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Correspondance 1911-1931

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance. 1888-1951

André Gide a écrit, au cours de sa vie, des milliers de lettres adressées à plus de deux mille correspondants. Peu avant sa mort, il a déclaré : "Je faisais métier de mon amitié. C'est un métier fatigant qui requiert des soins assidus. Je m'y usais. J'écrivais peu à chacun, mais j'écrivais à beaucoup". Par ses lettres, Gide rassemble autour de lui la diversité de l'humaine condition, dont il s'efforce de tirer le meilleur. De Pierre Louÿs à Camus, en passant par Aragon, Breton, Giono, Léon Blum, Rilke, Colette, Proust ou Cocteau, cette correspondance est le reflet idéal de plus de soixante ans d'histoire littéraire.

11/2019

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Correspondance

Correspondance 1913-1948

Correspondre n'a jamais été mot aussi juste pour désigner l'activité épistolaire, tant les lettres de Gabriel Bounoure et d'André Suarès sont dans la plus vive adéquation quant à l'art d'écrire et à l'intelligence du coeur. Qui est Gabriel Bounoure ? Un conseiller culturel en poste au Liban et en Syrie, mais surtout un grand critique littéraire, notamment à la Nouvelle Revue française, le plus méconnu et le plus discret de tous. Paul Claudel a eu pour lui ce mot éloquent : "On écrirait volontiers un livre pour vous faire écrire une page". L'oeuvre d'André Suarès, maître trop secret de la littérature française, semble pâtir de sa prolixité et du caractère orageux de l'écrivain. Mais son Voyage du Condottière suffit, pour les amoureux du style, de l'art et de l'esprit, à le placer au centre de la bibliothèque de tout gentilhomme-lecteur. Cette correspondance inédite, enfin dévoilée, rend justice à l'un comme à l'autre. C'est une introduction immersive à l'oeuvre de Suarès comme un manuel de critique littéraire, le témoignage d'une amitié profonde et sincère, l'occasion d'un renversement généreux des rôles de maître et de disciple, un portrait et un autoportrait de Suarès, un lieu de méditations et enfin l'expression chevaleresque d'une quête spirituelle partagée par deux âmes libres et ardentes. Entre 1913 et 1948, leurs échanges sont traversés par les échos de deux guerres mondiales (sublimes lettres du capitaine Bounoure), les difficultés morales, physiques et matérielles : et toujours la poésie s'éprouve comme le seul refuge et la seule consolation pour les temps obscurs. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet-Denis. Elle comporte une chronologie croisée, un essai de Gabriel Bounoure ("Dernière parole de Suarès") et un index des noms et des oeuvres.

01/2023

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1941-1957)

Albert Canuts et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Etranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent soeurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt "endormie" et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de "mieux penser ce qu'il pense", alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. A Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Etienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

09/2013

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Critique littéraire

Correspondance 1951-1990

Imaginons un lecteur curieux et ignorant tout des deux protagonistes de cette longue conversation. Il découvrirait par hasard ce volume. C'est sans doute lui, le lecteur sans a priori, qui savourera le plus sa première lecture, car il en vivra, pas à pas, le déroulement progressif, celui d'une histoire d'amour. Elle apparaît dans sa banalité comme dans son extraordinaire, avec cette chance supplémentaire qu'elle est écrite par un styliste hors pair et par son émule douée. Ainsi notre lecteur suivra-t-il les remous de leurs coeurs capricieux (il l'aime, elle l'aime moins. Il la persuade, elle se laisse faire. Elle a des amants, il souff re. Il la maltraite, elle se rebelle). Il verra la relation s'aff ermir : il lui enseigne, elle apprend. Ils se marient. Ils achètent un appartement. Elle lui off re un fouet, elle lui raconte ses aventures. Il bricole, elle décore. Il voyage. Elle écrit. Etc. Cette chronique d'un amour construit peut se lire comme telle, hors contexte, hors références et personnages illustres (et on en croise ici, des personnages illustres et éclectiques, à commencer par Jérôme Lindon en jeune éditeur courageux, Barney Rosset en hôte généreux et approximatif, Roland Barthes, Claude Simon, Alain Resnais, Pierre Alechinsky et tant d'autres). Elle ne fi nit pas. Elle se prolonge jusque dans l'écriture du livre que Catherine Robbe-Grillet publie en même temps que cette Correspondance, et qui s'intitule Alain. Ce volume est présenté et annoté par Emmanuelle Lambert (Imec), commissaire d'exposition, auteur de catalogues et d'articles et éditrice de deux recueils d'Alain Robbe-Grillet à qui elle a consacré le récit Mon grand écrivain (Les Impressions nouvelles, 2009).

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1890 - 1913

Demeurée inédite à ce jour, la correspondance croisée entre Pierre Louis (1870-1925) et Henri de Régnier (1864-1936), procure un étonnant témoignage sur la vie intime et littéraire des deux hommes. Il y est question de leurs amis et relations communes, parmi lesquels André Gide. On y suit également avec passion toute l'évolution de la seconde génération symboliste : les revues de l'époque, le salon de Mallarmé, celui de Heredia, etc. Au hasard des lettres, on retrouve les noms de Schopenhauer, Barrès, Sarah Bernhardt, Jacques-Emile Blanche, Wagner, Judith Gautier, Oscar Wilde, Montesquiou, Debussy, Edmond de Goncourt, Jean de Tinan, Toulet, Léon Blum, Moréas, le Sâr Péladan, Polaire... On trouvera également des lettres de voyage : Louÿs à Séville, Alger et Constantine ; Régnier à Venise. Appelée à devenir la femme d'Henri de Régnier et la maîtresse de Pierre Louis dont elle eut un fils, Tigre, la figure de Marie de Heredia plane sur cet échange épistolaire comme l'élément secret et déterminant des courbes d'une amitié brisée. Intense et complexe, cet échange entre deux écrivains de talent qui ont marqué leur temps dessine le tableau saisissant du monde intellectuel à la veille de la Première Guerre mondiale.

04/2012

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Critique littéraire

Correspondance 1923-1941

C’est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d’un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie. Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles – une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu’à la mort tragique de Virginia, le bonheur d’une tendresse et d’une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.Vita-Sackville West excellait dans l’art de la correspondance. Qu’elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l’Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d’accorder la prééminence aux techniques de la fiction. Virginia Woolf, pour sa part, n’allait cesser de se débattre dans les affres de l’enfantement de « sa » vérité de l’écriture qui, peu à peu, l’acculerait au seuil de la folie. Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita. À travers cette correspondance, c’est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.

11/2010

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Critique littéraire

Correspondance. 1921-1970

La correspondance entre Lili Brik et Elsa Triolet constitue un document unique à plus d'un titre. Les deux sœurs, nées à Moscou respectivement en 1891 et 1896 dans une famille aisée et plurilingue, furent séparées par le mariage d'Elsa avec l'officier français André Triolet et son installation en France en 1920, et leur besoin de se " parler " malgré l'éloignement donna naissance, pendant près de cinquante ans, aux centaines de lettres rassemblées ici. Mais ce n'est pas seulement par son volume et sa durée que cette correspondance est impressionnante. Il s'agit d'un échange entre deux femmes qui se confient à peu près tout ce qu'il est possible de se dire : les petits soucis du quotidien et les problèmes d'argent, autant que des confidences sur les hommes de leur vie, Maïakovski et Aragon, puis des commentaires sur la politique, ainsi que de nombreuses pages sur la littérature. Les efforts de Lili Brik en Union Soviétique et d'Elsa Triolet en France pour sauver l'honneur et la mémoire de Maïakovski, tout comme le témoignage d'Elsa Triolet sur l'œuvre en devenir d'Aragon et ses propres projets littéraires, prennent ainsi une large place dans cette correspondance exceptionnelle. Les drames personnels, tels le suicide de Maïakovski en 1930 ou les purges staliniennes auxquelles Lili Brik échappa de justesse, sont évoqués - parfois à demi-mot pour contourner la censure - au même titre que les grands bouleversements historiques dont les deux femmes se font le témoin et le commentateur perspicace. La traduction et la publication aujourd'hui de cette correspondance donnent enfin au lecteur français accès à l'un des documents les plus passionnants sur l'histoire du XXe siècle.

01/2000

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Critique littéraire

Correspondance. 1901-1950

De Jean Schlumberger, l'histoire littéraire - ou les photographies de l'entre-deux-guerres - conserve l'image du disciple de Gide ; du second, celui qui est dans l'ombre. La longue correspondance qu'échangèrent les deux écrivains vient heureusement tempérer cette impression : on y voit l'auteur de Saint-Saturnin faire peu à peu jeu égal avec son illustre aîné. Leur préoccupation littéraire, leur travail commun, ce sera la création de La Nouvelle Revue Française, et des Èditions Gallimard qui la prolongent. Jean Schlumberger assurera la bonne marche de cette aventure hasardeuse, tout comme il se consacrera avec Copeau au lancement du Théâtre du Vieux Colombier. Ainsi ces lettres échangées sont-elles comme le fil rouge d'une des plus grandes entreprises intellectuelles de ce siècle. Et on mesurera pleinement l'intérêt au jour le jour de cette correspondance qui contribue à l'histoire de la vie littéraire des années 1901-1950, tout en témoignant de la longue amitié d'André Gide et de Jean Schlumberger.

06/1993

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Critique littéraire

Correspondance 1921-1968

L’abondante et surprenante correspondance qu’ont échangé Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan entre 1921 et 1968, année de la mort de Paulhan, présente un document passionnant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire littéraire ; de plus, elle nous révèle deux personnalités aussi différentes qu’attachantes : Jouhandeau, l’écrivain intimiste, l’auteur prolifique d’une incessante autobiographie éclatée dans plus de cent titres, et Paulhan, l’éditeur, l’auteur, l’ami des peintres et des poètes, le directeur officieux puis officiel de La Nouvelle Revue française, lui, beaucoup plus secret. Sur quelques 4 000 lettres recensées, ce volume en retient 904, que l’on peut considérer comme les plus significatives. L’ensemble se lit comme un roman de l’époque, du petit monde des lettres, de la NRF et des Editions Gallimard. On y voit Paulhan, magnanime et amusé, considérer avec le plus grand sérieux les plaintes incessantes de Jouhandeau, qui s’épanche sur sa mère, sur les injures que lui adressent les surréalistes alors qu’il a tout fait pour les introduire à la NRF, sur les scènes incessantes que lui fait Elise alors même qu’ils ne sont pas encore mariés et devraient être en pleine lune de miel… Mais c’est à l’occasion de l’Occupation et de ses séquelles que leur relation prend une tournure dramatique : Paulhan est un résistant de la première heure bientôt contraint de vivre dans la clandestinité ; Jouhandeau, auteur du pamphlet antisémite Le péril juif, participe avec empressement au voyage des écrivains collaborationniste à Weimar, "pour les beaux yeux bleus du lieutenant Heller", affirmera-t-il plus tard pour se dédouaner. Plus grave : Paulhan apprend avec certitude que c’est Elise Jouhandeau en personne qui l’a dénoncé à la Gestapo, ce que Marcel refusera toujours de reconnaître. Pourtant, le lien n’est pas rompu, la correspondance se poursuit pendant encore plus de quarante ans comme si de rien n’était, sans être altérée par une quelconque froideur ou distance. Alors que tout devrait les opposer, les pousser à s’affronter, les deux hommes nous laissent ainsi entrevoir ce qui préside au mystère de l’amitié.

04/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1902-1913

Lorsque Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, Rodin a déjà trente-cinq ans. Fort de ses premiers succès, il est en passe de s'imposer, en quelques décennies, comme l'un des sculpteurs les plus talentueux et innovants de son époque. De son côté, le jeune Rilke se destine tôt à l'écriture, et publie dès 1896 ses premiers recueils de poèmes. Peu après avoir découvert l'oeuvre de Rodin, notamment grâce à son épouse, la sculptrice Clara Westhoff, il reçoit la commande d'un livre sur l'artiste et se rend à Paris pour le rencontrer. Pour la première fois rassemblée, cette correspondance retrace, de 1902 à 1913, la relation entre deux hommes a priori dissemblables : le jeune poète désargenté maîtrisant encore mal la langue française et le sculpteur au faîte de son art et de sa gloire, à la tête d'une véritable entreprise chargée de la diffusion de son oeuvre. Rilke donne du "Maître" à Rodin et analyse son oeuvre dans de longues lettres, tandis que les réponses du sculpteur sont lapidaires, sans pourtant dissimuler son affection pour le jeune poète. De 1905 à 1906, Rodin engage Rilke comme secrétaire et l'héberge à Meudon. Une brouille survient, puis se dissipe. Ils renoueront des rapports soutenus entre 1908 et 1911, à l'hôtel Biron, futur musée Rodin, que Clara Westhoff fait découvrir à son mari. Le poète a beaucoup publié, il est reconnu - ils sont désormais sur un pied d'égalité. Considéré en Allemagne comme le "gardien à la porte rodinienne" , Rilke affirmera plus tard que c'est grâce à Rodin que Paris aura longtemps été le seul point d'attache dans sa vie de déraciné. Cette correspondance dessine un échange émouvant, à la croisée des générations, des disciplines artistiques, des langues et des cultures, entre deux personnalités hors du commun, et témoigne, avant l'heure, d'un véritable esprit européen.

11/2018

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Philosophie

Correspondance. 1913-1962

Ecrites un demi-siècle durant, de la veille du premier conflit mondial (1913) à la fin de la Guerre d'Algérie (1962), les 492 lettres et cartes échangées par Louis Massignon (1883-1962) et Jacques Maritain (1882-1973), Raïssa Maritain (1883-1960) y figurant plus passagèrement, apparaissent comme un des grands dialogues spirituels du xxe siècle. Un concert intérieur tendu et vibrant qui unit deux hommes apparemment dissemblables mais que soude l'essentielle vérité : celle de leur foi en Christ. En effet, si Maritain est l'homme de la clarté radieuse, d'explicitations calmes et rigoureuses, proche des milieux artistiques et cheville ouvrière d'un néo-thomisme où la raison rayonne, portée par la grâce, un défenseur d'Israël persécuté, Louis Massignon, professeur au Collège de France, initiateur de l'islamologie mystique par ses travaux sur Hallaj, incarne la passion doloriste et sacrificielle d'un catholicisme issu de Huysmans et de Charles de Foucauld, une âme encordée à la Croix du Golgotha, marquée par le message de Gandhi, dont la vocation fut la défense des plus pauvres, au premier rang desquels les victimes de l'ordre colonial et le peuple palestinien. Massignon-Maritain, fraternellement dissemblables, que des combats et des dévotions communes surent néanmoins rapprocher : un amour pèlerin pour Notre-Dame de la Salette, une vision tragique commune de l'histoire, imprégnée du millénarisme d'un Léon Bloy, qui trouva à s'exprimer lors des multiples conflits qui marquèrent leur siècle. Un jalon essentiel, catholique, humaniste et mystique, pour la compréhension du XXe siècle. Producteur à France-Culture (Mauvais Genres), collaborateur du Monde des livres, François Angelier, auteur de travaux sur François de Sales, Hello, Huysmans, Claudel, Massignon et Bernanos, travaille depuis vingt ans sur la figure, la pensée et l'action de Louis Massignon. Michel Fourcade enseigne l'histoire religieuse et culturelle contemporaine à l'Université Paul Valéry-Montpellier III. Il préside le Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain, après leur avoir consacré sa thèse (Feu la modernité ? Maritain et les maritainismes, Arbre bleu éditions, 2020) et de nombreux travaux. Secrétaire et archiviste du Cercle d'études Jacques et Raïssa Maritain jusqu'en 2014, René Mougel a été notamment l'artisan de la publication des oeuvres complètes de Jacques et Raïssa Maritain (17 vol.), et de leur correspondance avec le cardinal Journet (6 vol.)

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE AVEC SIGMUND FREUD 1912-1936 SUIVI DE JOURNAL D'UNE ANNEE 1912-1913

Cette Correspondance commence avec l'arrivée à Vienne, en 1912, de Lou Andreas-Salomé, venue s'initier à la psychanalyse ; elle se poursuit pendant un quart de siècle, jusqu'à sa mort. On trouvera, avec cette correspondance, le Journal qu'a tenu Lou pendant l'année décisive où la rencontre avec Freud fait tourner son destin. Ce document, réfracté par une sensibilité extraordinairement réceptive et marqué de la présence de Rilke, est aussi un précieux témoignage sur un moment capital de l'histoire de la psychanalyse ; pour la première fois, nous pénétrons dans le cercle de Freud. Le Journal - un cahier de cuir rouge - commence par ces mots d'écolière : "Aujourd'hui, ouverture des cours de Freud". Mais cette écolière de cinquante ans, avide de se "consacrer, dans tous les sens du mot, à la cause", et qui a le privilège d'assister aux fameuses réunions du mercredi, se révèle vite, comme le lui dit Freud, non sans humour, une "compreneuse" par excellence. Chaque nouvel apport du maître, chaque contribution des pionniers - Ferenczi, Tausk - et des dissidents, plus tard les malades qu'elle traitera, sont, pour son intelligence inventive et baroque, l'occasion, sans cesse inspirée, de se saisir de tout ce qui lui apporte la découverte de ce nouveau monde qu'elle a pressenti longtemps avant de s'y accomplir.

11/1970

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Littérature étrangère

"La joie pour l'éternité". Correspondance du Goulag (1931-1933)

"Voici une extraordinaire correspondance, qui rappelle celle d'Héloïse et d'Abélard, la plus célèbre correspondance entre un homme et une femme au Moyen Age. Mais leur destin ne prend nullement le chemin des deux célèbres amants du Moyen Age. Ils ont la Joie en commun, une Joie éternelle, qui semble celle des grands saints, mais aussi du philosophe Spinoza", écrit Georges Nivat. Alexeï et Valentina Lossev se sont mariés en 1922 : lui, principale figure de la pensée philosophique et religieuse russe, savant, mystique, elle, une scientifique reconnue. En 1929 ils prononcent leurs voeux monastiques dans le plus grand secret, puis sont arrêtés en 1930. Elle est en Sibérie, lui en bordure de la Carélie, puis à Medvejia Gora, à l'extrémité nord du lac Onega, où se trouve toute l'administration du chantier esclavagiste du canal mer Blanche-Baltique. Découverte par hasard en 1954, la correspondance de Lossev avec sa femme est aussi un document exceptionnel sur le quotidien du camp : le froid, la faim, les travaux "généraux", les criminels, les transferts, les incessantes démarches entreprises dans le but d'obtenir une révision de peine, l'obscurité, l'humidité, les châlits rapprochés, l'existence dans des "baraquements où les hommes sont serrés comme des harengs". Dans les tréfonds de cet enfer résonnent deux voix qui n'en forment qu'une : une douce, régulière, tendre, très proche, très intime, qui cherche à bercer l'âme épuisée de son compagnon, l'autre inquiète, interrogative, révoltée, en quête de sérénité qui trouve néanmoins que toutes les souffrances "sont nécessaires pour le monde et l'histoire mondiale". Cet échange épistolaire n'a été publié dans son intégralité, en Russie, qu'en 2005. C'est une occasion unique d'entrevoir l'âme du penseur, de connaître le regard qu'il a posé sur une situation existentielle extrême qui a contribué à révéler l'essence de l'homme.

10/2014

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Compositeurs

Correspondance de Paul Dukas. Volume 3, 1921-1935

Plein d'humour et d'acidité, ce dernier volume de la Correspondance de Paul Dukas par Simon-Pierre Perret rassemble des lettres envoyées à plus d'une cinquantaine de personnes, parmi lesquels on compte Charles Koechlin, Maurice Emmanuel, Gabriel Fauré, Arthur Honegger, Francis Poulenc, Manuel de Falla, Henri Busser, Guy Ropartz, Henry Prunières, Gabriel Astruc et Yvonne Lefébure. Fréquents et entamés depuis de nombreuses années, ses échanges avec Paul Poujaud, Guillaume de Lallemand, Robert Brussel et Marguerite Hasselmans servent de fil conducteur à ce livre.

01/2022

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Beaux arts

Deux rencontres avec francis Bacon. 1971-1991

"Je pense que pour moi, l'art que je préfère, c'est vraiment l'art égyptien. Je ne sais pas pourquoi. Je n'arrive tout simplement pas à croire à la mort telle qu'on la percevait en Egypte. Je crois qu'on naît et qu'on meurt, et c'est tout. Mais néanmoins, à partir de leur obsession de la mort, les Egyptiens ont créé les images les plus extraordinaires. " F. B.

08/2019

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Poches Littérature internation

PATRIES IMAGINAIRES. Essais et critiques 1981-1991

#SalmanRushdie – Patries imaginaires réunit des articles que Salman Rushdie a publiés dans la presse britannique de 1980 à 1990. Ils peuvent s'assimiler aux carnets de route d'un écrivain, hériter de deux cultures, témoin de son temps et qui réfléchit à la place de l'écrivain dans la société. Dans une soixantaine d'articles Rushdie parle du sous-continent indien, du cinéma, de la télévision, de la photographie, l'expérience des émigrés, la politique anglaise, l'identité palestinienne et d'écrivains comme John Le Carré, Umberto Eco ou Garcia Marquez.

Dans la dernière partie, Salman Rushdie traite " de la crise qui a englouti son roman Les Versets sataniques. Certains éléments semblent prouver que lentement la raison remplace la colère au centre du débat, que lentement la compréhension va peut-être éteindre les incendies de haine." "

01/1995

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Comics Super-héros

Marvel Rarities : L'intégrale 1961-1971 (T01)

Vous cherchez des comics de super-héros vintage qui sortent des sentiers battus ? Vous avez trouvé ! Découvrez les aventures du Gardien, du Docteur Fatalis et de Dr Druid, à l'époque où il s'appelait encore Dr Droom ! Ici, les monstres géants, le cosmique et le surnaturel se mélangent ! Cet album rare revient sur une période où Marvel laissait libre cours à la fantaisie de ses auteurs dans des "back-ups", des histoires courtes se situant à la fin des revues Amazing Adventures, Tales of Suspense ou encore Silver Surfer. La majorité de ces aventures, encore jamais publiées en France, sont le fruit de l'esprit de Stan Lee, Jack Kirby, Gene Colan et d'autres légendes des comics !

03/2022

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Critique littéraire

Journaux de jeunesse 1914-1931

Voici l'ensemble des journaux de jeunesse d'Anaïs Nin réunis pour la première fois en un seul volume. Cette édition comprend les années 1927 à 1931, pour marquer enfin la continuité de l'enfance à la rencontre avec Henry Miller. On y découvre une enfant avide de compliments et d'amour, qui, dans un français encore naïf, décrit sa quête d'attention et de reconnaissance. Puis en 1920, devenue une jeune fille ravissante et intelligente, elle adopte l'anglais pour confier sa passion pour Hugo Guiler, qu'elle adulera longtemps avant de faire la douloureuse expérience de la perte des illusions et de l'amour. Sa mère, Joaquinito et Thorvald, ses frères, son père, éternelle figure de l'absent, côtoient ainsi dans ses journaux peintres et écrivains : O. H Lawrence, Sinclair Lewis, Botticelli... Réalité et fantasme, quotidien et exceptionnel se croisent et se mélangent, dépeignant pour nous une époque passionnante que constituent les années 1914 à 19.31. Lire ou relire les Journaux de jeunesse d'Anaïs Nin c'est comprendre l'écrivain qu'elle est devenue et découvrir avec elle la liberté d'être ce que l'on désire, sans fard et sans regrets.

09/2010

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Poches Littérature internation

Lettres d'Afrique. 1914-1931

Les lecteurs de La ferme africaine ne manqueront pas de se réjouir de la publication des lettres que Karen Blixen a envoyées à sa famille, au Danemark, entre 1914, date d'une arrivée en Afrique qui coïncida avec son mariage, et 1931, date de son départ définitif, le coeur brisé, après une série d'échecs. Ces lettres révèlent la personnalité, jusqu'ici assez secrète, de cette aristocrate aux prises avec une vie à laquelle elle n'avait nullement été préparée et qui prend au sérieux, et même au tragique, une entreprise purement commerciale à l'origine. Un gouffre se creuse peu à peu entre une femme et son entourage, une catastrophe ultime met sa vie en péril ; il devient alors urgent de préserver un sens à sa vie, au-delà des mers et du désespoir. Cette correspondance, à la fois journal intime et gazette, constitue également un document de première importance sur la vie d'une communauté blanche en terre "coloniale" à l'aube d'un XX ? siècle qui va mettre en question la suprématie européenne. Témoin privilégié, Karen Blixen découvre, à sa propre stupéfaction, qu'il existe des alternatives en matière de culture. Enfin, par les recoupements qu'il permet avec La ferme africaine, ce livre est un document sur la littérature elle-même, sur ses conditions et ses nécessités.

10/2016

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Littérature française

L'année dramatique, 1911-1912

L'année dramatique,... . L'année dramatique, 1911-1912 / Henry Bidou Date de l'édition originale : 1912-1913 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Romans historiques

Les héritiers du fleuve Tome 2 : 1918-1929 ; 1931-1939

D'une rive à l'autre du Saint-Laurent, des familles inoubliables aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses. 1918. La guerre, qui ne devait durer que quelques mois, se termine enfin... D'une berge à l'autre du fleuve, la vie suit son cours, inexorablement, à travers les changements à la fois exaltants et inquiétants que la modernité impose. Paul, Célestin, Béatrice, Lionel et leurs familles connaissent autant de moments tendres que d'épisodes bouleversants. Mais quand la Crise de 1929 frappe le pays, c'est tout le quotidien qu'il faut réinventer. Alors que les années passent, les héros de cette fresque inoubliable traversent les épreuves, entre joies, travail acharné, drames et souffrances. Les destins se croisent ou se séparent jusqu'à l'issue de cette saga inimitable.

05/2019

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Critique littéraire

Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat (1916-1959). Tome 6, Les Temps noirs Volume 1 (août 1939 - décembre 1942)

La Correspondance Alexandre Vialatte - Henri Pourrat est un ensemble épistolaire quasi inédit de plus de mille lettres qu'échangèrent entre 1916 et 1959. Alexandre Vialatte (1901-1971) et Henri Pourrat (1887-1959). Ont déjà été publiés, aux Presses Universitaires Blaise Pascal, les volumes suivants : Lettres de collège (1916-1921), 2001 ; Lettres de Rhénanie 1 (1922-1924), 2003 ; Lettres de Rhénanie 2 (1924-1927), 2004 ; Les Grandes Espérances (1928-1934), 2006 ; De Paris à Héliopolis (1935-1939), 2008. A cet ensemble vont succéder deux nouveaux volumes, intitulés Les Temps noirs 1 (1939-1942) et Les Temps noirs 2 (1942-1946) qui ont pour arrière-plan des périodes dramatiques : guerre, occupation, libération et épuration. Ils offrent donc un appareil critique important, qui restitue le conteste historique et apporte un éclairage nouveau sur les deux écrivains. Les Temps noirs 1, présentés ici, offrent d'abord des images de la guerre de 1939-1940. Pourrat, déjà quinquagénaire, demeure à Albert et poursuit avec constance ses travaux sur la paysannerie, tandis que Vialatte, mobilisée dans l'armée d'Alsace comme "conducteur du train hippomobile", subit la drôle de guerre, puis la débâcle et la captivité, épreuves qui provoquent en lui une grave dépression nerveuse. Puis en 1941, les deux épistoliers sont de nouveau géographiquement proches. Via Latte se retrouve à Vichy, où sa femme Hélène est en poste. Il peine à retrouver son équilibre malgré les contacts divers qu'il noue avec le milieu des journalistes qui travaillent dans l'entourage du maréchal Pétain. Après des articles pour le journal Le Petit Dauphinois et une collaboration à Visages de l'Auvergne, ouvrage dirigé par Pourrat, il accomplit enfin l'indispensable catharsis qui lui rend le goût de l'écriture, en composant en quelques semaines (août-septembre 1942), Le Fidèle Berger, magnifique roman de la guerre et de la folie. Pourrat, qui s'efforce de l'aider, poursuit ses travaux à Ambert. Ayant fait allégeance au Maréchal Pétain dès octobre 1940, il s'investit dans l'action sociale comme -"délégué" du Secours national et dans l'action culturelle, tout en publiant plusieurs ouvrages, révélateurs de ses choix idéologiques comme L'Homme à la bêche, Le Chef français, Vent de mars (prix Goncourt 1941) ou Le Blé de Noël. Les lettres des Temps noirs 1 apportent ainsi un témoignage précieux sur la première période du Régime de Vichy.

03/2012

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Dessin

Cappiello. Caricaturiste (1898-1905)

Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste d'origine italienne, considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française. En 1898, il s'installe à Paris, s'y fait naturaliser et collabore aux principales revues humoristiques de l'époque : Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. En 1899, il obtient un énorme succès avec l'album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche. Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932). Cappiello est connu aussi pour ses statuettes humoristiques, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.

05/2024

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Ouvrages généraux

Le grand réveil mongol. Entre Chine et Russie (1911-1921)

De 1911 à 1921, le coeur de l'Asie a été secoué par le grand réveil des Mongols. A la faveur des révolutions chinoise de 1911 et russe de 1917, les Khalkhas de la Mongolie Extérieure, les tribus de Mongolie Intérieure, les Bouriates de Sibérie... ont lutté pour retrouver leur liberté. Qu'ils soient princes du sang de Gengis Khan, religieux patriotes ou militants socialistes, leurs dirigeants ont rêvé d'une Grande Mongolie qui s'étendrait de l'Altaï au Khingan, du Baïkal à la Grande Muraille. De ces espoirs ne devait subsister que l'indépendance en trompe-l'oeil de la Mongolie Extérieure sous tutelle soviétique. Basé sur les sources d'époque et les récits de témoins, tout comme sur des travaux universitaires récents, cet ouvrage conte l'enchaînement complexe des évènements de cette décennie décisive pour les Mongols et les équilibres géopolitiques en Asie.

10/2023

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Critique littéraire

Le chemin de Marie - Roman biographique : 1921-1981

Marie Lacombe, ma grand-tante, est née en 1900 dans un village du Lot, à Prayssac. L'histoire commence le jour de son départ, le jour de ses 21 ans. Elle laisse une lettre à sa soeur, puis ferme la maison et s'en va pour ne plus jamais revenir. Son chemin la mène au Carmel de Cahors puis trente ans après, à celui de Castres.

10/2018

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Critique littéraire

Correspondance diplomatique. Tokyo (1921-1927)

"Ce qui frappe d'abord, c'est le profond intérêt d'un Claudel, actuellement connu surtout comme poète, pour un métier auquel, comme il l'a dit souvent, il consacre la majorité de son temps, ne réservant qu'une ou deux petites heures par jour à la littérature. Homme d'action autant que de pensée, il se donne des buts précis : dans cette première ambassade, détacher le Japon des puissances anglo-saxonnes ou allemandes et le rattacher à la France - et il sait s'en donner les moyens. Séduit par ce pays où les relations humaines et l'amour de l'art ont un rôle primordial même chez les hommes politiques, Claudel multiplie rencontres et voyages, promène dans tout l'archipel le pavillon français, prononce allocutions et discours, n'hésite pas à descendre dans une mine ou à visiter les léproseries, flatte les Japonais en manifestant pour leurs artistes une admiration qui se traduit même par des créations inspirées de leur technique et de leur style au point d'être jouées sur la scène du Théâtre Impérial de Tokyo. Si Claudel réussit dans les missions qu'il s'est imposées, c'est parce qu'il a su analyser les situations politiques sur lesquelles il pouvait agir ou du moins renseigner le gouvernement français. Analyse qui, dans un pays comme le Japon, demandait à l'ambassadeur occidental un effort particulier. Claudel se penche sur l'âme japonaise, avec cet intérêt passionné de l'ami, de l'artiste, du penseur, qui seul permet la connaissance intime des ressorts politiques d'un pays si différent". Michel Malicet.

05/1995

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 2, 1941-1949

Le premier tome de la correspondance de Jung s'arrêtait à la fin de 1940, alors que l'Europe, et bientôt le monde entier, sombrait dans la tempête de l'Histoire. Dans ce second volume, tandis que l'espérance revient peu à peu, on voit Jung approfondir sa quête, tant quant à la signification de l'alchimie pour l'inconscient que quant à la fonction religieuse de ce dernier. Après la rupture avec Freud, après l'affirmation de sa propre théorie (des Types psychologiques au Commentaire sur le mystère de la Fleur d'Or), puis sa consolidation avant-guerre, le voici maintenant en route dans un mouvement qui va bientôt le faire déboucher sur le dernier état de sa pensée - à la fois le plus audacieux, le plus érudit et le plus rigoureux. C'est à cette gestation que nous assistons ici, dans des entretiens multiples avec des correspondants de tous les horizons, de toutes les nationalités, de toutes les disciplines : de l'analyse proprement dite à la théologie, l'ethnologie, la physique ou l'histoire des religions.

09/1993