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Histoire de l'Europe libérale. Libéraux et libéralisme en Europe au XVIIIe-XXIe siècle

Extraits

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Encyclopédies de poche

L'Europe du Nord au XXe siècle

Le destin de l'Europe du Nord au XXe siècle s'affirme comme la marche convergente de cinq Etats (Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande) vers un modèle commun de développement démocratique, de réussite économique, sociale et culturelle de coopération transnationale. Une référence à découvrir et présentée en trois séquences 1900-1918, 1919-1945, 1945-1998.

01/1999

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Genres et mouvements

L'imperfection littéraire et artistique en Europe. Antiquité-XXIe siècle

Cet ouvrage interroge la notion d'imperfection à travers les siècles (de l'Antiquité à l'époque contemporaine) et dans les domaines les plus variés de la production littéraire et artistique. Les communications montrent l'intérêt heuristique de ce concept dans l'analyse de toute oeuvre d'art.

11/2021

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Ouvrages généraux

L'Europe avant l'Etat. Tribus, clans et voisinage en Europe, de l'Antiquité au XXe siècle

Quels types de sociétés et d'organisations du territoire ont-ils précédé l'Etat en Europe de l'Antiquité au XXe siècle ? Cet ouvrage s'efforce de répondre à cette question, en s'appuyant sur des exemples précis et en utilisant des comparaisons extérieures à l'Europe. De petites unités territoriales, en général gérées par groupes de parenté (tribus et clans) ou des associations de voisinage, dans lesquelles des hommes libres, propriétaires et guerriers, représentaient la majorité de la population, semblent avoir constitué un type fréquent. Des différences sociales plus ou moins importantes existaient entre ces derniers, mais des formes de démocratie primitive se rencontraient aussi, et la vengeance par le sang était un droit souvent reconnu aux membres de ces groupes. L'acquisition du monopole de la violence dite légitime par les Etats fut un aspect important de la transformation de ces sociétés, qui se traduisit aussi par des transformations dans les territoires. Mais des éléments de ces formes anciennes d'organisation de la société et du territoire subsistèrent parfois longtemps dans des Etats déjà organisés. Cet essai met aussi en perspective certains points de vue récents sur la classification des sociétés et leur évolution, et contribue au débat actuel sur les fondements de l'identité européenne.

07/2022

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Histoire internationale

Les intellectuels en Europe au XIXe siècle. Essai d'histoire comparée

Pour la première fois en français, cet ouvrage offre une histoire comparée des intellectuels européens au XIXe siècle, période capitale pour l'émergence de l'identité et de la fonction de ce groupe. Pour en rendre compte, Christophe Charle tente une approche globale combinant les apports de l'histoire sociale, de l'histoire culturelle et de l'histoire politique. Si, dans tous les pays, une constante apparaît tout au long du siècle, celle de la lutte pour l'autonomie et la liberté, ses modalités et ses résultats ne peuvent être compris sans replacer les intellectuels des diverses parties de l'Europe dans les configurations spécifiques de chaque société et de chaque culture. L'approche comparée permet de formuler des hypothèses explicatives nouvelles sur les spécificités des intellectuels de chaque canton de l'Europe, mais aussi de mettre en valeur des cycles et des rythmes communs, des influences réciproques et des transferts entre traditions nationales. L'histoire des luttes, des persécutions, des censures, l'antagonisme entre l'universalisme et le nationalisme, et le combat entre les Lumières et les intolérances, entre les pouvoirs et l'opinion, entre les avant-gardes et les intellectuels établis, forment la trame du XIXe siècle intellectuel européen.

01/1998

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Ouvrages généraux

L'Europe des intellectuels XIXe-XXe siècles. Figures et configurations

Goethe, Zola, Berlioz, Liszt, Seignobos et Elias : une approche renouvelée de grandes figures intellectuelles et culturelles de l'Europe. Des études de cas qui interrogent les tensions constitutives de l'espace intellectuel européen. Comment la catégorie d'intellectuel s'affirme-t-elle dans l'espace public en France et en Europe ? Pourquoi passe-t-elle régulièrement par des cycles d'exaltation puis de dénigrement - de sorte que les intellectuels sont rendus responsables des crises que traversent certaines nations au XIXe comme au XXe ? siècle ? A quel point ces derniers contribuent-ils, par leurs oeuvres, leurs circulations, leurs pratiques, à construire une Europe de la culture en dépit de la montée des forces nationalistes ? Pour répondre à ces interrogations, l'auteur propose une approche renouvelée de figures majeures des deux derniers siècles. Ainsi de Goethe et Emile Zola, écrivains à la renommée véritablement continentale ; de deux musiciens, Hector Berlioz et Franz Liszt, qui s'efforcent, en circulant dans toute l'Europe, de doter leur art de la même autonomie que la littérature ; d'écrivains (Paul Valéry, Jules Romains...), ou d'universitaires (Charles Seignobos, Marc Bloch, Norbert Elias) confrontés à la "? guerre civile européenne ? ". La diversité de ces cas et des configurations dans lesquelles ils s'inscrivent permet d'éclairer les tensions constitutives d'une Europe où les échanges, en dépit de leur intensité croissante, sont toujours fragmentés et décalés, les dialogues perturbés par les préjugés et les malentendus. Les intellectuels eux-mêmes, divisés entre leur appartenance nationale et leur aspiration à dépasser les frontières, doivent à chaque époque reprendre leur combat pour l'universalisme face à de puissantes barrières économiques, politiques et idéologiques.

04/2024

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Histoire internationale

Réformateurs et publicistes de l'Europe, XVIIe siècle

Réformateurs et publicistes de l'Europe : dix-septième siècle / par Ad. Franck,... Date de l'édition originale : 1881 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Ouvrages généraux

Transmettre l'Europe à la jeunesse. XXe-XXIe siècles

Dans le contexte de crise de l'Europe et d'interrogations sur son identité historique comme de son avenir, cet ouvrage présente une histoire culturelle des récits d'Europe transmis auprès des jeunes pour en faire des Européens depuis le XXe siècle. A-t-on assisté à l'édification de grands récits européens fédérateurs ou à une multitude de récits plus ou moins convergents, antagonistes, voire concurrentiels ? Dans cette fabrique narrative, quels faits historiques ont été choisis pour être transmis à la jeunesse européenne depuis le XXe siècle ? Sur quelles valeurs communes ces faits ont été évoqués ? Quels acteurs et quels vecteurs ont été engagés dans la construction de ces récits d'Europe ? En prenant des exemples dans différents pays européens tout en prêtant attention aux dynamiques transnationales, l'ouvrage rend compte de la variété des périodes ou figures historiques mobilisées dans ces narrations, de ses vecteurs de transmission (musées, festivals, rencontres sportives, manuels scolaires, littérature jeunesse, musées d'histoire, tourisme), comme de ses acteurs (eurodéputés, enseignants, associations d'éducation populaire, associations sportives, muséographes, et jeunes eux-mêmes).

01/2023

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Histoire internationale

L'Europe à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle). Origines, utopies et réalités de l'idée d'Europe

L'Europe moderne renonçant à la vieille idée de monarchie universelle, pontificale ou impériale, naît au temps des fractures religieuses, politiques et militaires qui accompagnent l'apparition des monarchies nationales. La réflexion sur l'idée d'Europe est alors renvoyée à l'abstraction. Mais si, du modèle utopique de Thomas More au projet de paix perpétuelle de l'abbé de Saint Pierre, les chimères ne manquent pas - Sully ou Henri IV, Eméric Crucé, Comenius, Leibniz ou William Penn -, elles posent déjà la vraie question du fédéralisme et des institutions supranationales. En même temps, se développent une pensée juridique issue de Grotius et l'aspiration cosmopolite à une fraternité universelle. Non sans pragmatisme, une diplomatie de plus en plus structurée et active impose, au gré des congrès qui, à partir de 1648, rythment les grandes guerres européennes, une forme d'accord entre puissances, première ébauche d'une Europe qui récuse l'unité par la conquête tentée par la France révolutionnaire, puis impériale, au profit d'une entente négociée dont les institutions restent encore à mettre en œuvre en 1815.

11/2003

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Ouvrages généraux

Les guerres de Religion. Une histoire de l'Europe au XVIe siècle

Les "guerres de Religion" désignent ordinairement les conflits, achevés par huit paix, qui se déroulèrent en France de 1562 à 1598. On a pu faire commencer la période des troubles civils un peu plus tôt, notamment avec la mort accidentelle d'Henri II en 1559, et intégrer les guerres dans les années 1620 pour prendre en compte l'ensemble des violences et campagnes militaires ayant opposé des partis confessionnalisés au début de l'époque moderne. Les affrontements qui se déroulèrent dans les cantons helvétiques autour de 1530, puis dans le Saint-Empire dans les années 1540 et 1550, constituent eux aussi, assurément, des guerres de Religion, et les anciens Pays-Bas basculèrent à leur tour dans la guerre à partir de 1566. Quant à l'Angleterre, elle connut des troubles, mais ne sombra pas dans la guerre civile, ce qui ne l'empêcha pas de participer aux conflits européens, tout comme la monarchie catholique espagnole et les puissances italiennes, à commencer par la papauté. Proposer une approche à la fois nationale et transnationale des affrontements religieux du XVIe siècle, en soulignant le poids des circulations et des échanges à travers l'Europe, mais aussi des logiques territoriales de rivalité ou de solidarité, tel est le but de cet ouvrage.

09/2023

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Critique Contes

Le conte d'artiste en Europe au XIXe siècle

"Aucune époque n'a voué au conte autant d'amour et de science, aucune ne lui a confié tant de secrets ; aucune, somme toute, n'a su rédiger des contes aussi beaux ou aussi mûrs, aussi enfantins ou aussi capricieux que ne l'a fait l'époque des grands poètes romantiques" écrivit jadis le philologue allemand Friedrich von der Leyen. "Le romantique typique est avant tout un faiseur de contes" nous dit aussi Marthe Robert dans Roman des origines et origines du roman. Le présent ouvrage est parti de ces affirmations pour réexplorer les enchantements du merveilleux au XIXe siècle. De genre réputé mineur à l'Age classique (qui l'a pourtant beaucoup pratiqué), le conte fut en effet repensé, à partir du Romantisme, comme une forme idéale, absolue, le canon de toute poésie. Soutenue également par l'intérêt grandissant suscité par les traditions populaires, la pratique du conte d'artiste, alliant simplicité et profondeur, poésie et allégorie, s'est ainsi développée dans toute la culture européenne. Elle fut un art privilégié par les plus grands, Tieck, Hoffmann, Pouchkine, Andersen, Nodier, Sand, Wilde...

11/2023

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Histoire internationale

Europe de papier. Projets européens au XIXe siècle

Résultat d’une recherche internationale ponctuée par deux journées d’étude et un colloque, tenus entre 2012 et 2014, les contributions ici regroupées ont l’ambition d’exhumer les nombreux projets européens qui ont vu le jour entre 1815 et 1870. OEuvre de réformateurs sociaux, de démocrates, de pacifistes, de libéraux, mais aussi de conservateurs ou de catholiques cette «Europe de papier» est le reflet d'un XIXe qui n’est pas seulement celui de l’industrialisation ou de l’Etat-Nation. Comment maintenir la paix ? Comment unir les Européens ? Comment l'élargir vers la méditerranée ou l'Amérique ? Quelle capitale choisir ? Ces questions alors posées restent débattues. Qualifiés hâtivement d'utopiques, oubliés aujourd'hui, même si les penseurs de l'entre-deux guerres s'y réfèrent souvent, ces projets n’en furent pas moins, derrière un certain nombre de figures tutélaires comme Victor Hugo ou Giuseppe Mazzini, autant de réflexions et de plans, ancrés dans l'ombre porté de l'Empire napoléonien, des expériences nationales, qui participèrent au débat politique de ce siècle. Ils sont toujours d’actualité.

12/2015

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Histoire des idées politiques

Parole d'experts. Une histoire sociale du politique (Europe, XVIe-XVIIIe siècle)

Ce volume interroge la présence à l'époque moderne de pratiques et de comportements qui pourraient relever de ce que nous appelons aujourd'hui "expertise" . Il articule statut d'expert et actions d'expertise et examine la nature et la légitimité de cette figure polymorphe. Ces questions se posent avec acuité à une époque où les compétences proprement politiques des acteurs de gouvernement sont floues et où l'usage de l'expertise est une ressource importante pour des groupes sociaux et professionnels en concurrence au sein des arcana imperii. En scrutant, sur trois siècles, à l'échelle européenne, les actions et les postures des experts ainsi que les processus qui les légitiment, cet ouvrage dessine les contours d'une figure fuyante mais toujours construite, située et revendiquée par les acteurs eux-mêmes. Apparaissent ainsi des théologiens, des ministres et des secrétaires, des agents d'information, des historiographes, des architectes, des faiseurs de projets et des polygraphes de tout crin, aventuriers tantôt prospères tantôt marginaux, qui entretiennent des rapports originaux aux savoirs, aux savoir-faire et à l'expérience en matière de gouvernement. Suivre ces experts en action pose les jalons d'une histoire sociale du politique par laquelle on peut aussi bien saisir des mécanismes de légitimation socio-professionnelle à l'échelle d'individus que des dispositifs et des pratiques de pouvoir au coeur des institutions. Par le prisme de l'expertise politique, c'est la nature du pouvoir, de ses dynamiques, de ses contradictions et de ses sinuosités qu'on explore.

08/2021

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Sciences historiques

Circulations savantes entre l'Europe et le monde (XVIIe-XXe siècle)

L'étude de la construction de l'identité européenne doit être envisagée sous l'angle de la circulation des savoirs, idées et pratiques produits dans les champs scientifiques, techniques ou culturels et transférés entre espace européen et extra-européen. Cet ouvrage en offre un éclairage au moyen d'études de cas variés, avec une perspective temporelle volontairement longue : les techniques de raffinage du sucre au XVIIe siècle (M Tanguy), la géométrie et l'astronomie transmis en pays d'Islam aux XVIIIe et XIXe siècles (R Ageron), les pratiques des sciences expérimentales à la charnière du XIXe siècle (T Bru), les procédés de synthèse de l'ammoniac le long de la vallée ligérienne dans les années 1950 (P. Martin), ou encore le développement au XXe siècle de champs disciplinaires incarnés institutionnellement (E Plosceanu) ou par des pratiques militantes (A Vrignon). Puisque ces transferts agissent à l'interface de territoires en mutation, les auteurs du présent ouvrage proposent ainsi de redessiner ces frontières et questionnent la verticalité des transferts savants entre territoires récepteur et émetteur. Les six contributeurs insistent sur les processus de recomposition locale des connaissances et de leur redistribution à une échelle qui dépasse celles des territoires où sont produits et reçus les savoirs, mettant à jour le rôle des médiateurs, acteurs décisifs à l'interface entre l'Europe et le reste du monde.

03/2017

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Ouvrages généraux

Le continent des ténèbres. Une histoire de l'Europe au XXe siècle

Mark Mazower s'emploie à démythifier l'idée trop agréable, et qui n'est pas sans danger, selon laquelle l'Europe est le continent par excellence de la démocratie, des valeurs de paix et de coopération, d'une diplomatie transparente et multilatérale. Dans l'histoire du XXe siècle européen, il met en lumière la fragilité de l'adhésion des populations européennes et de leurs leaders à la démocratie, tant dans l'entre-deux-guerres que pendant la guerre froide et après. Il nous rappelle nombre d'horreurs propres à l'Europe que nous nous plaisons souvent à oublier. Et il nous offre une histoire qui saisit le continent dans son entier, puisant ses exemples tant en Hongrie ou au Danemark qu'en Allemagne ou en France, et qui déploie devant nous les grands événements politiques et l'évolution des sociétés depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

10/2021

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Histoire internationale

Europe et religions. Les enjeux du XXIe siècle

Le religieux n'est pas réductible à la menace que certaines de ses expressions minoritaires font peser sur les libertés fondamentales et sur la laïcité. Il est aussi un soutien actif de la mobilisation citoyenne dans des démocraties désenchantées. Si les dérives sectaires et quelques foulards ont pu réactiver les ferments antireligieux de la laïcité française, celle-ci doit apprendre à se repenser face à une Europe laïque sur les plans juridique, politique et sociologique. Se placer d'un point de vue européen, c'est découvrir qu'une réelle séparation du religieux et du politique n'est pas incompatible avec des formes diverses de reconnaissance du rôle des religions dans l'espace public. Parce que les pays voisins peuvent aider la France à se décrisper par rapport au fait religieux, l'Europe est une chance pour la laïcité à la française et non une menace. La chance pour elle d'intégrer positivement les apports sociaux, culturels et éthiques des religions dans des sociétés d'individus en quête de repères et de motivations.

03/2004

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Histoire internationale

L'université et la ville. Les espaces universitaires et leurs usages en Europe du XIIIe au XXIe siècle

La place accordée à la ville dans l'histoire des universités est généralement limitée. Pourtant, l'université est depuis sa naissance, au XIIe siècle, une institution exclusivement urbaine et contribue à la fabrique de la ville en suscitant des espaces spécifiques. Saisir la nature spatiale et sociale de ces interactions sur la longue durée, du XIIIe au XXIe siècle et à l'échelle de l'Europe, est l'objectif de cet ouvrage. Au-delà des périodisations classiques, les dix-sept études réunies ici mobilisent trois grilles de lecture : la première interroge le lien entre ville et université lors des périodes de fondation et de refondation ; la seconde analyse les rapports entre le corps universitaire et les sociétés urbaines ; la dernière s'intéresse à la dissémination de l'université dans la ville, bien antérieure à son développement dans les banlieues des grandes villes européennes à la fin du XXe siècle. Les deux figures du quartier et du campus ne résistent guère à l'analyse historique qui décrit la perméabilité des espaces et la difficulté à séparer les mondes de la ville et de l'université.

07/2018

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Histoire internationale

Des chartes aux constitutions. Autour de l'idée constitutionnelle en Europe (XIIe-XVIIe siècle)

Signs and States, programme financé par l'ERC (European Research Council), a pour but d'explorer la sémiologie de l'Etat du XIIIe siècle au milieu du XVIIe siècle. Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures, structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés politiques, tout ce qu'exprime l'idéel des individus et leur imaginaire, est ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d'une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l'Occident latin où l'on opposerait Eglise et Etat : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d'abord le triomphe de la papauté, a donné à l'Etat moderne les moyens d'assurer sa propre légitimité en créant les conditions d'une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l'Etat : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l'Occident latin, clé de l'essor des Etats modernes européens. Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640) Ont contribué à cet ouvrage : Sverre Bagge, Frédéric Boutoulle, Jonas Braekevelt, Carlos Laliena Corbera, José Domingues, Christopher Fletcher, François Foronda, Rachel Foxley, Jean-Philippe Genet, Michel Hébert, Jérôme Loiseau, José Manuel Nieto Soria, Gian Maria Varanini, Pierre Monnet, Gisela Naegle, William A. Pettigrew, Diego Quaglioni, Marie-France Renoux-Zagamé, Fabrizio Titone, Bjôrn Weiler, Attila Zsoldos

03/2019

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Construction européenne

Penser les frontières de l'Europe du XIXe au XXIe siècle. Elargissement et union: approches historiques

Faut-il donner à l'Europe nouvelle des frontières précises ? L'actualité de l'élargissement de l'Union européenne invite à enrichir la réflexion en privilégiant la perspective historique. Un peu de recul s'impose en effet pour dépasser le seul inventaire des atouts et des handicaps des pays candidats. Penser les frontières de l'Europe suppose que l'on s'interroge sur le rapport entre au moins trois définitions de l'Europe : l'Europe comme continent géographique, l'Europe comme construction politique cohérente et unitaire et l'Europe comme métaphore de la civilisation occidentale. Depuis le XIXe siècle, le lien unissant ces trois acceptions de l'Europe a changé. Il faut en avoir conscience si l'on veut recourir à la tradition historique pour éclairer les chemins de l'intégration européenne. Cet ouvrage, fruit d'une entreprise collective et surtout d'un dialogue entre chercheurs français et chercheurs venus des pays européens concernés par l'élargissement, permet d'envisager les fondements historiques des débats actuels et l'existence de critères de définition d'une " européanité " à géométrie variable.

09/2004

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Beaux arts

L'architecture en Europe. Du Moyen Age au XXe siècle

Cet ouvrage trace un tableau restreint de l'architecture en Europe depuis l'an mil. Il met en évidence la spécificité du fait architectural, tout en soulignant ses étroites relations avec la ville. Les œuvres choisies y sont caractérisées dans le contexte de la société où elles ont été produites afin de désigner certaines des forces en jeu dans leur élaboration. L'architecture apparaît ainsi, dans sa diversité et sa vitalité toujours présentes, comme l'une des créations majeures de la civilisation européenne. Un lexique, une bibliographie commentée et des illustrations complètent cette introduction à l'histoire de l'architecture européenne.

06/2005

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Histoire internationale

Impressions de Chine. L'Europe et l'englobement du monde (XVIe-XVIIe siècle)

L'arrivée des missionnaires européens en Chine dans la seconde moitié du XVIe siècle est un jalon essentiel de la "première mondialisation", cet élargissement de l'horizon européen à l'échelle du monde. C'est aussi à ce moment-là que la Chine s'installe dans l'imaginaire et les savoirs occidentaux. Avec Impressions de Chine, Antonella Romano livre une étude passionnante et inédite sur la façon dont les sciences européennes se sont confrontées aux savoirs chinois à l'heure où s'impose un "nouvel ordre du monde". Passionnante, parce que l'auteur suit dans leurs pérégrinations les protagonistes de cette rencontre entre deux mondes au fil de leurs pérégrinations en Asie et en Europe, décryptant attentivement leurs écrits. Inédite, parce qu'elle renouvelle l'analyse dans le cadre d'une histoire globale, qui éclaire l'interdépendance nouvelle entre les quatre parties du monde alors à l'oeuvre sous l'impulsion de projets impériaux concurrents (Espagne, Portugal, papauté). Le livre d'Antonella Romano est donc un tour de force en ceci qu'il revisite entièrement un thème essentiel de l'historiographie, la "rencontre" entre l'Europe et la Chine au début de l'époque moderne, grâce à un travail méticuleux et une connaissance approfondie des sources savantes et religieuses. Directrice d'études à l'EHESS, Antonella Romano dirige le Centre Alexandre Koyré pour l'histoire des sciences et des techniques. Elle est spécialiste d'histoire des mathématiques et des savoirs jésuites. Elle a notamment publié La contre-réforme mathématique. Constitution et diffusion d'une culture mathématique jésuite à la Renaissance (1540-1640) (Rome, Ecole française de Rome, 1999) et Rome et la science moderne entre Renaissance et Lumières (Rome, Ecole française de Rome, 2008).

09/2016

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Critique littéraire

La silve. Histoire d'une écriture libérée en Europe, de l'Antiquité au XVIIIe siècle

Stace (c. 40-96) a conçu avec ses Silvae (" poèmes-forêts ") un genre d'écriture nouveau, qui doit beaucoup à Horace. Mais la perspective n'est pas celle du moraliste et Stace y déploie une inspiration du coeur, calor subitus, liée à une virtuosité improvisatrice. Dégagées de la fureur platonicienne, soumises à une inspiration humorale et mystérieuse, étayées par une culture profonde et multiple devenue seconde nature, les Silves, après les oeuvres ovidiennes, se jouent des tabous génériques, tâchent d'embrasser la variété du monde humain, au risque de se perdre dans les détails. L'écriture désormais ne connaît plus d'autre convenance que celle qu'imposent les mille facettes de la vie et de l'humeur de l'écrivain. L'exemple de Stace influencera profondément la latinité tardive, dont maints auteurs comme Ausone, Ambroise, Prudence, Claudien ou Sidoine Apollinaire reproduisent cet engouement pour une écriture " biographique ", éthiquement et scientifiquement cautionnée par sa spontanéité, liée à la varietas. Le Moyen Age n'a pas ou guère connu les Silves de Stace, mais il a connu ses imitateurs, notamment Sidoine Apollinaire. L'appellation " dit ", d'abord appliquée à des descriptions-digressions à la manière sidonienne, finit par désigner en particulier un type d'oeuvres poétiques très souple, un " mode de dire " caractérisé à la fois par la diffusion d'un certain savoir et/ou d'une morale de vie et la prise en charge explicite de ce savoir ou de cette morale par le " je " qui écrit. Cette nouvelle écriture s'épanouit au XIIIe siècle, grande époque de l'avènement de la subjectivité littéraire. Comme la silve, le dit, héritier indirect de la silva, représente donc au Moyen Age une forme d'écriture libérée. A la Renaissance, bien après la redécouverte des Silves par Poggio Bracciolini en 1417, l'humaniste florentin Ange Politien (1454-1494), relance la mode de l'écriture " silvaine ". Après lui, l'Italie puis l'Europe entière vont produire en abondance des oeuvres variées sous le titre de silves, ou sous d'autres titres connotant une écriture de la variété mêlée, de l'apparente spontanéité fondée sur une singulière érudition. Ces oeuvres, la plupart du temps inclassables dans les genres canoniques, touchent à tous les domaines intellectuels : poésie lyrique de circonstance, poésie épico-héroïque, poésie didactique, miscellanées encyclopédiques, traités philosophiques et scientifiques, arts plastiques, musique. L'écriture de la silve dépasse la chronologie traditionnellement attribuée à la Renaissance pour fleurir aux XVIIe et au XVIIIe siècles. Les auteurs de silves tendent généralement à souligner le caractère hors-norme, voire anti-normatif, de leur écriture, sa profonde individualité – une manière d'essai –, son plaisir spécifique : un rapport particulier au matériau traité, une dégustation vertigineuse du détail savant ou esthétique, que souligne d'ordinaire un style souvent paratactique simulant une certaine oralité. Le présent volume essaie de rendre compte, dans la diachronie, de ce phénomène protéiforme, commun à toute l'Europe du début des temps modernes.

10/2013

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Sciences historiques

Denis de Rougemont. Les intellectuels et l'Europe au XXe siècle

Denis de Rougemont, fondateur en 1950 à Genève du Centre européen de la culture, a tenté de construire une Europe de la coopération culturelle. L'exploitation d'archives inédites retrouvées dans cinq Etats est à l'origine de cet ouvrage qui analyse le cheminement militant et intellectuel, après la seconde guerre mondiale, de cet homme engagé. Désireux d'une union fédérale européenne, mais critique des réalisations des artisans officiels de la construction européenne, Denis de Rougemont apparaît à travers ce portrait comme une figure intellectuelle et politique marquante du XXe siècle.

02/2015

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Essais médicaux

Les marchés de la santé en France et en Europe au XXe siècle

La santé est un bien trop précieux pour être confié au marché. Ce jugement, auquel souscrit la majorité des Européens, ne doit pas occulter la réalité : médicaments, lunettes, transport sanitaire, assurance maladie complémentaire, mais aussi alimentation ou produits sanguins... le marché est partout, même si ses modalités sont souvent très éloignées de l'échange économique "standard". Promesse ou menace, certains y voient même l'avenir de l'Etat social. Loin d'être une nouveauté, l'existence de marchés sanitaires ut pourtant une réalité ancienne : depuis deux siècles au moins, le marché et la santé ont connu un développement parallèle, se contredisant quelquefois, se renforçant souvent, grâce en particulier par un paradoxe qui n'est qu'apparent aux lois sociales cherchant à rendre solvable une demande de santé nouvelle ou ancienne. Ils constituent ainsi deux faces majeures de notre modernité. Ce livre réunit douze études de cas sur les liens entre santé et marché depuis la fin du XIXe siècle en France et en Europe. Eloigné de toute approche polémique ou partisane, mais aussi de théorisations scientifiques parfois trop distantes de la réalité, il offre une perspective historique, concrète et rigoureuse, sur une question au coeur d'enjeux politiques et sociaux majeurs.

03/2021

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Sociologie

La grève en exil ? Syndicalisme et démocratie aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest (XIXe-XXIe siècles)

Aux Etats-Unis comme en Europe occidentale, le recours à la grève est en recul depuis la fin des Trente Glorieuses. Les syndicats eux-mêmes paraissent volontiers prendre de la distance vis-à-vis d'une pratique qu'ils ont pourtant privilégiée depuis le XIXe siècle. Les causes et les implications de fond de ce phénomène sont encore mal appréhendées. C'est pourquoi la publication en 2008 de l'ouvrage de Gerald Friedman, Reigniting the Labor Movement, qui compare l'évolution des mouvements ouvriers dans seize pays développés, a d'emblée marqué l'historiographie. Il interpelle tous ceux qui s'intéressent à l'histoire et à l'actualité du syndicalisme, de la grève et de la démocratie dans les pays industrialisés. Les thèses originales de l'historien américain ont lancé outre-Atlantique un débat que prolonge, pour la première fois en France, le présent ouvrage. Réunissant des chercheurs européens et américains, au premier rang desquels Gerald Friedman, il interroge le passé et le présent de la grève et des relations sociales aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France. Les universitaires, les étudiants et les praticiens du syndicalisme, tout comme les citoyens soucieux de comprendre les transformations des sociétés de leur temps, y trouveront matière à réfléchir et à débattre.

12/2014

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Histoire internationale

De l'utilité des empires. Colonisation et prospérité de l'Europe (XVIe-XXe siècle)

A quoi servent les immenses empires édifiés par l'Europe colonisatrice en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie entre le XVIe et le XXe siècle? Les avantages et les gains qu'ils génèrent sont-ils suffisamment importants et durables pour entraîner et soutenir la réussite économique de l'Europe? Ces empires ne seraient-ils pas plutôt de simples béquilles, commodes en temps de crise, mais inutiles lors des embellies de la croissance des métropoles? Se pourrait-il encore qu'ils soient des freins et des obstacles au développement de l'Europe expansionniste, pervertissant son corps social et fossilisant ses structures économiques? Chacune de ces thèses pourrait avoir son "heure de vérité" ou son "pays de vérité", pour autant que nous renoncions à considérer l'Europe comme le lieu d'un unique projet colonial et le monde colonial comme un ensemble homogène. C'est à cette condition qu'il devient possible de déterminer dans quelle mesure les empires soutiennent la montée en puissance de l'Europe et de comprendre pourquoi ils apparaissent tantôt comme des sources de richesse et de puissance, tantôt comme des fardeaux et un signe de déclin.

04/2005

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Généralités

Les mutins de la mer. Rébellions maritimes et portuaires en Europe occidentale (XVIIe-XVIIIe siècle)

Pirates et corsaires, boucaniers, aventuriers des mers : le mythe du marin rebelle sans cause perdure autant qu'il contagionne les imaginaires. Mais que dit l'histoire ? Voici la grande étude manquante sur cette saga qui fait la part de la vérité et de la légende. Des navigateurs qui, dans l'Occident moderne, tentèrent leur chance et souvent leur vie à bord des galions, nous conservons une trouble terminologie, alliant criminalité et romantisme, libertarisme et cruauté. Qui étaient-ils vraiment ces marins embarqués pour des mois, des années, à bord des bâtiments de la marine marchande ou royale ? De quelle volonté de survivre à tout prix témoignèrent-ils ? Dans cette étude à l'angle novateur qui court du XVIe au XIXe siècle, ces " travailleurs de la mer " sont revisités par deux de nos plus grands spécialistes. On découvre leurs origines, leurs trajectoires, leurs identités et leurs destinées. Ainsi que leur manière de façonner par la violence les villes maritimes, en faisant vivre ses tripots et ses bordels. Ou de s'abandonner à la tentation de piller, violer et massacrer. Un livre essentiel pour comprendre qui furent ces flibustiers, le sens de leurs luttes fraternelles, des affrontements entre équipages, pour redécouvrir la turbulente culture de ces marins réguliers ou de ces bandits des océans, héros de tant de romans, sources d'inspiration pour Hollywood et éternels objets de fascination. A l'abordage !

04/2022

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Théâtre

Civiliser l'Europe. Politiques du théâtre français au XVIIIe siècle

Chaque année, pointant le faible écho rencontré par les productions françaises à l'étranger, la presse anglophone annonce la "mort de la culture française". Face à ces interrogations lancinantes, le XVIIIe siècle apparaît à certains comme un âge d'or, le temps béni du "rayonnement" européen, voire universel, d'une culture française contagieuse et irrésistible. De ce phénomène, quelle manifestation plus emblématique en apparence que les troupes de comédiens qui sillonnaient l'Europe, jouant Molière en langue originale aux quatre coins du continent, de Cadix à Saint-Pétersbourg et de Stockholm à Palerme ? Contre une lecture nostalgique et mystificatrice, Civiliser l'Europe révèle et décrit les mécanismes à l'oeuvre dans la dissémination européenne du théâtre français. En s'appuyant sur les méthodes nouvelles de l'histoire transnationale, Rahul Markovits met en lumière la diversité des situations. Princes et ministres en quête de prestige politique, diplomates et chefs militaires promouvant le soft power français, chefs de troupe et comédiens à la recherche d'opportunités économiques, administrateurs napoléoniens convaincus de l'influence civilisatrice des chefs-d'oeuvre de la scène française : c'est de l'action de l'ensemble de ces protagonistes qu'est constituée la matière de ce livre. Le théâtre français n'était pas perçu dans les cours princières comme un simple divertissement ni comme le signe d'une grandeur littéraire incontestée. Représentant aux yeux des élites françaises la quintessence de la civilisation qu'elles prétendaient incarner, il devint sous leur égide, parfois pacifique, parfois brutale, l'instrument d'une tentative d'unification culturelle de l'Europe. L' "Europe française" du Siècle des lumières ne nous tend pas le miroir de notre grandeur culturelle déchue. Elle nous montre que les dominations culturelles ne sont pas massives et univoques, mais souvent relatives et toujours localisées.

05/2014

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Religion

Les religions à l'école. Europe et Amérique du Nord XIXe-XXIe siècles

Les Français ont tendance à penser que les problèmes liés à la place de la religion à l'école relèvent de cette exception que serait la laïcité dite " à la française ". Mais, comme le montrent les études ici rassemblées, le cas français est moins original qu'on ne le suppose dans l'Hexagone. L'exemple des Etats-Unis, du Canada et de plusieurs Etats européens prouve que ces pays ont connu, et connaissent encore, de vifs débats relatifs à la place de la religion, ou des religions, au sein de l'institution scolaire. Toutes les contributions font ainsi état de difficultés apparues dans des contextes et pour des motifs différents. Dans certains cas, ce qui est en jeu, c'est la nature des rapports entre l'Etat et une Eglise dominante, et le rôle que celle-ci joue dans l'éducation de la jeunesse. Si parfois l'accord règne entre ces deux grands partenaires, souvent des tensions idéologiques naissent et s'amplifient sous les effets de la modernité politique, culturelle et scientifique. Dans d'autres cas, les situations de pluralisme religieux voient naître des rivalités et des doléances relatives à des atteintes à la liberté de conscience, parfois accentuées par des questions de domination politique ou de concurrence linguistique, auxquelles des aménagements entre cultes peuvent mettre fin.

02/2011

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Histoire des idées politiques

L'histoire oubliée du libéralisme. De la Rome antique au XXIe siècle

Que voulons-nous dire quand nous qualifions un mouvement politique ou une doctrine de "libéral" ? Nombreux sont ceux qui penseront d'abord à un individualisme extrême niant toute forme de responsabilité collective. En bref, le libéralisme serait l'évangile du chacun pour soi. Selon Helena Rosenblatt, une telle caractérisation résulte d'une myopie intellectuelle. Si l'on cherche à comprendre les aspirations des libéraux au fil de l'histoire, on découvre que leur engagement visait avant tout un idéal civique. Celui-ci incluait tout autant la défense des devoirs de chacun vis-à-vis de la communauté que la promotion de la liberté. Mais la mise en oeuvre de leur agenda réformiste exigeait des compromis. Ainsi, les questions sur l'étendue de la démocratie, sur la place de l'éducation publique et de la religion, ou sur les mesures pour combattre la pauvreté, provoquaient régulièrement des controverses entre libéraux. L'idée d'une doctrine unifiée et cohérente, partagée unanimement, est un leurre. Alors que le libéralisme moderne est souvent considéré comme une tradition anglo-américaine, Rosenblatt montre qu'il a été développé principalement en France, à partir de la Révolution et durant le XIXe siècle. C'est là, et ensuite en Allemagne, que les questions centrales ont été débattues en vue d'une réforme des institutions politiques, économiques et sociales. Cet ouvrage nous introduit à ce qui a été appelé "libéral" au fil des siècles, et montre que la tradition du libéralisme est plus riche et plus variée que ne le supposent certaines caricatures contemporaines.

02/2021

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Ouvrages généraux

Les outils de l'activité portuaire maritime en Europe méditerranéenne et atlantique, XVIIe-XXe siècle

Ouvertes par nature sur l'extérieur, les économies des villes portuaires maritimes de l'Europe méditerranéenne et atlantique ont été les premières touchées par les mouvements successifs de la mondialisation au cours des époques moderne et contemporaine. Qu'il s'agisse de faire face à la concurrence ou de s'adapter aux bouleversements de la conjoncture, elles ne cessent d'évoluer au rythme des multiples recompositions de leurs environnements. Comment leurs acteurs s'organisent-ils pour mener leurs activités ? Comment gèrent-ils les crises et les dynamiques du commerce international ? Quelles sont les pratiques concrètes déterminant les réussites et les échecs d'une place ? Les économies portuaires maritimes ont-elles une capacité à se transformer plus facilement, plus rapidement ou plus radicalement que les autres ? Toutes ces questions sont autant de chantiers qui demandent à être travaillés et cet ouvrage entend apporter des éléments de réponse en focalisant l'attention sur un domaine particulier : les outils utilisés par les acteurs. Parce qu'elle nous plonge au coeur des activités économiques et qu'elle permet donc d'en saisir les ressorts intimes, cette entrée invite à tisser un lien concret entre les stratégies et les pratiques, entre les discours et les réalisations. Outils, acteurs, stratégies... Trois éléments qui, lorsqu'ils sont étudiés dans leurs interrelations, définissent finalement le mode de fonctionnement et les capacités d'action des économies portuaires.

06/2021