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HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE POLITIQUE. Tome 2, Naissances de la modernité

Extraits

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Philosophie

Juger. Sur la philosophie politique de Kant

Rien n'est plus dangereux que d'annoncer la fin prochaine du politique. Une telle prédiction ne contribue-t-elle pas à propager l'indifférence, n'incite-t-elle pas les hommes à s'abstenir de juger le monde comme il va ? Or, c'est précisément l'exercice de la faculté de juger qui permet de donner sens à l'événement, et donc, en dernière extrémité, de résister à l'inacceptable. Kant s'est profondément préoccupé de ces questions, bien qu'à la différence d'autres philosophes il n'ait jamais écrit de traité de philosophie politique. Et c'est à le reconstituer à partir de ces écrits philosophiques, et notamment de la Critique de la faculté de juger, que s'est attachée Hannah Arendt à la fin de sa vie. Ses " Conférences sur la philosophie politique de Kant ", qui forment le cœur du présent volume, contiennent les linéaments du troisième volet de La Vie de l'esprit, le juger, que la mort l'empêcha de mener à bien. Ce livre devait être le couronnement de son œuvre, et les pages qu'on lira ici revêtent donc une importance capitale. Retraçant la généalogie du penser critique depuis Socrate, s'attachant à déterminer les conditions de l'exercice du jugement et ses implications pratiques, Hannah Arendt, à travers cette lecture inédite de Kant, met à l'épreuve sa propre pensée du politique et pose les fondements de ce domaine public que tant de traits du mode actuel conspirent à anéantir.

10/1991

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Théorie, doctrine économique

Néolibéralisme, mondialisation et écologie. De la politique en modernité

Avec l'avènement de la triade "néolibéralisme-mondialisation-écologie" , le monde fondé sur la Nation pleinement souveraine prend fin. Mais la forme de vivre-ensemble des humains à inventer ne peut se réduire à une nouvelle façon de régler les relations des humains avec leur environnement naturel.

03/2024

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Philosophie

Naissances de la politique moderne. Machiavel, Hobbes, Rousseau

La pensée politique moderne a confié à l'Histoire le soin de conduire à son terme ce que la philosophie classique nommait recherche de la vérité. Or, pour que l'histoire du monde devienne le tribunal du monde, il fallait abolir la distance, affirmée par la philosophie classique, entre la Raison qui éclaire les hommes et les vicissitudes de leur action dans l'histoire. La philosophie politique devient moderne, et nous avec elle, en engageant un double mouvement contradictoire. D'un côté, le " culte du fait ", avec Machiavel, puis Hobbes, pose le nouvel impératif de l'obéissance à la nécessité. De l'autre, le " culte du droit ", promu par Rousseau, nourrit le refus du monde mixte où force et justice se mêlent, et entretient le désir utopique d'une société où tout serait justifié devant le tribunal de la raison. Culte du droit et culte du fait se rejoignent dans le culte de l'individu, fait ultime du monde humain et source de tous les droits. Toute la force de l'exposé de Pierre Manent est de montrer comment, dans le développement de la pensée politique moderne et dès l'origine, perspective " scientifique " ou " réaliste " et perspective " morale " ou idéaliste " dépendent l'une de l'autre et sont finalement inséparables. L'utopie du droit se fonde et se redouble dans l'utopie du fait.

11/2007

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Théologie

La réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles dans la philosophie de la première modernité

Le livre est dédié à la réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles et à la question de la théodicée moderne. L'objectif de cette étude ne se limite pas à mettre en lumière la charge de références critiques à la doctrine de Descartes, mais il veut souligner aussi à quel point le refus des prémisses de la théorie a joué un rôle structurel dans le développement de la philosophie de la première modernité et dans la reconstitution du problème de théodicée. Contrairement à la tradition médiévale, Descartes affirme que les vérités éternelles ont été librement établies et créées par un Dieu incompréhensible et indifférent. Selon une grande partie de la philosophie post-cartésienne, ce Dieu finirait par jeter une ombre sur la création : aucune connaissance ne peut s'estimer garantie, parce qu'on ne pourrait pas exclure que les lois qui fondent la connaissance humaine puissent changer, ne disposant pas d'un ordre de raisons qui reflète la raison immanente à la création. Il faudra alors refuser les prémisses de cette approche pour récupérer la relation avec Dieu que la théorie de Descartes avait compromise, en attribuent aux vérités éternelles le statut ontologique qu'elles avaient perdu. Cette décision ne sert pas simplement à assurer à l'homme un fondement stable, mais représente aussi la condition pour rechercher les raisons de la création et justifier ainsi l'action de Dieu. Il s'agit d'un double mouvement : d'une part, on récupère l'immutabilité des vérités éternelles pour garantir un savoir solide ; d'autre part, puisque la création divine est fondée sur la nécessité de ces mêmes vérités, l'homme peut les utiliser pour interroger la conduite de Dieu et la justifier. La bataille des idées qui a lieu après Descartes peut donc être considérée comme la tentative de retrouver un accès rationnel aux conditions de la création. Dès lors, on peut interpréter la philosophie de la première modernité comme un grand projet de théodicée et considérer ses interprètes principaux – Leibniz, Malebranche et Spinoza, entre autres – à la lumière de la théorie de Descartes, comme si elle constituait la condition critique de possibilité de leurs réflexions. Cette approche nous permet de fournir une autre image de la philosophie moderne dans l'acte de sa fondation, liée aux questions posées par la centralité de la toute-puissance de Dieu.

05/2022

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Notions

Vie et monde. Une philosophie de la naissance

Rien d'humain n'est étranger au monde, et tout en lui puise dans les ressources de la vie. Une philosophie de la naissance est requise pour le comprendre, le monde se confondant avec une immanence matricielle sans dehors. Toute chose en participe, les vivants et l'homme également, leur différence propre tenant à leur manière de naître : la cosmologie devient le soubassement de l'anthropologie dont la clef est une phénoménologie de la naissance et de l'enfance. Des phénomènes négligés apparaissent désormais décisifs, comme la tendresse - qui tient lieu d'une condition d'existence -, ainsi que la consolation et le jeu, la fragilité et l'humour, ou encore la grâce et le ravissement. Une esthétique s'élabore depuis le goût de l'enfant pour les couleurs, les formes et les textures, mais aussi depuis sa créativité native. Cette esthétique est inséparable d'une érotique et d'une éthique, et plus largement d'une réflexion sur la civilisation ; enfin, cette philosophie culmine dans une pensée de l'éducation, de la liberté et de la vérité.

01/2023

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Philosophie

Leçons sur l'histoire de la philosophie. Introduction : Système et histoire de la philosophie

"Ces leçons ont pour objet l'histoire de la philosophie. Ce que représente cette histoire c'est la suite des nobles esprits, la galerie des héros de la raison pensante qui, par la vertu de cette raison, ont pénétré dans l'essence de Dieu, et nous ont acquis par leur effort le trésor suprême, celui de la connaissance rationnelle. Ce que nous sommes historiquement [... ], c'est l'héritage et le résultat du labeur de toutes les générations antérieures du genre humain. [... ] De même nous devons ce que nous sommes, en fait de science et, plus précisément, de philosophie, à la tradition qui passe comme une chaîne sacrée à travers tout ce qui est passager, donc passé et qui nous a conservé et transmis tout ce qu'a produit le temps passé. [... ] Ce qu'est notre philosophie n'existe essentiellement qu'en cet enchaînement et en est nécessairement dérivé. L'histoire ne nous présente pas le devenir de choses étrangères, mais notre devenir, le devenir de notre science". Hegel.

09/2020

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Philosophie

Histoire de la philosophie. Tome 1, volume 2, Antiquité, Moyen Age

"Nous persistons à croire que, tout au moins dans le contexte de notre culture européenne où nous nous sommes fait une certaine image de la philosophie et où nous avons même créé le concept de son devenir, une histoire de la philosophie est utile. Nous ne le dirions pas, du même point de vue, pour une discipline non littéraire ; nous le dirions de moins en moins si nous considérions les progrès de plus en plus récents de cette discipline. L'histoire que nous présentons ici n'est pas orientée. Pour lui donner un sens, et un seul, il eût fallu la rédiger seul, ou selon la philosophie de l'histoire propre à une Eglise ou à un parti. [... ] on trouvera ici une suite chronologique d'informations. Il arrivera que cette suite ne soit pas exactement respectée : on lira des répétitions apparentes (mais en des sens qui n'auront rien de répétitif), on notera des débordements de dates (mais, chaque fois, pour élargir des horizons qui eussent été trop restreints). Monographies ? Du moins avons-nous voulu que chacun y pût trouver, à volonté, l'information qui lui permît d'orienter l'histoire de la philosophie dans le sens de son Eglise, de son parti, - et même de son libre choix. Yvon Belaval.

04/1999

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Philosophie

La Révolution kantienne. Histoire de la philosophie

Kant, Hegel, Fichte, Schelling, un des grands moments de la philosophie dans le monde. Après l'Italie, la France et l'Angleterre, la philosophie, fait remarquer Yvon Belaval, émigre vers la fin du XVIIIe siècle en Allemagne. Le volume inaugure une "Histoire de la philosophie" de l'Antiquité au XXe siècle.

04/1978

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Philosophie

La plus belle histoire de la philosophie

C’est une longue épopée, engagée depuis l’Antiquité, qui se poursuit encore aujourd’hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l’histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d’explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser. Pourquoi et quand s’est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l’intuition qui a tout changé ? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu’à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers. On le verra, l’histoire de la philosophie, comme celle de l’art, n’aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d’autrefois n’ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens – oserait-on même parler d’un certain progrès ? Plus on explore, plus on défriche et plus on s’approche de l’intime, de l’essence de l’homme. Et c’est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle. Où en est-on à l’heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d’un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l’amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.

01/2014

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Histoire internationale

Censures et raisons d'Etat. Une histoire de la modernité politique (XVIe-XVIIe siècle)

Dès sa naissance, la raison d’Etat eut à voir avec la censure ; la congrégation de l’Index était chargée d’établir la liste des livres prohibés. Bien que celle-ci ait interdit en 1596 la publication et la lecture de tout livre sur ce sujet, on vit alors se multiplier les ouvrages révélant au public les secrets du pouvoir, que ce soit pour en faire la théorie, en justifier ou en critiquer les pratiques. Naquit alors un genre littéraire, dont les auteurs pouvaient être des gouvernants, comme Richelieu, des opposants, comme Machiavel, voire à la fois des familiers du pouvoir et des opposants, comme Gabriel Naudé. Travaillant l’ambigüité d’une notion à la fois interdite et proclamée, le livre de Laurie Catteeuw cherche dans le lien qui unit raison d’Etat et censure l’une des raisons d’être de la politique moderne. Son enquête, partant d’œuvres emblématiques, comme celle de Machiavel, condamnée dès le premier Index, met en lumière la construction de la notion dans l’Europe moderne. Née de la mise en cause de la raison d’Église, durant les guerres de Religion et de l’affirmation de l’autorité politique, la raison d’État se révèle sur la place publique une notion aux visages multiples et aux définitions volontiers contradictoires. L’une d’elles définie en référence au modèle du census romain, intègre au dénombrement des citoyens le contrôle de leurs moeurs ; une autre renvoie à l’exercice d’un jugement critique en matière politique ; la dernière, censure d’Église ou censure d’État, alors en voie de formation, vise la condamnation de certains ouvrages, et l’exercice d’un contrôle officiel des publications. Par son ambigüité et la variété de ses applications, la raison d’État fut un puissant outil dans le processus de constitution d’une opinion publique. L’enquête de Laurie Catteeuw va à l’encontre des idées reçues et montre que la raison d’État ne fut pas seulement l’instrument du pouvoir absolu ; à sa naissance participèrent aussi les opposants à ses pouvoirs, libertins et auteurs de libelles diffamatoires.

01/2013

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Ouvrages généraux

La Philosophie éternelle. Philosophia Perennis

La Philosophie éternelle date de 1945, treize ans après le Meilleur des Mondes. Au désespoir, Huxley n'oppose pas seulement l'érudition et l'humour ; ce grand voyageur, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s'est défendu du pessimisme par ces deux formes de l'intelligence à l'affût d'elle-même que sont l'ironie et le savoir. "La matière de la Philosophia Perennis, c'est la nature de la réalité éternelle, spirituelle (...). Dans l'étude de la Philosophia Perennis, on peut commencer soit par le bas, par la pratique et la morale ; soit par le haut, par la considération des vérités métaphysiques ; soit enfin par le milieu, au point focal où l'esprit et la matière, l'action et la pensée, ont leur lieu de rencontre dans la psychologie humaine". Aldous Huxley

09/2023

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Ouvrages généraux

Histoire libérale de la modernité. Race, nation, classe

L'ouvrage retrace la formation du modèle libéral d'écriture de l'histoire et ses métamorphoses au cours de la première moitié du XIXe siècle. Inspiré de l'ancienne histoire de la " guerre des races ", le premier récit libéral est tombé dans l'oubli. Il constitue pourtant la première histoire de la " masse " : l'ensemble de celle et ceux qui n'ont ni titres ni pouvoir, et dont l'histoire n'a jamais été racontée que par leurs oppresseurs. Cette figure encore indéterminée de la masse a donné lieu à deux interprétations antagonistes : l'histoire de la nation et l'histoire de la lutte des classes prolongent toutes deux le récit libéral. A partir de 1848, une autre histoire de la lutte des classes prend toutefois forme. L'idée de classe cesse d'être une variante de la race ou de la masse libérale, découvre alors Marx, lorsqu'elle n'est plus définie par sa seule opposition à la classe dominante, mais par ses liens internes de solidarité. L'héritage pluriel du récit libéral a durablement marqué la pensée historique et critique contemporaine.

05/2023

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Philosophie

L'histoire de la philosophie. Chronologie

L'histoire de la philosophie illustrée et racontée en 130 dates emblématiques. Un récit vivant et éclairant pour tous ceux qui s'intéressent à la philosophie et à l'histoire des idées. Un panorama vivant de l'histoire des idées - Un panorama complet et vivant de l'histoire des idées, des origines orientales et grecques de la philosophie, jusqu'aux mutations de la pensée au XXIe siècle. - Une présentation très accessible des principaux auteurs, des oeuvres clés, des grands courants... Une organisation claire, une mise en page rythmée - Au début de chaque partie, une grande frise chronologique. - Puis au fil des doubles pages, le récit de chaque événement, en textes et en images. - A la fin de chaque partie, des dossiers sur des concepts qui ont traversé l'histoire. Avec une préface de Raphaël Enthoven " On lit chaque double page comme on mange des Petit écolier - en se jurant que ce sera la dernière. Mais le livre, pourtant, colle aux mains, à la façon d'une série bien ficelée. Qu'on soit, ou non, familier de ses saveurs, chaque bonbon (sauce Bescherelle) appelle le suivant. "

10/2019

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Droit

Histoire de la philosophie du droit

" Il est peu de questions relatives à la société humaine qui aient été posées avec autant de persistance et qui aient fait l'objet, de la part de théoriciens réputés, de réponses aussi différentes, étranges et même paradoxales que la question " Qu'est-ce que le droit ? "". Telles sont les lignes inaugurales, en 1961, de l'un des ouvrages marquants de la philosophie du droit au XXe siècle, celui de H.L.A. Hart : Le concept de droit. Qu'est-ce, en effet, que le droit ? Une telle question générique implique immédiatement une réflexion philosophique, dès lors que l'on décide de ne pas se satisfaire des définitions sans doute partielles que tel ou tel système de droit peut donner tout à la fois de lui-même et du droit en général. Que cette question difficile soit persistante, comme le dit Hart, le lecteur s'en convaincra en lisant cette étude qui tente de retracer les grands moments de l'histoire de la philosophie du droit occidentale depuis l'Antiquité. Que les réponses proposées au long des siècles soient parfois " étranges et paradoxales ", le lecteur pourra également en juger en saisissant cependant en quoi leur éventuelle étrangeté peut résider, du moins en partie, dans leur insertion dans des contextes historiques fort éloignés du nôtre. Mais le plus grand des paradoxes est sans doute que des réponses historiquement éloignées peuvent encore nous parler c'est qu'elles dessinent de grandes options qui peuvent encore habiter nos débats actuels. Le but de ce livre est donc essentiellement d'introduire à la philosophie du droit du XXe siècle, par une mise en perspective historique de celle-ci, en remontant jusqu'à ses lointaines racines dans l'Antiquité gréco-romaine et dans le judéo-christianisme. Cet ouvrage s'adresse aux philosophes, aux juristes, mais aussi aux citoyens désireux d'approfondir leur réflexion sur le droit : il est animé par la double conviction qu'une compréhension affinée du droit, voire du monde contemporain, est facilitée et enrichie par une introduction aux grandes doctrines de la philosophie du droit, et qu'une connaissance développée de la philosophie politique générale et des sciences politiques passe par l'examen des théories du droit.

09/2001

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Histoire de la philosophie

Histoire iconoclaste de la philosophie occidentale

Ancien membre de l'enseignement supérieur dans le domaine des sciences dures, l'auteur nous donne ici une relecture de l'histoire de la philosophie occidentale à partir d'un point de vue disciplinairement extérieur. On y retrouvera son interprétation des mouvements historiques des idées depuis l'antiquité grecque jusqu'à nos jours. Le texte est accompagné de considérations très personnelles sans prétention de séduire ou de convaincre, mais dans l'opposition envers toutes les complaisances révérencieuses qui entourent généralement les grands systèmes de pensée. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre le qualificatif d'iconoclaste attribué à cet essai. Très abordable, sans jargon autre que celui qui est dénoncé, cet essai s'adresse à tous les publics curieux de redécouvrir cette discipline réputée d'accès difficile. Aux lecteurs de s'amuser à confronter des interprétations irrespectueuses avec leurs propres souvenirs scolaires.

06/2022

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Philosophie

Une brève histoire de la philosophie

Où trouver la vérité ? Dans les sciences, les religions, les arts ? Dans la raison humaine ? Ou dans la parole divine ? Cette vérité est-elle unique ou multiple ? Existe-t-elle vraiment, ou bien n'est-elle qu'illusion ? Et si c'est une fable, à quel besoin répond-elle ? Les philosophes n'ont cessé de tourner autour de ces questions. C'est pourquoi elles servent de fil conducteur à ce voyage dans la pensée, de Platon à nos jours. Vingt épisodes retracent avec clarté et allégresse ces aventures de la vérité, où l'on rencontre notamment Epicure, Machiavel, Descartes, Spinoza, Voltaire, Rousseau, Kant, Marx, Nietzsche... Objectif : offrir aux débutants, du lycéen à l'honnête homme de notre temps, une approche vivante, ni pédante ni sectaire, de l'histoire de la philosophie.

10/2014

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Philosophie

Comprendre l'histoire de la philosophie

On ne pratique pas l'histoire de la philosophie sans mobiliser plus ou moins consciemment un certain point de vue sur la philosophie, et toute histoire de la philosophie vient en retour conforter les conceptions dont elle est issue. D'où l'importance pour tout étudiant ou praticien de la philosophie de se mettre au clair avec les conceptions de l'histoire de la discipline. En explicitant les notions fondatrices de méthode, de philosophie de l'histoire, d'herméneutique, de relativisme, de lecture philosophique, cet ouvrage voudrait contribuer à l'élaboration d'une réflexion sur les manières d'historiciser la philosophie. Ce livre se veut, à cette fin, à la fois une référence et un outil. Il présente les diverses conceptions répertoriées de l'histoire de la philosophie, analyse les difficultés qu'elle rencontre et les distinctions par lesquelles elle cherche à les surmonter, et rend accessibles les acquis de la recherche historiographique. Il aidera tout un chacun à se situer en philosophie et à enrichir la pratique de l'histoire de la discipline qu'il entend s'approprier.

03/2008

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Philosophie

Contre-histoire de la philosophie. Tome 10, La Pensée postnazie

Une grande partie de l'histoire de la pensée occidentale s'est effondrée lors de l'ouverture des camps d'extermination nazis en 1945. Comment l'embrasement de l'Europe par le national-socialisme a-t-il pu survenir, en dépit des progrès de la raison, en dépit des Lumières ? Hannah Arendt a examiné ce phénomène à travers ses analyses du totalitarisme, des crises de la culture et de l'éducation. Hans Jonas a constaté que la planète était en danger, que les biotechnologies mettaient l'humain en péril. L'écologie lui doit beaucoup. Günther Anders étudia, entre autres, la bombe atomique, les machines, la propagande, les médias, la pollution, l'idéologie mortifère du capitalisme, avant de conclure à l'obsolescence programmée de l'homme. En tant que Juifs, tous trois ont connu l'extermination des leurs, la persécution, l'errance. Leurs écrits prennent à bras le corps le monde réel et concret, les choses du monde, la boue du monde. Exhaustif et lumineux. L'Express.

11/2020

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Notions

Philosophie politique

"Le temps présent met à l'épreuve les catégories de la philosophie politique classique. Il impose de penser à nouveaux frais la justice et la force, la liberté et la servitude, la politique et la morale. Aucune philosophie universelle ne fournissant les réponses exigées par la raison, l'histoire en acte se charge de rebattre les cartes. Signe des temps, les notions les plus communes ne résistent pas au vent de la critique, les vieilles idoles vacillent sur leur piédestal. Ainsi le discours dominant brandit le nom de démocratie comme un talisman. Mot-valise, bon à tout et propre à rien, emblème douteux des régimes occidentaux, il doit son efficacité symbolique à son caractère équivoque. Pour peu qu'on lui donne une définition rigoureuse, le charme s'évanouit, la supercherie s'évente." B.G.

03/2021

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Notions

Philosophie politique

L'immense Système de politique (1851-1854) de plus de 2000 pages en 4 volumes est moins connu que la philosophie des sciences du fondateur du positivisme. Celle-ci n'a été qu'un préalable au questionnement que le philosophe a initié dans sa jeunesse : quelle politique pour l'âge de la science et de la révolution industrielle ? N'y a-t-il pas changement dans la nature du pouvoir ? Convient-il de mettre les savants et les ingénieurs à la tête de la société ? Que retenir de la philosophie politique ancienne et moderne, d'Aristote à Hobbes ? Comment terminer, c'est-à-dire à la fois accomplir et clore la Révolution française ? La philosophie politique comtienne est résolument novatrice : séparation des pouvoirs spirituel et temporel, place de la morale, dépérissement de l'Etat, rôle des prolétaires et des femmes dans la vie politique. Une postface fera le tableau des postérités contrastées de cette philosophie politique. En effet s'en réclament les éducateurs laïques de la IIIe République (Littré, Ferry), l'ultra droite maurrassienne, les Etats d'Amérique latine au XIXe siècle, en particulier le Brésil (qui a mis sur son drapeau la devise de Comte, Ordre et progrès), le radicalisme philosophique (Alain) et le républicanisme français en général.

06/2023

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Philosophie

Enquête sur la démocratie. Etudes de philosophie politique

Les Européens ont aujourd'hui bien du mal à s'entendre, mais il y a au moins un sujet qui semble les réunir : c'est la démocratie. Que nous soyons libéraux ou socialistes, modérés ou radicaux, progressistes ou conservateurs, nous sommes tous, ou nous voulons tous être, des démocrates. II existe de profonds désaccords entre les partisans de la démocratie radicale et les défenseurs de la démocratie libérale, mais ces désaccords seraient impossibles sans un attachement commun à l'idée démocratique. Mais comment caractériser cet attachement ? Depuis quand nous disons-nous démocrates ? Et pourquoi le sommes-nous ? Telles sont les questions auxquelles répond cette Enquête rassemblant des textes écrits sur près de trente ans. Contribution précieuse à l'histoire de la philosophie politique, elle offre aussi une analyse très éclairante des problèmes actuels de la démocratie, et se conclut par une mise en garde. Réduire la démocratie aux seuls droits de l'homme et la dégager du cadre national où elle s'est épanouie, comme tendent à le faire les Européens d'aujourd'hui, c'est vouloir se soustraire à notre condition politique et sortir de l'Histoire.

11/2007

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Philosophie

La personnalité philosophique du monde noir. tome 2 : Contre-histoire de la philosophie

Une certaine "Afrique traditionnelle" a été inventée par l'ethnologie coloniale et la pensée impérialiste pour justifier l'injustifiable et masquer les pires horreurs de l'histoire. L'idée de contre-histoire de la philosophie africaine remet radicalement en cause le mythe d'une certaine "Afrique traditionnelle". Voici une contre-histoire qui met la philosophie africaine en position de pouvoir contribuer à la reconstruction de la "civilisation négro-africaine".

02/2013

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Sciences politiques

Naissances de la science politique en France (1870-1914)

La science politique a aujourd'hui pignon sur rue, et dans certains domaines, ses résultats quittent même les pages des revues spécialisées pour alimenter articles de presse et débats télévisés. Elle ne cesse d'affiner ses techniques d'investigation et de mieux appréhender le pouvoir dans l'Etat, les partis, le comportement électoral, les mobilisations de masse. De cette science politique française, on connaît mal l'histoire. Or c'est dans les temps de la formation d'une discipline que se fondent les problématiques, que s'instituent les partages de territoire, que naissent les cécités scientifiques, dont la connaissance présente reste largement faite. Le lecteur trouvera ici le récit des années décisives : elles commencent aux lendemains d'une guerre, avec la création en 1871 de l'Ecole libre des sciences politiques ; elles s'achèvent à la veille d'une autre guerre, lorsque André Siegfried publie, en 1913, le Tableau politique de la France de l'Ouest. Pierre Favre explore l'oeuvre de ces hommes célèbres ou obscurs qui, par des voies parfois inattendues, ont contribué à fabriquer une science nouvelle. Il raconte les conflits dans lesquels s'engagèrent les institutions d'enseignement pour l'appropriation de la discipline. Il inventorie les grandes entreprises de classification des objets de science et les mille autres faits qui ont concouru à la naissance de la science du politique. Et toujours, c'est une science-chimère qu'il rencontre, une science hybride où se mêlent passions politiques, prises de positions philosophiques, généralisations incertaines, et un peu de cette scientificité en train, difficilement, de se constituer... Pierre Favre est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et directeur d'études et de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques.

09/1989

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Philosophie

Rhétoriques de la modernité

La leçon à tirer de la longue et exténuante crise de la rationalité peut cependant indiquer une autre direction : en particulier, celle qui consiste à penser la rationalité non pas comme l'approche à un modèle préalablement établi, mais d'une façon plurielle et non réductrice, c'est-à-dire comme un jeu de rationalité. La rationalité au singulier apparaît ici tout simplement comme le champ de ce jeu, où différentes positions s'affrontent du point de vue de l'explication et de la découverte. La rationalité est, dans ce sens, non pas l'espace de rature de la conflictualité, comme la tradition de la modernité l'a toujours prétendu, mais plutôt celui de son déploiement. A la notion de jeu de rationalité, il faut donc associer celle de matrices de rationalité, c'est-à-dire de perspectives qui régissent ces jeux et qui guident leur progression, leur orientation et le sens de leurs mouvements.

11/1999

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Philosophie

Défense de la modernité

Contre un économisme brutal qui menace d'en finir avec les sciences sociales, c'est de l'idée de modernité qu'Alain Touraine nous invite à repartir pour penser notre époque. Il s'agit d'abord de reconstruire une conception de l'action sociale fondée sur l'être historique de l'homme issu de la modernité, l'homme capable, par l'expérience et l'exercice de la volonté, de transformer son environnement social et la condition humaine elle-même. Il s'agit ensuite de concentrer l'attention sur la société nouvelle qui prend, sous nos yeux, la place de la vieille société industrielle. Or, là où certains n'aperçoivent qu'une chute de notre vieux monde dans la postmodernité, Alain Touraine met au contraire en évidence son entrée dans l'hypermodernité, avancée qui recèle, certes, de terribles périls attachés aux nouvelles formes de domination, mais qui est porteuse aussi de nouveaux mouvements sociaux affirmant plus directement que par le passé les droits des Sujets humains. Il donne, ce faisant, la mesure de l'importance des mouvements de libération des femmes et désigne la question de l'accueil ou du rejet des populations issues de cultures différentes comme l'enjeu principal des politiques nationales. Fondamentalement, et à rebours du fatalisme économique de ceux qui gouvernent la planète, Alain Touraine entreprend d'associer réélaboration des objets centraux de l'analyse sociologique et connaissance du monde pour redonner vie aux mouvements de libération.

10/2018

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Critique littéraire

Archéologie de la modernité

Comment vivre, à la fois, la décadence et le progrès ? C'est de ce dilemme qu'est née, au XIXe siècle, la notion de modernité, et de lui qu'elle tire sa nécessité. Jean Borie nous montre ici la modernité présente déjà, furtivement, dans les romans de Balzac et de Stendhal, puis dévoilée et militante chez Baudelaire, énigmatique enfin dans le roman carthaginois de Flaubert. L'archéologie de la modernité tente de suivre le déroulement d'une stratégie, de repérer les lieux surprenants où elle nous conduit : dans les coulisses bariolées de la société bourgeoise et aux marges de l'Occident - là où des " Barbares " imposent leur splendide cruauté comme la certitude d'une origine retrouvée.

11/1999

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Montaigne

La Modernité de Montaigne

On lit souvent Montaigne comme une sorte de contemporain, déjà moderne par-delà les siècles. Chacun s'y projette à son aise. Mais qu'est-ce au juste que la modernité de Montaigne ? Rien de moins, peut-être, que l'invention de la modernité, c'est-à-dire d'une manière d'être soi et de se peindre dans son temps - parfois pour fuir les vicissitudes du monde en se réfugiant dans l'écriture de soi qui donne naissance à l'intériorité moderne. C'est ce que suggère Philippe Desan dans ce nouveau livre, dernier volet d'une trilogie qui a changé notre regard sur un écrivain qui paraît si familier qu'on cède facilement à la légende qu'il a lui-même forgée dans ses Essais. Montaigne est l' "un des premiers auteurs à assumer une subjectivité qui, l'écriture aidant, devint le principal objet de son livre" (P. Desan). Il est ici mis à l'épreuve d'une lecture exigeante, qui examine ce que Montaigne dit de lui à la lumière de ce qu'il ne dit pas, met en balance le soi et le monde que les Essais donnent à voir avec ce qu'on peut en savoir par ailleurs - du point de vue politique, social, idéologique, esthétique, etc. Le but n'est pas de juger, mais de saisir Montaigne au plus près, paradoxalement, en prenant de la distance - assez pour voir ensemble à la fois l'homme et son temps, et leur représentation dans les Essais. Un ouvrage de référence, qui renouvelle la lecture de Montaigne et de sa modernité avec les outils de la nôtre, qu'il a contribué à faire advenir.

11/2022

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Sciences historiques

Artisans de la modernité

En 1796, les premiers juifs venant d'Alsace émigrent à La Chaux-de-Fonds, une localité au caractère villageois de 4 000 habitants. Un siècle plus tard, la ville s'est agrandie et elle est devenue un centre important de la production horlogère suisse et mondiale. La communauté juive a contribué à cette croissance en se lançant dans la production horlogère et divers métiers artisanaux. Dans cet ouvrage, l'auteure retrace l'histoire de l'émigration de la population juive d'Alsace à La Chaux-de-Fonds ainsi que son ascension sociale depuis 1800 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Grâce à son excellent réseau de fabricants de montres, la communauté juive réussit à s'imposer dans l'industrie horlogère et à devenir un élément central de l'économie de la ville. La migration, la religion, la culture, les réseaux professionnels, les activités entrepreneuriales ainsi que la problématique du logement et les questions juridiques sont les nombreux thèmes abordés pour mieux comprendre la vie quotidienne de la population juive à La Chaux-de-Fonds et son intégration sociale et professionnelle auprès des autres habitants de la ville.

11/2018

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Sociologie

Critique de la modernité

L'Occident a longtemps cru que la modernité était le triomphe de la Raison, la destruction des traditions, des appartenances, des croyances, la colonisation du vécu par le calcul. Mais, aujourd'hui, toutes les catégories qui avaient été soumises à l'élite éclairée, travailleurs et colonisés, femmes et enfants, se sont révoltées et refusent d'appeler moderne un monde qui ne reconnaît pas à la fois leur expérience particulière et leur accès à l'universel. De sorte que ceux qui s'identifient à la raison apparaissent désormais comme les défenseurs d'un pouvoir arbitraire. Il faut reconstruire la modernité, d'abord en revenant à ses origines. Dès le début, dès la rupture entre la Renaissance et la Réforme, elle a rompu l'unité du monde ancien, à la fois rationnel et sacré. Elle a chargé la raison de découvrir les lois du monde, et la conscience de faire apparaître un sujet qui n'était plus divin mais humain. Maintenant que le règne de la raison conquérante s'est achevé, renversé par Nietzsche et par Freud, mais aussi par la consommation de masse et les nationalismes, il faut écouter la voix du sujet, qui n'est pas introspection mais lutte pour la liberté contre la logique de la marchandise et du pouvoir, qui est la volonté de l'individu et du groupe d'être acteurs de leur vie, mais aussi mémoire et appartenance.

09/1995

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Sociologie politique

Pathologies de la Modernité

Diagnostic sans concessions de la crise de conscience républicaine que traverse notre pays, cet essai analyse les maux que traverse notre société et dresse un inventaire sans fausse pudeur de ses diverses crises et des pathologies résultantes. Cette analyse est conduite autour de trois grands défis, respectivement civilisationnel, intellectuel et existentiel : Ce qui permet d'aborder des sujets aussi divers que la dualité raison-émotion, de s'interroger sur le progrès et l'Intelligence Artificielle, de survoler les thèmes de la liberté, de l'identité, de la violence, de l'écologie, tout en ébauchant les pistes des réformes souhaitables pour une nouvelle aventure collective.

05/2021