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James Joyce et la création d'Ulysse

Extraits

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Esotérisme

Le voyage d'Ulysse et la voie initiatique

La Grèce antique n'a pas fini de nous révéler tous ses secrets. L'une de ses oeuvres majeures, l'Odyssée d'Homère, voile sous son habillage poétique une profonde connaissance de la nature et de l'être humain. Elle reflète l'enseignement des anciennes écoles initiatiques de la Grèce appelées les Mystères. Ce poème illustre, dans un langage allégorique, le trajet parcouru par les anciens initiés aux Mystères, engagés sur la voie de leur propre transmutation. Le voyage de retour d'Ulysse vers Ithaque évoque, en images symboliques, ces transformations intérieures accomplies sous l'effet de l'initiation. Tout au fil de ce livre, apprenez à décrypter à votre tour les multiples passages de ce mythe initiatique et, tel Ulysse, grandissez vous aussi en suivant le parcours de l'apprenti...

01/2019

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Littérature étrangère

Brouillons d'un baiser. Premiers pas vers Finnegans Wake

"Avec la découverte récente de quelques pages de brouillons égarées, c'est le chaînon manquant entre Ulysse et Finnegans Wake qui a été mis au jour. Pour se relancer alors qu'il traversait une période d'incertitude, Joyce s'est mis à écrire de curieuses vignettes sur des thèmes irlandais. Ces petits textes, apparemment simplistes, sont les germes de ce qui deviendra le plus complexe des chefs-d'oeuvre du vingtième siècle. Nous publions ici pour la première fois, dans la langue originale et en traduction française, le coeur de cet ensemble qui s'organise autour de la légende de Tristan et Iseult et notamment du premier baiser des deux amants. Joyce s'efforce de décrire, dans une veine tantôt grotesque, tantôt lyrique, ce baiser, présenté aussi bien comme un événement cosmique que comme un flirt sordide. L'étreinte se déroule sous le regard libidineux de quatre voyeurs séniles, dont les divagations donneront le ton et fixeront le style de Finnegans Wake. Ces textes nous révèlent un aspect inattendu de la démarche créative de Joyce et offrent une voie d'accès à qui voudrait commencer à s'aventurer dans l'univers si intimidant de sa dernière oeuvre", Daniel Ferrer.

11/2014

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Théâtre

Les exilés. Trois actes

Les Exilés ont paru en 1918. Cette pièce en trois actes, intensément dramatique, dont l'action se situe à Dublin en 1912, marque le passage entre les oeuvres de jeunesse de Joyce et celles de sa maturité. Le conflit intérieur qui déchire Berthe, son mari Richard et leur ami Robert, et cette sorte d'expérience de liberté totale que veulent se donner ces personnages, peuvent s'interpréter de diverses façons. A coup sûr, leur réalité vigoureuse, derrière leur dialogue en paroles de tous les jours, ces trois personnages et ceux qui les entourent cachent des symboles. Joyce a d'ailleurs donné la clé de sa pièce sur son manuscrit : "L'âme comme le corps peut bien avoir une virginité. Pour la femme de la céder, et pour l'homme de la prendre est l'acte d'amour. Amour (compris comme le désir du bien d'un autre) est en fait un phénomène si peu naturel qu'il ne peut guère se répéter, l'âme ne pouvant redevenir vierge et n'ayant pas suffisamment d'énergie pour se jeter de nouveau dans l'océan de l'âme d'un autre. C'est la conscience refoulée de cette incapacité et le manque d'énergie spirituelle qui expliquent la paralysie mentale de Berthe".

03/1950

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Littérature étrangère

Essais critiques

Ces textes très divers, écrits entre 1896 et 1937, sont présentés dans leur ordre chronologique. Ils complètent l'autobiographie romancée que Joyce passa sa vie à édifier. Faisant appel à des connaissances historiques, politiques, littéraires, philosophiques et religieuses, chaque exposé, essai, conférence, compte rendu de lecture, article de journal, lettre, poème, rassemblés ici pour la première fois, donne au lecteur une image non falsifiée de la pensée de Joyce. On découvre la source des idées de Stephen Dedalus ou de Léopold Bloom. Ce recueil d'essais facilite l'accès de ce labyrinthe savamment conçu qu'est toute l'ouvre de Joyce. A partir d'un devoir de collégien, «Il ne faut pas se fier aux apparences», écrit par Joyce à l'âge de quatorze ans, on assiste à la formation du sens critique de l'auteur, à la naissance de ses enthousiasmes. On découvre la passion qu'il met à analyser le théâtre d'Ibsen (on retrouve la fameuse conférence de Stephen Dedalus, «Le Théâtre et la Vie», dans son texte original, différent de la version romancée qu'en donne Stephen) ; son ennui et son intransigeance devant certains comptes rendus de lecture fastidieux ; son romantisme lorsqu'il parle de l'Irlande aux Italiens ; sa verve et son humour, enfin, dans ses poèmes satiriques.

04/1966

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1

Légendaire par ses héros éponymes, l'ouvre de Joyce l'est encore par la manière dont elle a affirmé sa présence dans la littérature. Ouvre canonique, référence obligée de la critique, elle s'impose maintenant au lecteur moderne avec toute la force que souhaitait son auteur. Elle est, pour tous les hommes du vingtième siècle, ce qui doit être lu et relu : tel est bien le sens de son accès à la Bibliothèque de la Pléiade, accès qui fut agité pour la première fois, en vain, au moment où l'Irlande, elle, de légende, redevenait histoire. Il est cependant moins important de s'interroger sur une incompréhension passée que sur une méconnaissance aussi actuelle que générale : car il est peu d'ouvres qui aient aussi bien réussi à décourager son lecteur. Que se passe-t-il donc dans cet agencement de textes, qui leur confère cette insistance, faite de présence fabuleuse et d'inaltérable faculté de s'éluder ? C'est sans doute qu'ils participent à cette « restitution des lettres » qui est le propre de toutes les Renaissances. Peut-être ce dernier vocable prête-t-il à malentendus. Disons alors ceci : l'ouvre de Joyce culmine sur un livre, Finnegans Wake, auquel fut consacré la moitié de son existence d'écrivain. Plus explicitement encore que son prédécesseur Ulysse, il est placé sous le signe du Phoenix. Mais il est révélateur que ce Phoenix soit un parc, un champ, un lieu en définitive identifiable au livre lui-même. Tel est bien ce que Joyce n'a cessé de viser : la restitution des lettres au livre, à ce champ symbolique de l'homme qui n'existe que pour être donné à lire, et donner à relire.

05/2005

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Littérature étrangère

Lettres IV

Quatre volumes de lettres de James Joyce, le premier réuni par Stuart Gilbert, les autres par Richard Ellmann, révèlent le personnage de Joyce à diverses étapes de sa vie. Distant, froid, mais aussi bon fils, père aimant, époux exigeant mais fidèle (si l'on excepte deux tentatives d'aventures qui furent des échecs), on voit Joyce lutter âprement pour faire imprimer, publier, puis reconnaître son oeuvre ; il suit avec acharnement la ligne qu'il s'est tracée en dépit des critiques de ses proches, de l'incompréhension de ses contemporains, de la censure et de la quasi-cécité qui l'amena à subir de nombreuses et douloureuses interventions chirurgicales. Là se dévoile un admirable trait du caractère de Joyce : son courage, soutenu par un espoir indomptable et un humour qui lui fait accepter la pauvreté, les misères physiques, la maladie mentale de sa fille Lucia en minimisant, en dédramatisant tout avec un acharnement qui force le respect. Richard Ellman a introduit dans ce volume, avec une extrême compétence, un grand nombre de lettres adressées à Joyce par Yeats, George Moore, T.S. Eliot, etc. , ainsi que celles adressées par lui à Valery Larbaud, à Italo Svevo, à Ezra Pound, etc. Ce volume est précieux pour tous ceux qui reconnaissent, en James Joyce, un écrivain génial qui usa sa vie à percer les mystères de l'homme et du langage.

04/1986

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Poches Littérature internation

Lettres à Nora

On sait que Nora joua un rôle essentiel dans la création des grandes figures féminines de l’œuvre de Joyce : Gretta, Bertha, Molly, Anna Livia renvoient sans cesse en écho au mystère de la féminité, sur lequel il n’a cessé de s’interroger et dont Nora représentait pour lui le modèle vivant à travers ses infinis avatars.Les lettres de James Joyce à Nora se concentrent sur deux grandes périodes. 1904, d’abord ; l’année de leur rencontre : de juin à décembre 1904, une douzaine de lettres font une chronique passionnée et émouvante de la naissance d’une relation amoureuse, avec ses envolées romantiques, ses moments de doute et ses morsures de jalousie. L’autre moment fort de cette correspondance, ce sont les lettres qui vont d’août à décembre 1909. Joyce est à Dublin et Nora est restée à Trieste. Les conversations que Joyce va avoir avec ses anciens amis à Dublin vont rapidement semer en lui le doute sur la fidélité de Nora et donner naissance à une série de lettres qui, dans leur mélange de passion amoureuse, de jalousie, de franchise sexuelle et parfois d’obscénité, sont un extraordinaire document.

04/2012

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Critique littéraire

Entretien avec Adolf Hoffmeister

L'entretien de Joyce avec Hoffmeister a été publié dans la revue tchécoslovaque Rozpravy aventina en 1930-31, sur deux numéros. Publiée en traduction, la conversation s'est déroulée à Paris et en français. Depuis, cet entretien a été traduit en anglais et en italien, il demeurait inédit en français.

01/2021

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Poches Littérature internation

Un petit nuage. Et autres nouvelles

"Little Chandler accéléra l'allure. Pour la première fois de sa vie, il se sentait supérieur aux gens qu'il croisait. Pour la première fois son âme se révoltait contre l'inélégance de Capel Street, si morne. Aucun doute, si on voulait réussir, il fallait s'en aller. À Dublin, on ne pouvait rien faire". Dans le Dublin des années 1900, Joyce dévoile avec un sens aigu de l'observation, à travers ces cinq nouvelles au style limpide, les profonds remous qui agitent les existences en apparence les plus lisses.

05/2014

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Poésie

"Je ne voudrais la manquer pour rien au monde, miss livrie de la nerthe" [anthologie . Choix et traductions de Philippe Blanchon

Volume réunissant les traductions et les commentaires des textes suivant : "Si téméraire, si fier et passionné" Poèmes de jeunesse Musique de chambre et autres poèmes Giacomo Joyce Entretien avec Adolf hoffmeister Poèmes du Wake Anna Livia Plurabelle Fragments du Wake

02/2022

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Théâtre

Exils

Exils, seule pièce de Joyce qui ait survécu, recèle des trésors. Véritable laboratoire donnant accès au coeur de l'oeuvre, elle explore hardiment la cruauté et la jalousie des amants. jouant sur la structure du marivaudage classique - deux hommes et deux femmes se trouvent pris clans un quadrille où la tromperie le dispute à la franchise la plus crue -, elle interroge sans relâche la relation amoureuse. Annonçant le théâtre de Beckett et de Pinter, la pièce ne conclut jamais. Une vertigineuse spirale d'introspection et de questionnements de plus en plus angoissés amène à poser la question ultime : que veut dire se donner à quelqu'un ?

08/2012

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Poches Littérature internation

STEPHEN LE HEROS. Fragment de la première partie de Dedalus

James Joyce est peut-être l'écrivain qui a concentré plus que tout autre son œuvre autour de lui-même et des circonstances de sa vie. Stephen le héros est ce qui reste d'une première autobiographie. Stephen est l'auteur lui-même, et ce récit couvre ses deux années d'université à Dublin. Lui et ses amis se passionnent pour tout ce qui a trait à l'art, à la littérature, à l'amour. Nous voyons aussi Joyce s'indigner de la paralysie spirituelle des Irlandais et de l'ineptie e l'Eglise catholique d'Irlande. Stephen le héros est nécessaire pour comprendre celui qui allait devenir l'auteur d'Ulysse, et l'un des écrivains majeurs de la littérature universelle.

08/1975

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Anglais apprentissage

Un cas douloureux ; Les morts. Edition bilingue français-anglais

Un cas douloureux : A Dublin, Mr Duffy mène une vie monotone, ennuyeuse jusqu’au jour où il rencontre Mrs Sinico. Entre eux, l’amitié s’installe, mais un jour Mrs Sinico lui prend audacieusement la main et la presse contre sa joue. Bouleversé, choqué, Duffy s’enfuit. Quatre ans plus tard, il apprend la mort accidentelle de la jeune femme alors qu’elle était ivre. Duffy se sent responsable. N’est-ce pas parce qu’il l’a repoussée qu’elle est devenue alcoolique ? Les morts : Chaque année, les soeurs Morkan donnent un bal. Un chanteur y interprète une ballade celtique très triste qui provoque une vive émotion chez Gretta, l'une des invités. Elle raconte alors à son mari Gabriel que, lorsqu’elle elle était jeune, un homme l’aima tant qu’il en mourut. Gabriel est profondément affecté par les révélations de sa femme...

02/2013

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Littérature anglo-saxonne

Portrait de l'artiste en jeune homme précédé de Portrait de l'artiste

C'est le premier succès achevé de Joyce, terminé vers 1914. Roman autobiographique, l'auteur y raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, son éducation chez les Jésuites, ses révoltes contre ces mondes clos, sa libération par la vocation artistique (d'où le titre). Le style va du réalisme brutal à la plus grande poésie, de l'ironie à l'émotion. Joyce y donne une clarté - ce sont deux ouvrages ultérieurs, Ulysse et Finnegans Wake, qui passent pour obscurs - sa vision du réel et de l'imaginaire. Ce roman de formation, document capital sur Joyce, est aussi un grand livre.

06/2009

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Littérature anglo-saxonne

Finnegans wake

Traduit pour la première fois dans sa version intégrale, Finnegans Wake, ouvre rebelle, s'exprime par épiphanies, telles que définies dans Ulysse - c'est-à-dire ces instants où les mots comme des photons reconstituent la figure d'interférence, visible seulement dans sa frange brillante. Pour certains, la révolution est à peine suffisante. Ils partent, hantent les asiles dont ils font une bibliothèque, habitent les prisons où flotte le feu de leurs rêves, créent un pseudo-langage qui n'est plus entendu mais reconnu de leurs seuls semblables. Errants jusqu'à l'inconsistance, telle la révolutionnaire russe Alexandra Kollontaï : «... Comme j'aimais Kuusa en septembre... l'odeur des pins et, comme des toiles d'araignées tendues entre eux, les nuages chargés de rosée, au matin.»Philippe Lavergne.

11/1982

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Littérature étrangère

Lettres

Ce troisième volume de la correspondance de Joyce, préparé par Richard Ellman, concerne la période de 1920 à 1939, où Joyce vécut à Paris. Grâce à Ezra Pound et à ses amis, Joyce fut aussitôt très entouré. On parla de traduire son oeuvre, de monter Exiles au théâtre : ainsi encouragé, Joyce s'acharna à terminer Ulysses et à le publier. Toutes les tentatives de publication en Angleterre ou aux Etats-Unis ayant échoué, c'est Sylvia Beach, propriétaire de la librairie Shakespeare and Company, rue de l'Odéon, qui offrit de le faire imprimer. C'est aussi à Paris, le 10 mars 1923, que Joyce commença la rédaction de Finnegans Wake. Ce livre devait allier l'affirmation de la vie, ce qui, pour Joyce, est le rôle prépondérant de la littérature, et le scepticisme envers les êtres humains, qu'il ressentait particulièrement. L'accueil réservé qui fut fait à ce livre affecta beaucoup l'écrivain. Pendant ce temps, Joyce souffrait de la formation de cataractes oculaires successives. Il subit dix opérations de 1923 à 1930. Ce volume réunit environ trois cents lettres adressées à Miss Shaw Weaver, Ezra Pound, Sylvia Beach, Samuel Beckett, Louis Gillet, Valery Larbaud, Jenny Serruys (Mrs. Bradley), Philippe Soupault, W.B. Yeats, Scott Fitzgerald...

10/1981

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Poches Littérature internation

Dublinois

Après la publication en 1907 de poésies de jeunesse, James Joyce publie en 1914 un recueil de nouvelles commencé dès 1902. Il s'agit de Dublinois. Quelle surprise pour les lecteurs de découvrir ces quinze nouvelles, si sages, si classiques, si claires. Dans ce livre, Joyce décrit, avec un sens profond de l'observation, les moeurs de la bourgeoisie irlandaise, l'atmosphère trouble et le destin tragique de la société de l'époque. Les thèmes favoris de Joyce, l'enfance, l'adolescence, la maturité, la vie publique sont ici incarnés par divers types d'habitants de Dublin, " ce cher et malpropre Dublin " que Joyce aimait tant.

06/2010

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Littérature étrangère

Lettres. Tome 2

Depuis la publication, en 1957, du premier tome de la correspondance de James Joyce, réunie par Stuart Gilbert, un grand nombre de lettres ont été retrouvées à Trieste et ailleurs. Richard Ellmann, dont la magistrale biographie sur James Joyce fait autorité, les a groupées en deux tomes. Les lettres de Joyce adressées à ses parents, à son frère, à sa femme, à T.S. Eliot, Ezra Pound, Valery Larbaud, ainsi que les réponses de Yeats, George Moore, William Archer, T.S. Eliot, les photos de Joyce et de leurs amis permettent de suivre le grand écrivain au cours des diverses époques de sa vie.

02/1973

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Littérature étrangère

Gens de Dublin

Ceux qui venaient de recevoir, en lisant Ulysse, le choc de la révélation d'une ouvre géniale demeurèrent stupéfaits à la lecture de ces quinze nouvelles, si sages, si classiques, si claires. Ce n'était point encore " le flux de la conscience " mais l'exploration intérieure de thèmes et de personnages chers à Joyce, en un livre qui résume les stades de la vie individuelle et collective de la cité de Dublin : l'enfance, l'adolescence, la maturité et la vie publique. Joyce mit plus de sept ans (de 1907 à 1914) pour convaincre les censeurs anglais que les précisions sexuelles d'" Une rencontre " et des " Deux galants ", ou que l'hommage à Parnell dans " On se réunira le 6 octobre ", étaient des audaces légitimes, que contrebalancent d'ailleurs dans " Les Morts ", ou même dans un récit tout simple comme " Eveline ", la puissance transmutatrice du regard et le don vertigineux de soi, qui sont la marque du poète. Nul ne lira sans gratitude la préface de Valery Larbaud, chef-d'oeuvre de finesse et de lucidité prophétique.

02/1974

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Littérature anglo-saxonne

Les boeufs du soleil

Il est dix heures du soir, le 16 juin 1904. Nous sommes à la maternité de Holles Street, à Dublin : Léopold Bloom rend visite à Mme Purefoy, qui est sur le point d'accoucher. On retrouve Stephen Dedalus ainsi que Buck Mulligan, entre autres carabins adorateurs de la dive bouteille. Nous voici dans la plus folle des dix-huit sections d'Ulysse de James Joyce : ce qui se joue dans ce passage relativement autonome (à travers une reprise drolatique de l'épisode des Boeufs d'Hélios de l'Odyssée), n'est rien de moins que l'incarnation sensible de l'anglais en la totalité de ses métamorphoses historiques. Nous assistons en effet à une véritable maturation qui traverse le moyen anglais, passe par le parler fleuri des faubourgs, pour aboutir à l'argot le plus haut en couleurs. On ne voit pas gageure plus grande, texte plus impossible à rendre en français. En 2004, c'est d'ailleurs le seul chapitre de la nouvelle édition d'Ulysse qui n'ait pas fait l'objet d'une nouvelle traduction, après la version de 1929 qui avait reçu l'aval de Joyce. C'était sans compter sur l'audace et la virtuosité d'Auxeméry (lui-même poète, mais aussi traducteur de Pound, H.D., Catulle ou Reznikoff), qui nous offre ici une version des Boeufs du Soleil aussi puissamment jubilatoire que l'originale.

01/2022

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Religion jeunesse

La création

"La création", avec ses 5 coloriages à l'eau, est un livre d'activités très amusant. Les enfants seront ravis de voir les détails des dessins apparaître sous leur pinceau et d'explorer ainsi l'histoire des origines du monde. Livret d'activités avec pinceau à eau rechargeable ; coloriage-découverte d'histoires bibliques ; peignez avec de l'eau, laissez sécher et recommencez ! Remplis le pinceau d'eau et recouvre le dessin. Lorsque ça sèche, les couleurs disparaissent. Et tu peux recommencer si tu veux. Bien reclipser le réservoir après l'avoir rempli. Attention de ne pas trop mouiller les pages !

09/2018

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Prière et spiritualité

La Création

Le livre : Adrienne von Speyr est ici placée devant le monde en train d´être créé. Son commentaire contemple la création en vue du Fils, montrant ses accents trinitaires, et même par endroits déjà l´ombre de la croix. Pour le lecteur d´aujourd´hui, bien obligé de reprendre sa réflexion sur la nature, les animaux, la responsabilité humaine, cette méditation brève et intense permet de prendre de la hauteur et de replacer ces questions dans la perspective du salut. L´auteur : Médecin suisse (La Chaux-de-Fonds 1903 - Bâle 1967). Auteur de livres thématiques sur la foi catholique, et de nombreux commentaires des Ecritures, notamment divers livres de l´Ancien Testament. Sont déjà traduits en Français : La Mission des Prophètes, Elie, Dix-huit Psaumes, Job, le Cantique des Cantiques.

11/2022

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Lecture 9-12 ans

James et la grosse pêche

Échappant à ses horribles tantes, James, embarqué avec ses drôles d'amis dans la fabuleuse pêche géante, va parvenir, après bien des péripéties, à s'envoler vers une nouvelle vie. Une adaptation parfaitement réussie. La magie opère, et l'on retrouve toute l'inspiration fantastique et le merveilleux humour du célèbre roman de Roald Dahl.

03/2003

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Réalistes, contemporains

Ulysse Nobody

Acteur dévalué, réduit à faire le "zouzou" à la radio, Ulysse Nobody vient de se faire jeter de Radio Plus, après une prestation désastreuse en direct. Rejeté de partout, Ulysse se retrouve sans travail, sans droits au chômage, sans le sou. Sans rien. Le voici aux abois. Une rencontre va changer son destin. Pour le meilleur, momentanément, et le pire, durablement. Fabio, un ancien collègue de Radio Plus, travaillant désormais "dans la communication" , souhaite aider Ulysse : il l'a toujours trouvé "génial" et il estime de la plus grande injustice qu'un talent comme le sien ne soit pas reconnu. En fait de "communication" , Fabio milite pour le PFF, le Parti fasciste français, dirigé par Maréchal, candidat à l'élection présidentielle. Fabio propose à l'acteur de prendre la parole sur la scène du Zénith de Lille où se tient le grand meeting fasciste : "Il y aura 10000 personnes pour t'applaudir". De fait, Nobody fait un tabac : "Vive le PFF, vive la France ! " , conclut-il sous une avalanche de vivats enthousiastes. Maréchal, ravi de son "show" , lui propose alors d'être un candidat du Parti fasciste aux législatives... Le début de la fin pour Nobody. Un récit impitoyable et jubilatoire signé par Gérard Mordillat (Le Suaire, Corpus Christi) et mis en scène par Sébastien Gnaedig (Profession du père). Evidemment, toute ressemblance avec la réalité ne saurait être fortuite.

02/2022

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Histoire de l'art

Ulysse, tragedie

Ulysse : tragédie / [paroles de Henry Guichard] ; [musique de Rebel] Date de l'édition originale : 1703 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Lecture 9-12 ans

Ulysse 15

Il a beau porter le nom d'un héros grec, Ulysse n'a aucun goût pour l'aventure. Rester à la maison en compagnie de son chat serait même l'une de ses activités préférées. Mais lorsque Farine disparaît, Ulysse n'hésite pas à braver tous les dangers pour le retrouver. Le voilà prêt à frapper à la porte du garçon d'en face, celui qui collectionne les squelettes, et même à demander de l'aide aux frères Mizzi, les chefs du Clan des Démolisseurs. Toute une aventure !

10/2018

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Littérature française

Comme Ulysse

De 1953 à sa mort en 1978, le peintre Norman Rockwell vit à Stockbridge, une petite ville du Massachusetts. Il y fait notamment de nombreuses couvertures pour le Saturday Evening Post, parfois en prenant des habitants de la ville pour modèles. A en croire l'histoire racontée dans ce roman, vers la fin de sa vie il peint Rebecca, une fillette de Stockbridge. Une fois adulte, Rebecca épouse un autre peintre, Peter Milton, avec qui elle a deux enfants, Tom et Hannah. Tandis que Rebecca rêve de devenir écrivain mais n'arrive visiblement à rien, Peter devient progressivement un grand artiste. Il propose un jour à une jeune Française, rencontrée dans le Vermont, de venir vivre dans sa famille ; en échange, elle devra poser pour lui et enseigner le français à ses enfants. Comme Ulysse est l'histoire de cette Française, racontée par elle-même. De la narratrice, on ne connaît ni l'âge, ni le nom véritable ; elle se fait appeler Lou et se présente le plus souvent en adolescente écervelée, un peu ignare et mal dégrossie. Alors qu'elle ne devait rester aux Etats-Unis que le temps d'un séjour linguistique avec sa soeur, elle y passe plusieurs années, d'abord à New York puis en Nouvelle-Angleterre, et ses souvenirs de France (sa vie à Paris, ses vacances en Bretagne), de plus en plus douloureux, doublent le récit de ses aventures américaines, au point que la côte Est apparaît comme un mauvais reflet de la côte bretonne. La nostalgie est aussi celle de l'enfance. Lou raconte à la fois ses relations avec le peintre, sa femme et leurs amis, et ses longues conversations avec Tom et Hannah. Ces deux enfants un peu fantomatiques semblent évoluer dans un univers qu'elle comprend de moins en moins. Ainsi, de même qu'elle flotte entre deux langues et deux cultures, Lou n'a-t-elle sa place ni dans le monde des adultes, ni dans celui de l'enfance. Quelle que soit la nostalgie qui enveloppe ce roman, il est d'abord un récit d'aventures, conduit légèrement et avec désinvolture. Le langage est familier, parfois vulgaire, les phrases se brisent et partent dans des directions aussi imprévues que la pensée de Lou, qui enchaîne les digressions et préfère toujours se contredire plutôt que de se corriger. Même quand l'histoire tourne mal et que sont racontés des événements tragiques, le style reste vif et entraînant. Si la réalité est décrite de manière simplifiée et enfantine, c'est peut-être que la narratrice, incapable d'appréhender le nouveau, doit toujours ramener l'inconnu au connu (Rebecca devient ainsi un double obscur de sa mère, la plage de Newport se confond avec celle de Sainte-Anne-la-Palud...). Lou, qui se plaint de manquer de vocabulaire et d'avoir perdu son français aux Etats- Unis, aplanit le réel et peine à percevoir les nuances entre les êtres, qu'elle confond ou au contraire oppose violemment. Ses dessins en noir et blanc, qui ponctuent la narration, apparaissent eux-mêmes comme un vague écho, simple et naïf, des tableaux de Peter.

08/2015

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Historique

Ulysse & Cyrano

Ulysse Ducerf va passer le bac. Les maths ne le passionnent guère, mais impossible de se défiler quand on est promis à un brillant avenir : l'Ecole polytechnique puis la reprise, un jour, des cimenteries familiales. Telle est la volonté du père d'Ulysse, mais ce dernier est rattrapé par de graves accusations : 10 ans plus tôt, son entreprise aurait participé à l'effort de guerre allemand. La famille s'installe en Bourgogne, où Ulysse fait la connaissance d'un homme bourru et secret. Le choc est immédiat : Cyrano et la grande cuisine vont bouleverser à jamais la vie d'Ulysse... Ce récit culinaire dans la France des Trente Glorieuses mettra en appétit ses lecteurs tout en posant des questions aussi nécessaires qu'universelles : qu'est-ce que le plaisir ? Où se trouve l'épanouissement... et comment l'atteindre ?

06/2024

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Critique littéraire

La pensée chatoyante. Ulysse et l'Odyssée

Lancé sur les traces d'Ulysse, "l'homme à la pensée chatoyante" , Pietro Citati nous invite à redécouvrir le héros le plus célèbre de la poésie épique occidentale. Figure complexe, peut-être faut-il pour comprendre Ulysse posséder comme Pénélope "la science des grands signes" ? Pourtant, il est plus proche de nous qu'Achille aux colères démesurées et à l'héroïsme surhumain. Il aime les choses mortelles et éprouve de la nostalgie pour sa terre, son épouse, son fils. Il endure de nombreux tourments mais ne refuse rien de la vie et accueille tout ce qu'elle lui offre avec une insatiable curiosité. De retour à Ithaque, il enseigne à Télémaque son art de vivre, l'assentiment de l'homme au sort qui lui échoit et les paroles de miel qui ont le don de transformer sa misère et l'ombre de son rêve en une construction harmonieuse. Avec autant de grâce que d'érudition, La pensée chatoyante met en lumière les infinis chatoiements du poèmes homérique. Comprendre l'Odyssée, pour Pietro Citati, cela revient au bout du compte à comprendre l'Occident, la Grèce, nous-mêmes, à interroger nos origines et notre futur, puisqu'il s'agit de lire à la fois ce chef-d'oeuvre et ce qu'il a légué pour des millénaires à la littérature.

10/2004

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Littérature française

Le fou d'Ulysse

Un universitaire, qui pense la vie à partir de la littérature et éprouve une passion maladive pour le célèbre roman de James Joyce, Ulysse, rencontre à Dublin un homme possédant les mêmes prénom et nom (Léopold Bloom) que le personnage central de l'oeuvre. Révoqué de l'université pour des faits d'obscénité sexuelle, son interlocuteur l'impressionne tellement par sa maîtrise de l'oeuvre qu'il décide de l'accueillir gracieusement dans sa maison du sud de la France en pensant tenir en lui un interlocuteur précieux susceptible de lui permettre de pénétrer plus profondément dans un texte qu'il place au plus haut. Très vite, l'invité manifeste un esprit pervers et manipulateur et entend imposer une vision grossière du récit que vénère son hôte. Dans l'impossibilité de le chasser de chez lui, se jugeant incapable de protéger un écrit et un auteur qu'il place au sommet, il envisage de mettre fin à ses jours. La réapparition inattendue de son épouse – qui l'avait abandonné à sa folie vingt-deux ans plus tôt lors d'un séjour à Jérusalem – provoque un choc qui va le ramener à la Vie.

12/2019