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Christian Benz, Marie-Agnès Bavay-Bezançon

Extraits

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Poches Littérature internation

Lenz

"Le 20 janvier Lenz traversa la montagne. Les sommets et les hauts flancs de montagnes dans la neige, les vallées vers le bas, une pierraille grise, des surfaces vertes, rochers et sapins." Au sein même de la nature, la menace couve déjà. Voilà l'itinéraire d'un homme qui s'éloigne, poète aux nerfs saccagés, sujet à de grands troubles psychiques. Sur ce chemin ponctué de rencontres et d'affrontements, nul apaisement ne peut plus être éprouvé. Reste le vertige d'un homme en lutte contre la désagrégation de son esprit. Tels sont quelques-uns des éléments de ce récit basé sur une histoire réelle, celle du poète et dramaturge Jakob Lenz, ami de jeunesse de Goethe, lors de son passage dans les Vosges. Par le filtre de son imaginaire, Georg Büchner (1813-1837) a fait de la course folle de ce personnage étonnant l'une des histoires les plus troublantes de la littérature universelle.

10/2020

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Beaux arts

Une histoire de Marin. Archives et souvenirs de Marin-Marie (1901-1987)

" Marin-Marie est un gars considérable et difficile. Il n'a jamais cessé de m'ébahir. Le plus souvent, je tourne silencieusement autour de son échouage comme aux environs d'un phénomène marin. Il a du talent comme un idiot, de la ténacité comme une brute, et par là-dessus, une intelligence d'autant plus piquante qu'il redoute de la dégainer. On lui reconnaît une gentillesse de coeur assez mal dissimulée. Lourd comme un baleineau, il a des souplesses de congre, et, franchement pirate, on lui verra des timidités d'orpheline. Malgré toute sa science et sa réussite, il doute de lui jusqu'à l'action, qu'il soit à sa barre ou à sa table de dessin. Alors, il ne s'appartient plus. C'est un possédé. Vous pourriez lui tirer le canon à deux encablures et des coups de pistolet dans le dos, il n'entend rien. C'est une manière de génie. Excusez 1 Excusez du terme, mais je ne puis l'éviter. (...) Je suis forcé d'avouer que jamais un dessin de Marin-Marie ne m'a laissé indifférent. Je m'y accroche avec un certain agacement que je ne cache plus. Il y a là une réussite exaspérante de spontanéité, et, en plus, dans le comportement mollasse d'un pépère si énergique, une ironie que je finis par ne plus goûter du tout. D'ailleurs, il lui suffit de vous donner un rendez-vous pour y manquer avec exactitude. A la fin, on le laisse en mer. Je ne m'en inquiète plus. " Jean de La Varende, in Marin-Marie, Grands coureurs et plaisanciers, préface, p. 12

09/2015

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Calendriers adulte

Almanach du potager. Edition 2024

Vous trouverez dans cet almanach le calendrier lunaire et comment pour jardiner en fonction de la lune, ainsi qu'un calendrier vous indiquant les dates auxquelles il faut semer, la fréquence à laquelle vous devez repiquer et le moment où il faut récolter...

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Romans policiers

L'heure du rapace

Une enquête très vintage, pleine de rebondissements, découvertes, et humour. 1975 - Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine. Un intermédiaire anonyme pousse la porte de l'ARE (Agence de Renseignements et d'Enque^tes). Christel Raynal Josselin de Beaufort de San Marin, Joss pour les intimes, vient d'he ? riter d'une nouvelle embrouille a` de ? me^ler. Un aristo dans l'imperme ? able d'un prive ?? Why not ? Le collet monte ? et la pompe ce n'est pas son truc au nobliau, il lui faut de l'action. Foin des e ? tudes d'avocat, traquer le gros poisson lui sembla une activite ? bien plus en rapport avec son pedigree... et ses talents. Nanti de la droite facile du boxeur universitaire, de l'humour distingue ? du cavaleur de jupons et de la puissante Delahaye 135 du dévoreur de goudron, l'aventure peut sonner, il est pre^t. Il doit rallier Zurich pour enfourner un timbre a` la valeur inestimable escamote ? le 29 octobre 1955 lors de l'attaque du Bordeaux-Irun. Glisser le 15 cents Abraham Lincoln de 1868 dans sa poche, facile. Tout juste un hors-d'oeuvre alors que Joss est mort de faim. Qui ? Pourquoi ? Comment ? A` l'heure des comptes, il va en avoir pour son argent. Surtout en de ? barquant au fin fond du Minnesota apre`s avoir de ? boulonne ? un myste`re germe ? sous l'occupation, un monument a` base de gentils industriels politiquement introduits et de vilains parrains de la mafia.

11/2021

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Témoignages

Moi, Christiane P.

Que reste-t-il de notre identité ? Lorsque, petit à petit, nous perdons ces bribes de mémoire qui nous disent qui nous sommes, d'où nous venons, où nous allons ? Lorsque, doucement, s'effacent notre parcours, nos idées, nos plaisirs ? Et puis notre notion du temps, du monde, de l'autre ? Imaginez un instant que vous ne sachiez plus qui vous êtes, où vous êtes, pourquoi vous êtes là, ni qui sont les gens qui vous entourent... Et pourtant, ne sommes-nous pas vivants jusqu'au dernier instant ? Nos sentiments, nos émotions, ne demeurent-ils pas intacts même quand notre esprit s'égare ? Tous ces gens bien portants qui jugent et décident à votre place, pour votre sécurité, pour la leur, ou qui se transforment en tortionnaires ordinaires dans un système où l'humain n'est plus qu'un numéro. Ce texte n'est cependant ni un pamphlet ni un réquisitoire. Tout juste un témoignage. Un hommage, peut-être. A la mémoire de tous ceux qui ont vécu cet enfer-là. Parce qu'il faut dire et faire savoir. Ne pas se taire. Parce qu'un jour, peut-être, vous serez Christiane P.

07/2022

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Architectes

By Agnès Emery / Par Agnès Emery

ARGUMENTAIRE Le fil conducteur choisi par Agnès Emery pour illustrer sa longue épopée artistique dans un livre est celui de l'ivresse des couleurs pour réenchanter les lieux de vie, dans un style en équilibre fragile entre baroque et austérité. Sa gamme de couleurs est inspirée par les paysages et les voyages, mais aussi par la peinture explorée dans les musées et les livres. Les carrelages et le mobilier qu'elle dessine, édite et diffuse, ont une identité forte, les imperfections apportées par une production artisanale créant surprise et poésie. Les six ouvrages, regroupés dans un étui, sont déclinés selon ses couleurs emblématiques. Ils témoignent, en plus de 600 pages illustrées par ses propres photographies, des nombreuses propositions qu'elle imagine pour présenter son travail. Ils nous livrent des images insolites qui invitent à l'inattendu, si rare et si nécessaire. Les textes, écrits pour certains à différents moments de l'aventure, évoquent les idées qui sous-tendent son travail, ou les lieux qui l'ont inspiré. L'AUTEURE Diplômée d'architecture en 1971, Agnès Emery, se sentant trop à l'étroit dans le carcan du style moderniste, choisit de se diriger vers la rénovation de bâtiments. Mais elle ne trouve pas sur le marché les matériaux qui lui conviennent pour ses chantiers, elle décide alors de les créer et ensuite de les vendre. Elle propose ses créations dans une première boutique ouverte à Bruxelles en 1993. Suivront celle de Paris et un petit show-room à Londres hébergé par Retrouvius. En outre, un site internet très exhaustif présente ses produits et lui permet de s'ouvrir à une clientèle plus internationale.

10/2021

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Actualité et médias

L'ombre de Christian Ranucci

Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.

08/2006

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Photographes

Paolo Roversi par Christian Caujolle

Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe "de" mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement. Il considère chaque photo comme un "portrait", qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à "placer au centre du monde" ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance. Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes - vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des Œuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris –, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées. Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe "de mode" et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui " tout est portrait " l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie. La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous.

11/2022

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Animaux, nature

Souvenirs de chasse pour Christian

Remises en grande solennité la veille au soir, en présence de notre mère, très inquiète: "Surtout soyez très prudents!" notre père lui soufflant à mi-voix: "Rien à craindre, ça ne peut pas tuer une mouche! ", les deux carabines avaient fait irruption à 7 h du matin, le lendemain, à grand fracas, dans la chambre paternelle et maternelle, portées par deux chasseurs en délire, ayant à peine attendu le rituel "Entrez!" et brandissant quatre oiseaux parfaitement tués et tués à 15 pas, à travers feuilles et branches. Mon frère trois, moi un. " Encore couchés, notre mère et notre père avaient accusé de manière différente le choc de cette brutale révélation; la première, les mains jointes: "Mon Dieu, c'est épouvantable! Je savais bien que c'était de la folie, ces carabines!" le second avec un demi-sourire, à la fois gêné et satisfait: "Eh bien, ma foi, voilà qui n'est pas mal tiré!" " Nous étions repartis en coup de vent. A midi, la brochette se montait au chiffre que nous nous étions fixé, deux par personne. Douze oiseaux, en comptant la cuisine. Quelle chasse! Douze oiseaux bien choisis; rien que des becs-fins, sauf trois gros-becs; deux moineaux et un verdier. Nous étions déjà de vrais chasseurs, se connaissant en gibier. "

11/2012

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Sociologie

Luc et Christian Boltanski. Fraternité

Luc Boltanski est un sociologue dont les travaux ont initié un tournant décisif dans l'histoire de la discipline, mais il écrit et publie aussi recueils de poèmes, pièces de théâtre et opéra. Christian Boltanski est un artiste plasticien reconnu internationalement, dont les oeuvres ont marqué de leur empreinte l'histoire de l'art contemporain, mais même s'il prétend n'avoir guère étudié et ne jamais lire, il s'interroge constamment sur les énigmes du social. Si proches et si différents, ces deux frères font preuve, à travers leur biographie menée ici en parallèle, d'une forte proximité créative autour d'une préoccupation qui leur est commune - la fraternité - non pas seulement celle qui les a fait frères - mais une fraternité au-delà des frontières, une fraternité pensée, réfléchie, choisie.

04/2018

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Essais biographiques

Christian Gardair, paysageur d'estuaire

Etre sans plis. Une belle nappe, dans les hôtels, est sans plis. Comme je suis un type compliqué, j'aimerais bien me simplifier. Sans plis, ni replis (Christian Gardair). ?Si diverses qu'elles soient, les expériences du peintre Christian Gardair n'en gardent pas moins une unité, celle d'une quête de vérité : Je vous dois la vérité et je vous la donnerai, écrivait Cézanne. Pour Christian Gardair qui aime se définir comme un ?anonyme du XXe siècle, la vraie peinture c'est?la langue coupée? (Matisse), c'est le silence, rejoignant le précepte de Wittgenstein? : Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. Il ne faut pas dénaturer le tableau, qui pose la question de sa présence, d'elle seule ; il est et reste avant tout une Enigme.

11/2021

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Criminologie et sicence pénite

Christian Ranucci. La mémoire guillotinée

Du temps où la peine capitale était appliquée en France, la justice inhumait les suppliciés dans une sépulture anonyme. Etre condamné à mort, c'était aussi être condamné à l'oubli perpétuel. Christian Ranucci, guillotiné en 1976 à l'âge de 22 ans pour le meurtre d'une petite marseillaise de huit ans, Marie-Dolorès Rambla, aurait dû connaître ce destin posthume. Mais deux ans après son exécution, un livre signé de Gilles Perrault, Le pull-over rouge, inscrivait son nom dans la mémoire collective en évoquant la possibilité d'une erreur judiciaire. A l'écart des polémiques stériles sur la responsabilité de certains acteurs dans ce qui est devenu une tragédie judiciaire, l'auteur a convoqué des psychologues anglo-saxons pour nous éclairer sur le fonctionnement de la mémoire humaine, sur ses fragilités, ses égarements, ses défaillances. Car un dévoilement convaincant de la vérité ne saurait faire l'économie de questions sur notre mémoire : un témoin sincère peut-il faire un faux témoignage ? Quelle est la fiabilité de la reconnaissance d'un suspect par un témoin ? Peut-on vraiment, et si oui, comment convaincre un innocent qu'il a commis un crime ? Quelle est la fiabilité d'un aveu ? Non pas seulement pour un jeune homme exécuté à vingt-deux ans, mais surtout pour la mémoire d'une petite victime et de sa famille traumatisée par le destin, cette affaire exige qu'on ne laisse pas la mémoire guillotinée.

03/2021

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Essais biographiques

Après. Conversation avec Christian Boltanski

Entretien entre l'anthropologue et l'artiste sur les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les " artistes de la mémoire " et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception. Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions. La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses " enquêtés " à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste.

04/2023

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Littérature érotique et sentim

La passion du Dr Christian

A Holloman (Connecticut), ville rongée par le désespoir et la dépression, le docteur Joshua Christian prodigue à ses patients une attention particulière. Son charisme et l'aura magnétique qu'il dégage suffisent souvent à soulager les maux. Judith Scariott, une femme manipulatrice et sans scrupules, semble avoir trouvé en sa personne une figure d'espoir et une voix libératrice pour tous les Américains. Elle fait alors de Joshua une star des médias, dont la seule apparition suffit à convaincre les foules. Joshua se prête admirablement au jeu, jusqu'à se sentir investi d'une véritable mission. Ses initiales, J. C. , ne seraient-elles pas celle d'un nouveau prophète ?C'est alors qu'il décide de s'affranchir de ceux qui le manipulent.

11/2015

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Poches Littérature internation

Agnès Grey

Dans le nord de l'Angleterre, au début du XIXe siècle, la jeune Agnès Grey est élevée loin des remous du monde par des parents aimants. Lorsque le père, pasteur de son état, perd toutes ses économies à la suite d'un placement douteux, Agnès décide de s'engager comme gouvernante dans une première, puis une seconde famille aisée du Yorkshire. Désireuse de découvrir le monde, enthousiaste et patiente, mais peu expérimentée, elle va se heurter à la cruauté des enfants dont elle a la charge et au mépris de leurs parents. C'est en étant confrontée à la difficulté de sa condition, et en y faisant face, qu'Agnès va finalement s'éduquer elle-même. Paru en 1847, Agnès Grey s'inspire largement de l'expérience de son auteure, la benjamine des soeurs Brontë. A la fois roman d'apprentissage, éloge de la nature et peinture minutieuse de la société de l'époque, ce texte est une oeuvre à part qui mérite d'être redécouverte pour elle-même. Traduction de Ch. Romey et A. Rolet. Edition de François Laroque.

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Théâtre

Agnès Belladonne

La grande comédienne Agnès Belladone est au faîte de sa gloire. Elle règne sur un public conquis, venant l'applaudir tous les soirs, et sur une cour d'admirateurs : Pierre-Paul, son agent, aussi suffisant que cupide, Philippe, journaliste flatteur ou acerbe selon son humeur, Gisèle, sa costumière dévouée et aimante, Igor, son mari, aussi maladroit sur scène que dans la vie... Chaque soir, ce petit monde se retrouve dans la loge de la vedette, après les derniers rappels. Un jour, arrive Anne, qu'Agnès présente comme sa protégée. Fascinée par cette diva du théâtre, la jeune fille est prête à tout pour brûler les planches à son tour...

09/2014

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Cinéastes, réalisateurs

Agnès Varda

Cinéaste, photographe, plasticienne... Agnès Varda a exploré de multiples modes d'expression pour dire la société avec une grande exigence esthétique. Témoin de son temps, elle le modèlera aussi en donnant une voix et un visage aux plus précaires, aux marginaux, aux révoltés, et participera activement à la lutte pour les droits des femmes. Laure Adler, son amie de longue date, retrace ici ce parcours exceptionnel dans un essai biographique riche et intime illustré par plus de 150 photographies issues des archives personnelles d'Agnès Varda, généreusement ouvertes par sa fille.

09/2023

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Littérature française

Agnès Grey

Le Diable amoureux, roman incontournable de Jacques Cazotte, a été publié pour la première fois en France en 1772. Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ? Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir ce roman dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.

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Littérature française

Agnes grey

Agnès Grey, une jeune-fille anglaise modeste de 19 ans, tente sa chance comme gouvernante afin d'aider sa famille ruinée après la soudaine infortune de son père qui est pasteur d'un village du nord de l'Angleterre. Chronique réaliste à la première personne à la manière de certaines oeuvres de Jane Austen, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre (octobre 1847) de sa soeur Charlotte. Publié en décembre 1847 sous le pseudonyme d'Acton Bell, Agnes Grey paraît en France pour la première fois en 1859. Paru la même année que Les Hauts de Hurlevent et Jane Eyre des ses soeurs Emily et Charlotte, Agnès Grey est une chronique réaliste et satirique qui ne manque pas d'humour.

06/1933

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Littérature française

O Besançon. Une jeunesse 70

« Et ils sont ainsi devenus tout naturellement mes parents adoptifs. A vrai dire j'étais heureux que des personnes de leur âge remplacent les miens propres que je n'allais plus revoir pendant dix-sept ans. Oui, dix-sept ! Figure-toi que j'ai été banni de mon pays à vingt-deux ans, et pour dix-sept longues, trop longues années ; sans jamais pouvoir revoir mon vieux père, mes frères et mes soeurs, mes neveux et mes nièces laissés en bas âge. Ni mes amis. Ni le coquelicot printanier qui agrémentait nos plaines à perte de vue. Ni la lumière splendide du généreux soleil de mon pays. Ni plus aucun chemin que mes petits pieds d'enfant avaient foulé il y a si longtemps... » Le narrateur, jeune étudiant marocain, débarque à Besançon au début des années 70. Il est aussitôt pris dans le tourbillon d'une jeunesse assoiffée de liberté et en particulier de liberté sexuelle. La « vieille ville espagnole » ne sortira des chamboulements de Mai 68 que pour plonger dans le fameux conflit de Lip. A partir de simples anecdotes de la vie sociale de l'époque, l'auteur nous donne à comprendre le secret d'une « intégration » réussie. Au delà de sa passion pour sa ville d'adoption, il nous dévoile « sa » France généreuse et solidaire...

07/2009

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Mathématiques (notions fondame

Publications mathématiques de Besançon 2020

Gaétan Chenevier et Frédéric Paulin. Sur les minima des formes hamiltoniennes binaires définies positives. Karim Belabas, Dominique Bernardi et Bernadette Perrin-Riou. Polygones fondamentaux d'une courbe modulaire. Amandine Pierrot. Calcul du Frobenius divisé modulo p sur la cohomologie cristalline de certains revêtements de la droite projective.

09/2021

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Franche-Comté

Besançon. Le carnet de dessins

Ce Carnet de dessins de Besançon est le fruit, comme souvent, d'une rencontre inattendue entre une main d'ar­tiste et celle d'un auteur qui voulait y tenir la plume. C'est ainsi que Noël Fressencourt, magnifique dessina­teur, fait la connaissance, voici quelques années, de Lionel Estavoyer dont on sait l'attachement pour cette ville qu'il n'aura cessé de raconter. Point de déambulation commune entre ces deux-là, mais des conversations nourries pour mieux savoir ce qui serait à retenir ; choix toujours compliqués qui vous obligent souvent à conserver ce répertoire obligé des vues iconiques d'une ville sans pour autant y négliger l'inattendu, l'in­soupçonné qui font la curiosité, l'étonnement, la surprise que dissimulent ces lieux pourtant familiers au regard du passant. Dans le répertoire iconographique bisontin, l'art de Noël Fressencourt apporte ainsi, comme chacun pourra le découvrir, cette vision tout à la fois précise et audacieuse où les images démultipliées des lignes complexifient la beauté des lieux, des monuments et des décors avec une qualité du trait que souligne dans sa préface, avec enthou­siasme, Christian de Portzamparc, l'un des plus grands architectes du monde et premier Français à recevoir le Prix Pritzker, véritable Nobel de l'architecture. Lionel Estavoyer, pour sa part, n'est pas en reste avec des textes passionnés où le sérieux de l'historien met en scène le patrimoine, son patrimoine, dans une plume extrê­mement soignée. Hôtels particuliers, églises, promenades, cimetières, détails infinis du décor urbain souvent oubliés et redé­couverts ici font de ce carnet de dessins un de ces livres majeurs des images de la ville, un des plus beaux jamais produits, et qui fera date, assurément.

08/2021

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Policiers

Bent road

Pendant leur vingt ans de vie commune à Detroit, Celia Scott a regardé son mari, Arthur, se cacher derrière les secrets entourant la mort de sa soeur Eve. Mais en 1967, les émeutes raciales l'effraient encore plus que son passé et il décide de retourner vivre dans la ferme familiale où il a grandi, sur Bent Road, près d'une toute petite ville au fin fond du Kansas. Alors que les Scott viennent de s'installer, une jeune fille disparaît. Sur Bent Road, on aperçoit tout le temps un pick-up rouge déglingué qui sillonne la prairie, inquiétant. Il y a une petite fille solitaire qui met les robes de sa tante défunte, un garçon qui apprend à tirer avec l'arme de son père pour lui prouver qu'il est un homme, et une femme qui se rend compte qu'elle ne reconnaît plus son mari et qu'elle ne sait plus comment protéger ses enfants. Bent Road, c'est un lieu où l'on apprend ceci : parfois, le meurtre est le plus doux des remèdes.

08/2013

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Policiers

Terminus Belz

Il s'appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit. Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l'accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent « l'île des fous ». Les hommes d'ici redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'ange de la mort, et pour Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutablesque les flingues de quelques tueurs roumains. Tricotant avec brio un huis clos inquiétant et une course-poursuite haletante, Emmanuel Grand mène son thriller d'est en ouest à un train d'enfer. Paroles de libraires« Quand un clandestin ukrainien tentant d'échapper à la mafia roumaine débarque sur une petite île bretonne coupée du monde, le vent peut bien continuer de rugir et le marin craindre l'Ankou, le lecteur, lui, retient son souffle ! » Coiffard, Nantes« Très iodé et furieusement rythmé. » Le Jardin des lettres, Craponne« Le maître du polar breton est né. » Mots en marge, La Garenne-Colombes« Un roman policier-fantastique et aussi très humain. » Le Passage, Alençon« Un roman noir fascinant où mafia roumaine et légendes bretonnes se télescopent avec brio. Formidablement mené et original, à ne pas manquer ! » Les mots et les choses, Boulogne-Billancourt« Un roman palpitant à l'intrigue rythmée par les vents marins. » Le Failler, Rennes« Fouetté par les vents bretons, confronté à des marins bourrus, on ne peut pas lâcher ce polar à l'intrigue mâtinée de légendes. Embarquez pour Belz ! » Vivement dimanche, Lyon« Des plus sombres légendes bretonnes au meilleur du thriller contemporain, Terminus Belz est le trait d'union improbable mais pourtant réussi entre Anatole Le Braz et DOA ! » L'Odyssée, Saint-Malo« Un polar parfaitement maîtrisé, mélange vif et détonant de mafia et de légendes bretonnes, d'histoire d'amour et de pêcheurs dans la tourmente : un régal. » Le Divan, Paris« Une efficacité redoutable pour installer une ambiance noire, trouble, contemporaine. » Espace culturel Leclerc, Bretagne« Emmanuel Grand a très bien su mélanger l'action, l'imaginaire, le suspense et la beauté des îles bretonnes. » Gibert Jeune, Paris« Quand les légendes s'invitent au bal des tueurs, c'est toute l'île qui danse une gigue mortelle. Un roman qui vous harponne ! » Saint-Christophe, Lesneven« Un premier roman absolument remarquable à ne surtout pas manquer. » Cultura, Plaisir« Les personnages sont très bien brossés (notamment le libraire alcoolique !) et l'intrigue est très prenante. » Le Forum du livre, Rennes« Un polar aussi vivifiant qu'une tempête bretonne ! » La Manouvre, Paris

01/2014

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Littérature francophone

Nota Bene

Oublie-t-on sa première fois, son premier amour ? Nathalie, elle, n'a pas oublié. Elle n'a même cessé d'y penser depuis trente ans. De son côté Nathan a poursuivi sa vie, heureuse. Et voilà que dans son existence si bien réglée resurgit, intact, le souvenir de Nathalie. Qu'est-elle devenue ? Il aimerait savoir. Juste savoir. S'il reprenait contact ? Une démarche qui n'a rien a priori de bien compliqué... Enfin sur le papier... Peut-on faire de sa vie un roman ? Ou à défaut, tenter de la mettre en mots ?

06/2021

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Religion

Sois béni

Etonné d'être encore vivant, l'auteur remercie Dieu sans pudeur mais avec Amour et lui dit "Sois béni". Le livre traduit cette émerveillement devant la grâce de Dieu qui en Jésus Christ fait passer de la mort à la vie. C'est une proclamation de la liberté qu'on peut tirer d'une vie en compagnie avec Jésus, un chant de l'étonnement. Ce témoignage si proche de l'âme, sans nul doute surprendra et attirera.

12/2015

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Littérature française

Benn Boo

Monologue délirant de la solitude et de la violence amoureuse, ce très court récit aux accents céliniens se distingue de l'oeuvre inspirée du poète de Carcassonne François Laur.

12/1993

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Littérature française

Un homme à marier. Un mari perdu

Les demoiselles de magasin. Tome 1 / par Ch.-Paul de Kock,...Date de l'édition originale : 1879Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Hachettebnf

04/2013

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Littérature étrangère

Le monde de Christina

Du monde, Christina Olson n'a rien vu. Paralysée depuis l'enfance, elle vit recluse dans la ferme familiale, perchée sur une falaise du Maine. Sa seule ouverture sur l'extérieur : une pièce remplie de coquillages et de trésors rapportés des mers du Sud par ses ancêtres, farouches marins épris d'aventures, et dont les histoires nourrissent ses rêves d'ailleurs. L'arrivée de nouveaux voisins, la pétillante Betsy et son fiancé, le jeune peintre Andrew Wyeth, va bouleverser le quotidien de cette femme solitaire. Alors qu'une amitié naît entre elle et le couple, Christina s'interroge : pourra-t-elle jamais accéder à la demande d'Andrew de devenir son modèle ? Comment accepter de voir son corps brisé devenir l'objet d'étude d'un artiste, d'un homme ? L'art est le reflet de l'âme. Et sur la toile, Christina redoute de voir apparaître ses failles, et celle qu'elle aurait tant désiré être...

10/2018

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Essais

Christiane Strohl. Passion : Psychanalyser !

Connaissez-vous le concept de la ville du quart d'heure ? La chronotopie des bâtiments ? Existe-t-il de nouveaux outils pour des quartiers décarbonés ? Comment repenser l'habitat et la mobilité en ville pour les personnes âgées ? L'habitat participatif ou intergénérationnel ? Les tiers-lieux ou le coliving ? Et si l'on repensait la lumière urbaine ? Et si l'on pouvait requalifier les entrées de villes ? Imaginer, transformer, réhabiliter, recycler... Et si l'on inventait de nouveaux usages ? Olivier Marin, journaliste, explore à travers une sélection de ses chroniques radio " L'urbanisme demain " sur France Inter, les initiatives, les nouvelles façons de vivre et d'habiter. Architectes, urbanistes, constructeurs, aménageurs, élus, sociologues, startups témoignent du virage qui s'opère. S'il y a encore des hésitations au changement, à travers les sujets traités et l'écoute des personnes interrogées, la volonté du bien commun apparaît clairement. L'objectif étant de changer les façons de faire et tenter de trouver des solutions pour une meilleure harmonie de la vie de la cité.

11/2023