une énorme faute d'impression, un lapsus d'imprimeur ou, pire, un jeu de mots provocateur destiné à faire rire. Ce n'est pas le cas. Le Petit Meaulnes existe, je l'ai rencontré. La première fois c'était à la page 11 du livre de poche Le Grand Meaulnes. Il y fait un passage furtif. On apprend qu'il s'appelle Antoine et qu'il est le cadet du Grand Meaulnes...

09/2004

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Littérature française (poches)

Il a jamais tué personne, mon papa

Il était docteur, le papa de Jean-Louis Fournier. Un drôle de docteur qui s'habillait comme un clochard, faisant ses visites en pantoufles et bien souvent ne demandait pas d'argent. Ses patients lui offraient un verre. Il n'était pas méchant, seulement un peu fou quand il avait trop bu ; il disait alors qu'il allait tuer sa femme. Un jour il est mort : il avait quarante-trois ans. Longtemps après, son fils se souvient. A petites touches, en instantané, il trace le portrait de ce personnage étonnant, tragique et drôle à la fois. Il a appris, en devenant grand, l'indulgence. Et qu'il ne faut pas trop en vouloir à ceux qui, plus fragiles, choisissent de " mauvais " moyes pour supporter l'insupportable. Il en résulte un livre drôle et poignant qui a bouleversé des dizaines de milliers de lecteurs.

05/2000

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Humour

Je vais t'apprendre la politesse...

Ne posez pas vos pieds sur les banquettes des trains, elles ne sont pas toujours propres, vous allez salir vos Nike. Peut-on dire " à vos souhaits " à quelqu'un qui a pété ? Apprenez à respecter les autres, et pourquoi pas à les aimer. Que faire quand on trouve un ver dans sa salade ? Et un crocodile ? Vous n'avez rien à donner, donnez votre place assise. Ne mettez pas votre baladeur trop fort pour en faire profiter les autres. Ils n'ont qu'à s'en acheter un. Et n'oubliez jamais qu'en tout lieu, en toutes circonstances, le fort doit la priorité au faible. Après Grammaire française et impertinente et Arithmétique appliquée et impertinente, voici un manuel de savoir-vivre pour les jeunes. Jean-Louis Fournier, décidément, ne vous lâche pas les baskets.

08/2004

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Littérature française (poches)

Mon autopsie

Je suis mort. C'est pas le pire qui pouvait m'arriver. J. -L. F. Jean-Louis Fournier fait le mort sur une table d'autopsie. Il analyse sa personnalité, ses réflexions et sa vie. Il s'amuse de ses petits travers d'humain et propose de se réconcilier avec eux, en les associant à un trait positif de son caractère, ainsi son orgueil et son humilité, son indifférence et sa sensibilité, sa poésie et sa cruauté. Seule la fantaisie du romancier a le pouvoir d'apaiser l'angoisse de la mort, transformée en joyeuse méditation sur soi-même. Benoît Duteurtre, Marianne. Il y a des hommes qu'on ne peut qu'aimer. Jean-Louis Fournier en fait partie. David Foenkinos, L'Express. Fournier est un cadavre exquis. Jérôme Garçin, L'Obs. C'est grinçant, c'est tordant. Et poétique, comme toujours. Christilla Pellé-Douël, Psychologies. Prix Jules Renard 2018.

10/2019

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Humour

Bonheur à gogos !

"J'ai toujours cru que je serai heureux demain. C'est quand demain ?" Exercices pratiques de confiance en soi, méditation, huiles essentielles, pierre de rhinocérite, croisière du bien-être... Jean-Louis Fournier a testé pour vous les thérapies en tout genre et la montagne de petits conseils qui peuvent tout changer pour être heureux. Ce qu'il livre est drôle, sensible et d'une grande justesse, et sa dérision nous libère de la tyrannie du bonheur.

04/2018

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Littérature française (poches)

Ca m'agace !

Il y aura toujours une mite dans ma commode, un moustique dans ma chambre, un camion devant moi, un serveur vocal pour me répondre, un humoriste qui ne me fait pas rire. Et un désespéré pressé, pour se jeter sous mon TGV. Je ne serai jamais content. J.-L. F.

08/2016

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Humour

Les mots des riches, les mots des pauvres

L'été, le jardin de Monsieur Riche sent la rose, celui de Monsieur Pauvre sent la merguez et la sardine. A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre c'est le contraire. Quand Madame Riche a des flatulences, Madame Pauvre pète. Quand Monsieur Riche chasse le lion, Monsieur Pauvre chasse les mouches. Madame Pauvre s'interroge : pourquoi on dit toujours pauvre con, jamais riche con ? Dans cet ouvrage de sociologie légère, Jean-Louis Fournier, l'auteur de Grammaire française et impertinente, rappelle fort à propos qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade.

09/2006

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Littérature française

Mon dernier cheveu noir. Avec quelques conseils aux anciens jeunes

Je regarde une vieille photo. J'étais pas mal, avant. Pourquoi, chaque année, je me trouve de moins en moins bien ? Peut-être parce que c'est l'hiver ? Si vous passez l'hiver, vous verrez : l'été, c'est pareil. Vous savez comment on s'aperçoit qu'on est vieux ? Quand, même bronzé, on reste moche.

01/2006

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Littérature française

Ma mère du Nord

«Petit, chaque fois que j'écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j'avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c'était bien. Qu'est-ce qu'elle penserait aujourd'hui de ce que je suis en train d'écrire sur elle ? Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu'on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu'on parle d'elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse. Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d'amour ? Que j'essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l'aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse. Ce livre, je l'ai écrit pour la faire revivre. Parce qu'elle me manque.»

09/2015

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Littérature française

Veuf cherche femme immortelle

Ma femme Sylvie était très bien élevée, elle aura commis dans sa vie une seule faute de savoir-vivre. Elle qui s'effaçait toujours, pour laisser passer les autres, est partie la première. Elle avait beaucoup de qualités, il lui en manquait une : l'immortalité. Parce qu'il se sent seul, qu'il ne veut pas être veuf une seconde fois, Jean-Louis Fournier publie une petite annonce : Veuf cherche femme immortelle. Des lettres lui parviennent, de parfaites inconnues et de femmes célèbres : La Joconde, Néfertiti, Sissi, Emma Bovary, Carmen, Jeanne d'Arc, la Goulue, la Vierge Marie, Chimène, la Castafiore... Difficile de choisir, il a besoin des conseils de Sylvie qui lui répond de l'au-delà. Ses avis sont toujours pleins de bon sens et d'humour. Veuf cherche femme immortelle est une célébration de toutes les héroïnes, un chant plein de douceur et de mélancolie. C'est aussi le portrait émouvant de l'épouse tant aimée et qui n'est plus, celle qui a été et reste le grand amour d'une vie, sa femme immortelle.

10/2022

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Humour

Arithmétique appliquée et impertinente

" J'ai longtemps cru que l'arithmétique n'avait été inventée que pour résoudre les problèmes de trains qui se croisent et de baignoires qui débordent. Quand j'ai été grand, j'ai découvert qu'elle pouvait mieux faire. M'aider, par exemple, à calculer le poids du cerveau d'un imbécile, le nombre de voitures que pourrait contenir Notre-Dame transformée en parking... Enfin, autant de questions que toute personne responsable devrait se poser. " Après la Grammaire française et impertinente, Jean-Louis Fournier, un des rares auteurs à savoir conjuguer pédagogie et plaisir, s'attaque à l'enseignement de l'arithmétique. Humour noir, sens aigu des jeux de mots absurdes, problèmes cocasses et fantaisistes, mais méthodes de raisonnement et solutions irréfutables et rigoureuses : voici un manuel indispensable pour les petits écoliers, leurs maîtres et leurs parents.

05/2002

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Littérature française

Je n'ai plus le temps d'attendre

"Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour vous écrire, vous parler de mon impatience, peut-être pour apprendre à attendre et ne plus être l'enfant gâté qui veut tout, tout de suite. En attendant, j'attends le bonheur et mon plombier". Avec son ton unique, son humour, son esprit inimitable, Jean-Louis Fournier nous offre un récit plein de tendresse, de mélancolie et de rires sur la patience et son contraire : nos impatiences, nos urgences, notre rapport au temps.

02/2021

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Littérature française

Mon petit frère

Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance. Les deux frères étaient bien différents : l'un, Jean-Louis, vif, extraverti, enjoué, farceur, cancre, séducteur à succès ; l'autre, Yves-Marie, mutique, tout en " in " (intérieur, intègre, introverti, intelligent), premier de classe, peu entreprenant auprès des filles... Et pourtant ils s'aimaient, si proches grâce aux seuls treize mois qui les séparaient, liés par cette enfance d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et absent, et d'une mère courageuse tentant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent. Un lien puissant qui perdure même après la mort d'Yves-Marie, et que Jean-Louis fait revivre ici avec délicatesse et humour, en racontant ces années où le paradis était de manger les groseilles et les abricots de la tante Védastine, d'accueillir la maraîchère avec sa voiture de cow-boy, d'oser une journée d'école buissonnière où la ville entière se met à leur recherche, de monter sur le dos d'un épagneul, d'apprivoiser une oie, de chanter dans la chorale à côté de jeannettes qu'ils convoitaient avec une " faim de loup ", d'incarner Jésus et un ange dans des tableaux vivants, de chaparder les marrons glacés de la grand-mère, d'accueillir à la fin de la guerre les soldats américains qui distribuaient des chewing-gums, de tricoter, de fabriquer des enregistreurs à cylindres en grillant le poste de radio nouvellement acheté à crédit par leur mère, de fabriquer des skis avec de vieilles lattes de parquet plongées dans de l'eau bouillante, ou un hélicoptère à pédales qui les emmènerait dans le ciel... Les deux hommes ne furent jamais jaloux l'un de l'autre. Jean-Louis n'enviait pas son intelligence à Yves-Marie, paradant même à ses côtés dans Paris, fier de son frère en uniforme de polytechnicien ; Yves-Marie, lui dont " Excel était le peintre préféré ", heureux des succès littéraires de son frère, célébra avec sa famille son prix Femina. Une grande tendresse les unissait, que Jean-Louis raconte avec son style unique, empreint de sincérité et de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.

10/2023