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Critique de la voie martiale

Extraits

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Manhua

Martial Universe T07

Lin Dong se voit offrir un marché par l'ancien propriétaire du talisman, un membre du clan divin ancestral des furets. En échange de l'aide de Lin Dong pour retrouver sa force passée en collectant des âmes de puissants démons, le Maître furet deviendra son mentor et l'aidera à atteindre son plein potentiel. Pendant ce temps, la ruine d'un puissant pratiquant du Nirvana s'ouvre, et Lin Dong se retrouve face à sa Némésis pour la première fois depuis des années.

10/2023

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Sciences politiques

La critique défaite. Emergence et domestication de la Théorie critique

Qu'en est-il, aujourd'hui, de la Théorie critique ? Cet ouvrage propose une plongée dans les séquences cruciales de sa formation, en retraçant la trajectoire intellectuelle de trois de ses représentants majeurs : Max Horkheimer, Jürgen Habermas et Axel Honneth. Née en tant que réponse à une défaite de portée historique, celle de la gauche face au nazisme, la Théorie critique s'est disloquée de l'intérieur. Horkheimer, confronté à l'isolement de l'exil et au délitement des fronts antifascistes, rompt avec le matérialisme historique et se réoriente vers une philosophie négative de l'histoire. Si le passage aux générations suivantes de l'"Ecole de Francfort" permet un renouvellement, il correspond aussi à une adaptation de la critique à l'ordre existant. Chez Habermas, la critique vise à élargir un espace public régi par les règles de la raison, en faisant fi des contradictions des rapports sociaux ; avec Honneth, la critique devient une thérapeutique du social ayant pour objectif de réparer un monde que l'on a renoncé à transformer. Ainsi, d'une génération à l'autre, la Théorie critique a tourné le dos à l'analyse du potentiel régressif inhérent à la modernité capitaliste. C'est avec ce projet initial que le présent nous oblige à renouer.

10/2019

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Littérature étrangère

Examen critique de la pétrification ou La vie nocturne des dieux

L'œuvre de Tarjei Vesaas (1897-1970) est l'une des plus fortes à nous être parvenues de Norvège. De la quarantaine d'ouvrages qu'il écrivit, une partie seulement a été traduite en français, principalement ses romans de maturité : Le Germe, Les Oiseaux, Le Palais de glace, Les Ponts, La Barque le soir et... L'Incendie. Tarjei Vesaas fut sans distinction romancier, poète, nouvelliste et, de même que Jon Fosse, l'un de ses plus illustres lecteurs, auteur de théâtre ou plus précisément de "pièces à entendre". Paru alors que Tarjei Vesaas était âgé de 64 ans, L'Incendie est un "roman limite" dans son œuvre. Avec une force inégalée, l'auteur parvient à faire coexister différents pans de réalités. Jon, "l'esprit" du roman, pénètre ainsi toutes choses et nous-mêmes. Chaque chose, chaque être, est une voix qui parle et se tait sans que se taire soit ne plus parler, cesse d'être une adresse.

06/2012

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Littérature française

La Carence Martiale chez l'enfant. Véritable fléau

La carence martiale touche les groupes des populations à risque (femmes enceintes et enfants en bas âge) aussi bien dans les pays développés que ceux en développement. En Algérie l'ampleur du problème n'est pas bien connue, car les études sont rares et les outils d'évaluation, des indicateurs biochimiques peu fiables. Objectifs - déterminer la prévalence de la carence martiale chez l'enfant de zéro à cinq ans dans la ville de Batna, étudier ses répercussions sur le développement physique et psychomoteur de l'enfant et évaluer le traitement l et les mesures de prévention adéquats. Sur un échantillon de 354 enfants de zéro à cinq ans, dans la ville de Batna, nous avons mesuré la ferritine sérique, l'hémoglobine, les récepteurs de la transferrine, nous avons analysé les signes cliniques de la carence et évalué la croissance et le développement psychomoteur des enfants. Les enfants carencés ont reçu un traitement à base de fer. Des contrôles ont été effectués à la fin du traitement martial.

01/2023

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Critique littéraire

Boris Vian, la vie contre. Biographie critique

Etude de synthèse, visant l'exhaustivité, de l'oeuvre littéraire de Boris Vian, s'attachant tout spécialement à sa genèse et à l'itinéraire intellectuel suivit par l'auteur de l'Ecume des Jours.

01/1993

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Sociologie

La démocratie est un art martial

Depuis la première Guerre du Golfe, en 1991, nous sommes rentrés dans un nouvel âge. Cet âge est celui du triomphe de la culture martiale, et des images qui la relaient. Nous vivons désormais dans un climat d'alerte permanente, transformant de manière progressive les citoyens que nous étions en soldats susceptibles d'être mobilisés à chaque instant. Car la guerre a quitté les champs de bataille où l'histoire les avait jusqu'alors cantonnés pour pénétrer les centres commerciaux, les salles de cinéma et jusqu'au coeur des foyers des démocraties occidentales. Nous sommes devenus les soldats d'une guerre qui, pour être quotidienne, banale, omniprésente, n'aura jamais lieu (puisque les soldats sont en passe d'être remplacés par des robots), sinon comme instrument de domestication. Pour comprendre ce nouvel âge, Christophe Beney, dans cet essai d'un brio et d'une élégance supérieurs, s'est tourné vers le miroir des guerres contemporaines : les images du cinéma américain, de Three Kings à The Village, de La colline à des yeux à The History of Violence, de la série des Home Alone à Jarhead. Ce sont elles qui articulent aujourd'hui la grammaire martiale défendue par toutes les démocraties occidentales ; ce sont elles qui en diront la vérité.

10/2014

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Actualité et médias

Critique de la société moderne

Quand une société se fracture et laisse une proportion non négligeable des siens sur le bord de la route, les privant des moyens de prendre leur part de l’évolution collective, nul ne saurait sérieusement prétendre à la modernité. N’est-ce pas le cas quand le profit guide seul les choix, que l’économie conduit à des orientations technologiques qui, certes, améliorent les conditions de travail, mais suppriment des emplois dont ceux qui les occupent n’ont plus que le chômage pour horizon? Alors les exigences financières, sous couvert d’une modernité propice aux hommes, condamnent plus encore qu’elles n’enrichissent dans une conception de la modernité qui l’oppose à l’humanité. Le problème est identique lorsque ces mêmes choix ruinent l’avenir commun, mettant en péril celui de notre planète (Extrait de la préface d'Eric de Montgolfier).

08/2019

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Philosophie

Critique de la raison politique

La politique a de tout temps rendu les hommes fous, bêtes ou dangereux, bref déraisonnables. C'est le sens commun qui le dit. Or toute déraison a sa raison et rien n'arrive sans cause. C'est le bon sens qui le veut. D'où la question critique : pourquoi faut-il que les hommes déraisonnent dès lors qu'ils vivent en groupe ? La réponse prend ici la forme d'une remontée vers la condition de possibilité du délire collectif. Elle commence par l'examen des discours du délire (aujourd'hui " idéologiques ") et s'achève dans celui de la structure logique d'un groupe stable. Il en ressort que l'incomplétude de tout ensemble fermé détermine l'usage possible de l'aptitude des hommes à agir et à s'organiser collectivement. Rigoureuse contrainte que la tradition critique baptise discipline. " La politique m'a longtemps caché le politique ", écrit Régis Debray. Elle le cache, non pas au sens où un train en cache un autre, mais où n'importe quel train cache les rails sur lesquels il roule. Il y a beaucoup de trajets, et de vitesses, mais un seul, chemin de fer - ou de croix. Etablissant de façon strictement matérialiste la nature religieuse de l'existence collective, cette critique de la Raison politique découvre dans les pratiques d'organisation des invariants, dont l'ensemble constitue l'" inconscient politique " de l'humanité, ou, si l'on préfère, son éternel présent. En somme, pourrait redire l'auteur : " Je ne cours pas le danger d'être contredit, mais bien celui de n'être pas compris. "

09/1981

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Policiers

Critique de la raison criminelle

A l'aube des Lumières, alors que la justice criminelle se mue peu à peu en science, une série de meurtres plonge la ville prussienne de Königsberg dans la terreur. Hanno Stiffeniis, jeune magistrat chargé de l'affaire, fait appel au grand philosophe Emmanuel Kant pour l'aider à enquêter. Car du haut de sa tour, Kant s'attache aussi à percer les secrets des hommes et de leurs passions. Déjà quatre victimes, et rien ne permet de supposer que l'épidémie de crimes touche à son terme. La menace imminente d'une invasion des troupes napoléoniennes massées aux frontières de la Prusse accroît encore la tension dans la ville. Lorsque l'assassin s'en prend à lui, Stiffeniis se voit contraint d'affronter les démons de son propre passé: il découvrira alors le mobile des meurtres et la raison de sa présence à Königsberg. Critique de la raison criminelle inaugure une série d'enquêtes aussi intelligentes que divertissantes où l'on retrouvera Hanno Stiffeniis.

04/2008

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Sociologie

Théorie critique de la propagande

La publication en 2013 d'une version reconstruite du texte de Kracauer Die totalitäre Propaganda (1937-1938) a renouvelé la perception que l'on pouvait avoir de cette dimension de son oeuvre et de son apport à une "théorie critique de la propagande" . La réflexion sur la propagande s'inscrit dans le contexte plus vaste de l'élaboration par les exilés allemands, au tournant des années 1930-1940, d'une grille de lecture du national-socialisme, vu comme une pathologie de la modernité, ainsi que dans celui des grands projets de recherches américains sur la propagande nazie (auxquels Adorno et Kracauer ont été associés). Au sein de la nébuleuse de la "Théorie critique" Kracauer exprime, comme Benjamin, un point de vue à certains égards dissonant. A rebours d'une approche qui insiste surtout sur la continuité entre capitalisme et nazisme, il se montre particulièrement sensible à la séduction esthétique du fascisme, et à sa mise en scène d'une réalité de substitution, qui est selon lui l'expression d'une fuite en avant nihiliste : ses analyses concrètes ne portent pas tant sur les contenus du message que sur le langage même de la propagande, et la vision de la société et de l'histoire qu'elle véhicule, dans sa forme même. Le débat complexe qui se développe à cette époque entre Adorno, Benjamin et Kracauer met notamment en oeuvre les catégories de "fétichisme" (Adorno), de "fantasmagorie" et d' "esthétisation du politique" (Benjamin), d' "apparence" et de "pseudo-réalité" (Kracauer). Il présente en premier lieu un intérêt historique, en tant que l'analyse du nazisme constitue pour le projet d'une théorie critique une mise à l'épreuve, qui suscite de vifs débats internes et aboutit chez Adorno et Horkheimer, dans la Dialectique de la raison (1944-1947), à une reformulation de ce projet. Mais dans un contexte aujourd'hui bien différent, les thèmes qui sont débattus entre ces protagonistes, comme celui de la dérive autoritaire du libéralisme, des manipulations de masse, de la construction médiatique du réel n'ont rien perdu de leur actualité.

11/2020

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Philosophie

Critique de la raison pure

" La raison humaine a cette destinée particulière, dans un genre de ses connaissances, d'être accablée de questions qu'elle ne peut écarter ; car elles lui sont proposées par la nature de la raison elle-même, mais elle ne peut non plus y répondre, car elles dépassent tout pouvoir de la raison humaine. Ce n'est pas de sa faute si elle tombe dans cet embarras. Elle part de principes dont l'usage est inévitable dans le cours de l'expérience, et en même temps suffisamment garanti par elle. Avec leur aide, elle s'élève toujours plus haut (comme le comporte aussi bien sa nature) vers des conditions plus éloignées. Mais, s'apercevant que, de cette manière, son œuvre doit toujours rester inachevée, puisque les questions ne cessent jamais, elle se voit contrainte de se réfugier dans des principes qui dépassent tout usage possible d'expérience, et qui pourtant paraissent si peu suspects que la raison humaine commune elle-même se trouve en accord avec eux. Mais, par-là, elle se précipite dans l'obscurité et des contradictions, d'où elle peut certes conclure que cela doit tenir à des erreurs cachées quelque part, mais sans pouvoir les découvrir, parce que les principes dont elle se sert, comme ils vont au-delà de limites de toute expérience, ne connaissent plus désormais de pierre de touche prise à l'expérience. Le champ de bataille de ces combats sans fin, voilà ce qu'on nomme Métaphysique. "

01/2015

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Ethnologie

Critique de la pensée sacrificielle

Réfléchir sur la barbarie des temps modernes et la comparer à la barbarie des temps anciens, en tant que l'une et l'autre ont à voir avec le sacré, telle est l'ambition première de cet ouvrage. Il s'agit de saisir l'implication des processus sacrificiels dans les violences politiques (et domestiques) majeures de notre temps. L'auteur met en parallèle les modalités des grands crimes politiques contemporains et la spécificité religieuse du sacrifice. Au mépris des interdits anthropologiques, il entend mettre en rapport la violence déchaînée et intrinsèquement destructrice des massacres de notre histoire avec cette autre violence - contrôlée, canalisée, domestiquée, ritualisée - qui préside, au sein du religieux, aux cérémonies sacrificielles. Pour élaborer une critique de la pensée sacrificielle, il ne suffit pas d'analyser des rites qui comportent la destruction d'un être vivant, encore faut-il que cette analyse participe, d'une manière ou d'une autre, au démantèlement du processus. La meilleure façon de comprendre ce qu'est une cérémonie de sang, c'est de chercher à l'interrompre. Il ne s'agit pas pour autant d'une attitude de moderniste sans mémoire. L'interruption de la destruction est au cœur de l'histoire des rituels. Les procédés de substitution symbolique remplacer un être humain, adulte ou enfant, par un animal, puis par un végétal - montrent que la critique de la violence du sacrifice est aussi traditionnelle que le sacrifice lui-même.

10/2000

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Sciences historiques

Critique de la raison nègre

Revisiter l'histoire de la modernité occidentale et de la postmodernité mondialisée au regard de celle de la "raison nègre" : tel est le propos d'Achille Mbembe dans cet essai iconoclaste. Par ce terme, il désigne d'abord la somme de sottises concernant l'ensemble des gens d'"origine africaine". Présente dès l'Antiquité, cette représentation s'est surtout consolidée du XVIe au XIXe siècle, quand le Nègre et la race n'ont fait qu'un dans l'imaginaire des sociétés européennes, constituant un nouveau sens commun qui justifiait la supériorité "naturelle" de l'homme blanc sur le reste de l'humanité. Mais l'histoire de la "raison nègre" est aussi celle des luttes abolitionnistes des esclaves africains et de leurs descendants aux Caraïbes et aux Etats-Unis, puis celles pour l'indépendance des colonies européennes en Afrique. Une histoire qui a fait naître un vaste réseau mondial où s'est constitué un imaginaire nègre moderne, participant activement à la mondialisation intellectuelle. Dans l'ordre de la modernité, le Nègre est le seul de tous les humains dont la chair fut faite marchandise. Mais dans un retournement spectaculaire, ce nom honni est devenu le symbole du désir de vie, une force pleinement engagée dans l'acte de création. En analysant cette étonnante contradiction de l'"expérience nègre", Achille Mbembe répond ici à quelques questions dérangeantes : la relégation de l'Europe au rang d'une simple province du monde signera-t-elle l'extinction du racisme, avec la dissolution de l'un de ses signifiants majeurs, le Nègre ? Ou au contraire, une fois dissoute cette figure historique, deviendrons-nous tous les Nègres du nouveau racisme qui pointe, avec la poussée antimigratoire en Europe et l'assignation raciale de catégories entières de la population ? Une réflexion critique indispensable pour répondre à la principale question sur le monde de notre temps : comment penser la différence et la vie, le semblable et le dissemblable ?

10/2015

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Notions

Critique de la raison réifiée

Ce dialogue à deux voix s'interroge sur le concept de réification, partant de la critique de la société bourgeoise et capitaliste proposée par le jeune Lukács dans son fameux essai La réification et la conscience de classe, pour se diriger par la suite vers une analyse minutieuse de la critique radicale de la réification et du fétichisme de la marchandise, articulée par Guy Debord dans La Société du Spectacle. Dans un troisième moment, la discussion théorique et philosophique s intéresse à la façon avec laquelle l'être social réifié et aliéné de la société capitaliste laisse ses traces dans la pensée philosophique moderne, à partir au moins du 18ème siècle. Autrement dit, on s'est donné comme tâche de mettre en lumière les antinomies de la pensée bourgeoise et ses rapports complexes aussi bien que profonds avec la société bourgeoise.

06/2023

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Contes et nouvelles

Critique de la raison associative

L’être humain est-il réellement un animal social désintéressé et doué d’empathie inconditionnelle? Répondre aujourd’hui à cette question par l’affirmative ne reviendrait-il pas à se voiler la face et ignorer de concert les narcissismes, tant individuels que communautaires, sans cesse croissants avec l’avènement de l’anthropocène ? «Critique de la raison associative» est un recueil de nouvelles qui révèlent, à travers le prisme des sciences de la nature, les arcanes éthologiques que Sapiens dissimule derrière la vie associative dans divers contextes sociétaux. Un dernier conseil de lecture : si vous ne vous sentez pas en mesure de supporter le reflet, évitez de regarder dans le miroir.

09/2021

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Ethnologie et anthropologie

Critique de la raison animiste

Une réflexion sur le retour de l'animisme, et pas seulement comme idée d'origine coloniale. Car ce livre ne porte ni sur l'afrocentrisme, ni sur l'afro-futurisme, ni sur le panafricanisme, ni sur l'animisme en tant que tels mais plutôt sur la conjonction, ou la confusion, entre ces domaines. En ce sens, il ne s'agit pas de faire la généalogie ou l'archéologie de ces différents thèmes qui touchent à l'Afrique, mais au contraire d'adopter une démarche résolument anti-historienne. A rebours d'une recherche de l'origine des cultures, des institutions, le présent ouvrage s'efforce de partir du présent pour tenter d'éclairer rétroactivement la signification des pratiques. C'est donc une anthropologie du présent qui est mise en avant, le parti pris étant que ce n'est qu'à partir de la contemporanéité que le passé prend sens.

11/2023

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Economie

Dictionnaire critique de la mondialisation

Globalisation du capitalisme, accélération et diffusion des échanges, uniformisation des modes de vie, internationalisation de la gouvernance, abolition des frontières grâce aux nouvelles technologies. la mondialisation est au cour des mutations qui bouleversent la planète. Tantôt haïe, tantôt prônée, mal du siècle ou destin de l'humanité, la notion même semble être devenue dans la sphère publique l'unique clé de compréhension des enjeux du monde contemporain. Et pourtant, derrière ce terme, quelle(s) réalité(s) ? Revenir sur les mots, les concepts et les processus qui définissent la mondialisation dans toute sa complexité, son caractère multidimensionnel et sa perpétuelle évolution : telle est l'ambition de ce dictionnaire. Loin de toute vision doctrinale ou caricaturale, une soixantaine d'auteurs (géographes, sociologues, historiens, économistes, anthropologues, architectes.) livrent leur expertise et leurs analyses, volontairement critiques, pour rendre accessible au plus grand nombre des phénomènes encore méconnus et mal compris. Une source d'information et un outil de réflexion incomparables. . 235 entrées pour appréhender les différentes facettes de la mondialisation . De courts essais d'auteur pour alimenter le débat . Un réseau de renvois signifiants pour comprendre et mettre en perspective . Des bibliographies et sitographies pour prolonger la réflexion Dictionnaire dirigé par Cynthia Ghorra-Gobin, géographe, directeur de recherche au CNRS (CREDA) et coordonné en équipe par Martine Azuelos, Catherine Distler et Christian Grataloup.

08/2012

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Histoire internationale

Critique de la tragédie kamerunaise

Ce livre est l'expression du désir d'un citoyen exilé, résolument devenu cosmopolite, de comprendre et de faire comprendre la tragédie de son pays natal, le Kamerun, que l'auteur choisit d'orthographier ainsi pour rappeler le Kamerun unifié sous la colonisation allemande de 1884 à 1916 et la profondeur historique de l'idéal national. Cet ouvrage est la confrontation des approches du dedans et du dehors de la citoyenneté kamerunaise, regard porté sur une histoire africaine profondément tragique, tordue, rebelle aux approches binaires et impatientes. Il est l'exhumation des racines enfouies de la bêtise et de l'arbitraire qui empêchent, depuis plus de soixante ans, l'émergence d'une civilisation démocratique et républicaine exemplaire en Afrique centrale. Les différentes analyses et tribunes qui constituent ce livre ne sont donc pas simplement des enquêtes sur traces, mais l'expression d'une quête d'institutions, de manières d'être, de penser et d'agir, de partager, qui puissent faire du Kamerun un pays où "nos libertés valent mieux que du pain beurré à la sardine", selon la belle expression du grand écrivain congolais Sony Labou Tansi.

02/2014

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Littérature française

Mélancolie de la masse critique

Dans ce recueil de nouvelles, Christian Paviot aborde le thème de la rupture sous plusieurs formes : rupture avec le consumérisme, rupture sociale, rupture avec la vie, rupture avec la liberté, rupture amoureuse... Il nous conduit de sa bretagne natale à l'Afghanistan, en passant par le Brésil, Las Végas, Turin, Paris, Berlin...

06/2010

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Philosophie

Critique de la philosophie kantienne

Cette critique de la philosophie kantienne n'est en rien une réfutation. Il s'agit au contraire pour Schopenhauer de dégager ce qu'il y a d'essentiel dans la philosophie critique, d'approfondir un kantisme méconnu, trahi par les philosophes qui se sont présentés abusivement comme les héritiers de Kant (Fichte, Schelling, Hegel). La question que pose ici Schopenhauer est : comment pouvons-nous encore faire de la philosophie après Kant, sans retomber dans le vieux dogmatisme biblique mal caché dans les brumes dialectiques ? Cet écrit est donc un extraordinaire " dialogue sur les cimes " comme le dira Nietzsche, le principal disciple de Schopenhauer. En faisant le partage entre l'apport décisif de la critique kantienne, c'est-à-dire la distinction du phénomène et de l'en soi et, d'autre part, la tradition judéo-chrétienne. dont Kant n'a jamais pu se détacher complètement, Schopenhauer se veut en quelque sorte plus kantien que Kant et entreprend un examen rigoureux de la Critique de la raison pure, relue dans la première édition, c'est-à-dire dans l'audace première de sa radicalité critique.

07/2004

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Philosophie

Critique de la raison pratique

" La loi morale est sainte (inviolable). L'homme est sans doute très éloigné de la sainteté, mais il faut que l'humanité dans sa personne soit sainte pour lui. Dans la création tout entière, tout ce que l'on veut, et ce sur quoi on a quelque pouvoir, peut aussi être employé simplement comme moyen ; l'homme seul, et avec lui toute créature raisonnable, est fin en soi-même. Il est, en effet, grâce à l'autonomie de sa liberté, le sujet de la loi morale, laquelle est sainte. C'est précisément en raison de cette liberté que toute volonté, même la volonté propre à chaque personne et dirigée sur elle-même, est bornée par la condition de l'accord avec l'autonomie de l'être raisonnable, à savoir de ne le soumettre à aucune intention qui ne serait pas possible suivant une loi pouvant trouver sa source dans le sujet même qui pâtit, et donc de ne l'utiliser jamais simplement comme moyen, mais en même temps en lui-même comme une fin. Cette condition, à bon droit, s'impose, pour nous, même à la volonté divine relativement aux êtres raisonnables dans le monde, en tant qu'il s'agit de ses créatures, parce qu'elle repose sur la personnalité de ceux-ci, par laquelle seule ils sont des fins en soi. "

08/2003

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Sciences politiques

Critique de la raison gazeuse

Entre le camp du travail et celui du capital, l'auteur a pris fait et cause pour le premier. Si l'idée d'un grand parti de gauche démocratique devait aujourd'hui tomber en désuétude, il ne croit pas que ce serait une bonne chose, ni un bon signe. Il n'approuve pas que le mouvement créé par la campagne présidentielle de Jean- Luc Mélenchon, la France Insoumise, soit gazeux plutôt que démocratique. Il explique que les nécessités du combat exigent la démocratie, dont le fondement est l'égalité, tant dans le mouvement que dans la République. Il soutient et participe au mouvement qui, de l'intérieur de la France Insoumise exprime aujourd'hui cette exigence démocratique.

02/2023

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Autres

Le Crépuscule de la critique

Si le XVIIIe siècle a été pour Kant "le siècle de la critique à laquelle il faut que tout se soumette" , le temps où nous vivons signe le triomphe de la confusion à laquelle rien n'échappe. Mais la critique ne se limite pas à un exercice intellectuel et mental, la marque de ce qu'on appelle l' "esprit critique" . Elle est une attitude et même un geste, une manière de dire, de penser et d'agir et surtout une exigence politique. C'est l'une des conditions du vivre-en-commun et sa force aujourd'hui nous manque.

10/2022

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Faits de société

Critique de la Raison Contemporaine

Si à travers les questions sociales et les crises de notre époque, chacun peut sentir et faire l'observation d'un mal-être généralisé, il peut être difficiles de remonter à sa source et de se poser cette question : qu'est-ce qui cloche dans l'esprit du temps ? Art contemporain à la solde du marché, philosophie dissoute dans l'air du temps, réduction de l'être à ce qui est pratique, et bourbier économico-social. C'est à travers ces quatre axes que cet essai tente de répondre à cette question avant de conclure en proposant une voie messianique, chère à la civilisation occidentale. Hélas, les caprices du destin vont en troubler l'eau claire et en in fléchir le cours. Mai 1988, un planeur survole le Pays d'Olmes et se dirige vers le pic d'Aneto, le plus haut sommet pyrénéen. A son bord, Jean et Bertrand. Ensemble, ils auront fait un long et bouleversant voyage... Le point culminant de celui-ci, les attend.

02/2022

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Seinen/Homme

Critique de la raison pure

" Qu'est-ce que l'amour ? " " Qu'est-ce qu'être humain ? " " Que signifie " comprendre " ? " Découvrez l'adaptation en manga de la Critique de la raison pure, chef-d'oeuvre intemporel qui continue, encore aujourd'hui, de mettre en lumière les problèmes auxquels sont confrontés les philosophes. Cette critique provoqua un tournant copernicien en épistémologie, dont l'impact est toujours visible de nos jours. Cette adaptation constitue une excellente introduction à cet ouvrage aussi célèbre que complexe, à travers la relation amoureuse entre Lily, une androïde et Masato, un humain. Qu'est-ce que la théorie de la connaissance ? Qu'est-ce que l'amour ? Ce manga vous aidera à comprendre tout cela.

05/2023

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Notions

Philosophie critique de la République

Ce livre est une création. Il est formé de textes qui n'avaient jamais été réunis par leur auteur, alors qu'ils composent bel et bien un livre, et un livre d'un intérêt exceptionnel. Il offre l'exemple rare d'une réflexion philosophique menée à l'épreuve de l'actualité. L'auteur, Charles Renouvier, l'un des philosophes français les plus importants du XIX ? siècle, est en effet un philosophe engagé avant la lettre. Grand militant de la cause républicaine, il s'en est fait le défenseur en même temps que le penseur dans un moment fécond de l'histoire de France, la décennie 1870, qui voit l'installation et l'enracinement durable, cette fois, de la République, la III ? du nom. Il a fondé pour ce faire une revue, en 1872, la Critique philosophique, qu'il rédigeait presque à lui seul et qui accompagne, mois après mois, la difficile gestation du nouveau régime. Constatant la confusion et le flottement des idées du personnel républicain dans un contexte particulièrement tendu et troublé, il s'efforce de dégager une doctrine cohérente de la conduite à tenir vis-à-vis des institutions qui se cherchent. Une doctrine qu'il appelle justement "criticisme", en référence à la pensée kantienne. Dans cet esprit, il s'emploie aussi bien à éclaircir les principes fondamentaux engagés dans l'entreprise qu'à définir une méthode d'action politique ou à clarifier les enjeux des luttes politiques du moment, sans oublier de plaider pour les réformes qui s'imposent. Des modes de scrutin aux rapports entre l'Eglise et l'Etat, en passant par la décentralisation ou l'organisation de l'enseignement, ce sont toutes les questions brûlantes auxquelles est confronté le régime naissant qui se trouvent examinées à la lumière de leurs enjeux théoriques. Cet exercice de philosophie appliquée compose ainsi un véritable "traité de la République" qui éclaire de l'intérieur la signification d'un processus trop souvent réduit à un heureux produit des circonstances. Il permet d'y reconnaître un authentique moment philosophique.

04/2022

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Critique littéraire

La relation critique

Suite de L'œil vivant, cet ouvrage est consacré à la critique. Jean Starobinski s'attache à établir les principes d'une critique de la relation, capable de coordonner les méthodes de la stylistique, de l'histoire des idées et de la psychanalyse. Une nouvelle interprétation d'un épisode des Confessions de Rousseau illustre le rapport de la théorie critique et de son application. Qu'est-ce qu'interpréter ? C'est déchiffrer, et c'est aussi imaginer. La deuxième partie passe donc en revue les divers champs de l'imagination : la parole, l'image, le corps. Et la troisième, traitant des rapports de la littérature et de la psychanalyse, pose une question déconcertante : quelle est la part d'imaginaire qui s'immisce dans la lecture psychanalytique ? Comme toujours, Jean Starobinski se révèle un maître-lecteur, qui incite à lire ou relire les grands livres.

10/2001

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Ouvrages généraux

La Théorie critique

Le terme " Théorie critique " recouvre les productions intellectuelles d'auteurs aussi variés que Max Horkheimer, Theodor W. Adorno, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, Axel Honneth ou Hartmut Rosa. Ils se sont réclamés d'un même marxisme interdisciplinaire cherchant à diagnostiquer les contradictions de la société capitaliste, au prisme d'une dialectique de la raison. Avec la révolution industrielle et la révolution démocratique, dans le contexte de la grande industrie, de l'Etat social, des médias de masse et aujourd'hui du néolibéralisme et de la révolution numérique, les idéaux des Lumières se sont heurtés à des formes pathologiques de la raison telles que la domination technocratique, la généralisation des conduites instrumentales et calculatrices ou la diffusion d'images factices du bonheur. Les concepts de réification, de mimèsis, d'agir communicationnel, de besoin de reconnaissance ou encore de résonance permettent de comprendre pourquoi la raison moderne, originellement orientée vers l'émancipation, se trouve en grande partie mise en échec par ses propres formes dégradées. Ce livre offre une synthèse sans équivalent des grands auteurs d'un courant toujours fécond, qui nous aide à interpréter les contradictions du monde contemporain.

01/2023

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Critique littéraire

Pour la critique

Charles-Augustin Sainte-Beuve commença à vingt ans sa carrière de critique au Globe, le 10 octobre 1824. Le 13 octobre 1869, une opération manquée interrompit son " office de vigie " et priva Flaubert du lecteur espéré : " J'avais fait " L'Education sentimentale en partie pour Sainte-Beuve. Il est mort sans en connaître une ligne. " A défaut d'un Sainte-Beuve intégral, nous présentons ici un Sainte-Beuve chronologique, avec une proportion plus généreuse pour la littérature de son temps et pour les textes de ses débuts - meilleure façon de faire sentir ce qui a maintenu, par-delà les faiblesses ou les désastres intimes, l'autorité de ce lecteur auprès des deux ou trois générations littéraires qui ont écrit, comme Flaubert, " en partie pour lui ". Le lecteur découvrira un Sainte-Beuve politique méconnu, qui s'exprime, par exemple, avec flamme dans un hommage aux sergents de La Rochelle exécutés par Louis XVIII pour complot libéral, un Sainte-Beuve élaborant sa méthode critique, du " Pierre Corneille " de 1829 au dialogue avec la " Physiologie des écrivains et des artistes " d'Emile Deschanel en 1864, jusqu'à cette formule d'épilogue : " Le goût seul ne dispense pas des méthodes armées et précises ", un Saint-Beuve ethnologue et sociologue du monde littéraire de son temps, enfin un Sainte-Beuve dressant ses portraits d'écrivains et partageant les combats de la génération romantique dont il s'est fait en apparence le censeur.

01/1992

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Sur la critique

Fondée par Michel Minard en 1954, " La Revue des lettres modernes " est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

04/2024