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En son absence

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Littérature française

Assourdissante absence

Quand on fait la connaissance de Jeanne, Roxa, Charlotte, quand on a entrouvert la porte de leur univers, entre Paris et le Sénégal, alors on n'arrive plus à les quitter. Ce sont nos grands-mères, nos soeurs, nos filles. Chacune compose avec son héritage pour tracer sa route, tantôt maîtrisée, tantôt fuite et affrontement, tantôt impulsion irrationnelle ou intuition fulgurante, et pour Charlotte, quête larvée ou obsessionnelle du père. Chacune n'a pour boussole que l'éducation, l'amour et la sécurité reçue ou refusée. Joies furtives, désespoir insondable après l'inouï du drame. La vie s'écoule pourtant de l'une à l'autre de ces femmes, avec ses soubresauts et ses héroïsmes cachés. L'auteur, comme un archéologue, déplie cette histoire familiale mettant au jour les trésors enfouis. Voilà une épopée de notre siècle dont on veut connaître le dénouement.

04/2022

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Poésie

Absence poétique (L'). Présence de l'absence

Ce recueil est loin d'être un simple assemblage de mots. Ce ne sont pas que des phrases toutes faites que l'on arrange dans un ordre incalculé. C'est de l'amour trop lourd à porter par une seule personne, de l'intimité, des rêves et du charme mais surtout un drame et une trame. Parce qu'à la "croisée des coeurs" , il y a pour toi de l'absence, de la présence, un corps au bout de la ville qui se laisse trouver pour mieux le chercher car c'est le propre de l'amour : se trouver même dans l'absence. Il est question de corps, de vie, d'illusions. Ce sont dix-huit poèmes portés par une étroite envie de partage. L'autre, c'est la partie de nous que l'on traîne partout. L'autre, c'est "Absence poétique (L')" que nous découvrirons très vite dans les pages que le poète Levelt Michaud nous propose. L'autre c'est cette présence de l'absence insaisissable.

07/2022

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Littérature étrangère

En l'absence de Blanca

Mario, fonctionnaire dans une petite ville de province, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles du travail et du foyer, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais, peu à peu, Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca, qu'il a sauvée de la déchéance où s'enfoncent parfois les jeunes filles en quête de sensations fortes, s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, lui échappe, et entre ces deux êtres que tout oppose l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Munoz Molina dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, un bref et magnifique hommage à Flaubert.

01/2004

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Littérature française

En l'absence des hommes

Je ne suis plus un enfant. Il ne faut pas se fier aux yeux verts, à la peau de fille, à cette fragilité de l'apparence, à la gracilité. Il ne faut pas croire que les yeux baissés, c'est forcément de la timidité. Je sais ce que je fais. Seize ans, c'est l'âge des possibles. Je ne m'interdis rien. Pourquoi m'interdirais-je quoi que ce soit ? Eté 1916. Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées et, dans le même temps, ébauche une amitié amoureuse avec Marcel Proust... C'est le point de départ de ce surprenant roman, le premier écrit par Philippe Besson.

06/2001

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Poches Littérature internation

En l'absence de Blanca

Mario, fonctionnaire dans une petite ville, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais peu à peu Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, et entre ces deux êtres l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Muñoz Molina (l'auteur de Pleine Lune, prix Femina étranger) dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, bref et magnifique hommage à Flaubert.

02/2006

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Poésie

En l'absence du capitaine

« Me voilà à trente ans, les deux mains sur la table à écrire un poème pour apprendre à naviguer en l’absence du capitaine. » En l’absence du capitaine est certainement le recueil le plus intime de Cécile Coulon. Elle y évoque la disparition de sa grand-mère, le deuil, les souvenirs et la vie d’après. Écrire des poèmes est alors une nécessité, écrire pour avancer et pour continuer : « J’écris des poèmes de rien du tout pour dire que tout ira bien dans cette vie (...). »

03/2022

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Poésie

Mon île est une absente...

Mon île est une absente, recueil nourri par l'exil, a été écrit comme une suite d'errances et d'absences répétées. C'est aussi un témoignage vivant, la version lyrique d'une double souffrance face à l'éloignement douloureusement vécu et l'horreur d'un séisme qui renverse file du poète ; un chant murmuré dans une langue d'éclats, de brisures, d'abîme, mais aussi de rédemption et de salut ; un long ruban de solitude qui se déroule lentement, transpercé ici et là par le désespoir. Ce texte est une véritable dislocation des mots, une aube entre chant et silence. Le cri, à la limite de l'infini, échappé des lèvres ouvertes à tous les vents de l'espoir d'un exilé solitaire qui fuit l'obscur et qui conjugue son présent entre nostalgie et regret pour que jamais le tragique absolu de sa terre ne soit jeté dans l'oubli.

03/2012

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Policiers

Absente

7 octobre 1949. Jean Spangler, une actrice de second plan, embrasse sa fille et quitte son domicile pour un tournage de nuit dans un studio de Hollywood. On ne la reverra jamais. Les seules traces qu’elle laisse derrière elle : un sac à main retrouvé dans un parc, et beaucoup de rumeurs sur de supposées aventures avec des stars de cinéma et quelques maffieux. L’en- quête – confiée à l’unité de police déjà chargée du fameux meurtre du Dalhia noir en 1947 – tourne court, une fois de plus. Deux ans plus tard, Gil Hopkins, un attaché de presse en vogue, qui avait couvert l’affaire de la disparition de Jean pour le studio où elle travaillait à l’époque, est pris à partie par une amie de la jeune femme, qui l’accuse de vouloir étouffer l’affaire. Du coup, Gil reprend l’enquête. A partir d’un authentique fait divers, Megan Abbott nous entraîne dans l’enfer des bas-fonds de Hollywood où toute vérité n’est pas bonne à dire…

03/2011

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Poésie

Absences

Petits mots de l'amour Fragiles et qui dansent Dans l'âtre d'un feu Qui ne s'éteindrait pas Absent à soi. L'être essentiel a manqué. L'être aimé s'est dissipé. Chaque fois pourtant la vie a continué, elle s'est frayé un chemin. Absences, ce sont des traits d'émotions qui parlent de la difficulté d'exister. Le temps est à l'oeuvre, celui des cycles imperceptibles d'où filtrent des résurgences inattendues, métaphores d'une renaissance toujours possible.

07/2020

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Policiers

Absences

Amanda O’Toole, soixante-quinze ans, a été retrouvée morte à son domicile, amputée des quatre doigts de la main droite. La police soupçonne la voisine et amie d’Amanda, le docteur Jennifer White – chirurgien orthopédiste à la retraite – d’être l’auteur de ce meurtre. Mais Jennifer est atteinte de la maladie d’Alzheimer et ne sait pas elle-même si elle est coupable. Elle partageait une relation extrêmement intime avec Amanda, même si ces deux femmes énergiques et orgueilleuses avaient été aussi par moments des adversaires redoutables. Amanda entendait parfois régir la vie de son amie et, sous prétexte d’honnêteté, dévoiler certains secrets qui auraient dû rester enfouis, relatifs notamment au mari de Jennifer, James, avocat retors, décédé depuis peu. Sans enfant et marraine de Fiona, la fille de Jennifer, Amanda instaurait une rivalité et un rapport de forces constant avec son amie, plus brillante, plus gâtée qu’elle par la vie. C’est la voix de Jennifer qui raconte cette amitié complexe et sa vie passée, de façon fragmentée, par des bribes, des souvenirs, des conversations, ou encore par le biais d’un journal qu’elle tient pour tenter de combattre la détérioration de son esprit et où ses enfants et amis sont amenés à témoigner de temps à autre. Ils émergent également de ce brouillard de la conscience, tour à tour confuse et lucide, de Jennifer : Amanda, bien sûr, Fiona, mais aussi Mark, le fils de Jennifer, ambigu comme son père, ou encore Magdalena, la garde-malade dévouée mais qui a des secrets, elle aussi. Jennifer White finira-t-elle par retrouver dans sa mémoire malade des révélations sur le meurtre d’Amanda ? Est-ce elle qui l’a tuée et lui a ainsi mutilé la main ? Pour quelle raison ? Face à une personnalité aussi imprévisible et tourmentée, la vérité ne peut être simple.

03/2013

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Poésie

Une lumineuse absence

Tes yeux se sont ouverts pour mon plus grand bonheur un petit matin de novembre. Puis, dix-sept jours après seulement, sans que je ne m'y attende, sans que je ne m'y prépare, ils se sont refermés pour toujours... Ton absence reste un mystère, une béance. Et c'est dans cette béance que ta présence surgit comme une lueur vive dans la nuit. Est-ce notre imagination qui généreusement divague ? Tandis que nous mettons nos pas dans le prolongement des pas que tu aurais pu faire, est-ce notre amour en actes et en mots qui te permet d'exister à nouveau jusqu'au plus intime de nos pensées ? Où es-tu mon petit, mon amour, ma béance ? As-tu faim, as-tu froid dans ton inaccessible exil ? O mon petit, mon jeune ami sans âge qui loin de nous, de ciel en ciel, s'épanouit et toujours davantage scintille en nos nuits. Passent chez nous les jours, jamais ne nous oublies ; passent les ans chez toi, jamais seul tu t'invites incognito. O mon petit, ô ma douleur, mon grand oiseau de feu qui déploie ses ailes et nous apporte un peu d'indicible clarté.

11/2019

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Poésie

Ecrire l'absence

Les poèmes qui composent ce recueil portent le noir du deuil. La trace du chagrin sur la peau, le goût des larmes sur les lèvres, la douleur du manque au creux du ventre, mais aussi l'élan qui fait qu'on peut, au-delà de tout, se soutenir du bruit des vagues, de l'infinie beauté d'une mer qui vient s'échouer à vos pieds, et se retire, comme un amour.

07/2020

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Littérature française

Journal d'absence

Désirant prolonger un périple entamé depuis longtemps déjà, initié dès les premiers cahots d'une enfance larvée, minée, caressée par les mains tièdes du vent d'Ouest et par celles, plus froides, de Dieu, de l'alcool et des morts, il rassemble des bribes, recolle les morceaux d'une histoire tragique, essaie de trouver assez de clarté en lui pour glisser une ombre entre les draps de sa mémoire.

03/2010

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Littérature française

Mourir d'absence

Naître Allemande en 1945. Enfant de l'honneur. Les adultes, qui n'en disent rien : victimes ou coupables ? Ils voudraient l'impossible, que le passé n'ait point été. Que l'Allemagne reconstruite jaillisse pure et forte du néant, sans histoire. Mais à une petite fille, il faut bien une histoire. Alors la révolte, détruire, lever les masques, dire la faute pour la conjurer. Que ça bouge enfin, que les corps éclatent, que l'amour se fraye un chemin à travers le refus et la haine. Mais le roc est trop fort, bientôt Ulrike Meinhof, Gudrun Ensslin, d'autres mourront d'avoir osé ce sursaut. Ou l'exil choisi, comme Maren. Seulement, l'exil c'est la souffrance. Et l'amour qui s'offre est l'impossible : un Juif et une Allemande - comment étancher tout ce sang ? pourra-t-elle le garder encore vivant.

10/1978

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Littérature française

Une double absence

Le temps s'est arrêté, avec un dernier coup de pinceau de Rembrandt. Vous ne bougez pas, Bethsabée, vous ne parlez pas, indifférente à cet homme qui, régulièrement, vient vous voir dans le grand musée, mêlé à la foule des touristes. Il vous parle de vous. Il interroge vos traits, votre corps, la façon dont vous vous tenez, tout ce qui pourrait lui révéler quelque chose de vos sentiments, de votre histoire. Mais, vous parlant, peut-être veut-il aussi parler d'une autre femme, de celle qui s'est éloignée et dont la figure se dessine en filigrane des notes fiévreuses qu'il vous adresse ? Un jour lui répondrez-vous ? Ou lui répondez-vous déjà ?

12/2000

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Policiers

Une cruelle absence

Pour Susan Webster, tout a commencé comme un conte de fées : une demeure magnifique aux abords d'Oxford, un richissime et séduisant époux universitaire, un charmant petit Dylan venu compléter le tableau. Jusqu'à cette journée tragique où Susan, en proie à un postpartum sévère, aurait étouffé son bébé. Sans en garder aucun souvenir. Trois ans plus tard, la vie de Susan est un cauchemar : à peine sortie de son internement en prison spéciale, la jeune femme se retrouve seule, recluse dans un petit village, avec pour seule amie, Cassie, une ancienne détenue. Et un jour, sur le pas de sa porte, une photo d'enfant et un mot : «Dylan, janvier 2010». Blague tragique ? Menace du voisinage ? Les petites villes sont terribles pour ceux qui ont faits la une des médias. Puis, bientôt, c'est l'escalade et quantité d'objets la reliant à son crime réapparaissent. Pourquoi ce harcèlement ? Et jusqu'où ira-t-il ? Aidée de Nick Whitley, un jeune journaliste, Susan décide de rouvrir l'enquête classée trois ans plus tôt et parvient à mettre la main sur des pièces confidentielles troublantes, ainsi que sur de terribles événements survenus vingt ans plus tôt à Cambridge et qui touchent directement son ex-mari. Et si ce dernier ne lui avait pas tout dit ? Susan est-elle seulement responsable du crime qu'elle paie depuis si longtemps ? Quels secrets cachent le campus ? Et si Dylan était toujours en vie ?

11/2015

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Littérature française

Billets d'absence

Séparation de corps : Un matin, Jean-Jacques se réveilla dans les deux lits jumeaux à la fois. Le trait d'union de son prénom avait glissé entre les deux matelas ; il devait se trouver sur le parquet, parmi les moutons de poussière, et sa taille minuscule comme sa couleur gris foncé ne faciliteraient pas les recherches. Profitant de cet incident, Jean et Jacques avaient pris leur indépendance et, après une petite virée nocturne, chacun de son côté, dans les quartiers malfamés de la ville, étaient revenus se coucher dans les deux lits séparés. Maintenant qu'ils avaient goûté à la liberté, ils auraient du mal à reprendre leur existence de frères siamois. Dans la veine de son précédent recueil Courts métrages, Jean-Jacques Nuel livre une mosaïque de textes courts et denses, mêlant l'humour, l'étrange, l'absurde et la poésie.

09/2015

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Littérature française

Chemins d'absence

Avec ce roman, l'auteur nous entraîne dans la période qui a suivi le débarquement du 6 juin 1944. Il nous permet en particulier de découvrir la réalité de la présence américaine en Bretagne à travers le destin d'un soldat noir et le drame qui l'entoure. Pourtant, c'est surtout l'arrivée des "libérateurs" dans l'Aisne, la vie qui renaît après des années d'occupation - et les passions qui ne manquent pas de voir le jour - qui font les belles pages de cet ouvrage. Comme dans "L'Oubliée de Monterfil" et "Une Rose en automne", l'auteur raconte la rencontre d'une femme et d'un homme au coeur d'une guerre qui semble décider seule de leur destin. Résumé : En 1974, le journaliste américain Peter Murphy, ancien G. I. , est envoyé par son journal pour un reportage consacré au débarquement et aux journées qui ont suivi. Sa mission consiste placer les lecteurs de ses articles dans les mêmes conditions que celles qu'il a vécues en 1944 : la traversée de la Manche, le débarquement sur les plages de Normandie jusqu'à la journée tragique du 29 août 1944 à Vailly-Sur-Aisne. Mais une fois arrivé dans l'Aisne, le journaliste oublie cette reconstitution. Son enquête prend alors un tout autre visage lorsqu'il part à la recherche de Sarah, l'infirmière française qu'il a connue à cette époque...

03/2018

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Policiers

En l'absence de Monsieur J.

Quelques mois après l'armistice. Quelques mois après la "der des der". Au Palais de justice de Paris, comparaît l'assassin de Monsieur J Un soir de juillet 1914, il a abattu celui qui disait non à la guerre. Quatre ans et demi et plusieurs millions de morts plus tard, Hervé est là devant ses juges... Ainsi débute, le roman de Pierre Dharréville, par l'évocation de ce jour sombre de l'année 1914 qui inaugura vraiment le XXe siècle et lança le mécanisme fou de ses horreurs. Sans doute, avec la mort de Monsieur J s'est écrite la première défaite de l'humanité... C'est en tout cas la conviction de Marius, un solide jeune homme du Midi devenu proche de J après l'avoir rencontré à Carmaux parmi les mineurs. Alors Marius n'imagine pas manquer ce procès tant retardé. Encore hébété d'avoir survécu à la boucherie des tranchées, il assiste aux débats, chaque jour plus mal à l'aise. Les brillants orateurs ne sont plus dans le camp de la victime. De qui fait-on le procès ? On rend hommage à J. mais on l'enterre. On l'encense mais on l'embaume surtout. L'assassin répond mal, ou si peu, de son crime. Rendre vie à J dérange... Sur les bancs du public, aux côtés de Marius, deux journalistes. Eléonore que tant d'injustice exaspère et Marcel qui observe, goguenard, les habiles plaidoiries de la défense. Marius ne peut accepter le verdict, Eléonore non plus. Leur vie à chacun se décide ce jour-là. Si leurs parcours diffèrent, s'éloignent, ils sont pourtant liés dans un même souffle d'indignation, dans l'énergie de la détermination à lutter pour la liberté de tous, ou peut-être tout simplement pour la dignité de chacun. Le roman s'attache ainsi aux destins de cette femme, de cet homme, et d'autres qu'ils croisent, au fil des années d'après procès. De Paris à Marseille en passant par les plages d'Ibiza en 1936, de la défaite de 1940 au sursaut de la Résistance dans le sud de la France. Ce ne sont pas les faits historiques qui importent mais la force de vie, de passion et d'engagement qu'ils libèrent parfois en chaque femme, en chaque homme. Eléonore, Marius ne sont pas des héros, juste des gens du commun qui tracent des chemins de convictions dans les soubresauts violents d'évènements qui les révèlent à eux-mêmes. Lui n'est pas de ceux qui renient leurs promesses, elle n'est pas de celles qui subissent les obligations ou restrictions de quelque condition que ce soit. Eléonore et Marius, vibrants et déterminés, fragiles aussi, au tournant d'un siècle sans ménagement, nous deviennent familiers, si intensément proches. C'est toute la force du roman de Pierre Dharrévile, réussir à nous captiver, nous entraîner dans les soubresauts de ces vies bousculées et denses, par la grâce, l'élégance d'une langue tour à tour souple, ronde et chatoyante quand le roman s'installe près de la Méditerranée, plus incisive, abrupte ou sarcastique quand les événements se durcissent et bégaient. Si l'absence de Monsieur J a bouleversé l'ordre du monde, elle a aussi construit et nourri l'aventure humaine et solidaire de beaucoup de femmes et d'hommes, ce livre leur rend hommage dans un tourbillon romanesque fait d'émotions, de tensions, de chaleur, non sans humour et légèreté aussi.

08/2014

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Littérature française

une-certaine-absence@gmel.ei

Une lettre inquiétante, un accident de circulation qui laisse son associé plongé dans le coma, et pour autant Mel, l'insomniaque détective au patronyme imprononçable, ne parvient pas à secouer l'apathie dans laquelle il s'enlise jour après jour. Seule la beauté flamboyante d'Aileen O'Shaughnessy, sa jeune enquêtrice irlandaise qu'il aime d'un amour impuissant et dont comme en rêve il va sauver la vie, irradie jusqu'au coeur de ses nuits blanches et lui permet de garder le cap. Mais où va le mener la recherche hallucinatoire de cette personne disparue qu'il est devenu pour lui-même, parasitant ses autres enquêtes et les frappant d'inanité ? Sur un banc de Galway, la ville natale d'Aileen, deux écrivains de bronze en grande conversation semblent aborder le mystère, sans toutefois trop l'approfondir...

02/2015

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Sociologie

Quand on n'a plus que son corps. Soin et non-soin de soi en situation de précarité

Etre SDF RMIste, domicilié précaire, ne plus avoir d'existence sociale reconnue : des centaines de milliers de nos concitoyens subissent des situations dont le point commun est qu'ils n'ont plus qu'une seule et ultime ressource, leur propre corps. Mesure-t-on réellement ce que cela signifie ? Non. Parce qu'il faut le vivre pour le savoir, et aussi parce que cela fait trop peur. N'avoir que son corps, test devoir tout miser sur lui. C'est l'inscrire, et soi-même avec, dans une trajectoire impitoyable : fonctionnement en " sur-régime " constant, surexploitation, surexposition... entraînant au final, des dégradations irréversibles. Quid alors des " projets d'avenir " ? Gisèle Dambuyant-Wargny a enquêté. Par son approche sociologique, elle dissèque ces logiques de " gestion " du corps précaire que notre société et les divers professionnels ne prennent peut-être pas assez en compte. Préfacé par Georges Vigarello, cet ouvrage éclaire de manière plus générale le corps aujourd'hui : ici, des corps surexploités pour survivre, là des stratégies pour satisfaire aux exigences de performance. Partout, une certaine misère.

05/2006

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Théâtre

Anatomie d'une absence

C'est une douleur liquide qui s'insinue partout et dissout la structure interne des êtres. C'est un malheur qui vous tarit, une peine sans horizon et qui occupe la vie entière.

11/2016

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Littérature française

Un moment d'absence

A la suite de ce qu'on appelle "une bouffée délirante" , l'auteur est interné à l'hôpital psychiatrique de Villejuif. Il y arrive plein de bonnes intentions. "Je regarde les malades et une espèce de joie, d'exaltation m'envahit. Je me dis que je vais leur parler, que je vais m'occuper d'eux". L'univers de la maladie mentale va vite le rattraper, l'intégrer à une population dont il partage dès lors la douloureuse quotidienneté : "J'entre dans la salle et je regarde tous ces visages, toutes ces vieilles femmes. Elles ont l'air mortes, totalement absentes. Je m'avance et je m'installe à une table. Quelques minutes passent et je sais que moi aussi, maintenant, j'ai l'air mort et absent". S'ensuit la chronique de ces jours particuliers traversés par des personnages dont l'auteur trace des portraits si tendres, si attentifs, tellement pétris d'humour et de compassion qu'il semble avoir trouvé ici, en ces temps de misère, une famille telle qu'il n'en avait jamais connue "à l'extérieur" . Ce livre touche directement au coeur. Evitant tous les stéréotypes du genre, se tenant au plus près de la réalité sensible, un jeune homme fait traverser l'enfer avec une élégance que seule la grâce a pu rendre si légère.

09/1990

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Littérature française

L'absence de ciel

Adrien Blouët nous embarque dans un récit où son héros, Hennes Van Veldes, est un jeune étudiant en cinéma à Berlin, vaguement artiste-vidéaste. Pour trouver de l'argent autant que pour donner un sens à une vie post-étudiante désoeuvrée, il se présente comme "documentariste free-lance". C'est à ce titre qu'un vieil écrivain, Cornelius Düler, le contacte et lui demande de réaliser un film sur Wolfgang Laib, un artiste du sud de l'Allemagne. Cet étrange commanditaire veut ce film pour lui seul. Il finance le jeune Hennes, qui part en auberge de jeunesse avec sa caméra pour trouver des traces de Laib, lequel demeure invisible. Après des jours à errer, traîner et filmer autour de la maison désertée, à scruter les plus infimes inflexions de signe de vie, Hennes est moins troublé par le jeu des révélations que par l'isolement menaçant du lieu. "Difficile de dire si l'isolement et la solitude l'amenèrent à la folie ou, dans une moindre mesure, à l'égarement, ou si ces états se trouvaient déjà en lui, attendant un prétexte pour prendre le dessus sur tout autre sentiment raisonnable".

08/2019

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Littérature française

Une si longue absence

Alors qu'ils traversent les montagnes albanaises en plein hiver, le colonel André Ordioni et son régiment découvrent les corps gelés d'une patrouille austro-hongroise, surprise par la tempête. La guerre secour encore l'Europe en cette année 1917, et la France et l'Autriche-Hongrie sont ennemies. mpais ces hommes, endormis pour toujours par le froid, loin du champ de bataille, touchent le colonel qui leur offre une sépulture et des tirs d'honneur. Dix ans plus tard, la détresse, d'un couple autrichien fait ressurgir les souvenirs de la guerre. Parmi les soldats enterrés, il y a leur fils. Ce fils jamais rentré, jamais retrouvé, ce fils qui les hante. Pour enfin faire leur deuil, il leur faut le ramener chez eux. Mais seul le colonel Ordiono peut retrouver l'emplacement de la tombe. Ce retour en Albanie lui montre toutes les plaies, mais aussi tous les liens fraternels, que la douleur et la guerre laissent dans leurs sillages. Partant de cette histoire découverte dans les lettres du véritable colonel Ordioni, Luan Rama défend avec délicatesse sa certitude que la compassion trouve toujours un chemin, même en temps de guerre.

11/2022

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Littérature française

Rien qu'une absence

Partir pour Paris. Trois mots remâchés jour après jour. Aller de suite à Paris, inventer un prétexte, foncer là-haut mais où, à quelle adresse ? Tous ces numéros, ces portes, une liste trop longue, une avalanche de démarches, d'appels, de demandes répétées, rejetées, un projet démesuré, vertigineux, consternant. Et avec cent francs en poche, on ne va pas loin. Il a fallu attendre et travailler. Deux années sans oublier, penser qu'il est trop tard sans pouvoir le croire. Deux années pour redémarrer, recommencer, vouloir rattraper les fautes et reprendre la place volée. Me fabriquer le passage, me donner les moyens. Il a suffi d'une annonce, un jour au bureau de chômage, elle avait un liseré tricolore prometteur, j'y ai cru, je me suis redressé. Rien qu'une absence est la suite de Sana 77.

02/2023

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XXe siècle

Quand dure l'absence

1939-1945 "Ma vie, c'est toi". Tels auraient pu être les derniers mots de Raoul à sa femme Luce au moment de monter dans le train qui allait l'emporter comme tant d'autres soldats vers l'inconnu des combats. Une guerre éclair, un ennemi méprisé mais écrasant, la Collaboration qui s'installe. La Résistance. Restée seule avec sa fillette, piégée dans une petite ville de Sologne déchirée entre France libre et France occupée, Luce aura-t-elle le courage au fil des ans de lutter dans l'attente du retour de son mari ? De simplement continuer à vivre tout en maintenant éveillé un impossible dialogue ? Cette histoire, nourrie de lettres et de souvenirs authentiques, de peurs incontrôlées face à la menace de l'Occupant, nous confronte à notre propre conscience d'être humain perdu dans la tourmente de la guerre. Qui peut en effet se vanter de pouvoir jouer les héros en toutes circonstances ?

01/2022

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Littérature française

Une minute d'absence

D'aujourd'hui et de naguère, les nouvelles de François Bott captent dans de brèves aventures l'air du temps, sa fuite surtout, sans parler de la mort, qui ne se laisse jamais oublier. Ses héros sont aussi bien un footballeur qu'un vieux militaire, un journaliste malheureux, deux amants reliés par le TGV, un receveur des postes qui communique sa passion de l'astronomie à un chef de gare. Mais soudain nous reconnaissons deux dames qui bavardent dans un salon de thé : Marie de Rabutin-Chantal et Sidonie Gabrielle Colette. Et cet Emile qui, en pleine révolution de 1848, alors qu'il est tard et que sa femme lui demande en vain d'aller se coucher, va passer la nuit à rédiger un dictionnaire... C'est toujours le goût des mots, ou celui de prendre les êtres au mot. La dernière nouvelle, " Jérôme David et Boris ", est à la fois étrange et émouvante. En 1944, un jeune homme de Ville-d'Avray attend l'arrivée des Américains en jouant de la trompette. Dans la première jeep qui survient, se trouve Jérôme David Salinger. Le jeune homme français, c'est Boris Vian. L'un écrira L'attrape-coeurs, et l'autre L'arrache-coeur.

02/2001

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Littérature française

Chroniques de l'absence

Les nouvelles de ce recueil sont envahies par les figures de la vacuité et de la vanité. On ouvre une soupière : elle est vide. On ouvre une porte : il n'y a personne (sinon des fâcheux qu'on n'attendait pas). Quand on cherche un objet qu'on croit égaré, il s'avère qu'il n'a probablement jamais existé ; et quand on cherche la vérité sur un récit historique fondateur, on s'expose au doute et à la déception. Certains personnages en arrivent à remettre en question l'acte même d'écrire ou de s'exprimer en français.

09/2018

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Littérature française

Une si longue absence

Gus a été enlevé à Barcelone par des organisateurs de combats de chiens. Un univers sanglant ! Laissé pour mort sur une décharge, il est recueilli par la famille Romero... Avec Une si longue absence, deuxième volet des aventures de Gus, Dan Devannes croque un éventail de personnages pourvus de suffisamment de sens tragique pour remplir les vastes étendues entre Barcelone et Perpignan. Une plongée dans un monde violent où gitans et gadjos s'affrontent. Trafiquants de toutes sortes, bonnes soeurs, braconniers, prostituées de La Jonquera, à la frontière franco-espagnole, là où les mafias russe et roumaine n'aiment pas que l'on vienne les déranger.

11/2016