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Il n'y a pas de grandes personnes

Extraits

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Littérature française (poches)

Petits portraits de très grandes personnes

"Papi ou Mamie n'ont pas toujours eu des cheveux blancs et des sourcils en broussaille, n'ont pas toujours eu besoin de déambulateurs ou de dentiers. Il fut un temps où ils ont couru, ri, joué, raconté des blagues, fait des galipettes, eu des peines de coeur, des frustrations, des peurs, de l'acné... Difficile d'imaginer la vie qu'ils ont menée. En lisant, vous en aurez une petite idée. Les textes sont courts, les photos sont trippantes, qu'est-ce que vous risquez ? D'avoir envie d'aller les voir ? D'aller leur taper la bise ? Ce serait nickel. Ils ont tellement besoin d'amour..."

10/2018

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Notions

Il n'y a pas d'amour parfait

Qu'est-ce que l'amour ? Ce n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est un peu tout cela et son contraire. L'amour est instable, changeant, précaire. Imparfait. C'est pourquoi il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires grandioses et de nos vies ordinaires.

01/2023

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Economie

Bifurquer. Il n'y a pas d'alternative

Bifurquer

10/2021

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Littérature française

Il n'y a pas que les autres

"Cinquante-cinq ans ! Finalement à cinquante-huit ans la vie n'est pas finie. Sauf si. Au fond, quoi de plus simple : trois ans asexué en état de ménopause prolongée et après. Nom de Dieu, ils n'ont aucune idée de ce que cela représente !" Alexandre mène une vie tranquille qui bascule quand il apprend qu'il a un cancer, et pas n'importe lequel : la pathologie qui touche le plus à la virilité, un cancer de la prostate. Dès lors, ses relations aux autres - notamment aux femmes - s'en trouvent bouleversées. Sa vision de la vie va totalement être remise en cause et le contraindre à réviser sa perception des autres. Prenant conscience de la fragilité de l'existence, Alexandre va comprendre qu'il lui faut donner un sens à sa vie, à moins que ce ne soit à sa mort. Avec "Il n'y a pas que les autres", Gilbert Costa nous offre le récit tout en tact et humour d'un homme tentant de survivre et parfois, plus distancé, le regard des femmes qui l'entoure.

01/2014

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Littérature française

Il n'y a pas Internet au paradis

La trentaine et tout pour être heureux, Alex et Aliénor s'aiment, envisagent de faire un enfant ou deux, et de partir vivre à la campagne, un jour. Mais la Grande Entreprise en a décidé autrement, à coups de réorganisations et de gestion cruelle de la ressource humaine. Nouvelle idole réclamant le prix du sang, elle a ses prêtres et ses victimes expiatoires qui, ne sachant plus comment lutter, abandonnent. Entre chagrin et souvenirs, la colère d'Aliénor monte, contre l'entreprise, mais aussi contre Alex, à qui elle n'a pas suffi pour continuer à vivre, et contre elle-même, qui n'a rien vu avant qu'il soit trop tard. Et puis le deuil se fait, Aliénor commence une existence nouvelle, un peu hésitante, un peu bancale. Une seule certitude : face à l'adversaire, il ne faut pas plier. Sur cette trame sombre, Gaëlle Pingault dessine une renaissance. Son écriture enlevée réussit à tenir à distance la cruauté du monde et des entités déshumanisées pour laisser à l'individu, seul grain de sable capable de gripper la machine, la liberté de revendiquer son paradis dans cette vie.

09/2017

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Littérature française

Il n'y a pas de femmes qui ne naissent pas esclaves

Cet ouvrage est conçu comme un recueil de textes atypiques, un prégnant mélange de proses poétiques... il est difficilement classable. Toutefois, une chose semble certaine : Impossible de sortir de ses pages sans ressentir un trouble profond baigné de larmes, de tendresse et de rage. Une écriture puissante et désobéissante. Laissez vous porter par son rythme, ne résistez pas et vous découvrirez une grande force littéraire. Vous reconnaîtrez le désir ou le monstre, sans qu'ils ne vous aient été décrits.

11/2015

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Théâtre

Il n'y a pas de certitude, suivi de La Femme n'existe pas

De Barbara Métais-Chastanier, deux pièces qui sont deux manières d'affronter le théâtre et de puiser en lui la force de dire ce qui ne peut pas se dire : soi-même qui s'invente à rebours des identités héritées, imposées, assignées. Il n'y a pas de certitude et La Femme® n'existe pas témoignent du travail en cours d'une autrice qui cherche dans l'adresse une langue capable de nommer les enjeux politiques des identités qui ne réclament aucune origine, mais seulement des désirs. Ce sont deux monologues à travers lesquels fraient des voix multiples qui travaillent à faire violence aux violences infligées aux femmes, à leur identité. La jeune dramaturge traverse là dans une rage tendre et adressée les questions de notre époque : car si "l'amour est à réinventer" , c'est pour chaque jour, et à chaque mot, et c'est dans l'autre, avec l'autre et pour l'autre. Deux monologues politiques dans la mesure où chacun rend caducs les discours des politiques sur ces enjeux. Monologues amoureux aussi, monologues dont le mot dit mal combien la solitude est ici attaquée pour être ce présent offert, arraché, accompli, absolument inventé afin d'être infiniment désiré. Arnaud Maïsetti

01/2018

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Droit communautaire

L'effectivité de la protection des personnes par le droit des données à caractère personnel

Une étude approfondie du droit des données à caractère personnel. L'ouvrage étudie de manière approfondie le droit des données à caractère personnel. Grâce à une compréhension des ressorts techniques du numérique et de leurs effets sur la protection des personnes, il offre une vision claire et pédagogique de la matière.

10/2022

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Histoire internationale

Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur

Pédiatre, gastronome par passion, Noha Baz a fondé il y a vingt ans l'association Les Petits Soleils, qui assure des soins gratuits aux enfants défavorisés vivant au Liban. C'est après avoir vu le directeur de l'hôpital de Beyrouth refuser des soins à un jeune garçon qu'elle a décidé de s'engager auprès des enfants victimes de la guerre. Considérée comme l'une des femmes les plus influentes du Liban, et les plus inspirantes au monde, elle se raconte pour la première fois dans un livre touchant, pétillant et sensible... Profondément humain. " La vie de Noha Baz réhabilite la bonté dans toute sa splendeur. Je suis profondément admirative de son énergie, de sa curiosité insatiable, de son art de débusquer la beauté dans toutes les choses de la vie. " Olivia de Lamberterie

10/2019

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Littérature française

Noémi et les grandes personnes

La petite Noémi a été élevée à Londres. Mais son papa anglais et sa maman française, Estelle, divorcent. Transplantée à Paris, la fillette de six ans aura du mal à s'adapter. Et puis, elle dérange Hervé, le nouveau compagnon de sa mère, lequel prépare le Capes, et a besoin de calme. C'est ainsi que la petite se retrouve chez une relation, Bérangère, infirmière rurale dans l'Yonne. Pourquoi cette mystérieuse célibataire a-t-elle accepté de s'occuper d'une enfant dont elle n'a pas besoin ? Est-ce pour retrouver en Noémi l'enfant qu'elle fut, si seule après ce soir tragique où on lui arracha ses parents, pour les déporter ? Bérangère et Noémi, peu à peu, s'apprivoisent mutuellement. La petite finit par deviner le passé tragique et la vie sentimentale actuelle de l'infirmière. Noémi apprend ainsi que, sur la joie la plus profonde, plane toujours une ombre, une menace, le souvenir des vieilles blessures. Tel est le témoignage de ce livre allègre et grave, où l'on retrouve la sensibilité et la sagesse de l'auteur du Vent sur la maison.

01/1984

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Littérature française

A New York il n'y a pas de tremblements de terre

"Juifs, Noirs, Portoricains, Italiens et Espagnols, mosaïque des bas-fonds de New York que Sylvie Weil croque à grands traits." Claire Paulhan, Le Magazine Littéraire. "Un livre drôle, vif, attachant, enlevé, sensible aussi... Des bonheurs d'écriture, mais surtout, un mélange d'émotions qui se plaît à explorer le bizarre et une vraie gourmandise dans le maniement des mots..." Michel Nuridsany, Le Figaro. "Sans un mot inutile, elle restitue sa vision du petit peuple, celui qui fiait le véritable exotisme de cette ville sans égale... New York, lieu de paroxismes, dépourvu d'indulgence pour ce qui est frileux, mesuré... Univers si excessif qu'il faut être économe pour en parler, sous peine de tomber dans l'hyperbole et la facilité. Sylvie Weil l'a senti : désormais, le chemin de New York passe par ses récits." Josyane Savigneau, Le Monde.

11/2013

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Poésie

Il n'y a pas de paradis. Poèmes (1943-1960)

"Je suis en route : l'image du poète que nous propose l'ouvre d'André Frénaud est celle d'un voyageur. D'où vient la route ? Où conduit-elle ? Le poète l'ignore. Il sait seulement que, marchant depuis toujours, sa tâche est de poursuivre. Tout repos sur ce chemin ne peut être que précaire, toute étape annonce un nouveau départ : l'événement ne prévaudra pas sur le parcours. Partirait-on, pourtant, si l'on n'avait reçu un appel ? si l'on n'avait l'assurance d'être attendu ? Une lampe doit bien briller dans quelque auberge où le voyageur connaîtra la gloire d'un sommeil ardent. Le poème, où s'inscrit le voyage, va refléter ce double mouvement. Exigence ou pressentiment, il annoncera la vraie contrée, la vraie patrie qui se dérobe dans les lointains parages. Il sera l'expression d'une espérance obstinée : celle du Roi Mage guidé par son étoile. Mais, en même temps, le poème affirmera la vanité d'une entreprise qu'aucune promesse ne garantit. Il revendiquera même, comme le signe d'une authentique vocation, sinon comme la seule récompense possible, une insatisfaction fondamentale. Poésie du sarcasme et de la dérision, mais aussi de la fierté. Le poète est cet homme contradictoire, ce visiteur inacceptable et inaccepté, dont le sort consiste à appeler sans attendre de réponse, à marcher sans apercevoir de but. Il n'y a pas de paradis : le terme du chemin, c'est le chemin lui-même." Bernard Pingaud.

03/2006

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Littérature française

Il n'y a pas de muguets en octobre rouge

Plusieurs nouvelles développent un voyage initiatique à travers des amours romanesques et des passions qui retracent l'itinéraire de génies tels que Rimbaud ou Mozart. Une sorte de pot-pourri qui mêle pensées sur le cinéma avec un hommage sur Bazin et le surréalisme de Bunuel. Certaines nouvelles évoquent la vie de sainte Guglielmina prise dans l'engrenage de la vie mondaine de notables quelque peu débauchés et comment elle se fera une place dans la vie politique des princes de hauts rangs grâce à ses dons venus de Dieu. D'autres nouvelles parlent de Paris et de ses différents amants. De l'Italie à Java, le livre sait nous transporter vers d'autres horizons qui donneront à un public jeune l'envie de faire son expérience au travers des voyages initiatiques qui apportent de nouvelles idées. Un nouvel âge d'or s'annonce ici, en souvenir de ma première oeuvre éditée aux Editions Le Manuscrit qui retrace le génie d'une jeunesse qui s'épanouie à travers une initiation pleine d'esthétisme. Des dessins viennent agrémenter l'oeuvre représentant personnages en bataille, en lecture de poésie.

10/2014

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Policiers

Il n'y a pas de beau jour pour mourir

Quelque part en Espagne, deux amis de trente ans se retrouvent, dans la nostalgie des années passées. Par fidélité, Max acceptera de rendre un service à son ami Martin, récupérer un colis qui arrivera par bateau et le remonter jusqu'à Limoges. Mais le voyage sera rude. Venues du Congo, Fatimatou et ses congénères, après avoir traversé l'enfer du désert, s'apprêtent à connaître celui du froid et de l'hiver. La déshumanisation et la prostitution. Et tout autour, il y a les autres : "le parrain" désabusé, amateur de poésie et que l'on pousse vers la sortie, les nervis, les petits trafiquants, les obscurs qui en "croquent", Suzanne, reconvertie en tueuse à gages. Et tous ceux de l'ombre qui avancent, visage masqué. Qui manipule qui dans ce jeu de massacre ? Qui veut prendre la main sur le business ? Roman choral, ce "bal des pourris" est une ode aux malfaisants.

03/2019

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Ecrits sur l'art

André Masson. Il n'y a pas de monde achevé

A travers un parcours chrono-thématique, l'exposition traverse l'oeuvre d'André Masson (1896-1987) depuis les années 20 et la révolution de l'automatisme, jusqu'à son rôle sur les expressionnistes américains des années 50 en passant par ses engagements antifascistes, ses lectures de Freud et son exil américain

04/2024

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Littérature Italienne

Bas la place y'a personne

Bas la place y'a personne n'est pas un récit d'enfance comme les autres. Il s'ouvre sur cette phrase : Je suis née sous une petite table. Dès lors le lecteur, saisi par la puissance et la singularité de cette prose légère et envoûtante, s'attache à cette petite fille abandonnée qui a trouvé là un refuge et une façon qui n'appartient qu'à elle d'appréhender le monde. Le lieu où l'on eut les premières alertes de la vie devient nous-mêmes, écrit Dolores Prato. Pour éviter les pièges de la mémoire, l'auteure décrit avec une précision scrupuleuse et une opiniâtreté généreuse la ville — il s'agit de Treja, dans les Marches —, les objets ou les personnages qui ont habité son enfance. Non seulement elle nous offre par-là de véritables tableaux d'un monde disparu (l'Italie rurale à la charnière du XIXe et du XXe siècle) qui n'ont rien à envier aux écrits des anthropologues, mais elle donne ainsi à la narration toute son incandescence et sa vérité sensible. Le temps perdu de Dolores Prato est tout à la fois intime et public, et s'il est retrouvé, c'est parce que le parti pris des choses est aussi celui des mots.

09/2018

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Littérature française

Il n'y a pas d'abonné à vos sentiments

Tétouan, Maroc. Dans un hôtel de charme, une touriste française, en voyage d'étude linguistique, savoure les délices d'un flirt tandis qu'aux cuisines, une jeune femme prépare un couscous, épicé de sa haine. Tel un charmeur de serpents, le patron du gîte, chevauchant ses désirs en toute insouciance, déroule son chant d'amour, sous le regard de son employée qui, depuis la réception, observe les faits et gestes de chacun et pressent qu'un drame va se dérouler. Dans le labyrinthe de la médina, encore plein des échos du muezzin appelant à la prière, les personnages, aveuglés par leurs désirs, cherchent le fil du bonheur.

12/2022

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Sociologie

Qu'il n'y a pas de problème de l'emploi

Il n'y a pas de problème de l'emploi. Il y a un problème de revenus, d'une part, et il y a un problème de temps : un problème de revenus qui manquent, et que l'on ne saurait où trouver ; un problème de temps qui est en excès, au contraire, et dont on ne saurait que faire. Un problème de recherche d'argent, un problème d'usage du temps. L'un est économique, l'autre est ontologique. Tous les deux sont métaphysiques. Le problème économique se présente comme une quête, le problème ontologique se présente comme une épreuve. Où chercher ? doit-on se dire ici. Que faire ? est-on forcé de se demander là. Il faut changer d'époque. Il faut changer de mots. Ce qu'il faut, c'est mettre le problème cul par-dessus tête.

12/1994

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Résilience

Au ciel bleu croire. Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous

Catherine Enjolet est autodidacte, et c'est par des chemins de traverse qu'elle va devenir Professeur de Lettres. Après l'écriture de scénarios et la réalisation, elle écrit contre l'indicible et ses ravages. " Il est des rencontres qui font naître à soi-même. Comment survivre aux premiers pas d'une enfance à l'abandon ? " Grâce à des rencontres exceptionnelles qui ont marqué son existence, sa voie se trace peu à peu, elle parviendra à panser ses blessures du passé et à mener à bien ses engagements. Apprendre à provoquer les rencontres, à s'enrichir des autres, c'est toute la thématique de cet ouvrage qui dresse le portrait de gens célèbres ou inconnus, qui chacun à leur façon, si on les écoute attentivement, vous aident à construire votre propre chemin et à vous extraire du poids du passé.

10/2023

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Littérature française

Il n'y a pas d'âge pour séduire

Après "Le Roman des régimes", voici les nouvelles aventures du docteur Mathieu Sorin, nutritionniste réputé, qui décide, afin de se rapprocher de ses patients, de quitter la clinique chic où il exerçait pour un cabinet plus modeste. Dans sa salle d'attente, on croise Ralph Farrell, un grand couturier rattrapé par ses kilos, auquel Mathieu propose un traitement radical. Dernière chance ou nouveau départ ? Liliane Bensimon, une épouse modèle, qui poursuit son combat contre le surpoids. Une rencontre inespérée bouleversera-t-elle sa vie ? Sarah Fillot, une jeune fille anorexique qui, après avoir frôlé la mort, a décidé de se lancer dans la politique sur les traces de son père. Parviendra-t-elle à son but ? Pierre-André, un CRS qui veut devenir ostéopathe, traîne un lourd secret. Le docteur Sorin l'aidera-t-il à le découvrir ? Quant à Betty Danslaer, séductrice octogénaire, elle trouve en Mathieu plus qu'un confident et lui révèle les dessous d'une existence agitée. Quelles leçons en tirera-t-il ? A travers ce nouveau roman, le docteur ,Jean-Michel Cohen poursuit son exploration des désordres alimentaires en s'intéressant aux problèmes psychologiques qui les provoquent. Et prouve, avec humour et émotion, qu'il n'y a pas d'âge pour séduire.

11/2010

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Littérature française (poches)

Il a jamais tué personne, mon papa

Il était docteur, le papa de Jean-Louis Fournier. Un drôle de docteur qui s'habillait comme un clochard, faisant ses visites en pantoufles et bien souvent ne demandait pas d'argent. Ses patients lui offraient un verre. Il n'était pas méchant, seulement un peu fou quand il avait trop bu ; il disait alors qu'il allait tuer sa femme. Un jour il est mort : il avait quarante-trois ans. Longtemps après, son fils se souvient. A petites touches, en instantané, il trace le portrait de ce personnage étonnant, tragique et drôle à la fois. Il a appris, en devenant grand, l'indulgence. Et qu'il ne faut pas trop en vouloir à ceux qui, plus fragiles, choisissent de " mauvais " moyes pour supporter l'insupportable. Il en résulte un livre drôle et poignant qui a bouleversé des dizaines de milliers de lecteurs.

05/2000

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Contes et nouvelles

Il y a un pays

Il s'agit d'un recueil de douze nouvelles qui oscillent entre rêve et réalité, dont les thèmes récurrents sont la solitude, la perte, la mise à l'écart. La plupart de ses protagonistes sont traversés par la souffrance aiguë causée par la perte d'un être cher, la solitude, l'ennui ou la fuite du temps qui passe, qui les éloignent davantage de leur bonheur perdu. Souvent le fantastique intervient auprès des personnages comme un élément salvateur qui les délivre de leur souffrance. Cette délivrance passe par la marginalité, la folie, uniques vecteurs qui permettent d'atteindre la " rive bienheureuse ". Un humour fulgurant vient souvent faire contrepoint face à la noirceur de ce qui nous est conté.

12/2021

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Littérature française (poches)

Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir

Enervée. Affamée. Exténuée. Terrorisée. En retard. Frigorifiée. Les journées, pour Sylvie Testud, sont une succession de moments intenses. Elle nous emmène à une interview au Plaza, sur un tournage en japonais, acheter du plâtre au BHV, faire l'amour devant vingt personnes pendant huit heures, essayer des robes chez Chanel pour les Césars, tout en refusant d'embrasser un serpent ou de sauter par la fenêtre... Le quotidien d'une actrice, en somme. Sauf que Sylvie Testud fait montre d'un regard ultra-lucide. Comment entre-t-on dans un rôle ? Comment apprend-on à l'aimer, comment le quitte-t-on, comment dire non, comment dire oui ? Où est la limite entre la vie qu'on vit et la vie qu'on joue ? Et si notre existence était un interminable casting ? Décalée, d'une voix qui ne ressemble à aucune autre, drôle et sans concession, Sylvie Testud éteint les feux trompeurs de la rampe, et l'on découvre qu'il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir.

02/2005

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Histoire de France

"Il n'y a pas une mémoire, mais des mémoires"

En 2012, année du cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie, que nous restait-il à apprendre sur ce conflit ? Quel a été le vécu de l'armée française ? De ceux d'en face ? Comment enseigne-t-on cette Histoire ? Quelle fut la vie des Parisiens pendant ces sept années ? Et le sort réservé aux harkis ? Et aux rapatriés ? Et la torture, les terroristes ? Pour répondre à ces questions, encore si passionnelles, l'Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d'Algérie a organisé le Zef Forum des Ecrivains consacré à la guerre d'Algérie, proposant à un public venu nombreux, durant ces trois jours, des expositions, des séances de dédicaces, une conférence et, surtout, les cinq tables rondes, reproduites ici en intégralité. Les prestigieux participants à ces tables rondes, historiens et enseignants, journalistes et scénaristes, auteurs de bandes dessinées et anciens combattants, ont ainsi pu nous faire partager les résultats de leurs longues années d'études, de leurs travaux et de leurs souvenirs. Sans rien cacher de leurs incertitudes, ils ont fait comprendre au public que l'Histoire s'écrivait non pas avec une mémoire, mais avec des mémoires. Jean Laurans, Président de l'EPHMGA

09/2014

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Sciences historiques

L'Invention de Paris. Il n'y pas de pas perdus

CHEMINS DE RONDE. L'Ancien Paris, les quartiers. Le Nouveau Paris 1 Les faubourgs. Le Nouveau Paris 2 Les villages. PARIS ROUGE. TRAVERSANT DE PARIS LE FOURMILLANT TABLEAU

09/2012

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Psychologie, psychanalyse

La pédofolie. De l'infantilisme des grandes personnes

La pensée scientifique et l'essor du capitalisme ont favorisé le déclin des valeurs patriarcales et de la religion. L'approfondissement de la démocratie nous a fait sortir de l'obscurantisme et de l'intolérance, mais ces progrès ont des contreparties : l'hypermodernité estompe les différences entre les sexes et les générations, entre le maître et l'élève. Les grandes personnes s'infantilisent en s'affranchissant de leurs responsabilités et répugnent à frustrer leur progéniture. Le jeune devient, pour la première fois dans l'histoire, notre modèle et notre horizon. L'adulte tend à perdre la raison dans sa folle passion - pédofolie - pour un enfant devenu à la fois fétiche et tabou. Cet affolement face à l'enfant évoque en négatif la représentation du pédophile ; l'adulte obsédé par sa "bien-traitance" et sa protection se défendrait-il inconsciemment contre ses propres tendances incestueuses ? Etouffés par l'amour anxieux de leurs parents ou perdus au sein de familles sans cesse recomposées, les jeunes alimentent les consultations de psys qui évoquent le terme fourre-tout de "trouble du comportement". Les situations évoquées dans cet ouvrage amènent alors à poser la question : Faut-il soigner l'enfant, ses parents... ou la société ?

05/2013

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Littérature étrangère

Là-bas, il n'y a plus de rivière

" Il regardera les pentes herbeuses et la rive, mais ne verra personne. Il ne verra pas Raya ni Baby. Ni Dvoyra ni Chaïm l'éventreur. Ni Yoyne ni le photographe avec son Leica. Ni le médecin, ni l'apothicaire ni sa femme. Il ne verra pas ses parents ni son oncle, adjoint au maire. Ni sa cousine Cyla. Ni la petite Rachelka, sa sœur de dix-sept ans. Ni Tauba ni les garçons de l'échoppe du marchand de glaces. Il saura où ils se trouvent. A Piatydnie, aux abords de la route d'Uscilug. Tous. Dans la fosse commune, dans la forêt de pins, près des noisetiers. A l'endroit d'où, chaque automne, ils apportaient à la grand-mère Haya des paniers entiers remplis de noisettes. Tous. Il restera toutefois assis le regard fixé sur l'autre rive. Ce n'est qu'à la nuit tombante qu'il retournera à la gare. Il s'assoupira dans le train et entendra alors la voix qui apparaîtra dans ses rêves durant le reste de sa vie : - Il ne faut pas y aller. Là-bas, il n'y a plus de rivière. "

10/2000

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Littérature française

Il n'y a pas de Ajar. Monologue contre l'identité

L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un " purement soi " , et d'une affiliation " authentique " à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar. Cet homme n'existe pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment. Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre " trou juif " de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ? En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle...). Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son oeuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des " dibbouks " , des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction d'être un " mentsch " , un homme à la hauteur de l'Histoire. " J'avais 6 ans lorsque Gary s'est suicidé, l'âge où j'apprenais à lire et à écrire. Il m'a souvent semblé, dans ma vie de lectrice puis d'écrivaine que Gary était un de mes " dibbouks " personnels... Et que je ne cessais de redécouvrir ce qu'il a su magistralement démontrer : l'écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L'identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité. "

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Poésie

Il n'y aura pas de fumée blanche

"Il n'y aura pas de fumée blanche" est le dixième livre d'Emilie Decamp. Il se veut un livre cathartique et les différents poèmes qu'il renferme vous feront voyager dans le passé, parfois encore trop présent, de l'auteure.

09/2021

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Littérature française

Il n'y aura pas de sang versé

Au tournant de l'année 1868, elles sont quatre très jeunes femmes à converger vers les ateliers de soierie lyonnaise où elles ont trouvé à s'employer : " ovalistes ", elles vont garnir les bobines des moulins ovales, où l'on donne au fil grège la torsion nécessaire au tissage. Rien ne les destinait à se rencontrer, sinon le besoin de gagner leur vie : Toia la Piémontaise arrive à Lyon en diligence, ne sachant ni lire ni parler le français, pas plus que Rosalie Plantavin, dont l'enfant est resté en pension dans la Drôme, où sévit la maladie du mûrier. La pétillante Marie Maurier vient de Haute-Savoie. Seule Clémence Blanc est lyonnaise : elle a déjà la rage au coeur après la mort en couches de l'amie avec qui elle partageait un minuscule garni, rue de la Part-Dieu. Les mettant littéralement en mouvement par la grâce de sa langue nerveuse et inventive, Maryline Desbiolles imagine ses quatre personnages en relayeuses, à se passer le témoin dans une course vers la première grève de femmes connue. C'est en juin 1869 que la révolte éclate : les maîtres mouliniers font la sourde oreille aux revendications des ouvrières qui réclament de meilleures conditions de travail et de logement. Les filles s'enhardissent, le mouvement s'amplifie et dès lors le livre avance au rythme exaltant d'une troupe féminine s'autorisant enfin à ne plus courber l'échine : nos quatre relayeuses y apparaissent comme en couleur, dans une foule anonyme en noir et blanc, titubantes dans l'élan de leur propre audace. Donner vie et chair à leurs émotions, leurs élans et leurs expériences est le plus bel hommage qui pouvait être rendu à ces oubliées de l'histoire.

03/2023