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Bronislaw Malinowski

Extraits

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Sociologie

L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme. Précédé de Remarque préliminaire au recueil d'études de sociologie de la religion, I ; et suivi de Les sectes protestantes et l'esprit du capitalisme

En 1904-1905, Max Weber publie la première version de L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme. Il signe là le manifeste inaugural d'une sociologie de la religion qui récuse la réduction exclusive du fait religieux à un irrationnel et étudie l'articulation entre les "intérêts" religieux et les pratiques sociales, les causes symboliques et les effets sociaux ou économiques. La présente traduction d'Isabelle Kalinowski - chargée de recherche au CNRS - comprend les trois premiers textes du Recueil d'études de sociologie de la religion de 1920 : la "Remarque préliminaire", le texte augmenté de L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme (avec indication des variantes par rapport à la première édition) et l'article sur Les Sectes protestantes et l'esprit du capitalisme. La lecture de cet ensemble foisonnant est guidée par une annotation et une présentation fournies.

09/2017

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Beaux arts

Humanimalismes

Catalogue de l'exposition éponyme qui se déroule à Topographie de l'art, Paris 3e, du 8 février au 4 avril 2020. Les oeuvres de 17 artistes : Art Orienté Objet, Joseph Beuys, Tïa-Calli Borlase, Mat Collishaw, Alix Delmas, Jan Fabre, Robert Gligorov, Horst Haack, Joël Hubaut, Joachim Koester, Léa Le Bricomte, Catherine Mainguy, Joanna Malinowska, Maël Nozahic, Agnès Pezeu, Abraham Poincheval et Camille Sabatier. Nombreux aujourd'hui sont les artistes, qui réquisitionnent à leur profit la figure de l'"animal" pour y mélanger leur propre figure d'être humain, faisant acte, de façon consentie, d'"humanimalité". Convoquant l'animalité, c'est aussi la pars animalis d'eux-même qu'ils font remonter jusqu'à leur oeuvre - en espérant que plus de sens soit donné, par le truchement de l'animal, à ce qu'ils sont.

02/2020

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Philosophie

TEMPS DE LA REF 80 N1

J.-B. Pontalis, Pour un temps et un espace de réflexion Réflexion : la pensée du mythe : Jean-Pierre Vernant, Le mythe au réfléchi Marcel Detienne, Une mythologie sans illusion Pierre Smith, Positions du mythe Jean Pouillon, La fonction mythique André Green, Le mythe : un objet transitionnel collectif Claude Lévi-Strauss, Une petite énigme mythico-littéraire Recherche : Jean Starobinski, L'échelle des températures Hans Robert Jauss, Poiesis : l'expérience esthétique comme activité de production Nicole Loraux, L'oubli dans la cité Christiane Klapisch-Zuber, Etat et famille dans une société de la Renaissance Jean-Pierre Peter, L'histoire par les oreilles Max Loreau, La philosophie comme construction nécessaire du mythe d'origine Critique : Michel Deguy, La haine de la philosophie Albert Jacquard, L'homme au péril de la science ?Alain Renaut, Philologie, philosophie Lecture : Jean Pouillon, La vérité scientifique dans son puits culturel Paul Jorion, Le réenchantement du monde Jean-Pierre Dupuy, Vers une science de l'autonomie ? Pierre Jacob, Remarques sur l'innéisme en linguistique Charles Malamoud, Les Indo-Européens, les femmes et les chemins de la liberté Alfred Adler, Pourquoi manger du boeuf plutôt que du chien ?Paul Jorion, Religions et sciences primitives Marc Abeles, La politique du sexe Maurice Olender, Barbarophilie et sagesse grecque Bronislaw Baczko, Révolutionner la RévolutionJean Starobinski, Sur l'histoire de l'herméneutique.

10/1980

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Littérature étrangère

Lanceurs de bombes. Le roman d'Evno Azef, révolutionnaire et agent de l'Okrana

EN 1908, la révélation qu'Evgueni Filippovitch (dit Evno) AZEF, chef de l'Organisation de combat du Parti socialiste - révolutionnaire russe, qui avait organisé quelques années plus tôt les assassinats du ministre de la police Plehve et du grand-duc Serge, émargeait à la comptabilité de l'Okhrana fit stupeur en Europe. Pour sa défense, l'agent double avança, comme plus tard Roman Malinovski chez les bolcheviques, que les résultats de son action avaient finalement plus profité au parti qu'à la police. La réédition annotée et illustrée de cet excellent roman du garde blanc repenti Roman Goul, découpé comme un scénario de cinéma, nous transporte de Moscou et de Pétersbourg à Paris et à Genève, en passant par Berlin, Kharkov, Saratov, Varsovie... Il nous fait partager la vie de ces militants qui sacrifiaient le plus souvent leur vie (au moins leur liberté) pour abattre le tsarisme par l'assassinat de ses figures de proue. Centré sur le subtil et fascinant double jeu d'Azef, ce " roman documentaire " aux allures de thriller est fondé sur des faits réels, tels que rapportés notamment par Boris Savinkov, son second et successeur, dans ses Souvenirs d'un terroriste (1917).

04/2013

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Russie

Les maréchaux de Staline

La vie - et la mort - des dix-sept maréchaux de Staline. Que savons-nous des maréchaux que Staline a élevés, ces hommes à qui l'on doit la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial ? Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de leur maître, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelques fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka.

02/2023

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Littérature étrangère

Anatomie d'un mariage

"Le genre de roman que l'on n'oublie jamais". New York Journal of Books Edmund Malinowski, jeune psychiatre comportementaliste, est en passe d'accomplir son rêve. A trente-six ans, il vient de prendre la direction d'un établissement psychiatrique dans les montagnes du Montana. Travaillant d'arrache-pied, il délaisse trop souvent sa femme, Laura. Cette dernière a l'impression d'avoir été dupée : pour la convaincre de s'installer ici, Edmund lui avait promis qu'ils fonderaient une famille. Etaient-ce seulement des belles paroles ? Une chose est sûre, elle n'y croit plus. Passionné, charismatique, Edmund, ambitionne avant tout de réformer la psychiatrie, d'obtenir la reconnaissance de ses pairs et de guérir ses patients. Surtout Penelope, une jeune fille épileptique internée de force par ses parents qui, voyant en lui son sauveur, tombe peu à peu sous son charme. Alors que leur relation prend une tournure des plus ambiguë, Laura décide de donner des cours de dessin aux patients de son mari, s'immisçant ainsi dans sa vie professionnelle et le forçant à réévaluer ses choix. A la manière de Richard Yates dans Les Noces Rebelles, Virginia Reeves livre à ses lecteurs une bouleversante exploration du mariage, du désir et de l'ambition. Dans un décor sublime et chaotique, porté par des personnages qui semblent prêts à exploser à tout moment, Anatomie d'un mariage est un roman d'une intelligence sans détour, captivant, auquel on ne peut s'empêcher de revenir. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Carine Chichereau

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Ethnologie

L'unité de l'homme et autres essais

Avec des textes souvent cités, où l'auteur s'essaie à l'analyse structurale de matériaux bibliques : "La Genèse comme mythe", "La légitimité de Salomon" ; avec d'autres sur la communication non verbale, sur les "Injures et catégories d'animaux", sur la guerre, sur "Cheveux, poile, magie" où il s'attache à distinguer symboles publics et privés, où il prend aussi ses distances avec la psychanalyse sur "Les Vierges-mères", sur "Frazer et Malinowski" : voilà un recueil qui apporte la preuve d'une ombrageuse liberté d'esprit, et qui fait mieux connaître en France le maître de Cambridge, l'une des grandes figures de la vie intellectuelle britannique. Malgré une "adhésion nuancée" aux thèses structuralistes, l'auteur s'y montre volontiers empiriste. Il veut voir autre chose que "symbole et signification" dans la façon dont les "primitifs" conçoivent le monde : car ce monde, ils le modifient aussi. Reste que l'anthropologie ne saurait être une "science naturelle", et que Leach repousse les explications matérialistes sommaires (sociobiologie, déficience alimentaire selon Harris, etc.). Il observe que l'homme n'a cessé de concevoir comme limitée l'unité de son espèce, d'opposer "nous" aux "autres", "nous" aux "monstres". Mais il affirme que la culture humaine est sans frontières, mémo si elle est diverse et contrastée. Nous l'observons comme un kaléidoscope de modèles "transformationnels" dont aucun ne peut être considéré en lui-même. Aussi ne distingue-t-il pas — à la différence de Lévi-Strauss, par exemple — entre le "sauvage" et le "domestiqué".

09/1980

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Actualité médiatique internati

2030, c'est demain ! Un programme de transformation sociale-écologique

Les alertes scientifiques sont sans ambiguïté : face à la crise écologique, il nous reste moins de dix ans pour agir. Confrontés à cette urgence, les décideurs politiques apparaissent désemparés, voire détournent le regard. Mais l'impuissance publique n'est pas une fatalité. En France comme ailleurs, on observe le même désir de changement, la même quête de solutions. En témoignent les mouvements de la jeunesse, les innombrables initiatives locales, les actions en justice et toutes les formes d'expression citoyenne qui contestent l'insuffisance des mesures adoptées pour produire autrement, réduire les inégalités et favoriser la sobriété. Cet ouvrage collectif montre que des solutions sont à notre portée, à condition de tenir fermement ensemble les enjeux écologiques, démocratiques et sociaux. Il pointe les incohérences actuelles et propose des réponses plus systémiques, allant dans le sens d'une planification écologique menée à plusieurs échelles. Fiscalité, travail, finance, commerce, Etat social, consommation... C'est en revoyant en profondeur notre logiciel économique et en renforçant notre démocratie que l'on pourra relever les défis très concrets posés par le système énergétique, les transports ou encore l'agriculture. Car la transition écologique n'est rien de moins qu'un formidable projet de société !

05/2022

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Sociologie

Mieux qu'Aristote et Hegel, l'atome et la cellule. Plus à même de nous faire comprendre notre société actuelle

Darwin et Wallace sont allés au coeur de la nature sauvage afin d'en découvrir les mystères. Lévi-Strauss et Malinowski se sont immergés dans des communautés humaines primitives afin de les décrire et comprendre leurs comportements. Seule la confrontation avec le réel est en mesure de nous apporter une indépendance d'esprit qui vient compléter l'approche spéculative et universitaire. Cette fois, sans héroïsme ni esprit d'aventure, notre auteur, simple praticien vétérinaire, nous fait part de son expérience acquise lors de sa confrontation avec l'animal de la ville et des champs, et de son propriétaire rural ou citadin. Pendant quatre décennies, il a pu observer, non pas uniquement comment les espèces animales évoluent, mais aussi comment l'animal est devenu humain et comment la cité a émergé du monde rural. Il découvre non seulement que la sélection naturelle n'est pas l'unique processus créatif du monde vivant, mais aussi qu'elles sont fort nombreuses. L'une d'entre elles est particulièrement remarquable : la sélection civilisationnelle n'est plus à proprement parler naturelle puisqu'avec elle, le mot succède au gène et le code génétique est remplacé par un code civil écrit, cette fois, par l'homme pour les siens. Au fil du temps, des processus créatifs et évolutifs nouveaux s'ajoutent aux anciens et viennent enrichir progressivement le monde environnant au point que son achèvement présent est devenu indéchiffrable. Mais à commencer par le bas, là où la nature est la plus simple, et en allant pas à pas, du primordial nu et singulier, au plus récent tout entremêlé, tout s'éclaire sous un jour inédit.

10/2023

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Ethnologie

Le Rameau d'Or. Tome 1, Le roi magicien dans la société primitive ; Tabou et les périls de l'âme

Le Rameau d'Or est certainement l'oeuvre la plus célèbre de la littérature ethnologique mondiale. C'est en 1880 que James George Frazer entreprend cette gigantesque fresque des mythes et des rites de l'humanité ; publié entre 1911 et 1915 en Grande-Bretagne sous sa forme définitive en douze volumes, Le Rameau d'Or paraît en traduction française entre 1925 et 1935 : c'est cette traduction intégrale, depuis longtemps introuvable, que la présente édition remet enfin à la disposition du lecteur français. Véritable "encyclopédie des faits religieux", selon l'expression de l'un des fondateurs de l'anthropologie française, Marcel Mauss, Le Rameau d'Or marque un moment capital de la réflexion ethnologique, dans la mesure où Frazer non seulement ordonne une masse énorme de faits recueillis par les ethnologues, les historiens des religions et les spécialistes du folklore, mais encore traite ces matériaux à l'aide des outils conceptuels élaborés au long du XIXe siècle par ses devanciers. Les notions de culture primitive, de totem, de tabou, de prohibition de l'inceste, d'exogamie, entre autres, permettent à l'auteur du Rameau d'Or de proposer des interprétations cohérentes pour des institutions et des représentations qui, par-delà leur apparente bizarrerie et au travers de leur extrême diversité, acquièrent de ce fait une signification. Avec Le Rameau d'Or, Frazer fonde véritablement l'anthropologie religieuse et ouvre la voie à ce qui deviendra l'analyse des mythes. Eoeuvre de Frazer aura un retentissement considérable, à la mesure de l'ambition du projet de son auteur. Elle sera aussi passionnément discutée, critiquée par des savants comme Malinowski, Radcliffe-Brown, Evans-Pritchard, Lévi-Strauss ou Leach, pour ne citer que quelques grands noms qui, tous, ont reconnu l'importance de leur illustre devancier : c'est dire que Le Rameau d'Or est une oeuvre toujours actuelle.

07/1998

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Sociologie

Sociologie de la religion. Economie et société

Achevée pour l'essentiel en 1913, la Sociologie de la religion est le grand manuel synthétique qui fait pendant aux études de Max Weber sur le protestantisme, le judaïsme et les religions de l'Asie. Initialement conçue comme une section de l'ensemble posthume Economie et société, cette étude fait ici l'objet d'une édition séparée et d'une traduction annotée et commentée par la sociologue Isabelle Kalinowski. Max Weber livre les outils d'une approche à la fois systématique et remarquablement subtile des pratiques religieuses : la Sociologie de la religion est non seulement une source d'inspiration pour le sociologue, l'historien ou l'anthropologue, mais aussi une leçon de tolérance par l'éducation à la finesse du regard. En rupture avec l'évolutionnisme ethnocentrique de son époque, Weber insiste moins sur les différences culturelles et interreligieuses que sur les lignes de conflits internes à toutes les religions. Une violente tension sociale oppose selon lui le pôle occupé par les détenteurs professionnels du "savoir" religieux, attachés à la définition de dogmes et à la préservation de la stabilité des institutions, au pôle où se retrouvent à la fois des "prophètes" et des "virtuoses" religieux en rupture avec les rites et les institutions, ainsi que des laïcs toujours soucieux de rappeler que la religion doit aussi répondre à des attentes "magiques" de bienfaits dans la vie quotidienne et de secours face à l'âpreté du destin.

10/2013

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Histoire internationale

Les maréchaux de Staline

Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staline a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de Staline, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelque fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. Jaloux les uns des autres, apeurés devant leur maître, cachant parfois de terribles secrets, les dix-sept sortent enfin de l'injuste anonymat qui, pour la plupart, a été de règle jusqu'à aujourd'hui.

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Sciences politiques

Imaginer la paix

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, organise chaque année un prestigieux forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi sur la paix. Comme l'écrit Paul Ricoeur, imaginer la paix, ce n'est ni " la rêver ou l'halluciner, mais la concevoir, la vouloir et l'espérer ". La paix est " un bien positif, un état de bonheur, consistant dans l'absence de crainte, la tranquillité, dans l'acceptation des différences ". Les membres de l'Académie Universelle des Cultures et leurs invités se sont réunis autour de cet idéal insaisissable et inlassablement recherché. De l'Antiquité, évoquée par Jacqueline de Romilly, au Moyen Age, de la Paix de Dieu mais aussi de la " guerre juste " décrite par Jacques Le Goff, de la dissertation historique de Kant sur la paix perpétuelle, abordée en détail par le philosophe Heinz Wismann, aux lumineuses définitions d'Umberto Eco, historiens et philosophes ont tenté de cerner ce désir de l'humanité. Jorge Semprun, rescapé des camps de la mort, a traité de la lutte contre toutes les formes de terreur, tandis que les victimes des violences en Algérie s'exprimaient par l'intermédiaire de Zazi Sadou, porte-parole du Rassemblement algérien des femmes démocrates. Et si la paix n'existait que comme discours ? Bernard Kouchner, Julia Kristeva, Blandine Kriegel, Bronislaw Geremek, Daniel Sibony Roger-Pol Droit, Ariel Dorfman, Jaan Kaplinski, Odon Vallet, François Gros, Lady Helena Kennedy, Mireille Delmas-Marty Franz-Olivier Giesbert, Mohamed Talbi - toutes et tous ont apporté d'une voix forte leur réponse pleine de foi, en évoquant la paix du cœur, en revisitant les mythes fondateurs, en débattant des relations entre les sciences et la paix, en discutant du " droit de la paix ", ou en repensant le monde d'après le 11 septembre, à la recherche d'une paix qui ne soit pas fondée sur l'affrontement, ni sur la loi du plus fort.

11/2003

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Biographies

Le jongleur

"Prénom ? Roman, Romain, Romouchka, Emile. Nom de famille ? Kacew, de Kacew, Gari, Gary, Ajar, Sinibaldi, Bogat. Lieu de naissance : Wilno, Koursk, Moscou, steppes russes, en 1914, en mai, en décembre, dans l'après-midi... " Difficile de mettre de l'ordre dans la biographie hors norme de Romain Gary, unique auteur à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt (pour Les Racines du Ciel et La Vie devant soi), diplomate, scénariste, pilote de guerre, voyageur. Homme célèbre qui s'est suicidé en 1980 après une carrière littéraire fulgurante. Mystificateur. Enfin, illusionniste qui jonglait avec les faits et les inventions, avec ses histoires et celles qu'il entendait, créateur infatigable de son opus magnum : sa propre biographie. Seule Agata Tuszy ska, l'autrice de Wiera Gran l'Accusée et de La Fiancée de Bruno Schulz pouvait relever ce défi ! Elle se met en scène, enquête pour chercher la vérité, tente de dévoiler les nombreux portraits de son personnage et engage avec lui un dialogue tout en essayant de résoudre les mystères de l'identité juive de l'auteur de La Promesse de l'aube - et de la sienne. Elle évoque sa mère dominatrice et fascinante, Nina Owczy ska, leur séjour de plusieurs années à Varsovie dans les années 1920, la route pour Nice, les deux mariages tempétueux de l'écrivain (dont celui avec la star de Hollywood Jean Seberg), sa carrière artistique et celle de diplomate. Elle raconte sa faiblesse pour les pseudonymes, les destins parallèles et le jeu. Dans Le Jongleur, Agata Tuszy ska peint un portrait unique de Romain Gary, et montre comment son personnage va au-delà des limites de la pirouette artistique et des responsabilités humaines. Jongler devient ainsi la métaphore de l'art. Traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski

08/2023

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Littérature française

La Guerre dans les airs, roman. 7e édition

La Guerre dans les airs : roman (7e éd) / H. G. Wells ; trad. par Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz Date de l'édition originale : 1910 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Sciences historiques

L'ogre historien. Autour de Jacques Le Goff

" Le bon historien ressemble à l'ogre de la légende, disait Marc Bloch. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier. " Jacques Le Goff n'a guère eu à forcer son talent pour se glisser à son tour dans la peau de l'ogre. La métaphore illustre à souhait l'énergie physique et intellectuelle, la force de travail peu commune de cet historien qui tient de Michelet, mais aussi de Balzac. C'est à l'évoquer, lui et son œuvre et, plus encore, sa manière de faire de l'histoire que nous avons voulu consacrer ce livre pour le lui offrir.

01/1999