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Fédor Dostoïevski

Extraits

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Pléiades

Récits chroniques et polémiques

La traduction intégrale, strictement chronologique et abondamment annotée, des écrits mineurs de Dostoïevski, ceux du nouvelliste et du publiciste, antérieurs à ses cinq grands chefs-d'oeuvre, éclaire son évolution et fournit une clé de son oeuvre qui a une portée universelle.

09/1969

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Poches Littérature internation

Souvenirs de la maison des morts

Traduit par Henri Mongault et Louise Desormonts. La maison des morts, c'est le bagne de Sibérie où Dostoïevski a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et six ans de " service militaire ". Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dostoïevski est déjà celle de Staline, de Beria, de Vychinski, des grands procès où les accusés rivalisent devant leurs procureurs de contrition et d'aveux. Comme l'écrit Claude Roy, " la Russie d'hier et la Russie moderne sont exemplaires dans la science du " châtiment "sur deux points essentiels. Elles ont poussé plus avant peut-être qu'aucun peuple l'art de donner aux tortionnaires cette paix de l'esprit que procure la bonne conscience. Elles ont su simultanément contraindre un nombre important de leurs victimes, non seulement à subir sans révolte les épreuves infligées, mais à donner à leurs tourmenteurs un total acquiescement. "

06/2007

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Poches Littérature internation

Les démons. Les possédés

"Chacun de vous a une lourde tâche à accomplir. Vous êtes appelés à rénover une société décrépite et puante : que cette pensée stimule continuellement votre courage ! Tous vos efforts doivent tendre à ce que tout s'écroule, l'Etat et sa morale. Nous resterons seuls debout, nous qui nous sommes préparés depuis longtemps à prendre le pouvoir en main. Nous nous annexerons les gens intelligents, et pour ce qui est des imbéciles, nous monterons sur leur dos. Cela ne doit pas vous troubler. Il nous faudra rééduquer la génération actuelle pour la rendre digne de la liberté".

09/1997

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Littérature russe

Les nuits blanches. Edition bilingue français-russe

Un jeune homme, rêveur et solitaire, déambule dans les rues de Saint-Pétersbourg pour tromper son ennui. Croisant une jeune femme en pleurs, il surmonte sa timidité pour l'aborder. Tous les deux font connaissance et se lient au gré de leurs rencontres, nuit après nuit. Le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de là belle Nastienka qui semble voir en lui un simple confident, capable de raider à reconquérir celui dont elle est éperdument amoureuse. Peut-il malgré tout espérer lui faire oublier son chagrin d'amour ? Dostoïevski nous plonge dans la magie des nuits blanches de Saint-Pétersbourg pour conter l'histoire d'une flamme naissante.

02/2021

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Poches Littérature internation

Un petit héros. Extrait de mémoires anonymes

"J'ai déjà dit que les blâmables assiduités de la perfide blonde me faisaient honte, me froissaient, me blessaient jusqu'au fond du coeur. Mais il y avait à cela une cause secrète, étrange, sotte, que je dissimulais, qui me faisait trembler comme un avare sur son trésor, et à la seule pensée de laquelle - seul à seul avec ma tête chavirée, caché dans quelque coin bien sombre où ne pouvait atteindre le regard inquisiteur et moqueur d'aucune friponne aux yeux bleus -, à la seule pensée de laquelle j'avais le souffle coupé de confusion, de honte et d'effroi... Disons le mot : j'étais amoureux. "

09/2017

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Poches Littérature internation

Les Frères Karamazov. Tome 2

Il y a le père, Fiodor Pavlovich, riche, malhonnête et débauché, et ses trois fils légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Yvan, intellectuel, raffiné, intransigeant ; Aliocha, sincère, pieux, naïf. Et puis il y a le fils illégitime, Smerdiakov, libertin cynique vivant en serviteur chez son père. L'un d'eux sera parricide. Roman complet et flamboyant, Les Frères Karamazov rassemble une intrigue policière, plusieurs histoires d'amour, des exposés théologiques et métaphysiques éblouissants et des personnages inoubliables déchirés par leurs conflits intérieurs. Sans doute le chef-d'oeuvre de Dostoïevski.

09/2007

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Littérature russe

Coffret en 2 volumes : Crime et châtiment ; Les frères Karamazov

Crime et châtiment est le premier des cinq grands chefs-d'oeuvre qui rendront Dostoïevski immortel. Il ne l'écrivit qu'en 1865, mais il en avait eu la première idée douze ans plus tôt, alors qu'il était au bagne. Il songeait alors à un roman dans lequel un de ces êtres forts, dont l'existence l'étonnait, qui ignorent les bornes du bien et du mal, écrirait sa confession. On sait que Dostoïevski, condamné à mort, fut grâcié et fit quatre ans de bagne. Cette terrible expérience, si elle eut une influence sur toute son oeuvre, n'est jamais aussi manifeste que dans les textes qu'on a réunis dans ce volume. On y trouvera, en effet, outre Crime et châtiment : le Journal de Raskolnikov, Les Carnets de Crime et châtiment et Souvenirs de la Maison des Morts, ouvrage que Tolstoï qualifait de "plus beau livre de toute la littérature nouvelle, Pouchkine inclus". Dans Les Frères Karamazov, Dostoïevski a donné le résumé de sa carrière et de sa pensée. On y retrouve l'opposition père et fils de L'Adolescent, le duel de l'athéisme et de la sainteté des Possédés, le schéma de L'Idiot, avec le crime à la base et l'entrevue dramatique des deux rivales ; enfin et surtout l'un des frères, Aliocha, est la reprise du prince Mychkine : il s'appelait "l'Idiot" dans Ies brouillons. Il semble même que Dostoïevski ait voulu exprimer dans les trois frères les trois aspects de sa personnalité ou les trois étapes de sa vie : Dimitri le schillérien rappelle sa période romantique, terminée aussi par le bagne ; Ivan, les années où il était près de remplacer la foi chrétienne par le socialisme athée ; Aliocha, son aboutissement, le retour au peuple russe et à l'orthodoxie. Sous quelque angle qu'on les considère, Les Frères Karamazov sont un microcosme aux richesses inépuisables, le chef-d'oeuvre peut-être de Dostoïevski.

09/2021

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Littérature russe

L'IDIOT

Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur et le sanglant Rogojïne goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son œuvre a été et sera un livre-phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.

04/1966

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Poches Littérature internation

Humiliés et offensés

Le premier grand roman (1861) de Dostoïevski, alors âgé de quarante ans, écrit à son retour de Sibérie. Il a eu, depuis sa parution, plus de lecteurs que L'Idiot. Publié en feuilleton, c'est un roman d'aventures sentimental et social à la manière d'Eugène Sue et de Dickens. La société de Saint-Pétersbourg est vue comme par Balzac, les femmes ressemblent à des héroïnes de George Sand. Le romanesque est fortement ancré dans la vie de l'écrivain, qui se fond dans la vie de Saint-Pétersbourg telle qu'il la connaît. Il y explore la misère humaine avec une curiosité passionnée doublée de révolte. Cette ville flottante, brumeuse, est vue par un personnage de rêveur, image de l'auteur. Par-delà, la vision du monde de Dostoïevski est déjà présente : l'humanité est en train de courir à sa perte. C'est cette évolution que le génial romancier montre ici pour la première fois.

01/2004

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Littérature russe

Le Crime et le châtiment

Rodion Romanovitch Raskolnikov est un ancien étudiant en droit âgé de 23 ans, sans le sou. Par manque d'argent, il a dû abandonner ses études et vit dans un quartier mal famé de Saint-Pétersbourg. Rongé par la pauvreté, il s'isole du reste du monde. Après avoir vendu son dernier bien, la montre de son père à une usurière, une idée lui vient à l'esprit : un meurtre est-il moralement tolérable s'il conduit à une amélioration de la condition humaine ? Il a décidé d'assassiner l'usurière.

05/2022

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Littérature étrangère

Oeuvres romanesques 1865-1868. Crime et Châtiment ; Le Joueur ; L'Idiot

Crime et châtiment, Le Joueur, et L'Idiot ont été écrits en l'espace de quatre ans, de 1865 à 1868, dans un élan créateur frénétique qui était à l'image de la vie chaotique de Fédor Dostoïevski. Actes Sud entreprend la réédition en Thesaurus de l'oeuvre de Dostoïevski, magistralement traduite (et commentée) par André Markowicz.

09/2013

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Poches Littérature internation

Les pauvres gens

Makar Dévouchkine et Varenka Dobrossiolova s'écrivent assidûment. Lui est un petit fonctionnaire, elle est sa voisine d'en face, une jeune fille dans le besoin. Au fil de leur correspondance, composée avec simplicité et spontanéité, se dessine l'affection sincère qui les lie, et qui fera le malheur de l'un d'eux. Les Pauvres Gens est le premier roman d'un auteur qui gagna une notoriété immédiate. La trame sentimentale et le style naturaliste sont prétextes à explorer l'âme humaine dans son inconscient et son refoulé : les lettres des deux personnages suggèrent en effet beaucoup par leurs silences et leurs non-dits. Ce dévoilement comme involontaire, parfois troublant, annonce d'autres monstres de la mauvaise foi à venir dans une oeuvre magistrale.

06/2001

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Poches Littérature internation

Crime et Châtiment. Volume 1

L'acte fondateur du roman est le meurtre de la vieille usurière, dans un immeuble de Saint-Pétersbourg, par l'étudiant Raskolnikov : sa réflexion sur le mobile du crime, l'influence de Sonia ou une mystérieuse puissance intérieure, poussent le héros à se dénoncer et à devenir l'objet d'un châtiment librement consenti. C'est pendant les années de bagne que se révèle à lui son amour pour Sonia, et le chemin de la rédemption. Crime et Châtiment est le deuxième "grand roman" de Dostoïevski, qu'il écrivit en même temps que Le joueur, en 1866, alors qu'il était revenu de sa déportation en Sibérie et qu'il entrait dans les années les plus productives de sa carrière : L'idiot, L'Eternel Mari et Les Démons allaient paraître de 1866 à 1871.

02/2002

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Poches Littérature internation

Crime et Châtiment. Tome 2

L'acte fondateur du roman est le meurtre de la vieille usurière, dans un immeuble de Saint-Pétersbourg, par l'étudiant Raskolnikov : sa réflexion sur le mobile du crime, l'influence de Sonia ou une mystérieuse puissance intérieure, poussent le héros à se dénoncer et à devenir l'objet d'un châtiment librement consenti. C'est pendant les années de bagne que se révèle à lui son amour pour Sonia, et le chemin de la rédemption. Crime et Châtiment est le deuxième "grand roman" de Dostoïevski, qu'il écrivit en même temps que Le joueur, en 1866, alors qu'il était revenu de sa déportation en Sibérie et qu'il entrait dans les années les plus productives de sa carrière : L'Idiot, L'Eternel Mari et Les Démons allaient paraître de 1866 à 1871.

04/2002

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 2

D'abord trois hommes sont "embarqués" . Ils ne se connaissent pas. Face à face dans le train de Petersbourg, Rogojine le noiraud et le blond Mychkine, prince à la race abolie, forment un contraste parfait ; bientôt ils s'appelleront "frères" et le seront. Dans la mort. Ou plutôt : auprès de la morte, ayant accompli leur destin, cousu au nom, puis au visage bouleversant de Nastassia Filippovna. Le coryphée est là aussi, sous l'aspect du fonctionnaire Lebedev [... ]. L'Idiot est une tragédie biblique, un drame coupé d'apologues, commenté par toutes les voix de l'humain concert... Traduire L'Idiot, c'est vivre, pendant un an, dans une tension incessante, avec une respiration particulière : jamais à pleins poumons, toujours à reprendre son souffle, toujours en haletant, à tenir cet élan indescriptible qui fait de presque chaque mouvement de la pensée, de chaque paragraphe, voire de chaque phrase une longue montée, une explosion et une descente brusque [... ]. Jamais encore auparavant l'image physique d'un auteur écrivant son roman ne m'avait autant suivi. Tous les matins, me mettant au travail avec une sorte de bonheur terrorisé, je le voyais paraître devant moi, et je me demandais : "Mais comment donc un homme peut-il écrire cela ? "

12/2001

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Autres langues

Douce. Suivi de Le songe d'un homme ridicule, Edition bilingue français-russe

"Les deux textes du présent recueil bilingue sont extraits du Journal d'un écrivain de F.M. Dostoïevski. Douce, que l'auteur qualifie de "récit imaginaire", occupe tout le mois de novembre de l'année 1876. Le Songe d'un homme ridicule – "récit fantastique" – constitue le chapitre second d'avril 1877, première partie. Précédé d'un chapitre sur la guerre, suivi d'observations sur un fait divers – l'affaire Kornilova – déjà commenté en octobre et en décembre 1876, il paraît davantage pris dans la trame régulière du Journal mais n'en est pas moins un texte qui se suffit à lui-même. Ces brèves indications donnent d'ailleurs une idée du contenu comme de la composition de ce Journal qui, selon G. Aucouturier, inaugure véritablement un genre nouveau. Il ne s'agit pas de carnets intimes, mais d'écrits explicitement destinés à la publication, témoignages, interventions dictées par l'actualité, interpellation du lecteur et aussi, d'après la formule consacrée, laboratoire de l'écrivain où notes, plans, essais voisinent avec des récits." Michelle-Irène Brudny-de Launay.

06/2020

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Poches Littérature internation

Notes d'un souterrain

" Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. Un homme plutôt repoussant. Je crois que j'ai le foie malade. Soit dit en passant, je ne comprends rien de rien à ma maladie et je ne sais pas au juste ce qui me fait mal. Quoique respectant la médecine et les médecins, je ne me soigne pas et ne me suis jamais soigné. Ajoutez à cela que je suis supersititieux à l'extrême; enfin, assez pour respecter la médecine. (Je suis suffisamment instruit pour ne pas être superstitieux, mais je le suis quand même). Eh, non ! c'est par méchanceté que je refuse de me soigner. Et ça, je suis sûr que vous ne me faites pas l'honneur de le comprendre. Eh bien, moi, je le comprends. Bien entendu, je ne saurais vous expliquer à qui, en l'occurrence, ma méchanceté réserve sa volée de bois vert ; je sais parfaitement et très bien que les docteurs, ça ne les "embêtera" en aucune façon que j'y aille ou pas ; je sais mieux que personne qu'avec tout ça, je ne peux me faire tort qu'à moi-même e: à personne d'autre. Mais n'empêche, si ne me soigne pas, c'est par méchanceté. "

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Poches Littérature internation

Crime et châtiment. Suivi du Journal de Raskolnikov

"Raskolnikov se mit à trembler de tout son corps comme un homme frappé d'un coup terrible. — Mais... alors... qui... est l'assassin ? balbutia-t-il d'une voix entrecoupée. Porphyre Petrovitch se renversa sur sa chaise, de l'air d'un homme stupéfait par une question abracadabrante. — Comment, qui est l'assassin ? répéta-t-il comme s'il n'en pouvait croire ses oreilles, mais c'est vous."

05/2019

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Poches Littérature internation

Les frères Karamazov. Tome 1

Il y a le père, Fiodor Pavlovich, riche, malhonnête et débauché, et ses trois fils légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Yvan, intellectuel, raffiné, intransigeant ; Aliocha, sincère, pieux, naïf. Et puis il y a le fils illégitime, Smerdiakov, libertin cynique vivant en serviteur chez son père. L'un d'eux sera parricide. Roman complet et flamboyant, Les Frères Karamazov rassemble une intrigue policière, plusieurs histoires d'amour, des exposés théologiques et métaphysiques éblouissants et des personnages inoubliables déchirés par leurs conflits intérieurs. Sans doute le chef-d'oeuvre de Dostoïevski.

03/2002

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Poches Littérature internation

Le Double

Le héros de notre récit entra tout hagard dans son logement ; sans quitter ni manteau ni chapeau, il traversa le couloir et, comme frappé de la foudre, s'arrêta sur le seuil de sa chambre. L'inconnu était assis devant lui, en manteau et chapeau lui aussi, sur son propre lit, souriant légèrement, et, clignant un peu des yeux, il le saluait amicalement de la tête. M. Goliadkine voulut crier mais ne put et il se laissa tomber sur une chaise presque évanoui d'épouvante. Et à vrai dire, il y avait de quoi. M. Goliadkine avait tout à fait reconnu son nocturne compagnon qui n'était autre que lui-même, M. Goliadkine, mais tout à fait identique à lui-même ; en un mot ce qui s'appelle son double sous tous les rapports...

10/1980

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Pléiades

Les Démons. Carnets des Démons. Les Pauvres gens

Les Démons de Dostoïevski, dont certaines éditions françaises ont pour titre Les Possédés, est, selon Pierre Pascal, "le roman le plus dostoïevskien de Dostoïevski, au sens inquiétant du terme" . Dans l'introduction qu'il a consacrée aux Démons, Pierre Pascal dit encore : "Ce livre s'insère profondément dans la pensée de son auteur. Il reflète l'épouvante de Dostoïevski devant l'avenir de la Russie. Il est plein comme toujours d'actualité et d'autobiographie. Nous pouvons d'autant mieux nous en rendre compte que nous en connaissons parfaitement la genèse grâce aux matériaux conservés dans les Carnets". On trouvera ces volumineux Carnets à la suite du roman. Le présent volume enfin se clôt par un roman épistolaire de Dostoïevski : Les Pauvres Gens.

01/1955

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Pléiades

Journal d'un écrivain

La traduction de Gustave Aucouturier est la première traduction française intégrale du Journal d'un écrivain munie de l'abondante annotation nécessaire pour éclairer des textes presque toujours rattachés aux faits d'une époque donnée de la vie russe et de la vie internationale.

01/1972

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Poches Littérature internation

LA FEMME D'UN AUTRE ET LE MARI SOUS LE LIT. Une aventure hors du commun

Un homme - le mari -, soupçonnant sa femme de le tromper, n'a de cesse qu'il n'ait confondu la gourgandine : qu'il batte pavé par une nuit glaciale, qu'il parcoure les coulisses de l'opéra à la recherche de l'auteur d'un billet prétendument adressé à l'épouse ou - le titre en laisse augurer - qu'il se retrouve pris au piège sous un lit, qui n'est pas le bon, aucun ridicule ne lui est épargné. Pochade que l'on a pu croire prévue pour le théâtre, ce court récit - publié ici dans le cadre de la retraduction de l'intégrale de Dostoëvski - met l'accent sur la verve comique, qui animait aussi - et ici de manière surprenante - le grand écrivain.

02/1994

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Poches Littérature internation

Monsieur Prokhartchine

Enfermé dans le réduit le plus obscur d'un appartement communautaire, misérable, loqueteux, bougon et ladre, M. Prokhartchine — celui qui gagne péniblement sa croûte, khartchi - n'emportera pas avec lui le secret de son existence : le jour de sa mort, ses colocataires découvrent dans le crin de son matelas un invraisemblable magot, fruit des privations de sa longue existence. Prokhartchine dés lors rejoint la cohorte des avares pathétiques de la littérature, à commencer par Le Chevalier avare du maitre Pouchkine, mais dans sa misère et sa démesure il reste un héros profondément dostoïevskien.

01/1994

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Littérature étrangère

L'eternel mari

"Tandis que de sa main gauche blessée il tenait l'assassin, il se mit à chercher, en tâtonnant de la droite, le cordon du rideau : cela dura très longtemps, enfin il le saisit et l'arracha. Lui-même fut surpris, plus tard, de l'effort extraordinaire que cela nécessita. Durant ces trois minutes, ni l'un ni l'autre ne laissèrent échapper un seul mot. On n'entendait que leur respiration oppressée et le bruit sourd de la lutte. Étant parvenu à ligoter les bras de Pavel Pavlovitch ramenés derrière le dos, Veltchaninov le jeta à terre, se dressa, écarta le rideau et leva le store".

06/1938

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Poches Littérature internation

Un roman en neuf lettres suivi de Une représentation au bagne

Puissant écrivain reconnu en Russie tel un guide spirituel, Fédor Dostoïevsky met à jour dans son oeuvre la grandeur comme la bassesse de l'âme humaine. D'un côté une affaire de chantage épistolaire, Un roman en neuf lettres (1847) qu'illustre parfaitement l'adage " tel est pris qui croyait prendre " et de l'autre Une représentation au bagne (1862), comme une parenthèse de légèreté artistique au beau milieu d'un bagne où Dostoïevsky passa de longues années suite à une affaire politique. On appréciera son talent dans la forme brève et la justesse dans l'analyse et l'expression des caractères. L'oeuvre de Dostoïevsky oscille entre les sommets et les bas-fonds. Eternelle opposition qui définit la vie comme l'oeuvre de Dostoïevsky.

10/2018

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Littérature étrangère

Oeuvres romanesques 1869-1874. L'Eternel mari ; Les Démons ; Bobok ; Petites images ; Le Quémandeur ; Petites images (en voyage)

Ce nouveau (et dernier) thesaurus Dostoïevski parachève la réédition complète en cinq volumes de l'œuvre du grand maître russe, magistralement traduite (et commentée) par André Markowicz. Au sommaire : «L'Éternel Mari», «Les Démons», et quatre récits parus dans le «Journal d'un écrivain »: «Bobok», «Petites images», «Le Quémandeur» et «Petites images (En voyage)».

01/2016

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Poches Littérature internation

Les nuits blanches. Roman sentimental, extraits des souvenirs d'un rêveur

Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Pétersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, épris dès le premier instant, le berce - et se berce - dans l'illusion d'une flamme naissante... La nouvelle traduction d'André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant. Discordante, ironique, la voix que l'on entend ici est bien celle du grand écrivain russe, qui n'a cessé sa vie durant de se battre, au nom de la vérité, contre l'élégance trompeuse, celle des mots et celle des sentiments.

07/2008

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Autres langues

Un petit héros. Extrait de mémoires anonymes, Edition bilingue français-russe

"Soudain ma poitrine fut ébranlée, frappée comme de quelque chose qui la transperçait, et des larmes, de douces larmes jaillirent de mes yeux. Je me cachai le visage dans les mains, et frémissant tout entier comme un brin d'herbe, je m'abandonnai sans force à ma première prise de conscience, à la première révélation de mon coeur, au premier éveil encore incertain de mon être. Cet instant fut celui où s'acheva ma première enfance". Naissance du sentiment amoureux, exaltation et espoirs fous, frustrations et déceptions tout concourt, sous la plume d'un Dostoïevski emprisonné, à livrer une ode à l'enfance, aux premiers émois et tout simplement à la vie, avec une vérité et une profondeur rarement égalées.

11/2016

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Pléiades

Les Frères Karamazov. Les carnets des Frères Karamazov ; Niétotchka Niézvanov

Dans Les Frères Karamazov, Dostoïevski a donné le résumé de sa carrière et de sa pensée. On y retrouve l'opposition père et fils de L'Adolescent, le duel de l'athéisme et de la sainteté des Possédés, le schéma de L'Idiot, avec le crime à la base et l'entrevue dramatique des deux rivales ; enfin et surtout l'un des frères, Aliocha, est la reprise du prince Mychkine : il s'appelait "l'Idiot" dans Ies brouillons. Il semble même que Dostoïevski ait voulu exprimer dans les trois frères les trois aspects de sa personnalité ou les trois étapes de sa vie : Dimitri le schillérien rappelle sa période romantique, terminée aussi par le bagne ; Ivan, les années où il était près de remplacer ' la foi chrétienne par le socialisme athée ; Aliocha, son aboutissement, le retour au peuple russe et à l'orthodoxie. Sous quelque angle qu'on les considère, Les Frères Karamazov sont un microcosme aux richesses inépuisables, le chef-d'oeuvre peut-être de Dostoïevski.

05/2005