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Correspondance 1941-1944

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Histoire internationale

Le Ghetto de Wilno. 1941-1944

Il y avait plus de 60 000 Juifs à Wilno (actuelle Vilnus) à l'arrivée des nazis en 1941. Trois ans plus tard, ils n'étaient plus que 2 000. Avrom Sutzkever était l'un d'eux. Le 27 février 1946, il témoigna devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et témoignage de première importance, Le Ghetto de Wilno est une contribution essentielle à l'histoire des Juifs d'Europe de l'Est entre 1941 et 1944. Sutzkever y raconte l'horreur et la mort, avec le souci de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul de l'observateur neutre. Il donne à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie.

04/2014

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Histoire internationale

Le ghetto de Wilno. 1941-1944

Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès. C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie. Chef-d'ouvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.

04/2013

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occupation

Crimes nazis en Bretagne. 1941-1944

A la fin de l'été 1944, des enquêteurs de la Psychological Warfare Division de la IIIe US Army interrogèrent de nombreux témoins civils et militaires qui racontèrent par le détail l'horreur de ce qui s'était passé. Jour après jour, mois après mois, de 1941 à 1944, c'est une terrible comptabilité appuyée par des rapports de police et de gendarmerie, témoins administratifs d'une répression implacable que les Bretons ont subie pendant l'Occupation de la part de certains soldats allemands ou russes ainsi que de membres de la police allemande qui est détaillée ici.

05/2023

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Sciences historiques

Histoire de la 1re division blindée polonaise (1939-1945). L'odyssée du phénix

La 1re division blindée polonaise s'est illustrée pendant la bataille de Normandie, mais sa carrière est beaucoup plus longue. Ce livre couvre donc des épisodes méconnus : - la création de la 10e brigade en Pologne (1937) - la campagne de Pologne (1939), et l'évacuation en France - la campagne de France (1940), et l'évacuation en Grande-Bretagne - la création de la 1ère DB polonaise en Grande-Bretagne (1942) - la campagne militaire en Europe du Nord-Ouest (1944-1945) - l'occupation en Allemagne et la dissolution de l'unité (1947)

02/2019

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Histoire de France

LA WALLONIE LIBéRéE (1944-1945)

Sur base d'une sélection de documents photographiques peu connus ou jusqu'ici inexploités, Mélanie Bost et Alain Colignon entreprennent de porter "un autre regard" sur les semaines et les mois fiévreux de la Libération en Wallonie. Braquant cette fois le feu des projecteurs sur la période s'étendant grosso modo du débarquement de Normandie au retour des prisonniers (avril-juillet 1945), ils vont s'efforcer de mettre en lumière toutes les épreuves rencontrées par le citoyen lambda pour assurer son existence dans sa modeste quotidienneté, et simplement essayer de survivre. Dans la foulée des titres déjà présentés dans la série "Villes en guerre" , les auteurs tâchent de saisir le vécu intime des populations en un moment crucial de l'Histoire, mais en centrant toujours la focale sur les villes "de chez nous" , grande et petites, cités bourgeoises ou agglomérations industrielles, et ce afin d'offrir au lecteur une approche originale des Wallons, entre guerre et paix.

08/2019

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Histoire de France

BRUXELLES, VILLE LIBéRéE (1944-1945)

Dans la soirée du 3 septembre 1944, Bruxelles est libérée. Durant les jours qui précèdent, la ville est en émoi et les derniers collaborateurs aux abois. Les Allemands prennent la fuite dans une grande confusion. Le 4 septembre, les Bruxellois débordent d'enthousiasme dans les rues de la capitale, même si la guerre ne prendra fin en Europe que le 8 mai 1945. Comment les Bruxellois ont-ils vécu cette période ? Quelles photographies en a-t-on conservé ? Que nous disent-elles sur les derniers mois de Bruxelles en guerre et sur la période chaotique qui s'en est suivie ? Que nous révèlent-elles sur la pratique photographique en temps de guerre. A partir des très riches collections du CegeSoma, mais aussi d'autres fonds conservés dans des institutions belges et étrangères et par des particuliers, Chantal Kesteloot et Bénédicte Rochet nous proposent une histoire photographique de Bruxelles en 1944-1945.

08/2019

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Histoire de France

Journal 1942-1944. Edition abrégé

Hélène Berr a vingt et un ans lorsqu'elle commence à écrire son journal. L'année 1942 et les premières lois antijuives de Vichy marquent la fin de l'insouciance. Contrainte de porter l'étoile jaune, elle narre au quotidien son existence dans le Paris de l'Occupation. Déportée en mars 1944, elle meurt à Bergen-Belsen, quelques jours avant la libération du camp. Soixante ans durant, ce manuscrit est demeuré enfoui comme un douloureux trésor familial. Publié en 2008, le journal d'Hélène Berr est devenu un texte mythique. Il est donné à lire ici dans une version abrégée.

05/2009

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Histoire de France

Vichy-Alger-Londres. 1941-1943

En 1941, pouvait-on, en Afrique du Nord, manifester son amour de la France vaincue, humiliée, occupée et pillée, et pire encore, au gouvernement " collaborateur " ? Non ! Le maréchal en imposait et son " double jeu " rassurait. Pourtant la rage au cœur, on apprenait qu'en métropole, les usines encore en état de marche allaient travailler pour l'occupant et qu'avec l'assentiment de Vichy des avions à croix gammée atterrissaient à Damas. En juillet 1940, Pierre Laval n'avait-il pas déclaré : " nous n'avons d'autre voie ouverte devant nous que celle d'une collaboration loyale avec l'Allemagne et l'Italie ". Il était " politiquement impératif " de s'accommoder de la défaite. Le Commandement militaire traquait les ennemis de l'Ennemi. Ces pages relatent le combat - d'abord verbal - d'un jeune officier dénoncé par un de ses camarades et durement sanctionné par les siens pour avoir incité à la résistance. Elles témoignent de l'état d'esprit qui régnait en Afrique du Nord jusqu'au débarquement allié de novembre 1942 et avant qu'elle devienne le tremplin de la reconquête du territoire national.

03/2006

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BD tout public

Lyon en guerre. 1940-1944

Juin 1940. Les Allemands occupent Lyon et pillent ses ressources. Ils reviendront deux ans plus tard, mais trouveront un autre accueil. L'effet de surprise est passé, la ville s'est préparée et ne compte pas supporter pareille infamie une nouvelle fois. Lyon est en guerre. Madeleine, Rémi, Lucien et Auguste, quatre destins face aux choix de leur vie : résister ou collaborer, se taire ou se battre au risque d'y laisser sa vie pour ses idéaux. Une aventure complète, accompagnée d'un cahier historique sur la Seconde Guerre mondiale à Lyon.

12/2013

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ouvrages généraux

Ardenne 1944-1945 en néerlandais

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffle. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profite de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944-1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

07/2022

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Ouvrages généraux

La France libérée. 1944-1947

Le passé d'une illusion Eté 1944 : La 2e DB entre dans Paris, ouvrant le sacre républicain de Charles de Gaulle aux Champs-Elysées. Un vent d'espoir se lève, appelant à l'édification d'un nouveau régime et d'une nouvelle société. Trois ans plus tard cet espoir a été brisé. La guerre froide acte une nouvelle partition du monde tandis que la IVe république naissante reproduit l'instabilité de la IIIe et l'éternel retour des partis. Chroniqueur inspiré de cette période oubliée, alors qu'elle s'avère d'une richesse inouie, Michel Winock a choisi de la raconter au moyen d'une vingtaine de chapitres couvrant non seulement les grands événements politiques mais aussi culturels, judiciaires et sportifs afin d'offrir un tableau global porté par un rare bonheur d'écriture. Le lecteur voyage ainsi de la Libération à l'épopée de l'Exodus en passant notamment par l'épuration, la crise coloniale, le départ de De Gaulle et la naissance du RPF, la position centrale du PCF et les grandes grêves de 1947, mais aussi le tribunal de Nuremberg et le procès Petiot, Sartre et Camus, la loi Marthe Richard, le premier festival de Cannes et le grand retour du Tour de France. Une enquête historique qui interroge sur le Mystère français, ses sempiternelles divisions jurant avec son idéal universaliste et sa capacité immuable à se relever des épreuves.

08/2021

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ouvrages généraux

Mémoires de guerre. 1940 - 1944

Gérard Cahu n’était encore qu’un enfant quand l’Allemagne nazie envahit la France et sa Normandie natale. Dans ses mémoires de guerre, il raconte l’occupation, le bombardement de Saint-Lô par les Américains au cours duquel il perdra ses deux parents, puis le débarquement, l’exode, la débâcle allemande, et enfin, la libération… A travers des souvenirs personnels, et des photographies et documents historiques, il reconstitue cette période qui marqua sa vie à jamais. Il livre ainsi un témoignage exceptionnel à sa descendance et aux lecteurs, nous rappelant toute la barbarie de la guerre. Les hommes scrutaient le ciel pour repérer les types d’avions, la crainte étant de voir des avions USA réputés pour leur manque de précision à l’inverse des pilotes anglais virtuoses dans les combats aériens. Puis venait le temps des ambulances qui ramassaient blessés et morts ! Quelle connerie la guerre !

10/2023

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Photographie

Les années heureuses. 1944-1948

En 1944, le célèbre photographe de mode et portraitiste Cecil Beaton est envoyé à Paris par le Ministère de l'Information, à l'occasion d'une exposition de photographies de guerre montrant les ravages du " blitz ". Pendant son séjour parisien, il renoue avec Picasso et fréquente tout un cercle de personnalités du monde de l'art comme André Gide, Jean Cocteau et Gertrude Stein. La guerre terminée, Beaton devient designer et travaille pour le cinéma. En 1946, il s'envole pour New York où il croise une femme qu'il avait rencontrée une seule fois, dix ans auparavant. Cette femme n'est autre que Greta Garbo et Beaton tombe éperdument amoureux. Sous la forme d'un journal intime, voici le roman vécu d'un amour exceptionnel, puisque l'héroïne, vedette de cinéma internationale, accepte de se livrer sans mystère à son photographe d'adorateur. Outre Garbo, dont l'auteur nous révèle avec passion le visage, quantité de personnalités défilent dans les carnets de Cecil Beaton : de Gaulle, Churchill, Colette, Charlie Chaplin, etc. La vie de ce dandy anglais qui connut toutes les réussites a ceci de fascinant qu'elle mêle les artistes les plus cotés de l'époque aux figures politiques, aux mondains et aux stars de cinéma, avec un sens parfait de la prise de vue : on se laisse entraîner avec enthousiasme par ce ballet de portraits mouvants.

03/2020

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Histoire internationale

La fin. Allemagne (1944-1945)

Après l'attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, l'Allemagne sombre dans la folie meurtrière et la destruction. C'est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Pourtant, le régime tient. La Wehrmacht continue d'envoyer des soldats combattre sur le front jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Comment expliquer l'incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C'est pour répondre à cette énigme que le grand historien britannique fan Kershaw a entrepris ce vaste récit des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. Une brillante réflexion sur l'interminable agonie du régime nazi.

05/2014

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Sciences historiques

La Leibstandarte. Ardennes 1944-1945

La 1. SS-Panzerdivision Leibstandarte Adolf Hitler forme l'avant-garde de la 6. Panzerarmee de Sepp Dietrich sur le flanc nord de l'offensive allemande dans les Ardennes. Elle est divisée en Kampfgruppen, avec à sa tête le Kampfgruppe Peiper, dont les éléments blindés incluent le s. SS-Panzerabteilung 501, équipé de Königstiger. L'attaque est lancée le 16 décembre 1944 par un temps neigeux et glacial et, dès le début, le Kampfgruppe est en retard sur son planning. Il capture un dépôt de carburant à Büllingen, mais la défense américaine force Peiper à s'engager sur la Rollbahn D dont le tracé sinueux est difficile à négocier et, bientôt, le Kampfgruppe est étiré sur plus de 25 kilomètres, avec ses chars lourds qui perdent du terrain parce que, véhicule après véhicule, les Tiger II tombent en panne. S'avançant via Stavelot et Trois-Ponts, les éléments de tête du Kampfgruppe atteignent Stoumont avant que le manque de carburant - les Américains ont repris Stavelot et fermé la route de l'approvisionnement pour les Allemands (qui disposent de carburant en quantité à l'arrière) - et l'action des troupes américaines arrêtent Peiper à La Gleize. Six jours plus tard, à la veille de Noël, sans espoir et sans essence, Peiper et ses hommes abandonnent leurs véhicules et se replient vers leurs lignes : seulement 770 y parviennent. Ils laissent derrière eux 135 blindés, dont le Königstiger placé aujourd'hui devant le musée de La Gleize. Ils laissent aussi derrière eux les corps de prisonniers américains - à Malmedy, Ligneuville et Wereth - et de civils, dont le massacre conduira à des procès après-guerre.

01/2018

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questions militaires

SAS, les indomptables, 1941-1945

Le Special Air Service est aujourd'hui une des forces spéciales les plus prestigieuses au monde, mais saviez-vous que son histoire commence en Egypte en 1941 ? A l'image de la série à succès Rogue Heroes, ce livre retrace l'épopée de ces combattants d'exception qui resteront toujours fidèles à leur devise quoi qu'il leur en coûte : qui ose gagne !

06/2023

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Déportation

Journal de Rivesaltes 1941-1942

Il faut que j'en finisse avec cette écriture. Cela me fait dévier du droit chemin, ou au contraire me remet dans le droit chemin? Je ne sais pas. En tout cas je veux travailler et être raisonnable. C'est ridicule, comme si je pouvais être raisonnable. »

04/2022

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Histoire de France

Maquisards et partisans 1943-1944

Ce Guide Militaria vous invite à vous plonger au coeur des maquis français et à découvrir la silhouette des combattants de l'intérieur qui ont grandement contribué à la libération du territoire national. Cette silhouette semble figée dans une image d'Epinal, mais la réalité est toute autre. L'auteur, à travers plus de 25 personnages reconstitués sur mannequins vivants et à l'aide de pièces authentiques, restitue l'apparence spécifique des maquisards région par région, sans oublier les personnels alliés parachutés afin de les instruire et les agents du renseignement en France occupée.

05/2018

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Littérature française

Lettres à Gerda. Septembre 1945 - Novembre 1946 - <em>précédé de</em> Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

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Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

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Comics

Steve Canyon. 1947-1948

Steve Canyon n'a pas encore 25 ans mais il est déjà un vétéran de la WWII qu'il a terminée en tant que capitaine de l'Armée de l'air américaine. Démobilisé, Canyon monte "Horizon Unlimited", une entreprise de transport aérien avec des camarades de l'armée. Cet équipage éclectique va être confronté à des missions en tout genre, qui vont le projeter dans un tourbillon d'aventures à travers le monde.

11/2018

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Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

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Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1959

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du Désir attrapé par la queue de Pablo Picasso. L'ancienne élève du Conservatoire national d'art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d'un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n'a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d'actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce Le Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d'une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s'agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain, au début de l'année 1960. Durant toutes ces années, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice (les livres et les conférences, pour l'écrivain ; les tournées avec la Comédie-Française et le TNP pour l'actrice), leur correspondance croisée, demeurée inédite jusqu'à ce jour, révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l'oeuvre d'Albert Camus était traversée par la pensée et l'expérience de l'amour, jusqu'aux dossiers préparatoires du Premier Homme. La publication de cette immense correspondance révèle la pierre angulaire de cette constante préoccupation : l'amour, l'inévitable amour. "Quand on a aimé quelqu'un, on l'aime toujours", confiait Maria Casarès bien après la mort d'Albert Camus ; "lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais".

11/2017

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1944-1969)

"La correspondance de Jack Kerouac et Allen Ginsberg débute en 1944 et durera jusqu'à la mort de Kerouac, en 1969. Ecrire est la chose la plus importante, les pages sont noircies sur une rythmique be-bop frénétique, la spontanéité compte plus que tout, il s'agit d'expérimenter, de vivre. Kerouac et Ginsberg se lisent mutuellement au fur et à mesure de l'élaboration de leurs textes ; ils se conseillent, se critiquent, s'encouragent. Ils se serrent les coudes, composent à tout prix lettres, poèmes, romans, il faut réussir à se faire éditer, et lire encore, toujours, constamment : Céline, Cummings, James, Shelley, Spengler, Joyce, Kafka, Proust, Rabelais, Reich, Thoreau, Wolfe, Rilke, Auden, Baudelaire, Rimbaud, Shakespeare, Stendhal, Thomas, Apollinaire, Blake... Au gré de leurs visions, ils découvrent et créent une autre planète en pleine Amérique. Poètes jazz, ils rêvent et orchestrent l'écroulement d'un monde, tout en oeuvrant à la naissance d'un autre. Burroughs, Cassady, Corso, Ferlinghetti et les autres sont là, les mots cavalent, les voyages sont initiatiques. Bienvenue dans l'enivrant tumulte électrique de ces jeunes gens pauvres et illuminés de la Beat Generation." Nicolas Richard.

11/2014

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Critique littéraire

Correspondance (1941-1957)

Albert Canuts et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Etranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent soeurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt "endormie" et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de "mieux penser ce qu'il pense", alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. A Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Etienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

09/2013

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Critique littéraire

Correspondance 1923-1941

C’est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d’un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie. Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles – une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu’à la mort tragique de Virginia, le bonheur d’une tendresse et d’une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.Vita-Sackville West excellait dans l’art de la correspondance. Qu’elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l’Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d’accorder la prééminence aux techniques de la fiction. Virginia Woolf, pour sa part, n’allait cesser de se débattre dans les affres de l’enfantement de « sa » vérité de l’écriture qui, peu à peu, l’acculerait au seuil de la folie. Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita. À travers cette correspondance, c’est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.

11/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. 1905-1944

On connaît les propos de Max Jacob : les amis ne se choisissent pas, ils se " polarisent ", et de leur amitié, comme d'un baptême, naît un homme nouveau. Ecrire à un ami est donc un acte de création continuée et une communion avec l'autre, dans la présence réelle des feuillets de papier. Les mots crépitent sur la page, et l'écriture, substitut de la voix, émet des ondes qui se propagent Dieu sait jusqu'où. Le Laboratoire central, Odeur de poésie, Les Etoiles dans l'encrier... Ces titres empruntés à des recueils de Max Jacob et d'André Salmon s'appliqueraient tout aussi bien à leur correspondance. Avec une indifférence complète aux hiérarchies admises, ils y parlent de tout et sur tous les tons : de Dieu, de la guerre, du dernier prix Goncourt, de l'air du temps à Paris, à Quimper ou à Saint-Benoît. Les potins, les faits divers sont transmués par une alchimie poétique dont chacun détient la formule. Les clins d'oeil, les jeux de mots à double ou triple entente, les pastiches et les parodies constituent le fond de ces échanges. Les termes les plus pauvres entrent dans la ronde des sons, des rythmes, et les soucis de la vie quotidienne voisinent avec les considérations esthétiques ou les professions de foi. C'est ainsi que deux hommes, infiniment complexes, qui se connaissent à merveille, échangent moins des confidences que des signes de complicité, sous les yeux du lecteur ébahi et perplexe.

05/2009